L. FEÜGUEÜR Alimentation en eau potable di Eelai de PEBBEUSE (Yonne) (Liaison Paris-Lyon) PARIS, le 5 Mai 1954
Alimentation en eau potable au ftelai le PERREU3E (Yonne) (Tours hertziennes, de la liaison Paris-Lyon) Les besoins en eau potable sont évalués à 800-1000 litres/jour - I - Situation géographique et get La station P.T.T. de Ferreuse est située au NE du village, au lieu dit "Les moulins à Vent" (feuille géologique au 1/80.OCC? de Clanecy ni 110 - feuille au l/^û.ooc Clamecy nï 110 iï3, coordonnées Lambert approximatives : x- 283,40 y= 667.40 z= 371-) La Tour est construite près du sommet du mamelon constitué de calcaires portlandiens treu fragmentés, exploités en carrière près de la route de Cair.te-Colombe à.'ainpuits, au NE de la "'tation. Ce. manteau calcaire peu épais est localisé au sommet le la butte' (Port landien J 6). Toute la" colline proprement lite e.>t coi.stituée de aarnea noirâtres?i lumacr.elles, d*potrea vir/rula et de canes calcaires alternant ( Kimeridgien J 5T ^ e petite carrière est^ ouverte dans cette ^órie à 300 n environ au 3. Xe la station, près de la route de Ferreuse. Elle montre les deux faciès(calcaire et lumacholle h huîtres^ Extrait de la feuille au 1/50.000e Clamecy NE ne 110 Lambert II, Z* centrale.
- 2 - Coupe géologique schématique de Perreuse 5VV Sbatton NET Lorsque le Vortlandien J 6 M couronne les plateaux ^ur une étendue le plusieurs kilometres'et qu'il est verticaleuent lien développé, il renferme une nappe 'eau dans ses assises inférieures Celles-ci, en effet, reposent sur la série essentiellement argilomarneuse du "Kimeridgien J 5"«Le Portlandien existe à Perreuse (village) et couronne la butte des ".. oulins à Vent". A Perreuse, lea puits particuliers et le puits coirjnunal descendent aans les assises inférieures calcaires du Portlandien. Le puits communal est profond d'environ 1$ m; le sol est à la cote ^ 8. Le débit est inconnu, mais il fournit de l'eau en période sèche à une partie de la population. Cetétage est malheureusement réduit, sur la butte de; oulins à Vent, à quelques d'épaisseur. Cn ne peut pas espérer avoir une alimentation en eau constante selon la saison, à cause de certe réduction des calcaires, réservoir possible. * Que peut-on espérer rencontrer dans les assises inférieures kicéridgiennes?. La cote élevée du toit de cette formation (+ }o r à environ) rend difficile la rencontre d'un niveau aquifcre peu profond.
- 3 - V. Baulin en 18?8 (Statistique géologique du département de l'yonne p. 772) signale la présence d'un puits de 25-30 m aux Moulins à Vent donnant très peu d'eau. I Au cours de ma visite, j'ai constaté la présence d'un puits ancieni mais dont la profondeur serait de 18 m seulement selon le propriétaire (aucun essai de débit connu). D'autres puits existent, creusés dans le Kiméridgien et signalés par V. Bauîin,à Chappe 2 puits de 10 m - Maureparé 40 m. Ä la Carouble, puits de 25 à 30 m assez bon selon V. Raulin. Argiles jaunâtres renfermant des lits de calcaire Argiles noirâtres aquifères II est évident que cette épaisse série kiméridgienne est peu perméable. Le débit recherché étant peu élevé, 800 l à 1000 l.jour, un ouvrage dans ces terrains semble tout de même possible. Un captage de source ne pourrait être envisagé qu'à plusieurs centaines de mètres de la Tour. Conclusions Nous pensons donc pouvoir obtenir le débit recherché par forage à proximité de la Station actuelle. Sa profondeur est difficile à déterminer, faute d'éléments, îious croyons sage de prévoir une profondeur minima de J>0 mètres pou un forage de 500 mm de diamètre. Au-delà de cette profondeur, si l'essai de débit n'est pas positif, l'ouvrage pourrait être approfondi de 20 mètres environ en 450 mm de diamètre, mais à partir de la profondeur de 30 metres, 1*3 deuxième ouvrage prévu pourrait être définitivement arreté a n'importe quelle profondeur sur conseil du géologue chargé de la surveillance des travaux. De même, à partir de 30 m de profondeur, des essais de débit pourraient être demandés par le géologue.
- 4 - Cet ouvrage qui serait exécuté en deux temps peut se schématiser comme suit : travaux essai t pit Jeí tnent _.,? 50 m Nous espérons obtenir le débit recherché au cours de l'exécution de la première tranche des travaux. Cependant, avant d'arrêter le forage, il est nécessaire de s'assurer de la constance du débit obtenu en tenant compte de plusieurs facteurs. (Période d'exécution des travaux - vitesse de remontée des eaux, etc..) L'entrepreneur devrait travailler à "sec" et noter très exactement toutes les variations des niveaux d'eau rencontrés (notamment les pertes d'eau au cours du creusement). Il serait préférable d'exécuter le forage, sur le plateau, au-dessus du talus vers la limite ïï ou aïï du terrain appartenant à la Station. PAHI3, le 5 i:ai L. FEUGUEUR Ingénieur-géologue au B.R.G.G.î:.