ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE ASSEMBLEES DES ETATS MEMBRES DE L OMPI

Documents pareils
PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Projet de loi n o 30 (2003, chapitre 25)

OFFICE EUROPÉEN DES BREVETS (OEB)

GUIDE POUR L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES DESSINS ET MODÈLES INDUSTRIELS EN VERTU DE L ARRANGEMENT DE LA HAYE

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES

AVANT-PROJET DE RÈGLEMENT PORTANT SUR L INSCRIPTION ET COMMENTAIRES

Liste des règles 1. Texte original. (Etat le 1 er septembre 2008)

Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle revisée à Stockholm le 14 juillet 1967

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE (INPI) (KAZAKHSTAN)

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires

Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales

ARRANGEMENT ET PROTOCOLE DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES

OFFICE DES BREVETS ET DES MARQUES DES ÉTATS-UNIS (USPTO)

PROPOSITION DE BASE POUR LE NOUVEL ACTE DE L ARRANGEMENT DE LISBONNE SUR LES APPELLATIONS D ORIGINE ET LES INDICATIONS GEOGRAPHIQUES

Réf. : Normes : ST.10/C page : NORME ST.10/C PRÉSENTATION DES ÉLÉMENTS DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES. Note du Bureau international

Collection de lois accessible en ligne. Code des États-Unis d Amérique * Titre 15. Chapitre 22 Marques

RECUEIL DE LEGISLATION SOMMAIRE

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS

OFFICE DES BREVETS ET DES MARQUES DES ÉTATS-UNIS (USPTO)

ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Assemblée générale de l OMPI

FORMULAIRE STANDARD DE LA GARANTIE, COMPAGNIE D ASSURANCE DE L AMÉRIQUE DU NORD ENTENTE SUR LES MESURES D ATTÉNUATION

RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS DE RESSOURCES MÉTANOR INC.

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

ANNEXE II ARTICLE 33 ENTRÉE EN VIGUEUR ET DURÉE DE L'ENTENTE

LICENCE SNCF OPEN DATA

F OMPI ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE. Dix-septième session Genève, 7 11 mai 2007

Loi sur l enseignement privé (version en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014)

Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques

OFFICE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DE LA MONGOLIE

Annexe 2. A la Résolution d Ensemble sur la Facilitation des Transports Routiers (R.E.4)

DISPOSITIONS-CADRES POUR LE SYSTÈME D ACCÈS CENTRALISÉ AUX RESULTATS DE LA RECHERCHE ET DE L EXAMEN (CASE)

RÉGIME GÉNÉRAL D ÉPARGNE ET D ACHAT DE TITRES DE LA BANQUE ROYALE DU CANADA

OBSERVATIONS INTRODUCTION

b) Et. Domicilié, éventuellement représenté par., ci-après dénommé «le Courtier», de seconde part,

Convention de Licence Érudit (Open Source)

Prise de position du CNUE concernant la proposition de directive horizontale relative aux droits des consommateurs

Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement

NOTE CIRCULAIRE N 723 RELATIVE AU REMBOURSEMENT DU CREDIT DE TAXE CUMULE

Vu la demande d'avis de M. Christos DOULKERIDIS, Secrétaire d Etat au Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale reçue le 23/02/2012;

Mise en contexte PAR CONSÉQUENT, IL EST CONVENU CE QUI SUIT : 1. Objet

AVERTISSEMENT CONCERNANT LA NORME 20 EN MATIÈRE D ÉVALUATION MUNICIPALE

Licence ODbL (Open Database Licence) - IdéesLibres.org

Code civil local art. 21 à 79

Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les bourses et le commerce des valeurs mobilières

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

CONTRAT DE BAIL POUR UN APPARTEMENT Entre : 1. Monsieur... et Madame... domicilies a... ci-apres denomme bailleur - et 2. Monsieur... et madame...

