MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

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1 MINISTÈRE DE LA DÉFENSE R LES MILITAIRES ET LEUR RETRAITE NOVEMBRE 2008 D I R E C T I O N D E S R E S S O U R C E S HUMAINES DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE SERVICE DE LA POLITIQUE GÉNÉRALE DES RESSOURCES HUMAINES MILITAIRES ET CIVILES SOUS-DIRECTION DES ÉTUDES ET DE LA PROSPECTIVE

2 Secrétariat général pour l administration Direction des ressources humaines du ministère de la défense Sous-direction des études et de la prospective LES MILITAIRES ET LEUR RETRAITE Enquête réalisée à la SDEP par : Chargées d études sociologiques : Mme Valérie BAILLEUL-HUGELE CDT (TA) Laurence LANTOINE Chargés d études statistiques : M. Jérôme BENSOUSSAN M. Laurent JACQUEMIN 1

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4 VUE D ENSEMBLE Le système de retraite militaire offre la possibilité aux sous-officiers de 15 ans de service et aux officiers de 25 ans de service de quitter les armées en bénéficiant d une pension de retraite et par conséquent, de pouvoir choisir l âge de leur départ ou le moment jugé opportun pour partir. Même si les militaires ont le sentiment de pouvoir choisir le moment de leur départ, cette liberté est néanmoins bien relative du fait des contraintes statutaires, professionnelles ou encore d ordre privé qui pèsent lourdement sur la décision de quitter ou non l institution. Des militaires globalement satisfaits du régime de pension actuel mais inquiets des niveaux de pension Si, pour 40% des militaires, la perspective d un départ des armées n engendre pas de crainte particulière et si le régime actuel de retraite donne satisfaction à 60% d entre eux, ils sont nombreux à déplorer la faiblesse des montants de pension et surtout l important différentiel entre la solde actuelle et la pension de retraite, dû à la non prise en compte des primes dans le calcul de la pension. Le niveau de vie présumé après le départ conditionne bien entendu un certain nombre de décisions liées à celui-ci. L échéance du départ ou encore l intention de poursuivre sa carrière jusqu à la limite d âge ou de l interrompre avant, répondent à des logiques différentes influant sur la façon d appréhender le moment du départ. Le fait de pouvoir quitter l institution plus tôt pour les sous-officiers explique une vision différente de celle des officiers, tenant en grande partie à leurs différences socio-démographiques et à leur niveau de revenus. Ainsi pour un peu plus de la moitié des militaires interrogés 1, le départ des armées interviendra dans les cinq ans à venir et pour les autres, il s effectuera au-delà de cette échéance. Plus anciens, les officiers sont un tiers à prévoir un départ dans les dix ans, contre un quart des sous-officiers. Ces derniers, plus jeunes et plus tôt en service, sont deux fois plus nombreux que les officiers à envisager poursuivre leur carrière au-delà de dix ans. Lorsque l échéance de la retraite est éloignée, les militaires ont plutôt tendance à associer leur départ au moment où ils auront atteint la limite d âge du grade (77% des officiers et 63% des sous-officiers). Ils se projettent ainsi sur de longues carrières. Lorsque le projet de départ devient plus concret (dans les cinq ans à venir), la part de ceux qui devancent la limite d âge devient largement plus élevée (53% des officiers et 70% des sous-officiers). Les militaires déclarent préférer quitter les armées le plus tard possible pour disposer d une pension de retraite plus importante plutôt que de partir de façon précoce avec un montant de pension plus faible. Dans l idéal, 72% des officiers et 45% des sous-officiers souhaiteraient partir âgés d au moins 55 ans. 38% des officiers, et 16% des sous-officiers souhaiteraient même rester au-delà de 57 ans, le seuil de 60 ans représentant l idéal de 33% des officiers. Le souhait de partir le plus tard possible même au-delà de la limite d âge Mais compte tenu des contraintes susceptibles de peser sur eux, la grande majorité des officiers interrogés (86%) projettent en pratique de quitter les armées au plus tard à 57 ans, dont un tiers à 57 ans 1 Champ de l étude : officiers et sous-officiers de l armée de terre, de l armée de l air et de la marine ayant déjà acquis droit à pension en cours de carrière (officiers d au moins 25 ans de service et sous-officiers d au moins 15 ans de service). 3

