Réflexions et recommandations pour le Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles Un bref aperçu
|
|
- Franck Lamothe
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1
2 Communauté métropolitaine de Montréal 1002, rue Sherbrooke Ouest bureau 2400 Montréal, le 30 juin 2015 Réflexions et recommandations pour le Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles Un bref aperçu Depuis un certain temps, la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec subissent des pressions afin d atteindre un taux intermédiaire de diversion des matières organiques fixé à 60%. Considérant l urgence d agir en ce sens, le Plan directeur de gestion des matières résiduelles de la Ville de Montréal (PDGMR) a été dévoilé en août Ce document présentait un plan pour développer la capacité de traitement et ainsi atteindre la cible de diversion des matières organiques. Le plan prévoyait la construction de quatre installations à grande échelle sur l île de Montréal. Trois de ces installations seraient orientées vers un traitement industriel des matières organiques : deux usines de biométhanisation et une usine intérieure de traitement à haute capacité. L installation restante prévue par le plan serait un site plus traditionnel, qui, bien qu il traiterait une quantité importante de matière organique, utiliserait le compostage par andains. Près de six années ont passé depuis la publication de ce plan et la période visée ( ) est désormais écoulée. Il est maintenant venu le temps d une nouvelle ronde de consultation et de révision. En tant que partenaire du plan de développement durable de la Ville de Montréal et participant au processus de consultation sur le Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR) mis sur pied par la Communauté métropolitaine de Montréal, Compost Montréal se doit de contribuer de façon critique à ce processus d évaluation. Avec franchise et respect, nous vous présentons ici nos réflexions et recommandations, lesquelles visent à assurer l évolution continue du Plan ainsi que l atteinte et le dépassement des cibles de diversion et de valorisation de la matière organique.
3 Les réflexions qui suivent se concentrent principalement sur les sites de traitement situés sur l île de Montréal. Nous considérons que ces installations, telles que proposées par la Ville de Montréal dans le PDGMR , jouent un rôle clé dans le succès et la viabilité des objectifs sociaux, économiques et environnementaux poursuivis par la Communauté métropolitaine de Montréal et le Québec. Ceci étant dit, nous mettons de l avant quelques recommandations concernant le Plan de gestion des matières résiduelles proposé par la Communauté métropolitaine de Montréal. Ces recommandations recoupent nos réflexions sur les sites de traitement proposés dans le PDGMR en Consulter et engager les acteurs de l économie social, particulièrement de l agriculture urbaine Depuis les dernières années, un important mouvement visant la production et la distribution de nourriture en contexte urbain a émergé. Ce mouvement s inscrit dans la prise de conscience croissante de l impact social, économique et environnement d un système global de production alimentaire axé d abord et avant tout sur les profits et la consolidation des fermes. Le mouvement est constitué d une multiplicité d acteurs provenant de divers horizons, y compris des citoyens, des organisations communautaires, des universitaires, des entrepreneurs sociaux et ordinaires, des groupes étudiants et des agences gouvernementales. Ces acteurs, particulièrement au Québec, jouent un rôle dans l éducation, la mobilisation et le support des personnes et communautés pour repenser leur consommation et habitudes liées aux matières résiduelles dans le but de développer des pratiques qui soient à la fois bénéfiques pour elles et la société en général. Il est crucial que l on continue à consulter, engager et intégrer ces acteurs dans nos efforts pour réduire et gérer de façon durable les déchets de tous les secteurs: résidentiel, commercial, institutionnel et industriel. Une telle intégration nécessitera des dépenses financières et administratives importantes, lesquelles devront être intégrées au budget et planifiées, de manière à rendre le tout possible. Mettre l emphase sur l éducation et l engagement populaire en matière de réduction des déchets Pour avoir le plus grand impact et recueillir l approbation sociale des initiatives mises de l avant par le PMGMR, il est essentiel d intégrer et éduquer les gens et les communautés. Cela peut se faire par divers moyens, que ce soit à l école, à la maison, au travail ou encore dans leur communauté, que celle-ci soit géographique, culturelle ou même virtuelle. Des déchets sont produits à tous ces endroits et doivent être traités. Ainsi, chacun de ces endroits doit être considéré dans le développement et l implantation d un programme de gestion des matières résiduelles si l on veut atteindre et surpasser les cibles de diversion.
