www.heliotropetheatre.fr La Cie HELIOTROPE THEATRE présente : «Un Oiseau de Feu» Ballet pour piano et marionnettes, musiques du XVIIIe au XXe siècle Tout public à partir de 7 ans Durée : 50 minutes Mise en scène: Michel-Jean Thomas Machinerie et objets animés : Aurèle Duda Marionnettes : Sylvie Lyonnet Lumières: Soizic Lambin / Marie-Jeanne Assayag Avec : Piano : Isabelle Aubert Manipulation : Julie Biscarat, Sylvie Lyonnet Régie : Soizic Lambin ou Marie-Jeanne Assayag Spectacle créé en coproduction avec la Communauté de Communes du Bassin de Neufchâteau / le Centre Culturel Pablo Picasso de Blénod-Lès-PAM Et bénéficiant de l aide à la création du Conseil Général des Vosges et du Conseil Régional de Lorraine
Avec les partitions de Schubert, Ravel, Debussy, Liszt, Schumann, Brugmuller, Moussorsky, Arne, St Saëns. Avec un piano et des marionnettes, «Un Oiseau de Feu» nous emporte dans un ballet à la fois virevoltant et intriguant. Petites notes sur l'histoire: Alors que le Tsar dort tranquillement sous un arbre, Kastcheï, le sorcier, s'empare des princesses puis il envoie l'oiseau de feu voler la lumière qui éclaire le jardin... Yvan, le fils du Tsar, part à la poursuite de l'oiseau... Comment se réapproprier et faire découvrir des œuvres musicales majeures à des enfants? Comment faire découvrir un conte russe à travers une partition musicale et visuelle? Dans la continuité de sa recherche où les objets animés se trouvent étroitement liés à la musique, L'Héliotrope a choisi de s'associer à une virtuose du piano, Isabelle Aubert. Le conte trouve sa «voix» dans les œuvres de divers compositeurs, les marionnettes et autres objets animés apportent une dimension résolument contemporaine et poétique, mélangeant les matières, jouant avec la lumière, personnages motorisés... Une façon de trouver un nouveau chemin...
Les musiques : Burgmuller : «Valse en b mineur» Ravel : «Oiseaux tristes» Debussy : «Brouillard» Schumann : «L'oiseau prophète» Liszt : «Moderato» Debussy : «Feux d'artifice» Clara Schumann : «Witches dance» St Saens : «Le coucou au fond du bois» Moussorsky : «Ballet des poussins dans leur coquille» Chopin : «Sonate 2» (dernier mouvement) Mendelssohn : «Prélude opus 35» (2'17'') Schumann : «Intermezzo carnaval de Vienne» «Un Oiseau de feu», par L Héliotrope Théâtre Notre rencontre avec Isabelle Aubert, pianiste, a été décisive dans l élaboration de ce projet : l envie de «mettre en chantier», de «conjuguer» nos pratiques, celles d une musicienne, celles d une compagnie dont les créations successives font une grande place à la musique et aux arts de la marionnette. Notes du metteur en scène : Préambule Quand Isabelle AUBERT a proposé à la compagnie de travailler sur le conte Russe «L Oiseau de feu», j ai tout de suite pensé au ballet que j avais vu ; la mémoire émotionnelle s est aussitôt ouverte aux émotions et aux sensations vécues à l instant de la découverte de ce spectacle, spectacle éloigné dans le temps, souvenir flou, mais souvenir, souvenir personnel de la première représentation d une œuvre dansée, pour moi, à l époque, un choc, choc qui prendra une place énorme dans mon parcours artistique, tout autant que la découverte, quelques années plus tard, du travail de M. Béjart avec la création de «Nijinski, clown de Dieu». Pour moi, travailler sur ce ballet, devenait tout à coup un réel challenge artistique : comment interpréter l œuvre en utilisant le support de la marionnette, comment dire autrement ce conte, comment intéresser le jeune public à cette forme, que signifie, aborder une telle œuvre en 2013.
