INITIATIVES DU BUREAU DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ CHEZ LES PREMIÈRES NATIONS Institut Tshakapesh: Rencontre des directions d établissements scolaires, 24 février 2011, Uashat-Maliotenam
La pauvreté chez les Premières Nations L indice de développement humain de l ONU En 2001, le Canada était classé au 8 ème rang mondial; L application de ces mêmes critères aux Premières Nations du Canada leur conférait le 76 ème rang, l équivalent d un pays issu du Tiers-Monde. (Source: Assemblée des Premières Nations, Les dix ans de la Commission royale sur les peuples autochtones: Bilan, Ottawa APN, 2006, p. 3-4)
L Indice de bien-être des collectivités (IBC) Québec, 2006 100 90 80 70 60 50 40 Collectivités - 3500 Premières Nations 30 20 10 0 Revenu Instruction Logement Activité IBC (Source des données: Ministère des Affaires Indiennes et du Nord Canada, 2010)
Indice de développement du MAMROT 2006 l exemple de la Côte-Nord (Source des données: Ministère des Affaires municipales et de l occupation du territoire, 2010)
Indice de développement du MAMROT 2006 l exemple de la Côte-Nord Collectivités de moins de 3500 habitants (Source des données: Ministère des Affaires municipales et de l occupation du territoire, 2010)
Éducation Plus haut niveau de scolarité atteint (en %) Inférieur au diplôme d études secondaire Diplôme d études secondaire Certificat ou diplôme d une école de métiers Certificat ou diplôme collégial Identité Premières Nations (sur réserve) Identité Premières Nations (hors réserve) Population québécoise 62,5 40,1 31,5 5,7 15,8 17,2 11,8 10,6 10,8 6,5 13,7 14,6 Grade universitaire 2,8 7,5 14 Source des données: La réussite scolaire des Autochtones, Rapport de la Commission de l éducation, Assemblée Nationale. Québec, Février 2007, p.53 (TABLEAU 10).
Logement Au Canada en 2006: 11% des Autochtones vivaient dans un logement surpeuplé (sur et hors réserve); 26% des Premières Nations vivant dans une réserve, habitaient dans un logement surpeuplé. Au Québec: (Source: Statistique Canada, recensement 2006) en 2006, 4209 maisons des Premières Nations sur un total de 12 593 étaient surpeuplées selon les normes d AINC (i.e. plus de 4 résidents/unité) ; Sur les 12 593 maisons, 6809 ont besoin de réparations et/ou de décontamination. (Source: APNQL, Les besoins en logement des Premières Nations du Québec et du Labrador 2000-2006)
Le Bureau de développement social: activités et services Développement des individus Pouvoir d agir des individus: miser sur l insertion sociale et l intégration professionnelle; Promotion de l éducation, de la formation et du développement des compétences. Développement communautaire Pouvoir d agir collectif: miser sur la mobilisation communautaire, sur le développement de projets structurants, sur l approche AVEC; Promotion de l économie sociale et d initiatives de lutte contre la pauvreté et l exclusion sociale; Appuyer les communautés au niveau du programme de la sécurité du revenu et de la gestion informatique.
Développement communautaire (suite) Projet de mobilisation, de concertation et d action 1. Sensibiliser les gouvernements; 2. Sensibiliser les organisations régionales; 3. Sensibiliser les communautés; 4. Sensibiliser les membres. Développement d outils pour appuyer les communautés 1. Trousse de mobilisation; 2. Trousse à outils pour le développement de projets.
Développement communautaire (suite) Le financement de projets Nouveaux sentiers: fondation pour l avenir des Premières Nations; Un fonds pour les communautés: FQIS-volet autochtone Impliquer le Gouvernement fédéral; Chantier de l économie sociale; Autres sources. Appui aux communautés Campagnes de sensibilisation; Formations sur le développement d OSBL/OBNL; Guide de développement d entreprises d économie sociale.
Partenariat avec le Club des petits déjeuners du Québec Développement d un partenariat avec le Club des petits déjeuners du Québec (CPDQ-CEPN-CSSSPNQL) Objectif Implantation dans l ensemble des communautés autochtones du Québec (Cris, Inuits, Naskapis et PN non conventionnées) Les bienfaits Réduction de l absentéisme; Réduction des méfaits; Meilleure concentration en classe; Meilleure participation des élèves.
Partenariat avec le Club des petits déjeuners du Québec (suite) Pré-requis Obtenir une résolution de la direction de l école et/ou du Conseil de bande; Se placer sur la liste d attente. Visite technique Visite des lieux avec le coordonnateur pour les programmes autochtones; Déterminer l emplacement dans l école; Déterminer les heures de services; Recherche de responsables et bénévoles.
Partenariat avec le Club des petits déjeuners du Québec (suite) Les responsabilités de l école Fournir l espace physique avec espaces de rangement, l électricité nécessaire (208 ou 240 volts) et un point d eau à proximité; Collaborer au recrutement d une personne responsable ainsi que de bénévoles; Accès à un photocopieur; Nommer un répondant scolaire pour l inspection du club selon les normes du MAPAQ;
Partenariat avec le Club des petits déjeuners du Québec (suite) Mandater une personne pour recevoir la livraison et ranger les denrées périssables (aux deux ou trois semaines); Signer un protocole d entente. Information Le club cible l école, pas les enfants; Déjeuners chauds/10 menus différents; Le club fournit l encadrement, l équipement, la formation et la nourriture; Installation d une prise spéciale pour le grille-pain rotatif;
Partenariat avec le Club des petits déjeuners du Québec (suite) Contribution parentale 1. Primaire:.30$/déjeuner (48$/an ou 12$/étape) 2. Secondaire:.50$/déjeuner (80$/an ou 20$/étape) Défis rencontrés Flexibilité; Recherche de bénévoles et de responsables; Implication des parents. Pour en savoir plus http://www.clubdejeuners.org/
Conclusion Dans l optique de réduire l emprise de la pauvreté chez les Premières Nations, nous souhaitons collaborer avec les communautés et les organisations Premières Nations afin d appuyer le développement de stratégies et d initiatives locales. Patrick Bacon, Initiative de lutte contre la pauvreté pbacon@cssspnql.com