Psychophysiologie du Sommeil

Documents pareils
Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Gina Sanders. Troubles du sommeil : banal... mais pas fatal!

Madame, Monsieur, André GILLES, Député permanent chargé de l Enseignement et de la Formation.

The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

IRBMS. Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport N ORD PAS- DE-CALAIS WWW. IRBMS. COM. Titre : «DECALAGE HORAIRE ET SPORT»

LE Module 04 : SOMMEIL Module 04 :

Prise en charge du patient adulte se plaignant d insomnie en médecine générale

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008

Migraine et Abus de Médicaments

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg

LE SOMMEIL: TRAITEMENT DE L'INSOMNIE

POLITIQUE SUR LE SOMMEIL ET LA SIESTE

paris descartes le sommeil le 16 mars!

Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble

SOUTENANCE A CRETEIL UNIVERSITE PARIS EST CRETEIL FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ****************** ANNEE 2014 N THESE POUR LE DIPLOME D'ETAT

Évaluation et traitement de l insomnie associée au cancer

Les effets nocifs du bruit sur l'homme

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

En quoi consistera ce jeu?

SOMMEIL ET TRAVAIL 6

Autisme Questions/Réponses

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Journée mondiale du sommeil 2012 Rhône-Alpes

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5


En cause, un rythme biologique qui ne reçoit plus l'indicateur indispensable à sa bonne synchronisation : la lumière du jour.

APPLICATION THOMSON HEALTHCARE GUIDE D UTILISATION

dmt Sommeil et rythme de travail Tours, 29 janvier 2010 En résumé notes de congrès

Un danger vous guette Soyez vigilant

Marseille 21 > 23. Novembre

Politique du sommeil

9.11 Les jeux de hasard et d argent

Université Toulouse III Paul Sabatier. Faculté de Médecine THESE. Pour le diplôme de Docteur en Médecine Spécialité Médecine Générale

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral

mentale Monsieur Falize la création et l utilisation d imagerie interactive, les associations noms-visages, la méthode des lieux.

Table des matières. Première partie : Énergie et Polarité REMERCIEMENTS NOTE DE L AUTEURE COMMENT UTILISER CE GUIDE...

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin

RAPPELS PHYSIOLOGIQUES SUR LE SOMMEIL :

Troubles du sommeil, de l enfant et de l adulte (43) Marc Rey Juillet 2005 (mise à jour 2008/2009)

LE SOMMEIL : QUAND MORPHÉE SE FAIT ATTENDRE

Dossier de presse 10 ème Journée du Sommeil Vendredi 19 mars 2010

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Prise en charge du patient adulte se plaignant d insomnie en médecine générale

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

Séminaire 1 «Sommeil Normal» Coordination J Adrien / MF Vecchierini Lieu : Faculté de Bichat Amphithéâtre A1, Niveau 1, 16 Rue Henry Huchard Paris 18

Quand il fait CHAUD POUR. Prudence!

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Journal de la migraine

Manuel des réglementeurs

Coup d oeil sur. Le sommeil Bien dormir pour bien grandir

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Épreuve d effort électrocardiographique

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Bien dormir, mieux vivre. Le sommeil, c'est la santé! Conseils aux adultes

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

IMMED Monitoring vidéo porté

METHODE D APPLICATION DE L OSTÉOPATHIE. Liste des 155 modèles thérapeutiques du Référentiel RÉÉQUILIBRATION FONCTIONNELLE Méthode SOLÈRE

Sport et traumatisme crânien

VIVAGO WELLNESS DOSSIER DE PRESSE

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Quand le stress nous rend malade

Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil

Groupe 1 somnovni 12/12/14

RAPPORT SUR LE THEME DU SOMMEIL. Ministère de la Santé et des Solidarités

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Recommandation Pour La Pratique Clinique

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Mieux informé sur la maladie de reflux

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

7- Les Antiépileptiques

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte

RAPPORT D ORIENTATION. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

Concerne : Avis relatif à la problématique de l ozone Note de cabinet CAB/RD/RW/JPD/DD/2003 du N CSH : 7915

La migraine : une maladie qui se traite

Transcription:

Licence Sciences de la Réadaptation Lyon 23 Septembre 2015 Psychophysiologie du Sommeil ALAIN NICOLAS MD, PhD Unité Michel JOUVET (Exploration du sommeil) INSERM U846 Service Universitaire de Psychiatrie (Pr D Amato) - CH le Vinatier - Bron

Le Sommeil Normal : définition Survenue de périodes récurrentes, spontanées et réversibles Diminution de l'activité motrice Augmentation du seuil de réponse sensoriel Diminution de la mémorisation Diminution de la continuité mentale Dont la probabilité de survenue augmente avec la privation.

