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La politique culturelle régionale www.iledefrance.fr

SOMMAIRE 1 Éditorial 3 Introduction 4 2 3 Le spectacle vivant 6 Le cinéma et l audiovisuel 14 Le livre et la lecture 22 4 5 Les arts plastiques 30 Les patrimoines et l inventaire 34

ÉDITORIAL Le monde de la culture vit aujourd hui une révolution technologique avec Internet et le développement du numérique comparable à la révolution de Gutenberg. Elle connaît également une importante transformation de ses modes de production et de diffusion. Face à ces défis, nous devons nous protéger aussi bien de la nostalgie d un monde qui n est plus que des utopies faussement libératrices. Pour y répondre, la Région Île-de-France a développé une politique culturelle très ambitieuse au service de la diversité des esthétiques et des pratiques. Cette politique repose sur le cinéma et l audiovisuel, le spectacle vivant et les musiques actuelles, le livre, le patrimoine et les arts plastiques. D abord, dès 2001, avec la création du fonds de soutien aux industries techniques cinématographiques et audiovisuelles. En 2005, la Région a mis en place les conventions de permanence artistique afin de permettre un large soutien au spectacle vivant. L année 2006 a vu la création de la politique régionale du livre. En 2011, nous avons lancé une nouvelle politique en direction des musiques actuelles, de l aide aux disquaires indépendants au soutien aux artistes en développement. La raison de notre soutien au monde de la culture n est pas qu économique, même si derrière un film, un spectacle ou un livre il y a des professionnels, des métiers et des savoir-faire, toute une industrie qui a besoin, comme toutes les autres industries, d être soutenue. Le cinéma français a su prouver qu il y avait de la place pour tous les cinémas, aussi bien les blockbusters que les films d auteurs. Le monde de l édition a su prouver qu il y avait de la place pour tous les livres, aussi bien les bestsellers que les livres de sciences humaines ou de poésie. Le secteur culturel est une industrie mais c est aussi l art qui est en jeu. Et, au même titre que l eau, l éducation et la santé, l art doit être considéré comme un bien public mondial et défendu comme tel. Ce n est pas encore le cas, même si la France a porté à bout de bras la charte de la diversité culturelle de l Unesco. À notre place, la Région Île-de-France entend traiter la culture ainsi, la soutenir et la rendre la plus accessible possible sur l ensemble du territoire francilien. Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d Île-de-France

introduction Partenaire privilégié de l ensemble des acteurs locaux, collectivités territoriales et associations, le conseil régional joue un rôle clé dans la mise en œuvre des initiatives proposées en direction des différents publics. Doté d un budget annuel d environ 4,6 milliards d euros, il accompagne les porteurs de projets dans l objectif permanent d améliorer le quotidien des Franciliens. La Région Île-de-France, un acteur culturel de premier plan La Région s affirme depuis plus de dix ans comme un acteur culturel incontournable en Île-de-France. Par sa politique en faveur des arts et de la culture, elle apporte son soutien aux projets qui interrogent les problématiques du monde d aujourd hui. Attentive aux préoccupations des artistes et des créateurs ainsi qu aux évolutions de la vie culturelle, elle veille également à permettre la diffusion de la culture sur tous les territoires franciliens et en direction de tous les publics, en particulier les plus éloignés des structures culturelles. La Région soutient prioritairement quatre secteurs : le spectacle vivant, le cinéma et l audiovisuel, le livre et la lecture, les patrimoines. Elle opère également dans le domaine des arts plastiques. Ses modalités d intervention se répartissent en deux volets principaux : l investissement et le fonctionnement. Au-delà de l action qu elle conduit directement via des dispositifs d aide, la Région s appuie sur l action des organismes associés, dont elle est le principal financeur. Ces organismes associés conduisent une action dans différents champs : spectacle vivant, arts plastiques, cinéma, livre. Pour certains, véritables pôles ressources et d observation du secteur concerné, ils sont alors en soutien de la politique déployée par la Région. D autres organisent des manifestations culturelles sur l ensemble du territoire francilien. L investissement L aménagement culturel, une mission historique Les réductions des inégalités sociales, environnementales et territoriales constituent les principales lignes directrices de la politique d investissement menée par la Région. Avec aujourd hui environ 66 millions d entrées par an dans les sites culturels, l Île-de-France connaît une fréquentation en hausse de 48 % depuis l année 2000. Malgré une concentration de l offre à Paris, l ouverture poursuivie de lieux de culture au-delà du cœur de métropole témoigne du potentiel du territoire francilien. Véritable bâtisseur, convaincue que l aménagement culturel reste une composante à part entière de son développement, la Région porte donc toute son attention à l homogénéité du maillage du territoire, à la desserte des établissements par les transports en commun et à l ancrage local des projets soutenus. Par les financements accordés à la construction et à la rénovation d équipements, elle concourt également à l amélioration de la qualité de vie des Franciliens, au maintien du lien social, ainsi qu au renforcement de l activité économique. En milieu urbain comme en milieu rural, les équipements culturels locaux se veulent des lieux d échange, de partage et d éveil, ouverts au plus grand nombre. Les grands chantiers franciliens : le bilan La Région participe à équiper ses territoires de médiathèques. Les lieux de spectacle vivant irriguent de façon assez satisfaisante le territoire francilien. L enjeu porte désormais sur la rénovation d une partie d entre eux, ainsi que sur leur adaptation aux nouvelles pratiques culturelles (construction de salles de répétition, de lieux dédiés à la pratique amateur ).

