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Chiffres clés Compte de résultats (en millions EUR) 2009 2010 Revenus totaux avant éléments non récurrents 5.990 6.603 Revenus non récurrents 74 436 Revenus totaux 6.065 7.040 EBITDA (1) avant éléments non récurrents 1.955 1.984 EBITDA (1) 1.967 2.428 Amortissements -706-809 Bénéfice opérationnel (EBIT) 1.261 1.619 Coûts financiers nets -117-102 Bénéfice avant impôts 1.144 1.517 Charges d'impôts -241-233 Intérêts minoritaires -1 17 Bénéfice net (part du groupe) 904 1.266 Flux de trésorerie et Investissements (en millions EUR) 2009 2010 Cash flow net d'exploitation 1.406 1.666 Investissements -597-734 Cash flow net des autres activités d'investissement -12 48 Cash flow libre (2) 797 980 Cash flow net dépensé pour les activités de financement -1.030-728 Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -233 252 Au 31 décembre Bilan (en millions EUR) 2009 2010 Total du bilan 7.450 8.511 Actifs non courants 5.505 6.185 Placements de trésorerie, trésorerie et équivalents de trésorerie 408 627 Capitaux propres 2.521 3.108 Intérêts minoritaires 7 235 Dettes pour pensions, autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat 677 565 Position financière nette -1.716-1.451 Données par action 2009 2010 Bénéfice de base par action (en EUR) 2,82 3,94 Résultat dilué par action (en EUR) 2,82 3,94 Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 320.475.553 321.138.048 Données sur le personnel 2009 2010 Nombre d'employés (équivalents temps plein) 16.804 16.308 Nombre moyen d'employés sur la période 16.878 16.270 Revenus totaux par employé (en EUR) 359.322 432.685 EBITDA (1) par employé (en EUR) 116.551 149.247 Ratios (avant éléments non récurrents) 2009 2010 Return on Equity (3) 36% 32% Marge brute 65% 60% Position financière nette / EBITDA avant éléments non récurrents 0,9 0,7 (1) Earnings Before Interests, Taxes, Depreciation and Amortization : Bénéfice opérationnel avant amortissements. (2) Cash flow avant activités de financement. (3) Le bénéfice net (part du Groupe) et les capitaux propres sont ajustés pour exclure les revenus et coûts non récurrents ainsi que les charges d'impôts qui y sont liés. Le Comité de Direction de Belgacom déclare qu'à sa connaissance, les états financiers condensés et consolidés, établis conformément aux normes internationales d information financière ("IFRS"), donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de Belgacom et des entités comprises dans la consolidation. Le rapport financier contient un exposé fidèle des informations qui doivent y figurer. Le Comité de Direction de Belgacom est composé de Didier Bellens, Administrateur Délégué, Scott Alcott, Executive Vice-President Service Delivery Engine & Wholesale, Bart Van Den Meersche Executive Vice-President Enterprise, Astrid De Lathauwer, Executive Vice-President Human Resources, Ray Stewart, Executive Vice-President Finance and CFO, Grégoire Dallemagne, Executive Vice- President Strategy, et Michel Georgis, Executive Vice-President Consumer. 2

Faits marquants Très bons résultats financiers pour l'année 2010 : Augmentation de 10,2 % des revenus du Groupe Marge d'ebitda du Groupe de 30 % Cash-flow libre de 980 millions EUR Rémunération attrayante des actionnaires, conformément à notre engagement Le Groupe Belgacom a clôturé l'année 2010 avec de solides revenus 1 de l'ordre de 6,603 milliards EUR, hors bénéfices non récurrents, en hausse de 10,2 % par rapport à 2009. Sur une base identique, soit en consolidant proportionnellement les revenus de BICS en 2010 à hauteur de 57,6 %, les revenus du Groupe Belgacom sont en baisse de 0,6 % par rapport à l'an dernier, en ce compris l'impact négatif de la réglementation, qui a fait baisser les revenus pour l'ensemble de l'année de 121 millions EUR (-2 %). L'EBITDA du Groupe pour l'ensemble de l'année, avant éléments non récurrents, s'élève à 1,984 milliard EUR, soit une hausse de 1,5 % par rapport à 2009. Après ajustement de l'impact de la consolidation globale de BICS et de la contribution de MTN, l'ebitda a diminué en glissement annuel de 26 millions EUR ou 1,3 %, soit l'équivalent de l'impact négatif de la réglementation. Le niveau solide d'ebitda pour l année 2010 a entraîné une marge d'ebitda de 30 % pour l'ensemble de l'année. En 2010, Belgacom a investi un total de 734 millions EUR, soit 11,1 % des revenus du Groupe (y compris pour le renouvellement de la licence 2G), contre 597 millions EUR l'an dernier. Belgacom a clôturé l'année 2010 avec un cash-flow libre solide de 980 millions EUR, soit 183 millions EUR de plus qu'en 2009, en raison d un meilleur Ebitda, de différences de calendrier et de certains éléments uniques. Évolution de la base de clients de Belgacom sur l'ensemble de l'année 2010 : + 223 000 nouveaux clients Belgacom TV, ce qui porte la base totale de clients à 975 000 2 + 37 000 clients internet, pour une base totale de clients internet de 1 558 000 + 15 000 clients mobiles, soit une base totale de clients mobiles de 5 332 000 3 + 68 000 clients Mobile Internet 4, portant la base de clients à 182 000 + 311 000 Packs multiplay, portant le nombre total de Packs vendus en 2010 à 870 000 Soucieux de respecter l'engagement de l'entreprise visant à verser une rémunération attrayante aux actionnaires, le Conseil d'administration de Belgacom a approuvé le 24 février 2011 la rémunération des actionnaires suivante : pour les résultats financiers de 2010, un dividende normal de 1,68 EUR brut par action, moyennant approbation par l'assemblée Générale annuelle des actionnaires, en plus du dividende intérimaire de 0,50 EUR brut par action versé en décembre 2010 ; un rachat d'actions pour un montant maximum de 200 millions EUR, à effectuer en 2011-2012; et le versement, pour les résultats de 2011, d un dividende total de 2,18 EUR bruts par action. Commentaires de l'administrateur Délégué Je suis ravi de pouvoir annoncer une série de résultats financiers sains, en dépit de la pression réglementaire importante et du paysage concurrentiel plus féroce dans lequel tous les acteurs évoluent désormais vers la convergence. Cette évolution confirme que nous avons opté pour la bonne stratégie à long terme. En 2010, nous avons en particulier réalisé un bon chiffre d'affaires, dont la croissance a été légèrement supérieure à nos prévisions pour l'ensemble de 2010. Ces résultats sont le fruit d'une croissance saine des activités dans notre segment résidentiel et de la croissance organique de BICS, malgré des marges généralement plus faibles. Toutefois, nous sommes parvenus à atteindre un niveau d'ebitda solide qui nous a permis de réaliser notre objectif de 30 % de marge d'ebitda. Tout au long de l'année, nous avons continué à investir régulièrement dans nos activités et à nous concentrer sur des domaines clés, tout en conservant une position financière saine. Le cash-flow libre substantiel généré en 2010 sera en grande partie reversé à nos actionnaires, comme nous nous y sommes engagés dans le cadre de notre politique de rémunération des actionnaires. Didier Bellens, Administrateur Délégué de Belgacom 1 Total des revenus nets, autres revenus d exploitation et revenus non récurrents 2 Correspond au nombre de décodeurs Belgacom TV 3 Y compris les cartes voix et données ainsi que les clients mobiles de Tango 4 Internet sur ordinateur portable, à l'exclusion d'internet sur smartphone 3