Les Etats de Conscience La veille Le sommeil lent Le sommeil paradoxal Les limites de ces trois états sont floues Les outils permettant de les séparer sont multiples Observation des comportements Agendas de sommeil Actigraphie Electroencéphalogramme : polysomnographie

Les Stades de Sommeil Sommeil lent Léger Stade 1 : ondes thêta - Mouvements oculaires lents Stade 2 : ondes thêta Fuseaux Complexes K Profond : sommeil à ondes lentes Stade 3 : > 30 % ondes delta (0.5 2.5 Hz) (Stade 4 : > 50 % ondes delta) Sommeil paradoxal Ondes thêta ondes en dents de scie (3 7 Hz) Mouvements oculaires rapides Atonie musculaire

Aspect Quantitatif Chez l adulte jeune TTS : 6 10 heures Eveil + Stade 1 = 5% du TTS Stade 2 = 50% du TTS Stade 3 + 4 = SLP = 20% du TTS Sommeil Paradoxal = SP = 25% du TTS Efficacité du sommeil Temps dormi / Temps passé au lit > 85%

Fonctions Végétatives SL SP Fréquence cardiaque rég. irrég. Fréquence respiratoire rég. irrég. Pression artérielle rég. irrég. Tonus musculaire ++ -- Consommation d O2 basse haute Réaction au CO2 = éveil -- Erection rare ++

Les Fonctions du Sommeil Sommeil Lent profond Récupération physique Synthèse protéique Sommeil paradoxal Récupération psychique Consolidation mnésique En fait : interaction des deux états dans la plupart des processus fondamentaux

Typologie du dormeur Courts et longs dormeurs Court dormeur < 6 h par jour Long dormeur : environ 10 h par jour Typologie du Soir ou du Matin Type vespéral : couche tard - lève tard Type matinal : couche tôt lève tôt

Structure du sommeil chez les courts et les longs dormeurs Long dormeur Sommeil normal Dormeur moyen Court dormeur Sommeil de récupération après privation de sommeil Long dormeur Dormeur moyen Court dormeur SLP SP Stade 2 Stade 1 et éveil

Sommeil de l enfant Nourrisson : éveil toutes les 3 heures Cycle veille / sommeil : 2-5 mois Sommeil Agité Sommeil calme Endormissement en sommeil agité

Vieillissement du Sommeil Sommeil stable sur 24 heures Endormissement peu modifié Augmentations des éveils Diminution du sommeil lent profond 16-25 ans : 20 % du TTS 36-50 ans : 3.4 % du TTS Sommeil paradoxal stable Avance de phase progressive

Rythmes Biologiques Mesure interne du temps Anticipation des changements périodiques de l environnement : jour / nuit Adaptation physiologique prédictive Synchronisation optimale des fonctions biologiques

SOMMEIL ET APPRENTISSAGE

Sommeil et apprentissage Après un apprentissage : amélioration des performances mnésiques > si le sujet dort dans les 8 heures suivantes (Ebbinghaus, 1885) Après un apprentissage : altération des performances mnésiques > s il y a privation de sommeil (Maquet et al., 2003) Le réseau neuronal mis en jeu au cours de l apprentissage - Réactivé pendant le SP la nuit suivante - Amélioration des performances le lendemain (Maquet et al., 2000)

Sommeil et Douleur

Sommeil et Douleur Sommeil / Douleur : 2 phénomènes interdépendants Manipulations du sommeil Modifient les perceptions douloureuses (animal / homme) Volontaire sain Privation totale de sommeil (40 h) seuil de tolérance aux stimuli douloureux (hyperalgésie) Privation de SLP seuil de tolérance aux stimuli douloureux (hyperalgésie) Rebond de SLP seuil de tolérance aux stimuli douloureux (hypoalgésie)

Privations totales de sommeil Privations totales du sommeil pendant 60 h, volontaires sains (n=6), étude ouverte sans groupe contrôle sensibilité douloureuse proportionnelle à la durée de la privation du sommeil (Cooperman et al., 1933) Privations de sommeil pendant 1 à 3 h, durant 1 à 3 nuits céphalées pouvant persister plusieurs heures (Blau, 1990)

Privations sélectives de sommeil Étude des mécanismes étiopathogéniques de la fibromyalgie Privation stade 4, 3 nuits consécutives volontaires sains (n=6 ) vs 10 fibromyalgiques non privés de sommeil. - Plaintes douloureuse / raideurs musculo-squelettiques : = 2 groupes - Douleurs au 13 points de pression tendineux standards - Amélioration des scores de dolorimétrie pendant la période de récupération du sommeil (Moldofsky et al., 1975)

Privations sélectives de sommeil Fibromyalgie -Syndrome douloureux chronique d étiologie indéterminée. -Surtout chez la femme (autour de la quarantaine). -Points douloureux à la pression des sites musculo-squelettiques spécifiques (American College of Rheumatology 1990). -Sommeil non réparateur (alpha-delta sleep)

Sommeil et Douleur Relation bi-directionnelle: douleur / sommeil Troubles organiques douloureux : sommeil Le sommeil non «réparateur» : des douleurs (brûlés / fibromyalgiques)

