EDK CDIP CDPE CDEP BBT OFFT UFFT Pro jektg rup p e Sekund a rstufe II (PG Sek II) Gro up e d e p ro jet seco nd a ire II (GP sec II) Euro-Bac Suisse Ce projet trouve ses racines dans les activités du groupe de projet degré secondaire II de la CDIP (EDK) et de l OFFT (BBT). Dans le cadre du projet LEONARDO-DA-VINCI EURO-BAC on développe des standards pour une variante européenne de la maturité professionnelle autrichienne. Pour la Suisse, c est la Conférence suisse des directeurs d écoles professionnelles et de métiers (CSD) qui participe en tant que partenaire muet dans le but de renforcer la reconnaissance de la maturité professionnelle suisse et de faciliter à ceux et celles qui ont achevé leurs études leur entrée aux HES européennes. 1. Le projet LEONARDO EURO-BAC En règle générale, la maturité professionnelle autrichienne se passe peu après la fin de l apprentissage. Elle requiert 4 examens: en langue maternelle, anglais, mathématiques et dans une branche touchant au métier appris. Après l examen conduisant à la maturité professionnelle on peut accéder aux HES. Les titulaires d une maturité professionnelle ont donc la possibilité d étudier dans les universités autrichiennes, néanmoins, et selon la branche qu on souhaite étudier, un examen supplémentaire (le plus souvent en latin ou en géométrie descriptive) peut s avérer nécessaire. 1 Sous la direction de l Autriche, on développe dans le cadre du projet LEONARDO-DA-VINCI EURO-BAC des standards pour une variante de l examen conduisant à la maturité professionnelle autrichien. On a comme objectif d établir une forme européenne d un baccalauréat formateur. Il y a 1 Avec l introduction de l examen conduisant à la maturité professionnelle (septembre 1999), on a amélioré la perméabilité du système de formation. Pour ceux et celles qui ont terminé le système dual (...) et qui ont obtenu le certificat, il y a possibilité d entrer aux HES (...). L examen conduisant à la maturité professionnelle est préparé en externe (...) et se compose de 4 examens partiels (en allemand, mathématiques, langue vivante, et dans un domaine de spécialité de l apprentissage). On peut présenter le premier examen partiel à 17 ans révolus, et le dernier à 19 ans révolus. Des institutions que le BMUK a reconnues aptes à enseigner aux adultes offrent des cours préparatoires (Source : ABC des écoles formatrices 1998, édité par le ministère fédéral de l enseignement et des affaire culturelles BMUK Vienne).
Seite 2 23 participants issus de 10 pays (A, D, F, FIN, FL, I, UK et CH, CS et HUN en tant que partenaire muet). Le projet a débuté en décembre 1996 et se trouve actuellement dans la phase d essais et d évaluation. Avec la reconnaissance de cet examen conduisant à la maturité professionnelle EURO-BAC, on ouvre aux jeunes la possibilité d entrer aux HES dans d autres pays européens aussi, car EURO- BAC a pour but d améliorer le passage entre une première formation et la formation continue en HES. EURO-BAC sert donc de modèle, orienté vers le futur, et liant les contenus professionnels et de culture générale dans la première formation et de plus il représente un standard européen pour une formation doublement qualifiée. Il est prévu que dans une collaboration européenne, en maintenant les systèmes de formation nationaux et en se basant sur les possibilités d une qualification supérieure déjà existante dans les pays partenaires, on développe des standards pour des connaissances techniques et de culture générale. Les standards de la culture générale concernent la langue maternelle, une première langue vivante et les mathématiques. Les standards dans leur spécialité traitent des thèmes des différents apprentissages professionnels, tels que l économie, la technique d automatisation et fabrication, l électronique et le tourisme. On a rassemblé sous forme de guide les matériaux les mieux adaptés et les plus technologiquement avancés pour mettre en place les standards de chaque spécialité. Ce guide se présente dans sa forme achevée comme un manuel flexible et bien structuré adapté au public qu il vise à atteindre. 