L AILE G, UNE RUCHE UN SEUL MOT D ORDRE : OR-GA-NI-SA-TION! LE MESS CHANGE DE CHAPELLE TRAVAIL SOUS HAUTE TENSION



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N 05 PERIODIQUE D INFORMATION OCTOBRE 2010 L AILE G, UNE RUCHE UN SEUL MOT D ORDRE : OR-GA-NI-SA-TION! DEMENAGEMENT DU RESTAURANT LE MESS CHANGE DE CHAPELLE INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTROMÉCANIQUES TRAVAIL SOUS HAUTE TENSION NOS VALEURS C ' E S T V O U S!

2 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 3 Derrière ses murs tout neufs, l aile G bourdonne telle une véritable ruche. Et chaque jour, il faut coordonner les mouvements de toutes les abeilles qui virevoltent dans ses différents étages, installant du matériel par-ci, habillant les couloirs par-là. Cette organisation titanesque fait parfois fi gure de casse-tête, étant donné que certains services comme le restaurant, l économat et la pharmacie ne peuvent stopper leurs activités malgré les déménagements. Chaque semaine, le staff travaux fait donc le point sur les tâches à accomplir et coordonne les différents intervenants. Parmi ceux-ci, les entreprises Close et Nizet, incontournables dans leurs secteurs respectifs, sont des alliés de choix puisque, grâce à elles, la CMSE sera équipée du nectar de la technologie. Bonne lecture! 8 10 BUILDING EST FINANCÉ GRÂCE AU SOUTIEN DE SES GÉNÉREUX SPONSORS. AU MENU 04 AILE G : LA SUITE 05 ECONOMAT ET PHARMACIE : ÇA DÉMÉNAGE! 06 ECRANS TV, ÉCRAN TOTAL 06 PLUS D ESPACE POUR LA SANTÉ 06 ATTENTE APAISANTE 07 ON VOUS EXPLIQUE 08 LE MESS CHANGE DE CHAPELLE 10 LA RUCHE 13 LE GRAND PENSE-BÊTE DE L AILE G 14 UNE JOURNÉE URÉNERGIE 15 ON CONSULTE À ERPENT 16 TRAVAIL SOUS HAUTE TENSION 18 LES MAÎTRES DE L AIR 16

4 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 5 ECONOMAT ET PHARMACIE : ÇA DÉMÉNAGE! Les deux services, qui ont investi l aile G, se sont lancés dans une véritable course contre-la-montre pour rester accessibles au maximum. Ce fut également l occasion de faire un peu de rangement dans les armoires et de réorganiser le travail dans des locaux plus spacieux et plus ergonomiques. En ce mois de juin, deux services essentiels au bon fonctionnement de la CMSE ont investi leurs nouveaux locaux de l aile G. Un véritable défi pour les membres du personnel de l économat et de la pharmacie qui ont, non sans quelques contorsions, réussi ce challenge tout en restant accessibles au maximum. Ce déménagement nous a permis de réorganiser les produits de façon plus cohérente et je tiens à remercier les services technique et entretien qui ont réalisé de véritables prouesses, explique Alain Smal, chef du Service Achats. Nous bénéfi cions de locaux trois fois plus vastes, ce qui a permis de centraliser les stocks éparpillés un peu partout dans l hôpital. Cela permettra un gain de temps lors de la réception des marchandises et leur transfert. Désormais, l économat bénéficiera d un poste central avec une permanence. AILE G : LA SUITE La pharmacie, elle, ne pouvait pas se permettre de baisser le volet ou de rendre indisponibles ses armoires d urgence. Le 12 juin, les horaires de garde ont donc été restreints. Il faut dire que la tâche était colossale. Tout le matériel médical, tous les médicaments ont été réétiquetés, signale Philippe Sevrin, Pharmacien en chef. Les armoires ont été déménagées tiroir par tiroir vers nos locaux de l aile G, trois fois plus grands que les actuels. En outre, nous avons dû faire face à certaines contraintes, notamment lors du déplacement des chambres froides et congélateurs qui doivent être éteints 24 heures à l avance. Et on ne parle pas