Situation stratégique De plus en plus de clients optent pour des packs multiplay. Plus de 45 % des clients possèdent au moins deux produits. Belgacom TV détient 18 % de parts du marché TV belge et 32 % de parts du marché de la télévision digitale. Mise en place d'une expérience TV de nouvelle génération, reposant sur des partenariats sélectifs. Belgacom bien placée pour tirer profit d'un potentiel de croissance prometteur dans le domaine des données mobiles non SMS. Belgacom a continué à mettre en oeuvre la stratégie à long terme qu'elle a articulée, de manière cohérente, autour de la convergence, et mène désormais le marché sur la voie de la convergence. Dans le segment résidentiel, un nombre croissant de clients optent pour l'un des packs convergents. Fin 2010, nous avions vendu au total 870 000 packs, soit 55 % de plus que l'année précédente. À la fin de l'année, plus de 45 % des clients résidentiels possédaient au moins deux produits Belgacom et le nombre de clients "quadruple-play" enregistre une forte croissance, pour représenter aujourd'hui ~ 9 %. En 2010 Belgacom a concentré ses campagnes marketing sur les packs incluant un abonnement mobile, ce qui a conduit à une augmentation des packs mobiles dans la base totale. Face à une concurrence de plus en plus acharnée sur le marché du multi-play, nous avons développé de nouvelles stratégies de marché. Dans ce contexte, Belgacom a dopé son offre d'internet fixe. Nous avons été les premiers à lancer des volumes d'internet fixe illimités. Belgacom a également continué à augmenter les vitesses de réception et d'envoi et à stimuler l'internet mobile gratuit pendant le week-end. Nous avons aussi appliqué ces améliorations aux packs convergents avec internet. En particulier, l'inclusion dans nos packs de la "télévision gratuite" nous a permis d obtenir un positionnement unique sur le marché et a continué à attirer de nombreux clients : à la fin de l'année, le nombre de décodeurs vendus ou loués s'élevait ainsi à 975 000. Cela représente 839.000 ménages ayant opté pour l'offre TV de Belgacom. Nous sommes parvenus, ce faisant, à conquérir18% de l'ensemble du marché télévisuel belge et 32 % du marché de la télévision digitale 1. Dans le même temps, le taux de pénétration de la télévision dans le segment résidentiel de Belgacom a atteint environ 60 % de ses clients internet. Une véritable réussite en cinq ans de temps, même s'il reste une marge de progression possible. Forte de ce succès, Belgacom entend poursuivre le développement de la plateforme de télévision en une plateforme de "divertissement". Pour développer cette expérience télévisuelle de nouvelle génération, Belgacom renforce ses activités via un certain nombre de partenariats stratégiques. En mai 2010, Belgacom a annoncé un partenariat exclusif avec Onlive destiné à étendre ses services dans des domaines tels le divertissement interactif, le "cloud computing" et les jeux en ligne. Elle a ensuite annoncé, en septembre, la conclusion d'un partenariat avec in3depth Systems, une société belge dotée d'une expertise unique de renommée internationale dans le domaine de la reconnaissance gestuelle en 3D, susceptible d'être appliquée à un vaste éventail de contenus de "Belgacom Entertainment", des jeux vidéo aux applications d'e-learning. Belgacom a également conclu une transaction avec Jinni, une société israélienne innovante, forte d'un service reconnu au niveau international et proposant un moteur de recherche et de recommandation personnalisé en matière de cinéma et de télévision. Belgacom a aussi annoncé la conclusion d'un partenariat stratégique avec Blinkx. Ce moteur de recherche vidéo, le plus complet et le plus avancé au monde, permettra la recherche de contenu vidéo et télévisuel sur la nouvelle plateforme de divertissement de Belgacom. C est pourquoi, Belgacom ambitionne clairement de maintenir son leadership en matière d'innovation. Belgacom a été la première en Belgique à enregistrer une rencontre de football en 3D pour la diffuser en direct sur une série d'écrans dans un certain nombre de cafés. Le test s'est avéré très concluant : la nouvelle technologie 3D offre aux téléspectateurs, surtout dans le domaine du football, une expérience novatrice et ouvre des perspectives d'avenir aussi nouvelles qu'exaltantes. Aujourd'hui, l'offre de Belgacom TV comprend une chaîne de démo 3D ainsi qu'une sélection de films en 3D. Les données mobiles non SMS constituent, elles aussi, un domaine prometteur en termes de potentiel de croissance. En 2010, le taux de pénétration des smartphones a enregistré une forte hausse sur le marché belge. En outre la baisse du prix moyen des smartphones devrait avoir pour effet d'accélérer encore le rythme de pénétration de ces derniers. Opérant à l'échelle nationale et dotée d'un réseau 3G de qualité supérieure couvrant 97 % de la population belge, Belgacom est bien placée pour tirer parti de cette croissance. En 2010, Belgacom a lancé une série d'abonnements attrayants en matière d'internet mobile sur smartphone, permettant aux utilisateurs de bénéficier d'un volume déterminé de données mobiles pour une redevance mensuelle fixe. Le nombre d'utilisateurs d'internet sur smartphone a 1 Part de marché basé sur la situation fin september 2010, en attente de la publication des résultats de la concurrence 4

fortement augmenté par rapport à fin 2009. Belgacom maintient aussi une position de leader en ce qui concerne le nombre de clients utilisateurs de l'internet mobile sur ordinateur portable. À la fin de l'année, le Groupe Belgacom dans son ensemble comptait 182.000 abonnés, soit une hausse de presque 60 % par rapport à l'année précédente. Une position de convergence renforcée sur le marché des PME grâce à différents partenariats. L'exploitation de réseaux fixe et mobile de qualité supérieure couvrant l'ensemble du pays constitue un puissant vecteur de notre stratégie de convergence. L'accent mis en 2010 sur la "Satisfaction de la clientèle" a permis d engendrer des progrès notables. Dans le domaine des entreprises, la convergence entre télécoms et IT ne cesse de s'intensifier. Les services de cloud computing et les applications "SaaS" 1 gagnent chaque jour en importance. Le même constat prévaut pour les PME et les indépendants. Les utilisateurs souhaitent pouvoir accéder partout et à tout moment à leurs applications d'entreprise. Belgacom a pris différentes initiatives en 2010 pour renforcer son offre IT pour ce marché. En mars 2010, Belgacom a entamé le déploiement d'un réseau d'agents ICT locaux, comme des magasins informatiques et des revendeurs, en mettant l'accent sur la vente de produits intégrés télécoms et ICT aux indépendants et aux petites entreprises. Fin 2010, Belgacom avait mis en place un réseau de 200 agents ICT disséminés sur l'ensemble de la Belgique. En ce qui concerne les moyennes entreprises, Belgacom a créé une nouvelle société baptisée "Belgacom Bridging ICT", une filiale à 100 % consolidant les activités de quatre intégrateurs IT belges. Avec cette nouvelle société, Belgacom a créé un canal d'expertise ICT exclusif couvrant l'ensemble du pays. Pour renforcer l'efficacité de Belgacom Bridging ICT, nous avons formé un partenariat stratégique avec la société belge d'hébergement ClearMedia, dans laquelle nous avons acquis une participation de 40 %. Cette coopération avec ClearMedia a permis à Belgacom Bridging ICT d'enrichir substantiellement son offre d'applications hébergées (sauvegarde en ligne, serveurs virtuels, applications logicielles hébergées comme hosted Exchange, hosted SharePoint et hosted CRM) et surtout, d'acquérir le soutien d'une solide plateforme partenaire. La convergence constitue manifestement l'une des clés de la réussite sur tous les segments de clientèle. L'exploitation de réseaux fixe et mobile de qualité supérieure couvrant l'ensemble du pays constitue un puissant vecteur de notre stratégie de convergence. En ce qui concerne son réseau fixe, Belgacom a continué à investir dans la poursuite du déploiement de la fibre jusqu'aux bornes de répartition et de la technologie VDSL2, permettant ainsi à un plus grand nombre de ménages et d'entreprises de bénéficier de débits plus élevés. Fin 2010, la couverture VDSL2 avait atteint 76 % des ménages. Belgacom a décidé d'augmenter la couverture de service à 85 % pour fin 2013. Parallèlement, elle mettra l'accent sur l'optimisation du réseau d'accès cuivre, ce qui permettra d'augmenter les bandes passantes en VDSL. La mise à niveau du réseau d'accès radio mobile est par ailleurs en cours. Nous faisons appel, pour ce faire, aux équipements de technologie de pointe fournis par Huawei, un spécialiste chinois en télécoms. Fin 2010, plus de 27 % du réseau d'accès radio mobile était déjà remplacé. Le déploiement complet est prévu pour la fin 2011. Le réseau mobile de Belgacom sera ainsi paré pour accueillir la technologie LTE, à savoir la dernière norme en matière de réseau mobile. Entre-temps, Belgacom est également allée de l'avant avec son projet de transformation d'entreprise à long terme "Move to All IP" (MaIP), impliquant la refonte de son réseau, de ses systèmes IT et de ses processus. Parmi les réalisations de 2010 figuraient l'amélioration des services de surveillance et de diagnostic, le lancement d'un nouvel outil de support de vente et une nouvelle application "From quote to cash" mise en oeuvre pour l'activité ICT en Belgique et pour les clients professionnels et résidentiels connectés à la nouvelle plateforme Voice over IP. L'entreprise a investi à ce jour 101 millions EUR dans le projet MaIP, dont 50 millions EUR en 2010. Hormis la poursuite de la stratégie à long terme, la priorité de 2010 consistait à accroître le niveau de satisfaction de la clientèle. Belgacom ambitionne, en améliorant fondamentalement l'expérience de ses clients de bout en bout, de devenir l'opérateur préféré en termes de qualité de service. L'attention se porte d'abord sur le volet opérationnel. Outre l'amélioration globale de la qualité du travail réalisé, Belgacom a créé un "expert support desk" chargé de traiter les cas complexes, afin d'éviter les sources potentielles de mécontentement. De plus, nous avons instauré un service d'installation et de réparation en soirée chez le client. Nous avons également enregistré de remarquables progrès dans le domaine de l'accessibilité. Outre l'extension des heures d'ouverture, nous sommes parvenus à réduire fortement les délais d'attente. La communication avec les clients, tant avant qu'après les rendez-vous, s'est elle aussi fortement améliorée. Dans l'ensemble, les efforts accomplis en 2010 ont permis d'enregistrer une progression significative de tous les indicateurs relatifs à la satisfaction client, même s'il reste une marge de progression. Nous maintiendrons dès lors en 2011 comme priorité la satisfaction de la clientèle. En 2011, Belgacom mettra également l'accent sur la simplification par exemple au niveau des processus internes et des offres de produits aux clients. De telles initiatives visent à rendre 1 Software as a service 5

l'entreprise plus flexible sur un marche évoluant très vite. Bien partis pour devenir une référence belge en matière de responsabilité sociétale d'entreprise. Belgacom a poursuivi en 2010 sa stratégie de RSE (Responsabilité Sociétale d Entreprise) et est bien partie pour atteindre son objectif qui consiste à devenir en 2012 une entreprise de référence en Belgique en termes de responsabilité sociétale. Les efforts accomplis par la société en matière de RSE ont été salués en externe, confirmant la pertinence de la stratégie et de la gouvernance définies en la matière il y a quatre ans. Dans ce contexte, Belgacom a été incluse dans le registre d'investissement Ethibel Excellence. Le rapport de RSE de Belgacom s'est en outre vu décerner la troisième place lors de l'édition belge des "CSR Awards" et Belgacom figure de nouveau parmi les sociétés qui ont obtenu le label de Belgian Top Employer. 6

