R. BÖRNSTEIN. - Zür Theorie von Ruhmkorff s Inductions-Apparat (Théorie de l appareil d induction de Ruhmkorff); Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. 481 ; 1872 A. Potier To cite this version: A. Potier. R. BÖRNSTEIN. - Zür Theorie von Ruhmkorff s Inductions-Apparat (Théorie de l appareil d induction de Ruhmkorff); Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. 481 ; 1872. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.308-311. <10.1051/jphystap:018730020030801>. <jpa- 00236865> HAL Id: jpa-00236865 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236865 Submitted on 1 Jan 1873 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
308 fixes. On peut, en observant ces lames éclairécs par une lumière intermittentc de période connue, voir les divisions de la lame qui correspondent, soit an son fondamental, soit aux harmoniques, et immobiliser les vibrations partielles ou la vibration fondamentale, selon la valeur de la période d illunlij1.atioll. A. CROVA. R. BÖRNSTEIN. 2014 Zür Theorie von Ruhmkorff s Inductions-Apparat (Théorie de l appareil d induction de Ruhmkorff); Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. 481 ; 1872. M. Bôrnstein s est proposé d étudier l appareil de n uluukoril eu détail et de préciser le rôle de chacune de ses parties : la pile, la bobine inductrice, son noyau de fer doux, la bobine induite, l inter-. rupteur et enfin le condensateur. Au moyen des formules connues, voisine et sur il calcule l induction d une spiralc sur une spirale elle-même, puis, au moyen des formules de Neumann (1), le magnétisme excité dans un ellipsoïde de révolution par le passage du courant dans une spirale, et enfin l induction exercée dans une spirale par l apparition ou la disparition du magnétisme du fer de cet ellipsoïde. On ne reproduira ici ni les calculs ni même les formules définitives qui n ont été soumises à aucune vérification expérimentale; les seules conclusions que l auteur en tire sont les suivantes. L appareil a une action proportionnelle au nombre de tours des spirales, d autant plus grande que les milieux des deux bobines sont plus voisins, que leurs longueurs sont moins diue- et enfin la rentes, et qu elles sont plus voisines l une de l autre, forme de cylindres indéfinis est préférable à celle d un ellipsoïde quelconque pour les éléments du faisceau de fer doux. Il expose ensuite la théorie du condensateur, comme diminuant l effet nuisible des extra-courants de la bobine inductrice et montre que le noyau de fer doux doit être fôrmé d un faisceau de fils, plutôt, que d un cylindre massif, pour diminuer l effet nuisible des dans le cas où courants induits dévcloppés dans le fer; il conseille, l on accouplerait plusieurs appareils, d accoupler également les faisceaux de fer doux, en les réunissant par des armatures. Les expériences sont résumées ci-dcbsons : on a reproduit exac- (1) J. IN Journal de Crellc, t. 37, p. 50. Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020030801
309 tement les indications relatives aux dimensions de l appareil d induction (le poids du marteau n est pas indiqué), sans lesquelles les nombres obtenus n auraient aucun sens. d induction était construit comme il suit : la Un petit appareil bobine inductrice formée de 2 couches de i oo tours de fil de cuivre de o" m, 86 de diamètre ; longueur de la bobine, 88 millimètres; rayon de la couche extérieure, 9mm,15; de l intérieure, 5mm, 70. La bobine induite a 10 couches de 3oo tours chacune; diamètre du fil, 0mm,37; longueur de la bobine, 68mm,83: rayons des couches extrêmes, 2.2mm, 5 et 11 millimètres. Sa résistance est 600 unités Siemens,. Les couches des bobines sont séparées par du papier stéariné. Le noyau est formé de 15o fils de fer de omm, 5 1 de diamètre, formant un faisceau de gmm, i de diamètre; sa longueur est de 101mm, 16 et son milicu est éloigné de 6mm,62 de celui des spirales, de sorte qu il fait saillie vers 1 Interrupteur. Celui-ci est à marteau. La longueur du ressort est de 24mm, 95, et la distance du centre de gravité du marteau à la pointe de l armature frappée, 13--, 87. Le condensateur a 160 millimètres de long et 7o de large; c est une feuille de papier stéariné recouverte de papier d étain. L une des armatures est reliée au lnarteau, l autre au noyau. L intensité du courant est mesurée par une boussole de tangentes, le nombre des interruptions par la hauteur du son produit et une sirène. Les courants induits