5 précisément. Environ la moitié des sous-officiers prévoit en pratique de partir à 50 ans ou moins et l autre moitié au-delà (40% entre 50 et 56 ans). Alors que pour trois militaires sur dix «l âge idéal» de départ coïncide avec l âge de départ «en pratique», pour près de la moitié des officiers (46%), l âge idéal apparaît comme postérieur à celui où ils seront contraints de partir. C est dans une moindre mesure le cas des sous-officiers. Lorsque le départ des armées est susceptible d intervenir dans les cinq ans, ce constat s amplifie quelle que soit la catégorie hiérarchique. L âge relativement jeune de ces futurs retraités, conjugué à la nécessité de subvenir aux besoins d une famille qui sera encore à charge au moment du départ cas de 61% des officiers et de 67% des sous-officiers ou au remboursement de crédits en cours (crédits immobiliers ) ou encore au souhait de maintenir le même niveau de vie après un départ des armées, amène 74% des sous-officiers et 66% des officiers à déclarer avoir l intention de reprendre une activité professionnelle, une fois partis. Plus le départ est proche, plus le taux de militaires certains de retravailler augmente, les projets devenant alors plus concrets. Les militaires quittant les armées avant la limite d âge sont également plus souvent convaincus de reprendre une activité professionnelle pour des raisons similaires. Des craintes quant à leur niveau de vie futur Près de trois militaires sur quatre estiment qu ils ne disposeront pas de revenus suffisants pour vivre correctement au moment où ils quitteront les armées. Les militaires ne possédant à ce jour aucun bien immobilier sont, naturellement, nettement plus nombreux à juger que leurs revenus seront insuffisants pour vivre correctement, au même titre que les accédants à la propriété. Ainsi, 67% des officiers et 78% des sous-officiers déclarant qu ils auront encore des personnes à charge au moment de quitter les armées jugent le montant de leurs futurs revenus insuffisants pour vivre correctement, contre 49% des officiers et 67% des sous-officiers sans personne à charge. Le niveau de vie futur déterminant dans le choix du moment de partir Il est évident que les facteurs qui seront déterminants dans le choix du moment de leur départ des armées sont avant tout d ordre financier. Ainsi, 87% des militaires choisissent comme facteur déterminant dans leur prise de décision le futur niveau de vie, 85% le montant de la pension, 70% les possibilités d exercer une activité professionnelle dans le civil, 66% le poids des charges financières, et environ 60% l éducation des enfants et l intérêt des postes offerts dans la suite de la carrière. Devant se prononcer sur l élément le plus déterminant à leurs yeux, les militaires sélectionnent le montant de la pension (26%), le niveau de vie futur (19%) puis les possibilités d exercer une activité dans le civil (17%). Les raisons pouvant décider à anticiper le départ Mais un certain nombre de motifs pourraient inciter les militaires à quitter l institution plus tôt qu ils ne l envisagent Ces raisons sont avant tout d ordre financier, mais également professionnelles (affectation, possibilités de reclassement, évolutions de la défense, etc.). Une évolution défavorable du système de pension pourrait conduire à un départ important de militaires ou à anticiper celui des militaires prévoyant de partir dans les cinq ans. Le versement d un pécule pourrait également provoquer le départ des armées de 79% des militaires interrogés ; un départ proche ou avant la limite d âge accentue l importance de ce critère. L insuffisance de la solde serait également susceptible de faire partir plus tôt les sous-officiers en particulier. Une affectation non souhaitée pourrait également provoquer le départ 4

