L électricité et l eau en Afrique Panorama, Enjeux et Perspectives

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L électricité et l eau en Afrique Panorama, Enjeux et Perspectives"

Transcription

1 Panorama, Enjeux et Perspectives Publication PMC Janvier 2008

2 ! " $ % & &

3 ' ( ) * ) * ) % ' '+, '+,, -,. /., '+., 0, + 0, 0, 0, 0, % ' ( $ $,,. * $ $ /1, /1, /( / /0 / 2 /0 // 2 (( & $ *1 $ *1, % *1, 3 *-, 3 1, 3 ' / / 2& $ (, & (, &. ( & -, 4) -0, 52 $ 678 $ 9 -, 52 $ %7 2$%9./, 52 $ $7:$ 9.(, ) $ 78 $8 )9.(, 8 3 ' *, ). $.- ; $ :'.-, $ ' ".0, "<.0, 01 / 6 $ 0/, & = 0/, /1/ 0/, < 0(, 0* % 0-

4 >' /?A $ /11*... >' (?: >8 '@32=6$/11... >' > '?%7B 9 /11... >' -?% /11*>8 '... 7>8 '9$.*/11*... > ' 0?2 ' C8 ' $... >'?% C8 > ' 1?D7 9 ' &... >'?;"< $ /11*... >' /?;"< $ /11*... > /11*... > ' /11*... > '?;"< 3 2=6$ /11... > ' -?... >'.? 32=6$/11-7E%E$9... '9... ;/2 F32=6$%2=$%... ;(? ' 8 $... E?%' '+@... E /?%' E (?A ' E 2$... E -?%' "<... F32=6$... E 0?%' F32=6$%2=$%... E?"< H... E 1?% 8 $... 2?% 3 2=6$ 2/? ' $ 2(?: $ :' 2*?I ' 2?$ 6 2-? ? 3 2=6$ 20?A $ "< 2?A5 A% 21?$ 4 '?F 78 $> 9 78 $ 9 2? & = %5) 2/? F3 2=6$ 2(?2 :)A;2

5 " " $% &$$ '+ % % %& & '%&& ' JJ) " ' < < " E< ' '+ < '+? < 5 "! K '+ 5 " + H 2 $ < &( ) &$$* & +, & %, +$+ -% %%$ %,-% $ % + +. &% )%$+.% $ + $+ % % / 0, % ++, ) %$'++$ +' = '! & 3 $ <. % %$ $ ) 1 %, -1 ' %$'++ %+ + '++'%&$' ',

6 2 +-$ 0+ % ' % & %+, +. * %& $ $ '+

7 2 "!" L électricité et l eau en Afrique 1. Présentation descriptive des secteurs de l électricité et de l eau et cartographies des différentes chaînes de valeur 1.1. L électricité $ %3 %' '+ 7*9? +% * +* %, " ' 456+%3 %'%7$$ " 8** ',9 " " " " " "4" 4" +% < %7$ ' 7 9F %&$ ', " 7 'L9

8 +' : &< +%, & $% %& $ % $1 $ 7$$%+;, 1$-1&)& %; $2 '?$% % +* $ % $+ <@' 7/ (01//19 +$ %<+ -6 $ % % + %& 0 7$ $1% %+% * $1*0= % 2 % " M ; ) ' / $%$+ < % % $ % ' % %, 7 9 > N < "' 7;M;9 <' 47M; ( < ( % % %, '? >N<%+% M; 4,$ 7M;$/ ;*11/(1 9 +%& $) +, %+% 1 - >%&$ 2 ' " : H

9 7$$ : +*+% %*) *? $) 2% %% %%+% %7$$ + %$$+ $.( 7%+ + + %2 7'$%' %7$$0 * 1)7 %, 2 2? % %$.+ % 7 L9 %.+%&7 9 %%&'$ %+ % %(%, + % (% %%& % + %&+$ %%$+ $ 1.2. L eau $ %3 %' < < <' :? + * 3 %&'* +% %&+, *%, $ +( 2

10 4A6+% %'% " 3%&' +% %&+,, $ + 2 < "< 3%&' 2 < 2 +% %& +, < ' ' " 3 7F''9 %, %$ ' & ' F 2 ' 2 2 O " ' " < '+ *< <

11 & << & 7 L9 < " "L % ' F '+ % 4P E Q / 6R2$ ( 2' :$3 AE Connaissance et analyse des différents marchés de l eau et de l électricité 1.3. Analyse de l offre en utilities en Afrique &%&$$ 1* +% %&$$ $$ +$ + B % % (%$ B ' +. %CD +156' %+% %7$$% %$ $ %71 BAABA CAB5FA <IE<HE 5AH5<C 5HEAHC 5HC 5EI 5I AIII AIIB 1 CC5E FCE< E5E AEH 1%7 AEHA <HEE H<H 5IHIH 5BBF 1%7 EB 5BBA AAABH AEHHB <B<FI 1%" % AICIB <I<< E<FE 5B<<FA 5EC5CF 1 EABH 55<A 5EBFF A<CAEE AHHAEI :? = / 5' %' 5 '% ( 6 R 2$ * =

12 +1A6$+ %+% $1 1 AIIB 1 1%7 AD <D 1%7 HD 1 C<D 1%" % <CD :? = : +% $1% % $+&1 &1% % AIIB*%08A9$ +%+(%ID %+% %&$$ 1 7(9 $ $ $ 2.B(B/B %$$1,,'$ '%8<9$ + & %+% %$ % ' %& ', $ &, %& % $ + % %$ $1%$1 (%+% $12 1 % &* +% $1 " $ "-1B/11*" $* >%7' + %+%%7$$ 1%7 $" R D< 01P "5 $ *7 %7$$%, >%7' +.$$' * : 4* $ *8< $1 * : 4 " ++( +' (%7$ %' % %0$ %+% +), $ $1 " 5, $* * $ $@ " "

