Bases physiologiques: facteurs énergétiques

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Bases physiologiques: facteurs énergétiques Jeannot AKAKPO CESA Jeannot AKAKPO CESA 1 ENERGETIQUE Lors de la séance de préparation physique en stade, les stagiaires, du BPGFF promotion 2014 viennent de faire uneséance de type 2 fois 10 min à80% de VMA. Des groupes de niveau permettent àtous les stagiaires d aller au bout de la séance s (deux blocs de 10 min). Comment expliquer la différence de condition physique pour un groupe de personnes? Jeannot AKAKPO CESA 2 ÉNERGÉTIQUES Un entraînement régulier génère des adaptations de l organise. Ces adaptations concernent : le système énergétique le système cardio-vasculaire et respiratoire le système neuromusculaire le système squelettique Jeannot AKAKPO CESA 3 CESA 1

SUBSTRATS ÉNERGÉTIQUES Quels sont les substrats énergétiques (carburants) que l organisme utilise lors d un effort physique? Jeannot AKAKPO CESA 4 4 ÉNERGÉTIQUES Les substrats énergétiques (carburants) que l organisme utilise lors d un effort sont-ilsles mêmes: - lors d efforts courts? - lors d efforts longs? - lors des cours collectifs? - lors d une séance aérobie(cardio-training)? - lors d une séance de musculation ou de renforcement musculaire? Jeannot AKAKPO CESA 5 5 Pour faire le plein je vais àla pompe!! Jeannot AKAKPO CESA 6 CESA 2

D OÙ PROVIENT L ENERGIE DU TRAVAIL MUSCULAIRE? 1) HYDROLYSE (catabolisme) 2) PHOSPHORYLATION (anabolisme) TRAVAIL BIOLOGIQUE + CHALEUR ENERGIE ATP 40 à 50 kj/mol. Aliments ingérés, digestion, réserves ENERGIE ADP + Pi Tg, AG Glyc, Tg, AA, Prot Glyc,Gluc AG, TG, AA, Prot Tissu adipeux Muscle Foie Jeannot AKAKPO CESA 7 Facteurs énergétiques de la performance: bioénergétique. Rôle de l ATP dans les échanges d énergie Resynthèsede l ATP par les voies métaboliques: sources énergétique de l activité musculaire. Sources immédiates: Métabolisme des phosphagénes Sources retardées: Métabolisme des hydrates de carbone Rôle de l acide pyruvique L acide lactique et exercice Métabolisme des acides gras Métabolisme de acides aminés. Contribution des différents métaboliques à l exercice Jeannot AKAKPO CESA 8 ÉNERGÉTIQUES L énergie permet au corps de fournir un travail La physiologie de l exercice s intéresse: àla transformation de l énergie chimique (ATP) en énergie mécanique à sa manifestation chez l Homme: la contraction musculaire (observée au microscope) la création de mouvements Jeannot AKAKPO CESA 9 CESA 3

ENERGETIQUE: ATP Structure de l ATP Adénosine Tri-Phosphate(ATP) [Lohmann en 1929] -adénosine = adénine + sucre 5C (ribose) - + 3 groupements phosphates -Le seule composéchimique permettant la contraction musculaire Jeannot AKAKPO CESA 10 L ATP : Adénosine triphosphate Structure de l ATP et libération d énergie TRIPHOSPHATE 0 0 0 II II II ADENOSINE 0 P ~ 0 P ~ 0 P 0H I I I OH OH OH L hydrolyse de l ATP Liaison Énergie potentielle ATP + H 2 0 ADP + Pi + H + + Énergie ATPase 7,3 kcal utilisables pour la Jeannot AKAKPO CESA contraction musculaire 11 TRIPHOSPHATE ADENOSINE O O O II II II - O P ~ O P ~ O P OH = (ATP) I I I OH OH OH 1 ADENOSINE DIPHOSPHATE O O II II - O P ~ O P OH = (ADP) I I OH OH 2 ADENOSINE ATPase Mg ATP + H 2 O ADP 3- + MgHPO4 2- + H + AK 2ADP ATP + AMP MONOPHOSPHATE O II - O P OH = (AMP) I OH Jeannot AKAKPO CESA 12 CESA 4

