Les services industriels du travail des métaux

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1 Ministère de l Économie, de l Industrie et de l Emploi Les services industriels du travail des métaux Anne Boniou Sessi - Service des études et des statistiques industrielles

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3 Sommaire Les services industriels du travail des métaux Synthèse Présentation générale du secteur des services industriels du travail des métaux Un secteur de sous-traitance de proximité Un secteur regroupant des métiers très différents A - La forge - estampage - matriçage : principales techniques B - Le découpage - emboutissage : deux processus différents C - La mécanique industrielle : différents procédés d usinage D - Le décolletage : un savoir-faire issu de l industrie horlogère E - La métallurgie des poudres : procédé de fabrication d une pièce frittée F - Le traitement et revêtement des métaux : une multitude de techniques Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées A - De très petites entreprises en majorité B - Parmi les entreprises d au moins 20 salariés, les PME dominent C - Un secteur peu diversifié D - Des activités peu concentrées Un secteur présent sur tout le territoire A - La vallée de l Arve : première concentration mondiale du décolletage B - L activité de la forge - estampage - matriçage est concentrée en Champagne-Ardenne et en Auvergne C - Le découpage - emboutissage : surtout près des pôles de la construction automobile 46 D - La mécanique industrielle est implantée dans les régions fortement industrialisées 47 E - Un tiers des effectifs du traitement et revêtement des métaux travaillent en Rhône-Alpes et en Île-de-France F - La métallurgie des poudres : plus de la moitié des établissements en Rhône-Alpes 49 Économie du secteur des services industriels du travail des métaux Les débouchés : de nombreux marchés où l automobile domine A - L automobile : principal débouché B - Les autres clients : des marchés nombreux et variés C - Les exportations : un débouché limité Les emplois et les salaires A - Le secteur perd des emplois Les effectifs des services industriels du travail des métaux diminuent depuis Le secteur a recours aux intérimaires Le recrutement se heurte à la pénurie de personnel qualifié

4 B - Caractéristiques des emplois et des salaires Les emplois du secteur sont peu qualifiés Les salariés sont jeunes Des rémunérations en moyenne plus faibles dans le secteur Des disparités de rémunération entre hommes et femmes C - Les formations offertes sont nombreuses et diversifiées L offre de formation initiale est diversifiée Malgré des progrès sensibles, la formation continue reste en retard Les performances des entreprises A - L activité progresse B - Les exportations augmentent C - L augmentation du prix des matières premières renforce la hausse des consommations intermédiaires D - Le taux de valeur ajoutée est élevé mais il diminue E - Les dépenses de personnel pèsent lourd dans la valeur ajoutée F - Le taux de marge brute et la profitabilité sont faibles mais progressent G - L investissement reprend en H - Les fonds propres ne suffisent pas à financer les investissements I - Le crédit-bail finance 16 % des investissements J - Les délais de paiement sont importants en Influence de l importance de la sous-traitance reçue Les délais de paiement diminuent avec la taille des entreprises Les délais de paiement accordés aux clients tendent à diminuer Les délais de paiement aux fournisseurs sont longs Un solde du crédit interentreprises plus important que dans l industrie manufacturière Enjeux du secteur Les nouveaux enjeux de la sous-traitance A - Quatre stratégies de sous-traitance La recherche de coûts d approvisionnement plus bas La recherche de flexibilité et d adaptabilité La recherche de technicité et d innovation La recherche de sous-traitants de haut niveau ou la recherche d une offre globale B - Des exigences spécifiques selon les clients C - Trois critères de positionnement des activités des services industriels du travail des métaux

5 Sommaire Les groupes dans le secteur A - Les caractéristiques des groupes Une entreprise sur deux appartient à un groupe Des disparités selon les activités Les groupes français sont largement majoritaires La taille de l entreprise influe sur son appartenance à un groupe Des microgroupes pour la plupart B - Les stratégies de constitution des groupes Une offre diversifiée et multisectorielle Se spécialiser sur son cœur de métier Accompagner ses clients dans leur développement à l étranger Se rapprocher des grands donneurs d ordres : les constructeurs d automobiles et les équipementiers automobiles Pour les groupes étrangers, il s agit de conquérir le marché français Pour les groupes «sidérurgiques», assurer l approvisionnement en métaux est stratégique 133 C - Groupes et internationalisation D - Évolution du rôle des groupes Les relations interentreprises focalisées sur la production A - De nombreuses relations interentreprises B - Des échanges d abord au niveau régional C - Des collaborations qui s inscrivent dans la durée D - Des partenaires sélectionnés pour leur savoir-faire E - À la conquête de nouveaux marchés F - Vers une évolution des rapports entre donneurs d ordres et sous-traitants Aspects internationaux de l activité des services industriels du travail des métaux A - Les services industriels du travail des métaux dans l Europe des Quinze Une activité qui s améliore L Allemagne : en tête dans la forge - emboutissage - estampage et la métallurgie des poudres L Italie : première dans le traitement - revêtement des métaux et la mécanique industrielle 162 B - Une internationalisation croissante avec l élargissement des marchés industriels L ouverture de l Union européenne en 2004 : dix nouveaux pays très attractifs L émergence des marchés asiatiques : un développement hors du commun qui en fait une localisation de plus en plus privilégiée par les grandes entreprises Quelques mots sur les États-Unis C - Une structure géographique régionale qui devrait tendre vers un marché unique 178 Quelques réponses aux défis à relever

