Anthropologie dentaire Médico-légale

Documents pareils
Le domaine d'activité de l'odontologiste médico-légal

Cavité buccale et système dentaire

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes

Concours d Internat et de Résidanat

Recherche alphabétique : A-B-C-D-E-F-G-I-M-O-P-R-S-T

l implantologie basale

Un mainteneur d espace est traditionnellement. Du maintien à la gestion de l espace. Odontologie pédiatrique. gestion de l espace.

Dossier Administratif du Patient

Se sentir soi-même. Comment la restauration de vos dents peut changer votre vie.

NOMENCLATURE DES ACTES PROFESSIONNELS DES CHIRURGIENS-DENTISTES DE MONACO

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients

La langue, constituant la majeure partie de la partie inférieure de la cavité orale,

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE

La première fois qu elle est venue au laboratoire, elle avait un

Diplôme Universitaire d Implantologie Franco-Canadien (DUIFC) Niveau avancé REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES

Information pour le patient

Réhabilitation prothétique en cas d édentation partielle: fixe amovible combinée? Céramo-métallique tout céramique? Implants? Tout est possible!

TRAITEMENTS MEDICO-DENTAIRES

Service évaluation des actes professionnels

L EXPÉRIENCE POUR L AUTONOMIE

INTERVENTIONS INAMI au 1 er janvier 2014

L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée

Traumatologie en odontostomatologie du sport

DESCRIPTION DE LA GARANTIE D ASSURANCE SOINS DENTAIRES

Retrouvez votre Sourire! Les implants dentaires peuvent vous aider à retrouver un sourire naturel.

1) Indemnité horo-kilométrique par km DK1 0,47 2,30

INTERVENTIONS INAMI au 1 er janvier 2013

Les cas implantaires que nous

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi.

Tuméfaction douloureuse

La CCAM pour l activité bucco-dentaire. Cahier d exercices. au quotidien, quelques exemples

PAN CEPH 3D CAS CLINIQUES. Apport du cône beam en cabinet dentaire

Dr FOUGERAIS Guillaume, formateur Génération Implant, Nantes.

Université Saint Joseph Faculté de Médecine Dentaire Epreuves de sélection CES/Master Spécialisation Année universitaire

Réhabilitation prothétique en cas d édentation partielle: fixe amovible combinée? Céramo-métallique tout céramique? Implants? Tout est possible!

LES MAINTENEURS D ESPACE D UTILISATION COURANTE EN ODONTOLOGIE PEDIATRIQUE PREMIERE PARTIE : INTERET DU MAINTIEN DE L ESPACE

La Nomenclature Générale des Actes Professionnels et la Classification Commune des Actes Médicaux

Centre desoins Dentaires 1/5

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours

Manuel pour l examen spécialisé SSRD

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR - ANNABA FACULTE DE MEDECINE DEPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE SERVICE DE PARODONTOLOGIE. 4 ème Année MOBILITE DENTAIRE

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES

L oxyde de zirconium au cabinet dentaire

Dents et Résines.

FRANCAIS. Distributé par : QR srl - Via Silvestrini, Verona Italy Tel info@newtom.it

soins dentaires CCAM Base du remboursement

Optimalisation des techniques prothétiques de réhabilitation orale grâce à l orthodontie : analyse d un cas clinique

BEP Auxiliaire Prothèse Dentaire BO n 35 du 30 Septembre 2010

DESCRIPTION DES SOINS DENTAIRES ET OCULAIRES. assuré par. Contrat 5492 Participants actifs

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

LA DENTISTERIE PÉDIATRIQUE

RÉSUMÉ DES PROTECTIONS ASSURANCE SOINS DENTAIRES RÉGIME DE BASE À L INTENTION DES MEMBRES ORDRE DES COMPTABLES PROFESSIONNELS AGRÉÉS DU QUÉBEC