Ici nous choisissons des partenaires compositeurs multiples afin d'ouvrir l'horizon de cette infinie création musicale dite «classique» et pourtant si contemporaine, par certains aspects... Deux endroits de la représentation me sont apparus : l endroit musical, ou l intérêt de donner des œuvres musicales en direct, avec, comme seule interprète, la pianiste et l endroit de la narration, avec comme seule interprète, la marionnette. Musique et marionnette comme passeurs d émotions, mais également comme détenteurs de la narration. Manière de tenter une expérience dans laquelle le spectateur, jeune, se retrouve face à des formes qu il ne connaît pas, à des formes qui pourront le surprendre et lui donner à voir ce que d habitude il ne voit pas, c'est-à-dire une narration dont la marionnette, muette, est le véhicule de l action, et le piano, le support évocateur des émotions et des aventures physiques ou émotionnelles. En 2013, combien d œuvres musicales sont interprétées par un seul instrument, ici, le piano, combien d œuvres musicales sont accompagnées par une seule forme, la marionnette et le manipulateur, des marionnettes composées, créées à l aide de matériaux contemporains. La marionnette et le manipulateur remplacent le danseur en évitant l imitation, mais bien au contraire en créant leur propre structure de narration artistique, leur propre écriture chorégraphique. Notes Le piano, c est le lisse, c est la surface noire d un miroir opaque. De l opaque naissent les personnages, de la musique naissent les émotions ; elles animent les personnages, les poussent dans le retranchement dernier de leur être. Le héros passe les étapes malgré lui, il ne fait que subir l écriture musicale qui le porte plus loin, plus loin à travers la surface noire sensible du miroir du piano, là où commence la poésie, là où s arrête la réalité ; pianiste et compositeur ne font qu un, un et unique dans la même fougue de l interprétation de ce conte populaire qui amène les personnages à s extraire de la matière noire des coulisses pour toucher à la lumière aveuglante, de l autre côté, le côté du vivant, vivant dans un rêve ou la réalité n est faite que de notes et de personnages curieux. Le noir du piano cache la lumière de l imaginaire dans le prolongement de la machinerie, marteaux et cordes, le plateau se dresse pour mieux mettre en jeu la marionnette / personnage et son reflet. Où commence le réel, où termine l imaginaire du reflet? «L Oiseau de Feu», ce conte populaire, connaîtra une autre manière de représentation par la médiation de la marionnette en lieu et place des danseurs. Les manipulateurs seront les danseurs en mouvements circulaires (circonvolutions) autour des marionnettes et du dispositif, manière d ombres des danseurs, ombres accompagnatrices des marionnettes, ombres au service de la marionnette, ombres «faiseuses de lumière». Le piano, instrument central, dans le travail qui nous occupe, doit devenir lieu de représentation, une façon de machinerie théâtrale dans laquelle la musicienne est intégrée, tout autant que l instrument,
pour servir la narration et la danse des personnages / marionnettes. La musicienne, l instrument piano, deviennent lieu théâtral, lieu au service de la représentation, lieu de la machinerie, lieu du caché, lieu de magie et lieu de jeu. La marionnette danseuse, le manipulateur danseur (dans l ombre de la marionnette) doivent composer une autre façon de dire le conte en respectant à la fois, la forme populaire du récit et la poésie qui l habitent. La marionnette et son manipulateur seront au service de la narration, au service d un récit muet, auquel la musique donne toutes les étapes émotionnelles, parce que la musique est le lieu principal de la représentation, le lieu de passage des émotions et de la poésie. Cette manière de mettre la marionnette en exergue, en tant que machinerie sophistiquée, sophistiquée de matériaux contemporains assemblés, doit favoriser le mouvement et mettre les interprètes au service de la pureté de l œuvre en supprimant toutes les scories, pour toucher à l essentiel poétique. M.J. Thomas 18-01-2012 Notes de la musicienne : La découverte de ces œuvres au piano a pour but d'amener les jeunes spectateurs à une ouverture artistique et, par là-même, favoriser la fréquentation des lieux culturels (dans ce cas précis, inciter à se rendre à une représentation orchestrale). Il y a d'infinies possibilités d'inventer des histoires. Autant de moyens de les dire, de les montrer. Simplement, avec faste, en chantant ou en parlant. Avec ou sans musique, avec ou sans mots, dans leurs versions d'origine transcrites, transposées, adaptées. Cette histoire de l'oiseau de feu associe des marionnettes et un piano. Des musiques faisant voyager les spectateurs du XVIIIe au XXe siècle permettent de faire découvrir des compositeurs classiques. Des mélodies d'où naissent un geste, une expression, des marionnettes en constante alchimie avec la musique. Un ballet en miniature à regarder pour la magie des marionnettes mises en scène et des lumières, à écouter pour les sons harmonieux du piano et.à ressentir.