13 $ &+$ (%&$$% ' $% %$'++ %%+$ $ $11+%, %$ +% $1 ) % % % 2, ) '$ & $ $ %+.%&1%& $&(%. )%'%&$$, *,, %, 2 %$56+$ $ $1 %& Projet d interconnexion électrique entre Mali et Côte d Ivoire Le projet d interconnexion électrique en cours entre la Côte d Ivoire et le Mali s inscrivant dans le cadre de l intégration économique au sein de l UEMOA est en phase de démarrage avec un financement presque bouclé de l ordre de 64 milliards de FCFA. Cette ligne haute tension qui partira de Ferkessédougou (Côte d Ivoire) jusqu à Ségou (Mali) en passant par Sikasso et Koutchala, des villes maliennes 5. De plus l`interconnexion avec le réseau ivoirien va permettre à la société Energie du Mali (EDM), en difficulté, d`améliorer sa fourniture à un moment où l`entretien de la principale centrale thermique du pays exige des dépenses par heure estimées à 3 millions de FCFA. EDM estime qu`elle vend le KWh à grande perte, d`un prix d`achat à 198 francs CFA pour un prix de vente de 95 FCFA. L interconnexion de réseaux électriques entre le Bénin et le Nigeria Depuis des mois, les Béninois subissent des délestages intempestifs qui leur causent d énormes désagréments. Le Chef de l Etat béninois Thomas Boni Yayi a négocié avec le Nigeria une interconnexion qui soulagera en partie les populations béninoises qui souffrent depuis plusieurs mois d interruptions intempestives de la fourniture d électricité. L interconnexion des réseaux électriques de la Communauté Electrique du Bénin (CEB) et de la Transmission Company of Nigeria (TCN) a été mise en service en février dernier, à Sakété, localité située à cent kilomètres de la capitale béninoise, Cotonou. Le site a été inauguré en présence du président nigérian Olusegun Obasanjo, de son homologue ghanéen, John Kufuor, également président en exercice de l Union Africaine(UA), et du président togolais Faure nassingbé. Cette interconnexion assure désormais la continuité entre les réseaux du Nigeria, du Bénin, du Togo, de la Côte d Ivoire, du Niger et du Burkina. La TCN apporte à la CEB une puissance supplémentaire de 75 Mégawatts, ce qui éloigne sensiblement le spectre du délestage qui tourmente les populations du Bénin et du Togo. D un coût global de 13 milliards de F CFA, le projet a été financé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque Régionale d Investissement de la Communauté économique des Etats de l Afrique de l Ouest (BRIC) et la Banque africaine de développement (BAD). Le coût de la nouvelle source d électricité, du fait de la proximité entre le Bénin et le Nigeria, sera moins élevé pour l Etat béninois, comparé à l énergie fournie par la Côte d Ivoire et le hana. E = 1SS/11.

14 L électricité et l eau en Afrique %$+%' $%+$ $ $11+ '% +.%& *&, %' % ++%+.*%+, + % %7$$2 % + % + $* % 7++ % +% %$+ % $ + +.*%+ 2,56%7$ $1% +.%7 AIIC8 J9 % + $ 0(( : -/ /( >%&' -./ 1 $@ / 1.* -- " /1- (( $ $ * * / --* 32=6$<.*B@ ' /-B@ ' +1<6%+% $1 J% +.%7 AIIC EHFF >%&' CHFF $ $ 5C5B : " $ $@ HCB C5F AIA E< C5 5C 1.%$1 ' 2 = 7.B9 7/.B9 4P 7B9 " * +% 1 +%.%$1 7 %% ( $* %7( +%%7

15 2$ ' </*111=8 < 1BR > %5) >'<& -B - 4<6$+ %+.%$1 1%7 AFD $ $, $ 5D $ : " <ED 5<D CD CD, > %&' " CHD 55D 5ID 55D $+ %+.%$1 $+ %+ 0+$ 85FD9 $ $*+% $1 1*)-$1 %$+ % % %%+$* % ) %+, $% & $12 &0 '% &1 %&%& + $'$%$ $ %&$ ), K+%? '++)%$+ % +$($+ %)& 2 - ) A;25 "<

16 L électricité et l eau en Afrique %$A6+% %&.%$$ 1 La production d hydro-électricité est la principale source d énergie alternative actuellement exploitée en Afrique, mais les possibilités dans ce domaine restent énormes. Contrairement au pétrole, cette source d énergie n est pas consommée lors de la production d électricité; elle est donc considérée comme renouvelable et durable. L hydroélectricité est produite à partir d hydro-turbines, généralement incorporées dans les barrages construits sur certains des nombreux fleuves du continent. Le projet hydro-électrique du fleuve Volta, au hana, est l un des plus anciens et des plus connus d Afrique. Selon le Ministère ghanéen de l énergie, il a généré environ 83 % de la production énergétique totale du pays en La centrale principale d Akosombo a produit Wh et celle de Kpong 910 Wh La construction du barrage de MANANTALI dans la région de Kayes (Mali) a commencé en Le barrage est administré conjointement par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal dans le cadre de l Organisation régionale pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). A l origine, l objectif était d irriguer km² de terre et d assurer la navigabilité sur le fleuve entre Saint-Louis au Sénégal et Ambidédi au Mali. Des hydro-turbines d une puissance installée de 200 MW ont ensuite été construites avec l assistance financière de la Banque mondiale, et le premier mégawatt a alimenté le Mali en Depuis, l énergie produite de 800 Wh est également distribuée en Mauritanie et au Sénégal. Deux barrages d une capacité installée de 1775 MW ont été construits aux chutes d Inga (République démocratique du Congo). L énergie qui s y dégage par an est de l ordre de Wh 7. Un projet de troisième barrage à Inga, une énorme centrale hydroélectrique d une capacité installée de MW, est également à l étude. Les partisans du NEPAD estiment qu il pourrait fournir de l électricité à l ensemble de la région, notamment à l Afrique du Sud, à condition que les lignes électriques d Inga soient rattachées aux réseaux électriques de l Angola et de la Namibie voisines. Les coûts de construction étant estimés à six milliards de dollars environ, le projet pourrait produire l équivalent de la production électrique de tous les pays de l Afrique australe combinés. Le Barrage hydroélectrique de Kaléta dans la ligne de mire de l OMV 8. La salle de conférence du ministère de l énergie et de l hydraulique a été le 6 novembre 2007 dernier à Conakry le cadre choisi pour le lancement des réunions techniques sur les modèles financiers, institutionnels et les modalités d intégration de l aménagement hydroélectrique de Kaléta au Projet Energie de l Organisation de la Mise en Valeur du Fleuve ambie (OMV). Ces réunions qui se tiendront jusqu au 10 novembre prochain, regroupe les participants venus de la sous-région notamment de la ambie, de la uinée Bissau et du Sénégal. Pour Monsieur Amadou Moustapha Fall, le représentant du secrétaire exécutif de l Organisation de la Mise en Valeur du Fleuve ambie, ce projet constitue un début de solution à la crise énergétique dont sont confrontés nos pays respectifs. Il pense qu avec de telles performances, le projet Energie devrait combler le déficit énergétique de nos pays dès la mise en service des ouvrages en 2012, de couvrir près de 25% de la demande totale en électricité à un coût plus compétitif que la solution thermique.. )R 3;% ;$/11 0 RA > 10/11.