FICHE TECHNIQUE. Inscription de l activité : / Type d autorisation : Agrément délivré par la Direction des Services de Santé de la Wilaya

Positionnement de l implant

CATALOGUE OEIL DENTAIRE 2015 : CHIRURGIE MUCO-GINGIVALE

L implantologie au quotidien

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Directives pour la procédure de qualification (examen partiel et examen final) pour techniciennes- et techniciens-dentistes CFC

RÉSUMÉ DES PROTECTIONS ASSURANCE SOINS DENTAIRES RÉGIME COMPLET À L INTENTION DES MEMBRES ORDRE DES COMPTABLES PROFESSIONNELS AGRÉÉS DU QUÉBEC

Pourquoi des soins dentaires scolaires? Les objectifs des soins dentaires scolaires

Le PalaMeter Tout simplement astucieux.

Codes dentaires, sujets à changements sans préavis.

UN ATTACHEMENT de PRECISION ORIGINAL Le MK1 A propos de 2 cas cliniques

IMPLANTS DENTAIRES. Informations destinées aux patientes et aux patients

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle

Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE»

cursus d implantologie orale Les clés du succès par le compagnonnage

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

SOCIETE ODONTOLOGIQUE DE PARIS. REVUE D'ODONTOSTOMATOLOGIE n PEDODONTIE PROTHESE PEDIATRIQUE ANTERIEURE

Implants dentaires. Informations sur la maintenance implantaire à destination des professionnels dentaires GUIDE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DENTAIRES

LA BONNE PROPHYLAXIE DES DENTS SAINES, UNE VIE DURANT

Comment gérer sans stress

Encyclopédie de la. Nutrition. Clinique Féline. Pascale Pibot Vincent Biourge Denise Elliott

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Mission France Réseau Social Dentaire Val de Marne 2015

JOURNÉE DE CONFÉRENCES DES PROFESSEURS DE FACULTÉS FRANCAISES

RÉGIME D ASSURANCE SANTÉ FSSS-FP (CSN)

Programme «Implantologie en pratique privée» Ardentis Clinique Dentaire Lausanne Flon Hiver 2012 Lausanne, Suisse

teknika FORMATIONS 2015 // 2016

IMPLANTATION ET COMBLEMENT SINUSIEN

Service de Médecine Dentaire Spécialisée

L HYGIÉNISTE DENTAIRE ET L ONCOLOGIE

Plan de travail INTRODUCTION

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

ZENOTEC Instructions de préparation

Monsieur L., âgé de 20 ans, consulte en urgence pour

/ POSE D'INFRASTRUCTURE CORONAIRE [FAUX MOIGNON] / POSE D'UNE COURONNE DENTAIRE PROTHÉTIQUE

PROPHYLAXIE BUCCO-DENTAIRE 28,92

Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D)

Règlement sur le Service dentaire scolaire

Régime Assurance Dentaire d ero/rto

NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS (Extraits concernant les chirurgiens-dentistes)

La médecine bucco-dentaire à l aube du XXI e siècle

PROTHESES PIEZOGRAPHIQUES

POINT DE CONTACT ET LIMITE CERVICO-PROXIMALE DES RESTAURATIONS OCCLUSO-PROXIMALES A L AMALGAME Evaluation clinique

PROGRESSONS MAIN DANS LA MAIN EN IMPLANTOLOGIE

VOTRE TALENT. NOTRE TECHNOLOGIE. UN AJUSTEMENT PARFAIT.

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

Transcription:

Anthropologie dentaire Médico-légale Dr.Yvonne Desbois Expert en odontologie judiciaire près la Cour d Appel de Chambéry Laboratoire d Anthropologie Anatomique et de Paléopathologie Lyon1

1.INTRODUCTION Anthropologie médico-légale = application des connaissances de l anthropologie: sur le squelette humain lors de la découverte de restes humains sur le vivant

2.L identification 2.1 généralités Problème majeur en médecine légale le vivant: faux-papiers, coma.. Personnes décédées: morts individuelles morts collectives ( avec ou sans liste nominative )

2.L identification 2.1 généralités Pourquoi identifier? Raisons sentimentales, sociales et judiciaires. Pourquoi savoir le contexte? Afin d appliquer une méthode d identification sans compromettre en cas d échec l utilisation d une autre méthode.

