La Défense Nationale et l emploi en Bretagne

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1 La Défense Nationale et l emploi en Bretagne Dossier coordonné par Patrick Jagaille La Défense est malmenée au gré des restructurations depuis plus de vingt ans. La professionnalisation des Armées, puis la politique budgétaire de Sarkozy se sont traduites par des suppressions d emploi considérables. Aujourd hui, aucun plan de travail n est élaboré pour l avenir et les enjeux de la défense. Les réorganisations 2014 ne sont toujours pas connues. La CFDT demande des «états généraux de la défense» mais la revendication reste lettre morte auprès des gouvernants et politiques. La CFDT s est impliquée pour combattre des externalisations ou des réorganisations qui ne s appuyaient sur aucun cap ou vision stratégique et qui ont conduit à créer un véritable malaise dans la communauté défense composée de civils et de militaires. Après les suppressions de postes de la LPM (Loi de Programmation Militaire) , le nouveau Livre Blanc annonce près de suppressions supplémentaires. L équation semble impossible, tant la souffrance au travail est déjà présente dans les services du ministère en sous-effectif et en surcharge de travail. Les industries de défense sont également au cœur de nos préoccupations. Avec emplois directs et près du double d emplois indirects, la réduction des budgets impacte les territoires, la recherche et l innovation et les conséquences vont bien au-delà du simple giron de la défense. Pendant ce temps, l Europe de la Défense n existe toujours pas et des tentatives qui s apparentent plus à un «meccano industriel» sont toujours dans l attente d un projet politique fixé par nos gouvernants. S engager aujourd hui pour la Défense de demain est une volonté résolument CFDT. La Défense en Bretagne ce sont 9500 emplois civils et emplois militaires. L industriel DCNS en Bretagne est le plus gros employeur dans le domaine naval sur le territoire avec 2900 salariés sur Brest et 2200 sur Lorient. 1

2 A la DCNS (Direction des Contructions NavaleS) Accélérer la diversification industrielle Face au Budget et à la commande d Etat qui ne cessent de diminuer, DCNS prospecte de nouvelles pistes de diversification comme les Energies Marines Renouvelables afin de garantir la pérennité de ses établissements. En 2013, la BU EMR basée à Brest (Business Unit Energies Marines Renouvelables) a vu le jour avec de grandes ambitions. Il est vrai que si l on s en tient à la communication de l entreprise, DCNS est un acteur majeur dans les EMR (DCNS vient de devenir l actionnaire majoritaire d Open Hydro) et veut être l un des leaders mondiaux sur le marché. La CFDT a toujours soutenu les projets de développement de l entreprise, persuadée que la diversification de nos activités et de nos clients est une nécessité. Mais, pour la CFDT, il est temps de passer à la vitesse supérieure. De nombreux acteurs sont sur les rangs avec pour certains de gros moyens. Si DCNS veut une place de choix il faut s organiser pour transformer l essai et faire des EMR une activité pérenne. C est une chance pour nos bassins d emplois qui en ont bien besoin, il ne faut surtout pas la laisser passer, c est tout le sens de l action que mène la CFDT dans son combat pour l emploi. Le capital de DCNS Pour boucler le budget de la défense, le ministre de la Défense doit trouver 5,9 milliards de ressources exceptionnelles sur la durée de la LPM ( ).Ces sommes peuvent provenir de trois sources : les plans d investissements d avenir (PIA), des cessions immobilières, des cessions d actifs d entreprises publiques. Le ministre de la Défense a levé les inquiétudes sur le capital de DCNS : le budget 2014 est bouclé et il n y aura pas de cession d actifs. Pour les années suivantes, rien n est décidé. Si visiblement le sujet est clos pour l année 2014, la vigilance sera de mise pour la CFDT, pour les autres années. (Le budget de la Défense aujourd hui porté à 31,4 milliards d euros représente 1,56% du P.I.B). 2

