Guide du Cloud ÉDITION 2012. Édité par CBP



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Edito Cloud : une source d opportunités et de craintes d utilisation est l une des promesses du Cloud Computing. Elle séduit d autant plus les entreprises qu elle s accompagne d une réduction significative, semble-t-il, des coûts de déploiement et de possession de leur informatique. Source de biens de transformations pour les acteurs de l IT VOUS êtes rêveur? Vous avez la tête dans les nuages? Alors, atterrissez, car le Cloud Computing débarque dans l univers IT. Et les promoteurs de «l informatique dans les nuages» ont bien les pieds sur terre quant à eux. Ils veulent ni plus ni moins que changer de manière radicale la façon dont les utilisateurs consomment l informatique. Les fournisseurs IT mettent désormais à leur disposition des outils qui les autorisent à la consommer à l usage, comme l eau ou l électricité. L époque où les utilisateurs devaient installer obligatoirement leurs logiciels sur des PC pour les utiliser pourrait être révolue à moyen terme. Car ils peuvent également les employer virtuellement n importe où désormais, puisqu ils sont hébergés sur un serveur distant chez un tiers. Cette souplesse Source de bien des transformations pour les acteurs de l IT, «l informatique dans les nuages» est donc une source d opportunités pour eux, mais aussi de craintes. Et notamment pour les revendeurs de matériels et de logiciels en mode transactionnel, de même que pour les éditeurs ou les DSI par exemple. En effet, ils vont devoir réécrire leurs programmes, revoir leurs infrastructures IT, modifier leurs techniques de vente, revoir leurs politiques commerciale ou tarifaire, etc. Bref, ils devront se réinventer afin de s adapter à un modèle économique qui favorise la consommation des logiciels comme des services (Software as a Service) et à l usage. Autant dire que certains d entre eux se retrouveront en difficulté si leurs clients basculent massivement vers le Saas ou vers tout autre forme de service Cloud (Iaas, Paas, etc.). Bref, tout l écosystème IT est à la veille de grands bouleversements car le Cloud répond à de vrais besoins, qu il sera difficile d ignorer si l informatique dans les nuages tient toutes ses promesses. Mieux vaut donc s y préparer. Olivier Bellin 1

categorie 2

Stockez. Protégez. Virtualisez. Solutions de stockage professionnelles jusqu à 36To ReadyNAS Pro 4 ReadyNAS Pro 6 ReadyNAS Pro 2 REMPLACEMENT SUR SITE À J+1 SUR 3 ANS INTÉGRÉ* ReadyNAS 2100 ReadyNAS 3100 ReadyNAS 3200 & 4200 *Remplacement sur site à J+1 sur 3 ans intégré pour les ReadyNAS 3100, 3200 et 4200 Toutes les marques ou noms de produits cités sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Stockez Modèles desktop ou rackables, jusqu à 12 baies et jusqu à 36To Accès distant et sécurisé à vos données Multi-protocoles, les ReadyNAS s intègrent dans les environnements PC, Mac, Linux Protégez ReadyNAS Replicate simplifie les tâches de sauvegarde et restauration multi-sites Compatible avec toutes les solutions de sauvegarde : Symantec Backup Exec, Acronis Backup & Recovery, StorageCraft Virtualisez Architecture de stockage unifiée (NAS + SAN) optimisée pour les applications de virtualisation Certification VMware Ready (iscsi + NFS), MS Hyper-V, Citrix Xen Support du 10Gigabit Ethernet pour plus de performances de l environnement virtualisé Fiable Economique Simple

