Phénologie. Stades phénologiques d après Fleckinger (INRA)

Documents pareils
BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles

Bulletin de santé du végétal

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté

Petits fruits Bulletin d information No mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification

Puceron rose et cécidomyie cidomyie du pommier: cycle de vie et moyens de lutte

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Ce qu'il faut retenir

Journées portes ouvertes ECOPHYTO

Le rôle des haies dans le maintien et le développement des auxiliaires de culture et les pollinisateurs

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013

FICHE TECHNIQUE. Méligèthe du colza. Comment le reconnaître? Numéro de commande 1484, Édition pour la Suisse, Dernière actualisation

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL

Ce qu'il faut retenir

Conditions climatiques

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Stratégie d intervention contre les insectes secondaires de la pomme de terre

2. Les auxiliaires de culture

Ver de la grappe: cochylis

Biologie du psylle Inventaire des auxiliaires spontanés Evaluation de leur impact réel sur la saison

Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte?

Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle

Informations techniques sur la culture de l ananas

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Pommes empoisonnées Mettre fin à la contamination des vergers par les pesticides grâce à l agriculture écologique

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

POUR VENTE POUR UTILISATION DANS L EST DU CANADA ET EN COLOMBIE-BRITANNIQUE COMMERCIAL

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires

La culture de la fraise à jours neutres

Problématiques et solutions de la saison 2010: insectes et acariens

Principes généraux de la lutte intégrée sur cultures maraîchères en Polynésie française

Les principaux auxiliaires naturels

Les ravageurs. Aleurode, mouche blanche Responsable : Plusieurs espèces d'aleurodes dont Trialeurode

Contacts. Juin 2014 CONSEILS DE SAISON

PROTECTION RAISONNEE ET BIOLOGIQUE

GUIDE SUR LA PRODUCTION DE POMMES BIOLOGIQUES EN NOUVELLE-ÉCOSSE

Partie V Convention d assurance des cultures légumières

Aménagements agroforestiers et Biodiversité fonctionnelle

TABLE DES MATIÈRES. 1.3 Généralité Le personnel des animaleries doit aviser l assistant-chef si cette procédure ne peut être respectée.

Conseil Spécialisé fruits et légumes

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

Vers de la grappe Eudémis (Lobesia botrana) Vers de la grappe Cochylis (Eupoecilia ambiguella)

Page 1/6 - Lutte biologique contre les organismes nuisibles à l'agriculture

A vos cultures

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE

PRATIQUES PHYTOSANITAIRES RESPECTUEUSES DE L ENVIRONNEMENT : LA LUTTE BIOLOGIQUE

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Une gamme d outils qui s étoffe

MÉTHODES ALTERNATIVES DE PROTECTION DES POMMIERS. Principales méthodes applicables pour le jardin domestique et la pomiculture commerciale

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

INSECTICIDE CLUTCH 50 WDG

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

Fertiliser le maïs autrement

Influence du changement. agronomiques de la vigne

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

Les insectes auxiliaires du jardin Maintenir la biodiversité dans le Grand Lyon

écologique Guide des arbres Ornement fruitier forestier Exigences culturales, maladies, ravageurs, protection biologique ÉLISABETH & JÉRÔME JULLIEN

AFPP DIXIÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES RAVAGEURS EN AGRICULTURE MONTPELLIER 22 ET 23 OCTOBRE 2014

«Les auxiliaires des cultures

L A T O U R D E P E I L Z Municipalité

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

Les gestes responsables

EN QUÊTE DU MONDE. Les nids de fourmis rousses. Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés...

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

HORTICULTURE. Momies de Praon BULLETIN N 04 DU 29 AVRIL Page 1 / 8 A RETENIR : RAVAGEURS. Thrips

La gestion de la Flavescence dorée en viticulture biologique

Les insectes jardiniers

Parasites externes du chat et du chien

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

En rouge et noir. 4,50 juin n 1326 M BEL : 4,50 FRANCE METRO : 4,50 - ANT/GUY : 5 - REU : 4,50 - BEL : 4,50 - ESP : 3,80

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

ACTIV HOME. Confort et bien-être, naturellement, tout simplement, toute l année. LAMES ORIENTABLES ACTIV HOME /LAMES ORIENTABLES

BULLETIN N 20 DU 7 JUILLET 2015

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques. Jean Duval, agronome

PROTECTION ANTI-GRÊLE SUR VIGNE ET RAISIN DE TABLE

COMMUNE DE PONT A MARCQ CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Actualité Ecophyto 2010

Punaise de lits. Nuisance émergente. Cimex lectularius. Pascal DELAUNAY. CHU de Nice. Parasitologie-Mycologie. Pascal DELAUNAY

ACTIV HOME. Confort et bien-être, naturellement, tout simplement, toute l année. LAMES ORIENTABLES ACTIV HOME /LAMES ORIENTABLES

avec Lépido Les papillons sont des insectes. RENCONTRE Connais-tu le point commun de tous ces animaux? Ils ont tous.. pattes.

