Commune de Trey. Règlement communal sur les égouts et épuration des eaux usées



Documents pareils
Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

RÈGLEMENT POUR LA FOURNITURE DE GAZ

Installations de plomberie

Municipalité de Bévilard

Commune mixte d Eschert

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

Règlement du Service Public Communal de l Assainissement Commune de Vitry sur Seine 1

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

I. Dispositions générales. Article premier : Le cimetière de Cotterd est le lieu officiel d inhumation de la commune de Bellerive.

RÈGLEMENT Règlement concernant les branchements à l aqueduc et à l égout municipal

RÈGLEMENT 569. Et résolu à l unanimité des conseillers présents que le règlement suivant soit adopté :

Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids. Préavis No 15/2013 Au Conseil communal

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

Commune de Morges Règlement pour le service communal de distribution d'eau

RÈGLEMENT # RELATIF AUX BRANCHEMENTS À L'ÉGOUT ET À L AQUEDUC

GUIDE TECHNIQUE DE REALISATION DES BRANCHEMENTS PARTICULIERS AUX RESEAUX D ASSAINISSEMENT ET D EAU POTABLE

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR

LOI sur le contrôle des habitants (LCH)

CANADA PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINT-ÉPIPHANE

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique

LA MUNICIPALITE D'ORMONT-DESSUS

AVERTISSEMENT. Cette codification intègre les modifications apportées au règlement 386 de l ex-ville de La Baie.

Règlement no. 107 concernant les systèmes d alarme. Règlement 107 adopté le 9 novembre 1998

Règlement du service public d assainissement collectif des communes de l ÉTOILE

Dans le présent règlement, les mots suivants signifient :

VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ

CONTRAT DE LOCATION SAISONNIERE D EMPLACEMENT AU CAMPING DOMAINE DE MEPILLAT (soumis au décret 93-39) ANNEE 2015

Décret concernant la police du feu

Document de travail Ne pas reproduire Pour toute interprétation ou copie officielle contacter le greffe

Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC)

22/06/2015 IMP50PO5-2

annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ ENTRE LES SOUSSIGNÉS :

PRÉAVIS URGENT COMMUNE DE PAYERNE MUNICIPALITE. Préavis n 5/2010 AU CONSEIL COMMUNAL

Sommaire INTRODUCTION / Le contexte général de la commune / L état des réseaux / Le diagnostic des ouvrages d épuration...

RÈGLEMENT CO SUR L UTILISATION DE L EAU POTABLE CHAPITRE I DÉFINITIONS

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE

RÈGLEMENT Relatif à l établissement des terrasses extérieures sur le domaine public au centre-ville

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

Règlement numéro concernant les systèmes d alarme

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINTE-CÉCILE-DE-WHITTON RÈGLEMENT NO SUR LES SYSTÈMES D ALARME

Inutilisable pour. transaction. Compte tenu de l importance que revêtent les déclarations qui suivent, le vendeur doit transmettre les informations

COMMUNE DE GORGIER. Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, 1. Préambule

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

CONTRAT DE BAIL DE RESIDENCE SECONDAIRE - PAGE 1/6

Sommaire Page 3 : Chapitre 1er - Dispositions générales

AVERTISSEMENT. Cette codification intègre les modifications apportées au règlement VS-R

PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX


Table des matières TITRE I : LES BAUX DU CODE CIVIL (100) (Les références entre parenthèses renvoient aux numéros des paragraphes)

Un logement en bon état d usage, de confort et d entretien

RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GÉNÉRAL

CONVENTION DE LOCATION

Catalogue de répartition frais entretien - investissements (Etat au )

Commune d Yvorne LA MUNICIPALITÉ REGLEMENT DU CIMETIERE D YVORNE

Assurance de remplacement

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales

sur la police du feu et la protection contre les éléments naturels Le Grand Conseil du canton de Fribourg

Loi sur le transport de voyageurs

RÈGLEMENT VERSION REFONDUE

PRESTATIONS DE NETTOYAGE DES LOCAUX COMMUNAUX DE COUPVRAY CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIÈRES (C.C.A.P)

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ D'AUDET COMTÉ DE MÉGANTIC COMPTON. M. Jean-Marc Grondin Mme Nathalie Grégoire M. Steve Vallerand M.

