REGLEMENT DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

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1 REGLEMENT DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Approuvé le 18 Juin En vigueur à partir du 1er Juillet , Avenue de Verdun LEZOUX spanc@ccdoreallier.fr

2 SOMMAIRE PREAMBULE Chapitre I : Dispositions générales P 1. Article 1 : Objet du règlement Article 2 : Champ d application territorial Article 3 : Obligation de traitement des eaux usées domestiques Article 4 : Procédure préalable à la conception, réalisation, modification ou remise en état d une installation Article 5 : Démarches et modalités d informations du SPANC et des usagers Article 6 : Droit d accès des agents du SPANC Chapitre II : Prescriptions générales applicables à toutes les installations P 3 Article 7 : Prescriptions techniques applicables Article 8 : Séparation des eaux usées et des eaux pluviales Article 9 : Mise hors service des dispositifs Article 10 : Mode d évacuation des eaux usées traitées Chapitre III : Installations existantes : contrôles du bon fonctionnement et vérification de l entretien P 4 Article 11 : Responsabilités et obligations du propriétaire et/ou de l occupant Article 12 : Contrôles du bon fonctionnement des ouvrages et vérification de l entretien par le SPANC Chapitre IV : Contrôle de conception et d implantation des installations d assainissement non collectif neuve ou à réhabiliter. P 8 Article 13 : Responsabilités et obligations du propriétaire Article 14 : Règles de conception des installations Article 15 : Examen préalable de la conception des installations par le SPANC Chapitre V : Contrôle de bonne exécution des travaux des installations neuves ou réhabilitées P 10 Article 16 : Responsabilités et obligations du propriétaire et/ou de l occupant de l immeuble Article 17 : Exécution des travaux de réhabilitation d une installation existante ou de création d une nouvelle installation Article 18 : Contrôle de bonne exécution des travaux par le SPANC Chapitre VI : Dispositions financières P 11 Article 19 : Redevance d assainissement non collectif Article 20 : Institution de la redevance Article 21 : Modalités d information sur le montant de la redevance Article 22 : Redevables de la redevance Article 23 : Recouvrement de la redevance Article 24 : Majoration de la redevance pour retard de paiement Chapitre VII : Dispositions d application P 12 Pénalités financières Article 25 : Pénalités financières pour absence ou mauvais état de fonctionnement et d entretien d une installation d assainissement non collectif

3 Mesures de police générale Article 26 : Mesures de police administrative en cas de pollution de l eau ou d atteinte à la salubrité publique Poursuites et sanctions pénales Article 27 : Constats d infraction Article 28 : Absence de réalisation, réalisation, modification ou remise en état d une installation d assainissement non collectif d un bâtiment d habitation en violation des prescriptions réglementaires en vigueur Article 29 : Absence de réalisation, réalisation, modification ou remise en état d une installation d assainissement non collectif en violation des règles d urbanisme Article 30 : Violation des prescriptions particulières prises en matière d assainissement non collectif par arrêté municipal ou préfectoral Article 31 : Pollution de l eau due à l absence d une installation d assainissement non collectif ou à son mauvais fonctionnement Article 32 : Voies et délais de recours des usagers Chapitre VIII : Information des usagers sur le fonctionnement du SPANC P 14 Article 33 : Modalités de communication du règlement Article 34 : Modification du règlement Article 35 : Date d entrée en vigueur du règlement Article 36 : Clauses d exécution Annexe 1 : Glossaire Annexe 2 : Tarification des missions du SPANC Annexe 3 : Références des textes réglementaires applicables en ANC ***********

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5 PREAMBULE La réglementation (lois sur l eau de 1992 et 2006, Code Général des Collectivités Territoriales, ) a confié aux communes une compétence en matière d assainissement non collectif : obligation de mettre en place un Service Public d Assainissement Non Collectif (SPANC) et d assurer le contrôle des installations individuelles, existantes ou en projet. En matière d assainissement non collectif, les textes législatifs et réglementaires adoptés au niveau national sont abondants et les usagers sont soumis à l ensemble de cette réglementation. Le présent règlement n ajoute pas de contrainte technique supplémentaire à ces textes, mais il précise certaines modalités de mise en œuvre, et notamment celles relatives aux différentes missions de contrôle, exercées par les agents du SPANC au sein de la communauté de communes Entre Dore et Allier. Si la collecte et le traitement des eaux usées par les stations d épuration représente une solution «classique» ou «habituelle», elle présente aussi des limites tant sur le plan économique qu en terme de performance globale. L assainissement individuel est performant y compris sur le long terme, mais à la condition d être bien conçu, réalisé et entretenu dans les règles de l art. Les différents dispositifs techniques (les filières dites agréées) sont maintenant assez nombreux et couvrent quasiment toutes les situations. Leur coût est néanmoins non négligeable, d où l importance de procéder régulièrement aux opérations d entretien afin de pérenniser cet investissement. La connaissance des produits à ne pas rejeter concourt aussi fortement à la préservation des installations d ANC. Ainsi, la conformité des installations d assainissement non collectif revêt une importance particulière dans la lutte contre la pollution d origine domestique, des eaux souterraines et superficielles. En effet, après plusieurs décennies consacrées à l amélioration de la collecte et du traitement des eaux usées «collectives», il s avère qu avec le nombre croissant de résidences non raccordées aux réseaux d eaux usées, l assainissement individuel apparaît comme une source potentielle de pollution non négligeable, notamment lorsque les installations sont vétustes, obsolètes et/ou que le milieu récepteur présente de faibles débits ; en période d étiage, les débits des cours d eau sont faibles, ce qui ne permet pas au milieu naturel de «digérer» les effluents de manière suffisante. De plus, ces périodes d étiage correspondent aux périodes de forte fréquentation estivale, ce qui génère des flux plus importants d effluents à traiter. La préservation de la qualité des eaux concerne à la fois le milieu naturel (bon état des écosystèmes) ainsi que les usages pour l homme et ses activités (eau potable, loisirs aquatiques, irrigation, ). Mais, cet objectif de préservation ne pourra être atteint sans l implication, au quotidien, des usagers. Compte tenu de ses dimensions techniques et réglementaires, le règlement de service, est accompagné d un glossaire, apportant un éclairage sur certaines notions relatives au domaine technique et donnant une définition de termes du vocabulaire utilisé habituellement par les spécialistes de l assainissement non collectif. Les termes et notions explicités dans le glossaire apparaissent dans le texte du règlement en italique. Ce glossaire est présenté en annexe 1 et les dispositions de cette annexe font partie du présent règlement. Par ailleurs, comme pour les services publics d eau potable et d assainissement collectif, les usagers bénéficiaires du SPANC sont soumis au paiement d une redevance. En la matière, la transparence des prix est assurée par la présentation, en annexe 2, des redevances qui seront demandées aux particuliers, à l issue de l intervention des techniciens du SPANC. Enfin, pour plus d informations sur la réglementation en matière d Assainissement Non Collectif, l annexe 3 propose une liste de références réglementaires auxquelles l Assainissement Non Collectif est soumis. Les élus et le service du SPANC sont à votre disposition pour toute information particulière concernant les démarches à effectuer ou des aspects techniques.

