ROUTE DU TRAMWAY DE LA VALSERINE

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1 FICHE ITINERAIRE ROUTE DU TRAMWAY DE LA VALSERINE TYPE : Route touristique Long : 20 Km Début : Fin : COMMUNES : Bellegarde sur Valserine (01) Chézery Forens (01) Lieudit : Viaduc du Tramway Gare Coordonnées GPS : 46 06'50.2"N 5 49'28.0"E 46 13'15.2"N 5 51'52.7"E SITUATION GENERALE

2 COMMENTAIRES 2 Cette magnifique route touristique suit en grande partie le tracé de l'ancien tramway métrique électrique (n IGRF D) qui remontait la vallée de la Valserine de Bellegarde jusqu'à Chézery Forens entre 1912 et Elle permet notamment d'emprunter un pont qui fut en son temps le plus haut viaduc ferroviaire en maçonnerie d'europe. DESCRIPTIF ICONOGRAPHIQUE A la sortie de Bellegarde, le début du parcours au carrefour des RD 1084 et 991 Pour sortir de la ville, la voie ferrée empruntait ce viaduc mixte, rail route, de 142 m de long et 44 m de haut, comportant 7 arches plein cintre de 18 mètres d'ouverture De suite après le viaduc, la voie ferrée faisait un virage assez serré à gauche et montait jusqu'à Confort en site propre, longeant plus ou moins la route départementale. Cette section est devenue aujourd'hui une voie de promenade et un parcours sportif. Le long de la RD 911, un accès au parcours sportif

3 3 Ci-dessus et ci-dessous, à Confort, l'ancienne station a été remplacée par un bar qui rappelle l'existence du tramway mais dont la voiture utilisée n'a jamais appartenu à ce dernier Passé Confort, la ligne descendait vers le profond ravin de la Valsérine qu'elle franchissait par un pont imposant avant de remonter vers le village de Montanges. Après abandon en 1937, cette section a été reconvertie pour un usage routier, ce qui fait que la route emprunte le pont. Le passage sur le pont des Pierres au-dessus de la Valsérine

4 4 Le pont vu en arrière-plan depuis la gare de Montanges, du temps du tramway La construction du Pont des Pierres, réalisée entre 1910 et 1912, fut une véritable prouesse technique pour l'époque. En raison de la profondeur et de l'étroitesse du ravin, il ne pouvait être question de réaliser des piles intermédiaires. Il fallait donc réaliser une grande arche en maçonnerie surbaissée, de 80 mètres de portée et autant de haut. Cela exigea la mise en place d'un échafaudage et d'un cintre reposant sur trois pylônes en bois de 40 m de haut, assis sur des soubassements en maçonnerie dont deux sur pilotis. Cet ensemble absorba 600 m 3 de bois et 30 tonnes de fer. Des câbles d'acier ancrés dans les parois du ravin assuraient sa résistance latérale au vent.

5 5 Par ailleurs, il fallait aussi prévoir le décintrement et la mise en tension de l'arche. Celle-ci risquait en effet de provoquer des mouvements intempestifs qui pouvaient entraîner un effondrement brutal de l'ensemble. C'est pourquoi le cintre fut assis sur des boîtes à sable qui furent progressivement vidées le moment venu pour décoller en douceur le bois de la maçonnerie. Le pont peu après sa finition Dynamité en 1944, il fut reconstruit presque à l'identique 10 ans plus tard, mais cette fois-ci en béton Vue actuelle de la station de Montanges

6 6 Jusqu'à Champfromier, la ligne suivait ensuite l'accotement gauche de la route qu'elle traversait à l'entrée du village. Ci-dessus et ci-dessous, à Champfromier, la gare a disparu mais une maison voisine toujours existante permet d'en situer exactement l'emplacement Puis, après s'être glissée entre deux maisons, la voie ferrée franchissait la Volférine sur le pont de l'enfer vu ici à contresens de la ligne

7 7 Ce dernier comportait une grande arche de 18 mètres d'ouverture suivie de trois petites arches de 4 m Après le village, le tram reprenait sa progression sur le bord gauche de la route jusqu'au tunnel de Domplomb de 77 m de long L'entrée et la sortie du tunnel L'entrée est au niveau de la route mais la sortie s'effectue sous cette dernière

8 8 Ci-contre, une belle photo de la galerie dont seules les extrémités étaient maçonnées La ligne passait ensuite en contrebas de la route jusqu'à ce point ci-dessous. Cette partie peut être empruntée par les promeneurs. Puis la ligne retrouvait enfin la route jusqu'à la gare terminus de Chézery Forens qui se trouvait à l'entrée du village. La fin du parcours sur la RD 14, à hauteur de l'ancienne gare de Chézery Forens

9 9 Ci-dessus et ci-dessous, même passablement transformé, l'atelier à droite de la gare existe toujours Et la maison (flèche rouge) derrière le bâtiment voyageurs est toujours là Si cette fiche comporte des erreurs ou des oublis, merci de nous le signaler. Aidez-nous à la compléter avec vos photos ; merci d'avance.