STATUTS DE L ASSOCIATION

Direction des Services Techniques

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] :

Les règlements peuvent être modifiés sans préavis, contactez la ville de Bécancour pour connaître tout changement apporté.

Commune de Massongex REGLEMENT D EXECUTION DE LA LOI SUR LA PROTECTION CONTRE L INCENDIE ET LES ELEMENTS NATURELS DU

STATUTS. Groupe Minoteries SA. TITRE I RAISON SOCIALE, SIEGE, BUT et DUREE. Groupe Minoteries SA

VILLE DE BAYONNE RESTAURATION DES IMMEUBLES EN CENTRE ANCIEN Secteur Sauvegardé, Zone patrimoniale de St Esprit

CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME

RÈGLEMENT NO 382 SUR LES SYSTÈMES D ALARME ANTI-INTRUSION

HORAIRES D OUVERTURE :

LES DTU PLOMBERIE SANITAIRE

POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC F.P.Q. N O 5 FORMULE D ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE POUR DOMMAGES ÉPROUVÉS PAR LE VÉHICULE ASSURÉ

CONVENTION RELATIVE AUX DEGATS D EAU

Préavis de la Municipalité concernant une demande de crédit extrabudgétaire pour financer l acquisition et la mise en place d un silo à sel routier

Habiter. Le travail illégal FICHE 15

PRÉAVIS N 53 AU CONSEIL COMMUNAL

CONDITIONS GENERALES DE LOCATION DU CLOS DE KERBERDERY. de location initialement prévue sur le présent contrat, sauf accord du propriétaire.

Codification administrative

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

LOI sur le contrôle des habitants (LCH)

Introduction générale

Copropriété et assurances. Fédération française des sociétés d assurances DEP JUIN 2003

RÈGLEMENT Concernant la salubrité et l entretien des bâtiments résidentiels

Commune de Préverenges

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Le loyer pour l intégralité du séjour est du à l arrivée dans l appartement.

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Règlement. Alimentation en eau

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives

Accord d Hébergement Web Mutualisé

CONDITONS GENERALES DE LOCATION

RÈGLEMENT Règlement sur les systèmes d'alarme.

Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes)

Transcription:

Règlement communal sur les égouts et épuration des eaux usées

CHAPITRE PREMIER Dispositions générales Art. 1. La collecte, l épuration et l évacuation des eaux usées, dans la Commune de Trey, sont régies par les dispositions du présent règlement et par les lois fédérales et cantonales sur la protection des eaux contre la pollution et leur règlement d application. Art. 2. La Municipalité procède à l étude générale de la collecte, de l épuration et de l évacuation des eaux usées et claires, sur le territoire communal, et en dresse le plan à long terme des canalisations (PALT), selon le système séparatif. Art. 3. Aucune réclamation n est recevable pour les inconvénients provenant des travaux exécutés par la Commune aux collecteurs publics (reflux des eaux ou de l air, interruption de l écoulement, etc.). moyennant que les travaux soient conduits avec la célérité désirable. Base juridique Planification Travaux sur les collecteurs publics CHAPITRE II Raccordements aux collecteurs communaux Art. 4.- Dès qu un collecteur public accessible est construit, les eaux usées et claires des bâtiments raccordables au réseau public doivent être conduites à un point de raccordement fixé par la Municipalité. Art. 5.- En cas de transformations du bâtiment, les propriétaires de bâtiments isolés dont les eaux usées ne peuvent pas être raccordées à un collecteur public, présentent un projet d évacuation à la Municipalité qui procède conformément aux articles 19 et 20. Dès qu un collecteur public accessible est construit, la Municipalité oblige les propriétaires à y conduire leurs eaux usées à leurs frais, sans qu ils puissent prétendre à une indemnité pour les installations existantes. Dans le cas contraire, le système d évacuation et d épuration des eaux usées doit être autorisé par le Département des Travaux publics de l Aménagement et des Transports, ci-après le Département. Art. 6.- Les embranchements privés licites ou dûment autorisés reliant directement ou indirectement les bâtiments aux collecteurs d égouts publics, sont construits et entretenus par les propriétaires intéressés, sous la surveillance de la Municipalité, lors de nouvelles constructions ou transformations. Le remblayage des fouilles ne peut intervenir qu après contrôle des canalisations et de leur raccordement aux collecteurs publics, par la Municipalité ou son mandataire. La Municipalité peut obliger le ou les propriétaires d une canalisation privée à recevoir les eaux usées d autres immeubles, contre une juste indemnité qui, en cas Obligation de raccorder Bâtiments isolés Mode de raccordement Règlement de police page 2