introduction l 5 Les cinémas d art et d essai font l objet d un accompagnement régional soutenu, en particulier d une aide au passage à la projection numérique. Dans le domaine de l art contemporain, les résidences d artistes, créations d ateliers collectifs ou individuels, ainsi que la multiplication des lieux de diffusion de proximité sont autant de moyens pour la Région de favoriser la reconnaissance de l Île-de-France comme terre d accueil des artistes qui feront l art de demain. Le patrimoine d Île-de-France figure parmi les plus importants et les plus diversifiés, qu il s agisse de monuments protégés d intérêt national, de patrimoines rural, industriel ou urbain. Il constitue un élément fort d identification et de structuration de l espace. Le fonctionnement Des aides à destination des professionnels de la culture Sur un territoire francilien riche en initiatives, la Région a développé en 2001, puis renforcé depuis 2004, son action en faveur des différents champs culturels. Elle assure aux porteurs de projets des financements qui leur permettent de se développer et de mener des actions récurrentes ou ponctuelles en direction des différents publics. L aide au fonctionnement se déploie dans cinq secteurs : le spectacle vivant, le livre et la lecture, le cinéma et l audiovisuel, les arts plastiques, les patrimoines et l inventaire. Un appui renforcé aux structures et aux projets Afin de répondre à la dynamique de ces champs culturels, la Région a souhaité apporter un soutien croissant aux structures et à leurs projets. L un des axes majeurs de l intervention régionale depuis 2003, l accompagnement du secteur du spectacle vivant s effectue en grande partie par le dispositif de la Permanence artistique et culturelle (PAC), qui aide les structures de création dans l ensemble des champs artistiques. Mis en œuvre en 2011, les dispositifs en faveur des musiques actuelles complètent cette politique, en favorisant l émergence d esthétiques peu reconnues et en garantissant la diversité des expressions artistiques. En proposant une offre culturelle en dehors des lieux habituels et en favorisant l interdisciplinarité ainsi que l interaction avec le public, les «arts de la rue» constituent une appropriation symbolique de l espace commun ; à ce titre, ils devraient être à l avenir également portés avec ambition par la Région. Dans le secteur du livre et de la lecture, le soutien à la création littéraire, à l édition et à la librairie indépendante est apporté à tous les maillons de la chaîne du livre, afin de renforcer la dynamique engagée et de favoriser la diffusion des œuvres auprès du plus large public possible. L accompagnement du cinéma et de l audiovisuel se poursuit depuis 2001, notamment par l intermédiaire de l «aide après réalisation» et du dispositif en faveur des ciné-clubs. En période de révision du Schéma directeur de la Région Île-de-France (SDRIF), la politique du patrimoine s affirme comme un élément spécifique de la construction d un nouvel aménagement du territoire. Consciente du rôle de la culture en temps de crise et de l importance du maintien d un lien social, la Région confirme son effort en faveur des politiques culturelles. À défaut d être obligatoires, ces dernières n en sont pas moins fondamentales. En effet, la culture ne serait-elle pas le quatrième pilier du développement durable dans une société fondée sur l environnement, l économie et le social? ª

Les musiques actuelles et amplifiées Les musiques actuelles regroupent un très large éventail d esthétiques musicales : le jazz et les musiques improvisées, la chanson, les musiques traditionnelles et les musiques amplifiées. Pour développer la diffusion de ces champs musicaux sur son territoire, la Région a instauré en 2011 cinq nouveaux dispositifs, destinés aux structures et à leurs manifestations et projets (voir pages suivantes).

Déployé depuis 2005 dans un contexte national difficile, le soutien au spectacle vivant est l une des priorités régionales. Danse, théâtre, musique, arts de rue quelle que soit la discipline artistique, l Île-de-France intervient à travers le dispositif de la Permanence artistique et culturelle (PAC) et les aides aux réseaux et aux manifestations. Depuis 2011, cinq nouveaux dispositifs accompagnent les professionnels du secteur des musiques actuelles et amplifiées. Enfin, le conseil régional œuvre de concert avec cinq organismes associés : Arcadi, l Orchestre national d Île-de-France, le Festival d Île-de-France, le chœur régional Vittoria et l Ariam. le Spectacle vivant Les dispositifs de soutien Dispositif 1 Développement de la Permanence artistique et culturelle (PAC) Créé en 2005, le dispositif de la Permanence artistique et culturelle (PAC) est devenu l outil phare de l intervention régionale en faveur du spectacle vivant. Il accompagne les projets culturels qui renouvellent les pratiques artistiques et suscitent de nouveaux modes de rencontres entre les populations et les œuvres. Il a été conçu pour réduire les inégalités face à l accès à la culture (en termes social et territorial), professionnaliser et pour renforcer les structures artistiques. En 2011 253 conventions PAC ont été signées dans neuf champs artistiques professionnels : arts de rue, musique, cirque, conte, marionnettes, danse, théâtre, nouvelles technologies, plurisdisciplinaire. En 2011, 253 structures ont bénéficié de 12,27 millions d euros. Cette intervention régionale est reconnue par les professionnels du spectacle vivant franciliens. Toute structure de création ou de diffusion publique ou privée, gérante ou non d un lieu : les compagnies, les friches industrielles devenues espaces culturels, les théâtres de villes/scènes nationales, etc. Comporter une dimension «développement» justifiant le soutien de la Région. Prévoir l accueil de résidences / d équipes artistiques. Conforter l emploi artistique dans la durée de la convention. Permettre la diffusion du travail achevé ou en cours de réalisation. Taux maximum de 60 % du coût du projet HT. Les conventions PAC font l objet d un suivi régulier et d une évaluation annuelle. La Commission pour la Permanence artistique et culturelle siège pour avis lors des renouvellements de convention et pour les nouvelles demandes.