6 Synthèse S appuyant sur une logique de métiers pour fabriquer essentiellement des produits intermédiaires, le secteur des services industriels du travail des métaux regroupe six activités de sous-traitance : la forge - estampage - matriçage, le découpage - emboutissage, la métallurgie des poudres, le traitement et revêtement des métaux, le décolletage et la mécanique générale, souvent appelée mécanique industrielle dans la suite de l ouvrage comme le fait la profession. Le secteur des services industriels du travail des métaux fabrique principalement des pièces, ou sous-ensembles, pour les industries du génie mécanique et de l équipement des transports. Si les entreprises approvisionnent des secteurs aussi divers que l aéronautique ou la construction navale, elles restent fortement dépendantes de l industrie automobile. Suite à une stratégie d externalisation poussée de la part de cette dernière, les autres secteurs ont suivi et se sont recentrés sur leur «cœur de métier». Cette volonté des industries clientes de «faire-faire» à des fins de compétitivité les a amenées à sous-traiter un ensemble d activités et a conduit à un transfert important de valeur ajoutée au profit des sous-traitants. Avec un taux de valeur ajoutée très supérieur à la moyenne de l industrie manufacturière, les services industriels du travail des métaux ont su tirer parti de cette politique des donneurs d ordres. Pratiquant une activité de sous-traitance de proximité, les entreprises du secteur sont implantées sur l ensemble du territoire mais elles sont plus nombreuses dans les grands centres industriels. Ainsi, un cinquième de leurs salariés est employé en région Rhône-Alpes, suivie de l Île-de-France. Les services industriels du travail des métaux se distinguent aussi par la petite taille de leurs entreprises : 80 % d entre elles emploient moins de vingt salariés. Toutefois, les trois quarts du chiffre d affaires sont réalisés par les entreprises de vingt salariés ou plus. Si certaines entreprises se sont adossées à de grands groupes, la majorité d entre-elles reste des petites structures familiales. Au cours des années quatre-vingt-dix, les métiers du secteur ont considérablement évolué sous l impulsion des donneurs d ordres. Les industries clientes renforcent constamment leurs exigences, notamment en termes de délais, de coûts, de qualité et de flexibilité. Par conséquent, les sous-traitants ont dû procéder à de profondes réorganisations pour s adapter et garder leurs fournisseurs. La fourniture de sousensembles mécaniques complets (qui exige souvent des partenariats industriels pour atteindre la taille critique de production nécessaire), les livraisons «juste à temps», la mise en place d une démarche qualité, l adaptation aux nouvelles technologies, ont été autant de défis à relever. Depuis le début des années 2000, la profession doit affronter de nouveaux enjeux. Ses entreprises doivent faire face à la raréfaction des personnels qualifiés, et donc à des difficultés de recrutement, dans un contexte de modernisation permanente des outils

7 de production. Elles sont également confrontées au ralentissement économique qui touche l ensemble des pays industrialisés et sont soumises à la fois à l intensification des pressions tarifaires des donneurs d ordres et à la flambée du prix des matières premières. La profession doit aussi s adapter à l internationalisation croissante des marchés industriels, dont les principales composantes sont l élargissement de l Union européenne, l implantation des constructeurs automobiles dans les pays de l Est et l émergence des pays asiatiques. Les nouvelles relations interindustrielles débordent désormais le cadre national. Les sous-traitants français connaissent maintenant la concurrence des pays où les bas salaires attirent les grands donneurs d ordres Les déplacements stratégiques des industries clientes laissent augurer de nouvelles adaptations de la part des sous-traitants du travail des métaux. Si quelques entreprises ont suivi leurs clients sur ces nouveaux marchés, ce mouvement reste pour l instant marginal. Dans un environnement de concurrence et de compétitivité, les donneurs d ordres réfléchissent déjà aux améliorations possibles. Leur recherche de produits plus légers, plus flexibles, et respectueux de l environnement annonce l arrivée de nouveaux matériaux et de voitures avec motorisation écologique. Ce sont autant de nouveaux défis pour les services industriels du travail des métaux. Champ de l étude L étude concerne le secteur des services industriels du travail des métaux (F54 selon la nomenclature économique de synthèse - NES, niveau 114). Ce secteur est composé d activités appartenant à six classes différentes de la nomenclature des activités françaises - NAF, niveau 700) : - forge - estampage - matriçage (28.4A) ; - découpage - emboutissage (28.4B) ; - métallurgie des poudres (28.4C) ; - traitement et revêtement des métaux (28.5A) ; - décolletage (28.5C) ; - mécanique générale (28.5D). En 2008, la nomenclature des activités françaises a changé, la correspondance est donnée ci-contre.

8 Synthèse Correspondance des nomenclatures NAF rév.1 Naf rév.2 F54 Services industriels du travail des métaux 25.5 Forge - emboutissage - estampage ; métallurgie des poudres 25.6 Traitement et revêtement des métaux, usinage 28.4A Forge - estampage - matriçage 25.50A Forge - estampage - matriçage ; métallurgie des poudres 28.4B Découpage - emboutissage 25.50B Découpage - emboutissage 28.4C Métallurgie des poudres 25.50A Forge - estampage- matriçage ; métallurgie des poudres 28.5A Traitement et revêtement des métaux 25.61Z Traitement et revêtement des métaux 28.5C Décolletage 25.62A Décolletage 28.5D Mécanique générale 25.62B Mécanique industrielle Le secteur de la sous-traitance est extrêmement divers. Il s étend de la transformation des métaux aux matières plastiques et à la construction électronique et électrique, recouvrant ainsi de nombreux métiers et compétences. D après la définition du concept de sous-traitance (cf. encadré,page 10), les services industriels du travail des métaux sont typiquement des activités de sous-traitance. Au sein de la sous-traitance, ils figurent parmi les plus gros preneurs d ordres, avec 49 % des facturations de la sous-traitance en 2005.