6 prématuré de 66% des militaires interrogés, et surtout chez les sous-officiers. Le reclassement dans la fonction publique pourrait motiver le départ des plus jeunes sous-officiers notamment. La crainte des évolutions de la défense et l absence de perspectives de carrière pourraient conduire 58% des militaires à quitter les armées de façon précoce. La crainte des évolutions de la défense est plus souvent avancée par les militaires projetant de partir dans les cinq ans. Le pécule principal facteur de départ anticipé Lorsqu ils doivent sélectionner le principal facteur de motivation au départ parmi tous ceux proposés, les militaires citent le versement d un pécule (22%), une affectation non souhaitée (17%) et une évolution défavorable du système de pension (12%). Quelle que soit la catégorie hiérarchique, l intérêt signifié pour le pécule augmente avec l ancienneté de service : 33% des sous-officiers d environ 25 ans de service, et 42% des sous-officiers d environ 30 ans de service font ce choix. Il en va de même pour les officiers : 20% des officiers de moins de 30 ans de service choisissent le versement d un pécule comme motif principal de départ, et 28% des officiers ayant au moins 30 ans de service. 5

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8 INTRODUCTION Dans le cadre de la préparation de la révision de la loi n du 21 août 2003 portant réforme des retraites, la Direction des ressources humaines du ministère de la défense (sous-direction des études et de la prospective, DRH-MD/SPGRH/EP) a réalisé une enquête sur les perceptions du système de pension militaire par les officiers et sous-officiers des armées affectés en France métropolitaine (terre, air, marine, SSA et SEA) ayant déjà acquis droit à pension en cours de carrière (officiers d au moins 25 ans de service et sous-officiers d au moins 15 ans de service). Cette population de référence se compose d environ militaires (7 700 officiers et sous-officiers). S appuyant sur une étude conduite en 2005 par la direction de la recherche des études de l évaluation et des statistiques (DREES) sur les «intentions de départ à la retraite des salariés du privé âgés de 54 à 59 ans» 2, la présente enquête porte sur les comportements de départ en retraite des militaires et explore leurs préférences en la matière. Elle permet en particulier : de s intéresser à leur perception des nouveaux mécanismes mis en place par les réformes (décote, allongement des limites d âge des grades) ; d analyser les facteurs de décision intervenant dans leurs intentions de départ affichées ; d identifier les motifs avancés pour partir ou non à la retraite militaire. L étude a été menée de janvier à avril 2008 en France métropolitaine. Ainsi, questionnaires ont été adressés en janvier Le taux de retour global de cette enquête particulièrement élevé (63%), s agissant de questionnaires auto-administrés, témoigne de l intérêt porté par les militaires à ce sujet. L analyse des réponses permet de distinguer l âge auquel les militaires envisagent de quitter réellement les armées et l âge de départ souhaité dans l absolu. Elle permet également de mettre en avant la perception qu ont les militaires de leur situation financière actuelle mais également de celle qu ils auront quand ils auront quitté l institution. Elle met également en lumière les facteurs qui pourraient inciter les militaires à envisager un départ anticipé des armées et analyse les éléments apparaissant comme importants dans le choix du moment du départ. Par ailleurs, de nombreux militaires (1 159 personnes, soit 34% des répondants) ont saisi l opportunité qui leur était offerte de s exprimer en fin de questionnaire («Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter des remarques sur le sujet»). Ces militaires présentent la même structure hiérarchique que celle de l ensemble des militaires ayant répondu à l enquête avec une représentation un peu supérieure de l armée de terre (50%, contre 44% des questionnaires renseignés). L analyse de ces commentaires libres constitue à la fois un éclairage indispensable des résultats quantitatifs obtenus et un complément riche en informations faisant ressortir des éléments non abordés dans le questionnaire. Les militaires ont été nombreux à ne pas limiter leurs propos au seul sujet des retraites, et se sont exprimés sur de nombreux thèmes leur tenant à cœur et qui semblent déterminants dans leur choix de quitter ou de rester dans l institution. Ainsi, l exploitation des remarques formulées en fin de questionnaire fait ressortir des thèmes propres à la retraite («pension», «limite d âge», «incitations au départ», «emploi dans le civil», «charges») et des thèmes non abordés dans le questionnaire ou alors de façon partielle voire en filigrane, en lien étroit avec le moral et déterminants pour la suite de la carrière («communication», «solde et nouvelle grille indiciaire», «gestion de carrière», «mobilité», «réformes», «moral»). Certains militaires ont choisi d évoquer plusieurs thèmes à la fois. 2 Cf. annexe 1 : éléments de comparaison de la méthodologie utilisée 7

