CONSULAT GÉNÉRAL DE FRANCE A MONTRÉAL. Procès-verbal de la première réunion du Conseil consulaire de Montréal.



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Transcription:

CONSULAT GÉNÉRAL DE FRANCE A MONTRÉAL Procès-verbal de la première réunion du Conseil consulaire de Montréal. Le Conseil consulaire auprès du consulat général de France à Montréal s est réuni à 15h le mercredi 25 juin 2014, sous la présidence de M. Bruno Clerc, consul général. Étaient présents les conseillers consulaires suivants : Mme Séverine Boitier M. Yan Chantrel M. François Lubrina Mme Sophie Mohsen M. Philippe Molitor M. Michaël Pilater Mme Brigitte Sauvage était absente. M. Michel Clercx, consul général adjoint, assisté de Mme Catherine Sagnelonge, consule adjointe, chef de chancellerie, assure le secrétariat de la réunion. Après des mots de bienvenue adressés aux conseillers consulaires pour cette première réunion du Conseil consulaire, suite aux élections du 24 mai 2014, le président rappelle l ordre du jour : - Élection du vice-président du Conseil consulaire - Attributions et règles de fonctionnement du Conseil consulaire 1/ Élection du vice-président du Conseil consulaire. Conformément à la loi n 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France, article 3-quatrième alinéa, il y a lieu de procéder à l élection du vice-président du Conseil consulaire. Celui-ci est élu par et parmi les membres élus du Conseil consulaire. Il convient de définir les modalités de ce vote : à mains levées, par consensus, par vote secret. Un échange s engage :. M. Chantrel propose d instaurer une vice-présidence tournante consistant à élire le vice-président pour une période d une année, de façon à permettre à chacun des sept conseillers d assurer cette fonction. Compte tenu de la durée du mandat des conseillers qui s établit à six ans, lui-même indique qu il ne sera pas forcément candidat dans la mesure où il va exercer aussi les fonctions de conseiller à l AFE. 1

. M. Molitor se déclare favorable au principe d une vice-présidence tournante, sur une période de trois ans, dans un souci d équilibre et de continuité. Il se déclare lui-même candidat.. Mme Boitier n est pas opposée à l idée d une vice-présidence tournante mais penche pour une viceprésidence un peu plus longue dans la durée, de façon à permette à chacun d acquérir une expérience plus soutenue dans la fonction.. M. Pilater n émet pas d objection à une vice-présidente tournante, basée sur un système de rotation dont la fréquence reste à déterminer.. Mme Mohsen fait part de son accord à la proposition d une vice-présidente tournante pour une année.. M. Lubrina prend alors la parole pour émettre un certain nombre d observations critiques : le rôle du vice-président est vide de sens, le vice-président est démuni de toutes fonctions exécutives. Le fait que le Conseil consulaire soit présidé par le chef de poste consulaire et qu en son absence il est représenté par un autre fonctionnaire du poste montre la vacuité du Conseil consulaire et l absence fâcheuse de fonctions exécutives dévolues aux élus. M. Lubrina souligne que cette disposition a été largement contestée tant par les élus de gauche que de droite de l AFE. Il considère que les chefs de poste ne devraient pas présider les conseils consulaires au détriment des élus qui tirent leur légitimité du suffrage universel. M. Lubrina poursuit en affirmant que le mélange des genres entre le fonctionnaire qui est là pour trois-quatre années de séjour et la fonction de président d un conseil représentatif de la communauté française n est pas acceptable.. Le président du conseil consulaire répond en soulignant que la loi a été ainsi conçue et que la réunion du conseil consulaire n est pas l enceinte pour remettre en cause les dispositions d un texte voulu par le législateur. Quant à la légitimité, le président du conseil consulaire rappelle qu il la tient du pouvoir de nomination du Président de la République élu par des millions de Français.. Plusieurs conseillers prennent la parole (MM. Chantrel, Molitor, Pilater). M. Chantrel invite notamment M. Lubrina à cesser ses attaques stériles et lui rappelle que rien ne l obligeait à se présenter à l élection des conseillers consulaires si la loi ne lui convenait pas".. Mme Boitier considère quant à elle que le poste de président du conseil consulaire n est pas un poste de pouvoir, mais un poste conçu pour le service de notre communauté.. M. Lubrina dénonce la complicité de certains élus qui sont intervenus dans le sens de l administration et accuse notamment MM. Chantrel et Pilater d être obséquieux avec le Consul Général".. M. Lubrina dénonce la complicité des élus qui viennent d intervenir dans le sens de l administration et qui sont de «mèche» avec cette dernière. Le Président met fin à la discussion. Un consensus s étant dégagé pour fixer la durée du mandat du vice-président à un an, le Président lance un appel à candidatures. M. Molitor confirme sa candidature et Mme Boitier se déclare candidate. Le vote s opère à bulletins secrets. Le résultat du 2