9 Qu est-ce que la sous-traitance? Au sens strict, la sous-traitance concerne une entreprise (le sous-traitant ou preneur d ordres) qui fabrique à la demande et selon les instructions d une autre entreprise (le donneur d ordres) des pièces ou des produits s intégrant, le plus souvent sans avoir subi d autre transformation, dans le produit fini du donneur d ordres 1. La définition de la sous-traitance généralement admise est celle de l Afnor (Association française de normalisation), 1987 : «Les usages professionnels permettent de considérer comme activité de sous-traitance, pour un cycle de production déterminé, une ou plusieurs opérations de conception, d élaboration, de fabrication, de mise en œuvre ou de maintenance du produit, dont une entreprise donneur d ordres confie la réalisation à une entreprise dite sous-traitant ou preneur d ordres, tenue de se conformer exactement aux directives ou spécifications techniques que ce donneur d ordres arrête en dernier ressort. Ces spécifications techniques ( ) peuvent tenir compte des avis ou propositions formulés par le sous-traitant ( ) dès lors que le donneur d ordres assume seul la responsabilité de la conception finale du produit» 2. Cette définition conduit à distinguer, notamment dans l automobile et l aéronautique, sous-traitants et équipementiers. Ces derniers sont, en principe, responsables techniquement et commercialement de leurs produits. 1 «La sous-traitance en chiffres» Chiffres clés Production indusrielle hors série, Sessi, «La chaîne de l équipement automobile», Chiffres clés Analyse n 222, Sessi, 2003.

10 Synthèse La sous-traitance se décompose ainsi : Soustraitance Soustraitance confiée Soustraitance reçue Sous-traitance industrielle Sous-traitance non industrielle : gardiennage, informatique, etc. Sous-traitance de spécialité Sous-traitance de capacité Les entreprises du secteur des services industriels du travail des métaux sont des preneurs d ordres. Leur activité provient de la sous-traitance reçue, et non de la soustraitance confiée, qui émane des donneurs d ordres. Avec une part de chiffre d affaires réalisé en sous-traitance oscillant entre 85 % et 95 % selon les corps de métiers, les services industriels du travail des métaux font partie des secteurs industriels français dont la sous-traitance est la vocation première. Les activités dont plus de 80 % du chiffre d affaires sont générés par de la soustraitance reçue sont qualifiées d activités de pure sous-traitance. Un secteur centré sur la sous-traitance Secteur d activité (NAF 700) Sous-traitance reçue millions % du chiffre d euros d affaires du secteur Forge - estampage - matriçage (28.4A) ,0 Découpage - emboutissage (28.4B) ,8 Métallurgie des poudres (28.4C) ,1 Traitement et revêtement des métaux (28.5A) ,0 Décolletage (28.5C) ,7 Mécanique générale (28.5D) ,7 Note de lecture : les données de ce tableau portent uniquement sur la sous-traitance reçue et non sur l ensemble de l activité. Source : Sessi, enquête annuelle d entreprise, 2005

11 Présentation générale du secteur des services industriels du travail des métaux Un secteur de sous-traitance de proximité Un secteur regroupant des métiers très différents Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées Un secteur présent sur tout le territoire

12 Les services industriels du travail des métaux comptent un grand nombre d entreprises mais leur poids économique est relativement faible si on le compare à l ensemble de l industrie manufacturière 3, dont ils ne représentaient que 2,7 % du chiffre d affaires en En 2005, entreprises de 20 salariés ou plus employaient salariés, soit 41 % des effectifs de la métallurgie et transformation des métaux, 11,8 % de ceux des biens intermédiaires et 5,4 % de ceux de l industrie manufacturière. Ces entreprises ont réalisé en 2005 un chiffre d affaires de 17,3 milliards d euros, soit 25,6 % de l activité de la métallurgie et 6,8 % de celle des biens intermédiaires. Les services industriels du travail des métaux occupent une place modeste dans l industrie française Nombre d entreprises Effectif employé moyen Chiffre d affaires hors taxes millions d euros Services industriels du travail des métaux (F54) Métallurgie et transformation des métaux (F5) Biens intermédiaires (EF) Industrie manufacturière Champ : entreprises de 20 salariés ou plus Source : Sessi, enquête annuelle d entreprise, 2005 Des six activités qui composent les services industriels du travail des métaux, la mécanique industrielle est celle qui contribue le plus au chiffre d affaires du secteur avec 42 % lorsque l on prend en compte toutes les entreprises quelle que soit leur taille. L activité regroupe 49 % des emplois et près des deux tiers des entreprises du secteur (66 %). Le découpage - emboutissage, avec 27 % du chiffre d affaires, 21 % des effectifs et 9 % du nombre des entreprises, arrive en deuxième position. Le traitement et revêtement des métaux constitue la troisième composante du secteur. Viennent ensuite le décolletage et la forge - estampage - matriçage. La métallurgie des poudres est très en retrait. Très peu nombreuses, ces entreprises ne réalisent que 2 % du chiffre d affaires total. 3 Le champ pris en compte pour l industrie manufacturière ne comprend pas les industries agroalimentaires et l énergie.