Éditorial Analyses Etudes de marché Synthèses 4

categorie Analyse/Synthèse Le Cloud : entre rêves et réalités LE Cloud Computing ou «informatique en nuage» fait couler beaucoup d encre. Le Cloud n est certes pas une révolution sur le plan technique, mais il change la façon dont les clients consomment l informatique. A l usage en fait, un peu comme l eau ou l électricité puisque leurs applications ne sont plus hébergées sur l ordinateur local, mais sur un serveur distant. Même si ce modèle se développe rapidement, il possède encore des détracteurs. Le Cloud Computing est basé sur un concept d architecture informatique déportée, dans lequel les applications et les données ne sont plus hébergées sur l ordinateur local, dit on premice, mais dans un «nuage» («cloud») composé de serveurs distants interconnectés en ligne. L accès au service depuis le poste client s effectue par un navigateur Web. Le modèle de l informatique dans le nuage s apparente à celui de la distribution de l énergie électrique ou de l eau. La puissance de calcul et de stockage de l information est alors proposée à la consommation et facturée à l utilisation réelle. De ce fait, les entreprises n ont plus besoin de disposer de serveurs dédiés. Elles peuvent confient cette ressource à un prestataire qui leur garantit en haute disponibilité une puissance de calcul et de stockage à la demande. Le Saas décolle Prévisions de CA des services Cloud au plan mondial 2010-2015 (Md$) 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010-2015 CAGR (%) Total Business Process Services 60,3 71,7 85 100,5 116,8 113,5 17,2 Total Saas 10 12,1 14,3 16,7 18,9 21,3 16,3 Total Application Infrastructure 1,3 1,4 1,5 1,8 2,0 2,4 13 Total Systems Infrastructure 2,77 4,23 6,42 9,95 14,4 19,59 47,8 Total Services Cloud 74,3 89,4 107,2 128,9 152,1 176,8 18,9 Source : Gartner (juin 2011) EN France notamment, où le marché du Cloud computing devrait atteindre 2,3 milliards d euros, contre 1,9 Md en 2010, selon Markess. Ce cabinet d études prévoit qu en 2013 le marché français du Cloud computing représentera 3,3 milliards d euros et plus de 7 % du marché des logiciels et services informatiques. Toutefois, malgré ces bons résultats, la France conserve une moyenne inférieure à la moyenne européenne : une fois encore, le SaaS fait exception (31 % de pénétration), mais l IaaS avec 5 % (contre 7 % en Europe) et le PaaS avec 2 % (contre 3 %) devraient connaître une mise en place plus lente Plusieurs sociétés d études s accordent à dire que le seul marché mondial du Saas, qui était de 6,4 milliards de dollars en 2008, pourrait presque doubler à près de 11 milliards de dollars en 2011. Par exemple, le Gartner estime que le chiffre d affaire mondial du Saas devrait progresser de 20,7% en 2011, pour atteindre 12,1 Md$, contre 10 Md$ en 2009. Le marché européen du Saas à la traîne des Etats-Unis Il précise que la zone nord-américaine pèse à elle seule près de 64% de ce marché. Mais cette société d études anticipe déjà une diminution de sa part de marché à 61%, mais pas avant fin 2015, en raison du décollage plus lent de la demande pour le Saas dans d autres régions du monde, en Europe notamment Le Royaume-Uni et les Pays Nordiques sont en pointe En Europe de l ouest, les revenus générés par le Saas devrait progresser de 23,3% sur la période pour s établir à 2,7 Md$ en 2011. Gartner prévoit qu ils atteignent 4,8 Md$ en 2015. Le cabinet précise que le Royaume-Uni et les Pays Nordiques passent au Saas plus rapidement que les autres pays de la zone. Mais même dans ce cas, l adoption du Saas restera beaucoup rapide en Amérique du Nord. 5

categorie Analyse/Synthèse Le Datacenter Ikoula Gartner souligne que les raisons qui poussent les entreprises à adopter une solution Saas varient d un continent à l autre. En Europe par exemple, la réduction du coût total de possession (TCO) arrive en tête de leurs motivations, alors que les entreprises américaines privilégient elles la souplesse et la vitesse de déploiement de solutions Saas. De même, leurs homologues européennes acceptent plus facilement une flexibilité limitée de la personnalisation des outils Saas. Le cloud avoisine les 40 md$ en 2011 Le cabinet Forrester estime que le marché mondial du cloud computing va passer de 40,7 milliards de dollars en 2011 à plus de 241 milliards en 2020. Dans le même temps, le seul marché du cloud privé passerait de 7,8 milliards de dollars à 15,9 milliards. Forrester prend la peine de souligner que «la différence de coût considérable entre les systèmes en cloud et les infrastructures gérées en interne, puisque les premiers s avèrent 74 % moins chers que les secondes». Ses analystes attribuent cette différence de coût à plusieurs facteurs, dont la mutualisation des ressources humaines, des infrastructures IT, de la consommation électrique, etc. 6

categorie Analyse/Synthèse Le Cloud intéresse-t-il les entreprises? PREMIER constat, les bénéfices attendus par les entreprises en matière de Cloud correspondent assez bien à l offre 1.0 que proposent les fournisseurs. Selon le cabinet IDC, une meilleure maîtrise des coûts des infrastructures IT est l élément le plus important pour 77,9% des dirigeants interrogés. Ils plébiscitent notamment la possibilité de contrôler leurs dépenses de fonctionnement sous forme de paiement mensuel (75,3%), dans le cadre d une approche Opex (Operational expenditure) versus Capex (Capital Expenditure). Surtout quand elle est associée à une réduction des coûts en ressources humaines et en investissements (67 %). Sur les plans fonctionnels et techniques, les entreprises attendent aussi davantage de simplicité dans le déploiement des systèmes IT et leur utilisation (77,7%). Elles demandent d ailleurs aux fournisseurs et revendeurs de réaliser un vrai un effort de standardisation (68,5%). La possibilité qu offre le Cloud de partager simplement son informatique et ses données avec ses partenaires est également appréciée les entreprise (63,9%). Les trois principales applications actuellement déployées dans le Cloud sont généralement la gestion des e-mails (41 %), la sauvegarde de données et la reprise après sinistre (35 %), ainsi que le stockage des données (34 %). Les PME françaises s intéressent davantage au Cloud que les TPE LE cabinet d études Markess International a publié durant l été 2011 son cinquième baromètre. Il a été réalisé auprès de 75 prestataires IT. Premier constat, la demande des entreprises en services de Cloud (SaaS, PaaS, IaaS confondus) reste très soutenue en 2011... à l exception des TPE. Ainsi, 92 % des grandes entreprises et 94 % des entreprises de taille intermédiaire (ETI) affichent une demande soutenue ou moyenne envers les services de Cloud computing. À l inverse, si 77 % des PME montrent un intérêt certain pour ce nouveau modèle informatique, seules 38 % des TPE y adhèrent. Le SaaS, fer de lance du Cloud computing Une réalité qui s explique par le succès du SaaS. Il confirme sa position de moteur du Cloud en faisant l objet d une demande forte au sein de toutes les entreprises, en priorité les PME (49 %, soit 10 Perception vis-à-vis de la demande des entreprises françaises en SaaS Perception vis-à-vis de la demande des entreprises françaises en IaaS et PaaS Demande soutenue Demande moyenne Demande faible Grds comptes 33 % 59 % 8 % ETI 23 % 71 % 6 % PME 26 % 51 % 23 % TPE 19 % 19 % 61 % points de plus qu en 2010) et les TPE (44 %) qui présentent un plus fort taux de demandes soutenues. 83 % des prestataires interrogés pensent que le modèle traditionnel de vente de logiciels devrait basculer progressivement vers le modèle SaaS. Ils étaient 88 % en 2010, ce qui tend à montrer qu un certain consensus s est installé auprès des prestataires. Demande soutenue Demande moyenne Demande faible Grds comptes 31 % 61 % 8 % ETI 39 % 57 % 4 % PME 49 % 49 % 2 % TPE 44 % 35 % 21 % En revanche, le PaaS et l IaaS restent surtout portés par les grandes entreprises (92 % d intérêt soutenu ou moyen) et les ETI (94 %). Les PME ne semblent pas encore prêtes à franchir le pas mais plus de la moitié d entre elles (51 %) y consacrent un intérêt «moyen». En revanche, 61 % des TPE n y accordent qu un faible intérêt, cellesci privilégiant les solutions SaaS. 7

