Spirale-Revue semestrielle de l'ecole Normale de Lille-N mai 1978 n 328

Documents pareils
I/ CONSEILS PRATIQUES

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II

PROJET D'ANIMATION ATELIER DE DESSIN ANIME ASSISTE PAR ORDINATEUR - ATELIER TOON -

ESPACE MULTIMEDIA DU CANTON DE ROCHESERVIERE

Citations «TICE» dans les programmes de l école primaire

GIMP. Le traitement d'images libre INSTALLATION SUR WINDOWS

MEMENTO D'UTILISATION Du T.N.I. SmartBoard (Version )

MODE D EMPLOI DU LOGICIEL LIGNES DE TEMPS A partir du film La Mort aux trousses d Alfred Hitchcock

Indications pour une progression au CM1 et au CM2

Ces ateliers ont pour but d initier les participants à la réalisation d images en mouvement, à la conception d une esthétique et d une mise en scène.

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle

Salle de technologie

PHOTOSHOP - L'AFFICHAGE

UNE SÉRIE D'AUTO- REPORTAGES SUR

LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT

Modules Multimédia PAO (Adobe)

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle :

Dossier de candidature

Le concours scolaire «carnet de voyage» de l école à l université organisé par le CRDP de l académie de Clermont-Ferrand.

Médiation traduction. De la matière aux langages. 1/ Au fait, les Arts plastiques, qu est-ce que c est? 2/ Pourquoi traduire une œuvre?

CYCLE 3D. Certification RNCP "Lead Infographiste 2D/3D" Niveau II - Bac +3

NOS DESSIN FORMATIONS. PAOMULTIMEDIAWEB3DCINEMAAUDIOVISUEL La formation idéale existe, nous l avons inventée!

REFERENTIEL PROFESSIONNEL - BAPAAT

Windows Live Movie Maker

Orientation professionnelle Charpentier bois

Livret du jeune spectateur

Fiche d animation n 1 : Pêle-mêle

Master 2- Réalisation Documentaire de Création

GRAVER LA PAIX Projet de création artistique collective dans le cadre des Rencontres de Genève Histoire et Cité Construire la Paix (

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol

METHODE IDENTIFIER LA NATURE D UN DOCUMENT

FICHE METIER. «Opérateur de prises de vue» Opérateur de prises de vue vidéo. Cadreur. Pointeur vidéo APPELLATION(S) DU METIER DEFINITION DU METIER

on à l i m a ge Famille, Centres de loisirs, Maisons de quartier...

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

Règlement du Concours "Filme nous la Comté"

LES SITES D'ÉCOLES S'AGITENT...

Pourquoi? Caroline Baillat CPC EPS Céret / Elisabeth Maroselli CPC EPS P3 Page 1

Montage non-linéaire. Techniques et méthodes

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002.

ADVENTURES IN FRONT OF THE TV SET Dossier pédagogique

HEAD Genève V Département Cinéma Cycle MA Guide l'étudiant Cycle master

Fiche de préparation. Intitulé de séquence : le portrait

pcon.planner 6 Préparer et présenter une implantation en toute simplicité

Scénario n 24 : QUOI FAIRE AVEC MON BAC PRO TRANSPORT /LOGISTIQUE?

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant

FICHE S PEDAGOGIQUE S. Bilan personnel et professionnel Recherche active d emploi

CAHIER DES CHARGES. Marché à procédure adaptée Article 28 du Code des marchés publics - Décret du 1er août 2006

Découverte de Moodle

Initiation à la bureautique

Poste 4 le montage. Le montage

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

Créer une application de livre interactif pour tablette avec Indesign CS6 et Adobe Digital Publishing Suite

MODALITES D ADMISSION 2013

Z : MONT-DE-MARSAN CLG CEL LE GAUCHER

LIVRET DE VISITE. Autoportraits du musée d. musée des beaux-arts. place Stanislas

Utilisation des portables en classe, des problèmes et des solutions.

Visio Kit. Mode d'emploi

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE

2015 ADOBE DESIGN ACHIEVEMENT AWARDS

Tombez en amour avec Charlie Brown et les

Compte rendu de la formation

Tutoriel Papier sur le logiciel DVD Shrink

Formation Août 2013 Michèle Garello, IEN économie gestion Caroline Natta, professeur

Voix parlée, voix lyrique. Vocabulaire

Tux Paint. 1. Informations générales sur le logiciel. Auteur : Bill Kendrick et l équipe de développement de New Breed Software

Autoportraits photographiques. Il s agit de se photographier soi-même (ce n est pas un portrait pris par un autre)

Ministère des Affaires étrangères et européennes

Les engins roulants, Ecole Paul Salomon 1 / Hélène LEBON ET Madeleine RIVIERE, MS