13 Un secteur de sous-traitance de proximité La mécanique industrielle réalise l essentiel de l activité du secteur * Forge - estampage - matriçage (8 %) Mécanique industrielle (42 %) Découpage - emboutissage (27 %) Métallurgie des poudres (2 %) Décolletage (9 %) Traitement et revêtements des métaux (12 %) * en pourcentage du chiffre d affaires Champ : entreprises de toute taille Source : Sessi, estimations du chiffre d affaires hors taxes à partir des sources de l Insee : DADS, Sirene, Suse Des corps de métiers très inégalement représentés Nombre d entreprises Effectif employé Chiffre d affaires hors taxes millions d euros Forge - estampage - matriçage Découpage - emboutissage Métallurgie des poudres Traitement et revêtements des métaux Décolletage Mécanique industrielle Ensemble des services industriels du travail des métaux Champ : entreprises de toute taille Source : estimations Sessi à partir des sources de l Insee : DADS, Sirene, Suse De plus, il existe de fortes disparités de structure entre les différentes activités. Ainsi, le découpage - emboutissage réalise un chiffre d affaires seulement 1,5 fois inférieur à celui de la mécanique industrielle mais compte 7,2 fois moins d entreprises. Il réalise le double du chiffre d affaires du traitement et revêtement des métaux avec beaucoup moins d entreprises. La taille des entreprises explique ces disparités : les petites entreprises de moins de 20 salariés représentent 56 % de la population d entreprises dans le découpage - emboutissage contre 84 % dans la mécanique industrielle et 78 % dans le traitement et revêtement des métaux.

14 Présentation générale du secteur des services industriels du travail des métaux Un secteur de sous-traitance de proximité Un secteur regroupant des métiers très différents A - La forge - estampage - matriçage : principales techniques B - Le découpage - emboutissage : deux processus différents C - La mécanique industrielle : différents procédés d usinage D - Le décolletage : un savoir-faire issu de l industrie horlogère E - La métallurgie des poudres : procédé de fabrication d une pièce frittée F - Le traitement et revêtement des métaux : une multitude de techniques Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées Un secteur présent sur tout le territoire

15 Un secteur regroupant des métiers très différents La matière première utilisée dans le secteur des services industriels du travail des métaux est le métal sous différentes formes. Chaque activité intervient dans le processus de fabrication d une pièce ou la finition de cette pièce. La forge transforme le métal à chaud ou à froid en pièces semi-finies. L activité du découpage - emboutissage consiste à découper des feuilles de métal et à leur donner la forme souhaitée. La mécanique industrielle travaille des pièces à froid par enlèvement de matière. À partir du métal en barres, couronnes ou ébauches, le décolletage consiste à enlever de la matière (le «collet»). La métallurgie des poudres utilise le métal sous forme de poudre. L activité de traitement et revêtement des métaux intervient dans la dernière phase de fabrication des pièces métalliques, qu il s agisse d anti-usure, d anti-corrosion ou d amélioration de l aspect des pièces. A - La forge - estampage - matriçage : principales techniques Les entreprises de forge ont pour principale activité la production, pour le compte de tiers, de pièces forgées ou estampées en acier et de pièces matricées en métaux non ferreux. La forge consiste à transformer du métal en pièces semi-finies par des opérations de formatage. Le métal subit des déformations par l utilisation d outils mécaniques de taille et de degré de précision différents selon la pièce voulue. Ces opérations peuvent se réaliser à froid, à chaud et à partir de métaux ferreux ou non. Il existe quatre principales techniques de forgeage 4 : - La forge libre : C est la plus ancienne des techniques. La transformation du métal s effectue à chaud par déformations successives. Ce procédé, qui ne nécessite pas d outillage spécifique, est utilisé pour la réalisation de pièces à l unité ou en très petites séries, par exemple des arbres de turbine ou des cuves de réacteur. Un exemple de forge libre est l étirage sur mandrin d une virole (pièce de réacteur nucléaire). - La forge par estampage : Par l estampage, les pièces en acier sont formées à chaud par pression entre deux blocs, les matrices, portant en creux la forme du produit à réaliser. Cette technique est adaptée à la production en grande série dans la mesure où elle nécessite l exécution préalable d outillages spécifiques aux produits à confectionner. Elle permet d obtenir 4 Source : Xerfi, «Forge - estampage - matriçage», janvier 2006.

16 une précision dimensionnelle plus grande qu avec les autres procédés de forge. De plus, le formage du produit à grande vitesse a pour effet d ennoblir au maximum le métal pour l affinage de son grain. Par exemple, pour la fabrication d un couteau, le barreau d acier forme une masse sous la chaleur. Celle-ci est contrainte de remplir la forme en creux de la matrice. Le couteau est obtenu après pression des deux matrices. La fabrication d un couteau - La forge par matriçage : Le matriçage met en œuvre la même technique que l estampage, à la différence près qu il est utilisé pour la réalisation de pièces en alliages non ferreux (alliages d aluminium, de titane, de cuivre, etc.). - La forge par extrusion : Elle repose sur le même procédé que l estampage mais elle est réalisée à froid (température ambiante). Le matériau est contraint à remplir complètement la forme en creux d une matrice grâce à une très forte pression exercée sur un poinçon. Ce procédé donne des pièces aux formes encore plus précises que celles réalisées avec les autres techniques. La qualité de l état des surfaces permet souvent de les utiliser sans usinage supplémentaire. Procédé dominant, l estampage représente près des trois quarts des livraisons, loin devant la forge libre et l extrusion pour l année 2005.