17 !" L électricité et l eau en Afrique &8 % +%%&$ 19 <&( &?, % % ' * @ % %7$ )+%1 7$ $1 < < ' 4' $ %70+$ %7 * $%% +% * + %, %7$ $1 %+,(%7 $?$ $ 10+' +% +. ' % +% * % + % %, %&$ $1

18 4B6+%%7$$,%7 L électricité et l eau en Afrique "L " M "J " N@ " " " " " " " " O L P"" P L P

19 & +,!!" $ 2.B (B& " +1B6 %%+,$%7 1 $ <' ' 2$

20 ++ %&1 '% % % %& ' D*BICI: < M 2 % % $+ $ ) ' * &1 % - % +$ &1 % "%* % &1&12 $+, 1%$1% % +( % ACD %. * ', % &1 <C : < M $ +. + * )' * &1I*B: < M I*I5D%%&1 1 %+,$. %& % C HAI < M, M *+$). %%HFII < M, M * 0% 2 %+,$%&% 1$ $+ '0 0? ', % +$+ 2 %, % + %$+ % % +++$1+ +%&% %$; +%FID%+ % +++$1 CD., % $ 2 = =$ :; <& %$ $+$+ %), 5A 2 " 7 ' 9 % $ ' $1 '$ % 8<9% (%$ ( F' '.(0* % $ :' $ ' %' &' $1 % +% % ++ * % &0+ % &, * % %$'++ $ 1 2 3>2 6P7>269 1&)&= AIAC*QAC +. %' )% %$%+$ %&R* 1&1%" %$ +$ 1 $. %&%+,+, 1 $%AAEC < 5CC)CE < 5I*%' %FIA < ' AIAC 5B 2 R3 R324 ) /111 1 R3/111 R3/111 / R3/111 ( 6E$/111 * AA $ E=

21 2 $ $$+'%%, %& $ %%$ % % "<II %+ 1 %IC* %&, 5C %+ +%&(), ' <5<,$ $ +%.(%& +++$ ' < +1C6'8D%++ 9 (%%, %7 AIIC 5F*H 5E <I AB E <I 5I <B B <F <H 5B 5< BI < BI A BI E BA <C B F< C5 B CA B5 CF BC CE CE FI <C FB 5H FC 5C : $ $ % " = S P. =, 1 S % "$ L, % + % ' ' :?3 R 2 +1% $%0% %0%'% 11+. * AIIC+++0,0$% %% 2 +., '*+++*,+%& ) + &++' 2 ER 3

22 1.4. Analyse de la demande en utilities en Afrique % %%&$$ 2 $ ' $ % %$'++ $$ + % % &$$* &() &$ $1 $ +$ (, ',+$ $ % '$++($%% %&$$% % $ $1 %$<6 %&$ 1, 5F En Afrique subsaharienne, l accès aux énergies modernes demeure une équation complexe que semblent figer les multiples contraintes auxquelles les populations et les unités économiques sont confrontées : faiblesse des revenus, dispersion de l habitat, hausse des prix sur les marchés internationaux, faibles disponibilités en devises, etc. Le bois de feu demeure la source d énergie domestique par excellence. Le secteur de l électricité confirme cette règle générale. Avec 35,5 % de la population électrifiée en 2002, l Afrique présente les taux d électrification les plus faibles du monde en développement : 42,8 % en Asie du Sud, 89,2 % en Amérique Latine, 88,1 % en Asie de l Est et 91,8 % au Moyen Orient 17 Des disparités importantes existent entre l Afrique du Nord électrifiée à 93,6 % et l Afrique subsaharienne dont seulement 23,6 % des ménages ont accès à l électricité. Or, à l intérieur des États de l Afrique subsaharienne, les disparités sont particulièrement affirmées entre le monde des villes et celui des villages, à ce point que les taux d électrification rurale sont généralement inférieurs à 5 %. Ce constat est effectué dans un contexte historiquement marqué par : - Un opérateur national unique dans chaque pays, traditionnellement constitué par une société à capitaux publics concessionnaire de l ensemble du service national de l électricité ; - Un faible intérêt commercial pour l opérateur national dans un contexte de péréquation tarifaire qui ne reflète pas les coûts réels de l électricité en milieu rural ; - Une source de financement unique des projets d électrification rurale : l État dont les ressources financières sont limitées ; - Des choix techniques pratiquement réduits aux solutions conventionnelles, en particulier l extension du réseau ; - Plusieurs années d une politique d ajustement structurel que les institutions de Bretton Woods et les principaux partenaires au développement considéraient comme incontournables pour amorcer le développement. L ensemble de ces problématiques sont de nature à faire «balbutier» le développement de l électrification rurale en Afrique Subsaharienne. - ) E' $ '. 4$ %6%2 $ /11/11-

23 L électricité et l eau en Afrique +1F6 '% % $$ AIIB J 1 1%" % 5CEAFB ACEEFE %7 1%7 1 ABEC AAC IAEB :? = % ' % %&$$ 1 1%"%< 7/9 +$ ID %, %&$$ 1 $ %&1%&*%&%&1 % 2+1@%%$%+$ '% &$' % 2 +? $0, 0%&()&$$%++ % = 2 +1H6' % %7$$8 J9 1 5HBAIIB ACEEFE 5CEAFB E<CF 5IAEB CBEB 5AAC 5HIF ABEC EIFH 5EICE 1 1 % 7 1 % 7 1 % "% 1 5HC AIIB :? =

24 +1E6' % %&$$+, P J'&$' % 0%&, 1 FII CI CII BII <II AII 5II ACD AEB AHD <CF <<D B<E <ED BHA BID C<I BI <I AI 5I I 5HC 5EI 5I AIII AIIB I Consommation par Hab en Kwh Taux d'urbanisation :? = +1 % %&$$ 1, $'$ 8. % AD + 9 % % ( %$ )&%0%&, *10$ $'$%AD + 2 1*% % % %&$$$+&, 12 2$ %22$6 % $1 ', % %&$ $1 +,, %%. %$)ACIIPJ C8 ' +16 $1 P J%11+. 1%7 AIIB 5IB ABH 5HF 5HF FH EH " >@ %7' $ $ $ :?% = 0 ) = >TEU" V4P /11 W$

25 % %. % ' %&. $ +, + - % %$ $ % % 01& AB %&1& $ %"% -+ 5C 1& +$ 2 % %$$1, +' 0 +. %" %+.%%2 +15I6N %&. 8 9$+, +-% %$ $ % % FII FII <HC HC HC AC 1 %" % O+ + 1 %% 1 :?> X/11- & "$, +?%1& %$+% &, % % & $ +.$1 ' $+$+ %) % %% + + CD % %+, 1, +$'$*$%, ++ /1 2&1, 1$+ +$ %&$ 1 ) %$ % + 1,. 1 &()&2 ' % &0 %%+$ '% +.%&1% & ++% +.,, %%%+$ +.10$)5III < M, M < R = <' &< /1 E$6/11-

