Une réflexion et une action partagées sur des réponses technologiques adaptées au «bien vivre à domicile»

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Transcription:

Projet Une réflexion et une action partagées sur des réponses technologiques adaptées au «bien vivre à domicile» Retour sur les Travaux du groupe BiVACS «Quelles technologies pour un suivi et/ou une alerte géolocalisés? Quelles recommandations pour leurs bonnes utilisations?» À l issue de 3 séances de travail, les participants du groupe BiVACS (professionnels du soutien à domicile, usagers, industriels) ont élaboré des recommandations sur le bon usage des technologies permettant un suivi et/ou une alerte géolocalisés. Ce travail s est appuyé sur une analyse des besoins et de cas d usage, un premier inventaire de matériels et une caractérisation de ceux- ci, proposée ci- dessous. Rappelons que les personnes présentant des troubles cognitifs, avec une désorientation spatio- temporelle sont notamment :! Les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer (MA) / troubles apparentés (comme la maladie à Corps de Lewy) - 850 000 personnes en France / 14 000 personnes en Isère - Principalement des personnes de plus de 65 ans - Risque d errance : touche 60% des personnes MA / 65% des personnes en institution / 36 % des personnes vivant à domicile! Les personnes cérébro-lésées (traumatismes crâniens, accident vasculaire cérébral, etc.) - Accident vasculaire cérébral : 2 nde cause de démence - 130 000 cas /an en France - Traumatismes crâniens : 155 000 hospitalisations / an en France! Autres personnes : Maladie de Parkinson si forme avec troubles psycho- comportementaux (confusion, désorientation, etc.) 1 / 10 Août 2014

Pour ces personnes, les recommandations et les critères de choix pour l usage d un dispositif de géolocalisation, peuvent être les suivants : 1- Recommandations En prévention promouvoir un environnement bienveillant Pour les personnes à risque de déambulation ou de «fugue», il est essentiel de rechercher la raison de ce comportement. Est-ce pour répondre à une angoisse suscitée par un environnement (humain, physique) non reconnu et/ou perçu comme agressif? Est-ce pour reproduire une habitude de vie antérieure? Est-ce dû à un changement d environnement, tel qu un déménagement? A une confusion jour / nuit? Ou encore à des effets secondaires d un traitement, d une alimentation non adaptée? L association France Alzheimer a édité une brochure pour aider les aidants à aménager l environnement de la personne malade : www.francealzheimer.org/sites/default/files/brochure_amenagements_2012.pdf S organiser pour que la personne puisse continuer de sortir de manière sécurisée, demande de penser aussi au «retour», aux conditions d accès à son domicile : en milieu urbain, l entrée des immeubles (avec digicode) peut s avérer une vraie difficulté en transformant le domicile en véritable bunker. Accepter une part de risque L usage d un dispositif de géolocalisation répond au «besoin» de sécuriser des déplacements / activités à l extérieur du domicile ou de contrôler des sorties (principalement en EHPAD). Cette sécurisation découle du principe de précaution en voulant réduire la prise de risque. Mais le risque zéro n existe pas : d une part, ce type de dispositif ne peut répondre à tous les risques encourus, d autre part, leur fiabilité est loin d être absolue. L usage d un dispositif de géolocalisation doit donc se faire en connaissance de cause de ses apports mais aussi de ses limites potentielles ; à moins «d enfermer» (de quelque manière que ce soit) la personne, une certaine part de risque doit être acceptée au regard de la balance bénéfice / risque pour l aidé et pour l aidant. Un bénéfice pour qui? Un risque pour qui? Acceptable pour qui? Accepté par qui? 2 / 10 Août 2014

