La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris



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Résumé La Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP) appartient à l armée de Terre, arme du Génie. Ses personnels sont détachés auprès du Préfet de Police pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans Paris et les départements de la petite couronne ; soit une superficie de760 km² pour 7 millions d habitants. La BSPP est structurée en 5 groupements : 3 groupements incendies, un groupement de services et un groupement d instruction. Mais la BSPP est également une organisation complexe qui se divise en une multitude de services et bureaux permettant de gérer l ensemble du personnel. Malgré le grand nombre de ses subdivisions, chaque Sapeur-pompier de la BSPP n effectue jamais son travail seul et est toujours à même d évoluer au sein de la BSPP en montant en grade ou en changeant de bureau. Mais la BSPP a des missions à accomplir et pour cela, elle bénéficie de matériels, d une tenue et de véhicules bien spécifiques. Afin de mener à bien ses missions, elle utilise divers procédés et outils tels que les Systèmes d Information Géographique (SIG), qui sont pour eux bien plus qu un outil d aide à la décision. En effet, ces SIG apparaissent aujourd hui indispensables au bon déroulement des interventions des diverses tâches effectuées par la BSPP. C est d ailleurs pourquoi aujourd hui, le SIG est en pleine expansion dans le monde pompier et plus particulièrement au sein de la BSPP. L utilisation de tels outils est ainsi devenue omniprésente dans la vie quotidienne de la Brigade. En amont des interventions, avec la création d atlas et l utilisation d études préventives des risques ; durant ces interventions, avec l utilisation des ces atlas et la géoptimisation ; et en aval de ces interventions, grâce à des études d analyses statistiques de l intervention. Ainsi, le SIG est présent dans la vie de nombreux Sapeur-pompier de Paris. Que ce soit au niveau du traitement des appels, lors de chaque intervention, ou encore au sein même de la cellule SIG de la BSPP : la cellule SIGAREO. Cette cellule est aujourd hui en pleine effervescence compte tenu des améliorations majeures que vit le SIG de la BSPP en ce moment. Suite à un récent appel d offre, la BSPP est en cours de passation sous GeoConcept. Cela demande de nombreuses modifications de la base existante et renforce les conventions d échanges gratuits déjà établies entre la BSPP et diverses institutions tels que l IGN (Institut Géographique National) ou l APUR (Atelier Parisien de l URbanisme). Le SIG a encore de beaux jours devant lui au sein de la BSPP. Devant les avancées sans cesse croissantes des apports des SIG dans un monde tel que celui des Sapeurs-pompiers, les membres déjà très actifs de la cellule SIGAREO ont de belles perspectives d évolution. Le rêve des membres de cette cellule serait de placer un GPS dans chaque véhicule d intervention afin d améliorer encore le système de géoptimisation. Tant que les Sapeurs- Pompiers auront besoin de se déplacer pour nous secourir, ils auront besoin des SIG. 2

GLOSSAIRE ADAGIO ADOSSPP APUR ARI BCP BD BEA BEG BEP BIPI BIRP BNF BOPE BP BPF BPFB BRH BSPP CA CESD CDE CEM CMF CS DDSC DGA DSM EMAT ERP FNASPP GHSC GIPS GPS IGH IGN MAPA NAC NBI PC PS QG RATP REANIME RNIS SAMU SAV Application de Diffusion de l Alerte et de Gestion Informatisée des Opérations Association pour le Développement des Œuvres Sociales des Sapeurs- Pompiers de Paris Atelier Parisien de l Urbanisme Appareil Respiratoire Isolant Bureau Condition du Personnel Base de Données Bras Elévateur Articulé Bureau d Etude Générale Bureau Etudes Pilotage Bornes et Poteaux d Incendie Bureau Informations et Relations Publiques Bibliothèque Nationale de France Bureau OPErations Bureau Prévention Bureau Planification Financière Bureau de la Programmation Financière et du Budget Bureau des Ressources Humaines Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris Camion d Accompagnement Camion Etaiement, Sauvetage et Déblaiement Camionnette de Désincarcération et d Eclairage Cellule EMulseur Camionnette de Manœuvre de Force Centre de Secours Direction de la Défense et de la Sécurité Civile Direction Générale de l Armement Directeur des Secours Médicaux Etat Major de l Armée de Terre Etablissement Recevant du Public Fédération Nationale des Anciens Sapeurs-Pompiers de Paris Groupement d Hélicoptères de la Sécurité Civile Graphic Interface Pilot System Global Positioning System Immeuble de Grande Hauteur Institut Géographique National Marché à Procédure Adaptée Nouveaux Animaux de Compagnie Nouvelle Bonification Indiciaire Poste de Commandement Poste de Secours Quartier Général Régie Autonome des Transports Parisiens Réseau d Accès Numérique aux Informations Médicales Extrahospitalières Réseau Numérisé à Intégration de Service Service d Aide Médicale Urgente Service Après-Vente 3

SDACR SDIS SI SIDACR SIG SMG SNCF SSSM STI SYNTIA VEDI VPCE Schéma Départemental d Analyse et de Couverture des Risques Service Départemental d Incendie et de Secours Service Infrastructure Schéma InterDépartemental d Analyse de la Couverture des Risques Système d Information Géographique Services Médicaux de Groupement Société Nationale des Chemins de Fer français Service de Santé et de Secours Médical Service Télécommunications et Informatique Système Numérisé de Transmission de l Information d Alerte Vedette D Intervention Véhicule Porte Cellule Emulseur 4