3 Comment les équipes CFDT de DCNS se sont elles organisées pour répondre aux enjeux qui les attendent? Action Bretagne : Bruno tu es secrétaire de l inter DCNS CFDT, peux tu nous expliquer ce qu elle représente? Bruno Simon : L inter DCNS est la structure politique de la CFDT de DCNS. Elle est l émanation des collectifs CFDT de nos 11 établissements (13000 salariés, 2000 adhérents). C est elle qui détermine le positionnement de la CFDT lors des négociations nationale par exemple. On se réunit toutes les deux semaines par le biais d une conférence téléphonée et cinq fois dans l année physiquement pendant deux jours à Paris. L inter DCNS CFDT a un secrétaire mais aussi un bureau constitué de 6 personnes. Action Bretagne : Isabelle, tu es la secrétaire du CHSCT national de DCNS, en quoi consiste le travail du bureau dont tu es membre? Isabelle Roué : Le bureau prépare les réunions d inter DCNS et valide l ensemble des écrits CFDT. Il faut savoir que l on ne publie pas moins de 2 à 3 tracts par semaine (compte rendu d instances, de négociations ). Le bureau veille aussi à la bonne marche du collectif CFDT. Il peut y avoir des divergences entre les équipes, c est au bureau de trouver les pistes de compromis. La CFDT doit parler d une même voix sur l ensemble des sites de DCNS. Action Bretagne : Stevan, la transformation de DCNS a du être un dossier compliqué à gérer pour la CFDT? Stevan Le Ruyet : Les transformations ne sont jamais faciles à vivre pour les syndicats mais surtout pour les salariés. L enjeu pour la CFDT c était et cela reste de préparer l avenir de l entreprise en prenant appui sur son histoire et sa culture forte dans le respect des différents statuts des personnels. Avec la privatisation nous avons découvert les instances représentatives du personnel avec leurs prérogatives mais aussi leurs limites. Par ailleurs nous avons appris à mieux travailler dans le champ interfédéral entre les militants de la FEAE et ceux de la FGMM. D autre part la CFDT a su avec d autres, négocier un bon accord d entreprise qu il nous faut préserver en sachant parfois l adapter. Pour ce faire et surtout pour relever les défis de demain, la CFDT DCNS s est dotée d une structure de coordination et de mutualisation de l information et de l action syndicale : l INTER DCNS. Action Bretagne : Bruno, la CFDT est-elle la seule à DCNS à avoir une organisation multi site? 3

4 Bruno Simon : Non, visiblement certains se sont inspirés de notre exemple. Mais la CFDT est la seule organisation à être présente sur tous les sites et dans toutes les catégories. En cas d urgence on peut se réunir dans l heure qui suit. Une réactivité et une présence sur le terrain qui font la force de la CFDT. L industrie navale militaire Il est important de souligner que contrairement aux pays européens, les pays émergents consacrent une part croissante de leur budget de Défense à leur marine. Les enjeux en matière de souveraineté commerciale (échanges) territoriale et énergétique passent et passeront encore davantage à l avenir par les océans. On est de plus en plus dans une phase de maritimisation des échanges et des conflits, d où une hausse prévue du marché mondial de la construction navale militaire. Entre 2009 et 2016, le budget des Marines des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) doublera. En Europe, on constate une hausse constante du chiffre d affaires de l industrie de la construction navale militaire en Europe mais portée par les grands programmes en cours (qui n ont pas de successeurs à long terme) et par l export (qui bénéficie plus à l emploi des pays clients). Alors que le budget de la Défense consacré à la Marine Nationale française poursuivra sa contraction, l export constitue donc une réelle piste de développement de l activité (importance des marchés indiens et brésiliens), mais sur fond de forte concurrence, de transfert de technologie et de construction pour partie dans les pays clients. Dans ce contexte il faut accentuer nos budgets de recherche et développement pour avoir toujours une technologie d avance tout en développant d autres segments d activité. Deux conditions pour maintenir et développer l emploi à DCNS. Recherche et Développement : une croissance plus modeste que prévue. En dessous de 3% du chiffre d affaires, la R&D est à un niveau trop faible pour notre secteur d activité. C est tout à fait incohérent avec l ambition, les moyens et le discours de l entreprise. Il ne sera pas possible de se développer sur de nouveaux marchés (EMR, nucléaire civil) sans accroître cet effort. La décision de la direction générale de réduire de 10% l effort supplémentaire de R&D en 2013 est pour la CFDT une erreur stratégique alors que DCNS peut s appuyer sur le crédit impôt, compétitivité, emploi ( CICE ) pour cela. La CFDT sera très attentive à l utilisation qu en fera la direction. Structuration de l emploi : continuité dans la mutation 4