des palettes de perfusion à réorganiser, de la lourdeur des deux coffres à stupéfiants ou des archives qu il a fallu trier auparavant. Pour la conditionneuse, l étuve et les flux laminaires, une aide extérieure a en outre été nécessaire. Mais ce déménagement aura permis à notre pharmacie de s adapter à des normes plus strictes. Mission accomplie! MALGRÉ UNE IMPORTANTE CHARGE DE TRAVAIL, RÉCLAMANT UNE PARFAITE COORDINATION DE TOUS LES ACTEURS, L AILE G POURSUIT SON ÉDIFICATION AU RYTHME PRÉVU. Les travaux se poursuivent sans relâche au sein de l aile G où fourmillent les différents corps de métier : on soude, on fore, on cloue, on peint, sans discontinuer pour coller au calendrier serré. Un challenge qui s avère parfois un véritable casse-tête organisationnel pour permettre les premiers déménagements sans interrompre sur le chantier les activités quotidiennes. Comme prévu au planning, les déménagements de la pharmacie et de l économat (voir cidessus) se sont effectués également dans les temps, ce qui a permis le démarrage des travaux de gros œuvre de seconde phase (finalisation de la cour couverte et de la nouvelle galerie vers la maternité). Les travaux dans les autres étages sont également en bonne voie. On fi nalise le bloc opératoire situé sur deux niveaux (2ème et 3ème). Sur place, on peut aussi apprécier la complexité des installations techniques situées au niveau 3. GPS et casque de sécurité sont de mise lors de la visite de l étage technique! Et on a démarré les fi nitions dans les niveaux 1 (urgences et USI) et 0 (imagerie). Enfi n, la phase de réception des travaux a commencé, notamment dans les étages d hospitalisation (4,5 et 6). Une procédure qui s effectue au fur et à mesure et niveau par niveau, pour gagner du temps. Les bureaux d études procèdent avec les responsables de la clinique à la réception des finitions (parachèvement) et des installations techniques. Des organismes agréés vérifi ent aussi la conformité des systèmes électriques, de la détection incendie ou de l alimentation en gaz. Et la pression des flux dans le local cytostatique de la pharmacie a été mesurée par une société spécialisée. Les ingénieurs et techniciens des différents bureaux d études s attachent ainsi à passer au peigne fi n les travaux, inspectant les moindres détails de finition et leur conformité, vérifi ant notamment chacune des prises de courant pour s assurer de leur bon fonctionnement et de leur bonne localisation.

6 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 7 ECRANS TV, ÉCRAN TOTAL Les aménagements, rendus notamment possibles grâce à l aide de l asbl Solidarité Saint-François, se terminent peu à peu au sein du Foyer Saint-François qui accueille les soins palliatifs et d accompagnement de fi n de vie. Les mains courantes viennent d être installées dans tous les couloirs afi n de faciliter les déplacements des malades. Le système anti-intrusion, composé essentiellement de caméras munies d un système de lecture à distance depuis la clinique, renforcera quant à lui la sécurité des patients. Dans un souci de confort, ceux-ci bénéfi cieront des dernières technologies en matière de loisirs audiovisuels. Désormais, les chambres sont équipées de téléviseurs à écran plat, avec lecteur DVD incorporé pouvant lire de multiples formats. Enfi n, les protections solaires viendront bientôt garnir les vérandas, évitant ainsi les vilaines surprises que réservent notamment les rayons ultraviolets sur les peaux les plus sensibles. Tout a donc été pensé pour amenuiser les souffrances des malades et leur rendre moins pénible l ultime période de leur existence. ATTENTE