JEUDI 29 OCTOBRE 2015 à 15h PRESSURE ART Curated by A.D. Gallizia Chefs-d oeuvre des maîtres américains du graffiti sur toile EXPOSITION Dimanche 25 octobre 2015 de 11 à 18 heures Lundi 26 octobre 2015 de 10 à 19 heures Mardi 27 octobre 2015 de 10 à 19 heures Mercredi 28 octobre 2015 de 10 à 19 heures Jeudi 29 octobre 2015 de 10 à 12 heures PIASA 118 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris - France PRESSE ET COMMUNICATION Cécile Demtchenko Woringer T +33 1 53 34 12 95 - M +33 6 22 16 85 96 c.demtchenko@piasa.fr Communiqué de presse piasa.fr Phase 2
PIASA organise le 29 octobre 2015, la première vente de prestige entièrement consacrée au Pressure Art (Pressionnisme), mouvement fondateur du graffiti sur toile, entre 1970 et 1990 aux Etats-Unis. Art du graffiti sur toile, il est réalisé en atelier, loin de la rue et du Street Art. Seuls quarante tableaux d exception peints en atelier entre 1980 et 1990 par les plus grands maîtres américains du graffiti, seront présentés avec quelques esquisses préparatoires. Ces œuvres rares sur le marché, et présentes depuis peu dans les fonds permanents des musées, proviennent des rares collections privées d amateurs européens avisés. La sélection rigoureuse de ces toiles historiques des meilleures périodes de chaque artiste a été confiée à Alain-Dominique Gallizia, expert et curateur des expositions consacrées à ce phénomène au Grand Palais, au Palais de Tokyo, au Grimaldi Forum et actuellement à la Pinacothèque de Paris. La qualité des artistes présentés (Phase 2, Blade, Seen, Rammellzee, Quik, Futura, Jon-one ou Bando); la variété de leurs styles (de la figuration à l abstraction) font de la vente Pressure Art un événement fort de l histoire du graffiti sur toile. Parmi les plus grands mouvements picturaux du XXe siècle, le Street Art (art de la rue reconnu dès 1971) et le Pressure Art (art d atelier exposé dès 1972) en sont parmi les plus novateurs et aujourd hui les plus pratiqués au monde. A l origine, le Tag, écrit au stylo ou au marker sur une étiquette puis reproduit sur les parois de leur métro par de jeunes portoricains perdus dans un New-York en crise, est un paraphe identitaire. Cette simple marque de passage, née à l intérieur des métros, ne sortira que plus tardivement dans la rue, sous l impulsion de Taki 183 dont l interview par le New-York Times en 1971 donnera envie à chaque tagueur d y rechercher la gloire. Dondi White 2
L arrivée sur le marché de la bombe aérosol transforme la ligne écrite d un Tag, mouvement social, en une surface colorée, le Graffiti, mouvement esthétique donnant naissance à des duels d écriture basés sur l enchainement des lettres et la qualité de leur remplissage. Ce nouvel instrument de peinture, véritable pinceau spatial, permet aux plus talentueux de développer par de nombreux effets, un style pictural nouveau qu Henry Chalfant et Martha Cooper nommeront «Spraycan-Art» en titre de leur livre référence. Les artistes réalisent désormais des esquisses au crayon (également présentées à cette vente) dans des carnets de recherche, avant de retranscrire leur travail dans des hangars, sur la paroi extérieure des wagons (Galerie à ciel ouvert, suivant T-Kid), ou dans des ateliers, sur toile, pour un travail plus pérenne. Les tableaux se révèlent plus élaborés, parfois à l extrême comme dans les œuvres abstraites de Phase 2 et de Futura, et les fonds sont désormais travaillés, comme chez Rammell-Zee, Quik, Toxic et Aone. Les peintres d atelier soulignent la qualité particulière de ce travail «en intérieur», loin de la rue livrée aux rapides tags et flops du «Street Art», dont ils veulent être dissociés, au point pour certain de refuser le terme d artiste graffiti. Thomas Mc Eviley évoque le «post expressionisme» et Basquiat est présenté en «néo expressionniste», quand Crash parle de «Post Graffiti-pop» pour cette joute artistique. 3