8 l le spectacle vivant Le Centre national de la danse à Pantin (93). La 6 e édition de la quinzaine du Hip Hop du 20 juin au 4 juillet 2011. Dispositif 2 L Aide aux festivals de musiques actuelles et amplifiées Créé en 2011, le dispositif régional de soutien aux festivals de musiques actuelles et amplifiées favorise la diffusion de celles-ci ainsi que la circulation des artistes et des publics sur le territoire francilien. Les scènes généralistes investies dans un projet de diffusion des musiques actuelles ; les lieux spécialement dédiés aux musiques actuelles ; les structures organisatrices de festivals ; les collectivités territoriales qui développent une politique culturelle en faveur des musiques actuelles. Les bénéficiaires doivent respecter l ensemble des critères suivants : prendre en compte les contraintes liées à l aménagement du territoire en rapport avec la plus ou moins grande diversité de l offre proposée aux habitants ; disposer de partenariats avérés, publics ou privés ; présenter une/plusieurs création(s) originale(s), d artistes en résidence ou non, dans leur programmation ; développer des actions visant à l appropriation par les publics et les populations des contenus ; jouer un rôle structurant dans le domaine culturel sur leur territoire ; limiter l empreinte écologique du festival ; proposer une politique tarifaire favorisant l accessibilité de tous les publics, en particulier des jeunes de moins de 26 ans, notamment lycéens et apprentis, et des demandeurs d emploi.

le spectacle vivant l 9 Le festival de musique baroque de Pontoise (95). La Gaîté lyrique, dédiée aux arts numériques, a rouvert ses portes. Enfin, les festivals doivent donner lieu à des éditions régulières. Taux maximum de 30 % HT du coût du projet, dans la limite de 50 000. Pour les manifestations bénéficiant d au moins deux partenaires publics autres que la Région : taux maximum de 20 % HT du coût du projet, dans la limite de 100 000. Attention : cette aide n est pas cumulable avec celles attribuées au titre du dispositif régional de la Permanence artistique et culturelle (PAC) et au titre des aides aux manifestations. Dispositif 3 L Aide à projet «Musiques actuelles et amplifiées» Depuis 2011, la Région soutient l émergence, la création et la prise de risque artistique dans le domaine des musiques actuelles et amplifiées. Elle encourage la mobilité des artistes, la présentation de leurs projets dans d autres régions de France et les partenariats. Les scènes généralistes investies dans un projet de diffusion des musiques actuelles ; Près de 40 lieux de spectacle aidés en 2011 pour la construction, la réhabilitation et l équipement. les lieux spécialement dédiés aux musiques actuelles ; les structures organisatrices de festivals ; les collectivités territoriales qui développent une politique culturelle en faveur des musiques actuelles. La Région soutient deux types de projets. 1. Les manifestations (hors festivals) organisées sur le territoire francilien. Priorité est donnée aux projets se déroulant sur des territoires où les scènes de musiques actuelles sont moins présentes, et aux artistes signés par des labels indépendants dont 30 % au plus du capital social sont détenus directement/indirectement par une multinationale du disque. Projets devant proposer des actions spécifiques de rencontres entre les publics franciliens et les artistes : temps fort autour de la découverte d une esthétique particulière, présentation sur scène des artistes d un label indépendant, collaboration artistique entre différents lieux. 2. Les projets favorisant la mobilité des artistes franciliens émergents sur et hors de l Île-de-France. 5 dates minimum doivent être organisées, dans différentes communes et départements pour un même concert. Priorité est donnée aux projets d artistes signés par des labels indépendants franciliens dont 30 % au plus du capital social sont détenus directement/indirectement par une multinationale du disque, ainsi qu aux artistes autoproduits. Taux maximum de 50 % de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 40 000.

10 l le spectacle vivant Dispositif 4 L Aide à la résidence de musiques actuelles et au développement d artistes Ce dispositif a été mis en œuvre en 2011 pour soutenir l insertion professionnelle des jeunes artistes, les accompagner en termes administratif, artistique et/ou technique. Il a également pour vocation de susciter des partenariats entre les différents acteurs indépendants de la filière autour du développement d artistes. Les scènes généralistes investies dans un projet de diffusion des musiques actuelles ; les lieux spécialement dédiés aux musiques actuelles ; les structures organisatrices de festivals ; les collectivités territoriales qui développent une politique culturelle en faveur des musiques actuelles. Concerner des artistes/groupes/ ensembles parvenus à un stade de développement significatif, repérés par les réseaux professionnels et identifiés par les circuits de diffusion. Préciser les conditions de la résidence : En 2011 la Région a soutenu 32 festivals et 14 résidences de musiques actuelles, ainsi que 9 aides à projets. projet artistique, durée de la résidence, apports en nature, en numéraire, etc. Développer un accompagnement technique et administratif. Favoriser une relation vivante des habitants à la création musicale. Faire l objet d une convention entre l équipe artistique et le lieu d accueil. Taux maximum de 50 % de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 20 000. Attention : cette aide n est pas cumulable avec celle attribuée au titre du dispositif régional de la Permanence artistique et culturelle (PAC). Mémo Un volet d aide à projet professionnel de développement complète le dispositif. Il doit : être présenté avec un projet de résidence/dans le prolongement d une résidence ayant bénéficié d une aide régionale ; aider un artiste/groupe/ ensemble à développer sa carrière professionnelle ; décrire le programme de suivi et de développement professionnel, artistique, technique (répétition, prêt de matériel, enregistrement) et administratif apporté aux artistes (hors résidence) ; préciser l apport et le rôle de chacun des partenaires. Les productions phonographiques doivent respecter les critères suivants : au moins 50 % de titres inédits (live et compilations exclus sauf lorsqu ils respectent ce critère) ; enregistrement en Île-de- France.

le spectacle vivant l 11 Proposer une action se déroulant en Île-de-France et sur la durée de l année scolaire. Créer un partenariat entre une structure œuvrant dans le domaine des musiques actuelles et un ou plusieurs lycées/cfa (Centre de formation d apprentis). Proposer un programme co-élaboré d initiatives : ateliers de pratique musicale, actions de sensibilisation, participation à des spectacles ou répétitions publiques, etc. Comporter des interventions d artistes rémunérés. Taux maximum de 70 % de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 2 500. Dispositif 6 L Aide aux fonds pour les disquaires indépendants Les jeunes sont informés des métiers techniques liés aux musiques actuelles. Dispositif 5 Le dispositif d action culturelle Musiques au lycée Inauguré en 2011, le dispositif encourage les pratiques musicales amateurs dans le cadre du lycée. Il permet aussi d informer les jeunes sur les métiers artistiques et techniques des musiques actuelles. Les scènes généralistes investies dans un projet de diffusion des musiques actuelles ; les lieux spécialement dédiés aux musiques actuelles ; les structures organisatrices de festivals ; les collectivités territoriales qui développent une politique culturelle en faveur des musiques actuelles. La Région favorise l élargissement de la diffusion musicale en dehors des grands circuits de distribution ainsi que l accessibilité des Franciliens au répertoire des musiques actuelles. Les disquaires indépendants : qu ils soient généralistes ou spécialisés, dont l activité principale est la vente de CD, vinyles, DVD neufs ; dont 60 % des références proposées à la vente proviennent des catalogues des labels indépendants (labels dont au plus 30 % du capital social sont détenus, directement/ indirectement, par une société multinationale du disque). Le nombre de labels indépendants représentés doit être au moins égal à 40, avec au minimum trois distributeurs indépendants. L aide intervient dans le cadre de l acquisition d un fonds discographique général en cas de création d activité, ou de la constitution d un fonds discographique thématique. Pour l acquisition d un fonds général : taux maximum de 50 % de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 10 000. Pour la création d un fonds thématique : taux maximum de 50 % de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 5 000. Attention : l aide à la constitution d un fonds thématique ne peut être attribuée que tous les deux ans.