de litige, est fixée par le juge (art. 4, chiffre 32, loi d introduction CCS). Pendant la réalisation des travaux d épuration, la Municipalité fait exécuter les raccordements jusqu au pied des bâtiments en système séparatif. Art. 7.- L embranchement, au sens du présent règlement est constitué par l ensemble des canalisations et installations privées reliant le bâtiment au collecteur public, à l exclusion du regard de raccordement qui est au pied du bâtiment. Art. 8.- Les embranchements et leurs annexes appartiennent aux propriétaires. Ils sont établis et entretenus à leurs frais sous le contrôle de la Municipalité. Les dommages causés par ces installations sont à la charge des propriétaires, dans la limite de l art. 58 du code des obligations. Art. 9.- La Municipalité se réserve le droit de rachat partiel ou total des embranchements, pour un prix fixé à dire d experts. Art. 10.- Pour les eaux usées, les tuyaux sont réalisés en un matériau répondant aux normes d étanchéité en vigueur lors du raccordement. La pente doit être d au moins 3% pour les eaux usées et de 1,5% pour les eaux claires. Des pentes plus faibles ne peuvent être admises que dans le cas d une impossibilité dûment constatée, et si l écoulement et l autocurage peuvent être assurés. En cas d insuffisance de pente la pose d un clapet antirefoulement doit être prescrite. Pour tenir compte du gel et charges dues au trafic, les canalisations se trouvant à l extérieur des bâtiments sont posées à un (1) mètre de profondeur au moins. Les changements de direction en plan et en profil se font par tuyaux coudés. Art. 11.- Le raccordement doit se faire par le dessus du collecteur public, et y déboucher dans la direction de l écoulement. En cas de construction nouvelle ou de changement d affectation d un bâtiment le raccordement au collecteur public se fera une fois les travaux terminés. Art. 12.- Le long des voies publiques ou privées, les eaux des toits, balcons et marquises doivent être conduites à la canalisation d évacuation de la maison ou directement au collecteur public, par chéneaux, descentes et conduites souterraines. Si le bâtiment est pourvu d une installation particulière d épuration, les eaux claires sont raccordées à la canalisation en aval de celle-ci. Les raccordements amenant directement ou indirectement les eaux pluviales au collecteur public doivent être munis d un sac dépotoir avec grille d un type admis par la Municipalité. Art. 13.- Lorsque la construction ou l entretien d un embranchement nécessite des travaux de fouille sur le domaine public, le propriétaire doit au préalable obtenir l autorisation du service cantonal ou communal compétent. Embranchement définition Frais et responsabilité Rachat Mode d exécution Raccordement Eaux pluviales Fouilles Règlement de police page 3