categorie Analyse/Synthèse Les sociétés françaises utilisent davantage le SaaS que l Iaas PARMI les trois principaux types de Cloud (Iaas, Paas, Saas), le Saas (Software as a Service) est pour l heure celui qui rencontre la plus forte adhésion des entreprises et des clients. La société d études spécialisée dans l IT, Markess International, estime que 31% du millier d organisations françaises sondées recourent déjà au SaaS en 2011. Il s agit d un modèle où l utilisateur final accède via des services web à son application, laquelle n est plus hébergée sur son PC. L hébergement, l exploitation, la maintenance et l évolution du logiciel sont opérés par un fournisseur ou un tiers (revendeurs, hébergeurs) qui lui facture sa prestation sous forme d abonnement incluant une notion de consommation à l usage. Mais l offre IaaS n a pas dit son dernier mot. Alors que moins de 8% des organisations françaises n utilisaient des services de type IaaS (Infrastructure as a Service) à fin 2009, cette proportion aurait plus que doublé dès fin 2010. Les entreprises s intéressent en priorité aux infrastructures serveurs, de stockage et de sauvegarde. D ici 2012, leur demande devrait aussi porter sur les infrastructures sous-tendant l archivage de contenus, ainsi que sur les réseaux et les infrastructures périphériques à la production informatique. Cette société d études française précise que pour au moins trois entreprises sondées sur quatre, le modèle de cloud privilégié pour l IaaS serait avant tout de type «privé», contrairement au SaaS. Leur réponse ne varie guère, que le «cloud» soit hébergé dans le centre de données de l entreprise ou dans le data center d un prestataire (en mode externalisé). Quant aux offres cloud adressant les plates-formes applicatives et les environnements de développement (PaaS), ce marché est encore balbutiant. Il n intéresse que 2% des organisations françaises sondées par Markess. Les facteurs expliquent la montée en charge du Iaas Markess a identifié trois types d entreprise particulièrement intéressées par le développement du Iaas. Tout d abord, il y a les fournisseurs de solutions SaaS : pour eux, le développement de solutions en mode SaaS joue un rôle dans cette dynamique puisque le passage à ce modèle nécessite le recours à des infrastructures adaptées, chez les éditeurs et leurs clients notamment. Plus largement, c est tout un écosystème d acteurs qui est concerné, qu il s agisse de constructeurs d infrastructures informatiques et réseaux, de sociétés de services, - Un gain de productivité. - Des fonctionnalités étendues. - Des économies sur les frais de fonctionnement de leur système informatique. - Des engagements clairs sur les niveaux de services. d hébergeurs, d opérateurs de télécommunications, etc. Les DSI jouent un rôle moteur dans la demande en Iaas Enfin, autre type d acteur intéressé par le Iaas selon Markess : la direction de système d information (DSI) qui souhaite mettre en place un cloud privé : au-delà des aspects économiques de maîtrise des coûts, les DSI portent un nouveau regard sur la façon dont elles construisent, entretiennent et exploitent leurs infrastructures IT. «Le cloud computing, et l IaaS plus spécifiquement, est une opportunité pour elles de redéfinir l architecture et l organisation de l épine dorsale de leur centre de données (data center), d automatiser et d industrialiser l approvisionnement en ressources, de standardiser leurs environnements. Elles veulent par ailleurs un contrôle plus opérationnel et flexible de leurs infrastructures, afin que les métiers en interne puissent se concentrer efficacement sur leurs objectifs business», précise Markess. Olivier Bellin Les clients attendent des offres cloud : - Une tarification claire et lisible ; - Une sécurisation optimales de leurs données ; - La possibilité de retourner à la version traditionnelle de son logiciel. 8