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7 Chapitre 1 er Dispositions générales Article 1 er : Objet du règlement Le présent règlement régit les relations entre le service public d assainissement non collectif (SPANC) et ses usagers. Il définit les modalités de mise en œuvre de la mission de contrôle assurée par le service et fixe les droits et obligations de chacun en ce qui concerne les conditions d accès aux ouvrages, leur conception, leur réalisation, leur bon fonctionnement, leur entretien, leur réhabilitation, ainsi que les conditions de paiement de la redevance d assainissement non collectif et les dispositions d application de ce règlement. PRESTATION / PRIX en euros TTC Montant réel des contrôles Montant facturé à l usager Diagnostic des installations existantes Contrôle de bon fonctionnement et vérification de l entretien Contrôle de bon fonctionnement et vérification de l entretien pour les ventes immobilières Contrôle de la conception et de l implantation (examen préalable de la conception d une installation neuve ou à réhabiliter) Contrôle de bonne exécution des travaux des installations neuves ou réhabilitées AMENDE / astreinte financière pour refus de contrôle (double du montant du contrôle refusé) montant contrôle refusé x 2 = Amende La redevance d assainissement non collectif est facturée au propriétaire de l immeuble. Tout propriétaire d une installation remet à son éventuel locataire le présent règlement. Article 2 : Champ d application territorial Le présent règlement s applique sur les communes suivantes : Bort l'etang Bulhon Crevant-Laveine Culhat Lempty Lezoux Moissat Orléat Peschadoires Ravel Saint Jean d'heurs Seychalles Vinzelles La communauté de communes Entre Dore et Allier est compétente en matière d assainissement non collectif et sera désignée, dans les articles suivants, par le terme générique de «SPANC». Article 3 : Obligation d équipement et de traitement des eaux usées domestiques Le traitement des eaux usées des immeubles non raccordés à un réseau public de collecte est obligatoire (code de la santé publique). L'utilisation d'un dispositif de prétraitement (fosse toutes eaux, fosse septique, bac à graisses, décanteur primaire, ) n'est pas suffisante pour épurer les eaux usées. Aussi, le rejet direct des eaux, dans le milieu naturel, en sortie de fosse toutes eaux ou de fosse septique, est interdit. D autre part, le rejet d eaux usées, même traitées, est interdit dans un puisard, un puits perdu, un puits Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

8 désaffecté, une cavité naturelle ou artificielle profonde. Lorsque le zonage d assainissement a été délimité sur la commune, cette obligation d équipement peut également concerner les immeubles situés en zone d assainissement collectif, soit parce que le réseau public n est pas encore en service, soit, lorsque le réseau existe, parce que l immeuble est considéré comme difficilement raccordable. La difficulté de raccordement d un immeuble est appréciée par la commune. En cas de réalisation ultérieure d un réseau public d assainissement, le raccordement des immeubles qui y ont accès est obligatoire dans un délai de deux ans à compter de la date de mise en service de l égout (code de la Santé Publique), et à partir de la mise en place d un tel réseau, l immeuble est soumis à la tarification en vigueur pour l assainissement collectif conformément au Règlement Sanitaire Départemental. Conformément au code de la santé publique, en cas de raccordement à un réseau d assainissement collectif, les dispositifs de traitement et d accumulation ainsi que les fosses septiques mises hors service ou rendues inutiles pour quelque cause que ce soit sont vidangés et curés, par un vidangeur agréé aux frais du propriétaire. Ils sont soit comblés, soit désaffectés s ils sont destinés à une autre utilisation. En cas de défaillance, le service d assainissement pourra se substituer aux propriétaires, agissant alors aux frais et risques de l usager, conformément au code de la santé publique. Le non-respect par le propriétaire d un immeuble de l obligation d équiper celui-ci d une installation d assainissement non collectif peut donner lieu aux mesures administratives et/ou aux sanctions pénales prévues par la réglementation (Cf. chapitre VII du présent règlement). Article 4 : Procédure préalable à la conception, réalisation, modification ou remise en état d une installation Tout propriétaire d'immeuble existant ou en projet est tenu de s'informer auprès de la commune du mode d'assainissement suivant lequel doivent être traitées ses eaux usées (assainissement collectif ou non). Si l'immeuble n est pas raccordé ou raccordable à un réseau public de collecte des eaux usées, le propriétaire doit s informer auprès du SPANC de la démarche à suivre. Il doit notamment présenter au SPANC tout projet de conception, réalisation, modification ou réhabilitation de son installation d assainissement non collectif. Article 5 : Démarches et modalités d information du SPANC et des usagers Pour permettre la présentation des projets d assainissement non collectif et faciliter leur examen, le SPANC établit un dossier type, destiné aux auteurs de projets (maîtres d ouvrage et mandataire) et qui est constitué des documents suivants : un formulaire d informations administratives et générales à compléter, le présent règlement de service, ses annexes et la grille tarifaire correspondante. Par ailleurs, sur demande du propriétaire, maître d ouvrage responsable des travaux, le SPANC doit lui communiquer les références de la réglementation applicable et la liste des formalités administratives et techniques qui lui incombent avant tout commencement d exécution des travaux. Ces documents, ainsi qu un guide d accompagnement des usagers, sont également consultables dans les bureaux du SPANC et/ou en mairie ainsi que sur le site internet (spanc@ccdoreallier.fr) de la communauté de communes Entre Dore et Allier. L usager peut aussi consulter en mairie les documents administratifs dont il aurait besoin (zonage d assainissement, documents d urbanisme, ). A l issue des visites de contrôle de bon fonctionnement et d entretien des dispositifs existants ou de bonne exécution des travaux, ainsi qu après instruction des projets (création ou réhabilitation), le SPANC rédige un rapport et le transmet au propriétaire et, éventuellement, à l occupant des lieux (voir les articles 12, 15 et 18 pour les délais d envoi). Ce rapport comporte la date de visite et un avis qui évalue la conformité de l installation (ou du projet), au regard des prescriptions techniques réglementaires. Il évalue aussi les dangers pour la santé des personnes et les risques avérés de pollution de l environnement que peuvent présenter les installations existantes. 2 Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