SOMMAIRE I. Un peu d histoire... 7 II. Organisation opérationnelle... 7 1. Organisation générale... 7 2. Les Bureaux et Services de la BSPP... 10 a) Le BIRP - Bureau Informations et Relations Publiques... 10 b) Le BEP - Bureau Etudes Pilotage... 10 c) Le BOPE - Bureau Opérations... 11 d) Le BP - Bureau Prévention... 11 e) Les ST - Services Techniques... 12 f) Le BPFB - Bureau de la Programmation Financière et du Budget... 13 g) Le BRH - Bureau des Ressources Humaines... 13 h) Le STI - Service Télécommunications et Informatique... 15 i) Le BCP - Bureau Condition du Personnel... 15 j) Le SSSM - Service de Santé et de Secours Médical... 15 k) Le SI - Service Infrastructure... 16 3. Evolution de carrière et rémunération... 18 a) Catégories et rémunérations... 18 b) Promotions... 19 c) Missions... 20 III. Interventions... 20 1. Nature des interventions... 21 a) Généralités... 21 b) Plans d intervention... 22 2. Matériels utilisés... 23 a) Les vêtements... 23 b) Matériel d intervention... 25 c) Matériels de transport... 26 3. Journée type... 42 IV. Approche SIG... 43 1. Géoptimisation... 43 a) Gestion de crise et urgence... 44 b) Gestion territoriale... 45 2. Gestion des appels... 46 a) Organisation générale... 46 b) SYNTIA... 47 c) ADAGIO... 49 3. Cellule SIGAREO... 49 4. Gestion des rapports médicaux : REANIME... 56 a) Description... 57 b) Exploitation des informations... 58 c) Apports de REANIME... 58 5. Réseaux annexes... 59 V. Perspectives... 60 5

TABLE DES ILLUSTRATIONS I. Un peu d histoire... 7 II. Organisation opérationnelle... 7 Fig.1 : Groupements d incendie... 8 Fig.2 : Organisation Opérationnelle... 9 Fig.3 : Exemples de tableaux d avancement... 14 Fig.4 : Organigramme de la BSP... 17 Fig.5 : Grades... 19 III. Interventions... 20 Fig.1 : Interventions de l année 2001 en chiffres... 21 Fig.2 : Plan Rouge... 23 Fig.3 : Tenue vestimentaire d intervention... 24 Fig.4 : Quelques exemples de matériels utilisés en intervention... 25 Fig.5 : Ventilateur grand débit... 25 Fig.6 : Ambulance de réanimation... 26 Fig.7 : Véhicule de premier secours relevage... 27 Fig.8 : Véhicule accompagnement santé... 27 Fig.9 : Fourgon d appui... 28 Fig.10 : Echelle pivotante automatique... 29 Fig.11 : Protection éclairage et ventilation... 30 Fig.12 : Premier secours tonne... 31 Fig.13 : Etaiement, sauvetage, déblaiement... 33 Fig.14 : Premier secours, évacuation... 34 Fig.15 : Premier secours, évacuation 4 ème génération... 35 Fig.16 : Camionnette de désincarcération et d éclairage... 36 Fig.17 : Camion d accompagnement... 37 Fig.18 : Véhicule porte cellule émulseur... 38 Fig.19 : Vedette d intervention... 39 Fig.20 : Dragon 75... 41 IV. Approche SIG... 43 Fig.1 : Cycle des données... 43 Fig.2 : Traitement d un appel de secours... 47 Fig.3 : Déploiement de ADAGIO... 49 Fig.4 : Application de SIGAREO... 50 Fig.5 : Organigramme et plan de charge de SIGAREO... 51 Fig.7 : Extrait du viewer SIGAREO... 52 Fig.6 : Etat des lieux de la production... 53 Fig.7 : Descriptif de la charte graphique... 54 Fig.8 : Planche descriptive cf.ppt!...erreur! Signet non défini. Fig.9 : Etat des lieux des conventions SIG 2007... 55 Fig.10 : Exemple de fiche d un arc de voirie... 56 Fig.11 : Saisie des rapports... 57 Fig.12 : Capture d écran de l interface de REANIME... 58 Fig.13 : Description du réseau informatique de la BSPP... 59 V. Perspectives... 60 6

I. Un peu d histoire Tout commence par la fondation en 1793 de l ancêtre de la Brigade des Sapeurs- Pompiers de Paris (La B.S.P.P.) : le Corps des gardes-pompes de la ville de Paris. Or, le 1 er Juillet 1810, lorsque le Prince de Schwarzenberg organise une soirée à l ambassade d Autriche pour honorer le récent mariage de l empereur Napoléon I er, un terrible incendie éclate avec une si soudaine violence que la panique désoriente une partie de l assistance. Le sinistre durera pendant 23 heures et une dizaine de morts sera à déclarer. L insuffisance du système de sécurité est mise en évidence dans le procès-verbal dressé à la suite de ce drame. L attention de Napoléon I er est attirée, de ce fait, sur l organisation de la lutte contre le feu à Paris. Ainsi, par décret impérial du 18 Septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire : le Bataillon de Sapeurs-Pompiers de Paris. Cette unité devient 1867, le Régiment de Sapeurs-Pompiers qui est transformé en Brigade, le 1 er Mars 1967. Enfin, le 12 Avril 1995, un décret prévoit même la promotion à titre posthume des sapeurs-pompiers professionnels cités à l ordre de la Nation. Aujourd hui, la BSPP est une unité du génie de l armée de terre française mise à disposition du préfet de Police (ministère de l Intérieur, c set une formation militaire de sécurité civile) et est sous les ordres d un officier général (le gouverneur général se trouvant à St Germain en Laye). Elle est donc chargée des missions dévolues aux sapeurs-pompiers telles que la lutte contre l incendie, la prévention, le secours à personne ou encore le sauvetage. Ainsi, les 7000 personnes que comprend la BSPP, soit 114 pompiers pour 100 000 habitants (sachant que la moyenne nationale est de 382 pompiers pour 100 000 habitants), interviennent 24/24h, 7/7j sur Paris et la petite couronne (Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint- Denis (95), Val-de-Marne (94)) avec de courts temps d intervention. La BSPP réalise 430 000 interventions par an, soit une toutes les 70 secondes. II. Organisation opérationnelle 1. Organisation générale La BSPP comprend 81 casernes dont 77 centres de secours et est organisée en 3 groupements d incendie : 1 er groupement d incendie : Nord-est de Paris et 93 (poste de commandement implanté à Montmartre) ; 2 ème groupement d incendie : Sud-est de Paris et 94 (PC implanté à Masséna, Paris XIII) ; 3 ème groupement d incendie : Ouest de Paris et 92 (PC implanté à Courbevoie-la- Défense). 7

Fig.1 : Groupements d incendie Chaque groupement d incendie se compose de 8 compagnies et d un service médical. A cela s ajoute le groupement d instruction, situé au fort de Villeneuve-Saint-Georges, Val-de-Marne, et le groupement des services, comprenant lui-même 3 compagnies : compagnie quartier-général, compagnie hors-rang et compagnies des services. 8

