Le Centre des monuments nationaux présente au public la tour de la Lanterne de La Rochelle restaurée

Dossier de presse, le 8 octobre 2015 Le Centre des monuments nationaux présente au public la tour de la Lanterne de La Rochelle restaurée A l issue de la campagne de restauration qui vient d être conduite, le Centre des monuments nationaux présente la tour de la Lanterne à La Rochelle. Le public peut y découvrir une nouvelle présentation muséale enrichie, valorisant les œuvres d art contemporain de Jean-Pierre Pincemin et Gottfried Honegger. A cette occasion, le CMN et les musées d Art et d Histoire de La Rochelle présentent dans la tour de la Lanterne, jusqu au 19 octobre, une sélection de onze peintures et gravures du XVIII e au XX e siècle, issues des collections des musées. Cette réouverture marque l arrivée de Manon Hansemann récemment nommée administratrice des tours de La Rochelle, ainsi que de l abbaye de Charroux, du site gallo-romain de Sanxay et de la maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincentsur-Jard. La tour de la Lanterne restaurée Patrick Müller CMN Après la restauration de la salle basse en 2013 et 2014, le CMN vient de terminer le chantier portant sur les extérieurs, les intérieurs de la flèche et les menuiseries de la tour de la Lanterne à La Rochelle. Cette campagne de restauration a été déterminée par le constat de l érosion des blocs de pierre et des éléments sculptés ainsi que de l usure des menuiseries en bois, dues à une importante condensation, à l action du vent et au manque de ventilation. Il était important d intervenir afin de préserver les sculptures et les graffiti anciens qui couvrent les murs de ce monument longtemps utilisé comme prison, ainsi que de sécuriser le parcours de visite. Cette campagne, d un montant d 1,15 M, a consisté en une restauration des pierres de taille (avec remplacement si nécessaire), la création d évents de ventilation dans la flèche, la réfection des joints et une amélioration de l écoulement des eaux. La ventilation de l édifice a été améliorée grâce à la mise en place de persiennes et d ouvrants. Les sculptures ont été nettoyées par micro-gommage et les éléments manquants ont été restitués. Les vitraux ont été restaurés en atelier ou remplacés. Enfin, le garde-corps de la coursive haute a fait l objet d une mise en sécurité. La restauration portait principalement sur ces éléments extérieurs mais quelques changements à l intérieur de la tour accompagnent ce renouveau et enrichissent le parcours des visiteurs qui découvrent ou redécouvrent les 600 graffiti gravés par des prisonniers entre le XVII e et le XIX e siècle, les œuvres des artistes contemporains Jean-Pierre Pincemin et Gottfried Honegger. Ce dernier a ainsi conçu une nouvelle version de son Contacts presse : Camille Boneu et Su-Lian Neville : 01 44 61 21 86 / 22 96 presse@monuments-nationaux.fr Pour retrouver l ensemble des communiqués du CMN : www.presse.monuments-nationaux.fr

œuvre intégrée à la salle du Lanterneau depuis 1986. Cette installation renouvelée offre une expérience musicale et esthétique inattendue au sommet de la tour. D autres adaptations, menées à l occasion du chantier de restauration, offrent quant à elles un retour sur l histoire des tours de La Rochelle. Ainsi, les maquettes des trois tours réalisées par Claude Eraud, tailleur de pierre, sont désormais rassemblées dans la salle du premier niveau, tandis qu un ensemble d anciennes portes de la prison militaire et des éléments de ferronnerie sont exposés au niveau supérieur et rappellent la fonction carcérale des lieux. C est aussi l occasion pour le Centre des monuments nationaux et les musées d Art et d Histoire de La Rochelle de marquer une nouvelle collaboration avec la présentation dans la tour de La Lanterne, jusqu au 19 octobre, d une sélection de onze peintures et gravures du XVIII e au XX e siècle issues des collections des musées. Chacune de ces œuvres offre un point vue sur le vieux port de la Rochelle et les tours dont il est indissociable depuis toujours. Manon Hansemann, nouvelle administratrice Le CMN a nommé Manon Hansemann administratrice des tours de La Rochelle, ainsi que de l abbaye de Charroux, du site gallo-romain de Sanxay et de la maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard à compter du 1 er août 2015. Architecte urbaniste en chef de l Etat du ministère de la Culture et de la Communication, Manon Hansemann est architecte des bâtiments de France depuis 2008. Suite à l obtention de son diplôme d architecte DPLG, elle a continué sa formation à l Ecole de Chaillot ainsi qu à l Ecole nationale des ponts et chaussées. Après avoir été collaboratrice d un architecte en chef des monuments historiques, elle a été adjointe au chef du Service départemental de l architecture et du patrimoine de la Vienne, puis chef du Service territorial de l architecture et du patrimoine de la Charente. Dans le cadre de ces fonctions, elle a été conservatrice des cathédrales de Poitiers et d Angoulême. Elle a également plusieurs expériences à l étranger, en Algérie et en Italie. 2