9 Le cas échéant, le rapport mentionne les aménagements et travaux obligatoires pour supprimer tous risques sanitaires et environnementaux et rendre l installation conforme à la réglementation en vigueur. Article 6 : Droit d accès des agents du SPANC Conformément aux dispositions du code de la santé publique, les agents du SPANC ont accès aux propriétés privées pour procéder à la mission de contrôle des installations d'assainissement non collectif. Cet accès est précédé d un avis préalable de visite, notifié à l occupant des lieux. L envoi d un avis préalable n est toutefois pas nécessaire lorsque la visite est effectuée à la demande expresse du propriétaire ou son mandataire et qu un rendez-vous est fixé avec le SPANC, notamment pour permettre la vérification de l exécution des travaux dans les meilleurs délais. A la demande des usagers, les techniciens présenteront un document d identification signé par le président de la communauté de communes Entre Dore et Allier avec photo afin d éviter le démarchage abusif. L usager doit être présent ou représenté lors de toute intervention du service. En cas d impossibilité du propriétaire d être présent pour les contrôles, celui-ci devra transmettre au SPANC une attestation écrite, datée et signée de sa main, mandatant la personne référente à agir et à se présenter en son nom lors des contrôles. Il doit faciliter l accès de ses installations aux agents du SPANC, en particulier, en dégageant et ouvrant tous les regards de visite du dispositif (le ou les regards de collecte, les regards du prétraitement, les regards de la filière de traitement et éventuellement les regards de l exutoire). Dans le cas où l occupant de l immeuble refuse de laisser l accès à la propriété pour la réalisation de l un des contrôles prévus par le service, il sera astreint au paiement d une somme équivalente à la redevance d assainissement non collectif correspondante majorée de 100%. Les agents du SPANC rendront compte de l impossibilité matérielle dans laquelle ils ont été mis d effectuer leur mission, à charge pour le président de la communauté de communes Entre Dore et Allier de constater ou de faire constater l infraction, au titre de ses pouvoirs de police. Les observations réalisées au cours d une visite du SPANC sont consignées sur un rapport, dont une copie est adressée par courrier au propriétaire, et le cas échéant, à l occupant, au maire et éventuellement aux instances compétentes. Article 7 : Prescriptions techniques applicables Chapitre II Prescriptions générales applicables à l ensemble des installations La conception, la réalisation, la modification, la réhabilitation et l entretien d une installation d assainissement non collectif sont soumis au respect : du Code de la santé publique, des prescriptions techniques fixées par l arrêté interministériel connu et à paraitre dont ceux du 7 septembre 2009, modifié par l arrêté du 7 mars 2012, relatif aux installations recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5 (< à 20 Équivalent Habitant), complété le cas échéant par arrêté municipal ou préfectoral, des prescriptions techniques fixées par l arrêté interministériel du 22 juin 2007, relatif aux dispositifs recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5 (> à 20 EH), complété le cas échéant par arrêté municipal ou préfectoral, du règlement sanitaire départemental, des règles d urbanisme nationales ou locales concernant ces installations, des arrêtés de protection des captages d eau potable, du présent règlement de service, des avis d agrément publiés au Journal Officiel de la République française pour les installations, avec un traitement autre que par le sol en place ou par un massif reconstitué, agréées par les ministères en charge de l écologie et la santé, de toute réglementation postérieure au présent règlement, relative à l assainissement non collectif. La norme AFNOR DTU 64.1 de mise en œuvre des dispositifs d assainissement non collectif ou les Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

10 documents de référence mentionnés dans les avis d agrément seront utilisés comme référence technique pour l exécution des ouvrages. Article 8 : Séparation des eaux usées et des eaux pluviales Une installation d assainissement non collectif doit traiter toutes les eaux usées domestiques, telles que définies en annexe 1 du présent règlement, et exclusivement celles-ci. Pour en permettre le bon fonctionnement, les eaux de vidange de piscine et les eaux pluviales ne doivent pas être évacuées dans les ouvrages. Article 9 : Mise hors service des dispositifs Les dispositifs de pré-traitement et d accumulation, (fosses septiques ou fosses toutes eaux), mis hors service ou rendus inutiles, pour quelque cause que ce soit, doivent être vidangés et curés. Ils doivent être comblés, ou bien désinfectés s ils sont destinés à une autre utilisation (code de la santé publique). Article 10 : Mode d évacuation des eaux usées traitées Afin d assurer la permanence de l infiltration, les eaux usées traitées sont évacuées, selon les règles de l art, par le sol en place sous-jacent ou juxtaposé au traitement, au niveau de la parcelle de l immeuble, si sa perméabilité est comprise entre 10 et 500 mm/h. Si la perméabilité du sol ne correspond pas aux valeurs précédentes, les eaux usées traitées peuvent être drainées et rejetées en milieu hydraulique superficiel, après autorisation du propriétaire ou gestionnaire du milieu récepteur, et s il est démontré, par une étude particulière à la charge du pétitionnaire, qu aucune autre solution d évacuation n est envisageable. En cas d impossibilité de rejet et si l existence d une couche sous-jacente perméable est mise en évidence par une étude hydrogéologique, sauf mention contraire précisée dans l agrément de la filière, l évacuation des eaux traitées pourra se faire dans un puits d infiltration garni de matériaux calibrés, sous réserve de l accord du SPANC et du respect des prescriptions techniques applicables. Dans le cas d une installation recevant une charge brute supérieure à 1,2 kg/j de DBO 5, une étude spécifique du projet devra être réalisée par un bureau d étude spécialisé. Dans le cas où l installation concerne : une maison d habitation de capacité supérieure à 20 Équivalents Habitants (EH), soit de charge de pollution entrante supérieure à 1,2 kg DBO5/j (ensemble immobilier ou installation diverse rejetant des eaux usées domestiques), un bâtiment ne produisant pas uniquement des eaux usées domestiques ou des effluents domestiques concentrés. Le pétitionnaire doit réaliser une étude particulière destinée à justifier la conception, l implantation, les dimensions, les caractéristiques, les conditions de réalisation et d entretien des dispositifs techniques retenus ainsi que le choix du mode et du lieu de rejet conformément à la législation en vigueur. Autorisation de rejet d eaux usées traitées vers le milieu hydraulique superficiel. Le rejet est subordonné au respect d un objectif de qualité. Cette qualité minimale requise, constatée à la sortie du dispositif d épuration, sur un échantillon représentatif de deux heures non décanté, est de 30 mg/l pour les matières en suspension et de 35 mg/l pour la DBO 5. Le SPANC pourra faire intervenir un bureau d étude, quand il le juge nécessaire, afin d effectuer un contrôle de la qualité du rejet. Les frais d analyses seront à la charge du propriétaire de l installation. Chapitre III Installations existantes : contrôles du bon fonctionnement et vérification de l entretien Article 11 : Responsabilités et obligations du propriétaire et/ou de l occupant de l immeuble L occupant de l immeuble équipé d une installation d assainissement non collectif, est tenu de se soumettre au contrôle du bon fonctionnement et à la vérification de l entretien, visé à l article 12 du présent règlement, selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur. 4 Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