Désherbage maïs. Synthèse Présentation des essais. Le protocole

Transcription:

BSV n 8 du 07 mai 2013 L essentiel de la semaine Nous avons enfin des températures de saison, ce qui fait évoluer les stades phénologiques un peu plus rapidement. Les hoplocampes et les pucerons cendrés sont arrivés dans toutes les régions. Observations réalisées : Sur parcelles fixes : Bretagne 5; Normandie 13; Sur parcelles flottantes : Normandie 16; Bretagne 3; Pays de la Loire 4 Phénologie Stades phénologiques d après Fleckinger (INRA) F2 E C3-D F3 F D C3 F-F2 C3-D C-C3 E3-E4 D3-E C F E2 E-E2 F2 E2 C B-C E D C3 Stade des variétés de pomme : Précoces Moyennes Tardives Stade des variétés de poire : Les plus avancées E2 F2-G E3 D F2 F F-F3 E4-F3 Fruit à couteau Pomme à cidre 1/5

Les abeilles butinent, protégeons les! Respectez la réglementation «abeilles» et lisez attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles 1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention «abeille», autorisé «pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d abeilles» et intervenir le soir par température <13 C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés. 2. Attention, la mention «abeille» sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention «abeille» rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux. 3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d intervalle en appliquant l insecticide pyréthrinoïde en premier. 4. N intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d emploi associées à l usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l étiquette) livrée avec l emballage du produit. 5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette «Les abeilles butinent» et la note nationale BSV «Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les!» sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr MALADIES Tavelure Les pluies du 1 er et 2 mai ont engendré des contaminations de Légère à Assez Grave dans différents secteurs où l humectation a été très longue : sud Manche, sud Orne, nord Calvados, Vallée de Seine et est de l Eure pour la Normandie. En Pays de la Loire, des contaminations ont été calculées par le modèle TAVELURE sur l ensemble des secteurs. Aucune contamination n a été calculée en Bretagne. Les maturations journalières sont de l ordre de 1 à 2.5% en Normandie. En Ille et Vilaine, des taches de tavelure ont été observées sur pomme de table. Évolution des risques : La pluie est de retour dès demain sur l ensemble des régions avec une journée entière de précipitation prévue. De nouvelles variétés ont atteint le stade sensible. 2/7

Oïdium De nouveaux cas sont observés sur différentes variétés. Les contaminations primaires ont lieu sur jeunes pousses et inflorescences. Des températures douces (entre 10 et 20 C) et une forte hygrométrie sont nécessaires au développement du champignon. Les conditions climatiques actuelles sont favorables au développement de cette maladie attention aux variétés sensible : Douce Coetligné, Douce Moen, Judaine,. RAVAGEURS Contamination primaire d oïdium Acarien Les éclosions sont en cours dans toutes les régions. Attention, les acariens arrivent parfois sur de la végétation encore peu développée. De même que les acariens rouges, des acariens prédateurs, les typhlodromes ont été observés. Les populations sont encore faibles. Le seuil de nuisibilité (seuil régional à dire d expert): Avant le 15 juin 65% des feuilles occupées par au moins une forme mobile Mais cela pour 2 notations de suite à une semaine d intervalle pour connaitre la présence et l activité des acariens prédateurs. Acarien rouge A suivre en fonction des températures. Suivre les parcelles ayant connues des dégâts de bronzage l année dernière et les parcelles où le comptage d œufs d hiver était important. Anthonome On observe encore quelques anthonomes en activité, quelles que soient les régions. Le vol est plus faible que ces dernières semaines. Il reste encore quelques variétés ; variétés tardives : Avrolles, Bedan, Dabinett, Judor, Clos Renaux, Binet rouge, qui n ont pas dépassé le stade D, stade où il n y a plus de risque que les anthonomes pondent dans les bourgeons. Il peut y avoir encore quelques vergers avec des populations d adultes conséquentes. Mais en général, dans toutes les régions, les populations sont assez faibles. Au-delà du stade D, il n y a plus de risque. Contrôle de la présence de ce ravageur dans votre verger : Voir BSV n 3 du 03 avril 2013. Dénombrement de 30 adultes pour 100 battages, ce seuil peut être rabaissé à 10 adultes pour 100 battages en cas de forte infestation l année dernière. 3/7