passaient dans un multiplicateur et dans un électrodynamomètre, avec des dérivations différentes, proportionnées au degré de sensibilité des instruments. Le premier donnait la différence des intensités moyennes des courants ; le second, la moyenne des carrés de ces intensités. Dans le tableau ci-dessous, E et E sont les forces électromotrices qui, dans un circuit de même résistance, produiraient les déviations observées dans le galvanomètre et l électrodynamomètre. Toutefois les forces électromotrices E sont le produit des nombres déduits de l expérience par le rapport t d oscillation du lnarteau, nombres qui, pour t des nombres une même intensité de l inducteur, variaient avec les résistances et la nature de l appareil de mesure interposé dans le circuit induit. J est la déviation de la boussole des tangentes produite par le courant inducteur passant d une manière permanente; Jo, lorsque l appareil est en fonction et en relation avec le multiplicateur; J 0, lorsqu il est en rela-
3I0 tion avec le dynamomètre; w" et w " les résistances des dérivations ajoutées, dans les deux cas, aux appareils, dont les résistances propres étaient 2438,77 pour le multiplicateur et 2694,53 pour le dynamomètre. Il est très-regrettable que les observations n aient pu être simultanées, car on ne peut tirer aucune conclusion des valeurs E, E ; de plus, si z est le temps qui sépare deux contacts de l interrupteur, on a c désignant la force électromotrice à chaque instan- ; et, tant qu on ne connaît pas la loi qui lie les e au t, il paraît impossible de tirer des valeurs de E et E une évaluation numérique des intensités relatives des courants induits commençants et finissants. Le fait le plus remarquable est d ailleurs l existence de E, qui prouverait que les deux courants ne sont pas de quantité égale. M. Bôrnstein explique ce fait en remarquant que les deux courants ne sont pas induits dans des circonstances identiques : «Si, dit-il, l une des sortes de courants induits (les 1 er, 3c, 5") agit seule et plus longtemps pour dévier l aimant que l autre sorte (les 2e, 4e, 6e), elle exercera aussi une action plus forte, et l aimant prendra la même
3II position que s il était soumis à des courants alternatifs, dont les intensités seraient dans le rapport des temps pendant lesquels le circuit est ouvert ou fermé.» Il semble préférable de dire que, les le droit courants n étant mi l un ni l autre instantanés, on n a pas de prendre l amplitude de l impulsioii. de l aiguille comme mesure de la quantité d électricité mise en jeu; le courant induit, correspondant à la fermeture du courant inducteur, semble d ailleurs toujours l emporter sur le courant d ouverture. On remarquera, de plus, que J et sont toujours plus grands que Jo et t; bien que le procédé de mesure des sur temps la sirène soit assez grossier, ce résultat doit être considéré comme certain. M. Bôrnstein attribue cet eliét non à la difiérence des résistances du dynamomètre et du galvanomètre, mais à l influence réciproque des courants induits qui traversent les deux bobines du premier instrument, sur la rapidité de leur propagation. En dehors de ces expériences, M. Bornstcin a constaté que le la résis- mouvement de l interrupteur est d autant plus rapide que tance ajoutée à la spirale induite est plus forte. Le condensateur que M. hizeau a ajouté aux appareils d induction a été aussi l objet de quelques recherches. L auteur a vu que cet appareil diminuait la grandeur de l étincelle de l interrupteur et augmentait, au contraire, celle qui jaillit entre les deux extrémités de la spirale induite, tandis qu il était sans action sur la déviation produite dans un dynamomètre ; que, en général, l efficacité du condensateur était d autant plus sensible que l extracourant de l inducteur était plus fort. A. POTIER. SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE. Séance du 23 mai I873. M. Jamin résume ses travaux récents sur la distribution du magnétisme et sur la construction des aimants. Il décrit ses appareils de mesure. Il insiste sur la nécessité d employer, dans la construction des aimants puissants, des lames d acier assez minces pour que l action de la trempe se produise dans toutes les épaisseurs. Il montre un aimant qui porte vingt fois son poids, c est-à-dire 800 kilogrammes. AII. Mercadier fait connaître ensuite un diapason, dont le mouvement est entretenu électriquement avec une parfaite régularité. Il s en sert pour construire un