COURS N1 REGLEMENTATION FEDERATION FRANCAISE D ETUDE DES SPORTS SOUS-MARINS Les activités fédérales La Fédération Française d'etudes et de Sports sous-marins (FFESSM) est une association régie par la loi de 1901. Ses membres sont les clubs qui lui sont affiliés et géré par le Code du Sport qui dépend du Ministère des Sports. Organigramme : Membres Club (CPS57) Président Lionel KILZER Département (CODEP57) Président Georges MAURY Région (EST) Président Bernard SCHITTLY National Président Jean-Louis BLANCHARD Les membres élisent le Comité Directeur qui élit le bureau (Président, Secrétaire, Trésorier + membres du Comité) afin de gérer le Club. Les Présidents de Clubs votent le Comité Directeur Départementale, Régionale et Nationale. Commissions ont été créées, dont certaines pour animer les différentes activités sportives exercées en son sein. Ces activités sont la pêche sous-marine et l'apnée, le hockey subaquatique, le tir sur cible, l'orientation, la nage avec palmes, la nage en eaux vives, la plongée souterraine. Cette dernière activitée fait l'objet d'un partenariat croisé avec la Fédération Française de Spéléologie. Les autres commissions concernent les activités découvertes telles que archéologie, photo, biologie, ou connexes telles que juridique ou médicale. Chaque Commission et gérée par un Comité Directeur (Président, Secrétaire, Trésorier + membres du Comité) Document pour plongée : Licence : durée de validité 15 mois ASSURANCE responsabilité civile au 1/3 couvrant accident ou dommages occasionné a autrui.
Possibilité assurance LOISIRS 1 et plus augmente le capitale et peut être demandée dans des pays étrangers ( Espagne obligatoire) Certificat Médicale de non contre-indication à la pratique de la plongée scaphandre durée de validité 12 mois. Carnet + passeport de plongée. Carte de niveau de plongeur double face F.F.E.S.S.M et CMAS. Les pressions La pression dans l'eau Qu est ce qu une pression? Une pression est une force exercée sur une surface. La première pression que nous connaissons et que l on subit chaque jour, c est la pression atmosphérique résultant du poids de l atmosphère sur la surface de la terre.
Elle est de 1 Bar au niveau de la mer et diminue quand nous sommes en altitude. La deuxième pression que nous subissons en temps que plongeur, est la pression hydrostatique ou relative et qui est dûe à la force exercée par le poids de l eau. Elle est de 1Kgf/cm² et équivaux à 1 Bar tout les dix mètres de profondeur. Ces deux pressions vont se rajouter et on obtient la Pression absolus. Exemple : Donc lors de nos excursions subaquatique, nous subissons une pression : P Absolus = P Atmosphérique + P Relative Un plongeur étant à une profondeur de 20 mètres subit une pression : P Atmosphérique + P Relative = P Absolus 1Bar + 2 Bar = 3 Bar Ceci amène à la loi de Mariotte LOI DE BOYLE-MARIOTTE Cette loi définit la relation existante entre volume et pression pour un gaz à température constante. Enoncé de la loi: "A température constante, le volume d une masse gazeuse est inversement proportionnel à la pression."
LES BAROTRAUMATISMES Les barotraumatismes sont les traumatismes liés à la pression comme l indique le préfix «baro». Comme nous l avons vu sur le cours de Mariotte, la variation des pressions peut engendrer des complications avec toutes les cavités remplient d air. En fonctions de chaque cas, nous aurons une cause, une conduite à tenir, une prévention. Placage de masque Causes : La pression externe augmentant lors de la descente, une dépression se crée à l intérieur du masque et produit un effet de ventouse. Effets : Yeux injectés de sang, saignement du nez. Conduite à tenir : Compression du nez pour arrêt du saignement, Consulter un médecin ORL. Préventions : Souffler dans le masque régulièrement lors de la descente. Les oreilles Causes : Trompe d eustache bouchée. Lors de la descente : déformation du tympan vers l intérieur par augmentation de la pression extérieur. Lors de la remontée : Déformation du tympan vers l extérieur par augmentation de la pression interne de l oreille et diminution de la pression extérieur. Effets : Gêne, douleur, désorientation déchirure du tympan avec douleur vive, syncope
Conduites à tenir : Arrêter la descente dès la première gêne => utilisation du gilet. A la remontée, redescendre et reprendre une remontée douce pour permettre à l air de s échapper doucement. Consulter un ORL Préventions : Ne pas plonger si enrhumé. A la descente, effectuer régulièrement une équipression par Valsalva, Béance tubulaire ou Frenzel. A la remontée, s il y a une gêne, effectuer un déglutition le nez pincé pour provoquer une dépression et ainsi l ouverture de la trompe d eustache. => si problème d équilibrage des oreilles, faire immédiatement signe au guide de palanquée. Gonfler le gilet pour arrêter la descente. Faire un nouvel essai d équilibrage en remontant légèrement => si cela ne passe pas => fin de plongée Les Sinus Causes : Orifice des sinus bouché. Dépression sur les muqueuses à la descente, surpression à la remonter. Effets : Douleur frontal ou maxillaire, saignement du nez. Conduites à tenir : comprimer le nez pour arrêter le saignement, Consulter un ORL. Préventions : Ne pas plonger enrhumé, annuler la plongée si cela ce produit lors de la descente. Les dents Causes : Poche d air dû à une fissure sur l émaille ou une carie mal ou pas soignée. Effets : Douleur au niveau de la racine de la dent, éclatement de la dent concernée. Conduites à tenir : Remonter doucement. Consulter un dentiste. Préventions : Avoir une hygiène dentaire et consulter le dentiste régulièrement. Les poumons Causes : Expiration insuffisante lors de la remontée ou remontée rapide. Effets : Augmentation du volume d air par la loi de Mariotte, distension des alvéoles pulmonaire. Conduites à tenir : Mettre sous oxygène, diriger vers un caisson hyperbare car risque d accident de décompression en supplément. Préventions : Expiration lors de la remontée, ne pas donner d air à un apnéiste.