Analyse/Synthèse Passer au Saas dans de bonnes conditions PASSER au Saas, dans de bonnes conditions, n est pas une évidence pour les quelques 2500 éditeurs français et leurs partenaires. Pour y parvenir, ils doivent impérativement bâtir un scénario de transition afin de ne pas cannibaliser leurs revenus existants. Rappelons que les éditeurs dépendent de leurs ventes de licences en mode transactionnel, via un réseau de distribution indirect, ou non. Ils doivent donc définir un modèle économique pérenne et réaliser une vraie conduite du changement en interne dans leurs organisations commerciales, marketing et technique. Bâtir un nouveau modèle économique pérenne La question que tous se posent est comment générer des revenus réguliers et récurrents avec le Saas? En effet, le Saas repose sur la vente annualisée d abonnements et la facturation mensuelle, à l usage, du logiciel consommé par l utilisateur. Ce modèle économique remplace ou complète la «simple» vente de licences en mode transactionnel. Il change donc totalement la manière dont l éditeur/intégrateur gère son chiffre d affaires, sa trésorerie, ses besoins en fonds propres, etc. Raisons de plus pour qu il prenne le temps de se poser afin de réfléchir à la création d un vrai modèle d abonnement en mode Saas, ainsi qu à une tarification adaptée aux profils et besoins de ses clients. D autant que le prix de vente des licences n est plus du tout le même dans les deux cas de figure. Ici, la rentabilité du modèle Saas dépend du nombre de souscripteurs que l éditeur est capable de fidéliser Le nouveau data center Telecity à Paris dans la durée à un tarif unitaire moins élevé. Réaliser une vraie conduite du changement en interne L éditeur/intégrateur devra aussi bâtir un argumentaire solide pour leur expliquer pourquoi il les invite à souscrire un abonnement mensuel ou annuel pour consommer ses logiciels en mode Saas. Bien sûr, il devra aussi répondre aux inévitables questions sur la réversibilité éventuelle du processus de consommation par abonnement, aux responsabilités engagées en cas de litiges sur le vol ou la perte des données, etc. L éditeur/intégrateur a donc intérêt à être conseillé par des experts juridiques et financiers de bon niveau s il veut éviter d éventuels contentieux. Une prestation qui peut s avérer coûteuse, surtout si elle n est pas mutualisée. Conscients de ces enjeux pour leurs adhérents, plusieurs groupements de revendeurs (Escrim, Euralliance s, Resadia, etc.) et associations professionnelles (Afdel, Cigref, Crip, etc.) ont d ailleurs mis en place cette année des cellules de conseil dans ces domaines juridiques et financiers. La mise à niveau de l organisation commerciale est l autre challenge et de taille auquel est confronté tout éditeur/intégrateur qui passe au Cloud. Il doit en effet réorganiser et remotiver ses 10

Analyse/Synthèse équipes commerciales, techniques et support, lesquelles peuvent être déstabilisées par la nouvelle donne. Pas facile d expliquer à ses commerciaux qu ils peuvent tirer un trait temporairement sur le paiement annualisé de leurs bonus sur les ventes de licences, puisque les sommes perçues sont étalées sur plusieurs années et dépendent du nombre d utilisateurs. C est l une des conséquences de la consommation à l usage des logiciels. Un passage obligatoire par la case Formation Autre exemple de cette nécessaire conduite du changement en interne, l éditeur/intégrateur doit renvoyer ses techniciens et commerciaux sur les bancs de l école. Ils devront maîtriser par coeur le discours et le savoir-faire nécessaires pour convaincre ses clients de passer sans regrets, et sans craintes, d une application installée sur un poste de travail à son utilisation en mode Saas. Et s il travaille avec un réseau de distribution indirecte, l éditeur/ intégrateur devra également former ses et intégrateurs. En effet, le rôle de ces derniers ne se résume plus uniquement à déployer localement ses applications sur des postes de travail ou des serveurs. Ils devront également être capables de déployer, voire de concevoir, une architecture logicielle web exploitable en mode connecté (Saas), ou non. Un vrai challenge. La migration des infrastructu res techniques et éditoriales est coûteuse Une fois ces considérations traitées, l éditeur/intégrateur doit évaluer le coût réel de migration de ses infrastructures technique et éditoriale traditionnelles vers le Saas. Et là, la facture peut être salée car la liste des opérations à effectuer est longue. Par exemple, il doit prendre en compte la nécessaire réécriture de tout ou partie du code de ses logiciels existants, afin de les rendre compatibles avec les exigences d une utilisation en ligne fluide et un hébergement optimisé. D ailleurs, si l éditeur/intégrateur envisage de maîtriser son dispositif Saas de A à Z, il doit concevoir et investir lourdement pour déployer une infrastructure d hébergement sécurisée et compatible avec les normes techniques internationales. Non maitrisé, le coût de ce dispositif peut rapidement dépasser les 300 000 d euros pour un éditeur de taille modeste, surtout s il n est pas industrialisé ou automatisé correctement. Externaliser l hébergement de ses offres Saas Sinon, l éditeur/intégrateur peut confier son offre Saas et/ou Hébergement : ASP et cloud, même combat? Vous souvenez-vous de L ASP (Application Service Provider)? C était la grande révolution IT du début des années 2000. Déjà à l époque, les fournisseurs tentaient de convaincre les entreprises de renoncer à acheter leurs équipements IT au profit d une externalisation de leurs applications informatiques chez des tiers. Cette notion d hébergement avait fait long feu car le marché et les modèles économiques n étaient pas prêts. Il manquait aussi à l ASP au moins trois briques technologiques que l on trouve dans le Paas à un hébergeur, dont c est le métier, et qui présente davantage de garanties en théorie pour délivrer clés en mains à ses clients une solution d hébergement industrialisée, sécurisée et hautement disponible. Précisons également que ce spécialiste maîtrise aussi mieux la détection et la gestion des coûts cachés. Certes, l éditeur/intégrateur perd un peu de «souveraineté» sur le contrôle de ses clients et de leurs données, mais il gagne en fiabilité et en tranquillité d esprit. D autant qu administrer un tel service en Saas, gérer son automatisation, sa montée en charge, ainsi que les mises à jour de ses logiciels, etc. sont des tâches ardues et suffisamment lourdes pour rebuter les moins motivés. Sans parler de la gestion du contrôle qualité du service en 24/7 ou de la facturation automatisée des logiciels consommés à l usage! Olivier Bellin Cloud : la virtualisation et l automatisation à grande échelle des systèmes informatiques traditionnels, lesquelles ne sont apparues à des coûts raisonnables qu à la fin des années 2000. S y ajoute l absence du provisionnement instantané des ressources IT disponibles à la demande via un catalogue. Il faut tout de même reconnaître à l ASP le mérite d avoir posé des jalons importants qui ont permis aux industriels de préparer l avènement du cloud, et du Saas notamment. Après avoir essuyé de nombreux plâtres forts coûteux. 11