LE PROJOPHONE de Fresnel

Programme Académique de Recherche et d Innovation (PARI) Fiche informative sur l'action n 19

Didactique des arts visuels :

On trouvera sur le site du CCDMD un exemple d album construit avec Cantare. (

Usages pédagogiques des tablettes

SMPMKPOO=aKbKbKpK=qÉÅÜåáèìÉë=kìã êáèìéë=éí= jìäíáã Çá~=J=abbpqkj

GUIDE D UTILISATION LA DEPECHE PREMIUM

DETERMINER LA LARGEUR DE PAGE D'UN SITE et LES RESOLUTIONS d'ecran

orlanofanis.com/design/

Master 2 Concepteur audiovisuel : représentations plurimédia de l histoire, de la société et de la science. Syllabus

DO SSI ER PED A GO GIQ UE

GRAPHISME AU QUOTIDIEN. Cathy Le Moal Claudie Méjean

Les ateliers EPN 2015/2016

César doit mourir. Cesare Deve Morire. de Paolo et Vittorio Taviani

TUTORAT. U Guelma. Guide du Tuteur FMISM

outil RÉFÉRENCE GLOSSAIRE Agrégateur (n. m.) : logiciel qui permet de recevoir tous les fils RSS auxquels on est abonné.

Chapitre 3 : outil «Documents»

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE

PHPWEBSITE -Tutoriel image

Apprendre à résoudre des problèmes numériques. Utiliser le nombre pour résoudre des problèmes

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre

DOMAINES MOTEUR ET SENSORIEL

Fiche : lectures obligatoires

Master professionnel Création, production, images

Création de maquette web

Nouveau Web Client marquant, Cumulus Video Cloud, optimisations de la base de données, et plus..

Choisir entre le détourage plume et le détourage par les couches.

Environnement logiciel open source pour la création d œuvres artistiques interactives

Transcription:

Dominique DESCHARLES L'ENFANT et L'IMAGE FILMIQUE L'école a toujours eu pour rôle d'amener l'enfant à la maîtrise de la lecture et de l'écriture. Pourtant, celui-ci, vit aujourd'hui dans un monde d'images de toutes natures : publicitaires, audio-visuelles, cinématographiques Le jeune spectateur reçoit quotidiennement un déferlement d'images et de sons qu'il ne domine pas toujours. Le film n'est pas absent du monde de l'enfance. Par l'intérêt et l'influence qu'elle exerce, l'image filmique se doit de faire l'objet d'un apprentissage. La base de cet enseignement devrait permettre l'acquisition des codes, des idées voire des modèles existant au sein de l'image filmique. La suite de cet article abordera la relation de l'enfant à l'image cinématographique. Nous verrons ensuite les caractères fondamentaux de l'image filmique. Enfin, l'on présentera une activité pédagogique simple, susceptible d'aider l'enfant à appréhender le monde des images. 1 - L'enfant et le cinéma : approche psychologique J'emprunte ce titre à un article de Michel Brossard et Marie Dopffer paru dans La revue du cinéma "Image et Son 1. Ces auteurs rappellent que l'adulte met en oeuvre différentes activités lors du déchiffrement du message filmique : exploration de l'image, inférences, retraduction. Par ces activités, la signification du film se construit. Il n'est pas évident que l'enfant puisse d'emblée effectuer ces activités, tant la réalité filmique dans son contenu est complexe. Qu'est-ce que le cinéma? C'est une série d'informations visuelles et sonores diffusées en même temps que d'autres. L'axe synchronique constitue la première dimension du film. 1 - mai 1978 n 328 Spirale-Revue semestrielle de l'ecole Normale de Lille-N 2