APAISANTE Chaleureuses, acidulées, joyeuses : tous ces adjectifs s identifi eront dans les prochains mois aux salles d attente de notre clinique. Ingrid Lipschitz, la décoratrice d intérieur, a une nouvelle fois fait preuve d imagination pour redonner une identité à ces nombreux locaux autrefois impersonnels et froids. Outre les coloris qui rappelleront ceux de l aile G, les salles d attente rénovées seront débarrassés de leurs encombrants et deviendront facilement identifi ables par les patients qui pourront se repérer selon les couleurs et une signalétique plus claire. Désormais certains de se trouver au bon endroit, les malades seront ainsi libérés d un stress supplémentaire. Autrefois austères, ces lieux deviendront des espaces de bien-être chaleureux où les quelques minutes d attente seront synonymes de plaisir. PLUS D ESPACE POUR LA SANTÉ Prévu dans le courant de l année 2011, un nouvel espace pluridisciplinaire verra le jour à Saint-Jean de Dieu. Dans ces locaux fl ambants neufs de 460 mètres carrés s installeront plusieurs services de revalidation où seront notamment accueillis les patients de l algologie, de la clinique de l obésité, de la pneumologie et de l oncologie. Un véritable plus pour les personnes souffrant du cancer et participant au programme de réadaptation Vivalia. Cet espace santé devrait en outre améliorer la qualité de travail de certaines disciplines, en particulier les kinésithérapeutes et autres médecins du sport qui attendent l inauguration avec impatience. Les travaux débuteront dans les mois à venir.. Par ir J.-F. Istasse. ARANTIE DÉCENNALE. Beaucoup de personnes pensent G qu un entrepreneur est responsable de tous ses travaux pendant 10 ans. Il n en est rien. La garantie décennale ne concerne que la stabilité et l étanchéité des ouvrages et les désordres qui rendent le bâtiment impropre à sa destination. En résumé et pour faire court, c est le gros-œuvre fermé et étanche qui est essentiellement concerné. Les parachèvements ne sont couverts que pendant la période entre la réception provisoire et la réception défi nitive. Pour les installations techniques, c est souvent la garantie des cants qui est prise en compte (1 an pour une chaudière, par exemple). fabri- Pour des châssis, des problèmes de manque d étanchéité à l air et à la pluie sont pris en charge par la garantie décennale. Mais pas des problèmes de stabilité de peinture. Faire appel à la garantie décennale ne peut se faire que devant un Tribunal. Cela prend beaucoup de temps et d énergie et coûte souvent très cher. Et il faut être conscient qu après la réception défi nitive (+/- 1 an après la fi n des travaux), et la libération du cautionnement, il ne vous reste plus qu à espérer un jugement favorable et la solvabilité de votre entrepreneur Le domaine de la construction est très technique et spécialisé. Déterminer l origine d un dommage et en établir les responsabilités ne sont pas choses aisées. Souvent, il faut passer par le Tribunal pour désigner un expert. Alors? Garantie décennale : leurre ou réalité? A vous de voir les défauts avant qu il ne soit trop tard! CAUTIONNEMENT. Il s agit d une garantie fi nancière fi xée généralement à 5% du montant des travaux. Cette procédure est imposée par la législation des marchés publics. Elle est appliquée aussi dans le privé : plutôt que le client ne retienne 5% sur chacune de leurs factures, les entrepreneurs préfèrent constituer un cautionnement auprès d un organisme agréé. Cela leur coûte moins cher. Le cautionnement est libérable pour moitié à la réception provisoire, et pour moitié à la réception définitive.