Analyse/Synthèse Les principaux freins au développement rapide du Cloud Q UOI qu en disent les partisans du Cloud, de nombreux facteurs freinent encore une adoption rapide des différentes architectures (Iaas, Paas, Saas, etc.) du modèle Cloud. La sécurité apparaît toujours comme l obstacle majeur pour les clients qui envisagent d adopter une solution Cloud. Car lorsqu ils sautent le pas, l ensemble de leurs données transite alors vers des infrastructures IT hébergées dans un ou plusieurs lieux, parfois inconnues, et via un réseau dont l utilisateur ne maîtrise pas le fonctionnement. Or, en l absence d une localisation ou d une traçabilité évidente de leurs données, le client peut s interroger sur le respect des politiques de sécurité par son hébergeur ou les autorités du pays où il héberge ses serveurs. Le Saas n apprécie pas le sur-mesure Autre frein : si le cloud en mode Saas est bien adapté à l achat d applications «standard» existantes, la situation se complique quand il faut y faire migrer des applications avec un socle modifié. En effet, selon Compass Management Consulting, les fournisseurs ont plutôt normalisé les plateformes et si une application ne fonctionne pas dans les conditions qui conviennent au type de plateforme fourni par les prestataires du service, il faut soit faire évoluer l application, soit négocier des demandes spécifiques avec les fournisseurs. En conclusion, non seulement cela peut coûter plus cher que prévu, mais faire migrer les applications existantes peut s avérer complexe. Quid de la réversibilité du processus Enfin, de nombreux questions se posent en cas de demande de réversibilité du processus ou d interruption d un contrat de type Cloud : quand mettre fin au contrat? Comment être sûr de retrouver toutes ses données? Récupère-t-on ses applications, si oui, dans quel état? Ses infrastructures? Cette prestation est-elle comprise dans le contrat de départ? Toutes ces questions sont déjà d actualité quand il s agit de mettre fin à un contrat d outsourcing. Attention aux coûts cachés! En effet, la complexité technique d un projet de re-insourcing peutêtre importante et dans le cas de gros contrats, il peut prendre plusieurs mois de travail. Les données et infrastructures étant encore plus «virtualisées» que dans le cas de l infogérance, les coûts et les conditions d un retour arrière sont difficiles à appréhender. Peut-on arrêter un service Cloud quand on le souhaite? Payer à la demande permet en théorie d arrêter un service quand on le souhaite. Si tel est le cas, nombreuses sont les sociétés qui testeront le Cloud à moindre frais. Reste qu il est conseillé de lire les petites lignes en bas de votre contrat et de se renseigner sur les éventuelles pénalités liées à l arrêt du service. Des contrats trop standardisés, mais pas toujours clairs Quel pouvoir a réellement un client pour négocier seul face à un Google ou un Microsoft? Peu, surtout quand il s agit d un obtenir un contrat localisé et personnalisé. Seules les grandes entreprises ont une certaine marge de négociation et les moyens de se payer les conseils d un spécialiste financier pour auditer leurs contrats. Attention aux contrôles des données En France et en Europe, le législateur ne plaisante pas avec la réglementation sur la protection des données personnelles. Le gérant des données à caractère personnel pour un tiers doit garantir leur confidentialité et leur sécurité. De ce fait, il n a pas le droit de transférer ces données vers des pays n offrant pas un niveau de protection adéquat. Selon quels critères? Il doit d ailleurs déclarer l endroit où sont situés ses serveurs. 12