4 On estime présentement qu entre 40 et 50% de la nourriture est gaspillée à une étape ou une autre de la production, entre la ferme et l assiette. Il est impératif de développer et encourager le savoir et des pratiques qui réduisent le gaspillage alimentaire pour tirer le meilleur des ressources disponibles. En ce sens, la préservation alimentaire et la valorisation des déchets organiques sont appelés à jouer un rôle important. Cela passe par une législation, des politiques et programmes gouvernementaux adéquats et la mise sur pied, dans les écoles et la communauté, d initiatives visant l acquisition de connaissances permettant une meilleure gestion des denrées alimentaires. Développement de points de chute pour les résidents De 2010 à 2013, la Ville de Montréal Ouest et Compost Montréal ont offert un service de dépôt volontaire des matières organiques pour les résidents. Les points de chute étaient situés dans des parcs publics et autres emplacements stratégiques de la ville. Cette initiative a permis d offrir un service de collecte des matières organiques aux résidents les plus motivés, le tout à un faible coût pour la ville. Près de 15% des résidents ont souscrit au programme et ont régulièrement déposé leur matière organique à un point de chute. Au-delà du geste symbolique, le programme a satisfait les partisans plus véhéments de la diversion des matières organiques et a permis à la Ville de travailler à la mise sur pied et la transition vers une collecte porte-à-porte, laquelle a débuté en octobre D autres exemples démontrant l efficacité d un tel programme peuvent être observés sur le Plateau Mont-Royal et dans le Sud-Ouest. Les points de chute, disponibles pour les résidents de ces arrondissements, constituent un succès qui dépasse la simple diversion des matières organiques. Les points de chute offrent un excellent rapport coût-efficacité, permettent de sensibiliser et d éduquer les résidents et satisfont leur désir pour une collecte des matières organiques. Cibler les secteurs ICI sans délai L atteinte de la cible de 60% de diversion de la matière organique passe nécessairement par la participation du secteur ICI. En effet, le secteur ICI génère des quantités importantes de matière organique et la valorisation de celle-ci est essentielle à l atteinte des cibles. En plus des efforts dans le secteur résidentiel, il semble opportun de stimuler dès maintenant le secteur ICI. Pour ce faire, il faut impérativement mettre en place une structure incitative appropriée. Une telle initiative requiert les installations nécessaires pour traiter le volume de matière généré par ce secteur. La section Continuer la recherche, l évaluation et le progrès détaille la manière d atteindre cette capacité de traitement.
5 Réflections sur le développement de sites de traitement sur l île de Montréal (PDGMR) Il y a indéniablement urgence environnementale à prendre action et augmenter de façon drastique le taux de diversion et de valorisation des matières organiques dans la communauté métropolitaine de Montréal et dans tout le Québec. Nonobstant cette urgence, il est important de prendre le temps d analyser les sites proposés par le PDGMR et de prendre en considération les développements sociaux, environnementaux, législatifs et technologiques des six dernières années. Ce n est qu en procédant de cette façon que l on pourra poser un regard informé et actualisé et s assurer d en arriver à un plan économiquement viable, irréprochable en matière environnementale et durable à long terme. De nombreuses technologies et démonstrations de faisabilité sont apparues depuis la publication du PDGMR en Afin de s assurer de choisir les meilleures techniques et infrastructures de traitement, il est impératif de poursuivre la recherche concernant le traitement des matières organiques. Cela concerne à la fois les nouvelles technologies et celles que l on connaît déjà. Contexte environnemental : l importance du compost dans la reconstitution des sols agricoles et réflexions sur la biométhanisation Il est désormais généralement admis que le réchauffement et les changements climatiques sont bel et bien réels. Les matières organiques en décomposition dans un site d enfouissement génèrent des quantités importantes de méthane qui, une fois libéré dans l atmosphère, constitue un puissant gaz à effet de serre. Considérant la quantité énorme de déchets organiques générés, il est évident que leur diversion des dépotoirs représente un enjeu pressant. Il n y a toutefois pas d unanimité quant à l importance du produit final obtenu après le traitement. Une fois que la matière organique est isolée des matières résiduelles, on peut la valoriser en la transformant en une ressource précieuse et polyvalente. Avec un peu d effort, les déchets organiques peuvent facilement devenir du compost, mais la valeur de ce compost peut potentiellement varier énormément. La valeur finale du produit dépend selon qu il peut être utilisé à des fins agricoles, d aménagement, ou de décoration seulement. Enfin, il faut se demander si le produit final a une quelconque valeur nette, ou s il faudra débourser encore davantage pour le traiter. Cette question est particulièrement pertinente dans le cas du digestat résultant de la biométhanisation.
6 La matière organique décomposée anaérobiquement produit du méthane. Il apparaît donc évident de vouloir divertir la matière organique, la traiter de façon anaérobique et capturer le méthane, aussi appelé biogaz. Cependant, pour comprendre s il s agit là du bon choix pour la Communauté métropolitaine de Montréal et le Québec, il faut connaître la valeur relative du méthane ainsi capturé. Le compost de qualité agricole est une ressource énormément précieuse;; il peut aider à construire une économie viable et atteindre la sécurité alimentaire à long terme. Dans le cas où la capture du méthane et le compost de qualité agricole sont mutuellement exclusifs, il faut se questionner quant au coût d opportunité du premier versus le second. Jusqu à maintenant, il ne semble pas que cela ait été clairement exprimé dans le cadre du plan proposé. Le digestat désigne les résidus solides restant une fois le processus de biométhanisation complété. Il s agit là d un élément important de la présente analyse. En effet, il faut déterminer si le digestat a une quelconque valeur ou s il faudra le traiter à nouveau pour tenter de le valoriser comme ressource. Jusqu ici, rien n indique que le digestat possède les caractéristiques qui font du compost une ressource précieuse. De plus, il importe de connaître la manière dont le méthane capturé sera utilisé si on veut être en mesure de déterminer sa valeur. Au Québec, la production d électricité est abondante, économique et renouvelable. Il se peut donc que l électricité générée par la combustion du méthane ne soit utile que pour être vendue à des marchés plus énergivores. Bien que la majorité de l électricité produite par ces biogaz puisse avoir une valeur et trouver preneur, cela ne représente pas nécessairement une panacée au Québec, comparativement aux endroits où une telle énergie pourrait supplanter les centrales au charbon. Un autre élément préoccupant est qu une telle usine de traitement requerra toujours le volume maximal de matière pouvant être traité dans le but de maximiser les revenus. Il semble que le modèle économique sur lequel se base la biométhanisation va à l encontre du principe environnemental établi selon lequel il faut d abord réduire avant de réutiliser, recycler ou valoriser. La biométhanisation requiert le maintien ou même une augmentation de la quantité de déchets organiques générés afin d engendrer le maximum de profits par le biais des biogaz produits. Ce paradigme et la structure d incitatifs s y rattachant semblent être diamétralement opposés au consensus actuel sur le développement durable. Bien qu une telle initiative puisse indirectement contribuer à l amélioration de la qualité de l environnement en replaçant l électricité sale dans certains marchés et engendrer des profits, la biométhanisation risque de nous emprisonner dans une culture du gaspillage en ce qu elle requiert systématiquement des matières résiduelles pour alimenter sa production.
