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ECOLOGIE GENERALE Pr. Nadiya Amkraz (SV3) partie 2 AU: 2017-2018

II.3- Les grands cycles biogéochimiques: II.3.1- Introduction Le fonctionnement de la biosphère est inscrit dans de grands cycles biogéochimiques dont les diverse phases se déroulent au sein de tous les écosystèmes (aquatiques, terrestres et aériens) de l écosphere. Les cycles biogéochimiques sont des mouvements circulaires des éléments chimiques du monde abiotique menant ces éléments de l'environnement vers les organismes vivants et des organismes vivants vers l'environnement. Les processus de transport et de transformation cyclique d'un élément ou composé chimique entre les grands réservoirs que sont la lithosphère (géosphère), l atmosphère, l hydrosphère, dans lesquels se retrouve la biosphère, induisent le passage de l'état organique à l'état minéral et forment ainsi les cycles biogéochimiques. Les flèches indiquent qu'il y a une interaction constante entre les quatre grandes composantes. La Biosphère est placée au centre de la figure pour satisfaire notre nature anthropocentriste et pour mettre en évidence cette spécificité de la Terre qui exerce un contrôle primordial sur l'ensemble.

La biosphère accélère le transfert d éléments. Les nutriments sont incorporés aux constructions organiques où ils participent du monde vivant. Ainsi les différents niveaux alimentaires au sein de la biosphère (plante-herbivore-carnivore ) permettent également la mobilité des éléments au sein de l écosystème. Pour caractériser ces échanges, on se focalise sur un élément en particulier pour illustrer l ensemble des formes et des interactions entre les différentes parties de l écosystème planétaire. Dans la plupart des cycles biogéochimiques l Homme exerce une forte influence..

Les divers cycles en interaction confèrent à la biosphère une capacité de régulation, appelée homéostasie qui est à la base de la pérennité des écosystèmes, grâce à la grande stabilité qu'elle assure, tout du moins en dehors des interventions humaines et phénomènes géo-climatiques exceptionnels. II.3.2- Les principaux cycles biogéochimiques: Les cycles biogéochimiques sont divisés en deux grands types: Cycles endogènes qui impliquent surtout les roches souterraines de différentes sortes, Cycles exogènes qui ont lieu en grande partie sur la surface terrestre mais ayant généralement une composante atmosphérique (Gunter, 1991). Ces circuits représentent des flux permanents, de matière, permettant la vie et la subsistance pour la Biosphère. Les cycles les plus importants sont : le cycle de l eau ; le cycle du carbone, le cycle l oxygène ; le cycle l azote ; le cycle du phosphore; le cycle du soufre et les cycles des différents métaux.

II.3.2.a) L e cycle de l eau: La dynamique du cycle de l eau montre qu en moyenne, sur l année et sur l ensemble du globe terrestre, 65% des précipitations qui arrivent à terre s évaporent, 24% ruissellent et 11% s infiltrent en profondeur, Les phases de précipitation, d écoulement, de ruissellement, d infiltration, d évaporation, de condensation et de transfert représentent les principales voies d échange d eau entre l hydrosphère, la lithosphère, l atmosphère et la biosphère. Sur la Terre, l eau existe sous trois formes se succédant perpétuellement: Etat liquide : les rivières, les lacs, les mers, les océans, les nappes phréatiques. Etat vapeur : les nuages qui sont constitués de vapeur d eau Etat solide : la neige et la glace

II.3.2.b)- L e cycle du carbone: Le carbone est un atome, qui se trouve dans tout ce qui est vivant ou mort des végétaux, animaux et Humains. Il est donc présent dans l hydrosphère, l atmosphère et la lithosphère. On en trouve, dans le pétrole et le charbon puisqu'ils sont le résultat de la décomposition des plantes. Il existe donc sous plusieurs formes dans la nature. C est en fait le constituant principale de toute matière organique.

Son circuit commence par la combustion ( ou la dégradation) des matières contenant du carbone en présence de l O 2 et qui produit un gaz que l'on appelle le gaz carbonique, ou dioxyde de carbone (CO 2 ). Le carbone circule aussi dans les mers et océans grâce aux courants marins. Là où il fait chaud le gaz carbonique est rejeté par l'eau. Là où il fait froid, c'est le contraire : le CO 2 est absorbé par l'eau. Remarque 1: Les deux principales sources naturelles de CO 2 sont donc : la végétation la nuit et les océans chauds. Les deux principaux puits naturels de CO 2 sont donc : la végétation le jour et les océans froids.