Changements dans la structure de reporting Nous attirons votre attention sur certains changements survenus dans la structure de reporting, qui ont un impact important sur les résultats au 1 er janvier 2010. Afin d aider le lecteur, nous avons expliqué l'impact des changements dans l'analyse des résultats figurant plus loin dans le présent communiqué de presse et nous faisons référence aux résultats reformulés. Il convient toutefois de noter que les résultats 2009 reformulés n'ont pas été audités. Les résultats pour l'ensemble de 2010 incluent les changements décrits ci-dessous. 1- BICS consolidée à 100 %, y compris MTN ICS Le 30 novembre 2009, MTN a transféré ses activités internationales de carrier à BICS en contrepartie d'une participation de 20 % dans cette dernière. Cette opération a eu pour effet de diluer la participation de Belgacom dans BICS, qui est passée de 72 % à 57,6 %, Swisscom détenant désormais une participation de 22,4 %. Jusqu'à la fin 2009, BICS était placée sous le contrôle conjoint de Belgacom, Swisscom et MTN, avec une consolidation proportionnelle à l'avenant. Le 1 er janvier 2010, Belgacom a pris le contrôle de BICS. Du fait de cette acquisition de contrôle et en application de la norme révisée IFRS 3, BICS a été entièrement consolidée le 1 er janvier 2010, avec reconnaissance d'un bénéfice non récurrent de 436 millions EUR. Le bénéfice net du Groupe est ajusté via les intérêts minoritaires. 2- Intégration de Belgacom et de certaines de ses filiales en une seule et même entité juridique L'assemblée générale extraordinaire (AGE) a approuvé, le 4 janvier 2010, la poursuite de l'intégration des filiales/activités belges du Groupe Belgacom dans Belgacom S.A. Cette décision concerne Belgacom S.A., Belgacom Mobile S.A., Telindus S.A., Telindus Sourcing S.A., Belgacom Skynet S.A. et les activités nationales de Telindus Group S.A. Toutes les autres filiales ont été exclues de la fusion et restent dès lors des entités juridiques distinctes. (Ce dernier point concerne les entités BICS, Skynet imotion Activities, Tango, Scarlet, les filiales internationales de Telindus Group et toutes les autres entités plus petites). La décision n'a pas eu d'impact au niveau du Groupe Belgacom, mais a engendré certains glissements entre segments, avec un effet en particulier sur les revenus tirés des segments du trafic vocal mobile et du trafic de données mobiles. Cette situation s'explique par la disparition des flux intersociétés entre les entités juridiques fusionnées. Le principal flux intersociétés touché est le trafic d'interconnexion fixe-mobile (Belgacom S.A. vers Proximus). Avant la fusion, Belgacom S.A. payait des frais de terminaison mobile à Belgacom Mobile S.A. (Proximus) pour la terminaison des appels fixes sur le réseau de Proximus. Il en va de même pour le trafic d'interconnexion mobile-fixe, mais l'impact est nettement moindre. Avant l'approbation de l'age du 4 janvier, Belgacom S.A. et Belgacom Mobile étaient deux entités juridiques distinctes et ces flux de trafic d'interconnexion engendraient donc la reconnaissance de revenus et de coûts liés aux ventes. Ces flux étaient ensuite supprimés au niveau du Groupe Belgacom via les "éliminations entre segments". 3- Ajustement des revenus et attributions de coûts L'allocation des produits a été affinée au sein de la structure de revenus des segments. Il en résulte quelques glissements mineurs entre les groupes de produits faisant l'objet du reporting. En ce qui concerne les coûts également, nous avons introduit quelques adaptations mineures afin de réaligner la structure de coûts. 7

Rapport financier Groupe Belgacom Revenus solides pour l'ensemble de l'année 2010 : hausse de 10,2 % ; activités sous-jacentes : +1,4 % EBITDA de 1,984 milliard EUR pour l'ensemble de l'année, en hausse de 1,5 % en glissement annuel Marge d'ebitda du Groupe de 30 % Cash-flow libre solide de 980 millions EUR Résultats financiers trimestriels au niveau du Groupe et des segments : page 28 Revenus 1 2009 2010 (en millions EUR) (%) (en millions EUR) (%) Variation Consumer Business Unit 2.414 40% 2.368 36% -1,9% Enterprise Business Unit 2.501 42% 2.421 37% -3,2% Service Delivery Engine & Wholesale 386 6% 342 5% -11,4% Staff & Support 33 1% 35 1% 4,6% Services Internationaux de Carrier 892 15% 1.610 24% 80,4% Eliminations inter-segments -236-4% -172-3% -27,2% Total 5.990 100% 6.603 100% 10,2% Revenus non récurrents 74 436 Total 6.065 7.040 16,1% Le Groupe Belgacom a clôturé l'année 2010 sur de solides revenus de l'ordre de 6,603 milliards EUR, hors revenus non récurrents, en hausse de 10,2 % par rapport à 2009. En dépit de la pression accrue de la réglementation, les revenus ont progressé de 9,2 % au quatrième trimestre de 2010. La tendance à la hausse en 2010 résulte essentiellement de la consolidation globale de la Business Unit International Carrier Services de Belgacom (BICS), y compris la contribution de MTN ICS. Sur une base identique, soit en consolidant proportionnellement les revenus de BICS en 2010 à hauteur de 57,6 %, les revenus du Groupe Belgacom accusent une légère baisse de 37 millions EUR (-0,6 %) par rapport à l'an dernier. Ce chiffre inclut la perte de revenus due à la réglementation, entraînant une baisse des revenus de Belgacom en 2010 de l'ordre de 121 millions EUR (-2 %). Abstraction faite de l'impact négatif de la réglementation, les activités sous-jacentes de Belgacom ont enregistré une croissance de 1,4 % pour l'ensemble de l'année. Cette hausse est portée par la croissance saine des activités sousjacentes de la Consumer Business Unit et la croissance organique des revenus de BICS. A noter que la variance en glissement annuel des revenus des Business Units telle que rapportée dans le tableau ci-dessus est influencée par la fusion des entités juridiques. Les revenus générés entre les anciennes entités juridiques ne sont plus inclus à partir de 2010, réduisant par définition les revenus des segments. Cette situation n'a toutefois pas d'impact au niveau du Groupe. Les revenus du Groupe pour 2010 incluent par ailleurs un revenus non récurrent de 436 millions EUR. Ce revenu résulte de l'acquisition du contrôle de BICS au 1 er janvier 2010 qui a engendré, en application de la norme révisée IFRS 3, une revalorisation de la participation antérieure du Groupe dans BICS. En 2009, l'apport par MTN de ses actifs de carrier international (principalement sa base de clients) en échange d'une participation de 20 % dans BICS a entraîné la comptabilisation d'un revenu non récurrent de 74 millions EUR. Charges opérationnelles (en millions EUR) 2009 2010 Variation Achats de matériel et de services liés aux ventes 2.087 2.642 26,6% Frais de personnel et de pensions 1.108 1.107-0,1% Autres charges d'exploitation 840 870 3,6% Total 4.035 4.619 14,5% Charges non récurrentes 62-8 - Total 4.097 4.612 12,5% 1 Total des revenus nets, autres revenus d exploitation et revenus non récurrents 8

Poursuite de l'amélioration de la tendance des coûts liés aux ventes 1 au cours du quatrième trimestre, restés stables sur l'ensemble de l'année sur une base identique Les revenus supplémentaires provenant de BICS depuis le début de l'année, dont les marges sont traditionnellement plus réduites, ont eu un impact significatif sur les coûts liés aux ventes de Belgacom, en progression de 26,6 % pour atteindre 2,642 milliards EUR. Toutefois, sur une base identique, soit compte tenu d'une consolidation proportionnelle de BICS à hauteur de 57,6 %, les coûts liés aux ventes sont restés stables par rapport à l'an dernier. La tendance s'est améliorée de manière significative au cours de l'année. Ainsi, au quatrième trimestre, les coûts liés aux ventes étaient 6,2 % inférieurs à 2009, sur une base identique. Cette baisse résulte principalement de l'effet positif sur les coûts liés aux ventes qu'ont eu certaines mesures réglementaires. Depuis le 1 er août 2010, en effet, les tarifs de terminaison mobile à payer à Mobistar et Base ont diminué considérablement, comme prévu dans la nouvelle baisse faisant suite à la décision du régulateur belge. Un autre impact positif résulte de l'adoption d'un modèle financier de recouvrement des numéros Premium Rate en avril 2010. 2 Baisse de 1,6 % des dépenses HR 3 en 2010 sur une base identique en raison de la réduction des effectifs Pour l'ensemble de l'année 2010, Belgacom affiche des dépenses HR totales de l'ordre de 1,107 milliard EUR, y compris quelques coûts HR supplémentaires liés à la consolidation globale de BICS et à la contribution de MTN. Après ajustement, les dépenses HR du Groupe ont baissé de 1,6 % par rapport à l'an dernier. Ce chiffre inclut une évolution positive de 1,1 % des dépenses HR au quatrième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente, malgré l'indexation salariale de 2 % en octobre 2010. Fin 2010, les effectifs de Belgacom avaient baissé de 496 ETP par rapport à l'année précédente pour atteindre 16 308 ETP. Cette baisse s'explique par le départ de membres du personnel dans le cadre de programmes de restructuration (-571 ETP, principalement dans le cadre du programme de tutorat, dont l'effet s'est fait pleinement sentir au premier trimestre) ainsi que les départs naturels (-241 ETP). Elle tient également compte des acquisitions, de la consolidation globale de BICS et des recrutements visant à combler certaines fonctions critiques au sein de l'entreprise (+316 ETP). Au quatrième trimestre de 2010, les effectifs totaux ont augmenté de 94 ETP, principalement en raison de l'acquisition, par Sahara International Ventures 4, d'une participation majoritaire dans Sahara Net LLC, consolidée dans le Groupe Belgacom en octobre 2010. Nombre d'etp Fin 2009 Fin 2010 Variation 12 mois Consumer Business Unit 5.718 5.209-510 Enterprise Business Unit 5.328 5.263-65 Service Delivery Engine & Wholesale 3.303 3.377 73 Staff & Support 2.230 2.074-155 International Carrier Services 225 385 160 Total 16.804 16.308-496 Hausse de 1,1 % des dépenses non HR pour l'ensemble de l'année sur une base identique Belgacom rapporte un total d'autres charges opérationnelles de l'ordre de 870 millions EUR, y compris quelques coûts HR supplémentaires liés à la consolidation globale de BICS et à la contribution de MTN. Sur une base identique, les dépenses non HR ont enregistré une croissance de 1,1 %. Sur une base identique, les dépenses non HR du quatrième trimestre sont restées stables en glissement annuel. Les efforts déployés à l échelle de l entreprise afin de réduire les dépenses non HR ont été partiellement neutralisés par des coûts supplémentaires au sein de SDE&W liés au déploiement du nouveau réseau d'accès radio mobile et à la migration de Scarlet sur le réseau de Belgacom. En outre, le quatrième trimestre de 2009 avait été favorablement influencé par un élément exceptionnel. Charges non récurrentes positives grâce à la baisse du passif pour les indemnités de fin de contrat Une révision, au cours du quatrième trimestre de 2010, des hypothèses d'évaluation du passif relatif aux indemnités de fin de contrat a entraîné une diminution du passif de 8 millions EUR, comptabilisés dans les charges non récurrentes. 1 Achats de matériel et de services liés aux ventes 2 Plus d'informations sur les impacts réglementaires à la page 13 3 Frais de personnel et de pensions 4 Co-entreprise entre Belgacom S.A. et Panthers Investment BV, l'ancien actionnaire majoritaire de Scarlet S.A. 9