GPT 81 CASERNES INSTRUCTIONS 77 CENTRES DE SECOURS SERVICES COMPAGNIES QG Hors rang Services 8 compagnies incendie et 1 service médical 8 compagnies incendie et 1 service médical 8 compagnies incendie et 1 service médical Fig.2 : Organisation Opérationnelle 9

2. Les Bureaux et Services de la BSPP a) Le BIRP - Bureau Informations et Relations Publiques Rattaché directement au général, ce bureau dont la création remonte à 1952, permet de répondre aux besoins, sans cesse croissants, de l information et des relations publiques (médias, sociétés de production, agences de presse, institutions, etc.). Il a également en charge l impression des documents en vigueur, la couverture photo et vidéo des interventions et de diverses activités de la BSPP (cérémonies officielles, reportages, etc.). De plus, la photothèque assure l archivage et la vente du fond iconographique réalisé par l équipe ciné-photo. La conception et la maquette du mensuel «ALLO Dix-Huit» ainsi que la mise à jour du site internet sont également réalisées par le BIRP. b) Le BEP - Bureau Etudes Pilotage Placé sous l autorité du chef d état-major, le BEP constitue l organe de réflexion et de synthèse du commandement dont l action est d autant plus nécessaire que le corps traverse une période de fortes mutations technologiques, organisationnelles et humaines. Il doit proposer au Général, le panel le plus exhaustif de possibilités aboutissant à l évolution à long terme de la physionomie de la Brigade. Ses principaux domaines d actions sont : La prospective générale et la définition d un modèle de la Brigade à l horizon 2010 ; Le pilotage du plan de modernisation de la Brigade ; La réalisation d études ponctuelles à la demande du général ou à la suite d évènements particuliers ; La veille technologique dans le domaine des équipements, des matériels et des concepts opérationnels ; Le suivi et la mise à jour de la documentation. De plus, il travaille en relation étroite avec la Préfecture de Police, la Direction de la Défense et de la Sécurité Civile (DDSC) et l État-Major de l Armée de Terre (EMAT). Depuis 1996, son effort principal constitue la rédaction de projets et de décrets concernant l organisation de la Brigade, grande unité militaire dont la base juridique remontant à Napoléon I er était morcelée dans des textes déjà anciens, insuffisants et parfois sujets à interprétation. Il a donc fallu élaborer un document, instrument juridique unique afin que l action de la BSPP puisse se développer dans un cadre réglementaire, à la fois cohérent et clair prenant en compte les évolutions intervenues ces dernières années dans le domaine de la sécurité civile. Organe d aide à la décision, le BEP a pris une nouvelle dimension avec l accélération des réformes internes doctrinales et techniques, recherchant en permanence les gains de productivité et la réduction du risque au plus bas niveau possible. 10

c) Le BOPE - Bureau Opérations Il dépend directement Colonel sous-chef Emploi et contrôle toutes les activités opérationnelles de la Brigade. Il suit l évolution des risques et celles de la couverture opérationnelle. Sa mission générale est de coordonner et de contrôler toutes les actions qui concourent à l accomplissement des activités opérationnelles de la Brigade. De plus, il participe aux études prospectives relatives à l évolution des risques et à la couverture opérationnelle de la zone de responsabilité de la Brigade. Enfin, il définit les conceptions générales d engagement des moyens et est le gardien de la doctrine opérationnelle de la Brigade. Cependant, il a aussi des missions particulières telles que la conception des études et des directives concernant le service d incendie et de secours, le montage et la préparation d exercices ou manœuvres à l échelon de Brigade, la mise sur pied de détachement opérationnel, l élaboration et la mise à jour de documents ayant trait aux opérations, la liaison avec les organismes extérieurs en ce qui concerne les opérations, les travaux statistiques, et le contrôle des rapports et leur exploitation. d) Le BP - Bureau Prévention L une des trois composantes de la division emploi à l État-Major de la Brigade, il a en charge la prévention des risques d incendie, d explosion et de panique, et ainsi permettre et faciliter l action des services de secours en cas d intervention. Ses missions couvrent donc : L étude et la rédaction d avis sur tous les dossiers transmis par l Administration (15 000 dossiers par an en moyenne) ; Le contrôle, à l achèvement des travaux et en cours d exploitation, des mesures réglementaires imposées dans les établissements recevant du public (E.R.P.) et dans les immeubles de grande hauteur (I.G.H.), contrôles exécutés au sein des commissions de sécurité (4800 visites par an) ; Le contrôle, à l achèvement des travaux, des mesures constructives réglementaires imposées pour les bâtiments d habitations collectifs (2600 immeubles contrôlés chaque année) ; Des enquêtes ponctuelles, in situ, à la demande de l Administration, suite à des courriers reçus par les mairies ou par les préfectures, concernant les bâtiments d habitation ou des installations pouvant présenter des risques et des nuisances pour les tiers ou pour l environnement ; La planification des visites des commissions de sécurité (4800 par an) ; La réception et le conseil aux maîtres d ouvrages sur des projets importants ainsi que les réponses posées par téléphone par les particuliers ; L exploitation des revues techniques et des textes officiels (aspect prévention) pour diffusion aux personnels de la BSPP sous la forme d un bulletin de documentation ; La participation, au niveau national ou européen, aux projets de textes réglementaires ou normatifs et aux commissions nationales d interprétation ; Le signalement aux autorités administratives, communales ou départementales, des anomalies aux règles de sécurité constatées en intervention, au cours d exercices ou de visites ; La formation «prévention» des personnels de la BSPP et des collectivités territoriales ; 11