Sommaire L histoire de la tour de la Lanterne... 4 La campagne de restauration... 5 Le parcours de visite... 7 Les graffiti... 7 Les portes carcérales... 7 Les maquettes en pierre... 7 L œuvre de Gottfried Honegger... 8 L œuvre de Jean Pierre Pincemin... 8 Les œuvres des musées d Art et d Histoire de La Rochelle... 9 Les musées d Art et d Histoire de La Rochelle... 10 Les tours de La Rochelle... 11 Informations pratiques... 12 3

L histoire de la tour de la Lanterne Les origines de la tour de la Lanterne remontent à la fin du XII e siècle (avant 1229). Elle participait à la défense du port primitif de la ville (situé alors au nord de la tour) en assurant notamment le contrôle et le désarmement des navires entrant dans le port de La Rochelle. Au XV e siècle, après la construction du nouveau port (actuel Vieux Port), la municipalité décide d incorporer la tour de la Lanterne dans le système défensif des murailles entourant la ville. A cette occasion, la tour est reconstruite et renforcée par chemisage (épaississement circulaire) en englobant les parties basses du XIII e siècle. Elle est alors surmontée d une grande flèche et dotée d une lanterne (reconstruite à la fin du XIX e siècle) servant de phare et d amer remarquable. Construite en pierre et vitrée en partie haute, cette lanterne assura la fonction de tour de guet jusqu'au XVI e siècle, puis d'amer et de phare. A partir du XVI e siècle, la tour sert de prison maritime. Aux XVII e et XVIII e siècles on y enferme des marins, principalement anglais et hollandais capturés lors des guerres maritimes, puis des protestants au moment de la révocation de l Edit de Nantes (1685) et enfin des insurgés vendéens en 1793. Les prisonniers maritimes ont laissé de très nombreux graffiti qui témoignent de la constitution des flottes de guerre et de commerce et livrent de nombreux détails sur les gréements, les coques et les armements des navires de ces époques. Les conditions de détention sont déplorables et faute d entretien du monument, la lanterne s effondre en 1632. La tour de la Lanterne est utilisée ensuite comme prison militaire de 1820 à 1878. En 1841 des planchers (les niveaux 6 et 7) sont ajoutés dans la flèche, afin d accueillir davantage de détenus et des portes sont percées dans le fût de l escalier pour les desservir. C est dans cette dernière configuration de prison que la tour est aujourd hui ouverte à la visite. En 1985 et 1986, les artistes Jean-Pierre Pincemin et Gottfried Honegger sont intervenus dans les niveaux supérieurs. Les œuvres sont des dépôts du Fonds national d art contemporain (FNAC). La tour de la Lanterne est classée au titre des monuments historiques depuis le 17 février 1879. Elle est ouverte à la visite par le Centre des monuments nationaux. 4