Bénéfice d'exploitation avant amortissements (EBITDA) 2009 2010 (en millions EUR) (%) (en millions EUR) (%) Variation Consumer Business Unit 1.048 54% 1.073 54% 2,4% Enterprise Business Unit 1.231 63% 1.212 61% -1,6% Service Delivery Engine & Wholesale -64-3% -109-5% 69,8% Staff & Support -337-17% -320-16% 4,9% Services Internationaux de Carrier 78 4% 129 7% 66,3% Eliminations inter-segments 0-0% -1-0% - Total 1.955 100% 1.984 100% 1,5% Revenus non récurrents 74 436 Charges non récurrentes -62 8 Total 1.967 2.428 23,4% L'EBITDA du Groupe pour l'ensemble de l'année 2010, avant éléments non récurrents, s'élève à 1,984 milliard EUR, soit une hausse de 1,5 % par rapport à 2009. Sur une base identique, c'est-à-dire après ajustement de l'impact de la consolidation globale de BICS et de la contribution de MTN, l'ebitda a baissé de 1,3 %, soit l'équivalent de l'impact négatif de la réglementation pour un montant de 26 millions EUR. Abstraction faite de l'impact de la réglementation, Belgacom a pu stabiliser son EBITDA pour l'ensemble de l'année par rapport à 2009. Au quatrième trimestre, l'ebitda a progressé de 2,9 % en glissement annuel sur une base identique, principalement en raison de la baisse significative des coûts liés aux ventes. Le niveau solide d'ebitda en 2010, principalement au quatrième trimestre, a entraîné une marge d'ebitda de 30 % pour l'ensemble de l'année. Cette marge est inférieure à l'année précédente en raison de la part croissante de BICS dans les résultats du Groupe. La contribution de BICS a réduit la marge d EBITDA du Groupe de deux manières en 2010 : (1) par la consolidation globale et (2) en raison de la forte croissance organique. Les revenus de BICS étant généralement associés à des marges plus faibles, la croissance des revenus a mathématiquement fait baisser la marge d EBITDA du Groupe. Abstraction faite de la consolidation globale de BICS, la marge d'ebitda pour 2010 s'élève à 32,4 %, contre 32,6 % en 2009. Amortissements 1 Les amortissements ont augmenté de 706 millions en 2009 à 809 millions EUR en 2010, du fait principalement de BICS et de SDE&W. La hausse au niveau de BICS résulte de la contribution de MTN ICS depuis novembre 2009, de la consolidation globale de BICS et de la reconnaissance d'immobilisations incorporelles de BICS non prises en compte jusque-là (nom de marque et base de clients) du fait de l'allocation du prix d'achat. Au sein de SDE&W, les amortissements ont augmenté du fait de la réduction de la durée de vie utile du réseau d'accès radio mobile actuel, progressivement remplacé par un équipement Huawei. Résultats financiers nets La variance des résultats financiers nets en glissement annuel, passant de -117 millions EUR en 2009 à -102 millions EUR en 2010, est pour l essentiel le fruit de l amélioration de la position financière nette, d une baisse des charges d actualisation des dettes à long terme et des bénéfices tirés de la vente de certains instruments disponibles pour la vente. Charges d impôts 2 Les charges d'impôts pour l'ensemble de l'année 2010 s'élèvent à 233 millions EUR, contre 241 millions EUR en 2009. Le taux d'imposition réel pour le Groupe Belgacom en 2010 s'élève ainsi à 15,4 %, contre 21 % en 2009. Il résulte de l'application des principes généraux de la législation fiscale belge et inclut un effet positif de la plus-value non imposable de 436 millions EUR. Abstraction faite de ce bénéfice non récurrent, le taux d'imposition réel pour 2010 s'élève à 21,6 %. Bénéfice net (part du Groupe) Le bénéfice net du Groupe a augmenté en glissement annuel, passant de 904 millions EUR en 2009 à 1,266 milliard EUR en 2010, en ce compris les éléments non récurrents. 1 Compte de résultats consolidé à la page 32 2 Compte de résultats consolidé à la page 32 10

Investissement (CAPEX) (en millions EUR) 2009 2010 Variation (en millions EUR) (%) (en millions EUR) (%) Consumer Business Unit 89 15% 132 18% 47,8% Enterprise Business Unit 20 3% 20 3% 1,5% Service Delivery Engine & Wholesale 422 71% 492 67% 16,6% Staff & Support 44 7% 62 8% 42,3% Services Internationaux de Carrier 22 4% 27 4% 22,0% Eliminations inter-segments 0-0 - - Total 597 100% 734 100% 22,8% Belgacom a investi 734 millions EUR, soit 11,1 % des revenus du Groupe, en ce compris le renouvellement de la licence 2G Sur l'ensemble de l'année 2010, le Groupe Belgacom a investi un total de 734 millions EUR, soit 137 millions EUR de plus que l'année précédente. Cette augmentation s'explique en partie par les 74 millions EUR liés au renouvellement de la licence 2G pour la période 2010-2015, repris dans le CAPEX de SDE&W. Tout en maintenant son point de vue selon lequel l'extension tacite de sa licence 2G ne requiert pas de paiements supplémentaires, Belgacom a respecté ses obligations de paiement, sous toutes réserves 1. L'augmentation du CAPEX pour CBU de l'ordre de 132 millions EUR est principalement due au renouvellement des droits en matière de contenu pour Belgacom TV. En ce qui concerne son parc automobile, Belgacom a décidé d'abandonner le leasing au profit de l'achat pour certains véhicules utilitaires, ce qui a entraîné une hausse du CAPEX en 2010. En outre, Belgacom a poursuivi le déploiement de son projet "Move to All IP" (MaIP), qui a requis un investissement total de 50 millions EUR en 2010. Le projet Broadway, visant la poursuite du déploiement "de la fibre à la borne" et l'installation du VDSL2, a requis pour sa part un investissement de 32 millions EUR en 2010 pour atteindre une couverture de 76 % de la population. Cash-flows (en millions EUR) 2009 2010 Cash flow net d'exploitation 1.406 1.666 Investissements -597-734 Cash flow net des autres activités d'investissement -12 48 Cash flow before financing activities or "free cash flow" 797 980 Cash flow net dépensé pour les activités de financement -1.030-728 Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -233 252 Belgacom a clôturé l'année 2010 avec un cash-flow libre solide de 980 millions EUR, en hausse de 183 millions EUR par rapport à 2009. La variance positive résulte principalement d'une augmentation exceptionnelle de liquidités de 51 millions EUR à la suite de la consolidation globale de BICS, alors que le cash-flow libre de 2009 incluait le paiement d une amende de 66 millions EUR imposée par l autorité belge en charge de la concurrence. En outre, le cash-flow libre de 2010 a été influencé positivement par la diminution du montant des impôts sur le revenu étant donné l'utilisation anticipée des pertes fiscales de Belgacom S.A. reportées à la suite de la fusion des entités juridiques, et en raison de la diminution du pourcentage pour les versements anticipés d impôts, créant des différences de calendrier positives. Par ailleurs, Belgacom a clôturé l'année 2010 avec un EBITDA en hausse (avant éléments non récurrents). Toutefois, ces impacts positifs ont été partiellement neutralisés par l'augmentation du CAPEX de 136 millions EUR, en ce compris le renouvellement de la licence 2G pour un montant de 74 millions EUR, dont 26 millions payés en 2010. Au cours du dernier trimestre de 2010, Belgacom a généré un cash-flow libre de 131 millions EUR. Le cash-flow libre du quatrième trimestre est généralement influencé par le paiement des intérêts annuels sur les obligations à long terme et les dépenses d'investissement traditionnellement plus élevées. L'année 2010 s'est clôturée sur un cash-flow utilisé dans des activités de financement de l'ordre de 728 millions EUR. La baisse par rapport à l'année précédente s'explique par le remboursement d'un emprunt de 300 millions EUR arrivant à échéance en 2009. Bilan et capitaux propres 2 Par rapport à la fin 2009, le goodwill a augmenté de 249 millions EUR pour atteindre 2,337 milliards EUR, à la suite essentiellement de l'acquisition du contrôle de BICS et de l'allocation du prix d'achat à laquelle a procédé le Groupe par voie de conséquence. Le montant des immobilisations incorporelles et corporelles a augmenté de 495 millions EUR en 2010 par rapport à 2009, du fait essentiellement de l'allocation du prix d'achat, de revalorisations à leur juste valeur des 1 Voir également page 14 2 Voir la page 33 pour le bilan consolidé 11

