Conception et développement d un outil de gestion de contenu Web Rapport final

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1 Master 2 Informatique Professionnel et Recherche Unifié Conception et développement d un outil de gestion de contenu Web Rapport final Réalisé par : ESCANDELL Frédéric, NOUAILLES Yoann, MORA Michaël et QUINTON Clément Projet encadré par Mr Christophe DONY Année universitaire Powered by L A TEX

2 Remerciements Nous tenons à remercier tout particulièrement notre tuteur, Mr Thierry Chatel, pour son aide précieuse et sa disponibilité tout au long du développement de notre projet. Nous avons pu compter sur sa présence et son soutien à tout moment, que ce soit par mail ou lors de nos rencontres au siège d IOcean. Nous remercions également M. Christophe Dony, enseignant chercheur à l Université Montpellier 2, pour sa présence lors de nos différentes réunions, ses points de vue avisés et ses remarques pertinentes qui nous ont fait avancer. 1

3 Glossaire API : Application Programming Interface ou API. Une interface de programmation permet de définir la manière dont un composant informatique peut communiquer avec un autre. C est un ensemble de fonctions, procédures ou classes mises à disposition des programmes informatiques par une bibliothèque logicielle, un système d exploitation ou un service. La connaissance des API est indispensable à l interopérabilité entre les composants logiciels. CAPTCHA : Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart. Un captcha est une forme de test de Turing permettant de différencier de manière automatisée un utilisateur humain d un ordinateur. Parce que le test est réalisé par un ordinateur, en opposition avec les tests de Turing standard réalisés par des humains, un captcha est souvent décrit comme un test de Turing inversé. Ce terme est néanmoins ambigu parce qu il pourrait aussi signifier que les participants essaient de prouver qu ils sont des ordinateurs. Composant JSF : composant d affichage, placé dans la page Web (fichier Facelets), pour afficher un élément de la page : texte, bouton, table, lien, etc. Il pourra être lié à un objet Java, pour afficher ou permettre de saisir la valeur d une propriété, dans le cas d un texte ou d un champ de saisie, ou pour appeler une méthode de l objet, dans le cas d un bouton ou d un lien. Composant Seam : classe Java dont l instance est repérée par un nom de composant, et publiée par le framework Seam dans un certain contexte, lié à l application, à la session utilisateur, à la page courante, etc. Le framework Seam gère l injection de dépendances entre les composants, en alimentant lors de chaque appel d une méthode d un composant toutes ses variables d instance faisant référence à d autres composants. Un composant JSF s écrit dans une page Facelets sous la forme <h:inputtext>, où le préfixe avant le signe : est le namespace de la bibliothèque de composants à laquelle il appartient. Deux bibliothèques de composants, préfixées par h : et f : sont fournies en standard avec JSF, d autres composants sont apportés par le framework Seam (ceux préfixés par s :) ou la technologie Facelets. CSS : Cascading Style Sheets : feuilles de style en cascade est un langage informatique qui sert à décrire la présentation des documents HTML et XML. Les standards définissant CSS sont publiés par le World Wide Web Consortium (W3C). Hibernate : Hibernate est un projet Open Source visant à proposer un outil de mapping entre les objets et des données stockées dans une base de données relationnelle. JPA : l API de persistance Java des données, Java Persistance API abrégé en JPA, fait partie de la spécification EJB 3. Spécification EJB3 qui fait elle-même partie de la plate-forme JEE 5.0. La persistance des données en EJB3 est possible à l intérieur d un conteneur EJB3 aussi bien que dans une application autonome J2SE en dehors d un conteneur particulier. Cette API réalise la fusion des travaux sur Hibernate avec la continuité des spécifications EJB précédentes 2.0 et

4 Langage JSF EL, ou JSF Expression Langage : c est le langage d expression utilisé dans les vues JSF (fichiers Facelets). Il est similaire au langage d expression des JSP. Les expressions sont délimitées par #{...} LDAP : Lightweight Directory Access Protocol (LDAP) est à l origine un protocole permettant l interrogation et la modification des services d annuaire. Ce protocole repose sur TCP/IP. Il a cependant évolué pour représenter une norme pour les systèmes d annuaires, incluant un modèle de données, un modèle de nommage, un modèle fonctionnel basé sur le protocole LDAP, un modèle de sécurité et un modèle de réplication. Un annuaire LDAP respecte généralement le modèle X.500 édicté par l UIT-T : c est une structure arborescente dont chacun des nœuds est constitué d attributs associés à leurs valeurs. Le nommage des éléments constituant l arbre (racine, branches, feuilles) reflète souvent le modèle politique, géographique ou organisationnel de la structure représentée. La tendance actuelle est d utiliser le nommage DNS pour les éléments de base de l annuaire (racine et premières branches, domain components ou dc=...). Les branches plus profondes de l annuaire peuvent représenter des unités organisationnelles ou des groupes (organizational units ou ou=...), des personnes (common name ou cn=... voire unique identifier uid=...),... L assemblage de tous les composants (du plus précis au plus général) d un nom forme son distinguished name, l exemple suivant en présente deux : cn=ordinateur,ou=machines,dc=exemple,dc=fr cn=jean,ou=gens,dc=exemple,dc=fr Vue Facelets : la technologie Facelets est une alternative aux JSP pour écrire les pages web d une application JSF. Les pages Facelets s écrivent en XHTML, dans des fichiers avec une extension.xhtml, contenant une hiérarchie de balises XHTML et de composants JSF. 3