5 Avec le nombre très élevé d entrées/sorties à DCNS et le très long cycle de vie des productions, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) demeure un enjeu primordial pour réaliser nos produits aujourd hui et relever les défis de demain. L enjeu réside dans la mise en œuvre efficace des accords GPEC et contrat de génération. La CFDT les a signés et s y emploie sur le terrain. Aujourd hui, le nombre d ouvriers est trop bas, il y a «trop de barreurs et pas assez de rameurs». La CFDT revendique que les catégories de personnels soient réparties dans des proportions cohérentes avec les activités, l ambition et les perspectives d évolution professionnelle que l on peut offrir aux uns et aux autres. Pour faire face aux éventuelles difficultés de recrutement dans certaines professions, il faut remettre en place des filières d apprentissage dans les métiers de la Navale. L accord sur l évolution professionnelle en cours de négociation devra apporter des perspectives aux salariés et relancer la promotion sociale. C est un enjeu de motivation et de fidélisation des salariés, essentiel pour le groupe DCNS. Pour mémoire : On compte 40% d IC, 30% de TAM, 30% d OE en 2012 (contre 21% IC, 29% TAM, 50% OE en 2003). La sous-traitance représente ETP (équivalents temps pleins). L intérim : avec 745 ETP soit 6% des effectifs, l intérim a quadruplé entre 2010 et Les alternants sont 629 à la fin Depuis 2010, en moyenne annuelle, pour les CDI, 800 recrutements pour 600 départs (en moyenne 1300 entrées par an pour 1000 départs, tous types de contrats confondus). En 2012, le nombre de salariés dans les filiales s élève à 685 ETP, dont 355 ETP «consolidés». DCNS est un groupe qui se renouvelle et s internationalise (ICN au Brésil, DCNS India, ) encore un petit peu plus en Les contrats export (LEX Sawari 1, ) vont accentuer encore cette orientation, d où la nécessité d offrir à tous les personnels des conditions de déplacement et d expatriation à la hauteur des enjeux. 5

6 A Brest et Lorient, les établissements de soutien de la Défense touchés par la LPM et la MAP (*) Les premiers chiffres annonçant les conséquences de la loi de programmation militaire sur les effectifs pour 2014 ont été présentés alors que les employeurs n ont toujours pas leur feuille de route fixant les objectifs pour leur service pour 2014 et les années à venir. Or, pour la CFDT, il n est pas question aujourd hui d identifier des postes à supprimer dans l absence de toute lisibilité. Le risque serait qu en appliquant aujourd hui une stricte logique comptable, on se sépare d emplois qui manqueront dans la nouvelle organisation attendue pour les mois prochains. Pour l Amiral en responsabilité, une logique fonctionnelle serait en effet en œuvre pour cette seconde phase : quelle déflation appliquer de manière à continuer d assurer le service rendu aux forces. Quelles sont les annonces? Pour la marine et le service de santé des armées, les objectifs cibles auraient déjà été atteints en Pour les autres services, nombre de postes affichés s appliquent encore à des postes restés vacants. Il n empêche que pour cette première vague, c est le Groupement de Soutien de la Base de Défense Brest/Lorient (GSBdD Brest/Lorient) qui va payer au prix fort la LPM : 60 postes de personnels civils sont touchés, 142 en comptant les personnels militaires. Le GSBdD devra se réorganiser pour affronter cette hémorragie. Rappelons que ces chiffres se rapportent à l année La LPM doit produire ses effets dévastateurs jusqu en Autre inquiétude pour ce service : la prochaine réintégration de toute la fonction «infrastructure» au sein du service infra de la Défense (SID) avec un questionnement sur l externalisation possible des postes en régie. 150 postes seraient identifiés suite aux discussions avec le SID pour Brest. La CFDT a demandé le gel de ces mesures tant qu il n y aurait pas plus d éléments concrets. Cette politique de déflation va mettre à mal le fonctionnement des services. Pire, elle met sous pression des personnels inquiets pour leur emploi et pour leur avenir professionnel. (*) LPM : Loi de Programmation Militaire MAP : Modernisation de l Action Publique. 6

