Débuter en classe coopérative : Conseil d enfants : débute par un tour météo pour dire comment je me sens, à l aide d un bâton de paroles (je prends la parole assis en disant «je prends la parole» et je repose ensuite le bâton au centre pour un camarade en disant «je laisse»). Se poser la question de la prise de paroles dont l adulte est garant. Place de l autorité en classe coopérative : Se poser la question de ce qu on impose ou non en classe coopérative, les enfants se questionnent du coup par rapport au cadre. Web doc : classe coopérative sur la démarche pidapi (groupe qui travaille autour de Sylvain Connac) visible sur le site de l occe. Tous les enfants ont un carnet de bord ce qui leur permet de savoir ce qu ils doivent apprendre, tous les enfants peuvent aider et être aidés. Celui qui aide progresse car il revisite son savoir pour le mettre au service de l autre. Temps d exposition aux savoirs plus longs de ce fait. L adulte ne devient plus le transmetteur du savoir mais un chef d orchestre. La pédagogie coopérative n est pas une méthode mais un état d esprit. Pidapi : programme individualisé et différencié en pédagogie institutionnelle. Journal de bord en français et en maths avec tout ce qui doivent apprendre, en travaillant avec des ceintures de couleur (en fonction des compétences) Il y a des pré-ceintures (éval diagnostiques) et quand ils sont prêts, ils passent les ceintures qui formalisent l apprentissage (évaluation sommative) et quand c est acquis, ils posent une gommette verte sur la compétence validée au tableau et dans le carnet de bord. Le fonctionnement pidapi dure environ 1h par jour. Journée type : emploi toujours affiché au tableau,
Rituels (on se dit bonjour en anglais, ), avant récré pidapi, après récré leçon classique. L après-midi, leçons classiques. Conseil d enfants : une fois par semaine. Présence d un coin regroupement. Réguler les conflits : Jeu de connaissances : avancer et dire «j aime» si on est d accord, on avance d un pas puis la même chose avec «je n aime pas» But : voir les points communs des gens d un même groupe, s écouter, se différencier, libérer la parole, se dévoiler, se sentir dans un groupe, motiver la rencontre, dynamisant, fédérer, expérimenter, oser Il faut être suffisamment proches pour s entendre mais différents pour avoir des choses à se dire, ce qui peut provoquer des conflits. Les règles : notions qui ne doivent pas être votées mais discutées afin qu elles soient appropriées par tous et que personne ne se retrouve frustré. Notion de consensus (pas de gagnant et un perdant) Les règles sécurisent, limitent le conflit, clarifient. Chacun a de la valeur.
Il y a aussi des règles non négociables qui touchent à la sécurité de l enfant (sécurité physique et affective). Les conflits : Qu est-ce que pour vous la définition d un conflit? Qu est-ce qui le provoque? Qu est-ce qui peut permettre de l éviter? Comment le résoudre? Réponses personnelles : le conflit = une situation de tension, d incompréhension ou de désaccord entre plusieurs personnes. Situation figée dans un groupe. Au moment où il y a un choix à faire ou lorsqu on n est pas capable d entendre différentes opinions. Pour l éviter, dire les choses calmement mais clairement, parler de son ressenti et demander une réparation si besoin (celle que l on choisit) message clair. Résultat d une interaction entre des personnes ou des groupes qui expriment un désaccord, vécu par l une ou par l autre des parties comme un rapport de force. Origines : - différences de croyance, d opinion, d origine, de but - incompréhension (émotions, besoins) - un point de discorde On ne peut pas s expliquer quand on est dans l émotion (émotion et cognition pas possible en même temps, reporter) Emotions : réactions spontanées, énergie protectrice (joie, colère, tristesse, peur, mépris, dégoût, surprise).
Il n y a pas une bonne façon de voir les choses, fonctionner par empathie, non jugement, faire un pas de côté pour rendre le conflit constructif. Pour désamorcer le conflit : faire de l écoute active (poser des questions, reformuler, obtenir la confirmation qu on a bien compris) en tant que médiateur : accueil, cadre Récits de chacun Echange libre Recherche de solutions Si zéro solution, se mettre d accord sur un pacte de non-agression. Dire les choses en disant «je» plutôt que «tu» (ex : «je n arrive pas à te lire» au lieu de «tu écris mal»), proposer si besoin des pistes en tant que médiateur. Reporter l explication mais pas trop longtemps au risque d envenimer les choses. Les outils de la classe coopérative : Dans une classe coopérative, on cherche à ce que les enfants travaillent ensemble. Comment penser un outil pour casser le duel entre enseignant et élève? il y a un tiers qui vient casser ce duel (le groupe, outil (feu rouge, feu vert) cf. le site de Bruce demauge) Les outils concrets : Pidapi est un outil, c est quelque chose de différent du plan de travail, c est le programme de cycle 3 réparti par niveaux de difficultés avec des ceintures de couleur.
Parcours individualisés des apprentissages en pédagogie institutionnelle. Appui important : apprendre avec les pédagogies coopératives de Sylvain Connac. Façon de travailler : on passe une pré-ceinture, si besoin, il s entraîne sur une fiche autocorrective et quand ils sont prêts, ils passent leur ceinture. Plan de travail : préparer les activités que l enfant doit faire et lui choisit l ordre dans lequel il va le faire. Pendant l heure de travail en plan de travail (une heure par jour), l enseignant est au bureau et les enfants s inscrivent au tableau pour venir se faire corriger et réexpliquer en individuel. Si personne ne vient, l enseignant circule dans la classe. La réunion d enfants Pourquoi on fait des réunions d enfants et pour quoi faire? Pour fédérer la classe, régler les conflits, libérer la parole de l enfant, rendre les élèves acteurs, responsables et autonomes pour mener à bien des projets. Faire retomber la tension en cas de conflit, apporter de idées nouvelles, pouvoir de décision, pouvoir de décision, gestion de vie des élèves dans l école, gérer les situations en collectif (pas de jugement), réfléchir sur la règle, apprendre la démocratie. Analyse de textes : les grandes idées, ce qu on en a appris, quelles questions cela nous évoque? La citoyenneté vécue en construisant la règle, ses modalités d application, en la faisant respectée et en la respectant.
Pour construire sa citoyenneté future, l enfant doit pouvoir la vivre au quotidien en participant à l élaboration des projets éducatifs qui le concernent, en participant aux décisions de vie collective non pas par un vote mais par le biais de conseil dans lequel chaque enfant a sa place et a son mot à dire afin que la majorité ne l emporte pas mais que chacun y trouve son compte sans frustration, ce qui permet de trouver un terrain d entente commun. Conseil d élèves : je félicite, je critique, projets. Il faut que le conseil puisse permettre réellement aux enfants d agir sur la vie de l école. Comment les mettre en place? Des freins/ des limites, La place de l adulte (droit de veto pour les choses qui ne sont pas envisageables) La place de l enfant (faire une fiche outil pour l enfant s identifie à son rôle (cf Sylvain Connac)) Prises de paroles, Objets traités Conditions