2. Apports de la Suisse, avantages pour la Suisse Le but de notre participation est de voir dans quelle mesure les exigences de notre maturité professionnelle coïncident avec le standard de l EURO-BAC. Ceci revient à soutenir notre exigence de la reconnaissance d une équivalence pour nos élèves titulaires de la maturité professionnelle suisse, par rapport aux élèves titulaires d une maturité professionnelle européenne. Notre but à long terme étant de permettre l accès des diplômes suisses aux HES européennes. Indirectement, la participation au projet EURO-BAC doit améliorer le statut et l attractivité de la formation professionnelle Suisse et tout spécialement de redonner crédit à notre maturité professionnelle. La Suisse ne participe au projet que depuis le début de la phase d essais/d évaluation des standards. Malgré cette participation tardive il y aura des avantages pour la Suisse, car elle peut influencer les contenus des standards et par ce fait, elle peut en quelque sorte les adapter à la notion Suisse. Pour l évaluation d un standard, on compare en outre les manuels, les contenus, les «Teaching Materials» etc. avec ceux du standard. Par la suite et au besoin, on proposerait des modifications au
Seite 3 standard. Ce sont surtout les standards de culture générale comme l allemand, l anglais, les mathématiques et les standards spécialisés qui présentent un intérêt pour la formation en Suisse. 3. Réalisation du projet La participation se base sur des travaux d un groupe d initiative 2, résultant de la «Open Space Conference» du 10 septembre 1998 du groupe de projet degré secondaire II. La conférence suisse des directeurs d écoles professionnelles et de métiers (CSD/SDK) a pris la responsabilité de l organe responsable du projet (direction par le Dr W. Röllin, Winterthur). Le projet EURO-BAC en Suisse durera du 1.1.1999 au 31.12.1999. L Office fédéral de l éducation et de la science soutient le projet (décision du 8 février 1999) avec Frs. 99'000.-. Cela représente 60 % de la totalité des frais et correspond à la participation des frais de l union européenne pour les partenaires du projet européen. Il y a 6 écoles professionnelles qui se sont mises à disposition pour évaluer les standards. Afin d avoir si possible une réelle vue d ensemble, il y a toujours deux écoles qui ont choisi le même standard. Ecole EPAI Berne EPAI Liestal Ecole de commerce Liestal EPAI Winterthur Ecole technique Zurich EPAI St Gall essais des standards anglais et technique d automatisation mathématique économie mathématique et allemand électronique et construction de moteurs allemand et électronique Les travaux sont coordonnés par Sigrid Friedrichs 3 et le Dr Emil Wettstein 4 ). Ce dernier est en même temps président d un comité de patronage ayant pour membres: - Marianne Kohler-Leu, Ecole et Ecole des parents, Suisse - Dr Armin Leuzinger, Commission de maturité Suisse 2 E. Wettstein, M. Kohler-Leu, W. Nabholz, H. Strebel, U. Tschopp, S. Uffer, H.-P. Walch 3 Steinbeis-Stiftung, Ländischstrasse 107, 8706 Meilen, friedrichs@freesurf.ch 4 Präsident Projektgruppe Sek II, Nordstrasse 138, 8037 Zürich, ewettstein@email.ch
Seite 4 - Willy Nabholz, Groupe de projet degré secondaire II - Dr Werner Röllin, Conférence suisse des directeurs d écoles professionnelles et de métiers - Dr Christian Schärer, Office Fédéral de la Formation professionnelle et de la Technologie OFFT - Prof. Dr Heinrich Strebel, Ecole de maturité cantonale pour adultes, Zurich - Pierre Taramarcaz, Office de l éducation et la science - Urs Tschopp, Union des enseignants/antes Suisse de gymnase - Sabina Uffer, Union des organisations d élèves CH/FL - Hans-Peter Walch, Direction de l instruction publique du Liechtenstein - Aldo Widmer, Commission fédérale de maturité professionnelle (CFMP) Durant le premier semestre 1999, six écoles ont évalué les standards mentionnés. Les résultats ont été présentés avec succès lors de la rencontre de tous les partenaires européens du projet, les 27 et 28 juin 1999 à Vaduz. 