11 En amont de cette vérification, le propriétaire doit préparer tous les éléments probants permettant de vérifier l existence d une installation : facture des travaux ou des matériaux, schéma et/ou plan de l installation, photos, dégagement de tous les regards de visite, justificatifs d entretien et de vidange, Le propriétaire à l obligation de remettre à son locataire le règlement du service d assainissement afin que celui-ci connaisse l étendue de ses obligations et qu il lui soit opposable. Le propriétaire de l habitation en location doit également remettre à son locataire un livret d entretien, afin de se conformer aux prescriptions de l article 15 du présent règlement. Seules la construction, la modification et la mise en conformité de l installation sont à la charge du propriétaire. Le reste des obligations contenues dans le présent règlement, notamment celles relatives à l usage et à l entretien des dispositifs d assainissement non collectif, sont à la charge de l occupant. Le but étant de préserver la qualité des eaux, la sécurité des personnes, ainsi que la salubrité publique. A cet effet, seules les eaux usées, définies en annexe 1, y sont admises. Il est interdit d y déverser tout corps solide, liquide ou gazeux, pouvant présenter des risques pour la sécurité ou la santé des personnes, polluer le milieu naturel ou nuire à l état ou au fonctionnement de l installation. Cette interdiction concerne en particulier : les eaux pluviales, les eaux de vidange de piscine, les ordures ménagères même après broyage, les huiles usagées et les hydrocarbures, les liquides corrosifs, des acides, des produits radioactifs, les peintures, les matières inflammables ou susceptibles de provoquer des explosions. Le bon fonctionnement et la pérennité des ouvrages imposent également aux usagers : de maintenir les ouvrages en dehors de toute zone de circulation ou de stationnement de véhicule, des zones de culture ou de stockage de charges lourdes, d éloigner tout arbre et toute plantation des dispositifs d assainissement, de maintenir perméable à l air et à l eau la surface de ces dispositifs, notamment en s abstenant de toute construction ou revêtement étanche au-dessus des ouvrages, de conserver en permanence une accessibilité totale aux ouvrages et aux regards de visite, tout en assurant la sécurité des personnes, d assurer régulièrement les opérations d entretien et de vidange. Toute modification des dispositifs existants doit donner lieu, à l initiative du propriétaire, à l examen préalable de conception et à la vérification de l exécution prévus aux articles 15 et 18 du présent règlement. Exécution des opérations d entretien L occupant fait régulièrement assurer l entretien et la vidange de son installation de manière à garantir : le bon fonctionnement et le bon état des ouvrages, y compris celui des dispositifs de ventilation, le bon écoulement et la bonne distribution des eaux jusqu au dispositif d épuration, l accumulation normale des boues et des flottants dans les ouvrages et leur évacuation par une personne agréée. Les ouvrages et les regards de visite doivent être fermés en permanence, afin d assurer la sécurité des personnes, et accessibles pour assurer leur entretien et leur vérification. Les installations doivent être vérifiées et entretenues aussi souvent que nécessaire. La périodicité de vidange de la fosse toutes eaux ou du dispositif à vidanger doit être adaptée à la hauteur de boues, qui ne doit pas dépasser 50% du volume utile, sauf mention contraire précisée dans l avis d agrément pour les installations avec un traitement autre que par le sol en place ou massif reconstitué. Dans le cas d un bac dégraisseur, le nettoyage et la vidange des matières flottantes sont à effectuer tous les 6 mois. Les pré-filtres intégrés ou non à la fosse doivent, quant à eux, être entretenus tous les ans et leurs matériaux filtrants changés aussi souvent que nécessaire. Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

12 La vidange des fosses chimiques ou des fosses d accumulation est réalisée en fonction des caractéristiques particulières des appareils et des instructions des constructeurs. L entretien des filières agréées doit se faire conformément au guide d utilisation du fabricant, remis lors de la pose des ouvrages ou de la passation du contrat. Les installations du type micro-station, comportant des équipements électromécaniques, font l objet d une vérification semestrielle réalisée par l usager ou son prestataire dans le cadre d un contrat d entretien. Les installations doivent être vidangées par des personnes agréées par le Préfet, conformément à l arrêté interministériel définissant les modalités d agrément. Cette personne agréée est choisie librement par l usager. L élimination des matières de vidange doit être effectuée conformément aux dispositions réglementaires et aux dispositions prévues par le schéma départemental de gestion et d élimination des sous-produits de l assainissement. Les déchargements et déversements sauvages, en pleine nature ou dans les réseaux publics de collecte, sont interdits. Lorsqu une personne agréée réalise une vidange de la fosse ou de tout autre dispositif, elle est tenue de remettre au propriétaire des ouvrages vidangés un bordereau de suivi des matières de vidange, comportant au moins les indications suivantes : son nom ou sa raison sociale et son adresse, son numéro d agrément et sa date de validité, l identification du véhicule et de la personne physique réalisant la vidange, les coordonnées de l installation vidangée, les coordonnées du propriétaire, la date de réalisation de la vidange, la désignation des sous-produits vidangés et la quantité de matières éliminées, le lieu d élimination des matières de vidange. Article 12 : Contrôles du bon fonctionnement des ouvrages et vérification de l entretien par le SPANC Le contrôle et la vérification, qui s imposent à tout usager, sont exercés sur place, dans les conditions prévues à l article 6, par les agents du SPANC. Ces missions seront assurées simultanément et feront donc l objet d une redevance, dans les conditions prévues au chapitre VI. a) Le diagnostic initial Le premier contrôle de bon fonctionnement des installations d assainissement non collectif équipant les immeubles existants est appelé diagnostic initial. Il sera réalisé dans les conditions indiquées à l article 12.b). b) Le contrôle périodique de bon fonctionnement Le contrôle périodique de bon fonctionnement des ouvrages d assainissement non collectif concerne toutes les installations neuves, réhabilitées, modifiées ou existantes. La fréquence des contrôles de bon fonctionnement des installations est fixée à un contrôle tous les 8 ans ; cette périodicité pourra être modifiée par une délibération de la communauté de communes. Le contrôle a pour objet de vérifier que le fonctionnement des ouvrages ne crée pas de risques environnementaux, de dangers pour la santé ou la sécurité des personnes. Il porte au minimum sur les points suivants : vérification de l existence d une installation et examen détaillé des dispositifs, vérification du bon état des ouvrages, de leur ventilation et de leur accessibilité, vérification du bon écoulement des eaux usées jusqu au dispositif d épuration, de l absence de nuisances olfactives, d eau stagnante en surface ou d écoulement vers des terrains voisins et de contact direct avec des eaux usées non traitées, vérification de l accumulation normale des boues et flottants à l intérieur des ouvrages. En outre, s il existe un rejet en milieu hydraulique superficiel, un contrôle de la qualité du rejet peut être réalisé, selon les modalités définies à l article Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