La campagne de restauration Des travaux de préservation de l édifice ont déjà été entrepris en 1906. Ceux-ci ont donné lieu, entre autre, à la restitution d un parapet crénelé à mâchicoulis et d une coursive haute à mi-hauteur de la flèche. C est également à cette occasion qu un lanternon de style néogothique a été créé à l emplacement de la lanterne. En 1909, la salle basse a été restaurée à son tour. Plusieurs travaux de réparation ont été réalisés depuis, notamment dans les années 1980, avec l'ancrage de certains mâchicoulis par des tirants en fibre de verre et la pose de vitraux losangés sur les baies du lanternon. Si la tour de la Lanterne ne présentait pas de désordres structurels, des travaux étaient néanmoins nécessaires. En effet, une importante condensation provoquant de l humidité créait de mauvaises conditions de conservation pour les éléments en bois, mais aussi pour ceux en pierre, qui présentaient en outre des signes d usure prématurée en raison du vent et de l utilisation d un mortier de ciment. Il était donc important de remédier à cette érosion et de préserver ainsi les graffiti dont la profondeur est souvent peu importante. Travaux sur la tour de la Lanterne 2013-2015 Maître d œuvre : Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques Maitrise d ouvrage : CMN Restauration de la salle basse Octobre 2013 mai 2014 Coût de l opération : 136 000 Restauration des extérieurs et des menuiseries Septembre 2014 juin 2015 Coût de l opération : 1 150 000 La tour de la Lanterne en restauration CMN Les travaux menés par le CMN ont concerné la restauration des extérieurs, la restauration des intérieurs de la flèche (à partir du niveau 3) et la réfection des menuiseries. Le parti de restauration propose une réfection suivant les dispositions architecturales actuelles issues du XIX e siècle. Les pierres de taille qui présentaient une altération très importante ont été remplacées. Le garde-corps en pierre de taille de la coursive haute a été partiellement déposé, 50% des pierres ont été remplacées. L ensemble des joints ciment des parements extérieurs ont été piochés et refaits au mortier de chaux, ainsi que les parements intérieurs de la flèche (depuis le niveau 3). Les parements ont été au préalable nettoyés par brossage et ragréés ponctuellement. Les enduits des salles du rez-de-chaussée ont été repris pour améliorer leur présentation. Les pierres remplacées récemment ont été vieillies à l outil et les pierres neuves ont été patinées. Le système d évacuation des eaux pluviales des coursives a été amélioré, avec la remise en service des gargouilles et la révision des exutoires. L ensemble des éléments sculptés a été nettoyé par micro-gommage. Les éléments sculptés manquants ont été restitués. Les sculptures présentant de petites lacunes ont été ragréées. Les abords de l édifice, côté sud, ont reçu un revêtement gravillonné pour améliorer l assainissement. 5

Des évents de ventilation ont été créés à trois niveaux de la flèche et un jour a été aménagé à la périphérie du plancher du niveau 8, pour permettre une meilleure ventilation à l intérieur de l édifice. Les menuiseries bois des niveaux 6 et 7 ont été remplacées par des persiennes et les menuiseries de la flèche ont été pourvues d ouvrants pour améliorer la ventilation de l édifice. Les garde-corps extérieurs et les menuiseries bois ont été révisés et remis en peinture. Les vitrages ont été remplacés par des vitraux sauf la baie à meneau de la coursive basse. Les vitraux du lanternon et des lucarnes de la flèche ont été restaurés en atelier. Le garde-corps de la coursive haute a été mis aux normes par la pose d une main courante. Ce système a été complété par un grillage de protection en inox posé à l arrière du garde-corps de la coursive haute. Des caillebotis en inox ont été disposés entre chaque mâchicoulis pour combler les vides et améliorer la sécurité. Restauration et mise en sécurité du chemin de ronde Niveau 4 CMN 6

Le parcours de visite Au-delà de la qualité exceptionnelle de l architecture, la tour de la Lanterne propose plusieurs autres centres d intérêts remarquables lors de la visite des espaces intérieurs : graffiti, œuvres contemporaines et collections. Les graffiti Plus de 600 graffiti sont gravés dans la pierre calcaire tendre, principalement par les équipages des vaisseaux ennemis (espagnols, anglais, hollandais) arraisonnés en mer durant le XVII e siècle. La plupart ont été gravés par les équipages prisonniers, qui représentaient ainsi leur propre navire. On trouve plus de cent configurations différentes de bateaux. Certains sont d une finesse et d un niveau de détail remarquable, ils constituent à la fois une œuvre d art en soi Graffiti CMN et une base authentique d iconographie pour l archéologie navale. 90 graffiti majeurs ont fait l objet d un relevé numérique haute définition par ortho-photographie en 3D, à des fins de conservation et de mise en valeur. Les portes carcérales De lourdes portes de prison datant du XIX e siècle, lorsque la tour de la Lanterne servait de prison militaire, ont été réinstallées et mises en présentation au niveau 2 de la tour. Probablement déposées lors des travaux de restauration effectués au début du XX e siècle, leur présentation illustre aujourd hui l utilisation continue de la tour comme prison depuis Louis XIV, jusqu à sa désaffectation en 1879. Salle «des Quatre Sergents» Niveau 2 Présentation des portes carcérales CMN Les maquettes en pierre Les trois maquettes des tours Saint-Nicolas, de la Chaîne et de la Lanterne ont été réalisées par Claude Eraud, un tailleur de pierre qui a remporté en 1979 le titre de meilleur ouvrier de France. Les maquettes ont été réalisées dans un calcaire très tendre qui permet une grande finesse de détails, comme les choux des pinacles ou les gargouilles, tandis que l appareillage est simplement gravé à la pointe. 7