5 Table des matières 1 Introduction 9 2 Présentation d IOcean 10 3 Matériel et méthodes Cahier des charges Le contexte Exigences fonctionnelles Exigences techniques Organisation du groupe Gantt Méthodes et outils nécessaires / à disposition Java EE Seam Gestionnaire de projet et gestionnaire de version Mantis Eclipse JBoss Application Server PostgreSQL État de l art Joomla! Spip Drupal Typo Conception Diagramme de classes Diagramme d états Pattern état Pattern décorateur

6 3.5.5 Persistance : Réalisation Authentification avec Seam Formulaire d ajout d un article Formulaire d ajout d une section/catégorie Partie publique Template et feuille de style Résultats Identification et sécurité Partie privée : Le manager d articles Le manager des catégories Ajout d un article Ajout d une section/catégorie Ajout d un onglet Partie publique : Discussion 67 6 Conclusion 68 7 Bibliographie 69 8 Annexes Documents de conception Diagramme de déploiement Diagrammes de cas d utilisation

7 Table des figures 2.1 Bannière d IOcean.fr Fonctionnement d un CMS Diagramme de Gantt Seam framework Les différents composants de la couche de présentation Les interactions autour de Seam L interface de Mantis Joomla! Spip Drupal Typo Diagramme de classes Diagramme d états Pattern état, première version Pattern état, deuxième version Modélisation de la publication, première version Exemple de publication chaînée Notre solution : utilisation du pattern décorateur Processus d identification Seam remoting Extrait de editersection.xhtml Extrait de publication.xhtml Formulaire d identification Formulaire d inscription Accès interdit Liste des articles Le manager des catégories

8 4.6 Formulaire d ajout d un article Ajout d un logo à l article Ajout d informations à l article Formulaire d ajout d une section Génération d onglet Vue d ensemble de la partie publique Focus sur un article Diagramme de cas d utilisation articles Diagramme de cas d utilisation sections/catégories Diagramme de cas d utilisation Back Office Diagramme de cas d utilisation Front Office

9 Liste des tableaux 3.1 Répartition des tâches Annotations portant sur l utilisateur Annotations portant sur le rôle

10 1 Introduction L objectif de ce TER est l étude de faisabilité et le développement d un système de gestion de contenu, ou CMS (Content Management System) utilisant le framework Seam. Un CMS est un site web disposant de fonctionnalités de publication offrant une interface d administration permettant à des utilisateurs privés de créer ou agencer des articles organisés en rubriques. Ces articles une fois publiés sont accessibles à tous les utilisateurs sur une partie publique. Dans un premier temps notre travail fut de prendre en main le framework Seam et les technologies qui lui sont associées. En effet n ayant aucune expérience dans ce domaine nous avons du nous familiariser avec une nouvelle technologie complexe pour ensuite mettre à profit les connaissances acquises pour répondre aux besoins exprimés dans le cahier des charges. Dans un second temps nous avons répondu aux exigences du cahier des charges en terme d utilisation et d intégration à l application cliente. En effet ce CMS doit pouvoir s intégrer facilement à l application du client à laquelle il est dédié, dite application spécifique. L interface est définie par des templates et des feuilles de styles ce qui la rend facilement modifiable en fonction des besoins spécifiques du client. Le CMS peut servir à publier des informations directement liées à l application spécifique, concernant son utilisation, ou constituer un véritable intranet informatif de la société, sans rapport direct avec l application, si ce n est par une interface d administration homogène avec celle de l application (menus, gestion des utilisateurs et des droits). 9

11 2 Présentation d IOcean Fig. 2.1 Bannière d IOcean.fr IOcean est une SSII créée en 2000 et spécialisée dans les nouvelles technologies. Basée à Montpellier, mais présente également à Paris et Toulon, elle emploie environ 25 personnes. Avec en juin 2008 un chiffre d affaires de 1,8 million d euros, elle est depuis sa création en fort développement, dépassant régulièrement les 20% de croissance. IOcean est spécialisée dans le développement d applications spécifiques de gestion, avec pour l essentiel une interface Web et AJAX, qu il s agisse de sites intranet ou extranet, ou encore de modules applicatifs intégrés au système d information du client. En misant sur les compétences et l expérience de ses équipes, IOcean fait bénéficier de son expertise des clients prestigieux tels que les Editions EYROLLES, le CIRAD, les SAFER, l AFM, l UFC-Que Choisir, la Fédération Française de Basket-Ball, les Transports de l Agglomération de Montpellier, et bien d autres encore qui n hésitent pas à lui confier des projets stratégiques. Dans toutes ses missions, la volonté affichée par IOcean est de se baser sur des composants Open Source robustes et modernes afin de bâtir des solutions innovantes. Un effort particulier de recherche et développement est réalisé sur l ensemble des applications pour permettre de conforter leurs points forts, tels qu une ergonomie Web avancée largement basée sur AJAX, et de profiter au mieux des avancées technologiques. 10