scrutin s établit ainsi : M. Molitor recueille quatre voix, Mme Boitier une voix, un bulletin blanc. M. Molitor est proclamé élu pour une année. Celui-ci remercie les membres du conseil consulaire de leur confiance et souligne sa détermination pour assister au mieux le président dans le fonctionnement du conseil consulaire. 2/ Attributions et règles de fonctionnement du Conseil consulaire. Le Président rappelle les dispositions de la loi du 22 juillet 2013 et plus particulièrement celles du décret n 2014-144 du 18 février 2014 relatives au conseil consulaire. Le Conseil consulaire se réunit au moins deux fois par an. Il reprend les attributions précédemment confiées aux commissions locales ou comités locaux dans les domaines de l aide sociale et de la protection sociale, de l aide à la scolarité (bourses scolaires), du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et de l apprentissage, de la sécurité de la communauté française établie dans la circonscription consulaire. Il décrit le calendrier des futures réunions du conseil consulaire : en octobre pour les bourses scolaires, en novembre pour l aide sociale, en décembre pour l emploi et la formation. S agissant de la réunion annuelle des responsables locaux d associations des anciens combattants qui se tient en septembre, le Président précise qu elle n entre pas dans le cadre de la compétence directe du Conseil consulaire. Cette réunion est initiée chaque année sur demande de l ONAC a pour objet de proposer une répartition des secours que l ONAC alloue à ses ressortissants nécessiteux. Les conseillers consulaires seront néanmoins conviés à assister à cette réunion. M. Lubrina, considérant que le conseil consulaire est compétent sur toute question consulaire selon l article 3 de la loi du 22 juillet 2013, demande qu une réunion spécifique soit organisée sur la situation budgétaire du poste et les moyens dont il dispose (recettes, dépenses, question du coût de la location des locaux consulaires, question de l acquisition d un bien immobilier). Il demande aussi que les procès-verbaux soient soumis à l approbation des conseillers consulaires de façon à éviter tout malentendu. M. Chantrel demande pour sa part des précisions sur le calendrier de la réunion prévue à l article 3 précité et sur la présentation du rapport annuel sur la situation de la circonscription consulaire. Le Président prend note de ces demandes. Il fait état de la tenue, probablement en janvier prochain, de la réunion du Conseil consulaire au cours de laquelle sera présenté le rapport annuel sur la situation de la circonscription consulaire. Cette réunion sera l occasion de faire l état des lieux des actions menées dans les domaines de compétences du conseil consulaire, sur la base des données statistiques annuelles arrêtées au 31 décembre. Le Président invite les membres du Conseil consulaire à prendre connaissance d une fiche-réflexe remise en séance qui détaille le rôle, le statut et les prérogatives des conseillers consulaires. Cette fiche suscite quelques demandes de précisions relatives : - aux permanences des élus au consulat - à leur participation aux conseils des deux établissements scolaires, 3