13 En cas de nuisances portées au voisinage, des contrôles peuvent être effectués à la demande motivée du président ou des maires. Vérification de l entretien La vérification périodique de l entretien des ouvrages d assainissement non collectif concerne toutes les installations neuves, réhabilitées ou existantes. Elle a pour objet de vérifier que les opérations d entretien, qui relèvent de la responsabilité du propriétaire des ouvrages et le cas échéant, de l occupant des lieux, sont régulièrement effectuées afin de garantir le bon fonctionnement de l installation. Elle porte, au minimum, sur les points suivants : vérification de l entretien périodique des dispositifs constituant l installation, vérification de la réalisation périodique des vidanges. Entre deux visites du SPANC, pour les installations comportant des équipements électromécaniques nécessitant un entretien plus régulier ou les installations présentant des défauts d entretien, l usager communique au SPANC une copie des documents attestant de la réalisation des opérations d entretien et de vidange dès leur réalisation ou à défaut à la demande expresse du SPANC. Rapport et avis du SPANC A l issue des missions de contrôle et de vérification, le SPANC rédige un rapport de visite et l adresse au propriétaire, et éventuellement à l occupant des lieux. Dans ce rapport, le SPANC évalue les dangers pour la santé des personnes et les risques avérés de pollution de l environnement générés par l installation, puis formule un avis sur la conformité de l installation. Le SPANC établit, des recommandations sur l accessibilité sur les opérations d entretien nécessaires au bon fonctionnement de son installation ou sur la nécessité de faire des modifications. Les délais impartis à la réalisation des travaux ou modifications de l installation sont indiqués dans ce rapport de visite. Les critères d évaluation des installations sont précisés dans l arrêté connu et à paraitre relatif aux modalités de l exécution de la mission de contrôle des installations d assainissement non collectif. Ils peuvent être transmis à toute personne qui en fait la demande. Obligation de travaux en cas de non-conformité et délais d exécution Si, lors de sa visite, le SPANC a constaté un défaut d entretien et/ou de fonctionnement entraînant un danger pour la santé des personnes ou un risque avéré de pollution de l environnement, il liste les opérations nécessaires pour supprimer tout risque. Le propriétaire exécute les travaux listés par le rapport de visite du SPANC, dans un délai maximal de 4 ans à compter de sa notification. Le Président la communauté de communes Entre Dore et Allier peut raccourcir ce délai, selon le degré d importance du risque, en application de son pouvoir de police. Si, lors de la vérification, le SPANC ne parvient pas à recueillir des éléments probants attestant de l existence d une installation, le propriétaire est mis en demeure de réaliser une installation conforme. En cas d absence d installation, les travaux de réalisation d une installation conforme doivent être exécutés dans les meilleurs délais. En cas de vente de l immeuble et de non-conformité de l installation, lors de la signature de l acte authentique de vente, l acquéreur fait procéder aux travaux de mise en conformité dans un délai d un an à compter de la signature de l acte de vente. Avant toute réalisation, réhabilitation ou modification, le propriétaire informe le SPANC de son projet et se conforme à un examen préalable de la conception et une vérification de l exécution des travaux, avant leur remblaiement, tel que définis aux articles 15 et 18 du présent règlement. En cas de refus des intéressés d exécuter ces travaux, dans les délais impartis, ils s exposent aux mesures administratives et/ou aux sanctions pénales prévues au chapitre VII. c) Le diagnostic pour vente Le contrôle pour vente immobilière sera réalisé par un agent du SPANC dans les conditions indiquées à l article 12.b) Le rendez-vous sera donné dans les meilleurs délais suivant la demande. Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

14 Chapitre IV Contrôle de conception et d implantation des installations d assainissement non collectif neuves ou à réhabiliter Article 13 : Responsabilités et obligations du propriétaire et/ou de l occupant de l immeuble Tout propriétaire immobilier tenu d équiper son immeuble d une installation d assainissement non collectif, en application de l article 3, ou qui modifie ou réhabilite une installation existante, est responsable de la conception de cette installation. La conception et l implantation de toute installation doivent être conformes aux prescriptions techniques applicables aux installations d assainissement non collectif, telles qu énoncées à l article 7. Le propriétaire ou le futur propriétaire soumet son projet au SPANC, qui vérifie le respect de l ensemble des prescriptions réglementaires applicables. Il en est de même s il modifie de manière durable et significative les quantités d eaux usées collectées et traitées par une installation d assainissement non collectif existante, par exemple à la suite d une augmentation du nombre de pièces principales ou d un changement d affectation de l immeuble. Le SPANC informe le propriétaire de la réglementation applicable et procède à l examen préalable de la conception, défini à l article 15. Article 14 : Règles de conception des installations Les installations doivent être conçues, réalisées, réhabilitées et entretenues de manière à ne pas présenter de risques de pollution des eaux et de risques pour la santé publique ou la sécurité des personnes. Elles ne doivent pas favoriser le développement de gîtes à moustiques susceptibles de transmettre des maladies vectorielles, ni engendrer de nuisances olfactives. Les installations mettant à l air libre des eaux usées brutes ou prétraitées doivent être conçues de façon à éviter tout contact accidentel avec ces eaux. Les éléments techniques et le dimensionnement des installations doivent être adaptés aux flux de pollution à traiter, ainsi qu aux caractéristiques de l'immeuble et du lieu où elles sont implantées. Les installations d assainissement non collectif ne peuvent être implantées à moins de 35 mètres de tout captage d'eau déclaré et destinée à la consommation humaine. Cette distance peut être réduite pour des situations particulières permettant de garantir une eau propre à la consommation. En cas d impossibilité technique, l eau brute du captage est interdite à la consommation humaine. Modalités particulières d implantation (servitudes) Dans le cas d'un immeuble ancien ne disposant pas de terrain suffisant pour l implantation d une installation d assainissement non collectif, un accord privé amiable entre voisins pourra permettre le passage d une canalisation ou l installation d un système de traitement dans le cadre d une servitude de droit privé, sous réserve que les ouvrages réalisés répondent aux prescriptions du présent règlement. Dans le cas d une telle entente, le SPANC ne pourra pas être tenu responsable s il y a un litige entre voisins. Le passage d'une canalisation privée d'eaux usées traversant le domaine public ne peut être qu exceptionnel et est subordonné à l'accord de la collectivité compétente. Article 15 : Examen préalable de la conception des installations par le SPANC Le propriétaire de l immeuble, tel que défini dans le glossaire de l annexe 1, qui projette de réaliser, modifier ou de réhabiliter une installation d assainissement non collectif, doit se soumettre à un examen technique préalable de la conception, effectué par le SPANC, selon les modalités fixées par la réglementation. Cet examen peut être effectué soit en amont d une demande d urbanisme pour un immeuble à créer ou à rénover, soit en l absence de demande d urbanisme pour un immeuble existant. Dans tous les cas, le pétitionnaire ou propriétaire retire, auprès du SPANC ou de la mairie, un dossier de déclaration comportant les éléments suivants : un exemplaire du formulaire de déclaration à remplir, destiné à préciser notamment l identité du demandeur, les caractéristiques de l immeuble, du lieu d implantation et de son environnement, de tous les dispositifs mis en œuvre et des études réalisées, 8 Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