7 Pour mémoire : Etat des déflations sur la Base de Défense Brest/Lorient pour 2014 Entités effectifs militaires civils Vacants BNE GSBdD ESID 15 En cours 7 AIA SIMU EFM SSA PFAF Ouest PMAS/antenn e CMG Total GSBdD : Groupement de Soutien de la Base de Défense Assure le soutien logistique, financier, Ressources Humaines, etc. de la base de défense de Brest et Lorient. La BdD englobe également les sites de la presqu ile de Crozon, de la base aéronavale de Landivisiau, de l île Longue, de la Base aéronavale de Lann Bihoué. ESID : Etablissement du service infra structure de la défense. Ce service organisé sur les mêmes sites que le GSBdD prend en charge le patrimoine immobilier. Il gère également les infrastructures portuaires et aéronavales, les réseaux de fluides. AIA : Atelier industriel de l aéronautique. Ce service dont la direction régionale se situe à Lann Bihoué, relève du service industriel de l aéronautique (SIAé). Il est principalement chargé du maintien en condition opérationnelle des aéronefs présents sur les trois sites bretons (Landivisiau, Lanvéoc et Lann Bihoué). SIMU : Service inter armées des munitions. Sur la Bretagne il se répartit entre Brest (la pyrotechnie de Saint Nicolas) et Coëtquidan. EFM : Etablissement des forces marines. Sous l autorité de l Amiral, l EFM est le bras armé, le secteur opérationnel de la Marine dans la région maritime. A noter également le service de soutien de la Flotte (SSF) chargé du MCO des navires ou encore les écoles de la marine (le centre d instruction navale et l école navale). SSA : Service de santé des armées. Pour la région, outre la Direction régionale, il touche principalement l Hôpital inter armées de Brest (Hôpital Clermont-Tonnerre). A noter que l HIA participe à la carte de santé régionale et connaît donc des interactions avec l hôpital public notamment. PFAF : Plateforme Achat Finances. Service qui relève du commissariat des armées (SCA). et qui assure l appui à la base de défense dans le domaine de l achat, de la finance et de la logistique. A noter des inquiétudes sur la prochaine réorganisation de ce service au niveau régional. 7