"Chaque synchronie doit être considérée comme provenant de la synchronie qui la précède et amenant la synchronie qui lui succède" 2. Cet ensemble de synchronies s'inscrit dans la continuité en créant au sein du film un second axe diachronique. La narration dans le film est produite par le montage et par tous les usages possibles de synchronies et diachronies : l'ellipse, le flash-back, le champ-hors champ, les raccords, les plans. Autant de procédés narratifs restitués dans une structure d'ensemble. La réception du film demande à l'enfant un effort de synthèse, qui se heurte au syncrétisme, citons à ce propos Henri Wallon : "Entre synthèse et syncrétisme, il y a opposition. Le résultat de l'une est un tout organisé dont les parties peuvent être distinguées et soutiennent entre elles des rapports déterminés. Syncrétisme signifie au contraire confusion dans un ensemble global de tous les éléments qui les composent, quels que soient leurs rapports ou même en l'absence de rapports mutuels" 3. On le voit, l'enfant peut être amené à privilégier une image ou un élément de l'image en les isolant du contexte, de la totalité du film. Le cinéma exige également de fréquentes décentrations de la part de l'enfant. Il sollicite des mécanismes cognitifs qui ne sont pas tous encore constitués dans la période de 7 à 12 ans. Les psychologues Bianca et René Zazzo ont d'ailleurs mené des expériences sur la compréhension des films par les enfants 4. Ils ont montré que si le film est au-dessus des capacités de l'enfant, celui-ci ne pourra y trouver que le plaisir de l'enchaînement des images. Bianca et René Zazzo distinguent deux types de compréhension : une compréhension globale du sens général du film et une compréhension détaillée des enchaînements de successivité et de causalité dans le film. Ils distinguent plusieurs étapes dans leur apparition que nous rappelons : - Absence totale de compréhension globale chez les enfants de moins de 7 ans, - Compréhension globale et synthétique vers 7 ans pour un film de 15 minutes Mais l'enfant éprouve de grosses difficultés pour résumer l'histoire dans sa continuité. Il peut éventuellement décrire une séquence, - La compréhension détaillée semble apparaître vers 13-14 ans. René Zazzo note que les procédés utilisés par le discours filmique sont souvent cause des difficultés d'interprétation pour les jeunes enfants. 2 - mai 1978 n 328 3 - Henri Wallon "L'enfant et le film", Revue Internationale de Filmologie, Tome 7 n 26-1956 4 - R. Zazzo Conduites et Consciences Tome 2-1968 100

2 - Les caractères fondamentaux de l'image filmique L'image filmique présente des éléments plastiques et des éléments dramatiques. Ces derniers sont immédiatement perçus par le spectateur. Ils comprennent : les personnages, l'acteur, le décor. Les éléments plastiques sont l'échelle des plans, les angles de prise de vue et les cadrages. Ces éléments ne sont pas immédiatement perçus. Ils s'adressent au subconscient plutôt qu'au conscient, ils s'apparentent au style, à la forme. a - l'échelle des plans Le terme plan a deux valeurs au cinéma. Il se définit implicitement comme un petit morceau de film compris entre deux changements. A l'intérieur d'un plan, on trouve d'autres plans. Un travelling suivi d'un panoramique peut constituer un plan et montrer plusieurs personnages ou objets qui constituent un point de vue donc un plan. Le mot est vraiment gênant à cause de ses deux significations! On distingue - le plan général ou plan d'ensemble voir photo 1 : La bandera de Julien Duvivier - le plan moyen (personnage en pieds) voir photo 2 : La marquise d'o d Eric Rohmer - le plan américain (personnage à mi-corps) voir photo 3 : La bandera de Julien Duvivier - le premier plan ou plan rapproché (personnage en buste) voir photo 4) : La bandera de Julien Duvivier 101

102

103

104

105

- le gros plan (le visage) (voir photo 5) Moi, Pierre Rivière de René Allio - le très gros plan Cette échelle des plans étant définie par rapport aux personnages, il est évident que si l'on passe du plan général au gros plan, on va vers une puissance dramatique croissante. Le choix de chaque plan est conditionné par la clarté du récit. b - les angles de prises de vues filmé Trois possibilités sont offertes - la prise de vue de niveau : caméra horizontale par rapport au sujet - la prise de vue en plongée : la caméra pique vers le sol (photo 6 : La Grande Illusion de Jean Renoir) 106

- la prise de vue en contre-plongée : la caméra a l'objectif relevé (photo 7 : La Grande Illusion de Jean Renoir) Les différents angles permettent d'obtenir des effets particuliers. La plongée, de façon générale écrase les personnages, la contre-plongée les grandit. c - le cadre Le cadre dont dispose le cinéaste est un rectangle de 3 sur 4. Cette dimension a été choisie aux origines de la photographie pour respecter et imiter le rapport des dimensions à la toile. Le problème du cadrage est celui de la disposition dans ce rectangle des différents éléments de l'image. Le cadre est une fenêtre qui nous donne une partie de la réalité. Le cinéaste peut donc - laisser certains éléments de l'action hors du cadre, - modifier le point de vue du spectateur, - jouer sur la troisième dimension de l'espace, profondeur de champ. Puisque l'image est limitée dans son extension par le cadre, il nous semble seulement percevoir une portion seule de cet espace. Cette portion d'espace imaginaire qui est à l'intérieur du cadre s'appelle le champ. La partie invisible est appelée le hors champ. (voir photo 8 Un regard hors-champ Moi Pierre Rivière de René Allio) d - le montage C'est l'organisation des plans dans certaines conditions d'ordre et de durée. Il existe deux types de montage : - le montage narratif (c'est l'assemblage logique des plans en vue de raconter une histoire), - le montage expressif (il est fondé sur la juxtaposition de plans ayant pour but de produire un effet direct et précis par le choc de deux images). On peut aussi réduire le montage en créant un montage dans le plan. Le plan peut ainsi fort bien, du point de vue du contenu, être équivalent à une suite plus longue. (voir photo 9 : Montage dans le plan Citizen Kane Orson Welles) 107