Remarque 2: D autres sources de CO 2 sont les volcans et les catastrophes naturelles ainsi que les activités de l Homme (industries, déforestation, incendies, etc ). Conséquences: Changements climatiques (amplification de l effet de serre, inondation, sécheresse, pollution ). Effet perturbateur et amplificateur

II.3.1.c)- L e cycle de l oxygène: Le cycle biogéochimique de l'oxygène est indissociable du cycle du carbone puisque celui-ci s'effectue grâce au (CO ² ) utilisé lors de la photosynthèse. Cette dernière produit de l O2 (dioxygène) qui, par le biais de la respiration, brûle les composants carbonés produits par la photosynthèse pour redonner du CO ². Le cycle de l'oxygène permet d'expliquer le phénomène de formation de la couche d ozone: Les dégagements du dioxyde d'azote (NO 2 ) qui par décomposition puis recomposition avec le dioxygène ambiant (O 2 ) forme de l'ozone (O 3 ). Or, cet ozone est néfaste à la santé et il est même considéré comme un polluant. Mais dans la haute atmosphère l'ozone forme une couche qui est indispensable, en effet elle agit comme un filtre vis-a-vis des UV émis par le soleil: NO 2 NO + O & O+O 2 O 3

II.3.1.d)- L e cycle de l azote: Le cycle biogéochimique de l'azote décrit la succession des modifications subies par les différentes formes de l'azote (diazote N 2, nitrate NO 3-, nitrite NO 2- et ammoniaque NH 4+ ). Le N2 (gazeux) est le 1 er en importance dans l atmosphère terrestre (78%). Les organismes ont besoin d azote pour fabriquer des protéines et des acides nucléiques, mais la plupart ne peuvent utiliser la molécule N 2. Ils ont besoin de ce qu on nomme l azote fixée dans lequel les atomes N sont liés à d autre types d atomes comme par exemple à l H dans l ammoniac NH 3 ou à l O dans les ions nitrates NO 3-. Le cycle de l azote est très complexe; le schéma suivant en présente une simplification : Trois processus de base sont impliqués dans le recyclage de l azote: la fixation de l azote diatomique N 2; la réaction chimique type est: (1) la nitrification dont la réaction type est: (2) la dénitrification, la réaction type est : (3)

II.3.1.e)- L e cycle du phosphore: Le cycle du phosphore est unique parmi les cycles biogéochimiques majeurs car il ne possède pas de composante gazeuse. Par conséquent, il n affecte pratiquement pas l atmosphère. Le phosphore sous forme de phosphate (PO4) est présent dans, le système nerveux, le squelette des êtres vivants et aussi dans les dents des vertébrés. Il est essentiel à la fabrication des protéines et des acides nucléiques (ADN et ARN). Sa circulation peut être subdivisée en cycle terrestre et en cycle aquatique (marin et continental). Tout le P terrestre est dérivé de l altération des Phosphate de Calcium Ca 3 (PO 4 ) 2. Ce P est absorbé par les plantes et transféré aux animaux via la chaine trophique. Une partie retourne aux sols à partir des excréments des animaux et de la matière organique morte. Une autre partie est transportée vers les océans où une fraction est utilisée par les organismes benthiques et le plancton pour fabriquer leur squelette; l autre fraction se dépose au fond de l océan sous forme d organismes morts ou de particules et est intégrée aux sédiments phosphatés. Ces derniers sont transformés en roches sédimentaires par l enfouissement; et plus tard, les roches sont ramenées à la surface par les mouvements tectoniques et le cycle recommence.