8 L aéronautique navale en Bretagne En 2009 le ministère de la défense a pris la décision «d adosser» les services techniques de l aéronavale au service industriel de l aéronautique(siaé), sous l égide de l armée de l air. En Bretagne on a assisté à la création de l AIA Bretagne (ateliers industriels aéronautique).mais cette création entraine de nombreux problèmes. Outre la diminution des effectifs due à la RGPP, la pérennité de l AIA Bretagne repose aujourd hui dans sa majeure partie sur le prolongement d exploitation des vieilles machines car aucun nouveau plan de charge n a vu le jour depuis sa création. Pourtant le SIAé est l instance qui doit être chargée d entretenir l ensemble des aéronefs de l état (RAFALE par exemple). La CFDT Défense condamne les opérations d externalisation des activités du Ministère de la Défense notamment sur l attribution de charges de «Maintien en Condition Opérationnelle» (MCO) aéronautique militaire à des industriels privés ainsi que la carence de recrutement en personnel ouvrier dans le cœur de métier. L antenne de Lanvéoc est particulièrement sur la sellette. L aéronautique L Atelier Industriel de l Aéronautique de Bretagne a été créé le 1 er janvier 2011 et est déployé sur chacune des bases de Landivisiau, Lanvéoc-Poulmic et Lann-Bihoué, au travers de trois «antennes».l Atelier Industriel de l Aéronautique de Bretagne constitue avec quatre autres Ateliers Industriels (Cuers-Pierrefeu, Clermont-Ferrand, Bordeaux et Ambérieu) le Service Industriel de l Aéronautique qui est né le 1 er janvier L activité de l antenne AIA de Lann-Bihoué est principalement orientée autour des ATLANTIQUE 2 et des HAWKEYE-E2C L antenne de Lanvéoc-Poulmic est principalement orientées autour des hélicoptères Lynx et Alouette III L activité de l antenne de Landivisiau est principalement orientée autour des avions de chasse Super Etendard Modernisé et Rafale Les armées mettent en œuvre 1800 aéronefs, avions de chasse, hélicoptères de combat, avions et hélicoptères de transport opérationnel, mais aussi avions de ligne ou de servitude. Le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) de ces aéronefs représente un enjeu opérationnel et financier majeur. C est pourquoi, l AIA (ateliers industriels aéronautique) regroupe un ensemble de compétences de maintenance industrielle étatique d aéronefs, dans une logique de rationalisation et d économie des moyens du ministère de la défense, autour de personnels civils et militaires. Les clients de l AIA Bretagne sont des organismes du ministère de la défense : la SIMMAD et la DGA. Au 1 er mai 2012, l effectif de l AIA était de 776 équivalents temps 8

9 pleins (ETP). Les effectifs vont être réduits de 30 ETP. Ceci correspond au reste à faire des restrictions budgétaires décidées par le gouvernement Sarkozy.. Pour la CFDT, l avenir de l AIA est dans le brouillard car aujourd hui, sans aucune perspective de maintenance sur les nouvelles flottes, l AIA est voué à maintenir les vieilles machines qui pour certaines sont prévues pour voler jusqu en En Haute-Bretagne Rennes Sur Rennes on est passé de 2500 emplois à 1500 en 6 ans. Du fait de plans de rationalisation, qu aucune information ou dialogue préalable ne permet d anticiper, les agents se retrouvent contraints en quelques mois de retrouver un nouveau poste. Or le contexte ministériel et interministériel des restructurations ferme les perspectives de mobilité. Il s en suit découragement, saturation professionnelle et une totale perte de confiance envers les responsables locaux et les autorités ministérielles. La base de défense de Rennes est constituée en majeure partie des établissements étatiques de soutien administratif ou technique de l armée de Terre. Depuis la fermeture de l arsenal de Rennes, l industrie de défense a disparu à Rennes. Mutualisation de fonctions ou rationalisation de postes se succèdent sans cohérence. Par exemple la chaine ressources humaines est aujourd hui complètement disloquée et les agents se perdent dans le dédale administratif pour le suivi de leur dossier. D autres chaines voient leur autorité de tutelle changer sans que soit défini le rôle des directions centrales et les compétences dévolues aux organismes sous leur autorité. Ainsi nous voyons le Service Central des Armées diriger le Groupement de Soutien de la Base de Défense ; les services de soutien des infrastructures sous la direction du Service des Infrastructures de la Défense. Vannes Coëtquidan La base de défense de Vannes Coëtquidan (2500 militaires et 478 civils) soutient les écoles d officiers de l armée de terre, le centre de production alimentaire, le dépôt de munition et le 3 ème régiment d infanterie de marine de Vannes. Les dernières décisions laissent entendre que le nombre d officiers sortant des écoles devrait diminuer pour répondre à la nouvelle loi de programmation militaire. Ce projet aura des conséquences sur l effectif des personnels de soutien composé en majorité de civils. Des charges du soutien technique ont été sous-traitées à des entreprises qui ont profité de contrats juteux sans assumer correctement le service à rendre. De plus les 9