Plusieurs pistes à expérimenter avec les élèves :..Inventer une histoire (autre) à partir de l'écoute d'un extrait..apprendre à mémoriser et à murmurer, chanter une mélodie..créer un moment sonore (pour le jardin enchanté, par exemple, essayer de recréer une ambiance et si l'on veut aller plus loin, écrire un texte à propos de jardin ; là encore nous pourrons nous diriger vers la littérature avec la lecture de poèmes)..travailler sur la pulsation: qu'est-ce qu'une pulsation? Un tempo? Utiliser la marche..travailler sur les nuances: qu'est-ce qu'une nuance piano, forte?... un parallèle avec les nuances de couleurs en arts plastiques pourra être fait...repérage de l'utilité du silence: silence qui continue l'action ou au contraire, la rompt, silence interrogateur,.....savoir faire la différence entre un thème diatonique (dans cette œuvre, cet élément représente l'humain) et un thème chromatique (dans cet œuvre, cet élément représente le magique).encore une fois, nous pourront faire le lien avec les arts plastiques et ses couleurs chromatiques Citations: «l'oiseau de Feu est sauvage et enfantin» C.Debussy ; «Avec Stravinsky, l'oreille voit»j.f Zygel Une étude plus approfondie, avec des termes musicaux plus spécifiques, pourra être faite autour d'un extrait. Les ondulations, expressions, costumes des marionnettes, contribueront à faire opérer la magie de cette grande œuvre qu'est l'oiseau de Feu, tout comme les danseurs et l'orchestre. Les objectifs de ce projet sont de susciter et de développer la curiosité, la créativité, l'aptitude à regarder, à écouter; mais aussi de comprendre que toute culture se construit autour de traditions, contraintes, et, qu'une sensibilité dépend en partie de tout cela.
Notes du faiseur de petite machinerie : Aurèle Duda, octobre 2012 Travailler de la petite machinerie pour un ballet marionnettique est un rêve pour qui a étudié la musique française de la première moitié du XX e siècle. Le ballet de Diaguilev est le genre de prédilection pour les innovations techniques de l'époque, la présence du corps humain et d'une trame narrative frustre offrant des guides à l'écoute du spectateur. Le choix de l'interprétation au piano de diverses partitions relève du dépouillement. Les deux précédentes créations de l'héliotrope Théâtre auxquelles j'ai été invité à participer Don Quichotte ou le chevalier à la figure de papier en 2006 et Pop-up Délices! en 2011 m'ont fait envisager l'origami et le pop-up, mes deux techniques de prédilection, de manière brute, en laissant voir. Oubliant le lissage, la forme finale, la représentation, ce sont le Pli et le Geste qui devaient transparaître, le mécanisme laissé nu. La «magie» de ces deux arts du papier n'en est pas pour autant diminuée. Au contraire, que le papier, le carton, le bois et le métal ne soit pas partout transformé en un décor «carton-pâte», que les structures restent brutes et les plis apparents, confère aux objets une vie propre que la scénographie et la mise en scène va exploiter et habiller. C'est dans cet esprit que j'envisage primitivement la petite machinerie de l'oiseau de feu : dépouiller le geste du chorégraphe et du danseur pour laisser le mécanisme aussi nu qu'une réduction pour piano. L histoire : Ce conte russe, transmis par tradition orale, nous est parvenu sous des formes multiples, parfois extrêmement complexes voire philosophiques. Ayant posé comme postulat que, seules, les musiques de Schubert, Ravel, Debussy, Liszt, Schumann, Brugmuller, Moussorsky, Arne, St Saëns, Stravinski porteraient la voix du spectacle, nous avons choisi de donner une lecture simple et symbolique de la partie visuelle. L'action devait porter, à elle seule, la narration, la musique portant les émotions, ou plus exactement, la conjugaison des deux, scénographie et musique, hors mots, devaient permettre une lecture du conte abordable par le jeune public.