Le «besoin» d un tel dispositif est le plus souvent ressenti par l entourage. Comment alors accompagner la personne concernée, souvent souffrant de troubles cognitifs, pour l associer à la réflexion, au choix et recueillir son consentement? Accompagner conjointement la personne et son entourage : liberté et sécurité pour l un, réassurance pour l autre Les personnes désorientées, avec troubles cognitifs, à qui l on propose un dispositif de géolocalisation avec paramétrage d alertes automatiques (sortie zone de vie, chute, bracelet arraché, etc.), sont- elles les premiers «usagers» de ce dispositif? ou est- ce plutôt l entourage - qui se renseigne, fait le choix, achète, équipe la personne puis demande à la localiser, reçoit les alertes? Les 2 peuvent être acteurs dans cette démarche : la personne désorientée doit être accompagnée (pas forcément physiquement) pour que la sortie soit un vrai acte de liberté et le dispositif de géolocalisation soit un outil lui permettant de le faire d une manière un peu plus sécurisée ; l entourage doit aussi être accompagné pour accepter la part de risque, reconnaître le droit à la liberté et utiliser le dispositif de géolocalisation comme un outil de réassurance. Il est évident que pour les personnes utilisant, de leur plein gré, un dispositif de géolocalisation comme outil de compensation, pour par exemple transmettre leur localisation du fait d une impossibilité de le faire autrement (exemple : personne aphasique), les choses ne se posent pas de la même manière. Déployer un accompagnement particulièrement personnalisé Comme beaucoup de dispositifs, il semble important que le dispositif de suivi / alerte avec géolocalisation soit proposé à la personne le plus tôt possible pour qu elle soit encore en capacité d intégrer le fonctionnement et qu elle maintienne un maximum d activités pour préserver son autonomie. Cela peut être facilité si le dispositif permet de s adapter à l évolution des capacités physiques et cognitives de la personne et de ses besoins, par un paramétrage avancé. La personnalisation des fonctionnalités (exemples : périmètres zone de vie, zones dangereuses, chute (oui/non), horaires, etc.) semble un pré requis pour que l usage réponde aux besoins, tant pour la personne que pour son entourage (réassurance et non un fardeau de plus à gérer). Il en est de même pour le protocole de gestion d une alerte (Qui fait quoi? Quand?...). Dans tous les cas, il faut veiller à ce que le dispositif et l organisation mise en place ne viennent pas rajouter de l anxiété auprès de la personne ou de ses aidants, ce qui peut être favorable à l avancée de la maladie d Alzheimer. 3 / 10 Août 2014

Se prémunir de toute dérive touchant à la liberté et intimité de la personne Le recours à la technologie dans le but de localiser une personne est une application qui met particulièrement en exergue les dérives potentielles de cet usage (contrôle versus liberté), d autant plus quand elle touche les individus «fragiles». L usage de cette technologie n est encadré par aucun texte réglementaire. Mais des instances telles que la CNIL, avec ses recommandations dans la catégorie «Santé et bien-être dans le monde numérique» 1 et la Charte sur les bonnes pratiques relatives à l emploi des dispositifs de géolocalisation au bénéfice de personnes âgées présentant des troubles des fonctions intellectuelles 2, du Conseil National de la Bientraitance, donnent un cadre éthique à l usage :! Recours non systématique (prévention individuelle du risque et non précaution générale) intégration dans le projet personnalisé! Usage dans le cadre d une solution organisationnelle / non substitution de l aide humaine! Recherche d adhésion / consentement de la personne! Evaluation pluridisciplinaire et décision collégiale! Homologation des dispositifs (encore inexistante, mais à mettre en œuvre!)! Connexion / déconnexion (dispositifs pouvant être désactivés ou réactivés aisément) / protocole d activation et de déclenchement de la géolocalisation Faciliter l accès à ce service : quid des personnes seules? quid de la chaine d acteurs? A la lecture du fonctionnement des dispositifs et des services proposés, la présence d un réseau d aide humaine est obligatoire et pour l instant repose principalement sur l entourage familier. La question est donc cruciale pour les personnes isolées ou ne pouvant compter sur un entourage répondant à des critères qui nous paraissent décisifs (mobilité, disponibilité, autonomie, aisance avec la technologie, capacité à lire une carte, etc.). Il est aussi noté que nous ne pouvons négliger le risque de «burn out» de cet entourage familier (conjoint, enfants), déjà souvent en charge d un certain nombre de responsabilités, s ils doivent encore assumer seuls cette responsabilité de vigilance auprès de leur proche. Ils pourraient être simplement informés de la situation (absence du domicile, sortie de zone ) et des moyens entrepris pour y répondre. 1 http://www.cnil.fr/linstitution/actualite/article/article/systemes- de- suivi- et- dassistance- electroniques- des- personnes- agees- ou- desorientees- les- reco/ 2 http://www.espace- ethique- alzheimer.org/bibliotheque_rte/pdf/juillet2013/dossier_cnbd_25_juin_13.pdf 4 / 10 Août 2014