Sommeil et Psychiatrie

Troubles de l Humeur 90% dépression majeure Tracé de sommeil perturbé Insomnie : plus fréquent Hypersomnie Episodes dépressifs des troubles bipolaires Troubles dépressifs saisonniers Etats maniaques Besoin de sommeil réduit à sa plus simple expression Agrypnie transitoire Reynolds et al., Sleep, 1987 Riemann et al., Biol Psychol 2001

Insomnie et Dépression Insomnie isolée 31,1 % de dépression Sans troubles du sommeil 2,7 % de dépression Insomnie ou hypersomnie 54,3 % de dépression Insomniaques chroniques (centre du sommeil) 52 % de dépression Taylor et al., Sleep 2005

Sommeil et dépression Trouble de la continuité du sommeil Allongement de l endormissement Fragmentation du sommeil Diminution du temps de sommeil total Réduction du sommeil lent profond Durée et pourcentage diminués Premier épisode particulièrement touché Anomalies du sommeil paradoxal Réduction de la latence du SP (LSP + age < 90 min) Augmentation de la durée du SP Augmentation de la densité des MOR

Sujet Contrôle Hypnogramme Stades de Sommeil Temps Patient Dépressif Stades de Sommeil Temps

Spécificité des altérations Anomalies du SP : dépression endogène? Impossible de les sous-types de dépression Variabilité des troubles d'un patient à l'autre Réduction de la latence du SP : plus spécifique Dans d'autres pathologies psychiatrique = dépression? Schizophrénie / TOC Combinaison d altération : plus spécifique (Benca et al., Arch Gen Psy, 1992)

Dynamique des troubles Intensité = gravité de la dépression Plus importante en début d'épisode dépressif Augmentent avec l'âge du patient Raccourcissement de la latence du SP = indice de vulnérabilité? Persistance des anomalies au cours des rémissions (Rush et al., Arch Gen Psy, 1986 - Kupfer et al., Arch Gen Psy 1990) Risque de rechute augmenté Présence d'une latence courte chez les parents sains (Lauer et al., Arch Gen Psy, 1995)

Insomnie => Dépression? IMPACT (Pigeon et al., Sleep, 2005) Insomnie facteur de risque de la dépression Privation chronique de sommeil (Roman et al., Sleep, 2005) Rats dormant 4 heures par jour Désensibilisation des récepteur 5-HT1A (8 jours) Traitement de l insomnie Hypnotique + ATD > ATD (McCall et al., Sleep 2005) Trt non pharmacologique de l insomnie = améliore la dépression (Morawetz, Sleep Res Online, 2003)

Troubles du sommeil

Insomnie < 6h et/ou > 30 mn d'endormissement Plainte subjective Sommeil ressenti par le patient comme difficile à obtenir, insuffisant, insatisfaisant ou non récupérateur Insomnie d'endormissement, éveils multiples ou réveil précoce Altération des performances diurnes 10 à 20% de la population générale

Insomnie Insomnie chronique secondaire Syndrome des jambes sans repos Syndrome d apnées du sommeil Douleurs chroniques Psychiatriques Dépression Anxiété Psychose Démence

Insomnie Insomnie chronique primaire : > 1 mois, isolée Insomnie psychophysiologique Objectivable en polysomnographie Tension somatisée et conditionnement négatif Insomnie idiopathique Débute dans l'enfance : biologique? Mauvaise perception du sommeil Non-objectivable Plainte subjective prévalente

Insomnie Historique Chronologie Mécanismes Contexte psychique Environnement : bruits, profession Antécédents : pathologies, traitements Pathologies du sommeil Agenda de sommeil Polysomnographie : diagnostic différentiel

Insomnie Thérapies cognitives et comportementales Relaxation Phytothérapie Antihistaminiques Antidépresseurs Zopiclone et Zolpidem Mélatonine

A éviter!!! Benzodiazépines Détérioration du sommeil lent profond Perte d efficacité en 1 mois environ Nécessité d augmenter les doses Rebond d insomnie au sevrage Psychiques : rebond d anxiété Effets résiduels diurne Somnolence Troubles de la mémoire et de la concentration

Hygiène du Sommeil Se lever Tous les jours à le même heure (à une ½ heure près) Limiter le temps passé au lit Le lit est réservé au sommeil et aux activités sexuelles Environnement facilitant le sommeil la chambre doit être obscure, insonorisée et climatisée Ne pas faire d exercice physique intense après le repas du soir (pas de bains chauds) S exposer à la lumière le matin Eviter la rumination des problèmes au lit Eviter de dormir dans la journée Sieste : oui! sommes long et tardifs : non! Eviter les drogues Caféine, nicotine, alcool et hypnotiques Eviter les repas lourds et tardifs

Merci de votre attention alain.nicolas@ch-le-vinatier.fr