26 &$$$ $$ % %& 1 %& + %$ %. ), + %%+, & ' %++ % %+1$ (%&()&+, %& +1+$, '$% = %$$ 12 4C6 %7%. +, 1%7 " < ++ + :?3R2 5III AIII CIII 5CIII CIIII FICIII, $ $ $ $,$ > %&' : 4 $ "!!! &. % % + &1 1 +( %&5 <<BD%++ )()& %, FID, %&()& %,% $ %&1 AIIB <D FAD BAD <CD A<D CD <AD CHD B5D CBD AAD H5D 1 1 1% 7 1% 7 1% 7 1% "%, :?6%2 2 $

27 &()& %, %$ 1 %& 1%& < $ R 'F 7.B9 % +- $% %% 1&++ %$'++ % &.%1'+ %$ ' %+, (1&$' % % %, & '+&()&) & $9 EID%'%++ *+%AHH %+ *%&)AI5C A5 2 " < '., %E<D, FAD +15A60%&()&+,% $ %&1 AIIB AD FFD H<D BHD HED C5D CED BBD HBD CAD FD HD 1 1 1% 1% 1% 1% "%, :?6%2 2 $ %&1%& ()&+, % &, * % % $ %&1 2 5, %&1 % & %0 ( ) & +, % 1B$ &(, HBD%++ +',$ $%&+, " 0(B / W$ U= VE &

28 +15<6+ %7()7+, 1%7 1 AIIB 74% 83% 52% 50% (, ( 1%7 1 :?6%2 2 $ ' " <$ + % %'%% )%$+. + $ &() & +, +15B6+%7()7+, 0, 1%7 AIIB 0%7( I EI HI FI CI BI <I AI 5I (, = %7(, 4, %7(, >' R 4P E > 4 : > ; R = > %D %5@) : $ )+'+$7()7 I I AI BI FI EI 5II Taux d'accès Milieu Urbain :?6%2 2 $ 1%&*%' ''%. + %$+ % )% %%&+, 2 '%&(, *$+( $* % &%' +' %& ' + $ %' 0%&(2

29 %$B6 1&& D'ici le milieu du XXIème siècle, la population mondiale aura augmenté de 50%, passant de 6 milliards fin 1999 à près de 9 milliards en 2050, représentant une augmentation de 60 millions d individus chaque année. * 1,4 milliards d habitants n ont pas accès à l eau potable et 2,3 milliards d habitants manquent d assainissement adéquat. * 7 millions d habitants meurent chaque année de maladies induites par l eau. * La consommation quotidienne en eau par habitant dans les zones résidentielles s élève à 600 litres en Amérique du Nord et au Japon, et entre 250 et 350 litres en Europe. * La consommation quotidienne en eau par habitant en Afrique sub-saharienne est de 10 à 20 litres. * La moyenne mondiale de consommation d'eau annuelle est de 600 m 3 d'eau par habitant, dont environ 50 m 3 d'eau potable, soit 137 litres par jour. * Au cours de ces 100 dernières années, la population mondiale a triplé alors que la consommation d'eau destinée à l'utilisation humaine a été multipliée par 6. * Répartition de la population mondiale privée d'accès à un système sanitaire amélioré, par région : Europe (2%), Afrique (13%), Asie (80%) Amérique latine et les Caraïbes (5%) soit un total de 2.4 milliards de personnes Aujourd'hui, la pénurie d'eau affecte 250 millions de personnes dans 26 pays, pour un volume annuel de moins de 1,000 m3 par personne. :?T T T

30 2. Panorama des évolutions et des bouleversements dans le secteur des utilities 2.1. Evolution et impacts au niveau mondial %. 1%&$' %$%&$$, '$% ( $ ++3%08A9 % -6, $ +%%$% &$$&$ %@$ $1 ' '$ Y &<%$$ %% ( $ $$$' %& $ $2% ' < ' < <?+' % $ $ 2 % +(%& (*$1$$ %$$ +> % +1 +.= ' < $ ' *% %$ ' %(% - + +$ $1 1 %' +$+ ) ) ' %+' %& 1 $ +>% & %+$( )&T '$% &$$ % < " < " " % % &$$ % ) +$ % $+ '$ % +% 8; %9% '$% %%, $ )++1% '$ 1%$ &(0$0% %%, K%' +$0 $% +1 +,F $% (, 0' %+0 + 1&1 %$ ), ' '' 7 S 9%&3 & % & % % + %, %+0 ). W< '?% * ' 3 $

31 %, % +0, 8.@ 9 1& % ' % % $ $ 81$1%" %9 '%$$ +(%$%=%&$$ % $I*Q ' R%' %&%%& % $1 ' F H N' ' F ' 2 F F 2 ' '< % ' $%&%$1& % =(* & % $1* + + '$% %$0 ++ % $1 =( &% $ % +( 1 % $ % '$2 %$ '* +',$ % $1 / + )%' -+ ) & % ' % ' * 1 & + $ + + 0@ < F " 5 F " '% ' 5H :S 8$$9. +28=9.. Z < F +* ' = &$$ % & + & % -% $ +$ 1 '' % =%+ 1 = %& $ + $ % &$$2 Q $1 '.+%& $ '+'+%' Q % $ $1R2% " %4 AA 4 A< 4 ' +,% 2 7/9 & & " < F < Q F // 2 E /( >FE

32 * 1& ' % +. %$* % % &$$ '$ + %& + %$$ 1) '' +. ' % %$'++ * % ' % $ '% +.%$'++$* ' $$%, &$ :4= /* %+-$ $1&%' $% +. '%%$'++ 1% +.%$'++$ + % $I +. '%%$'++ *& $1 1&, $ ++ % 01 %+' %+ $1'%& %$ + %%$ "' $ : $ 4 / < &" 2 $ Q " "? [ % % % %+% $1U [ $@ $ '% '$% +% *%%, % U [ '%$0 % %$ %,(% U [ $ % '0$ %$ U [ $ % ' %$ U [ ' +%+ +, 1 %" ' & F $ /*?& 463%3 I %= /11

33 '+1 %? &%+ % 1 % % %$$ % % % $* " % 1$ :62%) / > %&' 00 :$3A:2 /- :$3 A %$ &+ %+ +1$% % '8 9? % : 4 % 7 9 K %$ $ ' % +% * % %, % & 7E 4:L9K + %& % $ 8$ $ 1* $ ' 09?E) 4$L $ $ %8 $$% 9? ' < K ' %+ +0 '+1* % - ' $ '& %,- $)&+, )& % 2 / :62%)?: 2%5) /- :2?: 2:

34 + $ 1$ ' %$-) %' %& ' +'$ % %? $ % ' +'$ % + % + +$$ % & & < ' %:$3 A:62%)>%&' :2$ $D)D2R)" /. $ $ %.( % ++' % +' %$ '7 92$ : % ++' % % &'$ $ 1 % +.? ' < < 7L9 = % E = " %$$ T % $8 9 " D26)$ 2R D)A6R R 2=2R; /11(&' + * ' ' ' ''? % + %,% % % & 8% +.%$'++$96 K ' /0 %0% * '%'' %,%&$ 3 +% +,12 \/.B $ ' \B$ \-B.1/11- / %)+$ % 2 /. 4 ]E/11- /0 = /11 / 3R2:%6/11-

35 2.2. Evolution et impacts au niveau africain ' $ ) ' % % $ ) %. %&$ $1 2 $ &< %( * %, %$ +( %$+ +2 $1 %$ ' + % + $1 1 %& + %' 1*$ 1 2 $' ' % %&$$ ' % ++%& '% %$, % $I ' '$+%& + % $% +%2 %>%&', $L= " < ' " <+1+'$% % %%& %$1, $ "5&+ %+% %$+ % " $ ' F3 2=6$%2=$% '% * +% +' % +% ' +, $0% +$,, $*+ %7+ %$ % '%%$'++ +.2, %$ % ' $ %7 ' * ++%7 ' %'@*

36 $ % ++1$M+0 %+ +'% ++, $ %%$ $ %+%'$? 1 %@ < < K 1% $' % 7 H " K + % ++,+ ++'$1% +$$ +7$+%'%7 $'K 7 % %$+ % $ ( K ' :6R2 $2:S:6R $% %7 $ +1+ U 7'%0+$ %$+ % %, -%1 U $ %7 % $ % % 7$$ 89* 1 $, +,%$%+ $-%1%7 (2@$ * >'% '$%0+ %+$% $ %7 ' *% > % * %7 + % %$+% +$ $0% +%7$$

37 2? < K < & K 5" K < $ $ + %7 %,-* ', $ $ %* )1 )7()7$$ =, *, 1 %7 892, %$ " : 2 2> 7:22> 9 " $ = < O > F H 2 %H ' * $ % +0*, +%1$%'% &$ %= *,%+% %& % %+%& + $ &, %$ &++%) %0%& %(%$ > " < " % $%$% %&$ 1 $'% $' %$12 +1*% %$, )2 %% %, *+$ ( ) '+++%+.2

38 '%+.%& < 1 %@ %5@ := >? $ '%+.% & ' %$% % $ 0+$ >%&' 1 + '%&0+* 7$' %$, ' $%%$'++ % $12, %$$ $ :0 < & +$% % $ I 1 + % +( % %&$ $ $*V) '%' % %-%1 $ * 1 %1*%.%, %&$$% < (1 " :7:2R 22%9 O 2 : 0 & $ /11 & /11/ % <? $ % ++$$ % 72 < < 9K %$'++ %+% 7 < 9K %$ %>%+, $%%$ K %$ % $1*) + &' % + % " & < : K (1 0/*& 0

39 $ %& %$ < K = ' :2R 22% '? " < K K " < L $ ' 0/ &? K < < < K < < K " K " &.%$ $++3%0'%+' % & +,2 ' % $ $ $ % ) ' % $ ) % +% %$+ % 2 % = +*+$' +' % "', ($$*% $ 2, %$ >%&' %5) $ ' Q '? H K K H FK H ' )4' K FF

40 % $1 $ $$%+ $FI+ +$ 1$$+&W+( +$%%+(+%%+$%$ +%<C J 5FI)<H J 5EB*%(% $+'$%$%$ 01 < 01? % %$$%* %+$)&$' % K$ %$ $ ' " % ' %$ % &W %& ' ' %$ %2 08A9 - $$ +*+( 5I % 5E + % % 5I $$ % ++$$ % %&+$ Y Y %5) 722%)9 < %)27% ) Y 9 %)2 & :$3 A2E %)2? < K ' ' $" *$ 1 (+$1 % +% 1 + % + $$ $% % ( '*+ %CI+ +, $85E9)5< 5H, + %'$%,0 ' % +% * +%, %&$$ 1% + %&$ =" 3 &+$ % ( '0 %& '0 % ' F" 22%)%)23 & %& ' $1++0; 7(9 Y " &% '$) %%& *1,$) % 1% %&0+ %.(

41 %" < ' %$, 5E* ;, %& ' $$ % $ 8& $$ %9>% $$0%$ & % $+ %$ % %'+,%&$$ % %$@ $ ' +1)+%AIIC*@% +%&$ $) $$ %&+$ ' %&W$ 89 ' $$ &'% +% 0 +$ +'$ 1 %) %$-) $ %+%$'++ % 5<%" X 8L9 5E = < " 1 "& %+%+% ++ )&W % ++$ % %.( 2 ' U;P V ( + % + %.($1 %&$% $ $1*% 1$%% 1 ) &$ $% & % % +% %, %5) &< 5?' '& % $ O " < 7%5 ) > 9@'7= :;9 &, %& ++%+% % %%$1 $), % & ' *% &$% $ 0*%, 0 % $0 $1 02 K % $'$ % +$ % 7 % % % &0 %$+( +,10 $2 * $ $* $ %7$ %'%70 %$'= $ (+ (/ $ &+,(% T ' %& %$ ++$ %%$' ' $), %$ (( ( : >F Q < F (/ A F /11- (( $ '?%2=$%32=6$

42 " O! " 4 1. Problématiques du secteur de l électricité et de l eau en Afrique " ) " ' "< '%7$$ 1 %%08A9.+%022 ()% ' +, % ' 1$*)% '% K 2 <%%$ %+ $ 1 +$ + + %&, % %$1 T '* ' + +$ % +% + % %+ % ' %7$$% % % %$1 $ < & %. + &()&+, & +& % 2 $ % +. +$ -17)ID%, $ $1 %+.%$1 %710+$) CD2 $ % %+ +, $ $1*71$ % %; -$% ()7$$2 : AID+%++ *% +.CD)+ * % ()7$$2++ $% ' % ) AD %7 $ 1 0 U < <

43 % '? )%$ %.+ ', 8*$ Y 9++.$ %+1' % 'U & %,, +& % 1 U, %+0+'$)- %$ U * +.%$1( 0+$ 7, % +1 $ 1 % % $0 $ $ 0 0, %$ $ '%$ 2 $ <%%$ %' % % % % %$1 %7 ' % 7 * %+$ % +% ( 0 '%7$$% " < < H (* 7, %7$ % $1, 0 %7( % ++ ) 7$ $1 "U K$'$%7$ $1 < ' U % % % % 7$$ +, 1 %73% %,0+.'%+0% +$ % &++' $ ' + %7+ $ $1*.%$1 8= *, * 29+$ $%7$ $1) %K2% > 11=8 ' 7 $.C8 'S^&9 (* A $?Y " $2'3 %;T & /11