10 agents de droit privé travaillent dans des conditions de travail souvent déplorables, d exploitation financière et humaine sans qu aucune attention ne leur soit accordée. Des plans de charges sont abandonnés par manque de moyens financiers ou humain. Une véritable GPEC aurait permis de conserver des missions avec des compétences professionnelles encore présentes. La population est vieillissante, la moyenne d âge d environ 50 ans avec 50% des effectifs civils entre 51 et 60 ans. Faute de recrutement, des missions ne pourront plus être assurées, mettant à mal l outil de défense et le soutien technologique, technique, logistique, administratif qui doit être apporté aux armées et aux soldats. Une bonne quinzaine de directions ou d entités de soutien subsistent à Rennes et Vannes Coëtquidan dont l avenir n est pas défini : Le service du commissariat des armées est une direction qui gère les marchés en termes de finances et d achats. Les plans de charges sont importants et les personnels subissent une pression constante pour assurer leur travail et maintenir leur niveau de concurrence. Des situations de stress et RPS des personnels sont connues. Les effectifs subissent aussi des rationalisations parmi une population vieillissante et, sans recrutement à venir, la pérennité de l établissement n est pas assurée. Le Centre Ministériel de Gestion est une administration interface entre la direction des ressources humaines du ministère et les établissements en région pour la gestion des dossiers des personnels civils et connaissent aussi des difficultés organisationnelles et structurelles. La Direction de Service des Réseaux et de l Informatique qui vient de subir une réforme de son organisation avec une rationalisation des fonctions techniques et administratives. De nombreux postes ont été supprimés. L Etablissement de Services d Infrastructures de la Défense est une direction de maitrise d œuvre de l infrastructure. Son évolution actuelle tient au transfert en gestion des personnels de soutien des services de l infrastructure des GSBdD. Les Groupements de Soutien des Bases de Défense sont des établissements de soutien technique et administratif pour tous les centres de la Défense sur le bassin rennais, sur Guer Coëtquidan et Vannes. Les fonctions administratives principales (RH, formation, finances) sont rationalisées et bon nombre de postes disparaissent tous les ans quand les nouvelles organisations sont déclarées. La tension dans les services est palpable du fait de la charge constante. Plusieurs fonctions de soutien vont être transférées rapidement au profit de l établissement du service d infrastructure de la défense qui devra gérer l organisation du travail des ouvriers de maintenance des infrastructures. L Etablissement et Centre du Service National travaille principalement aujourd hui à l organisation et à la réalisation des journées d appel citoyen (JDC). Cette direction a vu depuis des années et la fin du service national, fondre ses effectifs pour arriver 10