Analyse/Synthèse Cloud : une opportunité pour les revendeurs IT? LE rôle des partenaires dans le dispositif Cloud n est pas toujours clair dans l esprit des fournisseurs IT, mais également des intéressés.cependant, ils partagent un point commun, tous devront réaliser de profondes transformations dans leurs organisations pour passer au Cloud. Les revendeurs ne sont pas hostiles au Cloud À la question «Pensez-vous que le Cloud Computing représente pour votre activité: une opportunité, une menace, ou ni l un ni l autre?», environ 60% des répondants d un récent baromètre OBS - IDC considèrent ainsi qu il s agit d une opportunité. Seuls moins de 5% voient le Cloud comme une menace. Le Cloud est une affaire de moyen terme pour une majorité des répondants. 42% estiment qu il n y aura pas d impact sur leur chiffre d affaires à court terme. Ce taux baisse à 24% à 3 ans. 30% d entre eux s attendent malgré tout à une croissance de leurs revenus à court terme. Ce ratio grimpe à 61% à 3 ans. Plus intéressant encore, seuls 25% des sondés estiment que le Cloud Computing induira un transfert de revenus. Ce taux baisse à 12% à horizon de 36 mois. La nécessaire conduite du changement chez les partenaires Les fournisseurs IT ne cessent de le répéter. Les revendeurs qui veulent passer au Saas ou au Cloud doivent opérer au préalable une conduite du changement dans leurs organisations commerciales. Pour René Causse, le dirigeant de la société de conseil PAD, «Les freins actuels pour le passage au Saas chez les partenaires résident dans le démarrage du business, l acquisition des compétences, la sensibilisation de leurs troupes, commerciales notamment, etc.». Car, n en doutons pas, une majorité de revendeurs sont encore perdus dans les méandres technologico-commerciaux du Cloud, et donc peu motivés à investir dans ces nouveaux modèles de vente déstabilisants. De plus, ils n ont pas toujours le recul nécessaire pour appréhender les tenants et aboutissants des profonds changements économiques que génèrent le Cloud et le Saas, dans leurs relations avec les clients notamment Le canal indirect participe à la commercialisation des services Cloud Selon une étude réalisée fin 2010 par Markess International et publiée dans le Livre Blanc d Eurocloud en 2011, la vente indirecte devient incontournable dans la stratégie de distribution des fournisseurs de solutions cloud computing. En effet, 9 fournisseurs IT interviewés sur 10 indiquent s appuyer sur le canal indirect pour distribuer ces solutions Cloud. Markess précise que le canal indirect contribue déjà à 41% du chiffre d affaires en solutions cloud computing des fournisseurs interrogés. Ces derniers privilégient surtout les partenariats avec les revendeurs à valeur ajoutée métiers, les intégrateurs et les SSII. Une probable redistribution des cartes La même étude de cabinet Markess International montre aussi une probable redistribution des cartes dans le paysage de la distribution IT. Tous les revendeurs IT «traditionnels» ne voudront ou ne pourront pas prendront le virage du Saas et du Cloud. Certains d entre eux seront même supplantés sur le plan commercial et des services par de nouveaux acteurs. On assiste en effet à l émergence de nouveaux canaux de distribution. Parmi les acteurs cités par les sociétés interrogées comme étant «les mieux positionnés pour devenir dominants dans le Cloud», on trouve, par ordre décroissants, les «purs players», les éditeurs, les hébergeurs, les opérateurs et les infogéreurs. Les intégrateurs montent en puissance dans ce sondage, mais ils demeurent loin derrière eux, de même que les fournisseurs IT. Olivier Bellin 13

Analyse/Synthèse Le cloud privé fait débat IL a la couleur du Cloud, l apparence du Cloud, mais est-ce un vrai Cloud ou un intranet optimisé? C est la question que posent les puristes défendant cette nouvelle architecture IT. Le cloud privé emprunte certes des composants technologiques importants au cloud, tels que le provisioning, le catalogue de services, etc., mais rarement son architecture multitenant. En outre, son «nuage» s arrête aux frontières internes de l entreprise et à celles de ses sous-traitants. En effet, la direction des services informatiques (DSI) devient ici Cloud privé hébergé en propre Cloud privé chez un hébergeur Cloud privé partagé Cloud public : SaaS Cloud hybride Cloud public : IaaS Cloud public : PaaS une sorte de fournisseur de services informatiques capable de facturer à l usage les applications mutualisées de l entreprise. Ces dernières sont hébergées sur son data center le plus souvent (voir tableau IDC). Une aubaine pour les patrons de ses divisions? Pas sûr, car ils devront rendre des comptes supplémentaires sur le bon emploi de leurs budgets IT. D autant que certaines entreprises voient dans le Cloud Privé un moyen très pratique pour cartographier les dépenses de fonctionnement (Opex) de leurs directions métier et les dépenses d investissement (Capex) en IT des DSI. C est aussi une aubaine pour les fournisseurs IT. Le Cloud privé leur permet de convaincre les DSI, souvent assez réticents face au Cloud, de déployer en interne une architecture de type cloud, sans sentir leur prérogatives menacées. Dans l immédiat du moins. Cependant, il est très curieux que sa gestion soit confiée au service informatique, car le principe même du Cloud est d automatiser et de mutualiser au maximum son administration et son exploitation. Une notion qui, on le comprend, peut déplaire aux DSI. Plan d adoption du Cloud par catégorie (pour les entreprises) 0% 20% 40% 60% 80% 100% Pas dans les plans Considéré Evalué Usage limité Implémentation complète Source : IDC Point de salut en dehors du Cloud hybride? CONTRAIREMENT aux espoirs de certains technophiles, les entreprises et particuliers n abandonneront pas leurs infrastructures et terminaux IT du jour au lendemain. La montée en puissance du Cloud sera lente. Elle passera forcément par une longue période intermédiaire, où des architecture hybrides combineront des technologies IT existantes (on premice) avec celles du Cloud Computing et son mode de consommation à l usage. «PAC constate l émergence d un modèle hybride pour répondre plus rapidement aux besoins émergents des entreprises dans le cloud. Nous entrons dans un monde hybride jusqu en 2020 environ» estime Olivier Rafal, analyste chez PAC. Les spécialistes parlent ici de Cloud Hybride. Autrement dit, un client disposant d un cloud privé peut utiliser les ressources d un cloud public pour optimiser la gestion de sa puissance informatique, au moment où il enregistre des pics d activités par exemple. Ce client pourrait même faire fonctionner sans interruption une application tournant à la fois sur son PC et un data center. En d autres termes, de nombreuses applications resteront encore longtemps dans le système d information de l entreprise ou chez les particuliers. Olivier Bellin 14