L œuvre de Gottfried Honegger Les travaux de restauration de la Lanterne ont été l occasion de rénover l œuvre «sans titre» de Gottfried Honegger, réalisée dans le cadre d un programme de commande publique mené par le ministère de la Culture en 1985 et qui comportait, outre la colonne de cônes en métal chromé, un labyrinthe dessiné par des blocs de granite placés au centre de la tour, sur un plancher en bois. Insatisfait de cette réalisation, l artiste avait émis le souhait qu elle soit repensée. La rénovation de son Salle du Lanterneau Niveau 8 L œuvre «sans titre» de Gottfried Honegger CMN œuvre en 2015 en a été l occasion : outre la reprise du chromage des cônes, il a modifié le dispositif central en proposant de poser un miroir rond sur un socle géométrique coloré. Par ailleurs, la bande-son créée en 1986, avait disparu depuis longtemps. A la suite d une collaboration établie avec l Institut de recherche et de coordination acoustique/musique (IRCAM) grâce au soutien des collectionneurs Jean Philippe et Françoise Billarant, un nouvel environnement musical a été créé à partir d une œuvre de Pierre Boulez et de Claude Debussy. Cette installation associe des éléments et des formes simples, épurées, où la combinaison des matériaux (bois, métal, miroir) et l articulation des plans (sol, table, colonne suspendue) donnent naissance à une construction visuelle et mentale poétique. La musique et l espace se démultiplient dans les reflets des cônes et du miroir, les sons s envolent dans la charpente, offrant une impression de légèreté qui se marie avec le mouvement lointain de l eau tout en suscitant une sensation de vertige. Cette évolution esthétique du projet permet d apprécier au plus près une œuvre faite de rigueur subtile et d équilibres fragiles, dans laquelle les rapports de masse et de volumes induisent la maîtrise du travail de sculpture. Par ailleurs, l ensemble des vitraux conçus par le même artiste, Gottfried Honegger, pour la Lanterne, a été déposé, restauré et reposé selon le protocole habituel concernant les restaurations des verrières protégées au titre des Monuments historiques. Lanterne Niveau 8 Vitraux de Gottfried Honegger CMN L œuvre de Jean Pierre Pincemin Le sol de la salle Jehan Mérichon au niveau 5 est une création de Jean-Pierre Pincemin (1944-2005), en béton blanc et noir, de 1985. La répétition aléatoire et rythmique d un module en arc de cercle suggère les maillons d une chaine brisée ; évocation symbolique de la fonction carcérale de la tour. Les striures déliées et enchevêtrées colonisent l espace et animent le sol d un jeu d ombre et de lumière. Salle Jehan Mérichon Niveau 5 Œuvre de Jean-Pierre Pincemin CMN 8

Les œuvres des musées d Art et d Histoire de La Rochelle Michel Gérard Edelinck, Vue de La Rochelle en 1725, 1725, Huile sur toile Stanislas Victor Edouard Lépine, Carriers devant le port de La Rochelle, Huile sur toile D après Joseph Vernet, Le port de La Rochelle vu depuis la petite rive, Eau-forte sur papier Isidore-Laurent Deroy, Vue panoramique du port de La Rochelle, 1874, Lithographie sur papier G. Forcadet et Jules Jourdan, Port de La Rochelle, vue intérieure, 1852, Lithographie sur papier Charles Jean Paul Baudoin, La tour Saint-Nicolas, 1880, Huile sur toile Albert Decaris, Le port de La Rochelle, Eau-forte sur papier Bernard Buffet, Les tours de La Rochelle, Eau-forte sur papier Gabriel Louis Maurice Charlopeau, Port de La Rochelle, Huile sur toile Gaston Balande, Quai Duperré, Huile sur toile Anonyme, Le port de La Rochelle, Huile sur cuivre Michel Gérard Edelinck, Vue de La Rochelle en 1725, 1725, Huile sur toile J+M/MAHLR Stanislas Victor Edouard Lépine, Carriers devant le port de La Rochelle, Huile sur toile Max Roy /MAHLR 9