2.L identification 2.1 généralités But: identification absolue la méthode employée Stratégies d identification: méthodes simples moyennes hyperspécialisées

2.L identification 2.2.définition Mettre un nom sur un cadavre inconnu Retrouver les références sociales et administratives En dehors de sa désignation nominative, un individu est caractérisé par cinq éléments biologiques 1. Phénotype cutané 2. Sexe 3. Âge 4. Taille 5. Passé médical et/ou dentaire

3 2.L identification 2.3 types 1. Évaluative : éléments PM seuls Anthropologie 2. Comparative : éléments PM / AM Odontologie 3. Reconstructive : Reconstitution faciale

2.L identification 2.3 types Explorer les méthodes comparatives avant évaluatives ou reconstructives si possible. Méthodes reconnues comme absolues empreintes digitales empreintes génétiques dents

2.L identification 2.4 types de conclusions Identification positive: points similaires Exclusion définitive: une ou plusieurs particularités non retrouvées Identification possible ou probable: nombre de points similaires faible ou pas de particularité Impossible: pas de document suffisant

3.Intérêt de la dent 3.1.historique Moyen d authentification depuis l antiquité Agrippine, SA le Prince Impérial fils de Napoléon III Le Chirurgien-dentiste ou traité des dents (1761) : Pierre Fauchard XIX: incendie du Ring Theater de Vienne 1878, Opéra Comique 1887, Bazar de la Charité 1897, AMOEDO : l Art dentaire en médecine Légale 1945: première équipe en vue de l identification de victimes de sinistres (Norvège) 1966: Gustavson forensic dentistry

3.Intérêt de la dent 3.2.généralités Homme moderne : 32 dents Par arcade : 4 I, 2C, 4PM, 6M Au cours de son existence: 3 dentures Temporaires, mixte, définitive ou permanente. Denture = état Dentition: phénomène dynamique. Ensemble des mouvements physiologiques qui aboutissent à l établissement de la denture

3.Intérêt de la dent 3.3.rappels anatomiques L appareil manducateur = Unité fonctionnelle qui comprend: - les dents - le parodonte (tissus de soutien des dents) - l ATM (articulation temporo-mandibulaire) - les muscles - la langue

3.Intérêt de la dent 3.3.rappels anatomiques La dent: organe composé de tissus durs ( émail et dentine) fortement minéralisés, résistant remarquablement au temps et à presque toutes les agressions physiques ou chimiques.

3.Intérêt de la dent 3.3.rappels anatomiques La dentine: tissu squelettique d origine dermique, proche du tissu osseux mais minéralisation plus importante L émail: origine épidermique. Tissu le plus dur de tous: 98 % de sels minéraux sous forme de cristaux d hydroxyapatite. Chez les mammifères, il recouvre la dentine d une mince pellicule brillante à structure prismatique.

3.Intérêt de la dent 3.3.rappels anatomiques Faces: M, D, P, L, V, bord libre, pointe canine.