CHAPITRE III Procédure d autorisation Art. 14.- Avant de construire un embranchement, et de le raccorder directement ou indirectement au collecteur public, le propriétaire présente à la Municipalité une demande écrite d autorisation signée par lui ou son représentant. Cette demande doit être accompagnée d un plan de situation extrait du plan cadastral, format A4, indiquant le diamètre intérieur la pente, la nature et le tracé des tuyaux ainsi que l emplacement des accessoires (regards, fosses, raccordements, etc.). Art. 15.- La Municipalité accorde ou refuse l autorisation, conformément aux dispositions légales. Elle peut déléguer ses pouvoirs au Service compétent, dont la décision est alors susceptible de recours dans les dix (10) jours à la Municipalité. Art. 16.- Les entreprises industrielles ou artisanales doivent solliciter de la Municipalité l octroi d une autorisation spéciale pour déverser leurs eaux usées au collecteur public, que le bâtiment soit déjà ou non raccordé. Avant de délivrer l autorisation, la Municipalité transmet au Département, pour approbation, le projet des ouvrages de prétraitement. La Municipalité prescrit, le cas échéant, les ouvrages et mesures nécessaires, conformément à l art. 26. Art. 17.- En cas de transformation ou d agrandissement d immeubles d entreprises industrielles, artisanales, ou de modifications du système d évacuation des eaux usées et de la nature de celles-ci, les intéressés doivent se conformer à la procédure des articles 14 et 16. Art. 18.- A l échéance du délai légal d enquête, la Municipalité transmet au Département, Service des Eaux et de la protection de l environnement, avec son préavis, la demande d autorisation de déverser, par une canalisation privée, des eaux usées dans les eaux publiques. Elle joint à la demande le dossier d enquête complet. La demande doit être accompagnée d un plan cadastral, format A4, et du questionnaire ad hoc portant nom, prénom et filiation du propriétaire ainsi que la valeur du bâtiment desservi (no de taxe d assurance incendie selon l indice de l année en cours, ou valeur probable de la construction). Art. 19.- Le déversement des eaux usées dans le sous-sol par fosse et tranchée absorbante, est soumis aux mêmes formalités que celles qui sont prévues à l art. 18. Le dossier présenté est cependant complété par une carte au 1 :25'000, sur laquelle sont situées la fosse et la tranchée absorbante. Les eaux claires peuvent être déversées dans le sous-sol sur autorisation du Autorisation de raccordement Décision Eaux industrielles ou artisanales, autorisation spéciale Transformations ou agrandissement Déversement dans les eaux publiques Déversement dans le sous-sol Règlement de police page 4

département. Art. 20.- Le Département fixe les conditions du déversement des eaux usées dans les eaux publiques ou dans le sous-sol. Art. 21.- La Municipalité ne peut délivrer le permis de construire, dans les cas prévus aux articles 18 et 19, avant l octroi de l autorisation par le Département. Conditions Octroi du permis de construire CHAPITRE IV Epuration des eaux usées Art. 22.- La Municipalité fixe les conditions d introduction des eaux usées dans les collecteurs publics, en tenant compte de la nature et du débit de ces dernières et sur la base du plan directeur à long terme des canalisations prévu à l article 2. Art. 23.- Les propriétaires de bâtiments dont les eaux usées sont introduites dans les collecteurs d égouts publics, et qui ne peuvent ou ne doivent pas être dirigées sur des installations collectives d épuration ou qui ne le seront pas dans un avenir rapproché, sont tenus de construire à leurs frais, une installation particulière d épuration conforme aux directives du Département. Art. 24.- En cas de transformation, d agrandissement ou de reconstruction d un bâtiment déjà pourvu d installations particulières d épuration, celles-ci seront adaptées, le cas échéant, aux caractéristiques nouvelles du bâtiment. Art. 25.- Les eaux résiduaires des cuisines collectives (établissements publics ou privés, hospitaliers et entreprises) doivent être prétraitées par un dépotoir primaire et un séparateur de graisses, dont le dimensionnement sera conforme aux normes de l Association suisse des professionnels de l épuration des eaux (A.S.P.E.E.). Les dispositions des articles 16 et 24 sont applicables. Art. 26.- Les eaux résiduaires des ateliers de réparation de véhicules et des carrosseries doivent être traitées par des installations de prétraitement conformes aux directives du Département. Les dispositions de l article 16 du présent règlement sont applicables. Art. 27.- Trois cas sont à considérer a. L intérieur du garage est dépourvu d une grille d écoulement. Le radier sera étanche et incliné en direction de l intérieur de manière judicieuse, pour récolter les eaux résiduaires dans un puisard étanche. Les eaux de pluie récoltées par la grille extérieure seront déversées dans le collecteur public des eaux claires. b. L intérieur du garage dispose d une grille d écoulement : les eaux résiduaires récoltées par la grille seront déversées dans le collecteur public des eaux usées, Conditions générales Epuration individuelle Transformations ou agrandissement Cuisines collectives Ateliers de réparations de véhicules et carrosseries Garages privés Règlement de police page 5