8 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 9 STEAK À LA CARTE Chaque jour, le restaurant de la Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth doit fournir environ 360 repas. Un débit gargantuesque, qui nécessite une organisation parfaite. LE MESS CHANGE DE CHAPELLE Le restaurant provisoire va s installer dans les sous-sols du bloc maternité pour permettre l extension du bloc opératoire dans l aile D. Il sera certes un peu plus exigu mais fournira toujours d excellents repas chauds et froids. Or, l intermède du mess provisoire va chambouler toutes les habitudes, obligeant le personnel à s adapter pour permettre d offrir la même variété de plats. Le plus diffi cile sera de conserver le steak à la carte, explique Valérie Alloin, chef des Services hôteliers de la CMSE. Il sera en effet impossible de cuire sur place. Toutefois, les cuisines sont plus proches, ce qui permettra d instaurer des navettes. Il faudra donc tester cette manière de fonctionner en live. Le même problème se pose avec les frites, mais l approvisionnement depuis les cuisines reste faisable. Lors des premiers voyages des dessertes, le couloir risque sans doute d être le théâtre d embouteillages. Mais tous les efforts seront réalisés par le personnel hôtelier pour éviter les accidents. L aménagement de l aile G ressemble parfois à un grand jeu de chaises musicales où le déménagement d un secteur permet l installation d un autre et vice-versa. Ainsi, l extension du bloc opératoire au deuxième étage de l aile D, à l emplacement de l actuel restaurant, doit absolument se réaliser dans la foulée de son pendant de l aile G. Ce qui implique que le «mess» de la CMSE doive absolument chercher asile ailleurs. Et justement, l économat situé dans le sous-sol du bloc M déménage en ce mois de juin. C est donc là que s installera notre cantine provisoire. Tout a été prévu pour rentabiliser au mieux cette surface qui fournira tout de même l équivalent de 90 places assises. L objectif reste de conserver le même type de services, ainsi que la qualité et la variété des repas chauds et froids fournis au personnel et aux visiteurs, explique Cécile Collart. Le restaurant provisoire aura en tous cas l avantage d être plus proche des cuisines. La sandwicherie sera quant à elle délocalisée au rez-de-chaussée de l aile A, très facile d accès. Bien entendu, cet emménagement temporaire nécessitera quelques rénovations, qui seront effectuées en pensant déjà aux vestiaires, amenés à s y établir dans le futur. Le sol sera donc remplacé et les murs repeints pour transformer le tout en un espace accueillant. Pas la peine donc d en faire tout un plat! Le maximum sera en effet réalisé pour que cet intermède de 18 mois soit le plus agréable possible, avant l emménagement dans un espace de 180 places. Excusez du peu... Le restaurant provisoire aura l avantage d être plus proche des cuisines.

10 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 11 LA RUCHE L ambitieux projet de l aile G est sur les rails mais implique forcément une coordination parfaite entre les différents acteurs du chantier. Une masse d informations colossale qu il faut gérer quotidiennement. Avec un seul mot d ordre : or-ga-ni-sa-tion! Voilà quelques mois que ce grand édifice s élève au cœur de l enceinte de la CMSE. L aile G, symbole du développement de notre Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth, se construit peu à peu, avec en point de mire l année 2011. BOURDONNEMENT Pour les visiteurs et le personnel, ce chantier pourrait sembler banal. Et pourtant, c est une véritable ruche qui bourdonne sans discontinuer. L aile G est une énorme machine avec une pléiade d intervenants qu il faut coordonner, lance Jean-François Istasse. Cela implique la gestion d une masse colossale d infos qu il faut considérer en temps réel, avec des mises au point perpétuelles. Pour preuve, le moindre centimètre carré d espace coûte cher sur le bureau de M. Istasse qui conserve quelque 200 classeurs, 1000 plans et dessins, 15.000 documents divers et 80 plannings remis à jour. Sans parler du suivi administratif des projets rentrés à la Région Wallonne. A cela, ajoutons encore les disques durs au bord de l implosion, vu la quantité de mails déjà échangés (8.700) et les 50 dossiers PowerPoint qu ils contiennent. Etant donné le nombre d intervenants, nous organisons des réunions de chantier hebdomadaires, poursuit Jean-François Istasse. Techniciens, ingénieurs, directeurs de projets : au total, une bonne quinzaine de personnes prennent place autour de la table. ACTION, RÉACTION La masse de travail implique donc une préparation minutieuse. Mais bien entendu, le cahier de charges sans défaut n existe pas. Régulièrement, des imprévus surviennent et des travaux supplémentaires doivent être envisagés. Le suivi budgétaire est primordial. Il faut pouvoir réagir rapidement sans exploser les coûts ou allonger inutilement les délais. A l heure actuelle, nous en sommes à plus de 238 décomptes, ajoute Jean-François Istasse. A côté des travaux en cours, il faut encore penser aux équipements qui viendront garnir la future aile G. Des dossiers pour le matériel informatique, le mobilier non fi xe, le nursing, la signalétique ou encore le petit matériel médical sont donc déposés auprès de la Région Wallonne. Dans cette optique, les chefs de service sont mis à contribution et créent des groupes de travail en interne afi n d élaborer des cahiers de charge qui sont ensuite confi és au bureau d études en vue d une relecture. Enfi n, les travaux satellites doivent être intégrés dans le planning général, déjà surchargé. C est actuellement le cas pour le déménagement du restaurant vers les sous-sol de la maternité qui permettra de libérer le 2e étage et l extension du bloc opératoire. LA VIE NE S ARRÊTE PAS Au sein de cette fourmilière, les services techniques sont continuellement mis à contribution.