15 un ensemble de fiches techniques sur les filières autorisées et/ou la liste des filières de traitement agréées et publiées au Journal officiel de la République française. La liste des pièces du dossier de déclaration à fournir pour permettre l examen préalable de la conception de l installation est la suivante : le formulaire de déclaration dûment rempli, un plan cadastral de situation de la parcelle, un plan de masse de l habitation et de son installation d assainissement, à l échelle, un plan en coupe des ouvrages, si le SPANC le juge nécessaire, une étude de définition de la filière à la parcelle, si le SPANC le juge nécessaire, comme indiqué aux alinéas suivants, une autorisation de rejet en milieu superficiel, dans les cas où l infiltration est impossible. Examen préalable de la conception de l installation dans le cadre d une demande d urbanisme Le dossier de déclaration complet est à déposer au SPANC, par le pétitionnaire, en amont de sa demande d urbanisme. Conformément aux dispositions du code de l urbanisme, le document attestant de la conformité établi par le SPANC sur l installation projetée doit être joint à la demande d urbanisme déposée en mairie et le plan de masse doit indiquer les équipements prévus pour l assainissement de l immeuble. Examen préalable de la conception de l installation en l absence de demande d urbanisme Tout projet de réalisation nouvelle, de modification ou de réhabilitation d une installation d assainissement non collectif doit être soumis par le propriétaire de l immeuble concerné à l examen préalable de conception effectué par le SPANC. Le dossier de déclaration complet doit être déposé, par le pétitionnaire, directement auprès du SPANC, ou de la mairie, le cas échéant, qui le lui transmettra. En cas de dossier incomplet, le SPANC notifie au propriétaire la liste des pièces manquantes. L examen du dossier est différé jusqu à leur réception. Dans tous les cas, le SPANC se donne le droit de demander des informations complémentaires ou de faire modifier l installation d assainissement prévue. Étude particulière à la parcelle Si le SPANC l estime nécessaire pour examiner la conception de l installation et son adaptation à la nature du sol, il peut exiger que le pétitionnaire présente, en complément de son dossier, une étude de définition de filière à la parcelle, que celui-ci fera réaliser par l organisme de son choix et à sa charge. Par ailleurs, tout rejet d eaux usées traitées dans un milieu hydraulique superficiel doit être justifié par une étude particulière à la charge du pétitionnaire, en application de l article 11 du présent règlement. Dans le cas où l installation reçoit une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO 5 (> à 20 Equivalent Habitant) et/ou concerne un immeuble autre qu une maison d habitation individuelle (ensemble immobilier ou installation diverse recevant des eaux usées domestiques ou assimilées) et/ou lorsque l immeuble est destiné à recevoir du public, le pétitionnaire doit obligatoirement réaliser une étude particulière destinée à justifier la conception, l implantation, les dimensions, les caractéristiques techniques, les conditions de réalisation et d entretien des dispositifs techniques retenus, ainsi que le choix du mode et du lieu de rejet. Instruction du dossier Au vu du dossier complet et, le cas échéant, après visite des lieux par un représentant du service, le SPANC vérifie l adaptation et la conformité du projet. Il élabore un rapport d examen de conception et formule son avis qui pourra être favorable ou défavorable. Dans ce dernier cas, l avis sera expressément motivé. A l issue de l examen préalable de la conception, le rapport d examen est transmis à la mairie et au pétitionnaire. Si l avis favorable comporte des prescriptions particulières, le propriétaire réalisera les travaux en respectant ces prescriptions. Si l avis est défavorable, le propriétaire effectuera les modifications nécessaires et ne pourra réaliser les travaux qu après avoir présenté un nouveau projet et obtenu un avis favorable du SPANC sur celui-ci. Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