44 1 % % % +- 0* $ 0 0 < 2 1 %+,$ % 7$ * +$ $1* $ ( % ++ $ % %$'++ $ 1, ) $% % +'$ 17)7 %,-% $ +$'++ *%,0 +. % + % ( %$'++ % 2 &, % * &- $ $1 $ ) 0 %&( ) &$$,2 &()&$ & % % %%$'++ $ &+ %% $-%&+ ++ $1 %%$ 22 " _ % " H_ $ $1 % ++% +. 2& %%+$ %%&,, %$$%+% %&$$)% (, 2 +' $+ %K%+% $1 % $$ ( ", '$ '% 7++' < '$$ % % +% % + %7$$, %$'++ %

45 %$C6&1%& + %&$ ( La flambée des cours mondiaux du brut n explique pas, à elle seule, la profonde crise énergétique de l Afrique de l Ouest, d abord liée à la vétusté des infrastructures de production et de distribution, et à des aléas endogènes. A Lomé, comme à Bissau ou encore à Dakar et dans presque toutes les capitales et autres villes secondaires ouestafricaines, il n est pratiquement plus un seul jour sans que les entreprises et les ménages ne soient sevrés d électricité, pendant de longues heures. Faute de pouvoir répondre à une demande qui dépasse, de très loin, leur capacité de production et de distribution, les compagnies nationales ne trouvent de solution que dans les «délestages». Ce néologisme, passé dans le langage courant depuis des années, se traduit, dans les faits, par des coupures intempestives de courant pratiquées, certes de façon tournante, mais sans que nul abonné ne soit averti de quand et où elles doivent avoir précisément lieu. Un lourd handicap économique Ces «délestages» ralentissent considérablement les activités économiques dans la région. Des grandes sociétés aux plus petits ateliers, il n y a pas d entreprise de production ou de service qui n en souffre pas. Chaque heure passée sans électricité représente un manque à gagner énorme, en termes d outils de production altérés, de produits détériorés, de commandes non satisfaites dans les délais. Les ménages ne sont pas logés à meilleure enseigne. En plus de torturer leurs appareils électroménagers, les coupures brutales et longues de courant ruinent leurs provisions en produits frais et les font retourner à l âge de la lampe-tempête et de la bougie. Les «délestages» à l origine de ces graves distorsions préjudiciables aux économies des pays de l Afrique de l'ouest, mais également au fonctionnement de leurs administrations, résultent, de prime abord, de la profonde crise structurelle de leur système de production énergétique. La plupart des centrales thermiques et réseaux de transport d'électricité de la région ont été mis en place dans les années 50 et 60, voire bien avant cette période. Faute d investissements conséquents pour leur modernisation et entretien, ils sont devenus vétustes et sont aujourd hui au bord de l obsolescence. Privatisations peu efficaces Dans le contexte des politiques d ajustement structurel imposées par les Institutions de Bretton Woods, les contreperformances des compagnies nationales d électricité avaient été attribuées à l inefficacité de la gestion étatique. La privatisation devait en être la solution miracle. La privatisation n a point donné les résultats escomptés. Au Sénégal, la Société nationale d électricité (SENELEC) est restée moins de deux ans entre les mains de son repreneur, le groupe HYDROQUEBEC HELYOS. Contrairement aux engagements auxquels il avait initialement souscrit, ce consortium a très peu investi dans la modernisation de la SENELEC. L entreprise a plutôt continué à s enfoncer dans l ornière, jusqu à ce que le gouvernement ne dénonce, à grands frais, le contrat passé avec HYDROQUEBEC HELYOS, pour limiter les dégâts. La situation de la compagnie sénégalaise s est dégradée ces dernières années. Au Cameroun, la privatisation de la SONEL n a guère amélioré la situation. Dans certains pays, ce sont les conflits internes qui ont exacerbé la crise énergétique. Il en a été ainsi au Libéria dont l infrastructure de production et de distribution de l électricité a été, en grande partie, détruite durant la guerre civile. Selon les estimations les plus optimistes, c est quelque 107 millions de dollars US qu il faudra investir, sur au moins cinq ans, pour remettre le système en état. En Sierra Leone, la guerre a également mis une lourde hypothèque sur le projet hydroélectrique de Bumbuna, alors que les travaux tiraient à leur fin. Si ce n est pas la guerre, c est la sécheresse qui s en mêle pour limiter les possibilités internes de diversifier et d augmenter l approvisionnement en énergie par le biais hydroélectrique. Au hana, en Côte d Ivoire, ou entre les pays membres de l Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Sénégal, Mali et Mauritanie), l'hydroélectricité produite a diminué et sa distribution a dû être rationnée. A l heure actuelle, pour pallier, tant soit peu, les insuffisances des compagnies d électricité, de plus en plus d entreprises et de ménages font recours à des groupes électrogènes et ne sont pas forcément à la portée de toutes les bourses. Selon leur puissance et qualité, leur coût varie de 400 à euros, voire plus pour le haut de gamme. Ils requièrent des investissements que seules les familles et les sociétés qui ont des moyens importants peuvent se permettre. D autant qu à leur prix d acquisition il faut ajouter le coût de plus en plus onéreux de l essence ou du gasoil dont les groupes électrogènes sont fortement consommateurs., *$ $)&$% $I 7 + %$ $ ) & * +$) %%7$$+ %$+ % 0, %++ 2 ( $EW$ P