7 Facteurs économiques à court terme : coût des sites de traitement et étude comparative Les coûts engendrés par la mise sur pied et l exploitation des sites de traitement est un élément préoccupant. Nous présentons ici une évaluation de base des coûts estimés pour les sites de traitement sur une période de 20 ans, basée sur les estimations présentées dans le PDGMR Type de site Coût pour la mise sur pied Coût annuel d exploitation Nombre d années Capacité (tonnes) Coût total sur 20 ans Coût par tonne (sur 20 ans) Andains $14,000, $1,500, $44,000, $59.46 Usine intérieure de traitement Biométhane 1 Biométhane 2 $25,000, $4,250, $110,000, $ $30,000, $4,800, $126,000, $ $35,000, $6,000, $155,000, $ Le coût de traitement par tonne, amorti sur 20 ans, varie énormément entre les sites, selon la technologie utilisée. Selon cette analyse, le site traditionnel de compostage en andains représente le choix le plus économique des sites proposés par le PDGMR et offre 1 de loin le meilleur rapport coût-efficacité. 1 Cette analyse ne tient pas compte de la valeur finale du produit, bien que ce facteur devrait être pris en compte dans toute évaluation coût-efficacité. Pour en savoir plus, vous pouvez vous référer à la section Contexte environnemental : l importance du compost dans la reconstitution des sols agricoles et réflexions sur la biométhanisation.
8 Rapport coût- efficacité et logistique des nouvelles technologies Depuis un an, Compost Montréal se penche sur une nouvelle technologie pour le traitement des matières organiques : le traitement en tas en fermentation aérée ( static aerated pile ). Ce type de site utilise un système d aération forcée de la matière organique, laquelle demeure statique (sans retournement). Cette technologie a été implantée avec succès dans plusieurs municipalités au cours des dernières années. Compost Montréal a récemment rencontré les responsables de Green Mountain Compost, un site de traitement exploité par le Chittenden County, situé tout près de Burlington, au Vermont. Ce site traite la matière organique en tas en fermentation aérée depuis Ce site, construit en 2011, n a coûté que 2.3 millions de dollars américains et son budget annuel 2 d exploitation n est que d un million de dollars. Pendant ses premières années d opération, le site a traité jusqu à tonnes de matière organique. Le directeur général du site est confiant de pouvoir atteindre la capacité maximale de traitement de tonnes de matière organique en faisant quelques ajustements mineurs. Selon notre première évaluation, le site pourrait traiter ces tonnes en maintenant le budget d exploitation actuel. Le tableau ci-dessous illustre les coûts actuels de traitement par tonne et ceux projetés une fois la capacité maximale atteinte. Le coût de mise sur pied a été bonifié de $ dans le scénario optimisé pour rendre compte des coûts liés aux ajustements nécessaires à l optimisation du site. 2 Ces chiffres ont été fournis par Dan Goossen, directeur général de Green Mountain Compost.
9 Type de site Coût pour la mise sur pied Coût annuel d exploitation Nombre d années Capacité (en tonnes) Coût total sur 20 ans Coût par tonne (amorti sur 20 ans) Green Mountain Compost actuel ,00$ $ ,00$ 79,64$ Green Mountain Compost optimisé ,00$ $ $ ,00$ 56,25$ Le PDGMR a établi que le système par andains est le plus efficace des options alors étudiées, à seulement 59,46$ par tonne sur une période de 20 ans. L exemple de Green Mountain Compost montre que le traitement en tas en fermentation aérée peut offrir un rapport coût-efficacité même supérieur à celui du traitement par andains. Un site de traitement en tas en fermentation aérée permettrait d économiser 3,21$ par tonne sur une période de 20 ans. Il 3 s agit d une économie globale de plus de 13 millions de dollars par rapport à un site de traitement en andains de même capacité. Le tableau qui suit illustre la différence de coûts estimés pour les sites proposés dans le PDGMR par rapport à la méthode la plus économique qu il propose (andains) et au traitement en tas en fermentation aérée au Green Mountain Compost. Type de site Différence de coût par rapport au traitement par andains Différence de coût par rapport au Green Mountain Compost actuel Différence de coût par rapport au Green Mountain Compost optimisé Andains 0% -25% 6% Usine intérierue de traitement 85% 38% 96% Biométhane 1 165% 98% 180% Biométhane 2 161% 95% 176% Green Mountain Compost actuel 34% 0% 42% Green Mountain Compost optimisé -5% -29% 0% 3 Cela ne prend pas en compte la fluctuation du dollar canadien par rapport au dollar américain.