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10 CHAPITRE 1 : Données de cadrage Caractéristiques professionnelles des militaires Opinion sur la carrière et l avenir Situation familiale et niveau de vie 9

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12 Caractéristiques professionnelles des militaires 1- Répartition de la population d étude par armée et par catégorie hiérarchique L armée de terre représente la part la plus importante des effectifs de l étude (44%). Sa représentativité est encore plus prononcée s agissant des officiers (59%). La population des sous-officiers se compose en grande partie de sous-officiers de l armée de l air (37%) et de sous-officiers de l armée de terre (43%). Si le service de santé représente une part quasi insignifiante des effectifs sur l ensemble de la population étudiée, il convient de souligner sa structure hiérarchique particulière reposant principalement sur le corps des officiers. La problématique de l étude sur les retraites n étant pas spécifique à une armée - sauf peut-être dans le cas très précis du service de santé dont les faibles effectifs ne permettront pas d identifier un comportement particulier - il n a pas semblé opportun de distinguer les armées dans la suite de l analyse. Tableau 1 : Répartition selon l armée et la catégorie hiérarchique (%) Armée Officiers Sous-officiers Ensemble Terre Air Marine SSA SEA Total Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 59% des officiers appartiennent à l armée de terre En revanche, les règles fixées en matière d ouverture des droits à la retraite différant entre les officiers (25 ans de service) et les sous-officiers (15 ans de service), les catégories hiérarchiques seront presque toujours différenciées dans l analyse. Le critère «avoir atteint au moins 25 ans de service pour les officiers» définissant le champ de la population explique que 70% des officiers de l étude sont des officiers supérieurs. Les règles d avancement corrélées au fait que ces officiers appartiennent essentiellement au corps des officiers des armes expliquent la faible part de commandants et la présence plus importante de lieutenants-colonels et colonels parmi la population. La population des officiers subalternes est constituée d une part d officiers de recrutement semi-tardif ou de recrutement rang et d autre part de capitaines «hors créneaux» d avancement. Les sous-officiers subalternes sont quant à eux peu représentés puisque la population étudiée sert au moins depuis quinze années. Les sergents ou sergents-chefs de l enquête sont donc essentiellement issus du recrutement semi-direct. Les adjudants et adjudants-chefs sont les plus représentés au sein du corps des sousofficiers. Tableau 2 : Répartition par grade (%) Grades Officiers Grades Sous-officiers Colonels 23 Majors 11 Lieutenants-colonels 37 Adjudants-chefs 44 Commandants 10 Adjudants 34 Capitaines 27 Sergents-chefs 9 Lieutenants 3 Sergents 2 Total 100 Total 100 Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 37% des officiers sont des lieutenants-colonels 11