12 3 Matériel et méthodes 3.1 Cahier des charges Le contexte Les projets Java confiés à IOcean sont développés avec le framework Seam qui lui-même coordonne les frameworks JSF et Hibernate. Cette plateforme puissante et novatrice répond avec élégance aux besoins des développeurs d applications Web. Or il est courant qu un projet d application Web, destiné à être déployé sur un intranet, comporte une partie gestion de contenu (CMS), qu il s agisse d un contenu informatif, d un petit site vitrine, ou simplement de quelques pages de présentation de l application. Mais le framework Seam n intègre pas de CMS, ni ne dispose d un CMS dédié. Le but de ce TER n est pas d ajouter un CMS de plus aux centaines qui existent sur le marché, mais de créer un outil, de toutes pièces ou à partir d une base existante, qui puisse très facilement être intégré aux applications Web spécifiques développées par IOcean. Ainsi cet outil de gestion de contenu doit pouvoir se brancher sur la gestion de la sécurité et des utilisateurs de l application Web, afin que l ensemble soit cohérent et n impose pas une double gestion des utilisateurs. Pour les mêmes raisons de cohérence ergonomique, l outil de gestion de contenu doit être conçu pour s intégrer facilement aux templates de pages de l application Web, aussi bien pour la partie privée que pour la partie publique du site. 11

13 Fig. 3.1 Fonctionnement d un CMS 12

14 3.1.2 Exigences fonctionnelles Intranet informatif Le CMS peut servir à publier des informations directement liées à l application spécifique, concernant son utilisation, ou constituer un véritable intranet informatif de la société, sans rapport direct avec l application, si ce n est par une interface d administration homogène avec celle de l application (menus, gestion des utilisateurs et des droits). Contenu Le contenu à gérer par le CMS est l élément central. On retrouve notamment : des articles, organisés en rubriques, affichés dans une page entière (un article par page), avec du texte mis en forme, et pouvant comporter des images, ainsi qu une vignette servant de logo à l article pour l affichage sur la liste des articles. des nouvelles brèves (news), dont les plus récentes sont affichées sur une même page, avec la possibilité d accéder aux pages de nouvelles plus anciennes. des documents à télécharger (PDF, Word ou autres), joints à un article. tout ce qui peut être indispensable et utile. Les articles et les nouvelles brèves ne sont pas forcément différents en nature au niveau de la gestion du contenu. La différence peut résider seulement dans les templates d affichage. Validation et publication, et droits des utilisateurs Certains utilisateurs doivent pouvoir soumettre des articles ou des nouvelles sans avoir le droit de les publier directement. Les utilisateurs autorisés à publier voient la liste des articles soumis, et peuvent les publier éventuellement après modification. 13

15 3.1.3 Exigences techniques Templates des pages publiques Les templates des pages publiques seront créés spécifiquement pour un client, en cohérence avec ceux de l application spécifique (charte graphique, menus, etc.). Ces templates doivent être des pages Facelets et il peut être utile de fournir des composants Facelets pour simplifier leur écriture. Ces composants doivent faire appel aux composants Seam fournis par le CMS, par exemple pour récupérer les données d un article, ou la liste des derniers articles d une rubrique. Partie privée interface de gestion du contenu Comme les pages publiant le contenu seront réalisées spécifiquement pour chaque projet client, les pages Web fournies par le CMS et utilisées telles quelles seront celles de la partie privée, permettant de gérer l arborescence des rubriques du site, de rédiger des articles pouvant contenir des images et des documents joints, et de les publier. L aspect visuel (menus, charte graphique) doit pouvoir être facilement adapté en fonction des contraintes du client, pour pouvoir intégrer la partie privée du CMS à l interface d administration de l application spécifique. Gestion des utilisateurs et des droits La gestion des utilisateurs et des droits est généralement implémentée dans l application spécifique, et sert également au CMS, pour ne pas avoir à gérer les droits de deux façons séparées. Les droits de gestionnaire et de rédacteur peuvent dépendre des rubriques du contenu : un utilisateur peut être gestionnaire d une rubrique, seulement rédacteur pour une autre rubrique, et n avoir aucun droit sur une troisième rubrique. Le CMS doit fournir des interfaces Java avec les méthodes nécessaires, qui seront implémentées par un ou plusieurs composants Seam de l application spécifique. Par exemple des méthodes pour : obtenir des infos sur l utilisateur connecté (nom, prénom). savoir si l utilisateur connecté est administrateur. savoir si l utilisateur connecté est gestionnaire d une rubrique donnée. savoir si l utilisateur connecté est rédacteur d une rubrique donnée. Portabilité de l application En plus des contraintes définies ci-dessus nous avons décidé d assurer l interopérabilité de notre application afin que celle-ci puisse être déployée sous plusieurs systèmes d exploitations (mac OS X, linux, Windows XP, Vista). 14

16 3.2 Organisation du groupe Tous les éudiants de ce groupe étant dans le même cursus, l emploi du temps nous a laissé assez de disponibilités pour faire des réunions régulières et travailler ensemble. Un autre groupe d étudiants étant sur le même sujet de TER nous avons décidé de réaliser des reunions communes pour nos 2 groupes, effectuées au sein d IOcean. Cela nous a permis de voir l évolution de chacun des groupes de mettre en commun nos connaissances et de valider nos choix. Ces reunions ont pu etre fixées en accord avec tout le monde grâce à l utilisation d un doodle, gestionnaire de réunions. Etudiant Escandell Frédéric Mora Michaël Nouailles Yoann Quinton Clément Partie Articles Authentification Partie publique Sections/catégories Tab. 3.1 Répartition des tâches Cette façon de travailler nous a permis de gagner en efficacité et en rapidité car la partie intégration de code était quasiment nulle, grâce à l utilisation du serveur SVN. De plus, même si les différentes parties ont été développées individuellement, chaque membre du groupe a fait un compte rendu régulier de son travail aux autres. Les différents problèmes que nous avons rencontrés ont ainsi été résolus en groupe. Chacun d entre nous a ainsi pu travailler à son rythme, l ensemble de l application évoluant à chaque modification effectuée. Grâce à ce système de développement, chaque module de notre application peut évoluer indépendamment du reste du logiciel. 15