46 2*%$ %%$ -$)&, %&0 * %7 $ % + %$1 % $0 % %, % % & % &$$ ' % ) 0+ & %7$'%%, %&%&$$, 1* %$,%, %7 ' %+ $*1 + %$%+, V) %*)% '%7 ' <F + T '%, '$892 T '%+ +, +'$+%%+%& % +% + %,+$ $ '%+'$*% &+1% %' +, %1$+$ 1% % +++$ %$F6+ +,+'89 L'expression partenariats public-privé 37 désigne tout type d'accord (partenariat) entre acteurs publics et privés. Ils ne doivent pas être confondus avec les opérations de privatisation où la gestion et la propriété des infrastructures d'eau sont transférées au secteur privé. Il existe une grande diversité de formules pour assurer la participation du secteur privé à l'amélioration des performances des systèmes d'eau et d'assainissement. Certaines consistent à laisser l'exploitation (et la propriété) aux mains du secteur public, mais à faire participer le secteur privé à la conception et à la construction des infrastructures. D'autres formules font intervenir des acteurs privés dans la gestion, l'exploitation et/ou le financement des actifs. Elles impliquent donc une répartition variable des compétences entre secteur public et secteur privé dans la fourniture des services. Toutefois, dans toutes ces formules, les autorités publiques conservent un rôle de supervision et doivent en définitive veiller à la satisfaction des besoins des usagers. Elles restent responsables en dernier ressort de la définition et de l'application des normes de performance. De par la situation de monopole naturel local qui caractérise le secteur de l'eau, celui-ci doit faire l'objet d'une stricte réglementation de façon à assurer le respect des normes de performance et la protection des intérêts des consommateurs. Le PPP comme levier de développement stratégique 38 Bien conçus, les partenariats public-privé (PPP) représentent l un des débouchés les plus prometteurs de l aide publique au développement (APD). Les PPP supposent un partage de responsabilité et de propriété, entre gouvernement et secteur privé un partage garanti par contrat de longue durée. Parmi les secteurs typiquement ou potentiellement concernés : l eau potable, l assainissement, les transports, les infrastructures de communication, la santé, l éducation. C est notamment le cas dans le domaine des NTIC en Tunisie du Forum international en Tunisie sur les technologies de la communication et de l information dont l objectif est d échanger les bonnes expériences dans le domaine des PPP. Cet échange permettra d offrir une opportunité pour les entreprises exerçant dans les TIC pour présenter leurs produits au sein du forum. Il permettra également de présenter les modalités opérationnelles et les nouvelles approches pour l'établissement et la réussite des PPP permettant de faciliter la tenue de rencontres d'affaires entre responsables d'entreprises participants dans ce domaine. Les PPP ne sont pas une «recette» que le Nord réserve au Sud. De nombreux pays riches ont adopté cette démarche dans l intérêt de leur propre population. Deux motivations fondamentales expliquent ce choix. D abord la recherche d une plus grande efficacité dans l utilisation des fonds publics, d un meilleur rapport qualité/prix de certains services d intérêt commun. Pour des raisons dues à la connaissance des marchés ou à la structure des incitations, les bonnes décisions technologiques et managériales seront souvent plus facilement et plus rapidement prises lorsqu un capital privé est en jeu. De là une réduction des coûts, à qualité constante, dont le contribuable entend bénéficier. (- (. (0 W : ' <$E! /11(

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011. Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de

Plus en détail

Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI

Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI Email : onapmali@afribone.net.ml Site Web : www.onapmali.co napmali.com Ministère de l Economie, de l Industrie et du Commerce ******** Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39. postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Activités de la Banque africaine de développement 2008-2009 Groupe de la Banque Africaine de Développement GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Plus en détail

Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique

Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique Extrait de Un Aperçu de la Situation de l Eau Potable et de l'assainissement en Afrique Une perspective régionale s'appuyant sur des données récentes

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 [Include National Partner logo] www.afrobarometer.org www.crop-africa.org 1 [Include National Partner logo] Afrobaromètre:

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Fonds. Soutien aux Entreprises en Afrique

Fonds. Soutien aux Entreprises en Afrique Fonds d Investissement et de Soutien aux Entreprises en Afrique Paul Kabré S impliquer et investir aux côtés des entreprises africaines PROMOUVOIR LA CROISSANCE ET L EMPLOI EN AFRIQUE FISEA est un fonds

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS)

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS) Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS) Exposé succinct I. Introduction II. Objet de la gestion des données du secteur des transports III. Efforts passés et présents par le SSATP

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

Position du secteur électrique français

Position du secteur électrique français 16 novembre 2010 ENERGIE 2020 Position du secteur électrique français L UFE, Union Française de l Electricité, est l association professionnelle du secteur de l électricité. Elle représente les employeurs

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

POLITIQUE SECTORIELLE DE L ENERGIE 2014-2025

POLITIQUE SECTORIELLE DE L ENERGIE 2014-2025 Burkina Faso ------------ Unité Progrès Justice Ministère des Mines et de l Energie POLITIQUE SECTORIELLE DE L ENERGIE 2014-2025 Mai 2013 AVANT PROPOS La politique sectorielle de l énergie est un instrument

Plus en détail

L énergie n est pas au rendez-vous: État du Secteur énergétique en Afrique Sub-saharienne

L énergie n est pas au rendez-vous: État du Secteur énergétique en Afrique Sub-saharienne RESUME DU DOCUMENT DE REFERENCE 6 DIAGNOSTICS DES INFRASTRUCTURES NATIONALES EN AFRIQUE L énergie n est pas au rendez-vous: État du Secteur énergétique en Afrique Sub-saharienne Anton Eberhard, Vivien

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN

LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN INTRODUCTION Dès 2006, les parties au protocole de Kyoto ont reconnu l'importance d'une répartition équilibrée des projets

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

Electrification Rurale au Mali. Technologies et financement

Electrification Rurale au Mali. Technologies et financement Electrification Rurale au Mali Technologies et financement Meeting of the SREP Pilot Countries Kenya 05 mar s 2012 Electrification rurale au Mali Plan de présentation le concept institutionnel le concept

Plus en détail

IMPACT DE LA CRISE SUR LES ÉCONOMIES AFRICAINES MAINTENIR LA CROISSANCE ET POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ

IMPACT DE LA CRISE SUR LES ÉCONOMIES AFRICAINES MAINTENIR LA CROISSANCE ET POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ IMPACT DE LA CRISE SUR LES ÉCONOMIES AFRICAINES MAINTENIR LA CROISSANCE ET POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ Perspectives et recommandations de l Afrique au G20 Un rapport du Comité des Ministres

Plus en détail

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc

Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Commission juridique et fiscale Harmonisation fiscale dans les pays de la Zone Franc Réunion du 3 février 2010 au Cabinet CMS Bureau Francis Lefebvre CEMAC = 40,11 millions habitants UEMOA = 92,087 millions

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions

Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Supporting deployment of low-carbon technologies in the ETC and SEMED regions Mohamed Amine NAHALI Ministry of Industry, Energy and Mining - TUNISIA Istanbul, 15-16 juin 2015 Consommation M tep Croissance

Plus en détail

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un

Plus en détail

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE

PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A DJENNE ------ TERMES DE REFERENCE MINISTERE DE L ENERGIE ET REPUBLIQUE DU MALI DE L HYDRAULIQUE Un Peuple Un But Une Foi ***** ***** DIRECTION NATIONALE DE L ENERGIE ***** PROJET D ELECTRIFICATION PAR CENTRALE HYBRIDE SOLAIRE-DIESEL A

Plus en détail

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES I. SECTEURS D ACTIVITES - Aéronautique - Agriculture - Assurances - Banques (épargne, office des chèques postaux) - Bâtiment et génie civil - Communications - Postes - Télécommunications