13 2- Ancienneté de service et âge différencient nettement les officiers et les sous-officiers La population des officiers se répartit en deux parts équivalentes : la moitié a entre 25 et 29 ans de service alors que l autre moitié totalise au moins 30 ans de carrière. En revanche, 60% des sous-officiers n ont pas encore atteint 25 ans de service et seulement, 21% d entre eux totalisent une durée de carrière égale ou supérieure à 30 années. La grande différence d ancienneté de service entre officiers et sous-officiers explique les écarts d âge significatifs entre ces deux populations. Tableau 3 : Ancienneté de service (%) Tableau 4 : Age selon la catégorie hiérarchique (%) Ancienneté Officiers Sous-officiers Age Officiers Sous-officiers ans ans et moins ans ans ans ans ans ans et plus et plus 11 6 Total Total Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 52% des officiers ont une ancienneté de service comprise entre 25 et 29 ans S agissant de l âge, la différence la plus marquée concerne les deux classes d âge extrêmes : celle des «50 ans et plus» comprend 51% des officiers contre 18% des sous-officiers. A l opposé, la moitié des sous-officiers ont moins de 44 ans, ce qui n est le cas d aucun officier. 12

14 Opinion sur la carrière et l avenir Dans l enquête menée par la DREES auprès des salariés du secteur privé 3, il a été démontré que le fait de déclarer être en mauvaise santé ou d avoir exercé un métier pénible ou dangereux avait une influence sur le souhait des personnes de partir plus tôt à la retraite et donc que l âge de départ souhaité était d autant plus élevé que l état de santé général déclaré par le répondant était satisfaisant. Par ailleurs, la satisfaction exprimée par les salariés quant à leur emploi intervenait également sur leurs intentions de partir en retraite. Il a donc paru nécessaire de recueillir l opinion des militaires sur un certain nombre de dimensions liées au travail qui peuvent peser dans la décision de quitter les armées comme la pénibilité et le stress auxquels peuvent être associés l état de santé, la satisfaction dans l emploi tenu, l équivalence de la spécialité exercée dans le secteur civil (qui peut faciliter la reconversion), le potentiel d avancement et plus largement, la vision de l avenir au sein de l institution. 1- Opinion sur l état de santé, la pénibilité et le stress lié aux fonctions exercées A la différence des salariés du secteur civil, l opinion émise sur l état de santé n entraînera pas de clivage entre militaires quant à leurs intentions de départ à la retraite. En effet, la spécificité du métier des armes conduit la grande majorité des militaires interrogés (89%) à estimer être «en bonne santé», voire «en très bonne santé». Moins d un sous-officier sur trois et d un officier sur cinq déclarent avoir exercé une fonction jugée physiquement pénible ou dangereuse depuis les 5 dernières années. Là encore, cela aura peu d incidence sur le choix des militaires de quitter plus précocement les armées. En revanche, le stress et l usure psychologique liés au travail semblent plus souvent éprouvés, en particulier par les officiers. Ils sont ainsi 71% à déclarer avoir occupé depuis ces cinq dernières années des fonctions stressantes ou psychologiquement usantes contre 60% des sous-officiers. Mais cet état de fait n a que peu, voire pas d impact sur le comportement vis-à-vis de la retraite comme cela sera mentionné dans les chapitres suivants. 2- Satisfaction de la situation professionnelle actuelle Les officiers et les sous-officiers déclarent en proportion identique (64%) être «plutôt satisfaits» de leur situation professionnelle actuelle ; le seul point de divergence concerne les modalités extrêmes : les officiers sont deux fois plus nombreux à se montrer «tout à fait satisfaits» de leur situation (20% contre 10% chez les sous-officiers) et a contrario, les mécontents sont plus nombreux parmi les sous-officiers (26% chez les sousofficiers contre 15% chez les officiers). Ce sentiment d insatisfaction est plus souvent partagé par les adjudants et les sergents-chefs. 3 : RAPOPORT B.,«Les intentions de départ à la retraite des salariés du privé âgés de 54 à 59 ans», Paris, DREES, Etudes et résultats N 478, mars 2006, 8 p. 13