17 3.2.1 Gantt Fig. 3.2 Diagramme de Gantt 16

18 3.3 Méthodes et outils nécessaires / à disposition Java EE Java EE est un ensemble de composants, concepts et principes ayant pour but de fournir des services aux applications hébergées au sein d un serveur. Java EE définit une spécification d un serveur d application ainsi que des procédures à suivre. L implémention du serveur est réalisée par des entreprises souhaitant utiliser cette spécification, comme par exemple RedHat avec JBoss, IBM avec Websphere... En Java EE la logique applicative peut être séparée en différentes couches qui peuvent être installées sur différentes machines. Couche présentation : (navigateur web, application client riche....) Technologies : XHTML, XML, JavaScript. Les pages écrites en utilisant les frameworks comme JSP, Facelets et JSF permettent de générer des pages XHTML interprétables par les navigateurs Web. Couche application : serveur Java EE Technologies : Servlets, JSP, Facelets... Cette couche sert de médiateur entre la couche présentation et la couche métier. Celle-ci représente le contrôleur dans un modèle MVC. Le composant de base utilisé dans un environnement Java EE est la servlet. Les servlets sont chargées de gérer les requêtes et de communiquer avec la base puis de rediriger vers la couche présentation. Couche métier : serveur Java EE Technologies : EJB, JTA,JMS, JDBC. Couche principale de l application, elle doit aussi bien s occuper de l accès aux données que de son traitement suivant les principes de l entreprise. définitive. Couche d accès aux données : serveur de données (SGBD) Correspondant aux données qui sont destinées à être conservées sur la durée, voire de manière 17

19 3.3.2 Seam Fig. 3.3 Seam framework Seam est un framework Open Source de développement rapide d application Web Java EE, créé par JBoss. La plateforme Seam est un assemblage de plusieurs frameworks. Voici ceux que nous avons utilisés : Couche de présentation : JSF et sa librairie de composants RichFaces et Facelets. JSF est constitué principalement : d un ensemble d APIs pour la représentation et la gestion des composants, de leur état, des évènements, de la validation des entrées et la conversion des sorties, l internationalisation... de deux jeux de composants standard (affichage de texte, saisie de texte, tables, zone à cocher, etc). Il utilise JSP par défaut, mais peut être utilisé avec d autres technologies, comme par exemple Facelets ou XUL. RichFaces : jeu de composants additionnels supportant AJAX pour enrichir ceux de JSF qui s avèrent insuffisants pour le développement d applications d entreprises. Facelets : framework permettant de faire des vues de JSF basées sur le modèle HTML. Il permet de coder des vues avec de simples balises XML, bien plus familières que le codage de JSP. Il offre également un support à JSF pour l utilisation de templates, ce qui réduit la quantité de code produite. 18

20 Exemple d une page utilisant ces trois frameworks : Fig. 3.4 Les différents composants de la couche de présentation Couche application : Seam lui-même pour la gestion des composants applicatifs et l inversion de contrôle (IoC). Couche métier : Entity Beans de la spécification EJB 3.0 (JPA). Seam agit comme un chef d orchestre : les vues JSF (pages Web ou portions de pages Web) accèdent aux composants applicatifs par l intermédiaire de Seam. les composants applicatifs accèdent à d autres composants applicatifs par l intermédiaire de Seam. les composants applicatifs accèdent aux entités persistantes du modèle via le contexte de persistance géré par Seam. 19

21 Fig. 3.5 Les interactions autour de Seam Notre première démarche fut bien évidemment l étude de ce framework. Sa prise en main, du fait de sa richesse et de ses multiples fonctionnalités offertes, est bien plus ardue que pour une simple API. Nous nous sommes donc plongé dans une étude de la documentation Seam, et grâce à une utilisation et interprétation des différents exemples fournis dans la release Seam GA nous avons acquis l expérience nécessaire au développement de notre TER. La distribution Seam fournit un petit utilitaire en ligne de commande, seam-gen, que nous avons utilisé. Cet outil rend très facile la mise en place d un projet Eclipse car il génère un squelette de code de notre application Seam ainsi que du reverse engineering depuis la base de données fournie. Il permet, en lui donnant la base de données utilisée, son connecteur, le serveur d application et quelques chemins pour situer les sources du projet, de facilement faire fonctionner un projet Seam. 20

22 3.3.3 Gestionnaire de projet et gestionnaire de version Pour mettre en commun et partager le travail de chaque membre du groupe, nous avons utilisé le logiciel Subversion. Subversion est un logiciel de gestion de version, qui centralise tout le travail effectué sur un serveur Web. Il permet de garder un historique des différentes versions des fichiers du projet. Il offre la possibilité de revenir rapidement à un moment particulier du développement, ou de comparer et voir les différences entre deux versions. Subversion permet au groupe d accéder et de travailler en même temps sur différents fichiers du logiciel. Cela facilite le travail car le code source du logiciel n a pas besoin d être envoyé par . Le code source est accessible via Internet et protégé avec un login et un mot de passe. Subversion intègre au mieux les différentes modifications, même si elles portent sur le même fichier. Si c est exactement la même partie du même fichier qui a été modifiée, le serveur prévient alors l utilisateur qu il y a un conflit, et lui propose de modifier sa version locale, ou celle en ligne. 21