16 Le document attestant de la conformité du projet d installation est à joindre à toute demande d urbanisme. L examen préalable de conception et l instruction du dossier donnent lieu au paiement d une redevance dans les conditions prévues au chapitre VI. Chapitre V Contrôle de bonne exécution des travaux des installations neuves ou réhabilitées Article 16 : Responsabilités et obligations du propriétaire Tout projet d immeuble, tel que défini dans le glossaire de l annexe 1, doit comporter une installation d assainissement non collectif adaptée. Le propriétaire d une installation existante, peut décider, à son initiative ou à la suite d une visite du SPANC, de réhabiliter ou modifier son installation. Si cette réhabilitation est nécessaire pour supprimer un risque avéré de pollution de l environnement ou un danger pour la santé des personnes, elle doit obligatoirement être réalisée dans un délai de 4 ans, à compter de la notification des travaux faite par le SPANC. En cas d absence d installation, les travaux obligatoires de réalisation d une installation conforme doivent être exécutés dans les meilleurs délais. En cas de vente de l immeuble et de non-conformité de l installation, lors de la signature de l acte authentique de vente, l acquéreur fait procéder aux travaux de mise en conformité dans un délai d un an à compter de la signature de l acte de vente. Le propriétaire, qui doit créer une nouvelle installation ou réhabiliter son installation existante, est tenu de soumettre son projet, dans les délais impartis, à l examen préalable de conception et à la vérification d exécution, effectuée par le SPANC, dans les conditions énoncées aux articles 15 et 18. A l issue de ces délais, si les travaux de réhabilitation ne sont pas effectués, le propriétaire s expose aux mesures administratives et/ou aux sanctions pénales prévues au chapitre VII. Article 17 : Exécution des travaux de réhabilitation d une installation existante ou de création d une nouvelle installation Le propriétaire, est tenu d équiper son immeuble d une installation d assainissement non collectif, en application de l article 3 ou à la suite de recommandations exprimées par le SPANC, il est responsable de la réalisation des travaux correspondants. S il ne réalise pas lui-même ces travaux, il choisit librement l organisme ou l entreprise qu il charge de les exécuter. Le propriétaire, maître d ouvrage des travaux, est tenu de les financer intégralement. La réalisation des travaux ne peut être mise en œuvre qu après avoir reçu un avis favorable du SPANC, à la suite de l examen préalable de sa conception, visé à l article 15. Le propriétaire est tenu de se soumettre à la vérification de l exécution, visé à l article 18, selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur. Pour cela, le propriétaire doit informer le SPANC avant tout commencement des travaux et organiser un rendez-vous, afin que le service puisse, par une visite sur site, vérifier leur bonne réalisation, en cours de chantier. Article 18 : Contrôle de bonne exécution des travaux par le SPANC Ce contrôle de bonne exécution des travaux doit impérativement avoir lieu avant remblaiement. Le propriétaire ne peut faire remblayer les ouvrages tant que ce contrôle de bonne exécution n a pas été réalisé, sauf autorisation exceptionnelle du SPANC. Dans le cas contraire, le SPANC pourra demander le dégagement immédiat des ouvrages qui auront été remblayés, sinon celui-ci donnera un avis défavorable sur la conformité des travaux. 10 Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

17 Ce contrôle a pour objet de s assurer que la réalisation, la modification ou la réhabilitation des ouvrages est conforme à la réglementation en vigueur et au projet validé par le SPANC. Ce contrôle porte notamment sur l identification, la localisation, l accessibilité et la caractérisation des dispositifs constituant l installation et vérifie le respect des prescriptions techniques réglementaires. Le SPANC effectue ce contrôle par une visite sur place, selon les modalités prévues à l article 6. A l issue de cette visite, le SPANC envoie au propriétaire un rapport de vérification de l exécution qui constate la conformité ou non de l installation. En cas de non-conformité, le SPANC précise la liste des modifications de l installation à réaliser par le propriétaire et effectue une contre-visite gratuite pour vérifier l exécution de ces travaux, avant remblaiement, dans le délai imparti et selon les modalités fixées à l article 5 du présent règlement. Chapitre VI Dispositions financières Le service d ANC de la communauté de communes Entre Dore et Allier est un service public à caractère industriel et commercial conformément à la réglementation en vigueur, sur l eau et les milieux aquatique. A ce titre le service est habilité à percevoir des redevances de la part des usagers pour équilibrer ses dépenses. Article 19 : Type de redevance d assainissement non collectif Les missions assurées par le SPANC, service public à caractère industriel et commercial, donnent lieu au paiement par l usager d une redevance d assainissement non collectif dans les conditions prévues par ce chapitre. Cette redevance est destinée à financer toutes les charges du service. Article 20 : Institution de la redevance La redevance d assainissement non collectif, distincte de la redevance d assainissement collectif, est instituée par délibération de la collectivité en charge du SPANC (Annexe 2). Article 21 : Modalités d information sur le montant de la redevance Le montant de la redevance d assainissement non collectif varie selon la nature du contrôle. Il est déterminé, et révisé chaque année, par délibération de la collectivité en charge du SPANC. Le tarif de la redevance est fixé, de manière forfaitaire, selon les critères retenus par le SPANC, pour couvrir les charges : de contrôle de la conception et d implantation de l installation, de la bonne exécution des travaux, de contrôle de bon fonctionnement et d entretien des installations, de contrôle de bon fonctionnement et d entretien des installations pour vente immobilière, des missions de gestion du service, de conseils assurés auprès des usagers. Le montant de la redevance est communiqué avant chaque contrôle sur l avis préalable de visite transmis par courrier avant la vérification du bon fonctionnement et de l entretien et sur le dossier de déclaration fourni préalablement à l examen de conception et à la vérification de la bonne exécution des travaux. Il est communicable à tout moment sur simple demande auprès du SPANC. La périodicité de recouvrement de la redevance est fixée par l assemblée délibérante : à l issue du contrôle. Article 22 : Type de redevance et personnes redevables La redevance d assainissement non collectif est facturée au propriétaire de l immeuble. En cas d utilisation commune entre plusieurs propriétaires d un même système d assainissement, la redevance d assainissement non collectif sera facturée séparément pour chacun des propriétaires reliés au système d assainissement. Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

18 Article 23 : Recouvrement de la redevance. Le recouvrement de la redevance d assainissement non collectif est assuré par le trésor public de Lezoux pour le service d assainissement non collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier. La date limite de paiement de la redevance ainsi que les conditions de son règlement figurent sur la facture. L identification du service d assainissement non collectif, ses coordonnées (adresse, téléphone, télécopie) et ses jours et heures d ouverture y sont également mentionnés. Les demandes d avance sont interdites. Article 24 : Majoration de la redevance pour retard de paiement Le défaut de paiement de la redevance, dans le mois qui suit la présentation de la facture, fait l objet d une relance par courrier. Le défaut de paiement de la redevance dans les deux mois qui suivent la présentation de la lettre de relance fait l objet d une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Si cette redevance n est pas réglée dans les délais impartis jours suivant cette mise en demeure, elle est majorée en application de du code général des collectivités territoriales. Chapitre VII Dispositions d application Pénalités financières Article 25 : Pénalités financières pour absence ou mauvais état de fonctionnement et d entretien d une installation d assainissement non collectif L absence d installation d assainissement non collectif réglementaire sur un immeuble qui doit en être équipé en application de l article 3 ou son mauvais état de fonctionnement et d entretien ou encore la non réalisation des travaux prescrits par le SPANC dans les délais impartis expose le propriétaire de l immeuble au paiement de la pénalité financière prévue par le code de la santé publique. Mesures de police générale Article 26 : Mesures de police administrative en cas de pollution de l eau ou d atteinte à la salubrité publique Pour prévenir ou faire cesser une pollution de l eau ou une atteinte à la salubrité publique due, soit à l absence d installation d assainissement non collectif d un immeuble tenu d en être équipé en application de l article 3, soit au mauvais fonctionnement d une installation d assainissement non collectif, le président de communauté de communes Entre Dore et Allier peut, en application de son pouvoir de police générale, prendre toute mesure réglementaire ou individuelle, en application du code général des collectivités territoriales en cas de danger grave ou imminent, sans préjudice des mesures pouvant être prises par le préfet sur le fondement du même code. Article 27 : Constats d infraction Poursuites et sanctions pénales Les infractions aux dispositions applicables aux installations d assainissement non collectif ou celles concernant la pollution de l eau sont constatées, soit par les agents et officiers de police judiciaire qui ont une compétence générale, dans les conditions prévues par le code de procédure pénale, soit, selon la nature des infractions, par les agents de l Etat ou des collectivités territoriales, habilités et assermentés dans les conditions prévues par Code de la santé publique, du code de la construction et de l habitation ou par le code de l urbanisme. 12 Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

