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EN PARCOURANT LE MUSÉE... 1945 : LIBÉRATION DES CAMPS ET DÉCOUVERTE DE L UNIVERS CONCENTRATIONNAIRE ; CRIME CONTRE L HUMANITÉ ET GÉNOCIDE OCCUPATION RÉSISTANCE DÉPORTATION LIBÉRATION GUERRE 1939-1945 GUIDE DE VISITE INTRODUCTION AU MUSÉE Créé à la demande de la municipalité de Besançon avec le soutien de l'ensemble des associations de déportés et résistants de Franche- Comté, il est ouvert à la Citadelle depuis 1971, grâce à la ténacité de Denise Lorach, ancienne déportée et au travail historique de François Marcot, professeur à l'université. Dans la salle 1, les deux devises du musée : CEUX QUI NE SE SOUVIENNENT PAS DU PASSÉ SONT CONDAMNÉS À LE REVIVRE NE PAS TÉMOIGNER SERAIT TRAHIR Ce musée est une leçon d'histoire. En le visitant vous découvrez le nazisme et ses conséquences. L'ordre nazi, c'est la négation des droits de l'homme, l'enfermement et l'exécution des opposants, les camps de concentration et d'extermination... Contre cette politique de persécution que les nazis voulurent imposer non seulement à l'allemagne, mais à toute l'europe, des hommes et des femmes se levèrent. Ce sont eux qui portent le nom de résistants.... En parcourant le musée... Ce guide questionnaire permet à travers les salles du musée de comprendre ce que fut le choc de la libération des camps. Traumatisme pour les témoins, et pour les déportés survivants, difficultés de retour à la vie et du regard des vivants. Ensuite s ouvre le temps des procès. Il est alors nécessaire de témoigner, mais les outils manquent pour juger l inconcevable. Les procès de Nuremberg et de Tokyo ne suffisent pas à dénoncer les crimes. Le musée est né de la volonté de Denise Lorach et de tant d autres de continuer à témoigner et à lutter pour que le crime contre l humanité, notion issue de ces juridictions, ne soit plus d actualité soixante ans après.

à l origine du musée DENISE LORACH (1916-2001) Denise Lorach fait partie des rares déportés juifs rentrés des camps. Elle est née à Besançon. Elle fait ses études au lycée Pasteur. Au début de la guerre, elle s'installe avec ses parents et son fils, loin du front dans la Nièvre. Son mari qui combat comme officier est fait prisonnier en 1940. En février 1944, elle est arrêtée avec son fils. Ils sont internés à Drancy. Avec elle, 240 femmes et 80 enfants d officiers français, Juifs prisonniers de guerre, qui à la demande de l'administration de Vichy, ne seront pas transférés à Auschwitz, mais déportés en mai à Bergen- Belsen. Son fils a 4 ans. Malgré la faim, le froid, les mauvais traitements, les maladies, ils survivent tous les deux. Madame Lorach aime à rappeler les circonstances qui l ont conduite à créer ce musée. En 1964, a eu lieu au musée des Beaux-arts de Besançon, une exposition destinée à commémorer le 50 e anniversaire de 1914 et le 20 e anniversaire de la Libération de la France. Elle est choquée par le fait que "l'exposition faisait une place infime à la déportation". Vice-présidente de l ADIF (Association des déportés, internés et familles de disparus), elle demande donc à la municipalité de fournir une salle pour combler cette lacune, mais Jean Minjoz, maire et ancien résistant, lui suggére de faire plutôt un musée, à condition que les différentes associations de résistants et déportés se mettent d'accord. L'association des amis du musée de la résistance et de la déportation est créée officiellement en 1968. Et Denise Lorach se consacra alors à la réalisation du musée. 2

Jeune russe de 18 ans atteint de dysenterie, Dachau, fin avril-début mai 1945 Eric Schwab, AFP, Droits réservés Quelles sont les deux devises du musée? Expliquez pourquoi selon-vous ces devises illustrent bien la volonté de la fondatrice du musée? À L ORIGINE DU MUSÉE 3

SALLES 13 À 17 COMPRENDRE LA DÉPORTATION SALLE 13 : LES DÉPORTÉS NN En décembre 1941 est décrétée la procédure NN, nacht und nebel, la nuit et le brouillard. Il s agit pour les nazis de faire disparaître les auteurs d actes de résistance dans les territoires occupés de l ouest. Hitler et Keitel Droits réservés Dans quels camps les détenus NN sont-ils déportés sans jugement? Comment sont figurés les détenus à l entrée du camp de Buchenwald? Qui sont réellement ces détenus? COMPRENDRE LA DÉPORTATION 4

SALLE 14 : LA SOLUTION FINALE L antisémitisme dans l histoire ne date pas de la seconde guerre mondiale. En Allemagne les nazis ont, dès les années 20, exprimé clairement leur volonté de s en prendre aux Juifs qui constituent un bouc-émissaire idéal. Au nom de principes comme celui de la supériorité de la race aryenne, toutes les exactions sont alors possibles. La seconde guerre mondiale voit se perpétrer de nombreux génocides, contre les Juifs, les Tziganes... Rails et entrée de Birkenau Centre de Documentation Juive Contemporaine Donnez une définition de l expression "solution finale". Quand est-elle décidée? Par qui? COMPRENDRE LA DÉPORTATION 5