23 3.3.4 Mantis Mantis est un système de suivi d anomalies logiciel (bug) basé sur une interface Web. Il est écrit en PHP, requiert une base de données (MySQL, SQL Server et DB2 supportées) et un serveur Web. Cette application Web nous a permis de centraliser la découverte de bugs et d assurer leur traçabilité. En effet, dès qu un bug est découvert par un membre du groupe, il est ajouté à la plateforme avec une description détaillée et est assigné à la personne responsable de la partie dont provient le bug. Celle-ci reçoit instantanément un mail l avertissant de la présence de ce bug. Dès lors que le problème est rectifié il est marqué «résolu» sur la plateforme et tous les membres du groupe sont prévenus. Fig. 3.6 L interface de Mantis 22

24 3.3.5 Eclipse Nous avons utilisé l IDE Eclipse 3.4 WTP(Web Tools Platform), l un des outils les plus utilisés dans le développement d application Web Java qui est un logiciel libre. Il permet une grande productivité dans le développement grâce à des fonctionnalités telles que la complétion automatique, l intégration de la gestion de fichier Subversion, d un client de serveur de base de données... Afin de compléter ces fonctionnalités nous avons installé deux plugins supplémentaires : JBoss Seam permettant entre autre la création de projet Seam et la complétion automatique dans les Facelets (couche présentation). Mylyn pour la gestion des anomalies via les services Web de Mantis JBoss Application Server JBoss AS est un serveur d applications J2EE libre, publié sous licence GNU LGPL. Etant écrit en Java, ce logiciel peut donc être utilisé sur tout système d exploitation fournissant une machine virtuelle Java (JVM). JBoss Application Server implémente entièrement l ensemble des spécifications Java EE PostgreSQL PostgreSQL est un système de gestion de base de données relationnelle et objet (SGBDRO). C est un outil libre disponible selon les termes d une licence de type BSD. Ce système est concurrent d autres systèmes de gestion de base de données, qu ils soient libres (comme MySQL et Firebird), ou propriétaires (comme Oracle, Sybase, DB2 et Microsoft SQL Server). Comme les projets libres Apache et Linux, PostgreSQL n est pas contrôlé par une seule entreprise, mais est fondé sur une communauté mondiale de développeurs et d entreprises. 23

25 3.4 État de l art Il existe à l heure actuelle des centaines d outils de gestion de contenu dans le monde. Faire un état de l art exhaustif s avérerait donc impossible. C est pourquoi nous vous présentons ici un panel très réduit de ces CMS, en nous focalisant notamment sur les CMS Open Source. Joomla, Typo3, Drupal ou Spip sont aujourd hui d une telle qualité qu aucune offre commerciale ne peut rivaliser. Ils sont tous écrits en PHP et disponibles sous licence GPL. Présentation Joomla! Fig. 3.7 Joomla! Joomla! est un CMS développé à partir du CMS «Mambo». Il a été créé suite à un différent entre les développeurs principaux et la société coordinatrice des développements. Aujourd hui, la majorité des développeurs et de la communauté se consacrent à Joomla!, ce qui fait nettement pencher la balance en sa faveur. Cet outil se démarque principalement par la convivialité de son interface d administration. Le mot d ordre étant de «donner un contrôle total du produit à un non-technicien». Création de pages, catégorisation, recherche, statistiques d accès, urls significatives ainsi que de nombreux modules sont directement intégrés et ne demandent pas de connaissances spécifiques pour leur mise en œuvre. Cependant, Joomla! ne permet pas de gérer différents types de contenus, et ne pourra pas être utilisé lorsqu on aura un besoin fort de structuration des contenus. Ce CMS conviendra parfaitement pour des sites personnels mais pourra également répondre aux besoins de nombreux sites professionnels. 24

26 3.4.2 Spip Fig. 3.8 Spip Spip est un véritable CMS, avec les principales fonctionnalités que l on peut en attendre. À l origine, Spip était principalement utilisé par des internautes pour gérer leur site Web personnel, ou pour des sites d associations, mais Spip a grandi et est maintenant utilisé par des organismes privés ou publics, pour gérer leur site Web professionnel. Spip est un projet Open Source français, et sa communauté peut être qualifiée d active, avec plusieurs versions par an et des centaines voire des milliers de membres. Spip est un des rares CMS à pouvoir prétendre à plusieurs milliers de références à travers le monde. Cette réussite s explique par la simplicité du produit : à la fois la simplicité d utilisation, mais aussi la simplicité de déploiement et d adaptation. En contrepartie, Spip présente quelques limitations sur des fonctionnalités de gestion de contenus, ce qui le limite clairement au monde des outils de gestion de contenus orienté «Web», et non pas «entreprise». Notons par ailleurs que Spip dispose d une interface d administration entièrement multilingue, traduite dans plus de 20 langues, comprenant l arabe, l esperanto, le russe et même le chinois Drupal Fig. 3.9 Drupal Conçu pour être un blog collectif, Drupal trouve aujourd hui des applications très variées : du portail communautaire au site corporate, en passant par l intranet ou encore le site e-commerce. 25