19 Article 28 : Absence de réalisation, réalisation, modification ou remise en état d une installation d assainissement non collectif d un bâtiment d habitation en violation des prescriptions réglementaires en vigueur L absence de réalisation d une installation d assainissement non collectif lorsque celle-ci est exigée, en application de la législation en vigueur, sa réalisation, sa modification ou sa remise en état, sans respecter les prescriptions techniques en vigueur, exposent le propriétaire de l immeuble aux sanctions pénales prévues par le code de la construction et de l habitation. En cas de condamnation, le tribunal compétent peut ordonner notamment la mise en conformité des ouvrages avec la réglementation applicable, dans les conditions prévues par de ce code. La non réalisation de ces travaux dans le délai imparti par le juge, autorise le président de communauté de communes Entre Dore et Allier à ordonner leur exécution d office aux frais des intéressés en application du même code. A la suite d un constat d infraction, les travaux peuvent être interrompus par voie judiciaire (par le tribunal compétent) ou administrative (par le président de communauté de communes Entre Dore et Allier ou le préfet), dans les conditions prévues par du code de la construction. Article 29 : Absence de réalisation, réalisation, modification ou remise en état d une installation d assainissement non collectif en violation des règles d urbanisme L absence de réalisation, la réalisation, la modification ou la remise en état d une installation d assainissement non collectif en violation, soit des règles générales d urbanisme ou des dispositions d un document d urbanisme (notamment plan d occupation des sols ou plan local d urbanisme) concernant l assainissement non collectif, soit des prescriptions imposées par un permis de construire en matière d assainissement non collectif, est passible des sanctions prévues par le code de l urbanisme. En cas de condamnation, le tribunal compétent peut ordonner notamment la mise en conformité des ouvrages avec les règles d urbanisme applicables à l installation en application du code. La non réalisation de ces travaux dans le délai imparti par le juge, autorise le président de communauté de communes Entre Dore et Allier à ordonner leur exécution d office aux frais des intéressés en application de l article du code de l urbanisme. Dès que le constat d infraction aux règles d urbanisme a été dressé, les travaux peuvent être interrompus par voie judiciaire (par le juge d instruction ou le tribunal compétent) ou administrative (par président de la communauté de communes Entre Dore et Allier ou le préfet), dans les conditions prévues par le code de l Urbanisme. Article 30 : Violation des prescriptions particulières prises en matière d assainissement non collectif par arrêté municipal ou préfectoral Toute violation d un arrêté municipal ou préfectoral fixant des dispositions particulières en matière d assainissement non collectif pour protéger la santé publique, en particulier concernant les filières, expose le contrevenant à l amende prévue par le décret en vigueur. Article 31 : Pollution de l eau due à l absence d une installation d assainissement non collectif ou à son mauvais fonctionnement Toute pollution de l eau qui aurait pour origine l absence d une installation d assainissement non collectif sur un immeuble qui devrait en être équipé en application de l article 3 ou à son mauvais fonctionnement, peut donner lieu à l encontre de son auteur à des poursuites pénales et aux sanctions prévues par le code de l environnement, selon la nature des dommages causés. Autres Article 32 : Voies et délais de recours des usagers L usager peut effectuer toute réclamation par simple courrier. Le SPANC formulera une réponse écrite et motivée. En cas de contestation des conclusions d un rapport de visite, les éléments contradictoires doivent être formulés par le propriétaire et transmis par courrier recommandé avec avis de réception au SPANC dans un délai de 2 mois, à compter de la réception de la décision contestée. Les différends individuels entre le SPANC et ses usagers relèvent du droit privé et de la compétence des tribunaux judiciaires, nonobstant toute convention contraire passée entre le SPANC et l usager. Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet

20 Toute contestation portant sur l organisation du service (délibération instituant la redevance ou fixant ses tarifs, délibération approuvant le règlement du service, etc.) relève de la compétence du juge administratif. Préalablement à la saisine des tribunaux, l'usager peut adresser un recours gracieux au SPANC par courrier recommandé avec avis de réception. La réponse sera transmise dans les meilleurs délais. Chapitre VIII Information des usagers sur le fonctionnement du SPANC Article 33 : Modalités de communication du règlement Le présent règlement approuvé sera remis à chaque usager. Il sera tenu en permanence à la disposition du public : au siège de la communauté de communes Entre Dore et Allier, sur le site internet de la communauté de communes entre Dore et Allier ( dans chacune des mairies. Article 34 : Modification du règlement Des modifications au présent règlement pourront être décidées par l assemblée délibérante compétente, selon la même procédure que celle suivie pour l adoption du règlement initial. Article 35 : Date d entrée en vigueur du règlement Le présent règlement entre en vigueur après adoption de celui-ci par l assemblée délibérante de la communauté de communes entre Dore et Allier, réception de la délibération correspondante par la Préfecture du Puy de Dôme et publication de celle-ci. Article 36 : Clauses d exécution Le président de la communauté de communes Entre Dore et Allier, les maires des communes adhérentes à la communauté de communes, les agents du service d assainissement habilités à cet effet et le receveur de la communauté de communes, sont chargés chacun en ce qui les concerne, de l exécution du présent règlement. 14 Règlement du Service Public d Assainissement Non Collectif de la communauté de communes Entre Dore et Allier En vigueur au 1 er Juillet 2015

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