CONDITIONS CONTRACTUELLES GENERALES (CCG)

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES MARCHE Nettoyage des locaux du CRDP De CORSE

Règle 63 DIVORCE ET DROIT DE LA FAMILLE

Arrangement administratif relatif à l application de la Convention sur la sécurité sociale entre la République de Serbie et le Royaume de Belgique

Protocole d'amendement à la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale

Loi modifiant la Loi sur la protection du consommateur et la Loi sur le recouvrement de certaines créances

District de Montréal «Chambre commerciale» N o Division : 01-Montréal. - et -

UV DIRECT MODALITÉS DU COMPTE

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait Section 2 : Renonciation Section 3 : Nullité

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence.

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Plan Protection Plus Certificat d assurance - Assurance vie et invalidité

CONVENTION ASSURANCE QUALITÉ (QAA) FONCTION NÉGOCIANT

GUIDE POUR L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES EN VERTU DE L ARRANGEMENT DE MADRID ET DU PROTOCOLE DE MADRID

BANQUE MONDIALE. DiRectives pour les décaissements applicables aux projets

RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER

LICENCE SNCF OPEN DATA

Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par voies de navigation intérieures (ADN)

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

CONTRAT DE DOMICILIATION Spécimen sans valeur légale

Juillet 2013 Recommandations de l ASB et de la COPMA relatives à la gestion du patrimoine conformément au droit de la protection des mineurs et des

Responsabilité de l Autorité des marchés financiers

Norme comptable internationale 19 Avantages du personnel

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2

[TRADUCTION] [EN-TÊTE DE L AGENCE DU REVENU DU CANADA]

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

Règlement de la Consultation

Contrats d assurance vie avec droits acquis

2008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières. applicables à l exécution d opérations sur titres

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

Loi modifiant la Loi sur les régimes complémentaires de retraite, la Loi sur le régime de rentes du Québec et d autres dispositions législatives

DIRECTIVES. (version codifiée) (Texte présentant de l'intérêt pour l'eee)

ADDENDA RELATIF À L IMMOBILISATION DES FONDS AGF

Au sens des dispositions de l article 2, du règlement n 07 01, sont considérées comme :

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC Calcul des critères de l article 15 C.Soc.

1.1 Les conditions suivantes s appliquent à l étendue de la prestation, sauf stipulation contraire, convenue par écrit.

Date d acquisition ou d établissement de la police. Traitement fiscal

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Entente administrative sur la certification de produits conclue entre. la Direction générale de Transports Canada, Aviation civile (TCAC)

De nouvelles règles relatives aux contrats à exécution successive de service fourni à distance

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) DCTC_WP_DCTC_

PROJET D ARTICLES SUR LES CLAUSES DE LA NATION LA PLUS FAVORISÉE 1978

ACCORD DE PRÊT. Membre ou Conseil de (ci-après appelé «l'emprunteur»)

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Avis préalable de réunion

REGLEMENT COMPLET Jeu «Gagnez un séjour Thalasso» Du 31 mars au 24 mai 2014

Projet de loi n o 24. Présentation. Présenté par M. Jean-Marc Fournier Ministre de la Justice

DIRECTIVE PRATIQUE RELATIVE À LA MISE EN OEUVRE DE L ARTICLE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

CONVENTION CONCERNANT L ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATIÈRE FISCALE

Transcription:

OMPI A/40/6 ORIGINAL : anglais DATE : 23 juillet 2004 F ORGANISATION MONDIALE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE GENÈVE ASSEMBLEES DES ETATS MEMBRES DE L OMPI Quarantième série de réunions Genève, 27 septembre 5 octobre 2004 CERTIFICATION DES DOCUMENTS DE PRIORITE : ACCORD DE PRINCIPE SUR L APPLICATION DE L ARTICLE 4D.3) DE LA CONVENTION DE PARIS POUR LA PROTECTION DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE Document établi par le Bureau international INTRODUCTION 1. L évolution rapide des techniques de l information au cours des dernières années s est traduite par des changements radicaux dans les procédures de dépôt et de traitement des demandes de brevet et des documents connexes. Plus particulièrement, le dépôt par les déposants et le traitement par les offices des demandes de brevet et des autres communications ne se font plus uniquement sur papier mais, de plus en plus, sous forme électronique. Il devient donc nécessaire de procéder en permanence à l adaptation du cadre juridique international applicable au traitement des demandes de brevet afin de tenir compte de cette évolution. Par exemple, la règle 89bis du règlement d exécution du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) et la septième partie des Instructions administratives du PCT prévoient le dépôt et le traitement sous forme électronique et par des moyens électroniques des demandes internationales et des documents et communications connexes. 2. Une question sur laquelle il serait souhaitable d apporter davantage de précisions en vertu d un arrangement international concerne la certification des documents de priorité lorsque, en vertu du PCT, des documents de priorité sont délivrés par l office récepteur et transmis sous forme électronique au Bureau international conformément aux règles 17 et 89bis.3 du règlement d exécution du PCT. Le présent document vise à indiquer qu il serait utile de préciser, grâce à un accord de principe entre les États membres, que ni la Convention c:\winnt\apsdoc\nettemp\1676\ $asqa_40_f6.doc

page 2 de Paris pour la protection de la propriété industrielle (ci-après dénommée Convention de Paris ) ni le PCT n interdisent à un office de définir des formes de certification différentes, plus adaptées à l environnement électronique. Une fois un tel accord de principe adopté, il conviendrait en conséquence d aborder certaines questions opérationnelles relatives au traitement et à la certification sous forme électronique des documents de priorité. 3. Cet accord de principe permettrait non seulement de renforcer la sécurité dans la mise en œuvre des obligations juridiques, mais aussi de garantir que les méthodes utilisées par les offices en vue de certifier les documents de priorité demeurent compatibles avec les systèmes de dépôt et de traitement électroniques des demandes de brevet et de tirer pleinement parti des avantages qu ils présentent. Ces avantages comprennent notamment l échange simple, fiable et en temps voulu des documents de priorité, conjugué à une rationalisation du processus de certification pour les offices. Cette rationalisation du processus de certification présente un grand intérêt, notamment parce que le traitement selon le PCT d un volume croissant de papier devient de plus en plus difficile à gérer pour de nombreux offices et pour le Bureau international. CONVENTION DE PARIS 4. Le droit de priorité est énoncé à l article 4 de la Convention de Paris (reproduit dans l annexe I ci-après). Aux termes de l article 4D.1), quiconque revendique la priorité du dépôt d une demande antérieure est tenu de faire une déclaration indiquant la date et le pays de ce dépôt. L article 4D.3) prévoit que les pays de l Union peuvent exiger de celui qui revendique cette priorité la production d une copie de la demande déposée antérieurement (le document de priorité), certifiée conforme par l administration qui a reçu cette demande. 5. La certification vise, bien entendu, à assurer la conformité de la copie avec la demande initiale sur laquelle est fondée la revendication de priorité. Il appartient à l administration qui établit le document de priorité de déterminer par quel moyen elle effectue la certification. Les offices des différents pays appliquent des méthodes différentes à cet égard. Par exemple, un office peut décider de délivrer un certificat sur papier ou de certifier le document sous forme électronique ou par un autre moyen électronique. L article 4D.3) prévoit également que les pays de l Union de Paris peuvent exiger que le document de priorité soit accompagné d un certificat de la date du dépôt émanant de cette administration et d une traduction. Toutefois, il est expressément indiqué dans la même disposition que le document de priorité sera dispensé de toute légalisation. Aux termes de l article 4D.4), d autres formalités ne peuvent être requises pour la déclaration de priorité au moment du dépôt de la demande revendiquant la priorité. 6. L accord de principe proposé permettrait de clarifier le principe, qui est exactement le même que celui qui régit actuellement la question de la certification sur papier dans le cadre de la Convention de Paris, selon lequel il appartient à l administration compétente qui délivre le document de priorité de décider elle-même de ce qui constitue une certification selon la Convention de Paris.