Le décor, costumes, marionnettes : Ce conte nous apparaît comme un support idéal à la création de décors, costumes et marionnettes. Il s agit de contribuer à donner un caractère intemporel à cette œuvre, de tenter de rendre à la fois la violence et le chaos de l histoire, sa fantasmagorie, son exubérance foisonnante qui guident la composition musicale, au service de la magie d un conte de fée oriental. Dans notre projet le piano (quart de queue) et la musicienne constituent eux-mêmes le décor. Les personnages, actions, lumière, sont issus de la musique, naissent de l interprétation, de l instrument. Le piano et la musicienne sont le lieu de naissance des personnages, comme si la musique les engendrait. Une constante de matière baignera toute la scénographie. Résolument contemporaine, cette constante s appuiera sur des matériaux actuels : plastiques de diverses teneurs, métal, diodes, verroterie, dentelles en lamé, tulle la matière deviendra tour à tour transparente ou opaque, colorée ou suggérée par le travail de la lumière. Les marionnettes seront réalisées à partir de ces mêmes matériaux et automatisées pour certaines, permettant ainsi de créer un mouvement sur l ensemble du plateau et une sorte de «vie propre».
Equipe artistique : Mise en scène : Michel-Jean Thomas Machineries et objets animés : Aurèle Duda Marionnettes : Sylvie Lyonnet Marionnettistes / comédiennes : Julie Biscarat, Sylvie Lyonnet Pianiste : Isabelle Aubert Création lumière, régie : Soizic Lambin Graphisme : Huguette Pizzic Administratrice de tournée : Julie Giguelay Administration : Laurence Ratz En tournée : Piano : Isabelle Aubert Manipulation : Julie Biscarat, Sylvie Lyonnet Régie lumière : Soizic Lambin ou Marie-Jeanne Assayag Calendrier : Représentations : Création à Neufchâteau : 4 représentations (2 scolaires, 2 tout public) Coproduction + partenariat Ecole de Musique Centre culturel Picasso de Blénod-Lès-Pont-A-Mousson ; service scolaire de Dombasle ; Théâtre municipal de Thionville ; Centre culturel Ernest Lambert de Châtenois ;
PARTENARIATS DE CREATION Communauté de Communes du Pays de Neufchâteau -Dans le cadre de sa résidence, les répétitions ont eu lieu au Centre Culturel F. Mitterrand, le Trait d Union, et également dans l auditorium de l Ecole de Musique de Neufchâteau, de janvier à Novembre. -Pour les 2 représentations tout public, une première partie a été donnée par les écoles de musiques de Neufchâteau et Liffol le Grand. Représentations en novembre 2013. Communauté de Communes du Pays de Châtenois -Dans le cadre de sa convention, la cie a été en résidence de création une semaine à la salle Ernest Lambert. -Le partenariat avec l école de musique a été fait sous la forme de master class autour de la musique russe, encadré par Isabelle Aubert. Les élèves ont préparé un programme de pièces courtes de musique russe, donné en première partie de la séance tout public. Représentations en février 2014. Centre Culturel Pablo Picasso, Blénod les Pont-A-Mousson -Coproduction -La compagnie a été accueillie trois semaines au Centre Culturel Pablo Picasso qui a mis à sa disposition son éclairagiste à fin d élaborer la lumière du spectacle. Représentations fin 2014. Théâtre de Thionville 2 représentations du spectacle en mars 2015. Ville de Dombasle 2 représentations scolaires en février 2014.
Conditions techniques (en cours) : Jeu en salle équipée Prévoir la mise à disposition d un régisseur sur le spectacle Location d un quart de queue Espace scénique : 8 X 8 m minimum Salle au noir Jauge : en fonction de la salle, 150 en gradinage ou nous consulter. Conditions financières : Nous consulter 1 à 2 représentations par jour + Défraiements 4 personnes soit 1 véhicule décor à 0.70 /km + 1 véhicule comédiens à 0.45 /km Neufchâteau lieu d accueil A/R + Repas et hébergement (si nécessaire) pour 4 personnes Contact compagnie : Julie Giguelay Administratrice de tournée 09.51.64.61.91 06.70.38.09.04 heliotrope88diffusion@gmail.com