Plus en détail

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité» Fédération mondiale des travailleurs scientifiques World Federation of scientifique Workers 85ème session du Conseil exécutif Symposium «Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 CEA-AN/AH/FD/10/3 Nations Unies Commission économique pour l Afrique Bureau pour l Afrique du Nord Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 LE

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------

INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES UNCTAD/GDS/AFRICA/1 TD/B/48/12 CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES NATIONS UNIES

Plus en détail

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Le plan d investissement pour l Europe sera constitué d un ensemble de mesures visant à libérer au moins 315 milliards d euros d investissements publics et privés

Plus en détail

L'énergie solaire après Fukushima, la nouvelle donne

L'énergie solaire après Fukushima, la nouvelle donne LOUIS BOISGIBAULT Opportunités, domaines et moyens de développement de l'énergie solaire dans l'uemoa Colloque du quarantenaire de la BOAD Lomé, 14 Novembre 2013 LOUIS BOISGIBAULT Président, VALMERE Conseil

Plus en détail

14. Le secteur électrique

14. Le secteur électrique 14. Le secteur électrique I. Résumé et Vision 2024 La vision pour Madagascar à l horizon 2024 serait l accroissement significatif du taux d accès au service de l électricité et l augmentation de la part

Plus en détail

Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015

Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015 Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015 Les parlementaires africains Reconnaissant que les parlements

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS,

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS, CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS, ( Le système ÉLECTRIQUE français Le nouveau groupe de production qui serait implanté à Flamanville s inscrit dans l ensemble du système électrique français dont

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Repères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE

Repères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE www.oecd.org/dev/reperes Repères n 7 Le financement des PME en Afrique par Céline Kauffmann Repères n 7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une

Plus en détail

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Page 1 NOTE DE SYNTHESE N 24 Réalisée par Djenno Ngoua Melissa Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Le Traité d Abuja instituant en 1991 la Communauté

Plus en détail

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La

Plus en détail

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne

Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Une réussite : Les prix de rachat garantis soutiennent les énergies renouvelables en Allemagne Ce document illustrera comment cette réussite est arrivée, il est composé des parties suivantes : 1. Qu'est

Plus en détail

RESUME SYNTHETIQUE DE L IMPACT DES DELESTAGES SUR L ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE BIEN ETRE DES POPULATIONS

RESUME SYNTHETIQUE DE L IMPACT DES DELESTAGES SUR L ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE BIEN ETRE DES POPULATIONS RESUME SYNTHETIQUE DE L IMPACT DES DELESTAGES SUR L ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE BIEN ETRE DES POPULATIONS La période récente a été marquée au Sénégal par des perturbations importantes dans la distribution

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL Durban, Afrique du Sud 6-7 Septembre 2012 Thème «Amélioration de l infrastructure institutionnelle et humaine

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ (version amendée à Kampala, en Ouganda, le 19 août 2003) 2 Les signataires des présents Statuts, Reconnaissant

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance En bref : Président Directeur Général: Mohamed EL KETTANI Siège Social : 2. Bd Moulay Youssef - BP: 11141 20000 Casablanca - Maroc Capital:

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

Sébastien Thouvenot. Avocat - Eversheds LLP

Sébastien Thouvenot. Avocat - Eversheds LLP Sébastien Thouvenot Avocat - Eversheds LLP 1. Nom de famille : Thouvenot 2. Prénoms: Sébastien 3. Date de naissance : 22 mars 1975 4. Nationalité : française 5. Etat civil : marié, 3 enfants 6. Diplômes

Plus en détail

Énergie et Mondialisation

Énergie et Mondialisation Énergie et Mondialisation Il est fréquent d affirmer que de nombreuses questions énergétiques ou environnementales ne peuvent être posées correctement qu au niveau mondial. Résolument ancré dans le réseau

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Plan d orientations stratégiques 2012-2016

Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Agence Française de Développement Établissement public, l Agence Française de Développement (AFD) agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser

Plus en détail

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1 PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE 1. LE RENFORCEMENT DE LA COMPLEMENTARITE DES ACTIVITES AGRICOLES ET D'ELEVAGE, UN LEVIER VITAL POUR

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux Comprendre les négociations internationales sur le climat Contexte, historique et enjeux Chapitre 1 LE CONTEXTE: L URGENCE CLIMATIQUE La planète s est déjà réchauffée de +0,8 C Les impacts Les impacts

Plus en détail

QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011

QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011 QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011 Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral

Plus en détail

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises NOVEMBRE 2013 Dossier de presse Société Générale, COMMUNIQUÉ DE PRESSE Casablanca, le 21 novembre 2013 Présent dans 16 pays africains, le groupe Société Générale présente un positionnement unique, qui

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

Défis du secteur de l énergie électrique face aux besoins de développement du pays

Défis du secteur de l énergie électrique face aux besoins de développement du pays Office National de l Electricité et de l Eau Potable (ONEE) Défis du secteur de l énergie électrique face aux besoins de développement du pays Novembre 2014 PARC DE PRODUCTION DIVERSIFIE Tiers nationaux

Plus en détail

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN RAPPORT 2013 COMMERCE INTRA-AFRICAIN: LIBÉRER LE DYNAMISME DU SECTEUR PRIVÉ

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN RAPPORT 2013 COMMERCE INTRA-AFRICAIN: LIBÉRER LE DYNAMISME DU SECTEUR PRIVÉ C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S S U R L E C O M M E R C E E T L E D É V E L O P P E M E N T LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE RAPPORT 2013 COMMERCE INTRA-AFRICAIN: LIBÉRER LE DYNAMISME

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT EMBARGO Le présent document ne doit pas être cité ou résumé par la presse, la radio, la télévision ou des médias électroniques avant le

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE

CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE 1,._.1... _._~--~------ / Les Etats Africains Sahélo- sahariens soussignés, Burkina Faso; La République de Djibouti; L'Etat

Plus en détail

LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES

LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES François Ossama Prix RFI NET AFRIQUE 2006 du Meilleur site Internet Africain Chef de la Cellule Informatique du MINDUH Président du Réseau

Plus en détail

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC? BURKINA FASO MALI NIGER TCHAD SENEGAL GUINEE-BISSAU RCA COTE-D'IVOIRE TOGO BENIN CAMEROUN GUINEE EQUAT. GABON CONGO Comores Les pays de la Zone Franc UEMOA CEMAC Comores France

Plus en détail

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et le Gouvernement des États-Unis d'amérique, ci-après dénommés les "Parties",

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et le Gouvernement des États-Unis d'amérique, ci-après dénommés les Parties, ACCORD CONCLU ENTRE LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE ET L'UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE RELATIF AU DÉVELOPPEMENT DES RELATIONS DE COMMERCE ET D'INVESTISSEMENT L'Union économique

Plus en détail