page 3 TRAITE DE COOPERATION EN MATIERE DE BREVETS (PCT) 7. Conformément à l article 8.1) du PCT, une demande internationale peut comporter une déclaration revendiquant la priorité d une ou de plusieurs demandes antérieures déposées dans ou pour tout pays partie à la Convention de Paris. L article 8.2)a) dispose par ailleurs que les conditions et les effets de toute revendication de priorité sont ceux que prévoit l article 4 de l Acte de Stockholm de la Convention de Paris. D autres conditions sont prescrites à la règle 17 du règlement d exécution du PCT selon laquelle, sous réserve des exceptions prévues dans cette règle, une copie de la demande antérieure, certifiée conforme par l administration auprès de laquelle elle a été déposée, doit être déposée au titre des demandes internationales pour lesquelles la priorité est revendiquée (l article 8 du PCT et la règle 17 de son règlement d exécution sont reproduits dans l annexe II ci-après). 8. Afin de lever les éventuelles incertitudes liées à l utilisation de différents moyens de certification des documents de priorité en vertu du PCT, il serait souhaitable de convenir expressément d un accord selon lequel, compte tenu du recours croissant à l échange électronique de documents, il appartient à l office récepteur qui délivre le document de priorité de décider lui-même de ce qui constituerait une certification selon la Convention de Paris, y compris lorsque le document de priorité est transmis au Bureau international sous forme électronique. En vertu de cet accord, lorsqu un document de priorité ainsi certifié conforme serait transmis sous forme électronique au Bureau international conformément aux règles 17 et 89bis.3 du règlement d exécution du PCT, aucun office désigné ou élu selon le PCT ne pourrait exiger un autre type de certification aux fins de la phase nationale ou régionale. Il convient également de noter que ce principe est exactement le même que celui qui régit actuellement la question de la certification sur papier dans le cadre de la Convention de Paris. Si un office désigné ou élu préfère continuer à recevoir sous forme imprimée les copies certifiées conformes des documents de priorité, le Bureau international de l OMPI continuera, à la demande de cet office, de lui fournir des copies sous forme imprimée des documents de priorité qu il aurait reçus. PROPOSITION D ACCORD DE PRINCIPE SUR L APPLICATION DES DISPOSITIONS DE LA CONVENTION DE PARIS ET DU PCT CONCERNANT LA PRESENTATION DES DOCUMENTS DE PRIORITE 9. Afin de renforcer la sécurité, compte tenu du recours croissant aux moyens électroniques pour la présentation, le stockage et la diffusion des documents de priorité, il est proposé que l Assemblée de l Union de Paris et l Assemblée de l Union du PCT conviennent expressément de l accord de principe ci-après : L Assemblée de l Union de Paris et l Assemblée de l Union du PCT conviennent que les principes ci-après sont applicables à la mise en œuvre de l article 4D.3) de la Convention de Paris, de l article 8 du PCT et de la règle 17 du règlement d exécution du PCT : i) il appartient à l administration compétente qui fournit le document de priorité de déterminer ce qui constitue une certification d un document de priorité et de la date de dépôt et comment elle procède à la certification de ce document;

page 4 ii) chaque office accepte une certification unique applicable à plusieurs documents de priorité ( certification collective ), à condition que cette certification permette d identifier tous les documents de priorité auxquels elle se rapporte; iii) la liste non exhaustive ci-après donne des exemples de formes de certification de documents de priorité qu il est convenu de considérer comme acceptables : certification sur papier; certification sous forme électronique à codage de caractères image électronique d une certification sur papier; certification collective de documents de priorité multiples transmis par un office à un autre office ou au Bureau international; certification collective de documents de priorité multiples contenus dans la base de données d un office permettant aux personnes habilitées d accéder aux documents; iv) aux fins de l article 8 du PCT et de la règle 17 de son règlement d exécution, dès lors qu un document de priorité est délivré et certifié par l office récepteur conformément aux principes susmentionnés et transmis au Bureau international sous forme électronique, aucun office désigné ou élu ne peut exiger une forme différente de certification ou une nouvelle certification de ce document de priorité; toutefois, le Bureau international continue, à la demande d un office désigné ou élu, de lui fournir des copies sur papier des documents de priorité en sa possession relatifs aux demandes internationales selon le PCT. 10. L Assemblée de l Union de Paris et l Assemblée de l Union du PCT sont invitées à adopter l accord de principe figurant au paragraphe 9. [Les annexes suivent]