11 à ne retenir qu un nombre très réduit d agents. Quelques dizaines de personnels composent ces services avec une moyenne d âge très élevée et sans que soit envisagé des recrutements. Le Pôle Ministériel de l Action Sociale tient à l accompagnement des personnels du ministère avec la spécificité des militaires. Ces agents sont soumis à des interventions et des projections qui nécessitent un suivi de proximité des familles. Audelà c est vers une volonté politique d une interministérialisation de l action sociale que se dirige cette direction. Cela aura encore pour conséquences des rationalisations de postes et fonctions. L Etat-Major de Soutien Défense verra sa dissolution et transfert des compétences vers état-major interarmées de zone de défense. Les effectifs de personnels civils seront affectés et répartis sur différentes directions locales après avoir eu leurs entretiens d accompagnement et de mobilité. Plusieurs autres entités sont réparties sur Rennes avec une composition d effectifs moindre mais dont l avenir n est pas défini. Nous avons ainsi pour le moins une dizaine de directions: le Service Local du Contentieux, Centre de Recrutement des Forces Armées, Bureau Régional du Logement, Centre d Analyse et de Contrôle Interne Comptable, Centre de Sélection et d Orientation, Groupement de Recrutement et de Sélection, Centre d Expertise Médicales Initiales, Service Local de Psychologie Appliquée, Centre Médical des Armées, Echelon de Proximité des Etablissements des Essences. La Direction Générale de l Armement (DGA) La DGA demeure le dernier lien industriel du ministère. L un de ses plus importants centres est situé à Bruz à 17 km de Rennes avec 1015 personnels. Ses activités, essentiellement tournées pour les programmes d armement de guerre électronique et de systèmes d informations, se sont particulièrement accrues depuis les restructurations du fait de la fermeture du centre de Vernon et du regroupement à Bruz. Par ailleurs, les dernières annonces du ministre de la Défense pour renforcer l activité cyberdéfense ont relancé les embauches d ingénieurs de haut niveau (200 envisagées, plus de 100 déjà réalisées). Toutes ces mesures ont eu des impacts importants sur le centre tant pour les personnels que pour la gestion et l organisation globale. Si la direction de la DGA a mis les moyens financiers pour les constructions d immeubles, des plates-formes et des laboratoires adaptés aux moyens d essais et d expertise, les personnels essentiellement civils ont souffert de mobilités et d aménagements internes nombreux. A cause des déflations d effectifs dans le secteur du soutien, les personnels n ont plus d interlocuteur de proximité pour les dossiers individuels et doivent répondre à une charge de travail très importante. DGA Bruz 11

12 donne également des activités à de nombreuses entreprises du secteur Bretagne qui interviennent sur des marchés d études et développements au profit de la défense. Plusieurs salariés du secteur privé sont en permanence sur le centre pour des raisons de sécurité et de protection de l information. Le dynamisme des activités de ce centre n empêche pas le développement des risques psychosociaux chez les salariés. La CFDT locale travaille au plus prêt pour soutenir les agents sur le centre et expliquer tout l intérêt de maintenir en Bretagne un secteur de pointe pour les technologies électroniques et informatiques. Des conséquences pour les territoires En Ille et Vilaine, le 2 ème Régiment du Matériel implanté à Bruz et le 11 ème Régiment d Artillerie de Marine, installé à La Lande d Ouée à Saint Aubin d Aubigné, comprennent des centaines de militaires qui génèrent toute une économie locale. Restructurer ou dissoudre ces implantations ce sont 2 à 3 fois plus d acteurs économiques privés, entreprises, artisans, commerçants, qui disparaitront à proximité ainsi que des activités publiques locales. Au niveau national, on estime à le nombre d emplois privés impactés par les commandes de la défense. Localement il est plus difficile de mesurer l impact économique mais il est sûr que des nouvelles restructurations pourraient sinistrer nos bassins d emplois.. Dans le pays de Lorient, le secteur emploie aujourd hui environ 3500 personnes (2900 militaires, 600 civils). Ils étaient voici trente ans. Près de 60 % de l effectif total est basé sur les communes de Quéven et Ploemeur avec la base aéronavale de Lann Bihoué. Le second gros pôle est situé sur les rives du Scorff avec au total 39% de l effectif. Vient ensuite, l effectif plus réduit du Cross-Etel. La base aéronavale de Lann Bihoué est désormais l unique plate-forme aéronautique de patrouille maritime. Avec les familles, on peut estimer que 9 à personnes, directement liées à l activité de la Défense vivent sur le pays de Lorient et ses environs. C est un élément dynamisant pour la démographie et l économie. En effet, la Défense représente une masse salariale d environ 100 millions d euros chaque année. A cela s ajoutent les dépenses locales en infrastructures et en entretien de l ordre du même montant pour la période , soit une moyenne de 15 millions par an. Si le dispositif local Défense à Lorient semble stabilisé, comme sur tous les sites, la CFDT reste vigilante. Décembre

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