17 Un secteur regroupant des métiers très différents L estampage domine * Extrusion (ferreux et non ferreux) :15 % Forge libre (ferreux et non ferreux) : 17 % Estampage - matriçage : 68 % * en pourcentage des facturations Source : Sessi, enquête annuelle de branche, 2005 B - Le découpage - emboutissage : deux processus différents Les entreprises ayant pour principale activité la production de pièces métalliques découpées ou embouties pour le compte de tiers mettent en œuvre les techniques suivantes : - Le découpage : En partant d un métal en feuille (en flan ou en rouleau), on découpe des pièces comportant un contour déterminé (avec ajours et pliage éventuellement) au moyen d une presse équipée d outillages spéciaux. Les mécanismes de cisaillement sont utilisés pour ajourer, détourer, poinçonner, cisailler, crever, réaliser un fendage ou araser. - L emboutissage : L emboutissage consiste à faire subir à une feuille ou un flan de métal une déformation progressive par des moyens mécaniques en vue d obtenir une pièce à surface non développable au format souhaité. L opération est réalisée sur une presse mécanique ou hydraulique équipée d outillages spéciaux (métalliques ou composites) qui peuvent, dans certains cas, combiner plusieurs fonctions. Les clients du découpage - emboutissage sont nombreux : secteurs agricole, culinaire, électroménager, automobile, etc. Ces deux activités utilisent divers procédés : le pliage de tôles, le découpage au laser, l oxycoupage (découpe effectuée au moyen de multiples chalumeaux), le repoussage, le planage, le dressage, etc.

18 C - La mécanique industrielle : différents procédés d usinage La mécanique industrielle recouvre les activités de production de pièces mécaniques usinées, ainsi que la réparation et l entretien d ensembles mécaniques ne nécessitant pas les services du constructeur. Elle comprend également la reconstruction de moteurs thermiques. L activité d usinage consiste à travailler des pièces en métal à froid par enlèvement de matière. Elle comprend cinq principaux types d opérations : - l alésage consiste à polir des cylindres métalliques ; - le fraisage permet de creuser le métal ; - le tournage s opère sur un tour et sert à façonner des pièces métalliques. Il existe quatre opérations de base en tournage. Le chariotage permet de réduire le diamètre de la pièce. Le dressage sert à diminuer la longueur de la pièce. Le tournage de cônes génère des cônes de révolution. Le contournage est utilisé pour obtenir une forme de révolution quelconque ; - le meulage, principalement utilisé en phase finale de l usinage, permet de polir ou d aiguiser des pièces métalliques ; - la rectification a pour but d assurer la finition et la conformité des pièces produites aux plans fournis par le donneur d ordres. Les pièces pour articles de robinetterie, réacteurs nucléaires et chaudières, véhicules routiers et aériens, machines, appareils et engins mécaniques sont des exemples de pièces usinées par enlèvement de matière. D - Le décolletage : un savoir-faire issu de l industrie horlogère Un peu d histoire L industrie du décolletage est née de l industrie horlogère, implantée dans la vallée de l Arve au XVIII e siècle. Cette activité servait autrefois à dégager «le collet» des vis, à l aide de tours appropriés. À la fin du siècle suivant, des entreprises qui s étaient spécialisées dans le décolletage pour l horlogerie commencèrent à travailler pour d autres branches de l industrie. L évolution fut nettement accélérée par la première guerre mondiale, le gouvernement français ayant fait appel aux industries de Haute- Savoie pour participer à l effort d armement. C est le début de l essor du décolletage qui, depuis, a su élargir sans cesse l éventail de ses productions. Le décolletage se développe beaucoup au début des années

19 Un secteur regroupant des métiers très différents soixante-dix, lorsqu il commence à fournir l industrie automobile et les marchés de l électronique, de l électricité et de l électroménager. Définition Selon le Centre technique du décolletage (CTDEC), le décolletage recouvre «une série d opérations consistant à fabriquer des pièces généralement métalliques, dont l usinage de base est obtenu sur des machines automatiques ou semi-automatiques, à partir de barres, couronnes ou ébauches». Les industriels produisent ainsi, en plus ou moins grandes séries, des pièces mécaniques de haute résolution exécutées d après un plan ou des préséries. Les moyens de fabrication permettent d usiner toutes sortes de métaux (acier, inox, aluminium, cuivre, laiton, etc.), même si l acier reste prédominant. Procédé de fabrication 5 L embarreur, appareil placé à l arrière de la machine (tour numérique), alimente les décolleteuses en matière. Le matériau, sous forme de barres, est serré dans une pince qui l entraîne en rotation puis passe à travers la broche. Les outils sont amenés, successivement ou simultanément, en position de travail. Le dernier outil détache la pièce de la barre et le cycle d usinage recommence, le tout sous un arrosage de lubrifiant constant et automatique. Cette industrie utilise aujourd hui des équipements de pointe, notamment des machines à commande numérique et autres robots (tour à décolleter, système d automatisation flexible, etc.) E - La métallurgie des poudres : procédé de fabrication d une pièce frittée Cette activité produit, exclusivement pour des tiers, des pièces obtenues par frittage, opération de compactage et de cuisson de poudres métalliques. Les produits frittés sont fabriqués avec des métaux ferreux ou non ferreux, y compris les carbures métalliques durs 6. Ce procédé de conversion de fines poudres métalliques en produits solides est utilisé pour la fabrication de pièces de formes complexes avec des tolérances faibles, en grand volume et à des coûts de production relativement bas consulté le 18/09/ La sous-traitance en chiffres, Sessi, Chiffres-Clés consulté le 11/01/2005.