De nouveaux services innovants, dépassant la simple coordination de la gestion de l alerte en intégrant un service permettant à toute personne de retourner à son domicile de manière sécurisée et/ou d être secouru sont à imaginer! 2- Critères de ciblage Les échanges ont permis d établir diverses dimensions à interroger pour mieux comprendre les besoins de la personne et de son entourage. LA PERSONNE Qualité des Facultés cognitives Manifestation des troubles L orientation spatiale La capacité de raisonnement / de jugement («Je suis en danger», «Je prends des risques») La capacité d élocution («je peux répondre à un appel téléphonique, demander mon chemin») La capacité attentionnelle (faculté cognitive à la base des autres) Le déni des troubles / inquiétude-stress généré par les troubles («Tout va très bien, merci!» ou au contraire «J ai peur de sortir, de ne pas retrouver mon chemin, de ne pas être secouru si un incident se produit») La fluctuation des troubles au cours du temps L évolution de la pathologie La présence ou l absence de stratégie de compensation SON ENTOURAGE / ENVIRONNEMENT Type d habitat Situation familiale Réseau d aide Qualités environnement humain Maison individuelle / appartement (accès par digicode?) Foyer-logement / logement regroupé (services?) Etablissement : EHPAD Vit en couple ou avec un proche / aidant familier Vit seul(e) / célibataire / veuf(ve) Présence / absence d un réseau d aide professionnel ou bénévole Proximité géographique Proximité relationnelle Disponibilité Prise en compte des troubles : déni ou inquiétude-stress Autonomie / mobilité Aisance avec la technologie 5 / 10 Août 2014

3- Critères de choix Environ une vingtaine de produits de géolocalisation de personnes sont commercialisés en France. Ils se distinguent par leurs fonctionnalités, leurs critères ergonomiques et de design, et les services proposés. Alertes automatiques (SÉCURITÉ PASSIVE) Alerte active (SÉCURITÉ ACTIVE) Suivi actif (SÉCURITÉ ACTIVE) FONCTIONNALITÉS (typologie d alertes) - Sortie «zone de vie» Nombre de zones? Distance minimale? Périmètre circulaire ou paramétrable? - Entrée «zone dangereuse» Nombre de zones? Distance minimale? Périmètre circulaire ou paramétrable? - Chute Type de chute : brutale? molle? - Déplacement / inactivité - Vitesse de déplacement «trop rapide»* - Sortie / Déplacement «sur horaires»* - Minuteur de sécurité - Absence inattendue constatée* - Changement dans la routine (actimétrie embarquée*) - Batterie faible - Dispositif non porté / arraché - Absence de réseau GSM* - Bouton SOS Présence / absence - Localisation à la demande Par SMS ou via la téléassistance - Suivi en temps réel - Accès à l historique du trajet - Ecoute discrète Accès réservé à certaines personnes? Fonction «ça va?» pour une levée d inquiétude - Appel voix Possibilité d appeler plusieurs personnes (n pré-enregistrés)? * : type d alerte non répertorié existant en tant que tel dans les offres de géolocalisation 6 / 10 Août 2014

ERGONOMIE / DESIGN / QUALITÉ - Précision de la localisation Technologies : GPS A-GPS RFID GSM RF Usage en zone urbaine, rurale, intérieur, mixte - Forme Montre / Balise / Téléphone / Médaillon / Ceinture - Dimensions Poids / taille - Couleurs Les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ont tendance à fuir les zones / objets de couleur sombre. De l EMETTEUR - Port Sécurisation du port : imposé, possible, non présent Connexion / déconnexion : bouton ON/OFF Personnalisable Etanchéité - Autonomie Durée de l autonomie Mode de recharge des batteries et durée requise - Données accessibles à l usager Heure Disponibilité du réseau GSM Plan de localisation - Recherche sur terminal mobile Seulement / entre autre / non prévu Compatibilité Apple-Androïd- Du RÉCEPTEUR - Paramétrage/personnalisation des fonctionnalités et recherche sur portail web client Windows Apprentissage et usage facilités, ergonomiques Accès sécurisé 7 / 10 Août 2014