Lexique Lexique Catalogue de services : souvent accessible depuis un portail, il liste les services mis à disposition des clients par le fournisseur d un service de type Cloud (Iaas, Saas, etc.). Il est associé à un processus d allocation industrialisée des ressources informatiques en fonction de l usage réel des utilisateurs. Cloud computing (Informatique dans les nuages) : Le Cloud est un modèle économique similaire aux services de fourniture de l eau et de l électricité, car il est basé sur la consommation à l usage de l informatique via Internet. Il touche tous les domaines du système d information et se décline en mode IaaS, SaaS, PaaS, etc., selon qu il concerne plus spécifiquement l infrastructure, les logiciels, la plateforme de développement, etc. Cloud public : il s agit d un environnement de Cloud Computing ouvert où chaque client dispose d une instance dédiée sur un data center hébergé chez un tiers, à partir duquel il peut exploiter ses propres applications et données. Ce type d offre est proposée par des acteurs tels Amazon, Google, Orange, etc. Elle intéresse avant tout les TPE et les PME qui ne veulent pas investir massivement dans un data center. Cloud privé : il s agit d un environnement cloud fermé réservé à l entreprise pour qui il été conçu. Il s agit d une variante de l intranet incluant une notion de consommation à l usage et un hébergement sur les data centers de l entreprise. Le cloud privé peut-être administré par un tiers au sein de l entreprise ou à l extérieur. Dans les faits, il est souvent administrée par la DSI car l infrastructure matérielle et logicielle appartient à l entreprise. Multitenant : l approche multitenant permet de créer un objet unique pour un service qui prend la forme d une application, d une machine virtuelle, etc. Quand un client l active, le système génère une image dont toutes les caractéristiques sont celles de l objet de référence. Toutes les modifications de l applicationmaître sont ainsi immédiatement répercutée sur toutes les instances, sans intervention humaine. PaaS (Platform as a Service) : Mise à disposition des développeurs d un environnement de développement et d exploitation de logiciels sur Internet facturé sous forme de loyer par un prestataire. Open cloud : il s agit d un cloud computing ouvert basé sur l open source, par opposition à une approche fermée et propriétaire fournie par un seul type de technologie ou de fournisseur. SaaS (Software as a Service) : Modèle où l utilisateur final accède via des services web à son application, laquelle n est plus hébergée sur son PC. L hébergement, l exploitation, la maintenance et l évolution du logiciel sont opérés par un fournisseur ou un tiers (revendeurs, hébergeurs) qui lui facture sa prestation sous forme d abonnement incluant une notion de consommation à l usage. SLA (Service Level Agreement) : il s agit d un contrat spécifiant les niveaux de services garantis à fournir par le prestataire informatique (interne ou externes) aux clients. Il vise à formaliser le cadre général de traitement des demandes, la qualité de services attendue, le mode de résolution des conflits etc. DaaS (Desktop as a Service) : Ce poste de travail (léger) permet aux utilisateurs de visualiser et d interagir via le nuage Internet avec leurs applications hébergées chez un prestataire. Certains fournisseurs leur proposent aussi un accès aux applications métiers de l entreprise. Le système peut être déployé dans une infrastructure serveur de type poste de travail virtuel baptisée VDI (Virtual Desktop Infrastructure). IaaS (Infrastructure as a Service) : Services d infrastructure IT fourni par un tiers aux utilisateurs sous forme de loyer dans un environnement virtualisé. 15