20 Le procédé de la métallurgie des poudres est à la fois simple et complexe. Simple parce que les opérations à réaliser, afin d obtenir une pièce, sont de prime abord élémentaires. Complexe car plus la pièce nécessite de précision (dimensions, attributs mécaniques, résistance à la corrosion, etc.), plus le travail devient délicat. La métallurgie des poudres utilise comme matière première des matériaux sous forme de fines poudres et les soumet aux opérations brièvement décrites ci-dessous. Décomposition des différentes étapes de fabrication d une pièce en métallurgie des poudres Source : - préparation de la matière première : le mélange de poudres métalliques utilisé est sélectionné en fonction de la taille et de la forme des particules qui constitueront la poudre de base. Celle-ci est mélangée à des poudres d alliage en y ajoutant un lubrifiant qui sert principalement à réduire l usure des outils de pressage ; - compression (pressage) : une presse mécanique ou hydraulique équipée d un ensemble de matrices et poinçons appelé «outillage» comprime une petite quantité de poudre de façon à donner une forme à la pièce. La forme peut être partielle mais elle est le plus souvent définitive. La pièce ainsi obtenue est un «comprimé» de forme géométrique bien définie mais sans aucune résistance : si on la manipule, elle peut retourner à son état originel (ou presque), c est-à-dire la poudre ;

21 Un secteur regroupant des métiers très différents - frittage : les comprimés sont ensuite disposés sur des plaques ou directement sur une courroie pour circuler dans un four à très haute température. Le frittage consiste à chauffer les pièces à une température légèrement inférieure à la température de fusion du matériau principal afin de créer des liens métallurgiques entre les particules sans pour autant faire fondre le métal ni déformer la pièce ; - opérations secondaires : lorsque la pièce sort du four, elle peut être considérée comme terminée. En général, elle subit des traitements complémentaires, appelés «opérations secondaires», afin d améliorer certaines de ses caractéristiques. L opération la plus commune consiste à ébavurer les pièces afin d éliminer les coins tranchants ou pointus. D autres traitements peuvent être effectués, comme le traitement thermique afin d améliorer la résistance à la traction et à la dureté, l usinage (perçage de petits trous, tournage, etc.) ou l assemblage. F - Le traitement et revêtement des métaux : une multitude de techniques Les procédés du traitement et revêtement des métaux visent à améliorer l aspect des pièces et à les protéger contre la corrosion en les recouvrant d une mince couche inaltérable, imperméable et isolante. Ils peuvent aussi modifier leurs propriétés et caractéristiques physiques. Plusieurs techniques sont utilisées, qui peuvent être regroupées en trois grandes familles : Les revêtements par voie humide 8, cinq types principaux : Les revêtements électrolytiques : un courant électrique réduit le métal d apport (qui est sous forme ionique en solution) à la surface du substrat ; Les revêtements chimiques : la réduction du métal d apport se fait dans un sel dissous (sous forme ionique), sans courant électrique ; L immersion en métal fondu : le substrat est immergé dans le métal d apport fondu, qui vient se solidifier en surface du substrat. La galvanisation, procédé le plus efficace contre la corrosion, appartient à cette technique ; Les traitements de conversion : - l oxydation anodique : l oxygène naissant, provenant de la dissociation électrolytique de l eau, oxyde superficiellement le substrat ; - la chromatation : un composé soluble du matériau d apport (chromate) se combine au substrat par conversion chimique et engendre à sa surface une couche de chromates complexes. 8 Annuaire professionnel 2004/2005, Syndicat national des entreprises d applications de revêtements et traitements de surfaces (SATS).

22 Les procédés de peinture peuvent être classés selon leur mode d application : - la peinture au trempé : on immerge la pièce à peindre dans de la peinture liquide. Ce procédé est réservé aux pièces de forme simple ; - l électrophorèse : ce procédé par immersion fait appel à un générateur de courant. Le courant électrique insolubilise les macromolécules qui vont former une feuille en emprisonnant les additifs et les pigments. D autres traitements utilisés entrent dans cette catégorie des traitements par voie humide. Les revêtements par voie sèche 9 Ils appartiennent à quatre catégories : La projection thermique : le matériau d apport est fondu et pulvérisé sur le substrat dans un courant gazeux. Les sources de chaleur peuvent être une flamme, un arc électrique, un plasma, etc ; Les dépôts P.V.D (dépôt physique en phase vapeur) : le matériau d apport est évaporé par chauffage et se condense sur le substrat. Les dépôts PVD peuvent se faire par évaporation, dépôt ionique ou pulvérisation cathodique ; Les dépôts C.V.D (dépôt chimique en phase vapeur) : le dépôt est réalisé à partir d une atmosphère réactive qui se décompose à la surface de la pièce en formant le composé devant la revêtir ; Les peintures et revêtements organiques : - le coil-coating : la peinture est enduite par des rouleaux sur une bande de subjectile qui se déroule en continu ; - la pulvérisation : la peinture liquide est pulvérisée lors de son passage dans une buse provoqué par une dépression d air autour de la buse (procédé conventionnel), par passage forcé de la peinture dans la buse (procédé sans air) ou par association des deux procédés (procédé mixte). Les traitements thermiques et thermochimiques Les traitements thermiques 10 consistent en une succession de chauffages et de refroidissements. Il existe trois principaux traitements thermiques. La trempe permet d augmenter la dureté d une pièce en acier, par chauffage, puis refroidissement plus ou moins brutal dans un liquide (bain d huile ou d eau) ou un gaz (azote, air). Le revenu sert à améliorer la résistance mécanique des pièces traitées en diminuant la 9 Annuaire professionnel 2004/2005, Syndicat national des entreprises d applications de revêtements et traitements de surfaces (SATS) consulté le 22/04/2005.