Estomac, intestins Causes : Poche de gaz dans l estomac ou les intestins par fermentation d aliments. Effets : loi de l augmentation du volume d air par Mariotte. Conduites à tenir : Évacuer les gaz par voie naturelle. Préventions : Éviter de consommer des féculents et des boissons gazeuse. ESSOUFFLEMENT Mécanisme de l'essoufflement Augmentation du rythme respiratoire Causes et facteurs aggravants Les causes classiques, "traditionnelles" : La principale cause, toujours présente, est une expiration insuffisante, inefficace. Le froid Des efforts musculaires (palmage contre le courant, agitation..) Un lestage trop important place le corps à l'oblique, ce qui entraîne un effort supplémentaire dans les déplacements. La peur peut faire augmenter le rythme respiratoire et conduire à un essoufflement Un matériel défectueux, un détendeur trop dur par exemple, une bouteille mal ouverte peuvent conduire à l essoufflement. Conduite à tenir: Remontez de quelques mètres. La baisse de pression ambiante suffit en général à arrêter un essoufflement, il faut cesser tout effort. Dans tous les cas, la plongée est terminée
Le froid, l'ennemi du plongeur! La température moyenne du corps est de 37 C La prévention choisir une combinaison adaptée: à sa morphologie et à la température de l'eau être habillé chaudement avant et après le plongée Boire une boisson chaude après la plongée Réaction Ne pas attendre, dès les premiers symptômes (frissons, froid aux pieds et mains, désintérêt de la plongée) => faire signe au guide de palanquée => fin de plongée Les accidents lors de la remontée La surpression pulmonaire (barotraumatisme des poumons) Avec l'accident de décompression, c'est l'un des accidents les plus graves en plongée. Il survient notamment quand un plongeur remonte trop vite en bloquant sa respiration. Lorsque le plongeur se rapproche de la surface, la pression diminue. Les gaz présents dans ses poumons augmentent de volume, ceci peut provoquer des dégâts aux poumons. Les accidents de décompression (ADD) En plongée, du fait de la pression, les gaz respirés (et en particulier l'azote) se dissolvent dans l'organisme en quantité supérieure à celle observée à la surface. Lors d'une remontée trop rapide, la pression diminue et les gaz dissous ont tendance à redevenir gazeux. Lorsqu'un plongeur remonte trop vite, les gaz dissous n'ont pas le temps d'être éliminés par les poumons et des bulles se forment. Selon leur taille et leur localisation, elles peuvent provoquer des dégâts plus ou moins importants.
Les conseils de prévention ADD Pour prévenir les accidents de décompression, respectez la vitesse de remontée (15 m par minute, soit un mètre toutes les quatre secondes, soit la vitesse de remontée des petites bulles) sans retenir votre respiration et en observant éventuellement des paliers de décompression qui permettent à l'organisme de se débarrasser de l'azote dissous. Ne prenez pas l avion (12 à 24h après plongée) Evitez les efforts violents Pas d apnée après une plongée (6h mini après plongée) Pas de déplacement en altitude après une plongée (12h après plongée) S hydrater La courbe de sécurité Durée de plongée à une profondeur donnée sans nécessité de faire un palier 8m = illimité 10m = 5h30 12m = 2h15 15m = 1h15 20m = 0h40 Les accidents de plongée sous-marine liés au milieu Le milieu subaquatique recèle une vie sous-marine très riche dont certaines espèces peuvent être urticantes voire mortelles pour l'homme. morsures entraînant une infection réactions cutanées à des substances urticantes Par ailleurs, le milieu subaquatique recèle également nombres de pièges qui, en l'absence de l'attention du plongeur, peuvent le conduire à l'accident. plongée sur épave plongée dans des grottes présence de filet de pêche
Causes et mécanismes inattention manque de maîtrise du poumon/ballast sur lestage Conduisant à une mise en situation dangereuse du plongeur Conduite à tenir se dégager de la situation dangereuse alerter sa palanquée alerter les secours selon la gravité Prévention ne rien toucher et à fortiori si vous ne connaissez pas avoir un bon équilibrage ajuster son lestage être particulièrement vigilant à son environnement