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Rangée Rack Infrastructure physique du datacenter Salle Bâtiment Découvrez la seule infrastructure physique de datacenter intégrée Les datacenters Schneider Electric sont intégrés, flexibles, agiles et faciles à déployer La seule infrastructure intégrée qui évolue avec vos activités Schneider Electric a redéfi ni les datacenters d'aujourd'hui. Nous avons connecté de façon unique les Services Généraux et l Informatique en apportant une architecture «end-to-end», unique sur le marché, et un logiciel de gestion «tout en un» permettant une disponibilité et une effi cacité énergétique maximales. Nous appelons ce concept holistique «infrastructure physique de datacenter». Celle-ci a non seulement révolutionné les datacenters, mais elle a également transformé les responsabilités quotidiennes de leurs responsables. Elle est plus rapide et plus facile à déployer, et simple à gérer grâce au logiciel qui offre une vue complète du rack, de la rangée, de la salle et jusqu au bâtiment. Plus important encore, elle est assez agile pour s'adapter aux besoins de votre entreprise aujourd'hui et demain. Pourquoi choisir les datacenters Schneider Electric? > Gain de temps : quelques semaines suffisent pour la conception et le déploiement > Solution prête à l'emploi, fonctionnalité d'autodécouverte et configuration via un logiciel intégré > Expertise appliquée, relations avec les acteurs de l'industrie, leadership et services tout au long du cycle de vie offerts par une seule et même entreprise Business-wise, Future-driven. TM APC by Schneider Electric TM est un pionnier en matière d infrastructure modulaire de datacenter et de techologies innovantes de refroidissement. Ses produits et solutions, comprenant InfraStruxure TM, font partie intégrante du portefeuille de produits IT Schneider Electric. Téléchargez gratuitement le livre blanc «La virtualisation: une alimentation et un refroidissement optimisés pour des bénéfices accrus!» et gagnez peut-être un PC touch screen Lenovo all-in-one! Connectez-vous sur www.apc.com/promo et saisissez le code clé 97117t Tél. 0820 290 195 Fax 01 41 39 38 26 2011 Schneider Electric. Tous droits réservés. Schneider Electric, InfraStruxure, Business-wise, Future-driven et APC sont des marques de Schneider Electric Industries SAS ou de ses filiales. 35 rue Joseph Monier, CS 30323, 95506 Rueil Malmaison Cedex (France) Tél. +33 (0) 1 41 29 70 00 998-4729_FR

Fournisseurs BROCADE Constructeur Renseignements Effectifs (01/06/2011) Immeuble Central Park Monde : 4600 9 rue Maurice Mallet France : 65 92130 Issy-Les-Moulineaux France dédiés Cloud : 40 01 41 90 31 10 01 41 90 31 01 infofr@brocade.com Clients finaux ciblés www.brocade.com Type sté : SAS SIRET : 311665558 Code APE : 4651Z Création : 1995 Grands comptes Comptes publics Administrations ETI PME Secteurs d activités Cloud Data centers Réseaux Stockage Virtualisation Solutions commercialisées Data centers Stockage (Solutions) Commutateurs Routeurs Ethernet Présentation de la société Brocade est l équipementier réseaux (SAN, LAN et de type Fabric Ethernet) qui simplifie la transition des entreprises vers un monde où les applications et les informations sont stockées n importe où. Offres Cloud Noms des offres commercialisées Fabric Ethernet Virtual Cluster Switching (VCS) ( IAAS ) Commutateurs de Fabric Ethernet (VDX) ( IAAS ) Commutateurs Fibre Channel over Ethernet (FCoE) ( IAAS ) Commutateurs de Fabric Fibre Channel (FC) ( IAAS ) Brocade Network Subscription (BNS) ( IAAS ) Détail de l offre principale Les technologies de fabrics Brocade assurent la transition vers le réseau en cloud. Fabric Fibre Channel et Fabric Ethernet VCS (Virtual Cluster Switching) confèrent simplicité, intelligence, évolutivité aux infrastructures réseaux des centres informatiques de nouvelle génération, fortement consolidés, virtualisés et de plus en plus unifiés. Sur le plan économique, l offre innovante BNS permet de financer, via un abonnement mensuel, l infrastructure réseau en fonction de son usage réel. Certifications compatibles Cloud BCEFE - Fabric Ethernet VCS BCNE / BCNP - niveaux 1 et Avancé (Ethernet / IP) BCFA / BCFP - niveaux 1 et Avancé (Fibre Channel) s Philippe Tiennot ptiennot@brocade.com Dir. technique Pascal Danet pdanet@brocade.com Resp. ventes Eric Devaulx edevaulx@brocade.com Resp. ventes Emmanuel Gosselin egosseli@brocade.com Dir. marketing Isabelle Laguerre ilaguerr@brocade.com Partenaires adressés FAI Hébergeurs Intégrateurs Var Revendeurs spécialisés CA et résultats nets Chiffre d affaires France 2010 : Monde 2010 : 1 479,00 M France 2009 : Monde 2009 : 1 373,00 M Résultats nets Monde 2010 : % CA indirect France 2010 : 100 % Monde 2010 : 100 % France 2009 : 100 % Monde 2009 : 100 % Systèmes d exploitation compatibles MS Windows, Unix, Linux, VMware, Apple, Autre... Fournisseurs partenaires VMware - Virtualisation Microsoft - Virtualisation EMC - Data centers IBM - Stockage HP - Stockage Dell - Cloud HDS - Infrastructures Oracle - Virtualisation NetApp - Infrastructures Avnet - Virtualisation Activité channel Nom du programme partenaire APN Descriptif du programme partenaire Brocade dans le cadre de ses investissements au profit de ses partenaires, a mis en place de nouvelles offres Cloud : le programme de spécialisation Virtualized Fabric Partner. Nombre de partenaires actifs : 60 18