Rôle de l ATP La dégradation d 1 - ATP libère 42 kilojoules en conditions biologique soit entre 7 et 10 Kcal: Seul 1/4 sert au travail musculaire Le reste est transforméen chaleur ATP est la seule molécule capable de fournir directement au muscle l énergie dont il a besoin pour se contracter et se relâcher. Problème: les réserves d ATP sont insuffisantes pour répondre aux différents besoins du travail musculaire. Jeannot AKAKPO CESA 13 Énergétique: rôle de l ATP Les réserves en ATP musculaires sont faibles: 4 à6 millimolespar kilogramme de muscle frais. Personne de 70 kg: le travail musculaire ne peut compter au total que sur une réserve de 1.3 à1.6 kj, c est l'énergie nécessaire pour parcourir: 1 m à1 m 20 àune vitesse de course de 10 m/s soit 10 s au 100 m, 4 m 15 à5 m 10 àune vitesse de course de 5,6 m/s soit 2 h 10 au marathon, ou 7 m 80 à9 m 60 àune vitesse de marche de 1,11 m/s soit 4 km/h -àune allure de promenade. Jeannot AKAKPO CESA 14 ÉTAT INITIAL ÉTAT INTERMEDIAIRE ÉTAT FINAL Glucose, Glycogène, Triglycérides CATABOLISME CO 2 + H 2 O RÉSERVES ÉNERGETIQUES Muscle, foie, Tissus adipeux ÉNERGIE POTENTIELLE ORDONNÉE Travail ÉNERGIE UTILISABLE Chaleur ÉNERGIE FAIBLE OU NULLE : ENTROPIE = désordre maximum PLUS D ÉNERGIE UTILISABLE Jeannot AKAKPO CESA 15 CESA 5

ATPase Mg ATP 4- + H 2O ADP 3- + Mg HPO4 2- + H + (+ énergie : 40 à 50 kj/mol) Jeannot AKAKPO CESA 16 HYDROLYSE ATP Energie ADP Travail 25% Chaleur 75% Mécanique ( muscle ) Circulation sanguine Digestion Chimique Osmotique Sécrétions glandulaires Production de tissu Transmission nerveuse et musculaire Différentes formes de travail biologique que permet l énergie libérée par l hydrolyse de l ATP Jeannot AKAKPO CESA 17 Energétique: l ATP Dégradation (catabolisme) de l ATP en ADP (adénosine diphosphate) = perte d un ion phosphate en AMP (adénosine monophosphate) = perte de deux ions phosphate) libération l E nécessaire aux glissement des filament d actines et de myosine donc à la contraction, ce qui permet de fournir un travail musculaire encore appelé travail mécanique. Jeannot AKAKPO CESA 18 CESA 6

Energétique: l ATP ATP: autre utilisation que travail mécanique: travail osmotique: transport de certaines grosses molécules à travers les membranes cellulaires travail chimique: dégradation de molécules complexes comme les glucides, protéines, lipides (croissance cellulaire) et également synthèse de nouvelles macromolécules de glucide, lipide et protéines Jeannot AKAKPO CESA 19 Energétique Des précisions. Catabolisme ou hydrolyse: opération qui consiste àdégrader une molécule, exemple ATP en ADP, AMP et Pi Anabolisme: resynthèsede la molécule afin de reconstituer ses liaisons avec (ATP), le ou les phosphate(s) antérieurement libéré(s). Phosphorylation: incorporer un radical phosphate àune molécule organique Jeannot AKAKPO CESA 20 Energétique: les sources La fibre musculaire: -Consomme du «carburant»pour produire de l énergie -Utilise une partie de l E pour fournir de l énergie -Dissipe l autre partie sous forme de chaleur -Transforme ou évacue les déchet résultants des combustions dont elle est le siège Le seul carburant est l Adénosine Triphosphate => ATP La dégradation de l ATP permet de fournir l E nécessaire aux différentes forme de travail biologique La consommation de molécules d ATP augmente au cours d exercices intenses; leur concentration est très faible: 4 à 6 millimoles/kg de muscles frais Jeannot AKAKPO CESA 21 CESA 7