12 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 13 Il faut raccorder les sondes de température au réseau, brancher l informatique, installer la signalétique provisoire et aider aux déménagements, en travaillant le week-end pour perturber au minimum le train-train de la clinique, raconte Hugues Burton, qui gère une équipe d une bonne vingtaine de techniciens. Parmi ceux-ci, on retrouve 2 électromécaniciens, 4 électriciens, 2 chauffagistes, 2 menuisiers, 3 peintres, 4 biotechniciens, 4 personnes des abords et 5 agents de sécurité qui effectuent déjà des rondes dans la nouvelle aile. DES INSTALLATIONS SOPHISTIQUÉES La CMSE cherchant à rester à la pointe de la technologie, les installations mises en place sont particulièrement sophistiquées. C est pourquoi des formations sont organisées pour apprendre ces nouvelles techniques. L écolage est particulièrement important afi n que les dépannages s effectuent rapidement, surtout lorsqu il y a des imprévus et qu il faut s adapter au cahier de charges, enchaîne Hugues Burton. L aile G monopolise nos équipes, mais la vie ne s arrête pas à cause d elle. Les activités se poursuivent dans le reste de la clinique, avec les aléas et les pannes que l on peut imaginer. Dans la mesure du possible, on tente de répondre du tac au tac aux différentes demandes. Plus les mois passent, plus le chantier avance et plus le rythme s accentue. Le défi est de taille, mais l organisation mise en place, accentuée par une excellente communication entre les intervenants, conduit l aile G vers l apothéose. LE GRAND ORCHESTRE Composé de la direction du Département logistique, de la direction du Département de Projets, du responsable des constructions et du responsable du service technique, le staff travaux se réunit tous les mardis pour faire - notamment! - le point sur l aile G. Histoire d assurer un suivi ininterrompu et de ne rien laisser au hasard Un chantier colossal comme celui de l aile G ne se règle pas en deux coups de cuiller à pot. Il nécessite au contraire une attention de tous les instants, une erreur pouvant induire des retards conséquents, et donc une perte fi nancière. Chaque mardi aprèsmidi, le staff travaux se réunit donc pour faire le point sur l avancement des projets. Ce quatuor, qui débat souvent plus de 4 heures par réunion, est composé de Cécile Collart, Sophie Leruth, Hugues Burton et Jean-François Istasse. Notre ordre du jour est un référentiel qui reprend toutes les tâches, tous les projets à accomplir, explique Cécile Collart. Ceux-ci sont numérotés et leur état d avancement est précisé, tout comme le nom de leur responsable, qui est forcément l un de nous quatre. Et à Jean-François Istasse de poursuivre : Ce référentiel est une sorte de grand pense-bête qui permet un suivi plus pointu. Grâce à cela, nous nous répartissons les tâches en défi nissant les priorités et en se fi xant des ultimatums. On se souvient aussi des dossiers que l on avait temporairement mis de côté. Il faut dire qu il y en a une septantaine au total! Décomptes des travaux imprévus, suivi du cahier des charges et des appels d offres publics : les devoirs ne manquent pas pour le staff travaux. Or, celui-ci ne gère pas que l aile G, mais supervise également la réaffectation des bâtiments existants, ce qui nécessite souvent de grandes capacités d organisation et une préparation pointue. Le déménagement d un service implique souvent le déplacement d un autre : une sorte de jeu des chaises musicales avec la contrainte d un timing serré. Enfi n, et ce n est pas négligeable, le staff traite les projets satellites, tels que l Espace Santé ou la Maison d Erpent. Le condensé des débats est transmis au comité de direction, le jeudi suivant, afi n de maintenir un bon niveau d information sur les avancées, et plus rarement, les éventuelles complications.