Les musées d Art et d Histoire de La Rochelle Situés au cœur du quartier historique de la ville, les musées d Art et d Histoire de La Rochelle réunissent deux musées municipaux : le musée du Nouveau Monde et le musée des Beaux-Arts qui témoignent chacun de la richesse artistique de la ville et participent à son rayonnement. À travers d importantes collections historiques, de peintures, d arts décoratifs et extraeuropéens, ils évoquent tous deux La Rochelle, ville ouverte sur le monde qui a attiré artistes, riches négociants en relation avec les Amériques et personnages qui ont marqué l Histoire. Installés dans des hôtels particuliers d exception, les musées accueillent tout au long de l année des expositions temporaires qui apportent un nouveau regard sur l histoire de la ville, l art en général ainsi qu une programmation culturelle régulière et variée favorisant les rencontres avec les œuvres. Le musée du Nouveau Monde, dans un bel hôtel particulier du XVIII e siècle, traite des Antilles, de l esclavage et de l histoire de la Nouvelle-France (Canada). Autour des portraits photographiques d E. Curtis, gravures et objets ethnographiques évoquent commerce des fourrures, échanges avec les trappeurs et vie des tribus amérindiennes. Le musée des Beaux-Arts occupe une partie du palais épiscopal construit sous Louis XVI. Son importante collection de peintures du XV e au milieu du XX e siècle fait l objet d un accrochage régulièrement renouvelé. En cours d agrandissement, il accueillera prochainement les collections historiques, céramiques et orientales autrefois exposées au musée d Orbigny-Bernon. Horaires Du 1 er octobre au 30 juin lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30 à12h30 et de 13h45 à 17h. samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h. Du 1 er juillet au 30 septembre lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 13h et de 13h45 à 18h. samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h. Les musées d Art et d Histoire sont fermés les mardis, les 1 er janvier, 1 er mai, 14 juillet, 1 er novembre, 11 novembre et 25 décembre. Tarifs - Plein : 6 - Réduit : 4 (pour les groupes de 10 personnes et plus) - Entrée gratuite pour les moins de 18 ans, étudiants, Rmistes et chômeurs - Entrée gratuite pour tous le premier dimanche de chaque mois, de septembre à juin - Pass annuel inter-musées municipaux (Musées des Beaux-Arts et du Nouveau Monde, Muséum, Musée maritime) : 25 Contacts Anne Michon - Attachée de Presse, Cabinet du Maire de La Rochelle, Président de la Communauté d Agglomération anne.michon@agglo-larochelle.fr - 06 17 01 43 72 Annick Notter - Directrice des musées d Art et d Histoire de La Rochelle annick.notter@ville-larochelle.fr - 05 46 41 46 50 10

Les tours de La Rochelle Vue des tours de La Rochelle Patrick Müller CMN Dressées face à l Atlantique, les trois tours de La Rochelle, tours Saint-Nicolas (XIV e siècle), de la Chaîne (XIV e siècle) et de la Lanterne (XII e et XV e siècle) sont les vestiges d un grand programme de fortifications édifié à partir de 1199 par la ville. La tour Saint-Nicolas et la tour de la Chaîne constituent la majestueuse porte d entrée du Vieux Port, qui a tenu pendant dix siècles la fonction de verrou défensif du front de mer de la ville. Véritables demeures palatiales et donjons urbains, elles sont le symbole d une ville forte de ses privilèges et de sa richesse. La tour de la Lanterne, phare le plus ancien de la côte atlantique puis prison de la Marine Royale et des troupes coloniales, renferme plus de 600 graffiti gravés par des détenus durant trois siècles. Ces trois tours offrent un panorama exceptionnel et unique sur la ville de La Rochelle, la rade et les îles. Les tours de La Rochelle sont ouvertes au public par le Centre des monuments nationaux. 11

Informations pratiques Centre des monuments nationaux Tours de La Rochelle Vieux Port 17000 La Rochelle www.la-rochelle.monuments-nationaux.fr Horaires Du 1 er avril au 30 septembre, tous les jours de 10h à 18h30 Du 1 er octobre au 31 mars, tous les jours de 10h à 13h et de 14h15 à 17h30 Fermé les 1 er janvier, 1 er mai, 25 décembre. Tarifs 1 tour Plein tarif : 6 Tarif réduit et groupe adulte : 5 (min 20 personnes) Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26 ans ressortissants de l Union Européenne, personne handicapée et son accompagnateur, demandeur d emploi sur présentation d une attestation de moins de 6 mois Tarifs 3 tours Plein tarif : 8,50 Tarif réduit et groupe adulte : 6,50 (min 20 personnes) Groupes scolaires : 30 (20 pour les ZEP) Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26 ans ressortissants de l Union Européenne, personne handicapée et son accompagnateur, demandeur d emploi sur présentation d une attestation de moins de 6 mois 12

Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d If et d Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villa Savoye, constituent quelques-uns des 98 monuments nationaux, propriétés de l Etat confiés au Centre des monuments nationaux. Premier opérateur public français culturel et touristique avec près de 9,5 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Son fonctionnement repose à 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la fréquentation, des locations d espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d actions culturelles et scientifiques sur l ensemble du réseau. Après l ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014, le CMN présente en 2015 la villa Cavrois restaurée et prépare l ouverture à la visite de l Hôtel de la Marine à l horizon 2017. Retrouvez le CMN sur Facebook : http://www.facebook.com/lecmn Twitter : http://twitter.com/lecmn YouTube : http://www.youtube.com/c/lecmn Instagram : http://instagram.com/lecmn Monuments placés sous la responsabilité du CMN et ouverts à la visite Aquitaine Grotte des Combarelles Abri de Laugerie-Haute Abri de Cap-Blanc Grotte de Font-de-Gaume Site archéologique de Montcaret Gisement de La Ferrassie Gisement de La Micoque Abri du Poisson Grotte de Teyjat Gisement du Moustier Tour Pey-Berland à Bordeaux Abbaye de La Sauve-Majeure Grotte de Pair-non-Pair Château de Cadillac Château de Puyguilhem Auvergne Château de Chareil-Cintrat Cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay Château d'aulteribe Château de Villeneuve-Lembron Bourgogne Château de Bussy-Rabutin Abbaye de Cluny Bretagne Maison d'ernest Renan à Tréguier Grand cairn de Barnenez Sites mégalithiques de Carnac Site des mégalithes de Locmariaquer Centre Crypte et tour de la cathédrale de Bourges Palais Jacques Cœur à Bourges Tour de la cathédrale de Chartres Château de Châteaudun Château de Bouges Maison de George Sand à Nohant Château d'azay-le-rideau Cloître de la Psalette à Tours Château de Fougères-sur-Bièvre Château de Talcy Champagne-Ardenne Château de La Motte Tilly Palais du Tau à Reims Tours de la cathédrale de Reims Franche-Comté Cathédrale de Besançon et son horloge astronomique Paris Arc de triomphe Chapelle expiatoire Conciergerie Domaine national du Palais-Royal Hôtel de Béthune-Sully Musée des Plans-Reliefs Panthéon Sainte-Chapelle Tours de la cathédrale Notre-Dame Ile-de-France Château de Champs-sur-Marne Château de Jossigny Château de Maisons Villa Savoye à Poissy Domaine national de Rambouillet Domaine national de Saint-Cloud Maison des Jardies à Sèvres Basilique cathédrale de Saint-Denis Château de Vincennes Languedoc-Roussillon Château et remparts de la cité de Carcassonne Tours et remparts d'aigues-mortes Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon Site archéologique et musée d'ensérune Forteresse de Salses Hôtel de Sade Midi-Pyrénées Site archéologique de Montmaurin Château d'assier Château de Castelnau-Bretenoux Château de Montal Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue Château de Gramont Nord-Pas-de-Calais Colonne de la Grande Armée à Wimille Villa Cavrois Basse-Normandie Château de Carrouges Abbaye du Mont-Saint-Michel Haute-Normandie Abbaye du Bec-Hellouin Pays-de-la-Loire Château d'angers Maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard Picardie Château de Coucy Château de Pierrefonds Tours de la cathédrale d'amiens Poitou-Charentes Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas et de la Chaîne à La Rochelle Château d'oiron Abbaye de Charroux Site gallo-romain de Sanxay Provence-Alpes-Côte d'azur Place forte de Mont-Dauphin Trophée d'auguste à La Turbie Site archéologique de Glanum Hôtel de Sade Château d'if Abbaye de Montmajour Monastère de Saorge Cloître de la cathédrale de Fréjus Abbaye du Thoronet Fort de Brégançon Rhône-Alpes Château de Voltaire à Ferney Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse 13