La participation à la formation des sapeurs-pompiers professionnels ; La gestion opérationnelle des bouches et poteaux d incendie (30 000 appareils installés sur le domaine public et 5 000 sur des domaines privés) ; Le contrôle pour qualifier les personnels permanents des services de sécurité privés des établissements recevant du public et des immeubles de grande hauteur ; L assistance technique opérationnelle, dans les incendies importants, du commandant des opérations de secours. e) Les ST - Services Techniques Sa principale mission consiste à veiller à ce que le service d incendie et de secours dispose en permanence des divers véhicules, engins, et matériels, ainsi que l approvisionnement en carburants et en émulseurs. Pour ce faire, ils disposent d une organisation rationnelle, de spécialistes multi techniques au sein d une dizaine d ateliers, d une formation adaptée et d un cursus de promotion professionnelle spécifique. Ainsi, ils ont en charge : La Réparation : maintenance de l ensemble des véhicules, engins, matériels ou équipements (flux de 41 véhicules ou engins par semaine. 75 engins en permanence) ; aménagement, équipement et réalisations diverses. Les Matériels et l Approvisionnement : définition des besoins en matériels, étude et rédaction de marchés, gestion de budgets, réalisation de commandes et analyse et gestion de stocks. L Instruction : formation des conducteurs d engins pompes (écheliers), aides mécaniciens d entretien, caristes, conducteurs de camions grue ; mise à jour de la documentation de formation technique (1 326 stagiaires, 5 294 journées de stage). La Production : contrôle de gestion, maintenance du réseau informatique, recherche de la qualité et de la productivité, analyse des coûts et comptabilité analytique. La Station d essais : contrôles de conformité aux normes des véhicules et matériels et réception technique des matériels de lutte contre l incendie. Une formation adaptée et un cursus de promotion professionnelle spécifique : Quelque soit son niveau scolaire ou professionnel initial, les services techniques offrent des possibilités de formations qualifiantes au sein d organismes militaires ou civils ainsi que la reconnaissance des acquis professionnels antérieurs et des diplômes civils permettant d intégrer la chaîne de maintenance et de profiter d un avancement spécifique dans son domaine de spécialités tout en gardant l état d esprit de cette prestigieuse unité militaire qu est la BSPP. 12

f) Le BPFB - Bureau de la Programmation Financière et du Budget Dès 1980, il est envisagé de remplacer l ancien quatrième bureau datant de 1952 par un service financier autonome. Ses objectifs sont d une part de réduire les dépenses entraînées par l accroissement du nombre et la diversité des interventions ; et d autre part, de faire face à une conjoncture économique peu favorable par une organisation plus adaptée. En 1981, profitant de la réorganisation de l État-Major, le commandement de la Brigade crée le service financier, avec ses structures propres, ses méthodes adaptées et son langage particulier. Cette mutation imposée par les circonstances, n est pas une simple clause de style. La conception comptable du budget qui prévalait jusqu à lors, fait place à une conception économique : la rationalisation des choix budgétaires et le contrôle de gestion. Cette méthode consiste à mettre en place des tableaux de bords prévisionnels ; à élaborer des programmes d équipements et à s assurer que les ressources nécessaires sont obtenues et utilisées avec efficacité et productivité pour réaliser les objectifs que se fixe la Brigade. Le 1 er Octobre 1995, l évolution des impératifs de gestion et la mise en cohérence des différentes structures et applications au sein de la Brigade avec les textes en rigueur, tant civils que militaires, imposent une modification de l organisation et de l appellation de certains bureaux et services. Ainsi, le service financier devient à cette date le Bureau Planification Finance (BPF). A compter du 1 er Juillet 2001, pour être en concordance avec le document unique d organisation le BPF devient le BPFB, sous la tutelle du chef d État-Major de la BSPP. g) Le BRH - Bureau des Ressources Humaines Ses missions consistent à mettre en œuvre la politique de gestion du personnel de la Brigade. Ainsi, son action vise trois domaines principaux : une action de communication accrue pour le recrutement, la poursuite de la féminisation, et la montée en puissance de la réserve opérationnelle. En effet, l augmentation annuelle d effectifs de 125 personnels jusqu en 2007 a imposé un effort de recrutement important dans une période sui n était pas favorable ; cependant, ces deux dernières années ont vu une stabilisation et une légère remontée du taux de sélection. Parallèlement, le taux d attrition a baissé notablement par rapport à 2001, favorisant le recrutement des effectifs supplémentaires consentis. La communication pour le recrutement, inscrite dans le chemin directeur de la Brigade, est une action prioritaire qui a bénéficié de moyens budgétaires qui ont permis d acquérir des matériels de communication supplémentaires et d engager des actions beaucoup plus nombreuses dans les médias ainsi que dans les salons et forums de la France entière, avec un effort marqué sur la région parisienne. A l échelon des unités, des actions décentralisées ont été menées, principalement dans les établissements scolaires et pour la réalisation de journées «portes ouvertes». Ses actions se sont traduites par une augmentation très nette des «contacts utiles» avec les recrues potentielles. Décidée en 2001, la féminisation a commencée en janvier 2002. Si le volume annuel ouvert de soixante recrues féminines n a pas été atteint, celles qui ont franchit le pas, malgré la difficulté réelle que représente l atteinte du niveau physique minimum, ont en majorité été admises au service d incendie et de secours et affectées en unité d incendie. Ainsi, sur 35 jeunes filles recrutées, 12 sont en formation, 12 en unité, 4 ont échoué et 4 ont été réorientées vers la voie de spécialité. Trois ont choisi de quitter l unité bien qu ayant été admises au service incendie. La féminisation des unités d incendie s est faite au prix de quelques 13

adaptations dans le domaine de la formation et du contrôle des aptitudes physiques, sans remettre en cause l aptitude globale à servir dans ces unités. Comme prévu dans le rapport de 2001, l effort de montée en puissance de la réserve opérationnelle s est poursuivi durant ses deux dernières années. Le rodage du système de convocation est maintenant terminé et donne globalement satisfaction ; les effectifs ont crû au cours de l année 2006 avec 272 réservistes opérationnels, mais l objectif de 761 réservistes est encore loin d être atteint. L effort de recrutement auprès des personnels partant en retraite ou en fin de contrat sera intensifié cette année. L e recrutement direct de spécialistes de haut niveau est quant à lui terminé. La mise en place de bulletin unique de transport dès le mois de janvier 2003, moins avantageux que le système antérieur, grèvera d autant le budget affecté à la réserve opérationnelle. Cette réforme imposera sans doute un resserrement géographique des origines des réservistes opérationnels, centré sur la région Île de France. Quant aux avancements des officiers, sous-officiers et militaires du rang ils ont été, cette année encore, très satisfaisants pour l ensemble des catégories des personnels. La poursuite de l augmentation pyramidée des effectifs donne des perspectives positives dans le domaine de l avancement pour les années à venir. Fig.3 : Exemples de tableaux d avancement 14