10 En comparant avec les coûts estimés pour l usine intérieure de traitement et les deux usines du biométhanisation, il est évident que d énormes sommes pourraient être économisées sur une période de 20 ans en utilisant un système de traitement semblable à celui de nos voisins à 160km au sud. Le système de traitement en tas en fermentation aérée, selon cette analyse, paraît de une à deux fois plus efficace que les technologies industrielles proposées par le PDGMR. Green Mountain Compost n est pas le seul exemple d utilisation de cette technologie. D autres exemples existent à proximité, dans un climat semblable à celui de la Communauté métropolitaine de Montréal. Notre équipe a récemment visité le OCCRA Amboy Compost Site dans le nord de l état de New York. Nous visiterons bientôt un site similaire desservant la région du Niagara en Ontario. Ces deux sites ont eux aussi obtenu d excellents résultats après l implantation du traitement en tas en fermentation aérée pour traiter de larges quantités de matière organique dans un climat semblable au nôtre. De plus, ces sites ont démontré leur capacité à produire de façon constante du compost de qualité agricole à partir de la matière traitée. Ce compost peut alors être utilisé pour rétablir la santé et la productivité des sols agricoles qui nourrissent la communauté. Approbation publique : aménagement intégré de l environnement, esthétique et minimisation des facteurs nuisibles Au-delà des consultations auprès des gens impliqués dans la gestion des sites de traitement, Compost Montréal a développé des relations avec des professionnels de l architecture durable qui se spécialisent dans le design industriel et environnemental, ainsi que l aménagement paysager. Il est pertinent de considérer la possibilité d intégrer plusieurs sites de traitement à petite échelle au paysage urbain. Nous pouvons ici penser au site de traitement de l arrondissement du Sud-Ouest à Montréal. Plusieurs éléments requièrent une attention particulière. Pensons à l esthétique du site, la gestion de la circulation environnante et à l engagement de la communauté. Tous les facteurs potentiellement nuisibles, y compris les odeurs, peuvent et doivent être minimisés en apportant le plus grand soin lors de la conception. Ce n est que sous ces conditions que les sites obtiendront l approbation du public et que l on pourra réellement s engager avec les citoyens dans une initiative qui permettra de valoriser leurs matières organiques. Nous considérons que cette implication citoyenne est un facteur clé dans le succès et la viabilité de la transformation de la matière organique en une ressource inestimable, et ce à travers le territoire de la Communauté urbaine de Montréal.
11 Continuer la recherche, l évaluation et le progrès Le PDGMR mettait de l avant le traitement industriel de la matière organique. Ce plan implique l existence de quelques sites d ampleur, nécessitant une grande empreinte physique en plus des coûts élevés de construction et d exploitation. Dans l hypothèse où de telles installations seraient construites, il faudrait un certain temps pour atteindre la capacité maximale de traitement. Une fois cette capacité atteinte, il serait nécessaire de continuer de traiter le plus de matière possible pendant plusieurs années pour justifier les dépenses engendrées par la mise en place de ces installations. Pour cette raison, nous devons considérer avec prudence le choix les technologies de traitement et la construction des sites. Si de telles infrastructures ne sont pas soigneusement étudiées et conçues progressivement, elles pourraient s avérer préjudiciables à notre quête de durabilité pour plusieurs années à venir. Compost Montréal croit qu il y a nécessité d agir et souhaite que la Communauté métropolitaine de Montréal atteigne et dépasse les cibles de valorisation établies le plus tôt possible. Cependant, nous sommes plus préoccupés par la nécessité de trouver un modèle efficace et viable qui permettrait de valoriser la matière organique à son plein potentiel en la réintroduisant dans l agriculture, où elle peut restaurer la santé et la productivité déclinante de nos sols agricoles. Redonner au sol les nutriments, l énergie et l activité biologique nécessaires à la production de matière organique en premier lieu permet de boucler la boucle et d assurer la sécurité alimentaire et la qualité de vie des citoyens de la Communauté urbaine de Montréal et du Québec à long terme. Il reste du travail à faire concernant la recherche, l analyse et l évaluation des technologies, méthodes et designs disponibles. Il y a du travail à faire pour aborder la question de la législation actuelle, du travail à faire pour créer une structure incitative qui permette une participation maximale à la diversion des matières résiduelles et du travail à faire pour développer un marché fort chez les fermiers, pour qu ils recommencent à utiliser le compost dans les champs. Si l on veut créer un programme de valorisation des matières organiques qui fonctionne vraiment, il y a beaucoup de choses à faire. Cela ne signifie pas pour autant que l on ne peut commencer à traiter d importantes quantités de matière à court terme. Il serait possible de mettre rapidement en place un ou plusieurs sites de traitement qui soient à la fois économiques et efficaces afin d augmenter dès maintenant la capacité de traitement et la quantité de matière organique valorisée. Cela peut être fait à une fraction du coût nécessaire à la construction d un site de traitement tel que proposé par le PDGMR , tout en offrant un meilleur rapport coût-efficacité. Tel qu alludé au début du présent document, une telle stratégie pourrait être mise en place pour commencer à valoriser une quantité plus importante de matière organique du secteur ICI. Cela
12 permettrait soudainement à ces secteurs de contribuer à l avance à l atteinte des cibles de valorisation. L inauguration d un ou plusieurs de ces sites peu coûteux à impact élevé permettrait à la Ville de Montréal et la Communauté métropolitaine de Montréal de progresser de manière importante vers l atteinte des cibles établies de valorisation tout en continuant la recherche au sujet des enjeux liés aux sites de traitement proposés dans le PDGMR Compost Montréal continuera pour sa part à cueillir la matière organique provenant des résidents, entreprises et institutions de la ville pour s assurer qu elle puisse être valorisée à son plein potentiel. Nous continuerons d appuyer le développement et l optimisation des sites de traitement et toutes les initiatives liées au compost mises de l avant par les communautés, municipalités et arrondissements. Nous continuerons la recherche, l évaluation et l exploration de toutes les technologies touchant à la valorisation des matières organiques, et continuerons d offrir tout service qui pourrait être requis par la Ville de Montréal et la Communauté urbaine de Montréal pour atteindre, surpasser et maintenir les cibles de valorisation à long terme. Nous apprécions l opportunité que nous avons de contribuer au développement durable de notre communauté et attendons avec impatience les défis à venir. Pour toute question ou commentaire concernant le présent mémoire, veuillez contacter Stephen McLeod, directeur général, à stephen@compostmontreal.com.
Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015
Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Recommandations pour appuyer la croissance et le développement de la production commerciale de biocarburants cellulosiques pour une économie
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détailCapture et stockage du CO2 (CCS)
European Technology Platform for Zero Emission Fossil Fuel Power Plants (ZEP) Capture et stockage du CO2 (CCS) Une solution majeure pour combattre le changement climatique 50% de réduction des émissions
Plus en détailPersonne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.
Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations
Plus en détailFondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone
Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone Présentation des projets de compensation carbone Fondation GoodPlanet Mettre l écologie au cœur des consciences Fondée en juillet 2005 par Yann Arthus-Bertrand
Plus en détailConsultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles
Consultation publique sur le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles Mémoire du Regroupement national des conseils régionaux de l environnement du Québec 23 février 2010 Présentation
Plus en détailPlate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière
Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...
Plus en détailLe traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011
Le traitement mécano-biologique des déchets Important pour le Maroc? Casablanca, 23 Mars 2011 Plan de la présentation Partie I Pourquoi le TMB? Partie II Variantes techniques Partie III Conclusions pour
Plus en détailPOLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY
POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY «Penser et agir famille» LES OBJECTIFS 1. Accueillir les familles avec respect et ouverture d esprit dans toutes leurs formes et leurs différences. 2. Stimuler
Plus en détailExposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012
Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Introduction Le Groupe Co-operators limitée est détenu et dirigé par 45 membres-propriétaires de tout le Canada, issus
Plus en détailLa crise écologique. Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre
La crise écologique Perspectives anticapitalistes pour la préservation de la vie sur Terre Qu est-ce que la crise écologique? Le réchauffement climatique? La destruction des forêts? La fin du pétrole?
Plus en détailContribution des industries chimiques
Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,
Plus en détailMode d emploi. Moins de déchets, 10 gestes pour transformer nos habitudes
Mode d emploi Moins de déchets, 10 gestes pour transformer nos habitudes 10 «petits» gestes pour réduire nos déchets Réduire ses déchets c est avant tout mieux consommer Le meilleur déchet est celui qui
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE Borne électrique test. Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras
DOSSIER DE PRESSE Borne électrique test Installation de la 1 ère borne de rechargement électrique test à Arras SOMMAIRE UN PREMIER TEST 4 L UN DES TEMPS FORTS DES RENCONTRES CLIMAT 6 UN PROJET DE VILLE
Plus en détailLe développement durable peut-il se passer d engrais minéraux?
Avec la participation i de l Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux? Philippe EVEILLARD UNIFA Union des Industries de la Fertilisation Le développement durable et l agriculture :
Plus en détailPlan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture
Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret
Plus en détailFavoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation
Un leadership fort Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Le gouvernement Harper tient sa promesse de rétablir l équilibre budgétaire en 2015. Le Plan d action
Plus en détailGRAP. dans l émergence d entreprises d économie sociale en Estrie
dans l émergence d entreprises d économie sociale en Estrie Illustration de deux cas d entreprises tirés de la recherche du Groupe régional d activités partenariales en économie sociale de l Estrie (GRAP-Estrie)
Plus en détailMémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario
Mémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario L Association canadienne du propane Février 2013 Association canadienne du propane Mémoire pour le
Plus en détailCOMMENTAiRES/ DECISIONS
Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N
Plus en détailLEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER
LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire
Plus en détailPourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?
Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle
Plus en détailDate: 20 02 2007 Ref: 071/07/OL. Architecture et durabilité
Architecture et Société - TA 3 anglaise Architecture et durabilité Le secteur de la construction joue un rôle clé dans toute politique visant un développement durable pour le 21ème siècle. L environnement
Plus en détailDevenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)
GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés
Plus en détailL EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les
L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste
Plus en détailJEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION
JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION Projet de règlement no. 3 : Règlement sur la responsabilisation environnementale PRÉSENTATION Présenté par Monsieur Maxime Maheu-Moisan, membre du comité exécutif,
Plus en détailListe de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale
Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3
Plus en détailLe rôle du courtier principal
AIMA CANADA SÉRIE DE DOCUMENTS STRATÉGIQUES Le rôle du courtier principal Le courtier principal (ou courtier de premier ordre) offre aux gestionnaires de fonds de couverture des services de base qui donnent
Plus en détailEst-ce que les coopératives d habitations sont des résidences universitaires traditionnelles?