- aux indemnités forfaitaires, - au port de la cocarde tricolore - à la réception du 14 juillet - aux formations Les précisions sont apportées : des permanences peuvent être tenues au consulat dans la salle de réunions, sous réserve des nécessités de service et de faire connaître en amont le calendrier de ces permanences afin de gérer au mieux l agenda d occupation de la salle, utilisée aussi par d autres services situés au 11 ème étage (SCAC, Ubifrance). Les conseillers consulaires pourront assister avec voix consultative aux conseils d établissement. L AEFE donnera aux établissements scolaires les instructions nécessaires. Les indemnités forfaitaires semestrielles prévues par le décret de février 2014 sont subordonnées à la participation des bénéficiaires aux réunions auxquelles ils sont convoqués. Les frais de déplacement sont compensés forfaitairement par l indemnité semestrielle. Les réunions du conseil consulaire étant toutes convoquées à Montréal, la question du dépassement du coût des déplacements (coût supérieur à 60 % du montant annuel de l indemnité forfaitaire) ne se posera pas. Une allocation annuelle forfaitaire destinée à contribuer à la souscription d une assurance en cas de dommages pendant l exercice du mandat de conseiller consulaire est prévue aux termes de l article 21 du décret du 18 février 2014. S agissant de l insigne (cocarde tricolore), hors des locaux diplomatiques et consulaires, son port peut ne pas être autorisé dès lors qu il apparaît qu il ne serait pas compatible avec le respect de la souveraineté de l Etat d accueil. S agissant de la réception du 14 juillet et en réponse à M. Chantrel, le président du Conseil consulaire indique que la DFAE a rappelé qu il ne s agissait pas d une cérémonie officielle, mais d une réception offerte par le chef de poste pour les autorités civiles et militaires locales, ainsi que le corps diplomatique et consulaire. Toutefois, la réception du 14 juillet réunissant aussi un certain nombre de compatriotes représentatifs et impliqués au sein de la communauté française, les conseillers consulaires pourront, lors de la brève partie officielle, se placer à proximité de l estrade. Le Président confirme le droit à la formation des conseillers consulaires. Ils seront associés aux actions de formation dès lors que la formation représente un intérêt pour le conseiller consulaire au regard de l accomplissement de son mandat. Il souligne toutefois que peu de formations sont dispensées localement. Au terme de la réunion, M. Chantrel prend la parole. Il remercie le personnel du consulat et les bénévoles pour l organisation des élections, remerciements auxquels s associe l ensemble des conseillers consulaires.. Plusieurs conseillers prennent la parole (MM. Chantrel, Molitor, Pilater) et invitent M. Lubrina a cessé ses attaques stériles qui sont totalement hors sujet et à respecter la loi. Ils lui rappellent que 4

rien ne l obligeait à se présenter aux élections des conseillers consulaires si la loi ne lui convenait pas. La séance est levée à 16 h30. Observations émises sur le procès-verbal M. Chantrel souhaite l insertion de la mention suivante, concernant la réception du 14 juillet : «M. Chantrel fait état de sa proposition d'ouvrir la fête du 14 juillet à Montréal pour tous les Français sur le modèle de ce qui est fait par l'ambassade de France à Ottawa, à savoir que les compatriotes ont la possibilité de s'inscrire pour la réception du 14 juillet sur le site internet jusqu'à épuisement des places disponibles». M. Molitor souhaite apporter les modifications suivantes : 1. À la page 2 du procès-verbal, au 7e paragraphe (débutant par ces mots "Plusieurs conseillers prennent la parole") : «"Plusieurs conseillers prennent la parole (MM. Chantrel, Molitor, Pilater). M. Chantrel invite notamment M. Lubrina à cesser ses attaques stériles et lui rappelle que rien ne l obligeait à se présenter à l élection des conseillers consulaires si la loi ne lui convenait pas". 2. À la même page, au 9e paragraphe (débutant par ces mots "M. Lubrina dénonce la complicité des élus") : "M. Lubrina dénonce la complicité de certains élus qui sont intervenus dans le sens de l administration et accuse notamment MM. Chantrel et Pilater d être obséquieux avec le Consul Général". M. Lubrina fait part des remarques suivantes : «Manque de rigueur dans sa rédaction (?) ou parti pris (?), le procès-verbal de cette première réunion consulaire des élus de la République, présidé, malheureusement, par un fonctionnaire de l État, et rédigé par un secrétaire, lui aussi fonctionnaire, contient nombre d omissions, erreurs, et désinformations. Ne pouvant relever, ici-même, tous les manquements et défaillances de ce procès-verbal, je ne préciserais donc, sans être exhaustif, ni limitatif, que quelques points seulement. J avais dénoncé vivement, lors de ce tout premier conseil consulaire, le fait que le Consul général étant lui-même le représentant de l État, mais aussi président de ce conseil consulaire constitué d élus, et donc juge et partie à la fois, était en total conflit d intérêt et devrait demander moralement à être relevé de cette fonction de président. Une situation légale certes, mais démocratiquement illégitime (imaginerait-on un préfet présider une assemblée régionale, voire un sous-préfet présider un conseil municipal?). Pour appuyer mes propos partagés par nombre d élus de l ancienne Assemblée de l AFE, tout comme par nombre d élus consulaires, j avais cité le sénateur Christian Cointat, en me référant à son bulletin d avril-mai 2014 : 5