3.Intérêt de la dent 3.4.caractéristiques denture unique «la denture présente des caractéristiques individuels tels qu il n existe pas deux individus à denture semblable» Gustafson caractéristiques humaines résistance de la dent: protection naturelle langue, lèvre, joue + composition éléments du crâne et de la mandibule peut et doit s intégrer dans une démarche globale d identification comparative et reconstructive

3.Intérêt de la dent 3.5.résistance Protection naturelle dans la cavité buccale (joue, lèvres, langue) Composition confère une résistance à l action du temps: modification du vie carie parodontose- mais inaltérable après la mort: pseudo carie PM résultant de la colonisation par microorganisme

3.Intérêt de la dent 3.5.résistance Agressions: physiques (chocs), chimiques (acides, dent détruites mais moins les prothèses) A l action du sol: Acide (marécage) : décalcification des dents avec disparition totale de l émail Sable ou dépôt de calcite: intact pendant millions a. %age élevé en argile: surface radiculaire rugueuse, cavités dans la racine et partie inf de la couronne

3.Intérêt de la dent 3.5.résistance A l action du feu Faible teneur en eau (0.4 à 0.8 %) + protection par enveloppe musculo-cutanée Accidents : 800 baisse du volume dentaire de 20 % avec fracture Résistance supérieure à température élevées de nombreux matériaux de restaurations utilisés Amalgames: 200 Stellite: 1250-1400 Or: 900-1500 céramiques :1100 1300

3.Intérêt de la dent 3.5.résistance à l immersion prolongée: à partir de 12 mois, fluorescence mise en évidence par UV «Les chances d identifier un individu par voie dentaire augmentent au fur et à mesure que les chances de l identifier par d autres moyens diminuent»

3.Intérêt de la dent 3.6.organogénèse éruption des dents : repères pour détermination de l âge dentaire Denture temporaire : vers 2.5 ans Denture mixte débute vers 6 ans IC: 6.7 ans IL: 7.8 ans CPM : 10.12 ans M2: 12 ans Schéma d organogénèse particulier: Dents a un schéma ternaire pour la formation de la couronne, de la racine et de la fermeture apicale (9 ans pour une dent) sauf 8: théorie des quarts Enfance prolongée chez l Homme /primates (irruption plus tard d une dent donnée )

3.Intérêt de la dent 3.7.usure 3.7.1.Définitions: À la fois attrition et abrasion dentaire sans distinction de cause Attrition: perte de substance dentaire résultant du contact dent à dent, adjacentes ou antagonistes Abrasion: perte de substance dentaire due à des corps étrangers en contact avec la surface dentaire. Mesure: échelles d usure varient suivant les auteurs

3.Intérêt de la dent 3.7.usure 3.7.2. Intérêts: mécanisme de l usure: la fonction facteurs: régimes alimentaires, préparation de la nourriture, âge, absence de dents non compensées, praxies, habitudes comportements. 3.7.3. Méthodes d observations: directe ou M ou MEB

4.Moyens d étude Observation directe Les moulages Avantages: conservation, rugoscopie, études des morsures Inconvénients: fragiles, différenciation difficile entre obturation et couronne Radiographies: orthopantomogramme, rétroalvéolaire photographies

4.Moyens d étude

4.Moyens d étude

5. particularités Intéressantes en anthropologie du squelette et ou du vivant l os alvéolaire n existe que parce que la dent existe. Absence= résorption Relations avec l aspect du visage: A la mandibule: résorption centrifuge Au maxillaire : résorption centripète

5. particularités Perte d une canine approfondissement du sillon naso labial au maxillaire et labiomentonnier la mandibule Absence de molaire: joue creuse Aspect particulier des personnes édentées

5. particularités Lèvres: muscles orbiculaires non adhérent à l os Les dents soutiennent les lèvres: aspect particulier en fonction des positions des dents et du types de dents absentes.

5. particularités

6. La fiche dentaire PM 6.1 définition But: permettre l identification d un X - soit dans un cadre comparatif - soit dans un cadre évaluatif. Elle regroupe un maximum d informations: schéma dentaire, éléments notés, RIM et particularités. Fiche standard établie par Interpol

6. La fiche dentaire PM 6.2 schéma dentaire Visualise l absence et la présence de dent. Caractéristique d une absence AM d une absence PM 6.2.1. schéma dentaire PM en anthropologie Craniométrie : formule dentaire (+): incluse + présente (-): absence AM -: absence PM