FAQ // coopératives d habitations étudiante Est-ce que les coopératives d habitations sont des résidences universitaires traditionnelles? Pas du tout! Mise à part qu elles soient dédiées à la population
Plus en détailGuide méthodologique
Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e
Plus en détailLa finance carbone pour les villes
1 La finance carbone pour les villes Source de revenus et levier d action pour des villes plus propres A travers la présentation de trois mécanismes de finance carbone mobilisables par les villes, cette
Plus en détailRÉUSSITE TECHNOLOGIQUE ENVIRONNEMENTALE QUÉBÉCOISE QUI RAYONNE DANS LE MONDE
RÉUSSITE TECHNOLOGIQUE ENVIRONNEMENTALE QUÉBÉCOISE QUI RAYONNE DANS LE MONDE André Héroux, président-directeur général DÉJÀ PRÉSENTE AU CANADA, DANS LE NORD-EST DES ÉTATS-UNIS, EN ANGLETERRE ET EN FRANCE,
Plus en détailRÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE
9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,
Plus en détailSommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)
Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...
Plus en détailL empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés
L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires
Plus en détailMise à jour de l estimation budgétaire des RT-01 28109
RT-01 28109 Mise à jour de l estimation budgétaire des coûts pour les installations de traitement des matières organiques des divers scénarios considérés par la Ville de Québec Mars 2009 Mise à jour de
Plus en détailDocument d information n o 1 sur les pensions
Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que
Plus en détailRapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts
Rapport sur l intérêt des producteurs maraîchers de la région de Montréal quant aux modèles associatifs de mise en marché en circuits courts par Équiterre 30 novembre 2011 Objet de l étude Cette étude
Plus en détailTNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS
Accompagner les changements de comportement TNS 2014 Comprendre et accompagner les changements de comportement Inciter et accompagner les changements de comportements des individus est un enjeu fondamental
Plus en détailJEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL
JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,
Plus en détailCOMPTE-RENDU DE LA CONSULTATION PUBLIQUE ARRONDISSEMENT DE BROMPTON RÉVISION DU SCHÉMA DE COUVERTURE DE RISQUES EN SÉCURITÉ INCENDIE
COMPTE-RENDU DE LA CONSULTATION PUBLIQUE ARRONDISSEMENT DE BROMPTON RÉVISION DU SCHÉMA DE COUVERTURE DE RISQUES EN SÉCURITÉ INCENDIE 13 JUIN 2012 19 h BUREAU D ARRONDISSEMENT DE BROMPTON SONT PRÉSENTS
Plus en détailoption pour le climat?
Biosolides municipaux Quelle est la meilleure option pour le climat? Claude Villeneuve, professeur titulaire, directeur de la Chaire en éco-conseil de l Université du Québec à Chicoutimi (Claude_Villeneuve@uqac.ca)
Plus en détailMission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation
Mission Biométhanisation Allemagne par Dominic Lapointe, Ph.D. Directeur du développement Réseau d expertise et de développement en biométhanisation Plan de la présentation Objectifs de la mission La biométhanisation
Plus en détailSommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs
Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié
Plus en détailmain-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement
Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d
Plus en détailAPPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL
Rapport final RT04-19605 ÉTUDE DE FAISABILITÉ DES TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT DES MATIÈRES ORGANIQUES APPLICABLES AUX TERRITOIRES DE L AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL Novembre 2006 Étude de faisabilité des technologies
Plus en détailDe meilleurs soins :
De meilleurs soins : une analyse des soins infirmiers et des résultats du système de santé Série de rapports de l AIIC et de la FCRSS pour informer la Commission nationale d experts de l AIIC, La santé
Plus en détailnotre système de consigne sur les boissons gazeuses est menacé d abolition?
2 Saviez-vous que notre système de consigne sur les boissons gazeuses est menacé d abolition? L avenir de la consigne au Québec est présentement incertain. Au printemps 2015, le Ministère du Développement
Plus en détailAssurance et développement durable, les principaux chiffres 2012/2013
Assurance et développement durable, les principaux chiffres 2012/2013 Depuis 2009, les sociétés d assurance de la FFSA et du GEMA ont engagé une démarche volontaire de réflexion et d actions en matière
Plus en détailUtiliser le secteur privé comme levier?
Utiliser le secteur privé comme levier? Comprendre et analyser la collaboration des organisations canadiennes de développement international avec le secteur privé par le biais du plaidoyer, du dialogue,
Plus en détailPréparé par : Mathieu Gagnon, BAA, MGP. 04 mars 2015 Document : 0315-MEM-STOLT-GM Révision 0
MÉMOIRE présenté au Bureau d audiences publiques sur l environnement dans le cadre du projet de construction d une installation de liquéfaction de gaz naturel à Préparé par : Mathieu Gagnon, BAA, MGP 04
Plus en détailDéclaration du Capital naturel
Déclaration du Capital naturel Une déclaration du secteur financier démontrant notre engagement au sommet de Rio +20 pour tendre vers l intégration des considérations liées au capital naturel dans les
Plus en détailResponsabilité en matière de santé et d'environnement
Responsabilité en matière de santé et d'environnement Toutes les fiches se trouvent sur le site du collège Gernez Rieux (rubrique : matières et SVT) ou dans le dossier Public de la classe (sous-dossier
Plus en détail«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»
Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.