12 l le spectacle vivant Le Festival d Avignon accueille chaque année des jeunes lycéens franciliens. La 10 e édition du Festival Rock-en-Seine aura lieu les 24, 25 et 26 août 2012 à Saint-Cloud (92). La Région mène des actions éducatives et culturelles en faveur des lycéens comme l opération «Lycéens à Avignon». Dispositif 7 Les Aides aux manifestations culturelles La Région soutient les manifestations culturelles ponctuelles et les festivals d envergure régionale. Toute structure de création ou de diffusion publique ou privée. Avoir un rayonnement d ampleur régionale. Contribuer à la diversification de l offre culturelle sur un territoire donné. Bénéficier de partenaires publics ou privés. Taux maximum de 30 % du coût du projet HT, dans la limite de 50 000. Pour les manifestations bénéficiant d au moins deux partenaires publics autres que la Région : taux maximum de 20 % du coût du projet HT, dans la limite de 100 000. Dispositif 8 Les Aides aux réseaux Les Aides aux réseaux soutiennent le fonctionnement des structures et leur permettent d assurer un travail culturel de mise en commun dans les domaines de la programmation, de la communication, des achats, de la production artistique, de la diffusion, de la formation et des modes de gestion. Tout réseau culturel francilien. Être représentatif à l échelon régional, par l ampleur du regroupement ou par le caractère innovant ou inédit des formes d interventions proposées. Proposer une offre de mutualisation de moyens dont l efficacité et la pertinence puissent être appréciées auprès des adhérents. Disposer de partenariats avérés, publics (l État, les collectivités) ou privés (associatifs, coopératifs, etc.). Financement plafonné à 60 % du fonctionnement de la structure pour les réseaux culturels existants. À noter qu il peut être étendu à 80 % du fonctionnement pour la première année. Le versement de la subvention est subordonné à la signature d une convention type. En savoir + Conseil régional - Unité société - Service spectacle vivant 115, rue du Bac, 75007 Paris Renseignements au 01 53 85 56 61 ou à culture@iledefrance.fr

le spectacle vivant l 13 Les organismes associés Arcadi Créé en 2003, Arcadi (Établissement public de coopération culturelle pour les arts de la scène et de l image) a pour mission de soutenir la création, de favoriser la diffusion des œuvres et d aider au développement d actions artistiques dans le secteur du spectacle vivant : théâtre, opéra, chanson, danse, multimédia, etc. Son budget annuel est de 5,3 M. Un centre de ressources pour les professionnels Fort d une mission d information et de conseil, Arcadi incite et aide les initiatives de mutualisation des ressources destinées aux professionnels du spectacle. Il propose ainsi une plate-forme de mise en relation des compagnies cherchant des plateaux de répétition et des lieux d accueil potentiels, un espace de documentation ouvert à tous ainsi qu un observatoire des mutations de l activité artistique et culturelle en Île-de- France. Arcadi apporte également des soutiens financiers aux projets dans les domaines de la production, la diffusion et l action artistique. Trois temps forts annuels Arcadi anime son réseau en proposant chaque année des rendezvous grand public et professionnels. Le Festival Némo. Hors saison. Hors pistes. Les médiateurs culturels Depuis la rentrée scolaire 2011, Arcadi met en œuvre le dispositif des médiateurs culturels. Treize médiateurs, placés pour l année scolaire 2011-2012 auprès de 31 lycées pilotes et 2 universités, ont pour mission de mettre les différents porteurs de projets en relation avec les structures culturelles, de soutenir, initier ou animer des projets culturels au sein de l établissement en s appuyant sur les dispositifs culturels initiés par la Région, les autres collectivités et l État. Ils ont également vocation à guider et soutenir les jeunes dans le cadre des associations lycéennes. En savoir + : www.arcadi.fr L Ariam Depuis 1975, l Association régionale d information et d actions musicales (Ariam) est un centre de ressources et d action musicale chargé de promouvoir la vie musicale et chorégraphique en Île-de-France. Son enveloppe budgétaire est de 2,2 M. Conseil, information et services Mise en relation avec des personnes ressources, aide à la conception d un projet, d un cahier des charges ou à la définition d une mission confiée à des artistes sont les principales missions de l Ariam, mais ce n est pas tout! Centre de ressources, l Ariam dispose d un parc de matériel instrumental (enrichi chaque année de nouvelles acquisitions), publie des études et met à disposition des professionnels une bibliothèque de fiches pratiques sur son site Internet (rubrique Ressources). Rencontres et formations L Ariam organise des rencontres interprofessionnelles et dispense des formations sur site à destination des institutions (conservatoires, communautés territoriales), des professeurs et de tout autre public souhaitant parfaire ses compétences artistiques : formations de direction d ensembles, de direction de chœurs, tutorats dans des ensembles ou des chœurs, master classes, formations autour de la voix, de l improvisation, du répertoire contemporain, des musiques du monde, des musiques actuelles et du hip-hop. En savoir + : www.ariam-idf.com L Orchestre national d Île-de-France Créé en 1974, l Orchestre national d Île-de-France permet de diffuser l art symphonique sur l ensemble du territoire francilien. Il est financé à 70 % par la Région. Formation symphonique de qualité animée par 95 musiciens permanents, l Onif propose environ 100 concerts par an auxquels participent 90 000 spectateurs. Il présente un répertoire riche, couvrant trois siècles de musique, et une centaine de créations contemporaines. L Orchestre national d Île-de-France s engage également en faveur du jeune public. Il élabore des actions éducatives et culturelles dans les écoles, les conservatoires et les théâtres franciliens : ateliers, rendez-vous avec les artistes, concerts éducatifs, spectacles musicaux, collection de livres-disques, etc. En savoir + : www.orchestre-ile.com Le Festival d Île-de-France Le Fif organise chaque année, en septembre et en octobre, une trentaine de spectacles musicaux, lyriques, chorégraphiques et des manifestations populaires dans des lieux du territoire francilien. Il attire environ 25 000 spectateurs par saison. Le Fif, ce sont : une programmation variée : musiques classiques, musiques du monde, musiques jazz et électroniques ; des lieux de concerts éclectiques et renouvelés : cirques, anciennes fabriques, fermes, châteaux, églises, etc. ; des activités auprès des jeunes publics : actions de sensibilisation (rencontres avec le public, travail pédagogique en direction des établissements scolaires), résidences artistiques et master classes. En savoir + : www.festival-idf.fr Le chœur régional Vittoria Constitué en 1987, Vittoria est un chœur amateur de haut niveau, composé de 50 choristes résidant en Île-de-France. 15 concerts sont donnés chaque année, réunissant au total près de 3 000 spectateurs. Son vaste répertoire (de Bach à la musique contemporaine) lui permet de collaborer avec de nombreux ensembles : orchestre de Paris, orchestre Lamoureux, orchestre national de Lille, orchestre de Bretagne, orchestre philharmonique du Luxembourg, etc. Enfin, le chœur Vittoria a réalisé 16 enregistrements et notamment Le Roi David, d Arthur Honegger, primé aux 5 e Victoires de la musique classique en 1998. En savoir + : www.vittoria.asso.fr