conformément aux directives de la Municipalité. c. La grille extérieure, récoltant les eaux pluviales, et la grille intérieure sont raccordées sur la même canalisation. Les eaux résiduaires seront traitées par un séparateur d huile et d essence conforme aux directives de l A.S.P.E.E. SN592 000 avant d être déversées dans le collecteur public des eaux claires. Art. 28.- Les eaux résiduaires des cuisines de restaurants doivent être traitées par un dépotoir et un séparateur à graisses, conformes aux directives de l A.S.P.E.E., avant d être déversées dans le collecteur public des eaux usées. Les dispositions des articles 16 et 24 du présent règlement sont applicables. Art. 29.- Les installations particulières ou spéciales d épuration appartiennent aux propriétaires. Elles sont entretenues à leurs frais. Art. 30.- La Municipalité contrôle toutes les installations particulières d épuration des eaux usées et ordonne les mesures propres à remédier à leurs défectuosités. Art. 31.- a. Il est interdit d introduire dans les collecteurs directement ou indirectement, de façon permanente ou intermittente, des substances nocives et notamment le purin, les eaux résiduaires des silos à fourrage, les résidus solides de distillation (pulpe et noyaux), les surplus de traitement anticryptogamique et antiparasitaire et autres produits toxiques. b. La vidange d une piscine doit se déverser, après déchloration, dans un collecteur d eaux claires. Les aux de lavage des filtres et de nettoyage de la piscine avec des produits chimiques doivent être conduits dans un collecteur d eaux usées. En tout état de cause, les instructions du Service cantonal des eaux et de la protection de l environnement devront être respectées. Art. 32.- Lors de la mise en service des installations collectives d épuration ou du raccordement ultérieur d un collecteur public, sur ces installations, les installations particulières d épuration sont débranchées dans un délai fixé par la Municipalité, mais peuvent être gardées comme regard de contrôle. Le propriétaire n a droit à aucune indemnité, lors de la mise hors service de son installation particulière d épuration. Les installations de prétraitement doivent être maintenues. Restaurants Frais d épuration individuelle Contrôles Déversements interdits Piscines Suppression des installations particulières CHAPITRE V Taxes Art. 33.- La Municipalité perçoit des propriétaires de bâtiments raccordés directement ou indirectement au réseau communal établi en séparatif : a. Une taxe unique de raccordement de Fr. 1'500. par unité locative raccordée comprenant au moins une cuisine, un WC, un lavabo et une douche. Taxes uniques de raccordement Règlement de police page 6