h) Le STI - Service Télécommunications et Informatique Directement rattaché à la division logistique de la BSPP, ce service a pour mission de concevoir et d élaborer des systèmes de communications et d alerte, des systèmes de traitement automatique de l information et de conseiller techniquement le commandement. Pour assurer sa mission, le service dispose de 79 personnels (5 Officiers, 22 sous-officiers et 51 militaires du rang) et est commandé par un officier supérieur du grade de Lieutenant- Colonel. Totalement impliqué dans la mission opérationnelle de la BSPP, ce service met en œuvre tous les moyens dont il dispose pour faciliter le travail du sapeur-pompier en intervention. Les trois composantes opérationnelles, secourues et maintenues 24h/24 par les personnels de garde du service, sont : l Informatique, la téléphonie et la radio. i) Le BCP - Bureau Condition du Personnel Ce bureau a pour mission d offrir à tous les personnels en activité de service, aux anciens, et à leur famille un éventail de prestations dans le cadre de la détente et des loisirs. Il bénéficie du concours permanent d une équipe composée d une Conseillère Socio-éducative d encadrement et de quatre Assistantes Sociales détachées de la Préfecture de Police (sousdirection des Affaires Sociales). La couverture financière des actions sociales est assurée par l Association pour le Développement des Œuvres Sociales des Sapeurs-Pompiers de Paris (ADOSSPP). Il a également pour mission : D apporter des aides matérielles ou financières sous forme de : prêts (d honneur ou sociaux), secours ou allocations (orphelins, hospitalisation longue durée, Noël, handicapés). D apporter une aide dans la recherche d emploi pour tous les personnels appelés à quitter le service actif. D assurer par des publications périodiques et des circulaires d information la liaison entre la Brigade et la Fédération Nationale de Anciens Sapeurs- Pompiers de Paris (F.N.A.S.P.P.). D appréhender, pour les résoudre au mieux, les difficultés d ordre familial ou personnel susceptibles de perturber gravement et durablement la capacité à servir. j) Le SSSM - Service de Santé et de Secours Médical La BSPP s est dotée d ambulances de réanimation depuis 1967. Elle devient ainsi le véritable précurseur de la médecine préhospitalière. Les médecins, infirmiers et conducteurs qui composent l équipage d une ambulance rouge sont tous pompiers et la devise du sapeurpompier s y mêle intimement avec le serment d Hypocrate. Il ne s agit pas juste de transporter une victime à l hôpital mais bien de mettre à profit toutes ces précieuses minutes pour commencer à ma soigner sur place. A chaque départ, l équipe emporte avec elle un mini hôpital pour pouvoir répondre à n importe quel cas de figure et le sac de l infirmier est à lui seul une véritable pharmacie ambulante de plus de 15 kg. Le service santé de la Brigade compte des officiers (médecins, pharmaciens-chimiste, ingénieurs biomédical), des sous-officiers (cadres infirmiers) et des militaires du rang (infirmiers, kinésithérapeutes, secrétaires, conducteurs). Il assure quatre missions essentielles : 15

Une mission de médecine de soins et d expertise, au profit de l ensemble des personnels du corps et de leur famille ; Une mission d enseignement au profit des personnels de la brigade (secourisme, prompt secours, médecine d urgence, médecine de catastrophe, hyperbarie), des personnels du Service de Santé des Armées et au profit d organismes extérieurs (Instituts de Formation en Soins Infirmiers, enseignement postuniversitaire en France et à l étranger ) ; Une mission de médecine d urgence au profit de la population parisienne : coordination médicale de prompt secours, armement de sept unités mobiles de réanimation (AR) et pratique de l oxygénothérapie hyperbare au moyen d un caisson mobile multiplace. Une mission de Direction des Secours Médicaux lors d évènements entrainant de nombreuses victimes (Plan Rouge). k) Le SI - Service Infrastructure Rattaché à la division logistique de la BSPP, ce service a trois missions majeures : Améliorer et renouveler l infrastructure existante. Entretenir les casernements. Gérer le parc de logements en caserne et en ville. Pour y parvenir, ce service, commandé par un Lieutenant-Colonel, dispose de 126 personnels (4 officiers, 22 sous-officiers et 100 militaires du rang), répartis en trois cellules : la cellule travaux neufs, la cellule conservation du patrimoine et la cellule logistique. 16

Général Commandant la Brigade Cabinet Colonel Adjoint Bureau Information Relations Publiques Bureau d études pilotages Chef d État-major Division Emploi Division Logistique Division Ressources Humaines Division Administration Finances Service Santé et de Secours Médical État-major du 1 er Groupement État-major du 2 ème Groupement État-major du 3 ème Groupement Groupement Formation Instruction Groupement Des Services Bureau Opérations Services Techniques Bureau Ressources Humaines Bureau Audit Interne Chefferie Santé Compagnie Support Bureau Formation Instruction Service Infrastructure Service Social Bureau Affaires Juridiques de la Commande Publique Service Médical d Urgence Centre de Formation des Cadres Bureau Prévention Administration Générale Bureau de la Programmation Financière et du Budget Centre d Instruction des Recrues Service Télécommunications et Informatique Fig.4 : Organigramme de la BSP