14 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 15 UNE JOURNÉE URENERGIE C est désormais une certitude : le personnel de la Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth ne manque pas d énergie... mais fait tout pour l économiser. Le 24 juin dernier, plusieurs stands avaient ainsi pris possession du hall d entrée, à l occasion de la grande journée consacrée à l énergie. Une exposition didactique regorgeant de conseils et d applications ludiques. Ainsi, la Région wallonne avait mis à disposition un guichet où un spécialiste a pu fournir tous les renseignements relatifs aux nouvelles primes octroyées par le gouvernement depuis le 1er mai. Plus loin, un panneau photovoltaïque raccordé directement à une lampe permettait d observer de visu l infl uence de la lumière du jour. Et si cette démonstration ne vous avait pas encore convaincu, la société Nizet, l un de nos partenaires dans la construction de l aile G, faisait encore plus fort en proposant un lien direct avec l une de ses plus vastes installations photovoltaïques. Les visiteurs pouvaient donc observer «en live» le gain d énergie réalisé grâce à cette technologie verte. Le distributeur Electrabel, qui occupait également un stand didactique, fournissait quant à lui divers petits conseils permettant d épargner de l argent (éteindre les appareils en veille, utiliser des ampoules économiques, etc.). Les plus malins auront immanquablement retenu la leçon et auront peut-être remporté les lots de notre grand concours énergie à savoir divers appareils de mesure et des lampes LED. La CMSE vient encore d accroître son patrimoine immobilier. Cette fois, c est à Erpent qu elle a acquis une bâtisse en parfait état, édifiée sur un terrain de 12 ares, afin d y développer une polyclinique dédiée essentiellement à la consultation. ON CONSULTE À ERPENT Développer une polyclinique extra-muros répond à un besoin institutionnel et à la demande de différents services tels que notamment, la gynécologie, la radiologie, la chirurgie plastique, la clinique de l obésité et l orthopédie, explique Cécile Collart. Cette externalisation permettra un accueil plus personnalisé et plus discret des patients, ce qui n est pas négligeable pour des spécialités telles que la chirurgie plastique ou la clinique de l obésité. Ancien bâtiment témoin s étendant sur deux fois 160 mètres carrés, la Maison d Erpent a été conçue en matériaux nobles tels que la pierre de France. Elle dispose d un parking de plusieurs places ainsi que d une salle d attente, d un local d accueil et d une kitchenette. Médicalement parlant, on y trouvera également une salle de radiologie, un centre de prélèvement sanguin pour le laboratoire et bien entendu, six cabinets de consultation. L objectif est d occuper la Maison d Erpent au maximum, poursuit Cécile Collart. Ce qui permettra de développer en amont les activités ambulatoires. Cette nouvelle polyclinique qui sera opérationnelle prochainement, est très facile d accès puisqu elle est proche de la Nationale 4. Elle se situe en outre dans un quartier en pleine expansion... comme notre clinique. L externalisation de plusieurs types de consultations s est réalisée en concertation avec plusieurs services. Mais cette nouvelle offre, plus personnalisée, possède également une dimension stratégique. Le projet de la Maison d Erpent est en développement depuis plus d un an, explique Christian Wolfs, Directeur médical. Vu sa situation géographique, elle devrait permettre à terme d intéresser des patients originaires de l Est de la province de Namur et du Nord de la province du Luxembourg. Ce qui est loin d être négligeable. Au projet initial qui ne concernait que les consultations sont venus s ajouter deux éléments notoires, à savoir l installation d un laboratoire de prélèvements sanguins et un service d imagerie médicale. Deux ajouts qui nécessiteront bien entendu des travaux supplémentaires. «Avec la Maison d Erpent, la CMSE va exporter avantageusement son image, poursuit Christian Wolfs. Et on espère qu il y aura d autres projets du genre, sur d autres secteurs géographiques.