L Aide aux ciné-clubs Mis en œuvre en 2011, le dispositif propose un accompagnement spécifique aux lycéens franciliens qui souhaitent mettre en place un ciné-club dans leur établissement scolaire. En amont, les élèves volontaires bénéficient de journées de formation hors temps scolaire (culture cinématographique, notions de programmation, bases juridiques liées aux droits d auteur et à la diffusion publique des œuvres) et peuvent participer à des festivals cinématographiques. Dans le cadre du fonctionnement du ciné-club, ils disposent d un appui technique et logistique : assistance à la recherche d œuvres ou d ayants droit, aide à la programmation et à l organisation de débats, etc. La Région a confié la mise en œuvre de ce dispositif au Forum des Images Contact : frederic.lavigne@forumdesimages.fr

Pour préserver l économie de ce secteur et développer la diversité de la création en Île-de-France, la Région a mis en place en 2001 une politique forte en faveur du cinéma et de l audiovisuel. Elle est aujourd hui la première collectivité territoriale française pour l aide à ce secteur. Cet engagement en faveur des professionnels et des publics franciliens s articule autour d actions et de dispositifs destinés à soutenir et à valoriser la création, la production, l exploitation, ou encore l éducation à l image. Le cinéma et l audiovisuel Les dispositifs de soutien Dispositif 1 Les Aides aux réseaux et manifestations cinématographiques Depuis 2001, la Région encourage la diffusion de films sur tout le territoire francilien en attribuant des aides financières aux festivals et manifestations cinématographiques. Organisateurs d événements, festivals et manifestations cinématographiques. Manifestations qui favorisent la diffusion de films (inédits, art & essai, animation, En 2011 47 festivals et réseaux cinématographiques aidés patrimoine, etc.) et leur accompagnement culturel (rencontres-débats, expositions, etc.). Associations ou structures régionales, œuvrant par leur action à la sensibilisation des différents publics. Subvention. ªIls ont été soutenus Les manifestations : Festival des Juniors (93), Théâtres au cinéma (Bobigny, 93), Festival international de films de femmes (Créteil, 94), Cinessonne (91). Les réseaux : Acid, Acrif, Maison du film court, Videadoc, Light Cone, L Abominable. En savoir + Contacter le service cinéma et audiovisuel du conseil régional au moins trois mois avant l événement. Conseil régional - Unité société Service cinéma et audiovisuel 115, rue du Bac, 75007 Paris Olivier Bruand, olivier.bruand@iledefrance.fr Tél. : 01 53 85 55 40

16 l le cinéma et l audiovisuel Ne le dis à personne, film de Guillaume Canet. Une scène du tournage du film Le Deuxième Souffle d Alain Corneau. Dispositif 2 Le Fonds de soutien aux industries techniques cinématographiques et audiovisuelles Créé en 2001, le Fonds de soutien aux industries techniques cinématographiques et audiovisuelles accorde des aides financières aux productions françaises et étrangères cinématographiques ou audiovisuelles, sous condition de recours suffisant aux prestataires techniques franciliens. Sociétés de production cinématographique et audiovisuelle. Localisation en Île-de-France : d au moins 50 % du tournage (et un minimum de 20 jours) ; d au moins 80 % des dépenses de décors et costumes (pour les fictions), de moyens techniques, de montage/sonorisation, de laboratoire/postproduction. Soutien à la formation via le recrutement de stagiaires et respect du droit du travail. Durées des œuvres : Œuvres cinématographiques d au moins 60 minutes ; Œuvres audiovisuelles unitaires d au moins 60 minutes, séries d épisodes d au moins 26 minutes et d au moins 5 minutes pour les épisodes de séries d animation. Aide financière remboursable en cas de succès de l œuvre, versement sur présentation de factures acquittées : Long-métrage de fiction ou d animation : 560 000 maximum ; Œuvre TV de fiction ou d animation : 400 000 maximum ; Documentaire de création : 90 000 maximum. ªIls ont été soutenus Succès récompensés : Entre les murs (Palme d Or, Cannes 2008), Un prophète (Grand Prix du jury, Cannes 2009), Nuit noire (International Emmy Award 2005), Gainsbourg, vie héroïque (César 2011 meilleur premier film, meilleur son et meilleur acteur), etc. Succès à plus d 1 million d entrées : La guerre est déclarée, Un long dimanche de fiançailles, Neuilly-sa-mère!, Le Cœur des hommes, Ne le dis à personne, Azur et Asmar, Persepolis En savoir + 4 sessions annuelles. Dossiers d information/ de candidature, calendrier et contacts utiles à télécharger sur www.iledefrance.fr/cinema Conseil régional - Unité société Service cinéma et audiovisuel 115, rue du Bac, 75007 Paris Cinéma : Sophie Haguet, sophie.haguet@iledefrance.fr Tél. : 01 53 85 72 78 Audiovisuel : Mélaine Thomann-Fox, melaine.thomann-fox@iledefrance.fr Tél. : 01 53 85 72 20 509 films financés depuis 2001 pour un montant total de 122 M : 300 œuvres cinématographiques 209 œuvres audiovisuelles