Il faudrait pour être complet parler des techniques de la profondeur, des mouvements de caméra Je renvoie le lecteur à l'excellent ouvrage de Marcel Martin Le langage cinématographique 5. On peut aisément initier les enfants aux caractères fondamentaux de l'image filmique et ceci avec un matériel simple comme nous allons le voir. Les activités qui suivent peuvent être pratiquées dans toutes les classes. Elles ont pour objectif général la connaissance des éléments internes à l'image (plans, cadrage, lignes ). Il ne s'agit pas ici d'un travail spécifique sur la compréhension globale d'un film. 3 - Une activité pédagogique Chaque enfant dispose d'une boîte. Il l'ouvre, découvre le matériel puis lit la consigne et la réalise. a - l'affiche Objectif : Initier au vocabulaire plastique Consigne : Réaliser une affiche avec des verticales, des horizontales et des obliques. Matériel : Une petite affiche (ex. Play-time) Support : Papier machine Outils : Crayons, peinture, feutre Thème : La ville b - Animation Objectifs : Création du mouvement Matériel : Caméra super 8, papier machine Consigne : Dessiner la croissance d'un végétal (exemple : le champignon). Filmer les différentes étapes c - Animation par déplacements d'éléments Matériel : Vitre, caméra video ou super 8, personnages fixés par des baguettes (marionnettes) Objectif : Créer une animation par déplacements de marionnettes. Consigne : Concevoir une histoire, dessiner et découper les personnages qui seront déplacés au moyen de baguettes sous une vitre. Les divers déplacements sont filmés. 5 - Marcel Martin Le langage cinématographique, Editeurs Français réunis 1977. 108

d - Les éléments spécifiques Objectifs : Savoir classer, regarder attentivement une image, initier au vocabulaire technique Matériel : Photogrammes, extraits de bandes dessinées Consigne : Classer les images dans un tableau par plans, genre, angles de prise de vue. e - Diapositives Objectifs : Savoir composer un cadre. Initiation à l'échelle des plans. Matériel : Diapositives vierges, calques, feutres. Consigne : Scénario à inventer en mettant tous les plans. f) Fenêtre Objectif : Initier à la notion de plans. Matériel : Papier magazine Outils : Ciseaux, colle, carton avec au milieu une fenêtre rectangulaire. Consigne : Mettre la fenêtre devant les yeux, regarder les images. Chercher différents plans en bougeant cette fenêtre, découper et coller. g) Montage Objectif : Initiation au montage. Sens de l'histoire Matériel : Photogrammes ; bandes dessinées Consigne : Trouver les actions qui se passent en même temps h) Filmer Objectif : Respecter un découpage technique Matériel : Caméra video ou Super 8 Consigne : Filmer une activité qui comprendra le découpage suivant : 109

Séquences Description Cadrage Durée 1 Au choix Gros plan 1 mn 2 Elargir le cadrage 20 s 3 Plan américain 10 s 4 Premier plan 5 Panoramique gauche 8 s 6 Plan moyen 5 s Zoom 8 s On le voit, les activités sont nombreuses. Elles peuvent aboutir à un projet plus vaste, la réalisation d'un film vidéo : travail complet comprenant l'élaboration du scénario, le découpage technique, le choix des plans, le montage Autant d'activités qui doivent aider l'enfant à mieux comprendre l'univers des images animées. Dominique DESCHARLES Instituteur Ecole P. et M. Curie de MERICOURT 110

BIBLIOGRAPHIE - La revue du cinéma Image et son, n 328 Mai 1978. - Henri Wallon "L'enfant et le film" Revue internationale de Filmologie, Tome 7 n 26, 1956. - R. Zazzo Conduites et consciences, Tome 2, Delachaux et Niestlé. 1968. - Marcel Martin Le langage cinématographique, Editeurs Français réunis, 1977. - Le cinéma de la maternelle à l'université - CRDP de Lille, Stage académique organisé par la fédération française des Ciné-clubs, fédération Jean Vigo, la Ligue française de l'enseignement et Peuple et culture, du 29 mars au 2 avril 1971 - Alain Bergala Esthétique du film, Nathan Université, 1983. - Crédit photographique l'avant-scène Cinéma n 44 - janvier 1955 n 173 - septembre 1976 n 175 - novembre 1976 n 285-286 - avril 1982 111