ANNEXE I ARTICLE 4 DE LA CONVENTION DE PARIS Article 4 [A. à I. Brevets, modèles d utilité, dessins et modèles industriels, marques, certificats d auteur d invention : droit de priorité. - G. Brevets : division de la demande] A. - 1) Celui qui aura régulièrement fait le dépôt d une demande de brevet d invention, d un modèle d utilité, d un dessin ou modèle industriel, d une marque de fabrique ou de commerce, dans l un des pays de l Union, ou son ayant cause, jouira, pour effectuer le dépôt dans les autres pays, d un droit de priorité pendant les délais déterminés ci-après. 2) Est reconnu comme donnant naissance au droit de priorité tout dépôt ayant la valeur d un dépôt national régulier, en vertu de la législation nationale de chaque pays de l Union ou de traités bilatéraux ou multilatéraux conclus entre des pays de l Union. 3) Par dépôt national régulier on doit entendre tout dépôt qui suffit à établir la date à laquelle la demande a été déposée dans le pays en cause, quel que soit le sort ultérieur de cette demande. B. - En conséquence, le dépôt ultérieurement opéré dans l un des autres pays de l Union, avant l expiration de ces délais, ne pourra être invalidé par des faits accomplis dans l intervalle, soit, notamment, par un autre dépôt, par la publication de l invention ou son exploitation, par la mise en vente d exemplaires du dessin ou du modèle, par l emploi de la marque, et ces faits ne pourront faire naître aucun droit de tiers ni aucune possession personnelle. Les droits acquis par des tiers avant le jour de la première demande qui sert de base au droit de priorité sont réservés par l effet de la législation intérieure de chaque pays de l Union. C. - 1) Les délais de priorité mentionnés ci-dessus seront de douze mois pour les brevets d invention et les modèles d utilité, et de six mois pour les dessins ou modèles industriels et pour les marques de fabrique ou de commerce. 2) Ces délais commencent à courir de la date du dépôt de la première demande; le jour du dépôt n est pas compris dans le délai. 3) Si le dernier jour du délai est un jour férié légal, ou un jour où le Bureau n est pas ouvert pour recevoir le dépôt des demandes dans le pays où la protection est réclamée, le délai sera prorogé jusqu au premier jour ouvrable qui suit. 4) Doit être considérée comme première demande dont la date de dépôt sera le point de départ du délai de priorité, une demande ultérieure ayant le même objet qu une première demande antérieure au sens de l alinéa 2 ci-dessus, déposée dans le même pays de l Union, à la condition que cette demande antérieure, à la date du dépôt de la demande ultérieure, ait été