3. Evolution de carrière et rémunération a) Catégories et rémunérations On distingue différentes catégories de Sapeurs-Pompiers dont les rémunérations mensuelles vont de pair avec leurs catégories. Cependant, l avancement est possible et ce dernier peut être d échelon ou de grade. L avancement d échelon est fonction de l ancienneté et de la valeur professionnelle des fonctionnaires mais est également appréciée selon quatre critères fixés limitativement. L avancement de grade est lui spécifique à chaque catégorie : les sapeurs-pompiers de deuxième classe peuvent avancer au grade de sapeurs-pompiers de première classe. Les avancements sont alors prononcés parmi ceux justifiant en cours d année du tableau, d au moins un an de services effectifs dans leur grade. Le traitement mensuel brut d un sapeur-pompier de deuxième classe s élève à 1274,13 euros au 1 er échelon et à 1609,67 euros au 11 ème échelon. les sapeurs-pompiers de première classe peuvent avancer au grade de caporal. Les avancements sont alors prononcés parmi ceux qui justifient d au moins deux ans de services effectifs dans leur grade et ont acquis les unités de valeur prévues par arrêté ministériel (arrêté ministériel du 5 Janvier 2006 à compter du 1 er Janvier 2007, sauf dérogation transitoire prévue à l article 27 de l arrêté ministériel du 5 Janvier 2006). Le traitement mensuel brut d un sapeurpompier de première classe s élève à 1283,20 euros au 1 er échelon et à 1668,61 euros au 11 ème échelon. les caporaux peuvent avancer au grade de sergent. Les avancements sont prononcés au choix, après tableau d avancement, parmi les caporaux ayant accompli 5 ans de services effectifs au moins dans leur grade et ayant acquis les unités de valeurs fixées par arrêté ministériel (arrêté ministériel du 5 Janvier 2006 à compter du 1 er Janvier 2007, sauf dérogation transitoire prévue à l article 27 de l arrêté ministériel du 5 Janvier 2006). Le traitement mensuel brut d un caporal s élève à 1292,27 euros au 1 er échelon et à 1777,44 euros au 11 ème échelon. les sergents peuvent avancer au grade d adjudant. Les avancements sont prononcés au choix, par voie d inscription à un tableau d avancement, parmi les sergents ayant accompli 6 ans de services effectifs au moins dans leur grade et justifiant des unités de valeurs définies par arrêtés ministériel (arrêté ministériel du 5 Janvier 2006 à compter du 1 er Janvier 2007, sauf dérogation transitoire prévue à l article 27 de l arrêté ministériel du 5 Janvier 2006). Le traitement mensuel brut d un sergent s élève à 1509,91 euros au 1 er échelon et à 1949,74 euros au 6 ème échelon. les adjudants dont le traitement mensuel brut s élève à 1509,91 euros au 1 er échelon et à 1949,74 euros au 6 ème échelon.

Notons que les caporaux, sergents et adjudants qui justifient de trois ans de services effectifs au moins dans leur grade reçoivent respectivement l appellation de caporal-chef, sergent-chef et adjudant-chef. Chaque catégorie se symbolise par un certain nombre de barrettes de couleur spécifique. Fig.5 : Grades Toutefois, les sapeurs-pompiers non officiers peuvent bénéficier, en raison de leurs fonctions, d une nouvelle bonification indiciaire (NBI). Les membres du cadre d emplois peuvent bénéficier de primes et d indemnités liées à leurs fonctions ou sujétions particulières. A ce titre, ils peuvent percevoir l indemnité de feu, l indemnité de responsabilité, l indemnité de spécialité, dans certaines conditions, l indemnité de logement, l indemnité horaire pour travaux supplémentaires ou l indemnité d administration et de technicité. b) Promotions Le nombre maximum de fonctionnaires pouvant bénéficier d un avancement de grade est déterminé par l application d un taux de promotion à l effectif des fonctionnaires remplissant les conditions requises. Ce taux est fixé par l assemblée délibérante, après avis du comité technique paritaire. Le dispositif du taux de promotion a été instauré par l article 49 de la loi n 84-53 du 26 Janvier 1984 dans sa version modifiée, avec effet au 22 Février 2007, par la loi n 2007-209 du 19 Février 2007. 19

Les adjudants peuvent accéder par promotion interne au choix ou après examen professionnel, au cadre d emplois des rédacteurs territoriaux pour une durée de 5 ans à compter du 1 er Janvier 2005. Le décret du 12 Avril 1995 prévoit la promotion à titre posthume des sapeurspompiers professionnels cités à l ordre de la Nation. Ainsi, les sapeurs-pompiers de deuxième et de première classe sont promus respectivement aux grades de sapeur-pompier de première classe et de caporal ; les caporaux et les sergents sont quant à eux promus respectivement aux grades de sergent et adjudant ; enfin, les adjudants sont promus au grade de major. c) Missions Les sapeurs-pompiers professionnels non officiers exercent leurs fonctions dans les services d incendie et de secours départementaux, communaux ou intercommunaux pour l accomplissement des missions définies à l article L.1424-2 du code général des collectivités territoriales. Les sapeurs-pompiers participent à ces missions en qualité d équipier. Les caporaux peuvent diriger une équipe de sapeurs-pompiers, effectuer des tâches d équipier et remplir des fonctions de chef d agrès de moyen de secours engageant une équipe. Les sergents et les adjudants exercent les fonctions de chefs d agrès. Ils coordonnent les interventions entrant dans le champ des missions de service public, de service d incendie et de secours. Les sergents peuvent exercer les fonctions de chef d équipe et effectuer des tâches d équipier. Les adjudants peuvent exercer les fonctions de chef de groupe. L ensemble des membres du cadre d emploi participe aux activités de formation et peut se voir confier les tâches de gestion administrative et technique du service. III. Interventions Le secteur opérationnel des Sapeurs-Pompiers de Paris est interdépartemental, soit 124 communes réparties sur 760 km². Ce sont donc 6 200 000 habitants, 3 000 000 de franciliens en transit quotidien et quelques 20 000 000 de touristes annuels qui sont protégés par les 7 000 sapeurs-pompiers de Paris. Il est important de préciser que le ratio «sapeurs-pompiers par habitant défendu» sur le territoire opérationnel de la BSPP est le plus bas de France avec 1,1 sapeur-pompier pour 1 000 habitants. L implantation des casernes est décentralisée, ce a qui permet d avoir un réseau de 77 centres de secours répartis de façon homogène sur le territoire d intervention. Dès l alerte donnée au «18», grâce à la dispersion de ces casernes et la liaison par réseau informatique, le véhicule de secours adapté à la situation intervient en moins de 10 minutes sur tout point de son secteur. Cette performance unanimement reconnue par la population est le gage d une remarquable efficacité. Cette large territorialité a aussi deux avantages de taille. Tout d abord elle permet de mutualiser les moyens entre les 4 départements et d assurer une équité de réponse quelque soit l origine géographique de l appelant. Mais elle permet également au centre opérationnel de renforcer une zone démunie de secours en affectant temporairement des engins d incendie provenant d une zone calme. L objectif est de toujours disposer d une couverture opérationnelle équilibrée de manière à répondre à une soudaine sollicitation. 20