23 Un secteur regroupant des métiers très différents dureté et les contraintes thermiques obtenues lors de la trempe. Il se pratique par chauffage à une température inférieure à celle de la trempe. Le recuit est utilisé pour rendre le matériau plus homogène et lui rendre ses propriétés antérieures. Les traitements thermochimiques 11 confèrent à la pièce des propriétés superficielles nouvelles telles que l augmentation de la résistance à l usure, à la corrosion, etc. Les principaux traitements sont au nombre de trois : - la cémentation est réalisée sur des aciers doux en vue d augmenter leur dureté superficielle. Le cément, corps riche en carbone, solide, liquide ou gazeux, permet le transfert puis la diffusion du carbone à la surface de la pièce ; - la nitruration consiste à plonger des pièces usinées dans un milieu libérant de l azote dans le but d obtenir une couche superficielle très dure et une très grande résistance à l usure par frottement ; - la carbonitruration est un procédé de durcissement superficiel permettant au métal d absorber du carbone et de l azote dans une atmosphère constituée de carbone et d ammoniac. La liste des exemples est longue : l isolation thermique pour les bouteilles thermos, la protection aux rayonnements infrarouges pour les visières de casques de pompier, l antirefl et pour les lunettes de soleil, l anticorrosion pour les tôles de voiture, l antistatique pour les plastiques, l anti-oxydation pour les couverts de table, etc. Le marché du traitement et revêtement des métaux est partagé entre les ateliers intégrés et les façonniers. Deux métiers sont prépondérants : la peinture et laque et les revêtements électrolytiques et chimiques. Ces deux familles réunies représentent plus de la moitié des facturations du traitement et revêtement des métaux en Annuaire professionnel 2004/2005, Syndicat national des entreprises d applications de revêtements et traitements de surfaces (SATS).

24 Deux familles dominent * Anodisation (6 %) Thermiques et thermochimiques (12 %) Peinture et laque (31 %) Galvanisation (13 %) Autres revêtements (8 %) Autres traitements (7 %) Électrolytiques et chimiques (23 %) * en pourcentage des facturations Source : Sessi, enquête annuelle de branche, 2005

25 Présentation générale du secteur des services industriels du travail des métaux Un secteur de sous-traitance de proximité Un secteur regroupant des métiers très différents Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées A - De très petites entreprises en majorité B - Parmi les entreprises d au moins 20 salariés, les PME dominent C - Un secteur peu diversifié D - Des activités peu concentrées Un secteur présent sur tout le territoire

26 Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées A - De très petites entreprises en majorité Dans le secteur des services industriels du travail des métaux, les petites entreprises industrielles sont particulièrement nombreuses par comparaison aux autres activités industrielles. En 2004, les entreprises de moins de 20 salariés du secteur exercent une influence importante puisqu elles représentent 80 % de l ensemble des entreprises, emploient 28 % des effectifs et réalisent 23 % du chiffre d affaires. Au sein des services industriels du travail des métaux, la mécanique industrielle se distingue par le poids encore plus marqué de ces petites entreprises : 39 % des salariés de la mécanique industrielle travaillent dans des entreprises de moins de 20 salariés. À l inverse, dans la forge - estampage - matriçage et le découpage - emboutissage, le poids des entreprises de moins de 20 salariés est proche de la moyenne observée dans l ensemble de l industrie manufacturière. Le décolletage, avec 21 % des salariés employés dans des entreprises de moins de 20 salariés, est dans une situation intermédiaire. Les très petites entreprises (TPE) en 2004 Nombre d entreprises Effectifs salariés Chiffre d affaires millions d euros Part des TPE dans le secteur % Part des TPE dans le secteur % Part des TPE dans le secteur % Mécanique Industrielle Traitement et revêtement des métaux Décolletage Découpage - emboutissage Forge - estampage - matriçage Métallurgie des poudres Champ : entreprises de moins de 20 salariés Source : estimations Sessi à partir des sources de l Insee : DADS, Sirene, Suse

27 B - Parmi les entreprises d au moins 20 salariés, les PME dominent Si les PME (moins de 250 salariés) sont nombreuses dans l industrie manufacturière, elles le sont encore plus dans le secteur des services industriels du travail des métaux. En 2005, 97 % des entreprises sont des PME qui emploient 69 % des salariés et contribuent pour les deux tiers à la réalisation du chiffre d affaires. Leur poids économique est donc important dans le secteur. Les entreprises de 20 salariés ou plus dans le secteur des services industriels du travail des métaux Taille des entreprises Nombre d entreprises Effectifs salariés Chiffre d affaires hors taxes % % millions d euros % 20 à 49 salariés à 99 salariés à 249 salariés à 499 salariés salariés ou plus Total Source : Sessi, enquête annuelle d entreprise 2005

28 Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées Le poids des PME par activité Chiffre d'affaires hors taxes Effectifs Entreprises Forge - estampage - matriçage Métallugie des poudres Décolletage Découpage - emboutissage Services industriels du travail des métaux Traitement et revêtement des métaux Source : Sessi, enquête annuelle d entreprise, 2005 Mécanique industrielle La mécanique industrielle regroupe plus d un millier d entreprises comptant au moins 20 salariés, et 98 % d entre elles sont des PME. Le traitement et revêtement des métaux occupe la première place en termes de poids économique avec une contribution de 84 % des PME au chiffre d affaires du secteur (entreprises de 20 salariés ou plus). À l opposé, la forge - estampage - matriçage est fortement influencée par la présence de grandes entreprises, ce qui a une incidence sur la taille moyenne des entreprises. En effet, les entreprises de la forge emploient en moyenne 243 salariés alors que la moyenne pour l ensemble du secteur des services industriels du travail des métaux est de 73 salariés seulement et celle de l industrie manufacturière de 140 salariés. La moyenne des entreprises de la mécanique industrielle est la plus faible avec 58 salariés. %