Annexe I, page 2 retirée, abandonnée, ou refusée, sans avoir été soumise à l inspection publique et sans laisser subsister de droits, et qu elle n ait pas encore servi de base pour la revendication du droit de priorité. La demande antérieure ne pourra plus alors servir de base pour la revendication du droit de priorité. D. - 1) Quiconque voudra se prévaloir de la priorité d un dépôt antérieur sera tenu de faire une déclaration indiquant la date et le pays de ce dépôt. Chaque pays déterminera à quel moment, au plus tard, cette déclaration devra être effectuée. 2) Ces indications seront mentionnées dans les publications émanant de l Administration compétente, notamment sur les brevets et les descriptions y relatives. 3) Les pays de l Union pourront exiger de celui qui fait une déclaration de priorité la production d une copie de la demande (description, dessins, etc.) déposée antérieurement. La copie, certifiée conforme par l Administration qui aura reçu cette demande, sera dispensée de toute légalisation et elle pourra en tout cas être déposée, exempte de frais, à n importe quel moment dans le délai de trois mois à dater du dépôt de la demande ultérieure. On pourra exiger qu elle soit accompagnée d un certificat de la date du dépôt émanant de cette Administration et d une traduction. 4) D autres formalités ne pourront être requises pour la déclaration de priorité au moment du dépôt de la demande. Chaque pays de l Union déterminera les conséquences de l omission des formalités prévues par le présent article, sans que ses conséquences puissent excéder la perte du droit de priorité. 5) Ultérieurement, d autres justifications pourront être demandées. Celui qui se prévaut de la priorité d un dépôt antérieur sera tenu d indiquer le numéro de ce dépôt; cette indication sera publiée dans les conditions prévues par l alinéa 2) ci-dessus. E. - 1) Lorsqu un dessin ou modèle industriel aura été déposé dans un pays en vertu d un droit de priorité basé sur le dépôt d un modèle d utilité, le délai de priorité ne sera que celui fixé pour les dessins ou modèles industriels. 2) En outre, il est permis de déposer dans un pays un modèle d utilité en vertu d un droit de priorité basé sur le dépôt d une demande de brevet et inversement. F. - Aucun pays de l Union ne pourra refuser une priorité ou une demande de brevet pour le motif que le déposant revendique des priorités multiples, même provenant de pays différents, ou pour le motif qu une demande revendiquant une ou plusieurs priorités contient un ou plusieurs éléments qui n étaient pas compris dans la ou les demandes dont la priorité est revendiquée, à la condition, dans les deux cas, qu il y ait unité d invention, au sens de la loi du pays. En ce qui concerne les éléments non compris dans la ou les demandes dont la priorité est revendiquée, le dépôt de la demande ultérieure donne naissance à un droit de priorité dans les conditions ordinaires. G. - 1) Si l examen révèle qu une demande de brevet est complexe, le demandeur pourra diviser la demande en un certain nombre de demandes divisionnaires, en conservant comme date de chacune la date de la demande initiale et, s il y a lieu, le bénéfice du droit de priorité.

Annexe I, page 3 2) Le demandeur pourra aussi, de sa propre initiative, diviser la demande de brevet, en conservant comme date de chaque demande divisionnaire la date de la demande initiale et, s il y a lieu, le bénéfice du droit de priorité. Chaque pays de l Union aura la faculté de déterminer les conditions auxquelles cette division sera autorisée. H. - La priorité ne peut être refusée pour le motif que certains éléments de l invention pour lesquels on revendique la priorité ne figurent pas parmi les revendications formulées dans la demande au pays d origine, pourvu que l ensemble des pièces de la demande révèle d une façon précise lesdits éléments. I. - 1) Les demandes de certificats d auteur d invention, déposées dans un pays où les déposants ont le droit de demander à leur choix soit un brevet, soit un certificat d auteur d invention, donneront naissance au droit de priorité institué par le présent article dans les mêmes conditions et avec les mêmes effets que les demandes de brevets d invention. 2) Dans un pays où les déposants ont le droit de demander à leur choix soit un brevet, soit un certificat d auteur d invention, le demandeur d un certificat d auteur d invention bénéficiera, selon les dispositions du présent article applicables aux demandes de brevets, du droit de priorité basé sur le dépôt d une demande de brevet d invention, de modèle d utilité ou de certificat d auteur d invention. [L annexe II suit]

ANNEXE II Article 8 du PCT Revendication de priorité 1) La demande internationale peut comporter une déclaration, conforme aux prescriptions du règlement d exécution, revendiquant la priorité d une ou de plusieurs demandes antérieures déposées dans ou pour tout pays partie à la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle. 2) a) Sous réserve du sous-alinéa b), les conditions et les effets de toute revendication de priorité présentée conformément à l alinéa 1) sont ceux que prévoit l article 4 de l Acte de Stockholm de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle. b) La demande internationale qui revendique la priorité d une ou plusieurs demandes antérieures déposées dans ou pour un État contractant peut désigner cet État. Si la demande internationale revendique la priorité d une ou de plusieurs demandes nationales déposées dans ou pour un État désigné ou la priorité d une demande internationale qui avait désigné un seul État, les conditions et les effets produits par la revendication de priorité dans cet État sont ceux que prévoit la législation nationale de ce dernier.