Évolution des risques : Le vol est en régression. Il faut surveiller vos parcelles avec des battages réguliers, surtout dans les parcelles très touchées les années précédentes. Carpocapse Il va falloir penser à poser vos pièges. L année dernière, les premiers papillons ont été capturés mi-mai. Ce sont des pièges à phéromone. Une capsule est placée sur un fond englué dans un piège Delta (en forme de maison). La capsule diffuse des phéromones femelles qui attirent les mâles. Piège Delta Chenilles défoliatrrices De petites chenilles sont observables dans les bouquets floraux. Ce sont des chenilles défoliatrices. Ces chenilles sont le plus souvent des tordeuses ou des arpenteuses. 15% des bouquets où le passage d une chenille a été constaté. A suivre. Tordeuses rouges des bourgeons Arpenteuse : Cheimatobie Hyponomeutes Les premiers hyponomeutes ont été observés, dans des vergers habituellement touchés par ce ravageur, en Normandie et en Pays de la Loire. Pour le moment, les chenilles sont au stade mineuse. Les chenilles vont poursuivre leur développement. A suivre. 4/7

Puceron lanigère La reprise d activité se fait toujours doucement dans les trois régions. A suivre en fonction des températures. Puceron cendré Des pucerons cendrés sont observés dans certains vergers dans toutes les régions. Les populations sont assez faibles. On observe déjà les premiers enroulements en Normandie comme dans les Pays de la Loire. Dans cette dernière région, les populations sont en légère augmentation. Dans certains vergers où la faune auxiliaire est présente, on note toujours une baisse des populations de fondatrices. Enroulements dus aux pucerons cendrés Seuil de nuisibilité (seuil régional à dire d expert) : Présence, mais pour les vergers adultes, lorsque l on constate les tous premiers enroulements, une nouvelle observation une semaine après la première est nécessaire pour noter ou non la présence et l intervention de la faune auxiliaire (disparition du foyer). L augmentation de la population de puceron cendré confirmera le dépassement de seuil. A surveiller, en fonction des températures. Pucerons verts Les populations sont en augmentation en Haute Normandie et en Pays de la Loire. Dans les autres régions elles restent faibles. Il n y a pas de notion de seuil qui soit vraiment retenu. C est un ravageur qui est bien maitrisé par la faune auxiliaire. A suivre. Foyer de pucerons vert 5/7

Puceron vert migrant On observe une légère augmentation des populations. La faune auxiliaire est souvent bien présente dans les vergers présentant ce ravageur : Anthocorides, coccinelles,. Il n y a pas de notion de seuil qui soit vraiment retenu. C est un ravageur qui est bien maitrisé par la faune auxiliaire. Suivre l action des auxiliaires. Foyer de pucerons verts migrants Hoplocampe Les pièges doivent être posés. Comme l année dernière, malgré des températures de printemps assez faibles, les hoplocampes ont fait leur apparition dans toutes les régions. Attention, certaines variétés vont arriver au stade sensible : stade F-F2. Le seuil de nuisibilité (seuil régional à dire d expert): Il est de 20 adultes piégés en relevé cumulé sur un piège. Les prises dans les pièges sont parfois importantes dès le lendemain de la pose, dépassant largement le seuil de nuisibilité. Piège chromatique blanc Les faces du piège sont engluées Adulte d hoplocampe (Taille : 4 à 7mm) Le vol est déjà important. Surveillez vos pièges dans les parcelles ayant connu des dégâts l année dernière et même deux ans auparavant. Le vol devrait aller en augmentant. Psylles Très peu de pontes de psylles sont notées dans les vergers observés. Aucune larve n a été notée en Normandie et en Bretagne. En Pays de la Loire, la présence de jeunes larves se limite à quelques parcelles. Surveillez la présence de punaises prédatrices (Anthocoride), grandes consommatrices d œufs et de larves de psylles. 6/7

AUXILIAIRES En préservant les auxiliaires, la régulation des populations de ravageurs sera favorisée. Les auxiliaires sont très présents là où il y de la nourriture pour eux : pucerons, chenilles, acariens, Il faut tolérer quelques ravageurs pour permettre l installation des auxiliaires. Syrphes Très peu de larves sont observées. Mais beaucoup d œufs de syrphes sont visibles au niveau des foyers de pucerons. La larve étant peu mobile, les adultes pondent les œufs au sein de foyers de pucerons pour que leur progéniture ait de quoi se nourrir dès leur éclosion. Les larves seront de grandes consommatrices de pucerons, jusqu à 400 pucerons pendant leur développement. Œufs de syrphes au sein d un foyer de pucerons verts migrants Coccinelles Les populations de coccinelles sont en augmentation, surtout dans les vergers pourvus de pucerons. Les coccinelles les plus observées actuellement sont des coccinelles asiatiques. Il n y a pas d œufs encore d observé dans les différentes régions. Coccinelle asiatique Crédit photos FREDON Basse-Normandie 7/7