4. Résultats et ligne de conduite à suivre La maturité professionnelle suisse couvre plus de sujets, elle est donc plus «large» que celle ayant cours en Autriche, mais elle approfondit moins. Si l on désire conserver cette «largeur», il faudra augmenter la durée de l enseignement afin de pouvoir atteindre les standards EURO-BAC. Les écoles ne sont pas toutes du même avis en ce qui concerne la possibilité d intégrer ces leçons supplémentaires dans le cursus de l école professionnelle supérieure EPS, certaines se demandent s il ne vaudrait pas mieux proposer un cours de préparation. l objectif qu EURO-BAC s était fixé pour une première étape a été atteint, puisqu on a créé et évalué des standards en matière de culture générale ainsi que dans quelques spécialités professionnelles ainsi que le «Teaching Materials» leur correspondant. On doit maintenant travailler d arrache-pied pour atteindre les objectifs suivants et permettre, dans les délais les plus brefs, que notre maturité professionnelle reçoive la reconnaissance qu elle mérite et donne à ses titulaires l accès aux HES européennes. Le comité patronat EURO-BAC fera tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir. En tout premier lieu, les directions de l OFFT et de la CFMP ont été informées, et on définira la marche à suivre d ici au mois de septembre 1999. Zurich, le 27 août 1999 Emil Wettstein Wt9913
Seite 5 Evolution du projet Annexe 10.09.98 «Open Space Conference» de la CDIP et de l OFFT Un groupe demande que la Suisse participe en tant que partenaire (muet) au projet LEONARDO EURO-BAC. Le projet proposé doit avoir comme but de revaloriser la maturité professionnelle Suisse, spécifiquement aussi dans les pays qui font partie de l union européenne. Cette démarche vise à compenser les conséquences de la prééminence du gymnase en matière de culture générale. 05.11.98 Enquête des experts Un groupe interroge des experts pour se faire une opinion sur le bien fondé d une participation au projet EURO-BAC de l UE: - Claudio Fischer, OFS, Berne, responsable pour les projets UE - Rudi Robinigg, prorecteur Gymnase Liechtenstein et participant EURO-BAC, Vaduz - Aldo Widmer, secrétaire général de la CFMP, Rorschacherberg Le groupe arrive à un résultat positif 15.12.98 Six écoles professionnelles et industrielles se mettent à disposition pour participer à l essai des standards EURO-BAC. 22.01.99 La conférence suisse des directeurs d écoles professionnelles et de métiers se met à disposition en tant qu organe responsable de ce projet. 27.01.99 Les six écoles professionnelles font connaître quels standards elles ont choisis. 27.01.99 La demande pour une contribution de Frs. 99'000. est envoyée au «BBW». Durée du projet du 1.1. 31.12.99. 08.02.99 Le «BBW» se déclare d accord pour mettre à disposition le montant demandé. 29.05.99 Première séance du comité de patronat
Seite 6 18.06.99 Les premiers résultats et expériences en matière d essai des standards EURO-BAC sont présentés avec des propositions de modification. 27./28.06.99 Rencontre des partenaires européens du projet à Vaduz. Ensuite, une séance d EURO-BAC Suisse à lieu afin de discuter de la marche à suivre. Etapes prévues : 31.08.99 Adaptation des standards, Teaching Material inclus (construction de moteurs, mathématiques, électronique). 30.09.99 Tous les partenaires rédigent un rapport relatif à l implémentation d EURO-BAC dans leurs pays. 15./16.11.99 Conférence de clôture à Vienne 19.11.99 Demande à faire auprès du «BBW» pour EURO-BAC II Suisse 1.1.2000 Départ d EURO-BAC II avec pour objectif un élargissement des standards et de leur évaluation En parallèle Effort pour introduire EURO-BAC en Suisse.