27 La force de ce CMS est son extensibilité. Il accueille très facilement de nombreux modules complémentaires (forum, galerie photos, sondage, formulaire, newsletter, messagerie, chat, enquête, paiement en ligne, calendrier partagé, etc.). Au niveau de la gestion de contenus, Drupal se situe à mi-chemin entre Joomla et ez Publish. Point fort : l interface d administration permet de créer facilement de nouveaux types de contenus structurés. Drupal intègre un système de templates PHP (très flexible), la gestion des droits utilisateurs, le multi positionnement des contenus, ainsi que des fonctionnalités de recherche et de statistiques Typo3 Fig Typo3 Typo3 est le fruit de plusieurs années de travail d un informaticien danois. Le produit est sorti fin 2000, et depuis une communauté très active s est développée, particulièrement dans les pays germaniques. En termes de fonctionnalités prêtes à l emploi, Typo3 est l un des outils les plus riches. Il offre à peu près tout ce que l on peut souhaiter, et cela avec un niveau de finition exceptionnel. Gestion des droits et des contributions, cache, habilitations, gabarits, etc., tout y est, avec peu de limitations. Parmi les fonctionnalités offertes par Typo3 on peut citer la manipulation d images, qui lui permet de redimensionner des images, de créer des vignettes et également de générer dynamiquement des titres en tant qu images. L une des grandes forces de Typo3 réside dans son extensibilité par modules. Un module peut ajouter un ensemble de fonctionnalités à Typo3, mais aussi modifier une fonctionnalité déjà intégrée, sans modifier le code de Typo3, et donc, permet de rester compatible avec les futures versions du CMS. 26

28 3.5 Conception Diagramme de classes Fig Diagramme de classes 27

29 3.5.2 Diagramme d états Fig Diagramme d états 28

30 3.5.3 Pattern état Dans une application Java EE, la classe Article est une classe entité, elle est donc directement utilisée pour récupérer des informations provenant de la base de données. Par conséquent tous ses attributs sont sauvegardés dans la base de données et notamment son état. Ce qui nous amène à sauvegarder des états de manière redondante. Afin de gérer les différents états d un article nous avons choisi d utiliser le modèle de conception «État». Celui-ci permet de déléguer le comportement d un objet dans un autre objet. Fig Pattern état, première version Exemple : Article 1 : Etat : Pending Article 2 : Etat : Submitted Article 3 : Etat : Pending Dans cet exemple Article 1 et Article 2 n ont pas le même état sauvegardé alors que rien ne les différencie. Ainsi nous avons décidé de mieux adapter le modèle à nos besoins en intercalant entre la classe Article et State une énumération StateType. Chaque élément de cette énumération sera composé d un état Singleton lui correspondant. 29

31 Fig Pattern état, deuxième version public enum StateType { DECLINED(Declined.getInstance()), PENDING(Pending.getInstance()), SUBMITTED(Submitted.getInstance()), VALIDATED(Validated.getInstance()); private State objetetat; private StateType(State objetetat) { } this.objetetat = objetetat; } public State getobjetetat() { } return objetetat; Grâce à cette solution, seul le nom de l état sera persistant mais on pourra aussi utiliser dans le code chaque état comme le pattern le préconise grâce à l instruction : a.getetat().getobjetetat().valider(); 30

32 3.5.4 Pattern décorateur Nous avons créé un système de publication indépendant, qui peut être utilisé par tout objet pouvant être publié. Dans notre modélisation, seul un PublishableContent est publiable mais nous pouvons facilement imaginer la publication d une bannière, d un message en page d accueil... Notre première modélisation : Fig Modélisation de la publication, première version PublicationChaînée sert lorsque la publication d un article (resp. d une catégorie) est liée à celle de sa catégorie (resp. de sa section). Ci-dessous un dessin illustrant cette possibilité : Fig Exemple de publication chaînée La première modélisation ne peut être réalisée en Java puisqu elle fait intervenir un héritage multiple. Nous avons donc décidé d utiliser le pattern «Décorateur» afin de le simuler. 31

33 Fig Notre solution : utilisation du pattern décorateur 32

34 3.5.5 Persistance : La majorité des classes du diagramme sont des objets qui sont mémorisés dans la base de données. Afin de réaliser cette persistance nous utilisons la spécification EJB 3 qui simplifie énormément la création d Entity Beans. Elle fournit un modèle de persistance à base de POJO pour le mapping objet/relationnel. Un POJO est une classe contenant des attributs, les getters et setters respectifs ainsi qu un constructeur par défaut. Prenons comme exemple la classe Article : public class Article extends PublishableContent { private String content; private String resume; private StateType state; private Categorie categorie; private Set<Tag> tags = new HashSet<Tag>(); private File logo; private Set<File> attachedfiles = new HashSet<File>(); public Article() { } state = StateType.PENDING; public void setcontent(final String contenu) { } this.content @Basic(fetch=FetchType.LAZY) public String getcontent() { return content; = EnumType.STRING) public final StateType getstate() { return state; } 33

35 } public void setstate(final StateType state) { this.state = state; public void settags(final Set<Tag> tags) { } this.tags = = {CascadeType.MERGE, CascadeType.PERSIST, = "ARTICLE_TAGS", joincolumns = "article_id", referencedcolumnname = "id"), inversejoincolumns = "tag_id", referencedcolumnname = "id")) public Set<Tag> gettags() { return tags; } public void setcategorie(final Categorie categorie) { } this.categorie = = { CascadeType.MERGE, CascadeType.PERSIST, = "categorie_id", referencedcolumnname = "id") public Categorie getcategorie() { return categorie; } public void setlogo(final File logo) { } this.logo = = { CascadeType.ALL = "logo_id", referencedcolumnname = "id") public File getlogo() { return logo; } } 34

