de notre civiljsat ion. Les changcinciits s 'opsci-ci;t avec ulic force d'acc616ration encore inconriuc il y a vingt-cinq ans. En effet, B n.ord an-~dricain 'd l'i-poque de la civiljsation du pr[$t 'a porter, j-rk3j.s ' 1 nous avons atteint le niveau de la ~i.~-ilisatioii du pret % jeter. Cettye c'poque ne se contente pas de produire dcs biei1s iiiat6ricals dont clil à-dire des nouvelles cultures, d'une façon si pr6cipiti.e qu'il est indispensable de pr6voir en inprne tcmps de nouvelles professions., -- -.- -..I..
qui contribueraient L satisfaire des bcsoins nouveaux. LfUiiiversit& effet que les niass media, les bureaux de r e c lie r ch e de s gr ande s entreprises, lcs orfjcinc:, de publicit6 y oiit une grande part de r e s poli sa hi lit 6 ), 1 'Un;vc r s it, c' dis -je, I 'Et ant qd 'en partie r es pons able de cette accclci*si joli, ne pcvt quand ilicme ;>a5 se soustraire au devoir qui lui iitcoix!lc de former 1c;s professior!i~cls que la sociht6 Par ailleurs, tous lcs syst'cmes actuels, quels qu'ils soient, sont ci1 butte 3, des cmît:cst;ttions plus ou moins violcnt c:s, I vigueur ~ILX assauts dcs contestataire::. Ccite contestation 5 'est dcroul6e autour d'un thbine particulier: la stanclardisat ion de la culture et par cons6quent la d~personnalisation dc l'homme. On a bien sqr accusé la technologie d'ctre rc'spoiisable de cette situation,.? or il m'apparab qu'au contraire, grace à la technologie, il devient de plus en plus possible à l'ère Post-ji,clustrielle de se crder une personnalit6 'a soi par suite d'une diversification si grande des pro- duits ou des services qui sont à notrc disposition que l'on peut presque avoir tous ces biens et services sur mesure.
3/ il m'apparait que les efiorts sont davnntagc portbs par les narines que par ].'esprit. La seule syinbjosc que 1'011 puisse trouver entre les &udiants ct le professeur se retrouve dans 1'cnnui r6ciproclue que les deux cl4gagent; l'un en faisant des cours auxquels il n'a gukre travaillé, les autrcs en &coulant Ic temps par des reveries plus ou moins conscientes, en faisant le d6compte des mouches au plafond ou en coinposant des graffiti sur les pupitres. Il mc seinblc qu'au contraire 1 'utilisation de la technologie dans 1'6ducation nous permet1 rait de personnaliser l'enseigricmciit pour deux raisons, d'une part parce que celui-ci
4f pourrait etre beaucoup plus souple ct permcttre un éventail bcaucoup plus large, d'autrc part, CI perinettant 3 1'6tudiaiIt de progresser 3 son propre rythine. 13icn s6r lci co~ltest~itj~r~ n'est pas qu'au niveau des Ctudiaiits, elle s 'c:,t an coniraire g6ngralisge par1 iculi'creinent au Qucljec. Ceci II'CC,~ pas poiu- 110115 surprendre qu2:id o:i sait djurîe part que lc QuCljec est reht iveincrit souc-cl~vc~lop;-~c: par rapport au reste du continent nortl-arn6ricain ct que, d'autre. part, il :,e chcrchc * l externes, mais qu'il exige aussi une dispoiiibilit6 cultcrelle qui ne l m'appzrait avoir esistd au Canada frnnqais. C'est la rzison c h deusiknic chapitre de nion livre ob jlai cssay6 d'anzlyser les ap~ra- ' ches culturelles ndcessaires à un d6vei oppcnieiit socio-i:conoinique Le Qu6bec s,e cherchc aussi une identit6. Depuis quelques années, un certain noi-nl~re de canadiens -franyz-is ont peiisc qu'il fallait se d6barrasser de toute jiifliieiice ext4rieure et tenter de se créer une culture qui nous soit propre. Coinnie la culture se
5/ coniniunique par des r;y~nluies, 011 ;L iriiagind que le "joual." etait des pays cn voie de d4veloppcnient qui, ayant lon!;tcinps souifert d'une colonisation adniinistrntivr:, sont niaiiitenant sous le joug d'une colonisatioii culturel1.c que IOUS pouirons fort biea coiiiprcndrc et dont nous pouvons les aider B en 4liii-~jiier l'odieux. Dais inon esprit, le Que'bec: a unc vocation internationale en dehors de tout imp6rialisine de quelque nature qu'il soit, mais dans un esprit d'cntraicle inutucllc. C'est peut-ptrc l'a qu'il troutrcrait la motiva- tion ndcessaire 'a. surmonter la phible crise cle croissance qu'il vit en ce monicnt.