< La nouvelle institution est davantage une courroie de transmission de l administration qu un institution démocratique émancipée Contrairement à ce qui avait été demandé par l Assemblée des Français de l Étranger, la présidence incombe au seul ambassadeur ou au chef de poste ou <à son représentant> < L Assemblée des Français de l Étranger avait demandé que les chefs de poste ne président pas avec voix délibérative. Ils seront en effet, juges et partie, dans de nombreux dossiers. Ils demanderont l avis du conseil consulaire sur des dossiers où ils sont décideurs, et voteront en faveur de leur point de vue sur ces mêmes dossiers. C est le contraire de la démocratie > < Le président du conseil consulaire est chargé de départager des voix. Cette solution favorise une fois de plus l expression de l administration qui peut être juge et partie au détriment des élus. Quelle valeur peut, dans ces conditions, avoir une délibération ou un vote rendu dans de telles conditions? On ne peut qu inciter les élus à dénoncer de telles situations chaque fois qu elles se produiront.> J avais aussi évoqué, et pour contrer les dysfonctionnements causés par cette loi, la proposition de loi numéro 646 déposée par le Sénateur Robert del Picchia pour améliorer la représentation des Français établis hors de France. Devant ma remise en cause de sa légitimité en sa qualité de président du comité consulaire, le Consul général-président du conseil consulaire a remis en cause, quant à lui, la légitimité des conseillers présents pour avoir été <élus avec une faible participation électorale>, sortant, de ce fait, de son cadre de réserve. Ce n est pas le conseiller Chantrel qui a proposé initialement un mandat d un an pour la viceprésidence, mais moi-même, me référant sur ce qui avait été décidé au conseil consulaire de Québec. Je n ai jamais utilisé l expression < de mèche> (laquelle ne fait pas partie de mon vocabulaire), mais dénoncé la complaisance des conseillers Yan Chantrel et Michael Pilater (et non celle de Philippe Molitor, que je n ai pas cité en cette occasion) vis-à-vis du président de ce conseil qui est aussi le Consul général de France. Il est heureux que j ai été élu et présent à ce conseil pour dénoncer cette situation anti-démocratique et totalement illégitime, ce que ces deux élus n ont osé faire en cette occasion. En aucune manière Monsieur Philippe Molitor ne m a invité à <cesser ces attaques stériles>. François LUBRINA Conseiller consulaire élu, circonscription de Montréal Conseiller élu à l Assemblée des Français de l Étranger pour le Canada» 6

Mme Sophie Mohsen fait les remarques suivantes : «Tout d abord, j'aimerais souligner le fait qu'aucune mention n'a été faite au sujet de mes deux interventions lors du dernier Conseil. En effet, lors de l'élection du vice-président, par souci de clarification pour l'ensemble des conseillers, je m'étais adressée au président du Conseil afin de mieux saisir le rôle du vice-président. Le président du Conseil a précisé qu'aucun rôle n'est attribué au vice-président outre qu'être l'intermédiaire des autres membres du Conseil afin de communiquer, par exemple, des questions ou modifications à l'ordre du jour. Ma deuxième intervention avait pour but de confirmer les différents comités sur lesquels siégeront les conseillers consulaires. Par ailleurs, j'aimerais également exprimer mon inconfort face à la réponse donnée par Monsieur le Consul général suite à l'intervention justifiée de François Lubrina au sujet de la légitimité du président du Conseil consulaire. Remettre en cause la légitimité des conseillers consulaires élus démocratiquement en raison du taux de la participation électorale et déclarer que lui est plus légitime que ces derniers était tout à fait déplacé pour un président de Conseil Consulaire, qui est fonctionnaire. J'aimerais finalement souligner le fait que j'ai été témoin de regards et de sourires moqueurs entres les membres du Conseil lorsque le Conseiller Lubrina s'est levé pour voter dans l isoloir. Celui-ci ne faisait qu'exercer son droit de voter par vote secret en tant que membre du Conseil. J'espère que lors des prochaines réunions du Conseil consulaire, les comportements resteront dans le respect des uns et des autres car nous sommes tous ici pour défendre une cause commune, soit les intérêts des français établis dans la circonscription de Montréal-Moncton-Halifax. Veuillez agréer monsieur, l'expression de mes salutations les plus sincères. Cordialement, Sophie Mohsen Conseillère Consulaire élue pour la circonscription de Montréal-Moncton-Halifax». 7