6. La fiche dentaire PM 6.2 schéma dentaire 6.2.2. schéma dentaire en identification D après la FDI: denture permanente et temporaire 18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28 48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38 55 54 53 52 51 61 62 63 64 65 85 84 83 82 81 71 72 73 74 75

6. La fiche dentaire PM 6.3 examen bucco-dentaire - nombre de dents: présentes, absentes - noter la présence de diastèmes - particularités d ordre anatomiques: Nanisme, dents surnuméraires, agénésie, forme, position - Particularités d ordre physiologiques: facettes d usures, tâche de déminéralisation

6. La fiche dentaire PM 6.3 examen bucco-dentaire - d ordre pathologiques: mylolyse, carie, atteinte parodontale - d ordre thérapeutique et prothétique: les plus personnalisées types, prothèses, matériaux, état - Visible radiologiquement, soins et particularités, dent incluse

6. La fiche dentaire PM 6.3 examen bucco-dentaire - particularités en rapport avec les habitudes: fumeurs, alimentation - piercing, strass, tatouage, cliss, bijoux dentaires (ébréchures, craquelures, récession gingivale.)

6. La fiche dentaire PM 6.4. rapport inter-maxillaire 6.4.1. définitions occlusion: état défini par un ou des contacts entre dents antagonistes occlusion de convenance: Position d où partent et où reviennent tous les mouvements mandibulaire pour laquelle l engrènement et le nombre de contacts occlusaux sont maximaux; dépend de facteurs osseux et musculaires.

6. La fiche dentaire PM 6.4.2. reconstitution du RIM à partir de la position des dents mandibulaires par rapport aux dents maxillaires l occlusion est influencée par le nombre et le type de dents restantes.

6. La fiche dentaire PM 6.4.2. reconstitution du RIM

Détermination de l occlusion résorption osseuse position des dents résiduelles migration AP,V,T tartre surtout en post usure dents ant Vue occlusale pas d usure PM et M Vue latérale gauche pas de réhabilitation prothétique mastication ant

Vue latérale droite Pas de molaire pas de calage post mandibule glisse en avant + déviation + inversé d articulé Vue antérieure Forme de l usure occlusion (contact max ant) DV et hauteur de l étage inférieur déterminées

6. La fiche dentaire PM 6.4.3. intérêt du RIM Positionnement de la mandibule en fonction de l occlusion déterminée DV surestimée hauteur étage inf surestimée Indice facial total différent

6. La fiche dentaire PM 6.4.5 synthèse Détermination de l occlusion, du RIM Positionnement correct de la mandibule Estimation de la DV Estimation de l étage inférieur Estimation de l indice facial total Calcul des indices et des angles!

7. La fiche dentaire AM 7.1. généralités recueil des données: à partir des notes des praticiens et des examens complémentaires ( moulages, radios, photos, courrier ) 7.2. définitions Schéma dentaire Éléments du dossier à disposition Examens complémentaires disponibles synthèse

7. La fiche dentaire AM 7.3. exemples Types dossiers papier+ informatiques

7. La fiche dentaire AM 7.4. conclusions Informatique logiciels standards ( personnalisation) but : nomenclature et honoraires paramétrages incomplets: obturation palatine, dent surnuméraire «saisie clavier» des commentaires «saisie crayon» impression de propreté impression de justesse et de dossier complet

8. Méthodes comparatives 8.1: identification par comparaison des dentures: moyen médico-légal majeur établissement d une fiche post-mortem reconstitution d une fiche ante-mortem 8.2. comparaisons craniofaciales et en biométriques de similarité. étude dentaire et du RIM indispensable pour étudier l étage inférieur de la face et /ou du crâne

8. Méthodes comparatives 8.3. empreintes génétiques (Jeffreys 1985) Méthode d identification biologique: technique sensible et fiable avec quantité de matériel faible (moitié disponible pour contre-expertise) -extraction de la pulpe dentaire (non altérée) après ouverture de la dent et incubation de la pulpe dans un tampon de lyse