L ATP: adénosine triphosphate Réserves dans l organisme [ATP] au repos : 4,5 à5,5 mmol/kg de muscle frais (dans la cellule) [ATP] est peu ou pas augmentée par l entraînement L ATP ne descend pas en-dessous de 80% de sa valeur de repos (même jusqu à épuisement) Remarques : ADP+ H 2 0 AMP + Pi + E + H + ATPase 7,3 kcal non utilisables pour la contraction musculaire Jeannot AKAKPO CESA 22 L ATP: adénosine triphosphate Réserves dans l organisme Problème: Stock intramusculaire limité 0,076 Kg ne permet d effectuer qu 1 exercice intense/max de 2 à 3 Exemple: un marathonien renouvelle 10g d ATP/sec (Re)-Synthétiser l ATP??? Jeannot AKAKPO CESA 23 Energétique : l ATP Lors d un exercice, même très intenses, le niveau des réserves en ATP n accuse qu une discrète diminution en début d exercice et tend àse stabiliser par la suite àdes valeurs proches de la moitié de celles de repos. les molécules d ATP sont synthétisées àmesure qu elles sont dégradées Fort taux de renouvellement (turn-over) car l organisme ne dispose que de quelques dizaines de grammes d adénosine pour fabriquer de dizaines de Kg d ATP par jour. Jeannot AKAKPO CESA 24 CESA 8

Energétique: resynthèse de l ATP Catabolisme de l ATP permet de libérer l énergie nécessaire aux différentes formes de travail biologique dans l organisme Faibles réserve en ATP constant renouvellement pour répondre aux très importants besoins biologiques Synthèse de l ATP àpartir de l ADP et du Pi nécessite de l E cette réaction biochimique est dite endergonique. Jeannot AKAKPO CESA 25 Energétique: resynthèse de l ATP D ou provient cette énergie???? Réserves intracellulaire que constituent les molécules: de phosphocréatine(pcr), de glycogène d acide gras parfois d acides aminés Le catabolisme de ses molécules libère de l énergie requise. Elle sont exergoniques Jeannot AKAKPO CESA 26 Energétique resynthèse de l ATP Resynthèse de l ATP ADP + Pi ATP grâce aux substrats énergétiques - phosphagènes -glucides -lipides -protides grâce aux 3 voies métaboliques (=filières de production d E) - anaérobie alactique - anaérobie lactique -aérobie Jeannot AKAKPO CESA 27 CESA 9

Energétique- resynthèse de l ATP les sources Nombre élevéet durée longue des opérations nécessaires àla complète dégradation des glucides. Ils ne sont pas adaptées aux besoins requis par un travail musculaire urgent. Il faut palier la baisse rapide des réserves d ATP: présence d un autre composéphosphorécontenu essentiellement dans la cellule musculaire : la phosphocréatine(pcr). réservoir riche en énergie immédiatement et massivement utilisable pour produire de l ATP Selon l urgence et l intensité d un exercice le muscle peut faire appel à plusieurs sources énergétiques. Jeannot AKAKPO CESA 28 Source immédiate: Energétique: les sources disponible, elle permet de libérer une très grande quantité d énergie grâce au catabolisme de ses deux composé: L ATP et la PCr = phosphagènes alactique (sans oxygène) Sources retardés: Retardées par les nombreuses étapes que nécessite le catabolisme des substances utilisées: glycogène, acide gras libres, acides aminés. Jeannot AKAKPO CESA 29 Energétique: les sources Retardées 1: sans oxygène (- O2) La source qui utilise le catabolisme du glycogène sans intervention de l oxygène et produit de l acide lactique: cette source est définie comme : anaérobie lactique ou glycolyse lactique Retardées 2 très retardées: avec oxygène (+O2) Les sources qui utilisent l O2 pour extraire l E des molécules de glycogène, d acide gras et d acide aminés. Définies comme aérobies, elles nécessitent de nombreuses réactions biochimiques intermédiaires et de nombreuses adaptations. Jeannot AKAKPO CESA 30 CESA 10