le cinéma et l audiovisuel l 17 La Région aide les réseaux et manifestations cinématographiques. La Région accompagne l équipement numérique des salles. Dispositif 3 L Aide à la postproduction argentique et numérique Lancée en 2006, l Aide à la postproduction soutient les œuvres cinématographiques qui ne pourraient être achevées ou distribuées sans aide financière. Initialement ouverte aux seules productions argentiques, elle est accessible depuis 2008 aux œuvres numériques. Sociétés de production cinématographique et audiovisuelle. Tous types de projets cinématographiques : fictions, documentaires, animations, courts-métrages, et longs-métrages. Les travaux de postproduction doivent être réalisés par des prestataires d Île-de- France. 103 films soutenus depuis 2006 : 58 longs-métrages 45 courts-métrages

18 l le cinéma et l audiovisuel Projecteur numérique 2K au cinéma Le nouvel Odéon (Paris 6 e ). Des professionnels du cinéma interviennent auprès des lycéens et des apprentis. Financement de travaux de postproduction argentique et numérique : de 400 à 700 /minute en fonction de la nature du support final d exploitation. Subvention limitée par les financements publics ou télévisuels déjà acquis. Versement sur présentation de factures acquittées. ªIls ont été soutenus Longs-métrages : Nuits d ivresse printanière (Prix du scénario, Cannes 2009), Nulle part, terre promise (Prix Jean-Vigo 2008), Entre deux mondes (compétition officielle, Mostra de Venise 2009), Nostalgie de la Lumière (sélection Cannes 2010), Nana (Prix du meilleur premier film, Festival de Locarno 2011). Courts-métrages : Faiblesses (sélection Semaine de la critique, Cannes 2009), Je criais contre la vie. Ou pour elle (sélection Festival d Annecy 2009), Le feu, le sang, les étoiles (Grand Prix, Festival de Bilbao 2008), Nuevo Baile (mention spéciale, Festival de Biarritz 2010). En savoir + Déposer la demande à la fin du montage image. Dossiers d information/de candidature, calendrier et contacts utiles à télécharger sur www.iledefrance.fr/cinema. Conseil régional - Unité société Service cinéma et audiovisuel 115, rue du Bac, 75007 Paris Tél. : 01 53 85 58 81 Pour l année 2011-2012 37 979 élèves inscrits issus de 416 lycées et de 42 CFA accompagnés par 1 892 enseignants Dispositif 4 Lycéens et Apprentis au cinéma Mis en œuvre en 2002 dans les académies de Créteil, Versailles et Paris, ce dispositif national d éducation à l image permet aux jeunes de parfaire leur connaissance du cinéma (critique et culture). Ces derniers visionnent en salle de cinéma de trois à cinq films durant l année scolaire, et bénéficient d un accompagnement culturel (rencontres avec des professionnels, participation à des festivals franciliens, etc.). Le dispositif prévoit des sessions de formation pour les professeurs des lycées et les formateurs de CFA. Élèves de lycées publics et privés sous contrat d association, d enseignement général et technologique, professionnel et agri-

le cinéma et l audiovisuel l 19 Près de 38 000 jeunes bénéficieront, au cours de l année scolaire 2011-2012, du dispositif Lycéens et Apprentis au cinéma. Tournage du film Une vie meilleure de Cédric Kahn. cole, de centres de formation d apprentis (CFA) de niveaux 3, 4 et 5. Les enseignants s engagent à ce que leur classe visionne au moins cinq films en salle de cinéma : quatre issus de la liste nationale du dispositif et un film régional soutenu à la production ou à la postproduction par la Région Île-de-France. Fiches et dossiers pédagogiques sur les films et les auteurs à destination des élèves et des enseignants. Interventions sur les films en salle de cinéma ou en classe par des professionnels de cinéma. Participation volontaire à des «parcours de cinéma» (cycles thématiques, immersion en festival, etc.). En savoir + Académies de Créteil et de Versailles Association des cinémas de recherche d Île-de-France (Acrif) 19, rue Frédérick-Lemaître, 75020 Paris www.acrif.org, contact@acrif.org, 01 48 78 14 18 Académie de Paris Cinémas indépendants parisiens (CIP) 135, rue Saint-Martin, 75004 Paris www.cinep.org, contact@cinep.org, 01 44 61 85 53 Région : Conseil régional - Unité société Service cinéma et audiovisuel 115, rue du Bac, 75007 Paris Olivier Bruand, olivier.bruand@iledefrance.fr Tél. : 01 53 85 55 40