16 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 17 TRAVAIL SOUS HAUTE TENSION Spécialisée dans les installations électriques et électromécaniques, la S.A. Nizet Entreprises se charge d équiper l aile G de la CMSE, depuis la cabine à haute tension jusqu aux bras articulés des 196 chambres d hôpital. MEMBRE DU PÔLE MULTITECHNIQUE DE CFE, NIZET ENTREPRISES S.A. EST L UN DES PLUS IMPORTANTS PARTENAIRES DE LA CMSE SUR LE CHANTIER DE SA FUTURE AILE G. 43,8 MILLIONS DE CA Créée en 1972 par Joseph Nizet, cette société s est développée au fil des ans en se spécialisant dans les installations électriques, les tableaux basse-tension et les cabines hautetension. Depuis lors, elle a encore étendu sa gamme de services vers les équipements de téléphonie et d informatique, ainsi qu en matière d énergies renouvelables. C est ainsi qu en 2009, Nizet Entreprises affichait un chiffre d affaires de 43,8 millions d euros et employait 171 personnes. Bref, une fi rme incontournable sur le marché belge du secteur tertiaire, ce qui lui a d ailleurs valu d installer le nouvel éclairage de l Atomium en 2005 et de rafler de nombreux marchés dans l équipement du secteur hospitalier (Erasme, Saint-Michel, Edith Cavell, etc.). A LA POINTE A l issue d un marché public, c est en toute confiance que la CMSE lui a confi é la partie électrique du chantier de l aile G. Nous installons tout depuis la cabine à haute tension jusqu aux bras articulés, explique Michel Hubert, Responsable d affaires chez Nizet Entreprises. La Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth se positionne vraiment à la pointe en matière de confort du patient. Ces bras articulés, montés dans les 196 chambres des étages d hospitalisation, sont de véritables petites bornes multimédias qui permettent au patient, via un écran individuel, d avoir accès au téléphone, à l informatique et à la TV sans bouger de son lit. VISUALISATION MULTIMÉDIA Sur ce chantier global évalué à 2,9 millions d euros, Nizet Entreprises se charge également des installations électriques du service radiologie, des soins intensifs, des urgences et des 12 salles d opération où la visualisation multimédia sera désormais envisageable. Les infi rmières ne seront pas en reste puisque des interphones, placés dans chaque chambre, se substitueront aux traditionnels boutons d appel et permettront une communication directe avec les patients. Enfi n, il convient de signaler que la clinique a opté pour le placement d un câblage en cuivre et en fi bre optique de très haut débit (10 gigas) pour son système informatique, poursuit Michel Hubert. Encore une fois, la CMSE se place parmi les hôpitaux les plus avancés technologiquement. DANS LES TEMPS Depuis avril 2009, ce sont ainsi entre 20 et 25 personnes de Nizet Entreprises qui travaillent d arrachepied sur le chantier de l aile G, sous la surveillance de conducteurs ultraqualifi és. Rompue à ce genre d exercice, la société suit pour l instant le timing prévu à l origine. Comme quoi, travailler sous tension est loin d être insurmontable...