36 Paramétrage de l Entity Bean : cette annotation indique que la classe doit être considérée comme un Entity = articles ) : indique le nom de la table qui rassemblera tous les objets. Paramétrer les champs persistants : (Large binary object) permet de sauvegarder le texte de l article qui est de longueur variable et qui peut ne pas contenir de simples chaînes de = EnumType.STRING) : permet de sauvegarder la valeur d une énumération sous forme d une chaîne de caractères. Hibernate, notre fournisseur de persistance, met à notre disposition d autres annotations permettant de gérer les contraintes d intégrité sur les = [a-za- Z]?[a-zA-Z0-9 ]+, message = Le login d un membre doit commencer par une lettre, et contenir seulement des lettres, chiffres ou underscore ) Paramétrer la clé primaire : stipule que l attribut est la clé : s utilise avec l annotation précédente pour mentionner au conteneur d utiliser la meilleure solution pour générer l id. Les champs relationnels : Une entité travaille rarement seule mais est reliée par des relations. Il suffit de créer une propriété dont le type est une entité (cardinalité 1) ou dont le type est un ensemble (cardinalité n) (java.util.collection, java.util.list...). Afin de paramétrer ces relations nous disposons des annotations :@OneToOne, OneToMany, ManyToOne, ManyToMany Nous utilisons par exemple l pour caractériser la relation entre Article et pour la relation entre Article et Catégorie pour la relation «logo» entre Article et File. 35

37 Paramétrer l héritage : L héritage est une notion très utilisée dans le monde objet et sa représentation relationnelle peut être réalisée de plusieurs manières. Nous utilisons ici essentiellement la stratégie «tables jointes» : la classe racine des entités est représentée par une table. Chaque classe fille est liée à sa propre table séparée contenant les propriétés spécifiques de celle-là. La liaison entre les tables «filles» et la table racine se fait via les clés primaires. Exemple de l héritage entre Article et = InheritanceType.JOINED) public class PublishableContent implements Serializable {... } Optimisation : L attribut d annotation «fetch» paramétré à «FetchType.LAZY» permet de mentionner qu une propriété sera chargée à la demande, ceci s avère très utile pour le chargement d images ou du texte d un article. 36

38 3.6 Réalisation Authentification avec Seam Seam et son API de sécurité fournit une multitude de fonctionnalités liées à la sécurité des applications basées sur Seam, couvrant des domaines tels que : Authentification - une couche authentification (extensible) basée sur JAAS qui permet aux utilisateurs de s authentifier sur tout fournisseur de sécurité. Identity Management - une API pour la gestion d une application Seam, les utilisateurs et les rôles à l exécution. Support pour le captcha : prévenir les softwares automatisés tentant d abuser de votre application Seam. Les fonctionnalités d authentification fournies par Seam sont basées sur JAAS (Java Authentification et Autorisation du Service), et en tant que telles fournissent une robuste et hautement configurable API pour la manipulation d authentification des utilisateurs. L étude approfondie de la documentation Seam nous a amené à faire un choix; soit faire notre propre composant d authentification grâce à la couche basée sur JAAS, soit utiliser les fonctionnalités proposées par l IdentityManager, plus difficile à mettre en œuvre mais proposant une plus grande robustesse grâce à son détachement. En effet grâce aux différents fichiers de configuration il est possible de rendre ce composant indépendant en fournissant les classes correspondant aux Users (utilisateurs) et aux Roles (rôles attribués aux utilisateurs de l application). Nous nous sommes donc tournés vers cette deuxième option étant donné les demandes de IOcean qui souhaitait pouvoir rendre ce CMS adaptable suivant les différents clients. Identity Management fournit une API standard pour la gestion des rôles et des utilisateurs d une application Seam, quel que soit l IdentityStore utilisé (bd, LDAP,etc...). Au centre de l API de gestion des identités est la composante IdentityManager, qui fournit toutes les méthodes pour : créer, modifier et supprimer des utilisateurs. octroyer et retirer des rôles. changer les mots de passe. activer et désactiver des comptes d utilisateur. authentifier des utilisateurs et récupérer la liste des utilisateurs et des rôles. 37

39 Avant une utilisation concrète, l IdentityManager doit d abord être configuré avec un ou plusieurs IdentityStores. Ces composants font le travail réel d interagir avec le backend du fournisseur de sécurité, que ce soit une base de données, serveur LDAP, ou autre chose. Fig Processus d identification Configuration IdentityManager Seam fournit directement deux implémentations de IdentityStore. Tout d abord, JpaIdentityStore utilise une base de données relationnelle pour stocker des utilisateurs et leurs rôles, et c est cet IdentityStore qui est utilisé par Seam. L autre implémentation qui est fournie est LdapIdentityStore, qui utilise un annuaire LDAP pour stocker des utilisateurs et des rôles. Il y a deux propriétés configurables pour la composante IdentityManager : IdentityStore et roleidentitystore. La valeur de ces attributs doit être une expression EL se référant à une mise en œuvre de la composante Seam IdentityStore interface. Si rien n est configuré, JpaIdentityStore sera pris en charge par défaut. L exemple suivant configure l IdentityManager pour utiliser un LdapIdentityStore pour les opérations liées à l utilisateur, et JpaIdentityStore rôle pour les opérations liées aux rôles : <security:identity-manager identity-store="#{ldapidentitystore}" role-identity-store="#{jpaidentitystore}"/> Notre choix s est porté sur le JpaIdentityStore qui répondait mieux à nos contraintes. Cet IdentityStore permet de stocker des utilisateurs et des rôles dans une base de données relationnelle. Il est conçu pour être le plus possible sans restriction en matière de schéma de base de données, qui permet une grande souplesse dans la structure des tables sous-jacentes. Ce résultat est obtenu grâce à l utilisation d un ensemble d annotations spéciales, permettant à une entité bean d être configurée pour stocker des tuples d utilisateurs et de rôle. 38