Rappel des caractéristiques des différentes sources énergétiques sollicitées au cours de l exercice musculaire. + + ATP CO 2 + H 2 O Glycogène, glucose, acides gras libres, acides aminés + O 2 Acide lactique Glycogène = ADP + Pi Créatine + Pi Phosphorylcréatine (PCr) SOURCES 1) Immédiate: ou «anaérobie alactique»: Sprints courts : départ 10 à30 m, sautset tout exercicetrèscourt ( 1 à4-5s ) et trèsintense. 2) Retardée : ou «anaérobie lactique»: 60, 80, 100, 200, 400, 800, 1500m (6-7s à2-3min) 3) Très retardée : aérobie : 5-10000m, semi marathon, marathon et ultra marathon Jeannot AKAKPO CESA 31 Rappels sur l énergétique musculaire: caractéristiques des sources énergétiques Chaque source énergétique se caractérise par : le délai d apport optimum d énergie, sa capacité ou énergie potentielle totale susceptible d être utilisée, sa puissance métabolique ou quantitémaximale d énergie qu elle peut fournir par unité de temps, son endurance ou pourcentage de la puissance énergétique maximale qu elle peut fournir pendant le plus long temps possible, son ou ses facteur(s) limitant(s), et la durée nécessaire pour reconstituer les réserves utilisées ou/et pour éliminer ou métaboliser les déchets et métabolites produits. Jeannot AKAKPO CESA 32 Energétique: sources et filières Resynthèse de l ATP: Caractéristiques des différentes filières énergétiques Un/des substrat(s) («carburant») Jeannot AKAKPO CESA 33 CESA 11

Filières énergétiques Caractéristiques des filières Un délai d intervention (inertie) AE: 2-3 Ana Lact: quelques secondes Ana AL: immédiat aérobie Lactique Alactique fonction localisation des substrats (dans la cellule ou non; cytoplasme, mitochondrie) fonction processus impliqués (enzymes, nombre de réactions) Jeannot AKAKPO CESA 34 Filières énergétiques Caractéristiques des filières Une disponibilité : capacité (quantité d E totale: J ou cal) Aérobie: infinie lactique: 30 à 2 alactique: 15-20 aérobie Lactique Alactique Disponibilitéou Capacité: AE > AnaLact> AnaAL Jeannot AKAKPO CESA 35 Filières énergétiques Caractéristiques des filières UnePuissance (débit d E: J.sec -1 ou Watt) Puissance AE < AnaLact < AnaAL aérobie Lactique Alactique Facteurs limitants Jeannot AKAKPO CESA 36 CESA 12

Les filières énergétiques - Courbe de Howald, 1974 ATP + PCr alactique Glycogénolyse et glycolyse musculaire Fourniture d énergie Fonctionnent toutes en même temps mais la part respective dans fourniture d énergie variable. Oxydation aérobie Oxydation aérobie lactique Glycogène musculaire & Lipolyse tissu adipeux hépatique Triglycérides / Ac. gras plasmatiques Néoglucogenèse glucose sang 0 1 2 3 5 1 2 3 Temps Jeannot AKAKPO Minutes CESA Heures 37 Contribution des différents métabolismes Les trois sources sont mises en jeu ensemble et immédiatement après les premières secondes de l activité musculaire. Pour reconstituer leur réserves, éliminer ou transformer les métabolismes et les déchets produits. Leur pleine efficacitéde synthèse de nouvelles molécules d ATP n étant atteinte qu après un délai qui leur est propre. Ce délai dépend du nombre de réaction intermédiaires et d adaptations biologiques que chacun de ces sources requiert. Selon la durée d un exercice, une d elles intervient de façon préférentielle Jeannot AKAKPO CESA 38 MILIEU EXTRA CELLULAIRE O 2 Exercice de longue durée MEMBRANE CELLULAIRE MILIEU CELLULAIRE O 2 Myoglobine Exercice court et intense Glycogène... lactate PCr C + Pi ADP + Pi ATP Mitochondrie Actine Contraction et relâchement musculaires Troponine Myosine Tropomyosine Jeannot AKAKPO CESA 39 CESA 13