18 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH OCTOBRE 2010 OCTOBRE 2010 CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 19 LES MAÎTRES DE L AIR Spécialiste de la ventilation, du chauffage et du génie climatique, le groupe Close a relevé le challenge de l aile G de notre hôpital. Un chantier de 5 millions d euros, primordial pour le fonctionnement futur de la CMSE. C est en 1932 que Victor Close s est établi à Aywaille comme plombierchauffagiste. De père en fi ls, l entreprise s est développée, diversifi ant ses activités et s adaptant toujours aux avancées technologiques pour rester à la pointe du secteur. Septante-huit ans plus tard, la petite société familiale est devenue un grand groupe de renommée internationale, affi chant un chiffre d affaires de plus de 50 millions d euros et employant plus de 400 personnes dans ses différentes fi liales. A son palmarès, on peut épingler, entre autres, la construction de la plus grande station solaire de Belgique à ce jour. Devenu maître du traitement de l air, le groupe Close est un véritable orfèvre en matière de chauffage, de ventilation et de génie climatique. La pose de plafonds froids, le gainage, la fi ltration et l installation d armoires électriques n ont plus de secrets pour ses ouvriers qualifiés, chapeautés par des ingénieurs ultracompétents. Notre aile G est donc entre de bonnes mains. La tâche du groupe Close au sein de la CMSE ne s assimile toutefois pas à une promenade de santé. A notre échelle, il s agit d un chantier d une importance certaine, d un montant de 5 millions d euros, confi e Didier Gelinne, Responsable de projets chez Close. Mais nous sommes rôdés à ce type de défi puisque nous avons équipés environ trois quarts des hôpitaux wallons. Filtration Chez nous, le groupe Close s occupe notamment d équiper les douze nouvelles salles d opération. Nous y installons des plafonds munis de fi ltres absolus dont les fl ux laminaires sont dirigés vers les patients, poursuit Didier Gelinne. Ceux-ci ont la particularité de retenir 99,97% des particules, ce qui permet de conserver une pureté parfaite de l air, primordiale dans les milieux aseptisés comme les blocs opératoires. Les urgences, les soins intensifs, la pharmacie nécessitent eux aussi une filtration plus poussée, ce que le groupe Close a forcément pris en compte. A certains étages de l aile G, on peaufine déjà les détails. Mais le chantier, d une durée de 18 mois, est loin d être terminé. ILS SOUFFLENT LE CHAUD ET LE FROID D ores et déjà, le groupe Close a complété la production de chaleur au sein de la clinique en ajoutant deux nouvelles chaudières de 600 KW aux deux préexistantes. Des sousstations d eau chaude ont également été installées. Côté froid, signalons le montage, au septième étage, de deux compresseurs de 500 KW qui se chargeront de la production d eau glacée. En milieu hospitalier, la qualité de l air est une donnée tout aussi fondamentale que sa température. Le groupe Close s occupe donc de ventiler, climatiser et fi ltrer l atmosphère ambiante des différents étages. Chose peu courante : toutes les chambres des trois niveaux d hospitalisation seront climatisées. Et pour assurer ce service, un local technique a été installé au troisième étage, à mi-hauteur du bâtiment. C est là que se trouvent une cinquantaine de groupes de traitement d air, véritables poumons de l hôpital. BUILDING EST UNE PUBLICATION PÉRIODIQUE DE LA CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETH 15 place Louise Godin, 5000 Namur +32 (0)81 72 04 11 Editeur responsable C. André Coordination B. Vallée Comité de rédaction H. Burton C. Collart F. Dubois J-F. Istasse S. Leruth B. Vallée Rédaction F. Dubois J-F. Istasse Ont participé à ce numéro V. Alloin M. Demanet D. Gelinne M. Hubert B. Libert I. Lipschitz P. Sevrin A. Smal C. Wolfs Mise en page, photos et illustrations B. Vallée Impression Imprimerie Bietlot Vous souhaitez contacter l équipe rédactionnelle? par mail : communication@cmsenamur.be par courrier : 15 place L. Godin, 5000 Namur par téléphone : 081 72 04 25 (Benjamin Vallée, Chargé de communication) Téléchargez Building sur www.cmsenamur.be

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