Difficile donc de nommer ce mouvement si riche qui évolue de l écriture à l enluminure, du figuratif à l abstrait et qui ne veut pas être réduit au nom de son instrument de peinture. Le terme de «Pressure Art», associant la pression des artistes entre eux à celle de la bombe aérosol, est plus approprié à nommer le mouvement et «Pressionnisme» en est la traduction française la plus classique. Ces peintres, comme Phase 2, Coco ou Snake, s associent dès 1972 au sein de l UGA (Union des Artistes Graffiti) avec la volonté d exposer leurs tableaux, côte à côte, dans des galeries d abord associatives puis officielles, en rêvant d entrer dans les musées. L artiste franco-américain Bando, décide en 1984 d importer ce mouvement à Paris et d y inviter les artistes américains (Ali, Futura et bien d autres parmi lesquels A-One et Jon-One qui s y installeront), permettant à cet art de rebondir en Europe et aujourd hui dans le monde entier. Il est temps qu une exposition-vente soient enfin consacrées aux œuvres à l origine de ce mouvement.» Alain-Dominique Gallizia Daze 4
Dondi White Untitled, 1981 124 x 132 cm 60 000 / 80 000 5
A-One 1 backside, 1983 Spray sur verre 95 x 172 cm 15 000 / 20 000 6
Bando Nuageux, 1984 84 x 190 cm 20 000 / 30 000 7
Crash Candida, 1987 Spray sur toile 173 x 179 cm 15 000 / 25 000 8
Dondi White 2D, 1984 Spray sur toile 164 x 176 cm 40 000 / 60 000 9
Jon-one Attack of the jelly fishes Spray paint canvas 183 x 125 cm 20 000 / 30 000 10
Phase II Untitled, 1985 20 000 / 30 000 11
Rammellzee Untitled, 1984 Technique mixte sur bois 63 x 194 cm 30 000 / 40 000 12
Alain-Dominique Gallizia, commissaire d exposition Alain-Dominique Gallizia, exerce un mécénat personnel dans le domaine de l Art et particulièrement dans celui du Graffiti peint sur toile. Il consacre une grande partie de sa vie à aider bénévolement les artistes dans leur travail et à promouvoir leur Art auprès du grand public. Il est ainsi curateur et expert des expositions suivantes : En 2008 : «Calligraffiti» à la Grand Halle de la Villette dans le cadre du Festival Codex, «L écriture dans tous ses états». En 2009 : «Tag au Grand Palais» au Grand Palais où il met en scène plus de 300 tableaux pour la première exposition internationale de graffiti. En 2010 : «TAG, les lettres de noblesse» au Palais de Tokyo, dont les œuvres présentées sont vendues par l étude Pierre Bergé & Associés au profit de l Association SOS Racisme. En 2010 : «Un musée à ciel ouvert» sur une bâche de 2000 m², avenue de Wagram où les œuvres d époque sont présentées et d autres sont réalisées sur place et vendues par François Tajan au profit de l Association «Paris tout P tits». En 2010 et 2011 : «Graffiti sur toiles» au sein d Affordable Art Fair en France et en Belgique. 13
En 2011 : «Empreintes urbaines», au Palais d Iéna, dont les œuvres présentées sont vendues par l étude Pierre Bergé & Associés au profit de l Association SOS Racisme. En 2011 : «L art du Graffiti, quarante ans de Pressionnisme» au Grimaldi Forum de Monaco, où sont présentés plus de 500 tableaux dans la plus grande rétrospective du Graffiti sur toile américain et européen. En 2013, «Tableaux de Maîtres» au Palais de Tokyo dont les œuvres présentées sont vendues par l étude Pierre Bergé & Associés au profit de l Association SOS Racisme. En 2013 et 2014 : «Graffiti sur toile à l Hôtel de Matignon», à la demande de M. et Mme Jean-Marc Ayrault, où plus d une dizaine de tableaux décorent le vestibule, l antichambre, le bureau et les pièces privées du Premier Ministre. En 2015 : «Le Pressionnisme, Pressure Art» à la Pinacothèque de Paris où plus de cent tableaux et esquisses d époque retracent les origines et l évolution du mouvement, de 1970 à New-York jusqu en 1990 à Paris. Par ses expositions et ses relations privilégiées avec les artistes, Alain- Dominique Gallizia est devenu le curateur et l expert du «Pressure Art- Pressionnisme», consulté par les collectionneurs et les institutions intéressés par les origines de ce mouvement pictural qu il a contribué, avec Agnes B et Jack Lang, à nouvellement mettre au jour. 14
Département art moderne et contemporain Adrien de Rochebouët Chloé Blaix www.piasa.fr 15