8. Méthodes comparatives 8.3. empreintes génétiques ADN semble stable et résiste durant *trois semaines *à des ph variant de 3 à 7 * températures de 4 à 25 Dégradations notables quand les dents sont placées en terre durant plusieurs semaines (pas d intérêt pour l Homme Fossile, seulement ML )

9. Méthodes reconstructives 9.1. Détermination de la nature dentaire d un fragment Examen microscopique Structure de l émail, de la dentine ou du cément. 9.2.Détermination de l espèce Composition: structure émail, dentine ou cément

9. Méthodes reconstructives 9.2.Détermination de l espèce Volume: réduction de taille, canine dans l alignement des dents Mode d alignement des dents: elliptique ou parabolique Indice dentaire: rapport somme des diamètres MD des ICPM/ somme des diamètres MD des M sup: I= 50 % Homme et supérieur à 50 % chez le singe

Impossible 9. Méthodes reconstructives 9.3.Détermination morphophénotype Quelques critères à noter: Incisives en pelle: chinois et mongols MI a 3 racines: chinois, mongols, malais, malgache Perles d émail occlusales Critères osseux:+++ américains: «caucasoïde, négroïde, mongoloïde et native»

Ils x100 / ICS 9.5.Détermination de l âge: +++ 9.5.1.Période in utero et enfance Observations des différents stades de calcification et d éruption des dents temporaires valable pour un enfant en bonne santé et d un pays déterminé 9. Méthodes reconstructives 9.4.Détermination du sexe ( peu fiable) Préférer les critère osseux: mandibule, angle goniaque Dents : indice de largeur des incisives

9. Méthodes reconstructives 9.5 Détermination de l âge - tables - enfant âge dentaire?

9. Méthodes reconstructives 9.5.Détermination de l âge 9.5.2.Âge adulte: méthode Gustafson repose sur l étude des modifications de la structure dentaire au cours de la vie:6 paramètres avec l âge notés de 0 à 3 (Usure des faces occlusales, parodontose, dentine secondaire, apposition cémentaire, résorption radiculaire, translucidité âge à 10 ans près) Lamendin ( Gustafson simplifiée)t et P âge dentaire âge osseux âge civil

9. Méthodes reconstructives 9.5.Détermination de l âge Pour une population donnée, dans des conditions normales de croissance, de nutrition, en absence de pathologies L âge biologique est déjà différent de l âge administratif ( 9 mois) Certaines conditions de vie peuvent influer sur le vieillissement prématuré

9. Méthodes reconstructives 9.5.Détermination de l âge A=(0.18 x P) + (0.42 x T) + 25.53 T= hauteur de translucidité x 100/ hauteur de la racine P= hauteur de parodontose x 100/ hauteur de la racine A= estimation d âge en année METHODE DE LAMENDIN

9. Méthodes reconstructives 9.6.Détermination du groupe sanguin ABO Possible sur une dent saine ou très peu cariée car la présence d antigènes bactériens peut fausser les résultats 9.7.Détermination du lieu de soins et du niveau socioprofessionnel L hygiène et la qualité des soins ne sont pas des indices certains. quelques techniques endocanélaires et emplois de certains matériaux. Tendances actuelles

10.Conclusion ( 1) Dent: outil médicolégal majeur intérêt surtout en comparatif éléments essentiels en reconstructif apport de l odontologie dans les méthodes anthropologiques d identification non négligeable «travail» sur une tête nettoyée suivant les principes de l anthropologie ML: pas de formol

10. Conclusion ( 2) Le prélèvement de maxillaires préconisé en identification odontologique est: mutilant compromet l emploi d autres méthodes d identification se discute sur un plan éthique nécessite de connaître le contexte d identification en restant certain que la personne à identifier a un dossier dentaire bien à jour et bien rempli.