actifs nets de BICS, du passage d'une consolidation proportionnelle à une consolidation globale de BICS et de la hausse des dépenses d'investissement, notamment pour le renouvellement de la licence 2G. La hausse des capitaux propres de 2,521 milliards EUR fin 2009 à 3,108 milliards en 2010 s'explique principalement par un bénéfice net généré en 2010 (1,266 milliard EUR) supérieur aux dividendes distribués (700 millions). Au cours de l'année 2010, le Groupe a vendu 294 304 actions à ses cadres supérieurs pour un montant de 6 millions EUR dans le cadre de plans d'achat d'actions (PAAD) avec décote de 16,67 %. Le personnel a exercé 573 654 options sur actions. Le Groupe finance ces exercices par le biais de rachats d'actions. En 2010, le Groupe a accordé 1 023 210 nouvelles options sur actions à ses dirigeants et cadres supérieurs à un prix d'exercice de 26,445 EUR. La position financière de Belgacom reste saine. La dette financière nette a diminué de 265 millions EUR en 2010 pour atteindre 1,451 milliard EUR. La dette financière brute non encore échue s'élevait à 2,1 milliards EUR (valeur nominale) à la même date, pour la plupart venant à échéance en 2011 et 2016. Le 31 janvier 2011, Belgacom a lancé un emprunt obligataire non subordonné de premier rang d'une durée de 7 ans et d'un montant de 500 millions EUR avec un coupon fixe de 3,875% venant à échéance le 7 février 2018 dans le cadre de son programme Euro Medium Term Note. L objectif de cette transaction est de préfinancer les emprunts arrivant à échéance en novembre 2011. Résultats par rapport aux prévisions pour 2010 Indicateur Objectifs 2010 1 Réel 2010 1 Revenus du groupe Croissance de "9% - 10%", vers le haut de la rangée 10,2% Marge Ebitda du groupe Visant une marge de 30% 30,0% Capex/Revenus 2 Environ 10% 2 10,0% Dividende par action 2,18 (càd un dividende intérimaire de 0,50 et un dividende ordinaie de 1,68) 2,18 1 Avant élément non récurrent 2 hors Capex pour le renouvellement de la license 2G Rémunération attrayante des actionnaires Belgacom confirme son engagement en faveur d'une politique de rémunération des actionnaires attrayante en distribuant, en principe, la majeure partie de son cash-flow libre annuel 1 à ses actionnaires. Le 24 février 2010, le Conseil d'administration de Belgacom a approuvé la proposition de la direction de Belgacom comme suit : Proposer à l'assemblée annuelle des actionnaires de reverser aux actionnaires de Belgacom un dividende total de 2,18 EUR bruts par action, correspondant à un montant total de 701 millions EUR. Ce montant inclut le dividende intérimaire de 0,50 EUR brut par action, pour un montant total de 161 millions EUR, versé en décembre 2010. Dates importantes concernant le prochain dividende normal : Date ex-dividende : 26 avril 2011 Date d'enregistrement : 28 avril 2011 Date de paiement : 29 avril 2011 En outre, le Conseil d'administration a approuvé un rachat d'actions pour un montant maximum de 200 millions EUR à effectuer en 2011-2012 et compte tenu des restrictions décidées lors de l'assemblée générale des actionnaires du 8 avril 2009. En vertu de ces dernières, le prix d achat de ces actions ne peut être supérieur de plus de 5% au cours de clôture le plus élevé ni inférieur de plus de 10% au cours de clôture le plus bas des trente derniers jours de cotation précédant la transaction. En outre, Belgacom compte verser, pour les résultats de 2011, un dividende total de 2,18 EUR bruts par action. 1 Le cash-flow libre est défini comme le cash-flow généré par les activités d'exploitation, moins les dépenses d'investissement, y compris d'autres activités d'investissement comme les acquisitions ou les ventes. 12

Perspectives 2011 En 2011, les résultats de Belgacom continueront de ressentir la pression des mesures réglementaires. Pour l'ensemble de l'année, l impact négatif sur les résultats devrait s'élever à quelque 115 millions EUR, l impact négatif sur le niveau d'ebitda étant estimé à moins de 30 millions EUR. En conséquence, Belgacom s'attend à voir les revenus du Groupe pour 2011 diminuer de 1 % maximum en glissement annuel et son EBITDA pour l'ensemble de l'année baisser de 2 % maximum par rapport à l'an dernier. Belgacom investira dans la poursuite du développement de son réseau d'accès fixe et mobile et s'attend dès lors à un rapport CAPEX/ventes pour l'ensemble de l'année 2011 situé dans la tranche supérieure de la fourchette de 10 % à 12 %. État d'avancement des dossiers juridiques et réglementaires Roaming Impacts de la réglementation (millions EUR) Tarifs de terminaison mobile & répercussion sur les tarifs de fixe à mobile Modèle de recouvrement pour les services Premium Rate Autre (dégroupage boucle locale et débit binaire...) Total Année 2010 L'année 2011 Impact estimé Impact réel Impact estimé Revenus Environ 40m 39m ~ 80m EBITDA Moins de 5m 3m < 15m Revenus Environ 25m 24m ~ 10m EBITDA Un peu moins de 25m 22m ~ 10m Revenus Environ 50m 56m ~ 20m EBITDA Neutre - Neutre Revenus ~ 5m EBITDA ~ 5m Revenus Environ 115m 121m ~ 115m EBITDA Moins de 30m 26m < 30m Réduction de l'asymétrie des tarifs de terminaison mobile, réduisant l'impact sur l'ebitda de Belgacom Le régulateur belge (IBPT) a adopté, le 29 juin 2010, sa décision finale concernant la baisse des tarifs de terminaison mobile pour la période 2010-2013. Des baisses progressives des tarifs de terminaison mobile sont prévues jusqu en 2013 pour tous les opérateurs. La première baisse est survenue le 1 er août 2010 et la deuxième, le 1 er janvier 2011, et ce, pour les trois opérateurs mobiles en Belgique. Parallèlement, l'ibpt a réduit l'asymétrie existante des tarifs de terminaison mobile. C'est pourquoi la baisse a été plus importante pour les deux autres opérateurs mobiles que pour Proximus. La réglementation belge est dès à présent plus conforme au cadre européen. Les tarifs seront entièrement symétriques en 2013. Toute baisse des tarifs de terminaison mobile se reflète dans les tarifs retail de fixe à mobile de Belgacom. Belgacom a baissé ses tarifs de fixe à mobile en conséquence le 1 er août 2010 et le 1 er janvier 2011. Evolution des taux de terminaison mobile Précédemment* 1er août 2010* 1er janvier 2011* 1er janvier 2012 1er janvier 2013 En euro cent (hors TVA) Proximus 7,2 4,62 3,94 2,46 1,08 Mobistar 9,02 5,05 4,29 2,62 1,08 Base 11,43 5,81 4,90 2,92 1,08 % variation Proximus -36% -15% -38% -56% Mobistar -44% -15% -39% -59% Base -49% -16% -40% -63% Asymétrie Mobistar-Prox 25% 9% 9% 7% 0% Base-Prox 59% 26% 24% 19% 0% * Inflation comprise Le 14 juillet 2010, Mobistar et KPN Group ont introduit, séparément, un recours devant la Cour d'appel de Bruxelles contre la décision de l'ibpt du 29 juin. Les deux sociétés ont demandé à la Cour de suspendre et d'annuler la décision (surtout en ce qui concerne leurs propres tarifs de terminaison mobile). Belgacom est intervenue dans ces recours pour préserver ses intérêts. Le 15 février 2011, la Cour a rendu sa décision dans la procédure de suspension et a rejeté toutes les réclamations de Mobistar et KPN Group. La procédure d'annulation est toutefois toujours en cours. Sur l'ensemble de l'année 2010, la diminution des tarifs de terminaison mobile a fait baisser les revenus de Belgacom de 39 millions EUR alors que l'impact sur le niveau d'ebitda est resté limité à 3 millions EUR. Cet impact inclut tant l'effet direct de la diminution des tarifs de terminaison mobile que sa répercussion sur les tarifs de fixe à mobile. L'impact sera double au premier semestre de 2011 à la suite de la baisse des tarifs de terminaison mobile survenue le 1 er août 2010 et le 1 er janvier 2011. Pour l'ensemble de l'année 2011, l'impact sur le total des revenus est estimé à quelque 80 millions EUR tandis que l'impact sur l'ebitda devrait être inférieur à 15 millions EUR. Impact de la baisse des tarifs de roaming vocal sur les revenus et l'ebitda En application de la nouvelle réglementation relative au roaming vocal entrée en vigueur en juillet 2009, les tarifs de roaming vocal ont diminué le 1 er juillet 2010. Les services de roaming de données sont réglementés, au niveau wholesale, sur la base d'un plafond tarifaire calculé par kilobyte. Le 1 er juillet 2010, les tarifs de roaming de données ont baissé de 1 EUR par MB à 80 eurocents par MB. 13