Plus en détailLe 8 mai 2015. Bonjour,
Le 8 mai 2015 Bonjour, En janvier, La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers (Manuvie) a annoncé la conclusion de l acquisition des activités canadiennes de la Standard Life. Je souhaite vous informer
Plus en détailConcours citoyen international «Agite Ta Terre!»
Concours citoyen international «Agite Ta Terre!» «Mon climat aujourd hui, mon climat dans 20 ans, et moi?» Qu est-ce que «Agite Ta Terre!»? Lancée en 2012 par l association ENERGIES 2050, l initiative
Plus en détailIntroduction des. comptes d épargne libre d impôt
Introduction des comptes d épargne libre d impôt Comptes d épargne libre d impôt Une nouvelle façon d épargner Les comptes d épargne libre d impôt ont été introduits par le gouvernement fédéral dans le
Plus en détailLes entreprises de distribution de radiodiffusion
Les entreprises de distribution de radiodiffusion A) Ensemble du Canada Entreprises et abonnements D un bout à l autre du Canada, près de douze millions de foyers sont abonnés à un service de distribution
Plus en détailRegard sur l informatique en nuage
Regard sur l informatique en nuage Document de présentation technique d Allstream 1 Table des matières Pourquoi parle-t-on tant de l informatique en nuage? 1 Tendances alimentant l essor de l informatique
Plus en détailCommentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2
Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne
Plus en détailPOLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020
DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période
Plus en détailExclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises?
Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? En marge du salon «Outsourcing & IT Solutions 2009», le cabinet Ernst & Young a présenté les résultats de l étude intitulée
Plus en détailUniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux
Le réseau des épiceries solidaires A.N.D.E.S. Uniterres Assurer la sécurité alimentaire des plus démunis et soutenir une agriculture durable et locale Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux
Plus en détailConsultation publique
Consultation publique PROJET DE REDÉVELOPPEMENT DU SITE DES ANCIENS ATELIERS DU CN Mémoire déposé par le Club populaire des consommateurs de Pointe-Saint-Charles dans le cadre des consultations publique
Plus en détailCOMMISSION MIXTE INTERNATIONALE COMITÉ DE GESTION ADAPTATIVE DES GRANDS LACS ET DU FLEUVE SAINT-LAURENT DES CONSEILS DE CONTRÔLE DES GRANDS LACS
COMMISSION MIXTE INTERNATIONALE COMITÉ DE GESTION ADAPTATIVE DES GRANDS LACS ET DU FLEUVE SAINT-LAURENT DES CONSEILS DE CONTRÔLE DES GRANDS LACS DIRECTIVE INTRODUCTION Au cours du siècle passé, la Commission
Plus en détailÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES
ÉVÉNEMENTS ÉCORESPONSABLES LA GESTION RESPONSABLE D ÉVÉNEMENTS Le Bureau de normalisation du Québec a rendu publique, en juin 2010, une norme en gestion responsable d événements. La norme vient du besoin
Plus en détailTrousse d'information pour les franchises
Trousse d'information pour les franchises Énoncé de mission Notre mission, en partenariat avec tous les franchisés et membres d équipe, est d être le leader de l industrie en s engageant envers l excellence
Plus en détailIntroduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.
le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une
Plus en détailPROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU
PROJET DE TRAIN LÉGER SUR RAIL D OTTAWA ACCORD DE CONTRIBUTION AVEC LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DE L ONTARIO APERÇU DE LA STRUCTURE ET DU CONTENU L accord de contribution (l «accord de contribution») a
Plus en détailCONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-
CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union
Plus en détailConcours «Mon entreprise» & la Bourse Péladeau
Concours «Mon entreprise» & la Bourse Péladeau Date limite pour le dépôt de candidature: le 11 décembre 2013 à midi Détails : www.entrepreneuriat.uqam.ca Programme «Mon Entreprise Sciences Techno» SCIENCES
Plus en détailPourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux
Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux Symposium international sur les services bancaires postaux John Anderson 613-290-0016 andersjs1@gmail.com «Ils sont des millions à ne pas avoir
Plus en détailSquare Patriarche et place Jean-Jaurès À PARTIR DE 11 h
Square Patriarche et place Jean-Jaurès À PARTIR DE 11 h Édito En route pour la COP21! Dans six mois, le 30 novembre 2015, le coup d envoi de la 21 e conférence internationale pour le climat sera donné
Plus en détailAnalyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré
Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Considérations générales Ce rapport synthétique est issu de l étude d une organisation
Plus en détailPolitique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française
Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française 2011 Message du ministre L Ontario a besoin d un système d éducation postsecondaire
Plus en détail«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»
39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,
Plus en détail«LA FRANCE EST CAPABLE DE GRANDS ÉVÉNEMENTS. LA FRANCE A BESOIN DE SE PROJETER»
28/04/15 1 «LA FRANCE EST CAPABLE DE GRANDS ÉVÉNEMENTS. LA FRANCE A BESOIN DE SE PROJETER» Le 6 novembre 2014, le Président de la République a officiellement annoncé la candidature de la France à l organisation
Plus en détailPôles de compétitivité 2.0
Pôles de compétitivité 2.0 Les plates-formes d innovation 4 ème Journée nationale des pôles de compétitivité - 1 er octobre 2008 Le groupe de travail interministériel riel Politique de soutien aux plates-formes
Plus en détailService de fourniture de gaz naturel Service de gaz de compression
Les services de fourniture et de gaz de compression de gaz naturel et de gaz de compression EN BREF Service de fourniture de gaz naturel Le service de fourniture de gaz naturel correspond à la fourniture
Plus en détailSources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE
Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et
Plus en détailMémoire. CTE 003M C.P. P.L. 48 Véhicules automobiles. Rehausser la performance environnementale de notre parc automobile.