1. Nature des interventions a) Généralités La caractéristique majeure des Sapeurs-Pompiers français est les interventions pour incendies représentant en moyenne 4,5 % des 450 000 sorties de secours annuelles (cela représente environ 19 000 feux). La majeure partie des interventions concerne donc le secours à victime (65 % environ). Sous cette appellation générique se regroupent les interventions telles que les secours aux blessés par armes à feux ou armes blanches, les pendus, les noyés, les électrocutés, les asphyxiés, les intoxiqués, les personnes tombées sous le train ou le métro, les personnes prises de malaise respiratoire ou cardiaque, les parturientes ainsi que toutes les tentatives de suicide. Cette liste non exhaustive, montre parfaitement que les Sapeurs- Pompiers de France sont devenus le plus sûr recours devant les agressions de la vie moderne. Fausses alertes 10 093 Incendies 18 932 Accidents de circulation 38 915 Secours à victime 289 643 Assistance à personne 18 491 Faits d animaux 1 878 Eau, gaz et électricité 28 049 Protection des biens 4 675 Pollution 610 Reconnaissances et recherches 44 746 Fig.1 : Interventions de l année 2001 en chiffres L évolution du nombre d interventions de secours à victime a progressé très rapidement : en 1986 la BSPP est intervenue 97 201 fois pour secours à victime alors qu en 2001 elle est intervenue 289 643 fois soit une progression de 297 % en 15 ans! Un tel accroissement est dû, en grande partie, au fait qu à Paris dans les années 1980, la Police, qui avait en charge le secours à personne, s est progressivement détachée de cette mission pour la confier à la BSPP. Pour faire face à cette forte évolution, la BSPP a adapté son parc de véhicules opérationnels et a mis en place une stratégie de formation poussée dans le domaine du secourisme. Une autre évolution des interventions des Sapeurs-Pompiers liée à celle de la société concerne les faits d animaux. Si, autrefois, il était traditionnellement fait appel à leurs services pour détruire un nid de guêpes dans un volet ou libérer un chat sur un toit, les interventions se sont fortement accrues du fait des nouveaux animaux de compagnie (N.A.C.) : environ 5 sorties de ce type par jour. Les Sapeurs-Pompiers doivent faire face à de multiples situations souvent très délicates, c est pourquoi ils se sont adjoint les services de 2 vétérinaires chargés de l évaluation des risques lors de ces interventions et leur formation à la prévention. Il faut en effet que l intervention soit effectuée en toute sécurité tant pour les sauveteurs que pour l animal. Un autre avantage de taille de la BSPP : elle dispose de son propre service de santé et de secours médical d urgence doté d ambulances de réanimation (cette mission est dévolue au 21

SAMU dans les autres départements français). Dès l appel, si une notion de gravité est ressentie par l opérateur du «18», le médecin coordinateur du centre de traitement de l alerte peut d emblée renforcer les engins traditionnels de prompts secours avec un vecteur médicalisé. Ainsi, rapidement sur les lieux, les Sapeurs-Pompiers secouristes peuvent entamer les manœuvres de réanimation avec le matériel adapté (tous les véhicules de première intervention de la BSPP sont dotés de défibrillateurs semi-automatiques) en attendant l arrivée sur les lieux de l ambulance de réanimation ayant à son bord un médecin sapeurpompier et un infirmier urgentiste. Les Sapeurs-Pompiers de Paris sont donc engagés à tous les niveaux de la chaîne de secours, des soins de prompt secours en passant par la médicalisation des victimes, la lutte contre le sinistre, la mise en condition et l évacuation des victimes et blessés. Bien entendu, d autres services tels que le SAMU ou les moyens associatifs (Croix Rouge et Protection Civile) prêtent main forte à ceux-ci, mais la direction des services médicaux est toujours assurée par un médecin militaire de la BSPP (le DSM : Directeur des Secours Médicaux). Le SAMU a la charge de réguler les places disponibles dans les hôpitaux. Cette polyvalence de la BSPP facilite la coordination et la gestion des moyens engagés sur les interventions importantes. De plus, la BSPP et les forces de Police coopèrent parfaitement facilitant ainsi le travail de la «chaîne de secours sapeur-pompier» en établissant des périmètres de sécurité, en assurant la protection des itinéraires d accès et en éloignant les nombreux curieux et badauds. Cette organisation nécessite cependant une sévère formation permanente et polyvalente des Sapeurs-Pompiers. Cette instruction pluridisciplinaire est dispensée quotidiennement entre les phases de sortie de secours laissant aux Sapeurs-Pompiers très peu de temps disponible dans leur journée de garde. b) Plans d intervention Le Plan Rouge Lorsqu'un accident catastrophique entraînant-ou susceptible d'entraîner de nombreuses victimes se produit sur le secteur de compétence de la Brigade, un plan d'urgence dénommé "Plan Rouge" est mis en place. Déclenché par le Préfet du département concerné, après évaluation de la situation par les services d incendie et de secours déjà engagés sur le terrain, ce plan a pour objet : - La rapidité de la mise en place des moyens ; - L organisation rationnelle du commandement ; - L emploi de moyens suffisants et adaptés ; - La coordination dans la mise en œuvre de ces moyens et une bonne organisation de la régulation médicale. 22

Fig.2 : Plan Rouge Le Plan Chute d avion Le Plan Inter-fer : interventions sur le réseau ferré. Le Plan Pollutec : en cas de pollution. Le Plan Piratox : en cas d attaque terroriste Le nouveau plan de secours sous les tunnels à risques 2. Matériels utilisés a) Les vêtements Les sapeurs-pompiers possèdent une tenue anti-feu constituée de : - Des bottes ininflammables avec ou sans lacets, - Un pantalon ininflammable et sur-pantalon ininflammable, - Ceinturon, - Un polo et un col de feu, un pull et un pardessus de cuir, - le casque à double visière, - des gants ininflammables, - un appareil respiratoire isolant. 23