En 2010, l'impact négatif sur les revenus de la baisse des tarifs de roaming vocal et SMS s'élève à 24 millions EUR. L'impact négatif sur l'ebitda se chiffre à 22 millions EUR. Pour 2011, l impact est estimé à environ 10 millions EUR. Réglementation européenne en matière de roaming Précédemment 01/07/2010 01/07/2011 Tarifs de roaming pour la voix (eurocent par minute) Prix détail pour appel sortant 43 39 35 Prix détail pour appel entrant 19 15 11 Prix de gros (wholesale) 26 22 18 Tarifs de roaming pour les données (eurocent par mb) Prix de gros (wholesale) 100 80 50 En outre, des mesures mises en oeuvre afin de prévenir les dérapages de facture liés au roaming de données mobiles affectent les revenus des données mobiles. Ainsi, depuis le 1 er juillet 2010, une limite financière mensuelle de 49,85 EUR (hors T.V.A.) s'applique, pour le roaming de données, à tous les clients qui ne s'y sont pas opposés. Baisse des revenus en raison du modèle collecting pour les services Premium Rate, sans impact sur le niveau d'ebitda Le 1 er avril 2010, Belgacom a adopté, lorsque la situation s'y prêtait, un modèle collecting pour une partie de ses services Premium Rate, prévoyant le recouvrement, par Belgacom, de la redevance auprès des clients pour le compte d'un fournisseur de contenu tiers. Cette situation résulte des circulaires finales promulguées fin 2009 par le ministère des Finances concernant l'application de la T.V.A. aux services Premium Rate et de la taxe sur les jeux de hasard. Par conséquent, les revenus correspondants ne peuvent plus être considérés comme des revenus de Belgacom à part entière. Sur l'ensemble de l'année 2010, le modèle collecting a fait baisser les revenus du Groupe de 56 millions EUR, sans impact sur l'ebitda du Groupe. Un impact estimé à quelque 20 millions EUR sera toujours perceptible sur les revenus du premier trimestre de 2011, sans impact sur le niveau d'ebitda. Nouveaux prix du dégroupage de la boucle locale et du débit binaire : impact reste limité sur les résultats du Groupe Le 3 août 2010, l'ibpt a réduit d'environ 20 % le prix mensuel du dégroupage total (de 9,29 EUR à 7,57 EUR) tout en maintenant le prix de l'accès partagé stable (de 0,85 EUR à 0,87 EUR). Le nouveau prix du dégroupage total se situe en dessous de la moyenne européenne. En désaccord avec certains aspects de la méthodologie de tarification de l'ibpt, Belgacom a décidé d'introduire une procédure en annulation de la décision. Début août 2010, l'ibpt a également défini de nouveaux tarifs mensuels pour le débit binaire ATM (de 14,31 EUR à 12,51 EUR) et a pris sa décision finale concernant le débit binaire Ethernet (11,27 EUR) et le débit binaire VDSL2 (13,85 EUR). Pour le VDSL2, l'ibpt applique un supplément de 15 % sur les investissements dans la fibre en raison des risques additionnels. L'impact sur les revenus est toutefois resté limité en raison des faibles volumes actuels. Renouvellement de la licence 2G obligations de paiement respectées ; procédure d'annulation introduite Un amendement de loi publié le 25 mars 2010 impose aux opérateurs mobiles le paiement de la prolongation tacite des licences 2G. Le montant de 74 millions EUR pour Belgacom équivaut aux redevances initiales des licences 2G au pro rata de la quantité de spectre et de la durée. Belgacom a opté pour des paiements annuels. Le premier paiement, d'environ 12 millions EUR, a été effectué en avril et le second, d'environ 16,7 millions EUR, en décembre 2010 pour l'année 2011. Les conditions définitives du renouvellement des licences 2G ont été publiées au Moniteur belge le 25 janvier 2011. L'Arrêté royal aligne en deux étapes la fin des licences GSM et DCS 1800 sur le calendrier UMTS : (i) la licence est prolongée pour une période initiale de 5 ans, c.-à-d. jusqu'en 2015 pour Proximus et Mobistar, suivie (ii) d'une "extension tacite" jusqu'en 2021. Belgacom maintient son point de vue : la prolongation tacite de sa licence 2G (confirmée par une décision de la Cour d'appel du 20 juillet 2009) n'implique pas de paiement. C'est pourquoi Belgacom a introduit le 18 août 2010 une procédure en annulation de la loi du 25 mars 2010 auprès de la Cour constitutionnelle. Les deux autres opérateurs mobiles ont également décidé d'introduire une procédure en annulation. Outre cette procédure, Belgacom a intenté le 7 octobre 2010 une action contre l'état belge et l'ibpt devant le tribunal civil afin de garantir la possibilité de récupérer les redevances de licence non dues. Entre-temps, Belgacom se conformera à ses obligations de paiement, sous toutes réserves. L'IBPT prévoit de mettre aux enchères une quatrième licence 3G (licence UMTS) et des licences 4G (2,6 GHz) dans le courant de 2011. Les conditions définitives ont été publiées le 25 janvier 2011. Selon le calendrier indicatif de l'ibpt, la licence 3G serait mise aux enchères en juin 2011 et les licences 4G à la mi-octobre 2011. Dossier on-net : procédure en dommages et intérêts introduite par Base/Mobistar - introduction d'une motion par Belgacom à propos du panel d'experts à la suite du second rapport préliminaire Le 10 décembre 2010, le panel de deux experts, désignés en 2007 par le Tribunal de commerce de Bruxelles dans le cadre d'un contentieux entre Belgacom (initialement Belgacom Mobile), KPN Group Belgium (initialement Base) et Mobistar, a présenté un second rapport préliminaire. S'appuyant toujours sur les mêmes principes que ceux développés dans le premier rapport préliminaire et se basant principalement sur la même méthode prospective sans précédent, ce second rapport conclut qu'il serait possible d'évaluer l'impact prétendu des tarifs on-net de Proximus sur Mobistar et Base entre 1999 et 2004 à un montant de 1,840 milliard EUR. 14

Le panel a considéré qu'en raison des prétendues infractions au droit de la concurrence, KPN Group Belgium et Mobistar ont enregistré des performances inférieures aux résultats et parts de marché qu'elles auraient obtenus sur un marché efficace (partant du postulat que dans un marché parfaitement concurrentiel les parts de marché sont identiques). Pour son benchmark d'un marché efficace, le panel s'est référé à la situation au Royaume-Uni pendant la période 1999-2004. En outre, ce second rapport présente certains nouveaux éléments jugés fortement contestables par Belgacom (principalement les nouveaux éléments entraînant une augmentation du montant allégué des dommages par rapport au premier rapport préliminaire, notamment l'introduction d'un benchmark de rentabilité permanent pour la période comparable sur la base du marché britannique pour la période 1999-2004 au cours de laquelle les opérateurs britanniques se trouvaient dans une phase de développement différente de celle du marché belge). Belgacom conteste fermement le raisonnement et les conclusions du panel d'experts. Après une analyse approfondie, Belgacom a par ailleurs noté que dans le second rapport préliminaire, la grande majorité des observations et critiques formulées à propos du premier rapport préliminaire restaient sans réponse. En outre, les rapports des experts de Belgacom sur les différents éléments qui devaient être évalués par le panel d'experts, à savoir les questions de l'impact sur le réseau des tarifs on-net, de l'existence d'un ciseau tarifaire, de leurs effets anticoncurrentiels respectifs et des dommages respectifs que ces pratiques auraient causés, ont été en grande partie négligés. Pour ces raisons, entre autres, Belgacom a décidé d'introduire une motion auprès du tribunal afin de demander la récusation/le remplacement du panel d'experts. Cette motion sera examinée par le tribunal dans un futur proche. Il ne fait aucun doute qu'il reviendra toujours au tribunal (i) de décider si des pratiques anticoncurrentielles ont été commises en violation des règles de concurrence, (ii) de déterminer si Belgacom est responsable de telles pratiques et (iii) de décider du montant des dommages et intérêts éventuellement à payer, après avoir évalué l'avis du panel d'experts et les arguments présentés par les parties pour leur défense. Cette affaire implique en effet un débat sur les dommages éventuels susceptibles d'avoir été causés, mais encore faut-il démontrer l'existence de pratiques anticoncurrentielles. Si un rapport définitif s'avère encore nécessaire, Belgacom part du principe que les experts devront tenir compte des observations et critiques de Belgacom. 15

Consumer Business Unit - CBU Revenus stables pour l'ensemble de l'année sur une base identique, malgré l'impact négatif de la réglementation d'un montant de 60 millions EUR EBITDA en hausse de 1,1 % en 2010 sur une base identique ; belle marge de contribution à 45,3 % La croissance de la TV, des données et de Tango stimule les résultats des activités sous-jacentes Succès confirmé des offres convergentes : 870 000 Packs multiplay vendus fin 2010 Compte de résultats de la Consumer Business Unit (en millions EUR) 2009 2010 Variation REVENUS TOTAUX DU SEGMENT 2.414 2.368-1,9% Achats de matériel et de services liés aux ventes -723-678 -6,2% Frais de personnel et de pensions -345-325 -5,8% Autres charges d'exploitation -297-291 -2,3% CHARGES OPERATIONNELLES TOTALES avant amortissements -1.366-1.295-5,2% RESULTAT TOTAL DU SEGMENT (1) 1.048 1.073 2,4% Marge de contribution du segment 43,4% 45,3% Charges non récurrentes -7 1 - BENEFICE OPERATIONNEL avant amortissements 1.041 1.074 3,1% Amortissements -144-153 6,4% BENEFICE OPERATIONNEL 897 920 2,6% (1) Bénéfice opérationnel avant amortissements et avant revenus et charges non récurrents. Résultats financiers et d'exploitation trimestriels de CBU : page 28 Revenus stables de CBU pour l'ensemble de l'année sur une base comparable Pour le quatrième trimestre consécutif, CBU rapporte d'excellents résultats financiers, avec des activités sous-jacentes en hausse. CBU a clôturé l'année 2010 sur des revenus totaux de l'ordre de 2,368 milliards EUR, soit une baisse de 1,9 % en glissement annuel. Depuis la fusion des entités juridiques en 2010, les revenus n'incluent en effet plus le trafic intersociétés. Sur une base comparable, c.-à-d. après ajustement des chiffres de 2009 en fonction de l'élimination des flux intersociétés, les revenus pour l'ensemble de l'année restent stables, tout en absorbant un impact négatif des mesures réglementaires de l'ordre de 60 millions EUR (-2,6 %). Au fil des trimestres, la pression exercée par la réglementation sur les revenus s'est accrue, le quatrième trimestre subissant un impact négatif de 23 millions EUR. Abstraction faite de la réglementation, les activités sous-jacentes de CBU pour l'année 2010 ont progressé de 2,6 %, avec une croissance de 2,7 % en glissement annuel des revenus enregistrés au quatrième trimestre. La croissance résulte de la hausse des revenus issus des données, du succès confirmé de Belgacom TV et de la hausse de l'activité mobile au Luxembourg (Tango). (en millions EUR) 2009 2010 Variation Variation % Revenus 2.414 2.368-47 -1,9% de Fixe 1.163 1.139-24 -2,0% Voix 561 506-55 -9,8% Data 323 337 14 4,4% TV 134 182 48 35,9% Terminaux (excl. TV) 51 31-20 -39,3% Scarlet 95 84-11 -11,4% de Mobile 1.161 1.142-20 -1,7% Voix 704 653-50 -7,2% Data 303 322 20 6,5% Terminaux 62 68 6 9,2% Tango 93 99 6 6,1% Autres revenus 90 87-3 -3,6% 16