SALLE 15 : LA DÉSHUMANISATION Les camps ont un fonctionnement très méthodique. Il s agit d aboutir, d une manière plus ou moins rapide, à la mort du déporté. Ceux qui n ont pas péri dans le transport perdent toute humanité en franchissant la porte. La corvée de soupe, gravure d'henri Gayot Gayot (Collection privée) Par quels moyens les déportés sont-ils déshumanisés? Comment les déportés parviennent-ils toutefois à préserver un peu d humanité dans l enfer des camps? COMPRENDRE LA DÉPORTATION 6

SALLE 16 : L EXPLOITATION DES DÉPORTÉS Les déportés sont utilisés pour des tâches diverses, parfois inutiles, mais souvent ils sont intégrés dans l effort de guerre du Reich. Édification du camp de Dachau par les déportés Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes À quelles tâches sont employés les déportés? Citez au moins une entreprise qui utilise cette main d œuvre. SALLE 17 : LA MÉDECINE DANS LES CAMPS Il y a deux sortes de médecins dans les camps Buchenwald, jeune juif hongrois venant de subir une opération Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes Quels rôles la médecine joue-t-elle dans les camps? COMPRENDRE LA DÉPORTATION 7

SALLE 18 LA LIBÉRATION DES CAMPS Au fur et à mesure de l avancée des troupes alliées, les SS évacuent les camps. Aucun déporté ne doit tomber vivant dans les mains des libérateurs. Ces convois sont la continuation de l horreur. Mais un jour enfin, les unes après les autres, les portes des camps s ouvrent... Que font les SS à Auschwitz le 18 janvier 1945? Pourquoi? Femme assise à la libération de Bergen-Belsen (Photo prise par l'armée britannique), Droits réservés Quelle est l attitude des autorités anglaises à Bergen-Belsen? Pourquoi? LA LIBÉRATION DES CAMPS 8

Déporté accusant un SS Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes Quel sera le rôle du tribunal de Nuremberg? Quand et où sont jugés A. Eichmann, K. Barbie? LA LIBÉRATION DES CAMPS 9

Les premiers retours du camp de Buchenwald Comité d'histoire de la 2 ème Guerre mondiale Pourquoi selon vous ces deux personnages ne sont pas jugés tout de suite? Vous semble-t-il normal de juger tant d années plus tard? Selon vous que veut dire la citation d Elie Wiesel? Vous trouverez salle 20 la Déclaration universelle des droits de l homme adoptée en 1948. Pourquoi, selon vous, a-t-on décidé de proclamer un tel texte au lendemain du second conflit mondial? LA LIBÉRATION DES CAMPS 10

MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION LA CITADELLE 25000 BESANÇON Musée municipal «Musée de France» HORAIRES D OUVERTURE de novembre à mars de 10h00 à 17h00 fermé le mardi d avril à juin et de septembre à octobre de 9h00 à 18h00 en juillet et août de 9h00 à 19h00 RÉSERVATIONS POUR LES GROUPES Tél. : 03 81 87 83 36 / fax : 03 81 87 83 34 Site : www.citadelle.com AUTRES RENSEIGNEMENTS Tél. : 03 81 87 83 12 / Fax : 03 81 87 83 13 Email : musee.resistance@besancon.com Site : www.besancon.fr SERVICE ÉDUCATIF Un professeur d histoire-géographie, détaché par l Action culturelle académique, assure le lien avec les enseignants, propose des outils pédagogiques de découverte du musée, des publications valorisant les archives et intervient dans le cadre de la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation. Contact : le jeudi de 8h30 à 17h00 en période scolaire Tél. : 03 81 87 83 12 Email : service-educatif.resistance@besancon.com CENTRE DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION Le centre de documentation est constitué d une bibliothèque de 20000 références dont 9500 ouvrages et d une banque audiovisuelle sur les thèmes liés au musée : nazisme, occupation, résistance et déportation, histoire européenne (1930-1950)... La plupart des documents sont consultables sur place et disponibles au prêt. Le catalogue de la bibliothèque est accessible sur le site www.besancon.fr dans rubrique "Les petits plus" sur la page d'accueil. Horaires d ouverture au public : Lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 Période de fermeture aux vacances d été et de Noël (se renseigner) (Accès gratuit pour les lecteurs et les consultants : veuillez vous signaler à la billeterie du Front Royal) Contact : tél. : 03 81 87 83 15 Email : documentation.resistance@besancon.com PARTENAIRES Ministère de la Culture, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-Comté Centre National du Livre Amis du musée de la résistance et de la déportation 11

MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION LA CITADELLE 25000 BESANÇON TÉL. : 03 81 87 83 12 musee.resistance@besancon.com Conception graphique : Mélanie Marbach