40 Configuration JpaIdentityStore Le JpaIdentityStore exige que les propriétés user-class et role-class soient configurées. Ces propriétés doivent se référer aux classes entités utilisées pour stocker des utilisateurs et les rôles. L exemple suivant montre la configuration de components.xml dans notre TER : <security:jpa-identity-store user-class="tercmsseam.entity.usercms" role-class="tercmsseam.entity.rolecms" /> Configuration Entités Des annotations spéciales sont utilisées pour configurer les beans entité pour le stockage des utilisateurs et des rôles. Le tableau suivant indique chacune des annotations, et leur description. Annotations Statut Requis Marque l attribut ou la méthode contenant le login d Requis Marque l attribut ou la méthode contenant le mot de passe de l utilisateur. Elle permet l utilisation d un algorithme de hachage à préciser pour le hachage du mot de passe. Les options possibles pour le hachage sont MD5, SHA et Optionnel Marque l attribut ou la méthode contenant le nom de l Optionnel Marque l attribut ou la méthode contenant le prénom de l Optionnel Marque l attribut ou la méthode contenant la valeur booléenne correspondant à l activation du compte de l Requis Marque l attribut ou la méthode contenant les rôles de l utilisateur. Tab. 3.2 Annotations portant sur l utilisateur 39

41 Annotations Statut Requis Marque l attribut ou la méthode contenant le nom du Optionnel Marque l attribut ou la méthode contenant le groupe membre du Optionnel Marque l attribut ou la méthode indiquant si le rôle est conditionnel ou pas. Tab. 3.3 Annotations portant sur le rôle Ce tableau n est pas exhaustif et propose les méthodes les plus utilisées lors de notre développement. Voici comme exemple ce qui se passe à la fin de la validation de notre formulaire de création d un utilisateur de la partie publique (en supposant que toutes les valeurs demandées soient correctes) : new RunAsOperation() { public void execute() { identitymanager.createuser(username, password); identitymanager.grantrole(username, "userfront"); } }.addrole("admin").run(); Nous utilisons dans cette portion de code le rôle admin car pour des raisons de sécurité nous ne pouvons pas permettre toutes les actions suivant les rôles. Le code suivant fournit une liste exemple des règles de sécurité qui accordent l accès à toutes les actions liées à la gestion des identités pour les membres ayant le rôle admin. Elles sont énoncées dans le fichier security.drl contenu dans le répertoire resources. package Permissions; dialect mvel import java.security.principal; import org.jboss.seam.security.permission.permissioncheck; import org.jboss.seam.security.permission.rolecheck; import org.jboss.seam.security.role; 40

42 rule ManageUsers no-loop activation-group "permissions" when check: PermissionCheck(name == "seam.user", granted == false) Role(name == "admin") then check.grant(); end rule ManageRoles no-loop activation-group "permissions" when check: PermissionCheck(name == "seam.role", granted == false) Role(name == "admin") then check.grant(); end; On peut donc modifier ce fichier pour obtenir les règles de sécurité désirées. Pour les restrictions on peut aussi utiliser le fichier pages.xml dans resources/meta-inf afin de paramétrer les accès suivant les rôles. Voici un exemple avec la page d accueil de la partie privée seulement accessible aux personnes ayant un rôle admin ou userback. <!-- Restriction d accès --> <page view-id="/homebackoff.xhtml" login-required="true"> <restrict>#{s:hasrole( userback ) or s:hasrole( admin )}</restrict> <navigation from-action="#{identity.logout}"> <redirect view-id="/login.xhtml" /> </navigation> </page> 41

43 Ajout d un captcha Lors de la création d un nouveau compte par le biais de notre formulaire nous avons décidé d utiliser une des fonctionnalités de Seam pour lutter contre l automatisation de ceux-ci. Seam fournit un algorithme de captcha permettant de prévenir contre les processus automatisés interagissant avec notre application. Après avoir configuré le captcha servlet (dans le fichier web.xml) fournissant les images utilisées pour les tests, il nous suffit d ajouter quelques lignes pour le faire fonctionner. <h:outputlabel for="verifycaptcha"> <h:graphicimage value="/seam/resource/captcha"/><em>*</em> </h:outputlabel> <h:panelgroup> <h:inputtext styleclass="inputtext" id="verifycaptcha" value="#{captcha.response}" required="true"/> <h:message styleclass="validationerror" for="verifycaptcha"/> </h:panelgroup> C est tout ce qu il y a à faire. La balise graphicimage affiche le captcha à vérifier et la balise inputtext reçoit la réponse de l utilisateur. Celle-ci est automatiquement comparée au captcha quand le formulaire est validé Formulaire d ajout d un article Dans le formulaire de création d un article nous voulions que lors d un clic sur une catégorie dans le menu déroulant la case à cocher «privé» soit mise à jour automatiquement. En effet, si nous choisissons d ajouter un article dans une catégorie privée il est normal que l article le soit aussi. Pour réaliser cette fonctionnalité il est nécessaire de réaliser une requête AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) à chaque changement de catégorie. AJAX nous donne la possibilité, depuis une page Web, d effectuer un appel d une fonction de notre application, et de ne mettre à jour qu une partie de la page avec le résultat du programme - et non l intégralité de la page. Seam remoting met à notre disposition une librairie JavaScript ainsi qu une annotation permettant de mentionner quelle fonction est accessible à distance. 42