20 l le cinéma et l audiovisuel La Palme d or, Cannes 2008. La guerre est déclarée de Valérie Donzelli, sorti en août 2011. Les autres actions L Aide à l écriture de scénario Partie intégrante de la création artistique dans le domaine cinématographique, l écriture de scénario est une phase particulièrement importante et insuffisamment développée en France. La Région a donc décidé de créer en 2012 une aide à l écriture de scénario permettant à la politique régionale en faveur du cinéma d élargir son soutien à l amont et de conforter ainsi son impact et sa cohérence grâce à une présence renforcée sur l ensemble de la chaîne cinématographique et audiovisuelle : écriture, production, postproduction, diffusion, exploitation. En intervenant dès la phase d écriture, la Région favorisera l éclosion de nouveaux auteurs et participera au renouvellement de la création cinématographique, tout en incitant directement ou non par ce moyen à tourner ensuite les films en Île-de-France. Participation d une classe de lycéens ou d apprentis franciliens au Festival de Cannes Forte de son action Lycéens et Apprentis au cinéma qui touche près de 40 000 jeunes franciliens, et désormais de son dispositif Depuis 2010, la Région aide les petites salles à s équiper en matériel de projection numérique : 53 cinémas aidés en 2011 d accompagnement pour les ciné-clubs, la Région organise chaque année la venue d une classe de lycéens ou d apprentis franciliens au Festival de Cannes. Initié en 2003, ce programme permet ainsi aux lycéens de monter les marches du Palais des festivals pour une projection officielle, de découvrir les coulisses du Festival, ses sections parallèles notamment la Quinzaine des réalisateurs (projection de courts métrages, participation aux conférences de presse), et de participer à des débats avec des réalisateurs sélectionnés à Cannes (Philippe Ramos pour son film Jeanne captive, Rabah Ameur-Zaïmeche autour de son film Dernier maquis, Hippolyte Girardot pour son film Yuki & Nina, coréalisé avec Nobuhiro Suwa, ou encore Fabienne Berthaud pour Pieds nus sur les limaces, quatre films soutenus par la Région).

Les activités proposées s intègrent depuis 2008 dans un partenariat développé avec la Quinzaine des réalisateurs. Ce partenariat a permis d ancrer encore davantage la présence régionale autour de la problématique de l accès aux œuvres. La Quinzaine des réalisateurs organisée durant le Festival de Cannes par la Société des réalisateurs de films se distingue en effet par sa liberté d esprit, son caractère non compétitif et son souci permanent d ouverture aux spectateurs non professionnels qui fréquentent le Festival. Depuis sa création en 1969, ce festival s est fixé pour objectif de révéler de nouveaux cinéastes mais également de favoriser leur découverte par le public et la critique. Les travaux nécessaires à la mise en place de cabines de projection numérique, mais également la rénovation et la réhabilitation des cinémas art et essai du territoire, sont aidés par la Région. Un organisme associé La Commission du film d Île-de-France Depuis 2004, la Commission du film renforce et valorise l attractivité de la Région comme site de tournage et espace privilégié pour la production cinématographique française ou étrangère. Son budget : 1,6 M par an. Parmi ses actions : - mettre à disposition des outils professionnels : base de données recensant les sites de tournage potentiels, détail des ressources professionnelles et artistiques disponibles en Île-de-France, etc. ; - promouvoir la Région lors des grandes manifestations cinématiques et audiovisuelles professionnelles, en France et à l étranger. En savoir + : www.idf-film.com

Le Prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires Nouveauté 2011, cette initiative offre aux jeunes Franciliens et à leurs professeurs une occasion de découvrir la littérature française contemporaine et ses auteurs. En collaboration avec leurs équipes pédagogiques, bibliothécaires et libraires, les élèves participent tout au long de l année scolaire à la sélection des lauréats du Prix, remis chaque printemps. Au programme : lecture des œuvres, rencontre avec les auteurs, forums, débats En savoir + Maison des écrivains et de la littérature Garance Jousset : 01 55 74 60 93 ou g.jousset@maison-des-ecrivains.asso.fr www.m-e-l.fr

Initiée en 2006, la politique régionale du livre soutient la création littéraire et la librairie indépendante, favorise la diversité éditoriale, renforce la dynamique autour du livre et de la lecture. Elle permet également la rencontre des œuvres avec le plus large public possible. Les dispositifs de soutien franciliens prennent en compte les différents maillons du secteur : auteurs, éditeurs, revues, librairies indépendantes, bibliothèques, lecteurs. Enfin, depuis 2008, la Région Île-de-France œuvre en partenariat avec un organisme associé, le MOTif, observatoire du livre et de l écrit. En 2011, l Île-de-France a attribué 4,341 M d aides aux professionnels du secteur, dont 1,097 M au MOTif. Le livre et la lecture Les dispositifs de soutien Dispositif 1 L Aide aux actions collectives et interprofessionnelles L Aide aux actions collectives encourage la réalisation de projets menés au niveau régional par des groupements de professionnels du livre. Elle intervient de deux manières : en participant au financement de projets et en encourageant les rencontres interprofessionnelles. Les associatifs du livre et de la lecture, les auteurs, les libraires et éditeurs indépendants, les revues, les diffuseurs, les distributeurs, les bibliothèques, etc., qui s associent dans un projet commun (minimum deux partenaires). 13 projets soutenus en 2011 4 projets éditeurs 2 projets de libraires 1 projet de revue 3 projets de bibliothèques 3 projets d auteurs Élaborer des outils professionnels communs : catalogues, coéditions, etc. Élaborer des actions communes : promotion, distribution, diffusion, actions culturelles, etc. Engager des actions à dimension professionnalisante. Prendre en compte les nouvelles technologies de l information et de la communication. Il s agit d une aide au fonctionnement, exclusivement attribuée au projet. Elle correspond à 60 % maximum de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 120 000. ªIls ont été soutenus Le GIE Libr Est, regroupant sept librairies de l Est parisien, a construit un projet partagé autour de la vente par Internet et d actions culturelles communes. En savoir + Conseil régional - Unité société Service livre 115, rue du Bac, 75007 Paris service.livre@iledefrance.fr