Le schéma récapitulatif du cycle du Phosphore

La plus grande part du P que l on retrouve dans les eaux des cours d eau provient : (1) des rejets d eaux résiduaires, (2) des déjections humaines, (3) des matières organiques en décomposition, des lessives, (4) des activités agricoles (engrais phosphatés utilisés en agriculture) et (5) des ruissellements d effluents agricoles. Entrainé dans les eaux, cet élément s y retrouve essentiellement sous forme de phosphore organique (résidu de la matière vivante) ou de phosphore minéral (ou phosphate inorganique) représenté essentiellement par les orthophosphates Sa présence dans le milieu aquatique est responsable d eutrophoisation. du phénomène

II.3.1.f)- L E CYCLE DU SOUFRE: Le cycle biogéochimique du soufre traverse tous les compartiments du globe terrestre. En effet, le soufre est présent partout sur Terre, atmosphère, océans, continents, mais aussi chez tous les êtres vivants sous forme de molécules organiques : les acides aminés soufrés constituants de protéines (méthionine et cystéine). Dans l'atmosphère, on rencontre le S sous forme de gaz : dioxyde de soufre (SO 2 ), hydrogène sulfuré(h 2 S) ; de soufre réduit (Diméthyl sulfure (DMS= CH 3 SCH 3 ) et Carbonyle sulfure (COS) ; ainsi que dans les sulfates volatils (SO 2-- 4 ). Les volcans participent au cycle en produisant sulfates issus du COS. des sulfates (SO 4 2- ) qui viennent s'ajouter aux Dans l'océan, le S se rencontre en majorité sous forme de sulfates SO 2-4 dissous, qui seront assimilés par des organismes, et entreront dans la composition de molécules organiques, ou sédimenteront sur les fonds. Le COS est produit en partie par l'érosion continentale, et s'échappe dans l'atmosphère par la surface des océans.

Le schéma récapitulatif du cycle du Soufre

Les principales étapes du cycle du soufre sont : La minéralisation du soufre organique en une forme inorganique : le sulfure d hydrogène (H 2 S), L oxydation du sulfure, du soufre élémentaire (S) et de ses composés annexes en sulfates (SO 4 2- ), La réduction des sulfates en sulfures, L immobilisation microbienne des composés soufrés et leur incorporation dans une forme organique. Remarque: Le SO 2 et l'h 2 S proviennent de la minéralisation de la matière organique selon le ph du milieu ou du métabolisme de certaines bactéries,

II.3.1.g)- L es cycles des métaux: Les métaux ont des caractéristiques originales qui interviennent à un niveau ou un autre de leur cycle. Ils sont susceptibles d'établir des liens réversibles avec une grande quantité de composés organiques ou inorganiques. En l'absence d'activité humaine, les métaux sont relâchés dans l'environnement au rythme auquel l'érosion les libère (Cu, Zn, Fe, Al, Mn, etc ). Dans les conditions naturelles, ils se déposent lorsque le milieu ne permet plus leur mobilité. Les activités humaines perturbent une fois encore les cycles biogéochimiques en modifiant les flux des métaux entre les différents réservoirs et en changeant la forme chimique sous laquelle ces éléments étaient déposés. Si les métaux ont fait la civilisation, ils peuvent aussi la défaire. Car les métaux lourds sont aussi des agents toxiques puissants. L'activité volcanique contribue aussi à la mobilisation des métaux les plus volatils (Pb, Cd, As, Hg), en extrayant les métaux des réservoirs profonds et en les injectant dans l'atmosphère.

Le schéma récapitulatif du cycle des métaux

II.4- Interactions entre les cycles biogéochimiques : Les différents cycles ne sont pas indépendants les uns des autres. Certains éléments jouant un rôle limitant dans la croissance des organismes, ils vont contrôler certaines parties d un autre cycle. Par exemple: Le phosphore peut limiter la croissance d organismes, et donc l utilisation des autres nutriments par ces mêmes organismes. D autres réactions sont directement liées comme celles du carbone et de l oxygène ou des nitrates dans les couplages de réactions avec la matière organique. Le monde vivant fonctionne ainsi dans un ensemble complexe de réactions qui. interagissent les unes avec les autres. Cet ensemble complexe procure au monde vivant une grande plasticité et une forte capacité à réagir aux variations de son Environnement. Plusieurs processus contribuent aux interractions des éléments chimiques (Respiration, Fermentation, Photosynthèse, Fixation bologique, Nitrification, synthèse d ozone). Ces intéractions favorisent l homéostasie des écosystèmes.

Le schéma récapitulatif des intéractions entre les cycles biogéochimiques