Impact de la réglementation et de la perte de lignes sur les revenus tirés du trafic vocal fixe Les revenus tirés du trafic vocal fixe, à 506 millions EUR, ont enregistré une baisse de 9,8 % en glissement annuel. Au quatrième trimestre, cette baisse était de 9,6 %. Les principaux facteurs de cette évolution restent la perte de lignes, les ristournes récurrentes sur les Packs et les mesures réglementaires. En 2010, CBU est parvenue à limiter la perte de lignes à 129 000 unités, contre 138 000 l'année précédente. Durant les trois derniers mois de 2010, la perte s'est élevée à 36 000 lignes, soit une légère accélération par rapport aux trimestres précédents, du fait de la concurrence. Fin 2010, CBU comptait 1 933 000 clients de la ligne fixe, en ce compris les clients VoIP de Scarlet. En outre, les revenus tirés du trafic vocal fixe ont subi l'impact de certaines mesures réglementaires. En avril 2010, un modèle financier de recouvrement des services Premium Rate a été mis en œuvre et à partir du mois d'août 2010, les tarifs de fixe à mobile ont diminué à la suite de la baisse des tarifs de terminaison mobile. Par ailleurs les ristournes récurrentes sur les offres groupées (Packs) ont continué à exercer une pression sur les revenus. Ces impacts négatifs neutralisent intégralement le léger impact positif découlant de la hausse de certains abonnements et tarifs intervenue en août. En conséquence, l'arpu pour l'ensemble de l'année s'élève à 20,7 EUR, soit une baisse de 4,4 % en glissement annuel. L'ARPU pour le quatrième trimestre s'élevait à 20,9 EUR, en légère hausse par rapport aux trimestres précédents en raison d'un effet saisonnier. Hausse des revenus tirés de l'internet fixe pour l'année (+4,4 %) ; croissance du nombre de clients affectée par une concurrence accrue En ce qui concerne les revenus tirés d'internet, CBU a terminé l'année sur un résultat de 337 millions EUR, soit une hausse de 4,4 % en glissement annuel. Ce résultat englobe les revenus de 83 millions enregistrés au quatrième trimestre, en légère diminution par rapport à l'an dernier (-0,6 %) du fait, principalement, d'une baisse des revenus uniques liés aux activations. Ces résultats neutralisent entièrement l'impact positif de la nouvelle offre remaniée incluant une augmentation des débits et des volumes à des tarifs légèrement plus élevés. Sur l'année, CBU a conquis 38 000 nouveaux clients internet, dont 6 000 au cours des trois derniers mois de 2010. Depuis la seconde moitié de 2010, la concurrence sur le marché internet s'est intensifiée. De plus, la croissance de la base de clients a été légèrement affectée par la perte d'un nombre restreint de clients large bande de Scarlet. À la fin de l'année, CBU enregistrait une base totale de 1 113 000 clients. Au quatrième trimestre, l'arpu s'élevait à 27,6 EUR et a continué à subir l'impact de la ristourne récurrente sur les Packs dont bénéficient un nombre croissant de clients. Croissance confirmée pour Belgacom TV : hausse des revenus pour l'ensemble de l'année (+36 %) et de la base de clients (+30 %) Poursuivant sa croissance, Belgacom TV a vu ses revenus augmenter de 23,1 % au quatrième trimestre de 2010, pour atteindre 49 millions EUR. Les revenus pour l'ensemble de l'année ont connu une augmentation de près de 36 %, pour atteindre 182 millions EUR. Cette augmentation est entièrement due à la hausse du nombre de clients de l'ordre de 30 %. En 2010, CBU a conquis 223 000 nouveaux clients (en ce compris les utilisateurs du "second stream"), dont 55 000 au quatrième trimestre, en raison du succès persistant des offres groupées, plus particulièrement du Pack comprenant la TV gratuite. CBU a terminé l'année sur une base de 975 000 abonnés, en ce compris 135 000 utilisateurs du "second stream". À la fin de l'année, l'arpu s'élevait à 19,7 EUR, soit une diminution de 3,7 % par rapport à l'année 2009. Il est vrai que cette dernière avait été positivement influencée par une hausse des revenus issus de l'activation et de l'installation due au nombre élevé de clients supplémentaires nets. L'ARPU pour le quatrième trimestre s'élevait à 19,7 EUR, ce qui représente une légère hausse par rapport aux deux trimestres précédents en raison d'un effet saisonnier. Les revenus de Scarlet influencés par la migration des clients vers Belgacom La migration des clients B2B et wholesale de Scarlet à Belgacom a démarré à la fin de l'année 2009. Au cours des trois premiers trimestres de 2010, la variance des revenus en glissement annuel pour CBU a subi l'impact de cette migration. Dans le même temps, cette dernière a influencé positivement la variance des revenus en glissement annuel d'ebu et de SDE&W. À partir du quatrième trimestre, cet impact en glissement annuel s'estompe, menant à une légère hausse des revenus de l'ordre de 0,6 %. Revenus du trafic vocal mobile en baisse de 3,3 % pour l'ensemble de l'année sur une base comparable ; abstraction faite de l'impact de la réglementation, légère augmentation des revenus en glissement annuel Jusqu'en 2009, les revenus du trafic vocal mobile de CBU incluaient le trafic intersociétés fixe à mobile. Au début de 2010, ces flux intersociétés ont disparu à la suite de la fusion des entités juridiques. Pour l'ensemble de l'année 2010, CBU a généré 653 millions EUR de revenus issus du trafic vocal mobile, soit une diminution en glissement annuel de 3,3 % sur une base ajustée, découlant entièrement des mesures réglementaires. En 2010, les revenus tirés des services Premium Rate ont largement disparu en raison du passage à un modèle collecting. Les tarifs de roaming ont diminué à partir de juillet, tandis que la première baisse des tarifs de terminaison mobile est intervenue au mois d'août. Après la correction imposée par la réglementation, la tendance sous-jacente pour les revenus tirés du trafic mobile a été positive. Cette tendance positive s'observe également au niveau des minutes d'utilisation (MoU), en hausse de 3,1 % sur une base comparable de 102,1 fin 2009 à 106,1 fin 2010. CBU s'attache de plus en plus à accroître sa base de clients postpaid. En 2010, les campagnes marketing ont été axées sur la promotion des Packs incluant un abonnement mobile. Sur l'ensemble de l'année, CBU a conquis 74 000 nouveaux clients postpaid. Elle a ainsi augmenté sa part de clients postpaid de 40 % fin 2009 à 42,6 % fin 2010. Au cours du dernier trimestre de 2010, CBU a conquis 31 000 clients postpaid, soit la meilleure prestation de l'année, mais elle a perdu 30 000 17