15 Tableau 5 : Satisfaction de la situation professionnelle actuelle par grade (%) Colonels Officiers Lieutenantscolonels / Commandants Capitaines / Lieutenants Ensemble Satisfaits (tout à fait / plutôt) 84 (25 / 59) 82 (21 / 61) 89 (17 / 72) 85 (21 / 64) Insatisfaits (plutôt pas, pas du tout) Sous-officiers Majors Adjudants-chefs Adjudants Sergents-chefs Ensemble Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 84% des colonels sont satisfaits de leur situation professionnelle actuelle dont 25% tout à fait satisfaits Satisfaits (tout à fait / plutôt) 80 (15 / 65) 79 (11 / 68) 70 (9 / 61) 67 (6 / 61) 74 (10 / 64) Insatisfaits (plutôt pas, pas du tout) Transposition des emplois dans le civil L idée de pouvoir transposer sa spécialité actuelle sur le marché du travail est plus répandue chez les officiers (58%) que chez les sous-officiers (48%), bien que ces derniers soient plus souvent spécialistes. Les fonctions de commandement et de «management» exercées par les officiers ne doivent pas être étrangères à cette opinion partagée en plus grande proportion par les officiers les plus gradés (68% des colonels contre 54% des lieutenants-colonels et commandants). Mais c est encore plus significatif chez les officiers du service de santé des armées qui, logiquement, sont 88% à estimer que leur spécialité est facilement transposable, contre 57% des officiers de l armée de terre, de la marine et surtout, 45% des officiers de l armée de l air. 4- Jugement porté sur l avancement Ayant plus d ancienneté, les officiers sont nettement plus nombreux que les sous-officiers à juger leur potentiel d avancement épuisé (62% pour les premiers contre 48% pour les seconds). Une part encore importante de sous-officiers (43%) estiment que leur marge de progression est moyennement élevée. En revanche, seuls 5% des militaires interrogés déclarent avoir un potentiel de progression important. Chez les sous-officiers, plus les grades sont élevés et plus la part de ceux qui estiment avoir atteint le maximum de leur potentiel d avancement est élevée. De même les officiers subalternes, les commandants et les lieutenants-colonels portent le même jugement et estiment être bloqués à l avancement alors que les colonels sont nettement moins enclins à estimer leur progression achevée (42% contre 70%). Parmi ces derniers, 15% (soit cinq fois plus que les autres officiers supérieurs) estiment avoir encore un potentiel d avancement élevé. Pour de nombreux militaires, les possibilités d avancement sont prises en considération dans le choix de rester dans l institution ou de la quitter ou de quitter l institution comme cela apparaîtra dans le chapitre consacré aux déterminants du départ. 5- Craintes sur l avenir La période durant laquelle a été conduite cette enquête (janvier 2008) et les incertitudes conjoncturelles liées aux réformes engagées n ont certainement fait qu amplifier l inquiétude ressentie par les militaires interrogés. Ainsi, l état d esprit dans lequel se trouvent les officiers et les sous-officiers quand ils pensent à leur avenir ou à celui des armées est nettement pessimiste, avec une appréhension plus prononcée chez les sousofficiers. En effet, 77% des sous-officiers et 61% des officiers éprouvent des craintes relatives à l évolution de leur carrière (avancement, fonctions tenues, condition militaire ). Chez les sous-officiers, les écarts entre grades sont plus marqués. Ce sont les militaires détenant les grades les moins élevés qui s inquiètent le plus. Ce sentiment est également un peu plus répandu chez les sous-officiers de 14