Pour l usager SERVICES - Proposer des renseignements / Service de «conciergerie»? une aide pour «retrouver son chemin» - Réaliser les paramétrages Par le distributeur / prestataire seul? l entourage seul? les 2 Implication de l aidant - Gérer les alertes / suivre la localisation / Suivre le déplacement - Aller chercher / Ramener la personne coordonnés? Modifications possibles en tant que besoin? Entourage seul? Service de téléassistance en 1er lieu? Entourage et si besoin service de téléassistance? Entourage seul? Entourage secondé par le service de téléassistance (par téléphone)? Autres : compagnie de taxi 8 / 10 Août 2014

4- Pour poursuivre cette réflexion, le projet BiVACS! Le projet «Bien Vivre son Autonomie Chez Soi» (BiVACS) propose la mise en place d échanges et de rencontres entre les personnes en perte d autonomie, les professionnels (de la santé, du médico- social, du social et de l industrie) et les aidants familiaux. BiVACS a pour objet d analyser les besoins et les conditions de mise en œuvre de solutions technologiques (numériques, électronique, etc.) pour le soutien à domicile, dans le but de : permettre de voir, tester, évaluer des solutions grâce à une vitrine technologique informer, accompagner et faciliter les choix des utilisateurs et des aidants dans la sélection de solutions technologiques adaptées à leurs attentes contribuer à développer la filière économique des solutions de soutien à domicile (adapter les offres de solution, faire comprendre les besoins, trouver des modes de financement des solutions, etc.) La démarche est pilotée par le Technopôle Alpes Santé à Domicile et Autonomie (TASDA), le Centre de Prévention des Alpes (CPA), l association Alertes 38, le Groupe AG2R LA MONDIALE), toujours en lien avec les partenaires locaux. BiVACS a donc comme objectif de rapprocher «la demande de santé et d autonomie à domicile» de «l offre technologique», en complément des aides humaines, pour améliorer la qualité de vie, d une part, et encourager le développement économique, d autre part. La réalisation du projet BiVACS s effectue en 3 étapes, avec un état des lieux, des moments d échange entre les parties prenantes du soutien à domicile et une formalisation de documents pour diffuser les résultats de cette démarche. Une vitrine «des solutions» disponibles pour faciliter la vie à domicile des personnes en perte d autonomie regroupe progressivement les solutions technologiques jugées intéressantes. Le schéma récapitulatif de la démarche est présenté ci contre. Etape 1 Etape 2 Etape 3 'Présenta9on'des'solu9ons'dans'une''«'Vitrine'technologique'»' État'des'lieux''des'solu9ons'de''Main9en'à'Domicile' '(préven9on' 'accompagnement)' Quels' besoins'?' Ainés' Personnes'en'situa9on'de' handicap' Aidants' Vous Professionnels':' S'médicoSsocial' S'social'' S'sanitaire'''' Quelles'solu9ons' technologiques'?' Structures' coordinatrices' Réflexion'partagée':' comment''répondre' aux'aventes'et'aux' besoins'de'chacun'?' Quels' enjeux'?' Etudes'et'recherche' (écoles,'universités,' )' Bailleurs' sociaux' Financeurs'' Prescripteurs' Industriels' Cahier'des'charges'des' besoins'détaillés'pour' les'industriels' Diffusion'd informa9ons' sur'les'solu9ons' existantes' Expérimenta9on' 'et'valida9on'à'grande' échelle' 9 / 10 Août 2014

Face aux obstacles que je rencontre au quotidien, je cherche des solutions... Les technologies sont-elles pour moi? Qu existe-t-il? Comment les choisir? Qui peut m aider et me conseiller? Qu en pensent les autres? Comment les financer? Contact : contact@tasda.fr L association TASDA bénéficie du soutien de 10 / 10 Août 2014