clients prepaid et 5 000 clients Mobisud. À la fin de l'année, la base totale de clients s'élevait à 3 769 000, soit 54 000 de moins qu'il y a un an. L'ARPU pour l'ensemble de l'année s'élevait à 14,8 EUR, ce qui représente, sur une base identique, une baisse de 2,6 %, entièrement due aux mesures réglementaires. Revenus tirés des données mobiles en hausse de 6,5 % pour l'ensemble de l'année, avec impact de la réglementation À partir de 2010, l'attribution de crédits et ristournes sur les SMS ainsi que les données avancées a été remaniée. Il en a résulté un transfert des crédits et des ristournes des SMS aux données avancées, qui influence la variance en glissement annuel. Les revenus tirés des données mobiles pour l'ensemble de l'année ont augmenté de 6,5 % pour atteindre 322 millions EUR, malgré la mise en oeuvre du modèle de recouvrement. Abstraction faite de cet impact, les revenus sous-jacents tirés des données mobiles ont progressé de 12,3 %. Sur une base identique, les revenus tirés du trafic SMS ont augmenté de 11% grâce au succès persistant des plans tarifaires assortis de SMS gratuits. Le volume total de SMS s'est accru de 25,5 % en glissement annuel pour atteindre 221,6 SMS par client par mois. Les volumes de SMS enregistrés au quatrième trimestre de 2010 ont connu une forte augmentation par rapport aux trimestres précédents en raison d'un effet saisonnier. Sur une base comparable, le trafic de données avancées pour l'ensemble de l'année enregistre un recul de 9,4 %, en ce compris un recul de 15,4 % pour le dernier trimestre de 2010. Après correction en fonction des revenus tirés des services Premium Rate qui ne sont plus inclus, les revenus annuels tirés du trafic de données avancées ont progressé de 11,6 %, avec une hausse de 12,8 % au quatrième trimestre. Cette progression résulte essentiellement du succès des solutions de données mobiles. Pour les trois derniers mois de 2010, l'arpu était de 7,5 EUR, en hausse par rapport aux trimestres précédents. Cette progression s'explique principalement par un effet saisonnier et une augmentation des revenus entrants résultant de l'effet de réponse aux SMS gratuits sortants. (en millions EUR) 2009 ajusté 2010 Variation % Revenus Données mobiles 302 322 6,5% Data - SMS 235 261 11,0% Advanced data 67 61-9,4% *2009 ajusté pour l'attibution des crédits et ristournes Charges opérationnelles de CBU Fléchissement de 1,4 % du coût des ventes de l'ensemble de l'année sur une base comparable, sous l'effet positif de la réglementation et des initiatives en matière de rentabilité des produits En 2010, le coût des ventes sur une base comparable a diminué de 1,4 % comparé à 2009. S'appuyant sur la tendance observée au troisième trimestre de 2010, le coût des ventes du quatrième trimestre s'est encore amélioré, enregistrant une baisse de 12,9 % sur une base comparable. Ce résultat inclut un effet positif de la baisse des tarifs de terminaison mobile et du modèle de recouvrement. Abstraction faite de ces mesures réglementaires, les coûts liés aux ventes de CBU ont légèrement baissé par rapport à la même période de l'année précédente, notamment grâce à certains impacts positifs uniques et aux initiatives mises en oeuvre durant l'année afin d'améliorer la rentabilité des produits. Influence positive des programmes de restructuration en cours sur les frais de personnel CBU clôture l'année 2010 sur une diminution de ses effectifs (- 510 ETP). Cette baisse s'explique par le programme de réduction des effectifs en cours, le programme de restructuration de Scarlet et les départs naturels, lesquels sont partiellement compensés par l'arrivée d'effectifs supplémentaires dans le cadre de l'acquisition de Sahara Net. En conséquence, les frais HR pour l'année 2010 ont diminué de 5,8 % par rapport à l'année dernière. Au quatrième trimestre, les frais de personnel de CBU enregistraient une baisse de 6,2 % en glissement annuel. Cette diminution d'effectifs compense entièrement l'impact négatif de l'indexation des salaires à partir d'octobre 2010. Baisse des frais hors HR pour l'année, grâce à l'accent continu mis sur les coûts Sur une base annuelle, CBU a rapporté des frais hors HR de 291 millions EUR, soit une baisse de 2,3 % en glissement annuel résultant de la politique de maîtrise des coûts actuellement suivie, qui compense les frais supplémentaires résultant de la migration de Scarlet. Les frais hors HR enregistrés au quatrième trimestre de 2010 ont subis une légère hausse de 1,8 % en glissement annuel suite aux coûts additionnels générés dans le cadre du programme Customer Centricity. Résultat de segment de CBU pour l'ensemble de l'année en hausse de 1,1 %, pour atteindre 1,073 milliard EUR ; marge de contribution de 45,3 % Sur une base comparable, le résultat de segment pour l'ensemble de l'année a augmenté de 1,1 %, pour atteindre 1,073 milliard EUR, malgré l'absorption d'un impact réglementaire négatif de 19 millions EUR. La marge de 45,3 % pour l'ensemble de l'année enregistre une légère hausse de 0,5 ppt sur une base comparable. Pour le dernier trimestre de 2010, CBU a rapporté un résultat de segment de 266 millions EUR, ce qui représente, sur une base comparable, une hausse de 6,5 % par rapport à l'année passée. Ce chiffre inclut un impact négatif de la réglementation d'environ 5 millions EUR. La marge de contribution sur une base identique a atteint 44,3 %, contre 41,2 % en 2009. 18

Tango 2009 2010 Variation Variation % Revenus 1 (en millions EUR) 93 99 6 6,1% Nombre de clients actifs (en '000) 259 260 1 0,3% ARPU net mixte mobile (en EUR/mois) 23,9 26,0 2,1 8,7% (1) Revenus totaux de Tango, fixes et mobiles Tango a terminé l'année sur 99 millions EUR de revenus, soit une augmentation de 6,1 % en glissement annuel. La croissance est principalement portée par le succès du lancement de l'iphone4, les fortes ventes de smartphones et la migration de clients du prepaid au postpaid, avec à la clé une augmentation de l'arpu de 2,1 EUR (+8,7 %), lequel passe ainsi de 23,9 EUR fin 2009 à 26 EUR fin 2010. Résultat opérationnel de CBU APERCU OPERATIONNEL 2009 2010 Variation Variation % DE FIXE Nombre de canaux d'accès (en milliers) 3.102 3.046-57 -1,8% Voix (PSTN/ISDN) 1.968 1.845-123 -6,2% IP 60 88 28 47,7% ADSL, VDSL 1.075 1.113 38 3,5% Trafic (en millions de minutes) 4.594 4.374-220 -4,8% National 3.781 3.599-182 -4,8% Fixe à mobile 423 404-19 -4,4% International 390 371-19 -4,9% TV (en milliers) 752 975 223 29,6% TV-familles 652 839 187 28,7% TV 2nd stream 100 135 36 35,6% ARPU (en EUR) ARPU Voix 21,7 20,7-1,0-4,4% ARPU large bande 28,7 28,2-0,5-1,7% ARPU Belgacom TV 20,4 19,7-0,7-3,7% DE MOBILE Nombre de clients actifs (en milliers) 3.824 3.769-54 -1,4% Prepaid 2.199 2.123-75 -3,4% Postpaid 1.530 1.604 74 4,9% MVNO 95 42-53 -55,8% Taux de désactivation annualisé (mixte - variance en pp) 20,7% 21,4% ARPU Net (en EUR) Prepaid 14,2 14,8 0,6 4,5% Postpaid 35,7 32,2-3,5-9,9% Mixte 22,5 21,9-0,5-2,4% Mixte Voix 15,7 14,8-0,9-6,0% Mixte données 6,7 7,1 0,4 6,0% UoU (en unité) 286,0 326,5 40,5 14,2% MoU (en minute) 110,5 106,1-4,4-4,0% MoU Normalisé (en minute) 95,6 88,7-6,9-7,2% SMS (en unité) 176,5 221,6 45,1 25,5% SMS normalsé (en unité) 73,4 90,6 17,2 23,4% 19

Enterprise Business Unit - EBU Impact de la crise stabilisé en 2010 Baisse des revenus limitée à 2,1 % en 2010 sur une base identique Impact de la réglementation sur les revenus de l'ordre de 39 millions EUR, mais de 3 millions EUR seulement sur l'ebitda Solide marge de contribution de 50 % Compte de résultats de l'entreprise Business Unit (en millions EUR) 2009 2010 Variation REVENUS TOTAUX DU SEGMENT 2.501 2.421-3,2% Achats de matériel et de services liés aux ventes -748-685 -8,4% Frais de personnel et de pensions -379-375 -1,1% Autres charges d'exploitation -142-149 5,0% CHARGES OPERATIONNELLES TOTALES avant amortissements -1.270-1.210-4,7% RESULTAT TOTAL DU SEGMENT (1) 1.231 1.212-1,6% Marge de contribution du segment 49,2% 50,0% Charges non récurrentes -56 0 - BENEFICE OPERATIONNEL avant amortissements 1.176 1.212 3,1% Amortissements -27-19 -27,9% BENEFICE OPERATIONNEL 1.149 1.192 3,8% (1) Bénéfice opérationnel avant amortissements et avant revenus et charges non récurrents. Résultats financiers et opérationnels trimestriels d'ebu : page 29 Baisse des revenus de 2,1 % pour l'ensemble de l'année sur une base comparable EBU a clôturé l'année 2010 sur des revenus de l'ordre de 2,421 milliards EUR, soit une baisse de 3,2 % en glissement annuel. Cette diminution des revenus s'explique en partie par l'absence de revenus intersociétés depuis le début de 2010 à la suite de la fusion des entités juridiques. Sur une base identique, c'est-à-dire après ajustement des chiffres de 2009 pour les revenus intersociétés, la baisse des revenus a été limitée à 2,1 % pour l'ensemble de l'année, ce qui représente une amélioration par rapport à l'année dernière. En 2009, en effet, EBU avait subi une baisse de 4,2 % de ses revenus organiques en raison de la crise économique. Les revenus de 2010 ont été influencés négativement par la réglementation pour un montant de 39 millions EUR (-1,6 %). Ce chiffre inclut l'impact de la baisse des tarifs de terminaison mobile le 1er août 2010, les répercussions de cette dernière sur les tarifs de fixe à mobile et la diminution des tarifs de roaming vocal et de données et l adoption du modèle collecting pour les services Premium. Abstraction faite de l'impact de la réglementation, les activités sous-jacentes d'ebu sont en léger recul de 0,5 % par rapport à 2009. Alors que la variance des revenus d'ebu en glissement annuel affichait une amélioration au cours des trois premiers trimestres de 2010, les revenus d'ebu pour le quatrième trimestre, à 606 millions EUR, sont en baisse (-3,2 %) par rapport à la période correspondante de l'année précédente, sur une base comparable. Cette situation s'explique par la pression croissante de la réglementation sur les revenus, qui s'est traduite par une baisse de 15 millions EUR au dernier trimestre. En outre, après avoir connu une croissance positive en glissement annuel au cours des neuf premiers mois, les revenus ICT ont été relativement stables au quatrième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente, où des signes de redressement étaient déjà perceptibles. (en millions EUR) 2009 2010 Variation Variation % Revenus 2.501 2.421-79 -3,2% de Fixe 1.719 1.697-23 -1,3% Voix 574 539-35 -6,1% Data 401 392-9 -2,3% Terminaux (excl. TV) 74 74-1 -0,8% ICT 670 692 22 3,3% de Mobile 759 702-57 -7,5% Voix 560 502-58 -10,3% Data 184 185 0 0,1% Terminaux 15 15 0 2,5% Autres revenus 22 22 0 1,0% 20