Annexe II, page 2 Règle 17 du règlement d exécution du PCT Document de priorité 17.1 Obligation de présenter une copie d une demande nationale ou internationale antérieure a) Si la priorité d une demande nationale ou internationale antérieure est revendiquée en vertu de l article 8, une copie de cette demande antérieure, certifiée conforme par l administration auprès de laquelle elle a été déposée ( document de priorité ), doit, si ce document de priorité n a pas déjà été déposé auprès de l office récepteur avec la demande internationale dans laquelle la priorité est revendiquée, et sous réserve des l alinéa b) et b-bis), être présentée par le déposant au Bureau international ou à l office récepteur au plus tard à l expiration d un délai de 16 mois à compter de la date de priorité; toutefois, toute copie de cette demande antérieure qui parvient au Bureau international après l expiration de ce délai est réputée avoir été reçue par le Bureau international le dernier jour de ce délai si elle lui parvient avant la date de publication internationale de la demande internationale. b) Si le document de priorité est délivré par l office récepteur, le déposant peut, au lieu de présenter ce document, demander à l office récepteur de l établir et de le transmettre au Bureau international. La requête à cet effet doit être formulée au plus tard à l expiration d un délai de 16 mois à compter de la date de priorité et peut être soumise par l office récepteur au paiement d une taxe. b-bis) Si le document de priorité est, conformément aux instructions administratives, accessible à l office récepteur ou au Bureau international auprès d une bibliothèque numérique, le déposant peut, selon le cas, au lieu de remettre le document de priorité : i) demander à l office récepteur de se procurer le document de priorité auprès de la bibliothèque numérique et de le transmettre au Bureau international; ou ii) demander au Bureau international de se procurer le document de priorité auprès de la bibliothèque numérique. Cette demande doit être formulée au plus tard à l expiration d un délai de 16 mois à compter de la date de priorité et peut être soumise par l office récepteur ou par le Bureau international au paiement d une taxe. c) Si les conditions d aucun des trois alinéas précédents ne sont remplies, tout office désigné peut, sous réserve de l alinéa d), ne pas tenir compte de la revendication de priorité; toutefois, aucun office désigné ne peut décider de ne pas tenir compte de la revendication de priorité avant d avoir donné au déposant la possibilité de remettre le document de priorité dans un délai raisonnable en l espèce.

Annexe II, page 3 d) Aucun office désigné ne peut décider de ne pas tenir compte de la revendication de priorité en vertu de l alinéa c) si la demande antérieure visée à l alinéa a) a été déposée auprès de l office en sa qualité d office national ou si le document de priorité est, conformément aux instructions administratives, accessible à l office auprès d une bibliothèque numérique. 17.2 Obtention de copies a) Lorsque le déposant s est conformé aux dispositions de la règle 17.1.a), b) ou b-bis), le Bureau international, sur demande expresse de l office désigné, adresse, dès que possible mais pas avant la publication internationale de la demande internationale, une copie du document de priorité à cet office. Aucun office désigné ne doit demander de copie au déposant. Le déposant n a pas l obligation de remettre une traduction à l office désigné avant l expiration du délai applicable selon l article 22. Lorsque le déposant adresse à l office désigné, avant la publication internationale de la demande internationale, la requête expresse visée à l article 23.2), le Bureau international remet à l office désigné, à la demande de ce dernier, une copie du document de priorité dès que possible après réception de celui-ci. b) Le Bureau international ne met pas à la disposition du public des copies du document de priorité avant la publication internationale de la demande internationale. c) Lorsque la demande internationale a été publiée conformément à l article 21, le Bureau international remet, sur demande et contre remboursement du coût correspondant, une copie du document de priorité à toute personne, à moins que, avant cette publication, i) la demande internationale ait été retirée, ii) la revendication de priorité en cause ait été retirée ou ait été considérée, en vertu de la règle 26bis.2.b), comme n ayant pas été présentée. [Fin de l annexe II et du document]