24 l le livre et la lecture La médiathèque Colette d épinay-sur-seine (93). La Région œuvre à la promotion de la lecture pour tous. Dispositif 2 L Aide à la librairie indépendante La politique régionale accompagne les projets des librairies indépendantes dans le cadre : de la constitution/du renforcement d un fonds général ; de la création d un fonds thématique ; du développement de la politique d animation culturelle de la librairie. La Région verse également une aide annuelle à l Association pour le développement de la librairie de création (ADELC). Cette structure a été conçue pour aider à la création et à la reprise des librairies indépendantes, au déménagement, au rachat, aux travaux d agrandissement, à la restructuration des fonds propres et des fonds de roulement. Développer une stratégie de constitution d un fonds à caractère culturel (dont la moitié des ouvrages doit être achetée en compte ferme) ; Développer des actions culturelles permettant de faire vivre le fonds et d élargir la clientèle. Il s agit d une aide au fonctionnement, exclusivement attribuée au projet. Le taux maximum de la dépense subventionnable HT est de 60 %, dans la limite de 15 000. Les librairies indépendantes franciliennes : ayant la majorité du capital détenu par des personnes physiques impliquées dans le fonctionnement de l entreprise ; de littérature générale, ouvertes au public, dont l activité principale est la vente de livres neufs. 6 M d investissement ont permis de soutenir, en 2011, la construction de 7 nouvelles médiathèques et la rénovation de 2 autres. La médiathèque de Bagnolet (93).

le livre et la lecture l 25 La librairie Atout livre à Paris 12 e. L aide à l édition indépendante, une priorité régionale. ªIls ont notamment été soutenus Essonne : Librairie Sainte-Geneviève, Sainte-Geneviève-des-Bois ; Les Vraies Richesses, Juvisy-sur-Orge ; Liragif, Gifsur-Yvette. Val-de-Marne : Honoré, Champignysur-Marne ; L Établi, Alfortville ; Envie de lire, Ivry-sur-Seine. Hauts-de-Seine : La Boîte à lettres, Asnières-sur-Seine ; Le Point de côté, Suresnes. Seine-Saint-Denis : Préambule Folies d encre, Saint-Denis ; La Primeur de Lire Folies d encre, Noisy-le-Grand ; La Traverse Folies d encre, La Courneuve ; Temps-Livres, Le Pré-Saint-Gervais ; Liberté sur Parole Folies d encre, Saint- Ouen ; La Caverne de Lilsha Folies d encre, Gagny. Yvelines : La Réserve, Mantes-la- Jolie ; Comme un roman, 78, Chatou. Paris : Atout livre, 12 e ; Le Rideau Rouge, 18 e ; Librairie des Orgues, 19 e ; Texture, 19 e ; L Atelier, 20 e ; Lipsy, 5 e ; Batignolles et compagnie, 17 e ; Dédale, 5 e ; Les Arpenteurs, 9 e ; Palimpseste, 5 e ; Les Oiseaux rares, 13 e ; L Alinéa, 12 e ; Comme un roman, 3 e ; Le Monte-en-l air, 20 e. 13 maisons d édition aidées en 2011 et une trentaine de librairies soutenues en 2011. Dispositif 3 Les Aides à l édition indépendante Deux aides assurent un soutien régional à l édition indépendante : l accompagnement des éditeurs indépendants sur des projets éditoriaux exceptionnels dont ils ne peuvent assurer seuls l équilibre économique ; l accompagnement d actions portées par des professionnels du livre, favorisant la diffusion des éditeurs indépendants. L Aide aux projets éditoriaux exceptionnels Les éditeurs indépendants franciliens, dont l édition de livres constitue l activité principale. Développer un projet de création littéraire ou de sciences humaines à caractère exceptionnel : création d une collection, réalisation d un ouvrage, coédition ou traduction importante. Démontrer l impossibilité d assumer l équilibre économique dans le cadre ordinaire de l activité de l éditeur, et justifier l aide régionale comme condition de viabilité du projet. Il s agit d une aide spécifique au fonctionnement, exclusivement attribuée au projet. Le taux maximum de la dépense subventionnable HT est de 50 %, dans la limite de 50 000.

26 l le livre et la lecture 35 revues soutenues en 2011. Le soutien à la vie littéraire. ªIls ont été soutenus Dans le cadre de la création de collections : La Différence : pour l édition des œuvres complètes de Michel Butor. Galilée : pour l édition des séminaires de Jacques Derrida. Argol : pour la création d une collection de poésie. L Aide aux actions de diffusion Les professionnels franciliens de la chaîne du livre : éditeurs, diffuseurs, associations, bibliothèques, etc. Valoriser par des actions culturelles la richesse des catalogues des éditeurs indépendants, en direction des professionnels de la chaîne du livre et des populations. Il s agit d une aide spécifique au fonctionnement, exclusivement attribuée au projet. Le taux maximum de la dépense subventionnable HT est de 50 %, dans la limite de 15 000. Dispositif 4 Le Soutien aux revues La Région a instauré deux dispositifs d aide aux revues indépendantes en 2006 : l accompagnement de projets exceptionnels (création, publication exceptionnelle, action culturelle) ; l aide au développement et à la permanence des activités des revues (maintien d une revue en danger de disparition, création de numéros spéciaux, refonte de la maquette, aide au démarrage d une nouvelle revue). L Aide aux projets exceptionnels Les revues traitant des champs artistique, culturel et des sciences humaines. Toute revue de langue française, diffusée à titre payant en France, à 250 exemplaires minimum. Sont exclus les journaux, annuaires, magazines, bulletins et autres publications gratuites, à caractère pratique ou professionnel, liées à l actualité ou à des institutions publiques, faisant œuvre de prosélytisme ou faisant largement appel à la publicité. Le taux maximum est de 50 % de la dépense subventionnable HT, dans la limite de 15 000. ªElles ont été soutenues Geste, TINA, Ligne 13, Borborygmes, Fusées, Siècle 21, La Barque, Fario, Roven, Frictions, Ubu, Pasar Malam, Le Philosophoire, Marsa, La Grande Oreille, Capricci, etc. L Aide au développement et à la permanence des revues Les revues traitant des champs artistique, culturel et des sciences humaines. Identiques à l Aide aux projets exceptionnels. Il s agit d une aide globale au fonctionnement, dans la limite de 25 000.