16 l armée de l air (81% contre 75% des autres armées). Parmi les officiers, ceux de l armée de terre sont plus pessimistes (65% contre 55% dans les autres armées). Enfin, la vision pessimiste est plus souvent affichée par les militaires déclarant leur avancement limité ou nul. S agissant plus largement de l avenir des armées, 92% des sous-officiers et 86% des officiers sont pessimistes. Chez les officiers, ce sentiment est indépendant des grades et du potentiel d avancement et apparaît nettement plus prégnant dans l armée de terre (90% contre 80% dans les autres armées). Chez les sous-officiers, ceux de l armée de terre et de l armée de l air éprouvent le plus de craintes (94% contre 84% des marins), craintes partagées en proportions identiques, quelle que soit l ancienneté de service. Graphique 1 : Craintes des évolutions Actuellement, éprouvez-vous des craintes à propos de l'évolution % 77% 86% 92% Oui Non % % 14% 8% 0 officiers sous-officiers officiers sous-officiers De votre carrière dans les armées (fonctions, rémunération...) Des armées dans les prochaines années Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 77% des sous-officiers déclarent éprouver des craintes à propos de l évolution de leur carrière dans les armées 15

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18 Situation familiale et niveau de vie L un des principaux objectifs de l enquête est d identifier les facteurs pouvant influer le choix du moment du départ des armées des militaires. Avant de mesurer l impact éventuel des revenus et du patrimoine des militaires sur leur départ en retraite, il convient d en ébaucher l état actuel. Cela permettra, en outre, d apprécier la perception qu ont les militaires de leur situation financière actuelle et de la comparer à celle dont ils pensent disposer au moment où ils quitteront le service actif. 1- Situation matrimoniale et familiale Les jeunes militaires étant écartés du champ de l étude, il est logique que la population étudiée ait, en grande majorité, déjà fondé une famille 4. Ainsi, 87% des officiers et 78% des sous-officiers sont mariés. Les sousofficiers, plus jeunes, sont aussi plus souvent célibataires (12% contre 4%). La part des divorcés, quasiment identique d une catégorie hiérarchique à l autre, avoisine les 10%. La grande majorité des militaires interrogés vit en couple (91% des officiers et 86% des sous-officiers). La part de parents atteint 90% chez les officiers et 85% chez les sous-officiers. Ainsi les militaires interrogés sont très nombreux à avoir des charges familiales à assumer. Les officiers ont des familles plus nombreuses : 54% d entre eux ont au moins trois enfants dont 18% en ont au moins quatre. Il faut également souligner que près d un tiers des sous-officiers ont une famille d au moins trois enfants. 2- Niveau de solde et niveau de revenus actuels 2.1. Niveau de solde 5 Les écarts de solde entre officiers et sous-officiers sont significatifs. Ils sont dus à des carrières très différenciées, à des anciennetés difficilement comparables et surtout à la diversité des grades étudiés qui se situent parfois aux extrémités de la pyramide hiérarchique (de sergent-chef à colonel). Ainsi, dans la population d étude, 90% des officiers ont une solde mensuelle (primes comprises) d au moins euros nets, ce qui n est le cas que de 5% des sous-officiers. De plus, la dispersion des montants de solde est plus importante chez les officiers que chez les sous-officiers. Tableau 6 : Répartition des officiers selon le montant Tableau 7 : Répartition des sous-officiers selon le de la solde (%) de la solde (%) Montant de solde Officiers Montant de solde Sous-officiers Moins de euros 10 Moins de euros 15 Entre et euros 39 Entre et euros 55 Entre et euros 25 Entre et euros 25 Entre et euros 16 Plus de euros 5 Plus de euros 10 Total 100 Total 100 Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus Champ : Ensemble des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 10% des officiers ont une solde inférieure à euros Lecture : 55% des sous-officiers ont une solde comprise entre et euros 4 : A titre de rappel, la population de l enquête (militaires en activité ayant acquis droit à pension en cours de carrière) concerne 31% des officiers et 52% des sous-officiers. 5 : Les montants de solde sont des montants déclarés dans l enquête 17