29 De façon générale, le poids des PME diminue au fil des années au profit des plus grandes entreprises. De ce fait, le nombre moyen de salariés par entreprise a tendance à augmenter. Les effectifs salariés moyens par entreprise Année 1995 Année Métallurgie des poudres Forge - estampage - matriçage Industrie manufacturière Découpage - emboutissage Décolletage Services industriels du travail des métaux Traitement et revêtement des métaux Mécanique industrielle 58 Source : Sessi, enquêtes annuelles d entreprise, 1995 et 2005 C - Un secteur peu diversifi é Les entreprises des services industriels du travail des métaux travaillent essentiellement sur leur cœur de métier. En 2005, près de 92 % du chiffre d affaires de la branche est réalisé dans le secteur. C est plus que dans les biens intermédiaires (87 %). La part du premier axe de diversification, à savoir le commerce de gros et intermédiaires, reste faible (1,6 %), comme dans toutes les activités de sous-traitance. En effet, les sous-traitants travaillent «sur ordre», c est-à-dire qu ils produisent en fonction d une demande bien précise du donneur d ordres.

30 Un secteur de petites entreprises, peu diversifié et aux activités peu concentrées Les entreprises des services industriels du travail des métaux sont peu diversifiées Part de la branche dans le secteur % du chiffre d affaires F54 Services industriels du travail des métaux 91,7 J20 Commerce de gros, intermédiaires 1,6 E22 Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et chaudières 1,3 F02 Fabrication d équipements automobiles 1,0 Autres branches 4,4 Source : Sessi, enquête annuelle d entreprise, 2005 La métallurgie des poudres est l activité la plus diversifiée. Les entreprises réalisent seulement 40 % de leur chiffre d affaires dans cette branche en Principal axe de diversification, la fabrication d équipements automobiles qui représente près du tiers de leur activité. Les entreprises de la forge - estampage - matriçage réalisent 86 % de leur activité dans cette branche en Leurs activités secondaires évoluent. En effet, de 1998 à 2002, la mécanique industrielle constituait la principale activité secondaire des entreprises de la forge - estampage - matriçage, avec en moyenne 2 % du chiffre d affaires sectoriel. En 2004, le secteur se diversifie puisque 8,9 % de l activité est consacrée au commerce de gros de minerais et métaux. En 2005, la sidérurgie et l étirage à froid apparaissent comme des axes de diversification. Cette diversification dans la sidérurgie permet l approvisionnement en matières premières. À l opposé, l activité du décolletage est la moins diversifiée : en 2005, les entreprises de décolletage réalisaient 97,5 % de leur chiffre d affaires dans la fabrication de pièces décolletées. La profession du décolletage, nécessitant un savoir-faire particulier qui ne s applique pas à d autres activités de sous-traitance industrielle, reste centrée sur son cœur de métier. Le principal axe de diversification, la fabrication de pièces techniques en matières plastiques, représente moins de 1 % du chiffre d affaires du décolletage. Cette diversification permet de réaliser des sous-ensembles composés à la fois de métal et de plastique afin de répondre aux nouvelles exigences des donneurs d ordres. Les entreprises du secteur de la mécanique industrielle sont peu diversifiées. Elles réalisaient en 2005 plus de 90 % de leur activité dans la mécanique industrielle. Pour la première fois en 2003, une activité secondaire notable est apparue avec la chaudronnerie - tuyauterie (2,7 % du chiffre d affaires en 2005). Auparavant,

31 la fabrication de machines spécialisées, branche techniquement très proche de la mécanique industrielle, ne constituait pas une véritable diversification pour les quelques entreprises qui s y étaient lancées. La diversification dans les différentes activités 25.2A - Fabrication de plaques, feuilles, tubes et profi lés en plastique 25.2H - Fabrication de pièces techniques en matières plastiques 27.1Y - Sidérurgie 5,6 27.3A - Étirage à froid 3,7 27.4A et 27.5M - Production de métaux précieux, métallurgie des autres métaux 1,2 non ferreux Part de la branche dans le secteur % 28.4A 28.4B 28.4C 28.5A 28.5C 28.5D 28.1A - Fabrication de constructions métalliques 2,3 28.3C - Chaudronnerie - tuyauterie 2,7 28.4A - Forge - estampage - matriçage 86,5 28.4B - Découpage - emboutissage 93,2 28.4C - Métallurgie des poudres 40,2 28.5A - Traitement et revêtement des métaux 90,7 28.5C - Décolletage 97,5 28.5D - Mécanique industrielle 90,7 28.6D - Fabrication d outillage mécanique 0,6 34.3Z - Fabrication d équipements automobiles 2,1 18,7 50.3A - Commerce de gros d équipements automobiles 0,5 51.4S - Autres commerces de gros de biens de consommation 13,8 51.5C - Commerce de gros de minerais et métaux 1,2 9,7 4,4 0,4 51.8M - Commerce de gros de fournitures et équipements industriels divers 1,0 29.5R - Fabrication de machines spécialisées diverses 0,9 Autres branches 3,0 2,9 17,6 2,1 0,8 4,7 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : Sessi, enquête annuelle d entreprise, ,5 0,8

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