Rehausser la performance environnementale de notre parc automobile CTE 003M C.P. P.L. 48 Véhicules automobiles Mémoire Présenté par l Association des recycleurs de pièces d autos et de camions du Québec
Plus en détailRésultats et impacts
Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77
Plus en détailGENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006
1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des
Plus en détailDescription de ia Groupe financier
Industrielle Alliance Profil de l entreprise Données au 31 décembre 2014 Description de ia Groupe financier ia Groupe financier est une société d assurance de personnes qui compte quatre grands secteurs
Plus en détailWaste concern. Observatoire du Management Alternatif Alternative Management Observatory. Initiative
Observatoire du Management Alternatif Alternative Management Observatory Initiative Waste concern Laura Loffler Novembre 2012 Majeure Alternative Management HEC Paris 2012-2013 Loffler Laura Fiche Initiative
Plus en détailSONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES
Page 1 of 10 SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES Le Groupe de travail canadien sur la malnutrition (GTCM) a mené une étude à l échelle nationale de 2010 à 2013 afin de déterminer la prévalence de la malnutrition
Plus en détailCLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7
CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 Téléphone : 514 382.7922 Télécopieur : 514 382.3474 Site Internet : www.2tiers.org Courriel : club@2tiers.org
Plus en détailPLAN STRATÉGIQUE 2013-2016. Institut de la gestion financière du Canada (igf*fmi)
PLAN STRATÉGIQUE 2013-2016 Institut de la gestion financière du Canada (igf*fmi) Ce rapport a été préparé par : 205, rue Catherine, Suite 300 Ottawa, Ontario K2P 1C3 Tél. : 613.230.6424 Fax : 613.567.1504
Plus en détailComprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux
Comprendre les négociations internationales sur le climat Contexte, historique et enjeux Chapitre 1 LE CONTEXTE: L URGENCE CLIMATIQUE La planète s est déjà réchauffée de +0,8 C Les impacts Les impacts
Plus en détailPosition de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets
Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en
Plus en détailB U L L E T I N S U R L E S F O U R N I S S E U R S D I D C. L é vo l u t i o n d u pays a g e d e s I a as publiques et p r i vé e s a u C a n a d a
B U L L E T I N S U R L E S F O U R N I S S E U R S D I D C L é vo l u t i o n d u pays a g e d e s I a as publiques et p r i vé e s a u C a n a d a Avril 2014 Mark Schrutt, directeur des services et applications
Plus en détailNE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS
NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS NEUF DES PLUS GRANDES INSTITUTIONS FINANCIÈRES ET CAISSES DE RETRAITE CANADIENNES PRÉSENTENT
Plus en détailGérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous.
Madame, Monsieur, Dans un courrier électronique en date du 10 février 2014, vous nous avez interrogés en matière de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. Nous vous prions
Plus en détailGroupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement
Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE
Plus en détailRénovation à très haute performance énergétique (Minergie-P )
Rénovation à très haute performance énergétique (Minergie-P ) de Treize immeubles d habitation Pour la Société Coopérative d Habitation 10.03.2014 1. INTRODUCTION 1.1Présentation de la société candidate
Plus en détailMÉMOIRE. Préparé par PORLIER EXPRESS INC.
PORLIER EXPRESS INC. 315, avenue Otis Sept-Îles, QC G4R 1K9 Téléphone : 418.962.3073 Télécopieur : 418.962.3067 www.porlier.com MÉMOIRE Préparé par PORLIER EXPRESS INC. Portant sur le PROJET D'OUVERTURE
Plus en détailOpérations entre apparentés
exposé-sondage CONSEIL SUR LA COMPTABILITÉ DANS LE SECTEUR PUBLIC PROJET DE NORMES COMPTABLES Opérations entre apparentés Septembre 2012 DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES COMMENTAIRES : LE 21 NOVEMBRE 2012
Plus en détailÉventment Chaques Assiette Bien Remplie LIGNES DIRECTRICES CONCERNANT LA TEAMRAISER MD
Éventment Chaques Assiette Bien Remplie LIGNES DIRECTRICES CONCERNANT LA TEAMRAISER MD Bienvenue à Chaque assiette bien remplie! Nous vous remercions de nous prêter main-forte pour nous aider à soulager
Plus en détailAU CŒUR DE LA SOCIÉTÉ
VADE-MECUM DE L UTILITÉ DE L INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES 02 LE CERCLE VERTUEUX DES INFRASTRUCTURES FINANCEMENT MOBILITÉ EAU ÉNERGIE EMPLOI CROISSANCE RÉSEAUX DU FUTUR PROTECTION CONTRE LES ALÉAS
Plus en détail