b. Une taxe unique de raccordement de Fr. 1'500. par bâtiment (ou partie de bâtiment) affecté à l industrie, à l artisanat et établissement public, lorsqu il comprend un poste sanitaire (WC, lavabo, douches, etc.) ou de lavage. La taxe de raccordement est exigible : - dès la mise en service de la STEP pour les bâtiments raccordés à cette date au réseau communal - dès que le raccordement sera effectué pour les bâtiments non encore raccordés et les constructions futures. Art. 34.- En cas de transformations d un immeuble raccordé, la Municipalité perçoit lors de la délivrance du permis d habiter une taxe unique complémentaire de Fr. 1'500.--pour chaque unité locative, cas échéant industrielle, artisanale ou agricole, nouvellement créée. Art. 35.- Pour tout habitant (ou équivalent-habitant) résidant sur le territoire de la Commune et raccordé sur les installations collectives d épuration, il est perçu une taxe annuelle d épuration définie comme suit : a. le montant maximal de la taxe est de Fr. 180. : sous réserve de ce montant, la Municipalité est compétente pour adapter le montant de la taxe selon le système de couverture des frais et de comptabilité défini à l art. 37 b. b. La taxe d épuration est fixée comme suit : - selon le coût annuel d exploitation défini par l art. 18 de la Convention intercommunale entre les Communes de Middes et de Trey ; - sur la base des frais d investissements des ouvrages d épuration. Art. 36.- Le montant de la taxe d épuration annuelle d épuration est facturée au propriétaire de l unité locative sur la base du nombre d habitants résidant dans cette unité locative. Le propriétaire a la faculté de reporter sur les locataires ou usagers la part de la taxe annuelle représentant le coût annuel d exploitation de l épuration mentionné à l art. 33, lettre a. Cette participation figurera de manière distincte dans les baux et quittances. Art. 37.- a. Le produit des taxes de raccordement est exclusivement affecté à la couverture des dépenses d investissement du réseau communal des ouvrages d épuration. b. Le produit de la taxe annuelle d épuration est exclusivement affecté à la couverture des dépenses d exploitation et d entretien des ouvrages d épuration, à l amortissement et au service de la dette, ainsi qu à la constitution de réserves utiles. Taxes uniques complémentaires Taxe annuelle d épuration Définition Taxe annuelle d épuration Perception Couverture des frais et comptabilité c. Chacun des produits fait l objet d un compte séparé dans la comptabilité communale. Art. 38.- Les décisions municipales en matière de taxes sont susceptibles de recours à la Commission communale de recours en matière d impôt conformément Recours Règlement de police page 7

aux articles 45 et suivants de la loi sur les impôts communaux. CHAPITRE VI Dispositions finales et sanctions Art. 39.- Lorsque des mesures ordonnées en application du présent règlement ne sont pas exécutées, la Municipalité peut y pourvoir d office aux frais du responsable. La Municipalité fixe dans chaque cas le montant du recouvrement à percevoir et le communique au responsable, avec indication succincte des motifs et des délais de recours au Conseil d Etat. L arrêté cantonal fixant la procédure pour les recours administratifs est applicable. La décision devenue définitive vaut titre exécutoire au sens de l article 80 de la loi sur la poursuite pour dettes et faillites. Art. 40.- Celui qui, sans qu il y ait délit au sens des articles 37 à 39 de la loi fédérale sur la protection des eaux contre la pollution ou infraction punissable en application du Code pénal, au sens de l article 41 de la loi fédérale, contrevient au présent règlement est passible des peines prévues par l article 40 de la loi fédérale. La poursuite a lieu conformément à la loi cantonale sur les contraventions et, dans les cas visés par les articles 37 à 39 et 41 de la loi fédérale, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale. Elle est sans préjudice du droit de la Commune d exiger la réparation du dommage causé par l auteur de l infraction. Art. 41.- Le présent règlement entre en vigueur dès son approbation par le Conseil d Etat. Exécution d office Pénalités Entrée en vigueur Règlement de police page 8

Adopté par la Municipalité dans sa séance du 30 avril 1992 Le Syndic : Le Secrétaire : A. Cornamusaz E. Schneider Approuvé par le Conseil général dans sa séance du 5 mai 1992 Le Président Ronald Utz Le Secrétaire Jacques Zulauff Approuvé par le Conseil d Etat du Canton de Vaud. Lausanne le 12 juin 1992, l atteste le Chancelier Règlement de police page 9