19 2.2. Niveau de revenus des ménages 6 Aux revenus issus de la solde peuvent s ajouter ceux provenant de l activité professionnelle du conjoint, d allocations ou de biens divers. Ainsi, une grande majorité de militaires vivent au sein d un couple bi-actif, ce qui permet d élever le niveau de revenus. En effet, 58% des conjoints d officiers interrogés sont actifs 7, proportion qui s élève à 81% pour les conjoints de sous-officiers. On soulignera la part deux fois plus élevée de conjoints inactifs chez les officiers (42% contre 19% chez les sous-officiers). Tableau 8 : Activité professionnelle des conjoints selon la catégorie hiérarchique (%) Activité professionnelle des conjoints Officiers Sous-officiers Taux d activité Il exerce une activité professionnelle Il est au chômage, en recherche d emploi 5 10 Il a temporairement arrêté de travailler 3 4 Taux d inactivité Il n exerce pas d activité professionnelle Il est à la retraite et n exerce pas d activité professionnelle 4 3 Il est étudiant, en formation 1 1 Total Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus vivant en couple Lecture : 50% des conjoints des officiers exercent une activité professionnelle Grâce au travail du conjoint, les revenus des ménages des militaires augmentent mais en règle générale, ne doublent pas. Ainsi, le montant du revenu apporté par les conjoints peut être estimé en moyenne à euros (1 700 euros pour les officiers et euros pour les sous-officiers). Cependant si les officiers seuls sont près de la moitié (49%) à déclarer une solde inférieure à euros, ils ne sont plus que 24% à avoir des revenus de cette valeur si l on considère leur ménage. Enfin, s ils ne sont que 10% à avoir une solde de plus de euros, ils sont 27% à avoir des revenus au moins de cette importance, lorsqu on intègre les revenus de leur conjoint. Graphique 2 : Revenus des ménages des officiers (%) 14% 24% 13% Moins de euros Entre et euros Entre et euros Entre et euros Plus de euros 22% 27% Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus Lecture : 27% des ménages d officiers ont des revenus compris entre et euros 6 Les montants de revenus des ménages sont des montants déclarés 7 Actif : personne qui occupe un emploi ou qui est au chômage «au sens du BIT». 18

20 Chez les sous-officiers, l apport du revenu du conjoint n est pas négligeable et est souvent une nécessité pour assurer un niveau de vie considéré comme convenable ; par exemple, ce sous-officier supérieur, accédant à la propriété, marié avec un conjoint exerçant une activité professionnelle et ayant deux enfants qui indique dans la question libre : «le niveau de vie a augmenté de telle manière qu'il n'est plus possible de vivre correctement en travaillant seul. D'où l'obligation du conjoint de trouver un travail. Heureusement, l'opex bien que très contraignante pour la famille permet de garder un semblant de vie correcte (...)» Ainsi, si 69% des sous-officiers interrogés ont une solde inférieure à euros, ils ne sont plus que 20% à avoir de tels revenus au niveau du ménage. Graphique 3 : Revenus des ménages des sous-officiers (%) 11% 20% Moins de euros Entre et euros 12% Entre et euros Entre et euros Entre et euros 17% 17% Plus de euros Champ : Ensemble des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 23% des ménages de sous-officiers ont des revenus compris entre et euros 23% 3- Patrimoine immobilier et épargne des militaires 3.1. Résidence principale Bien que leurs revenus soient inférieurs, les sous-officiers sont tout autant propriétaires de leur résidence principale que les officiers (près des deux tiers) mais seuls 16% des officiers et 11% des sous-officiers en sont propriétaires à part entière (sans prêt à rembourser), les autres étant accédants à la propriété. Les sous-officiers, plus jeunes, sont un peu plus fréquemment accédants à la propriété que les officiers (54% contre 48%). Tableau 9 : Résidence principale selon la catégorie hiérarchique (%) Statut d occupation de la résidence principale Officiers Sous-officiers Propriétaire de sa résidence principale Propriétaire accédant Propriétaire à part entière Non propriétaire de sa résidence principale Total Champ : Ensemble des officiers de 25 ans de service et plus et des sous-officiers de 15 ans de service et plus Lecture : 16% des officiers sont propriétaires à part entière de leur résidence principale 19

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