Fig.3 : Tenue vestimentaire d intervention Détaillons certains éléments : Le casque, élément de protection de couleur chrome, très important pour le pompier. Il est porté lors de feux urbain et industriel, d accidents de la circulation, lorsque la mission comporte des risques d explosion ou d effondrement mais également lors de manifestations officielles. Ce casque possède deux visières rabattables, l une transparente utilisée lors d un déblaiement, pour casser une vitre, autrement dit dès qu un danger de projection est présent, tandis que l autre visière de couleur «jaune or» servira uniquement lors de la lutte contre un incendie. Certains casques ont des attaches sur le côté afin de pouvoir fixer des minis- lampes pouvant être très utiles dans la fumée. La bande de couleur entourant l arrière du casque signifie le grade du pompier (rouge : homme du rang, jaune fluo : sous-officier et officier). La cagoule, élément recouvrant la tête et le cou, résistant à la fois à la chaleur et au feu. Le ceinturon de feu, élément permettant d attacher lampe torche, tricoise et gants. La veste, une sorte de veste est utilisée pour l ensemble des interventions alors que la veste de feu n est employée que pour la plupart des feux grâce à sa résistance à la chaleur. Le pantalon, élément de couleur noire, muni de bandes rouges sur les côtés et de bandes réfléchissantes sur les chevilles, résistant à la chaleur. Les bottes, éléments utilisés lors de toutes les interventions et composés de semelles anti-feu, d huile et d anti-perforation. 24

b) Matériel d intervention Fig.4 : Quelques exemples de matériels utilisés en intervention Le ventilateur grand débit Fig.5 : Ventilateur grand débit Engin spécial destiné à assurer la ventilation des grands volumes (parcs de stationnement, tunnels, etc.) indifféremment en aspiration ou en refoulement. Ce matériel n'est pas conçu pour être utilisé en atmosphère explosible. Un dispositif de refroidissement et de dilution des fumées par l'eau peut être mis en œuvre. Dotation : 1 par groupement d'incendie. 25

Équipements : Moteur Ventilateur diamètre de l'hélice 1250 mm Performances : 85000 m3/h à 55 mm CE de pression totale. c) Matériels de transport L ambulance de réanimation Fig.6 : Ambulance de réanimation Equipements sanitaires : un brancard avec chariot porte-brancard une chaise d'escalier un matelas immobilisateur à dépression un sac portoir adulte un sac pédiatrique 5 bouteilles d'oxygène de 5 litres un dispositif de vide portable et rechargeable un plateau brancard pour matériel médical un moniteur de défibrillation multiparamétrique deux pousse-seringues double voies un respirateur volumétrique un moniteur de surveillance (tensiomètre/thermomètre à sonde buccale) un oxymètre de pouls avec imprimante un capnographe (représentation graphique des variations de la concentration en CO2 dans les gaz respiratoires) un thermomètre électronique un pantalon hémodynamique un photomètre pour la mesure de l'hémoglobine un analyseur de glycémie un analyseur d'oxyde de carbone La liste est non exhaustive et ne prend en compte qu'une partie du matériel spécifique et les nouveaux produits de l'ambulance de réanimation. La dotation en matériels, médicaments et consommables est trop conséquente pour pouvoir tout énumérer. 26

Le véhicule de premier secours relevage Fig.7 : Véhicule de premier secours relevage Equipements sanitaires : un brancard avec chariot porte-brancard ; une civière de relevage à lamelles ; une chaise d'escalier ; un matelas immobilisateur à dépression ; un sac à prompt-secours ; 3 bouteilles d'oxygène de 5 l; une centrale fixe de vide (portable et rechargeable). Domaines d application : Engin effectuant les secours à victime. Le véhicule accompagnement santé Fig.8 : Véhicule accompagnement santé Equipements : 20 brancards, 2 kit d'oxygénation pour 10 victimes, 27

2 bouteilles d'oxygène de 20 litres, 2 respirateurs autonomes, des caisses de renfort en matériels de mise en condition de victimes, du matériel d'éclairage de zone. Equipage : 2 hommes (un chef d agrès et un conducteur) Domaines d application : Véhicule de soutien logistique destiné à l acheminement du matériel médical nécessaire aux interventions comportant de nombreuses victimes. Le fourgon d appui Équipements : Fig.9 : Fourgon d appui SIDES carrosserie en profilé d'aluminium concept OSIRIS Pompe : SIDES tri-cellulaire à amorceur en ligne. 1. A.R.I. (Appareil Respiratoire Isolant) intégrés au dossier 2. support de bouteilles d air coulissant 3. marchepied escamotable 4. réserve d émulseur (240 L) 5. pompe à régulation électronique de pression (2000 L/min) 6. marchepied pivotant 7. 2 coffres de 200 m de tuyaux de 110mm 8. coffre aspiraux 9. échelle 3plans 10. Tonne 1000 L 11. Aspiraux latéraux 12. cabine profonde avec toit surélevé Principaux matériels emportés lors d'interventions : lance du dévidoir tournant, 80 m de tuyaux de 22 mm 28

2 dévidoirs normalisés de 200 m de tuyaux de 70 mm chacun 400 m de tuyaux de 100 mm roulés en écheveaux 240 litres d'émulseurs ; échelles à coulisse 3 plans (15 m), grand modèle (8 m) et petit modèle (6 m) échelle à crochets, lots de sauvetage, matériel de secours à victimes. Domaines d'application : C'est un engin polyvalent multifonctions, équipé d'une pompe 2000 l/min, particulièrement adapté, couplé au camion d'accompagnement (CA), à l'attaque : des feux d'hydrocarbure par la mise en œuvre d'une lance canon-mousse, des feux classiques à fort potentiel calorifique. L échelle pivotante automatique Fig.10 : Echelle pivotante automatique Equipements : échelle pivotante automatique à nacelle de 32 mètres à quatre plans, un A.R.I avec ses bouteilles de rechange, des madriers pour le franchissement des tuyaux, quelques longueurs de tuyaux avec leurs lances et des pièces de jonction. Equipage : 2 hommes Commentaires : Cette échelle pivotante semi-automatique peut être développée à plus de 31 mètres. Deux hommes peuvent prendre place dans la nacelle à partir de laquelle il est possible de commander toutes les manœuvres. Enfin l'inclinaison de la nacelle est variable grâce à une correction automatique du dévers. Ce qui lui permet de pouvoir recevoir un brancard amovible, pour permettre l'évacuation d'une victime en position horizontale comme le faisait le Bras Elévateur Articulé (BEA) de 1973. 29