La valorisation des bois d œuvre de feuillu en circuit court : une étude de cas
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- Sévérine Déry
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1 ACTIVITÉS, PRODUITS ET MARCHÉS La valorisation des bois d œuvre de feuillu en circuit court : une étude de cas Benjamin Poilvet Gilles Barreau L étude dont le présent article rend compte a été réalisée dans le cadre d une troisième année de la FIF AgroParisTech ENGREF (Poilvet, 2011). La définition du circuit court qui a été retenue est celle qui a été précisée dans le plan d actions pour le développement des circuits courts du ministère de l Alimentation, de l Agriculture et de la Pêche (2009), c est-à-dire «un mode de commercialisation qui s exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu il n y ait qu un seul intermédiaire». Nous avons admis que certaines contraintes et limites liées à la transformation ou à la commercialisation pourraient être réduites par le biais de la sous-traitance, celle-ci permettant de rester dans le circuit court : le donneur d ordre reste le même, de l arbre sur pied jusqu au produit fini vendu au consommateur. Dans le contexte actuel d augmentation du commerce des denrées agricoles en circuit court, couplé à une tendance de la consommation vers les produits naturels et à faible impact environnemental, se questionner sur ces schémas alternatifs de commercialisation dans le domaine forestier prend tout son sens. Notre étude tente de traiter le sujet dans sa globalité et en insistant sur certains points qui paraissent adaptés aux circuits courts de bois d œuvre, en particulier la valorisation optimale d une ressource qui ne peut pas être assurée par l outil industriel. Dans ce sens, nous étudierons les possibilités d établir une offre complémentaire aux offres standardisées, qui valorise la singularité d une origine et qui s ouvre avec souplesse aux demandes particulières. Ainsi, le circuit court de commercialisation a été appréhendé comme moyen pour mieux valoriser une ressource sous forme de produits pour des usages spécifiques liés à des marchés de niche. Nous verrons les possibilités de mise en place d un circuit court de bois d œuvre depuis la forêt, en nous concentrant entre autres :sur les marchés qui semblent possibles à investir ;sur l organisation technique et commerciale ; sur la rentabilité. L objectif est à la fois de montrer la faisabilité dans un cas pratique et tenter de dégager quelques réflexions à portée générale. Ce travail s appuie sur la forêt de Giroussens, qui s étend sur 600 hectares dans le département du Tarn, appartenant à un groupement forestier et gérée par IF Consultants. Ce massif se prête particulièrement à cette étude. D une part pour sa situation périurbaine (à 40 km de Toulouse et d Albi), et d autre part pour l état de sa ressource et du marché. En effet, la majorité des peuplements sont constitués de chênes sessiles en conversion de taillis en futaie. Jusqu alors les éclaircies produisaient principalement des petits bois (diamètre moyen inférieur ou égal à 27,5 cm) valorisés en bois de chauffage. Le diamètre moyen des coupes augmentant, nous nous interrogeons aujourd hui sur les possibilités de valorisation des bois Rev. For. Fr. LXIV
2 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU moyens (classes de diamètre 30 à45), qui sont un peu gros pour une valorisation en bois de chauffage rentable mais un peu petits pour les scieries de Chêne traditionnelles. Les coupes concernent également quelques gros bois de bonne qualité mais qui représentent un volume trop faible pour une valorisation via les marchés standards. Le volume considéré est de 250 m 3 /an. Les prélèvements étaient jusqu alors valorisés en bois de chauffage et commercialisés en circuit court à50 /m 3. Cette étude a surtout un objectif pratique, elle se base sur une approche clairement pragmatique. Ainsi, elle pourra être utilisée en tant qu outil d aide méthodologique à la mise en forme de la réflexion et de l anticipation pour le propriétaire ou le gestionnaire qui souhaite s investir dans un projet commercial avec une logique de filière courte. ÉTUDE PROSPECTIVE DES MARCHÉS :MÉTHODE ET RÉSULTATS Nous avons commencé par une démarche prospective basée sur des entretiens afin d identifier les différentes pistes de marché et finalement ne retenir que les plus concluantes. Pour les marchés retenus, nous avons pris en considération et comparé différentes alternatives envisageables en matière de produit, de transformation et de distribution, pour finalement conclure sur ce qui est réalisable, comment et avec quel potentiel. Méthode d enquête L enquête relative aux marchés a pour objectifs de valider ou infirmer des intuitions sur la base d une étude de terrain (entretiens d enquête). Un ensemble d interlocuteurs a permis de tirer des conclusions sur les différentes possibilités de marché, leur potentiel, leur clientèle et ses besoins (tableau I, p. 57). Le périmètre d investigation a été adapté à la présence des interlocuteurs ciblés. Lorsque le nombre était suffisant nous nous sommes limités aux départements du Tarn et de la Haute-Garonne (par exemple pour l auto-écoconstruction) ; lorsqu il l était moins nous avons élargi à la région (par exemple pour les menuisiers et ébénistes privilégiant le bois local) ou au niveau national (par exemple pour les concepteurs de modèles). Mis à part la réalisation d entretiens d enquête, les outils qui ont été retenus pour le recueil d informations sont les relevés des produits et des prix en magasin et sur internet, et la bibliographie. Opportunités de marché et potentiel Quatre grands secteurs produits-marchés sont identifiés comme des opportunités relativement accessibles et porteuses dans le cadre d un circuit court : Les débits pour entreprises spécialisées en produits éthiques, Les débits rabotés et non traités (marché des particuliers et entreprises d écoconstruction), Le mobilier et la décoration «design brut», Les débits d essences secondaires et bois figurés pour le petit artisanat. Nous pouvons ajouter les marchés suivants, qui n ont pas été qualifiés de porteurs en raison d une concurrence forte ou d une demande relativement faible : Charpente traditionnelle et bois pour aménagements paysagers, Charpente traditionnelle avec choix de l arbre sur pied, 56 Rev. For. Fr. LXIV
3 Activités, produits et marchés Tableau I Pistes retenues Pistes et interlocuteurs retenus Interlocuteurs entretenus Nombre d enquêtés (répondants) Associations... 1 Auto-écoconstruction (produits de charpente principalement) Charpente traditionnelle Menuiserie ébénisterie (débits plot et sur quartier) Sculpteurs tourneurs (carrelets principalement) Produits éthiques, écoconçus (mobilier et décoration) Décoration, mobilier conception en bois brut Bois pour aménagements paysagers (carrelets et traverses) Auto-constructeurs particuliers... 2 Entreprises d accompagnement à la maîtrise d ouvrage... Architecte spécialisé... 1 Artisans spécialisés... 2 Charpentier charpente traditionnelle... 3 Charpentier «Bâtiments de France»... 2 Architecte des bâtiments de France... 1 Menuisiers ébénistes utilisateurs de bois local.. 7 Professionnels... 2 Maisons d édition... 3 Concepteurs de modèles... 1 Paysagistes Débits menuiserie - ébénisterie (plots d essences secondaires, débits sur quartier de «bois maillés», débits dans la ronce). N oublions pas qu il s agit cependant de marchés de niche qui correspondent à des volumes relativement faibles. POSSIBILITÉS DE VALORISATION TECHNIQUE Première transformation Le sciage de long à la tronçonneuse permet de travailler dans les endroits les plus difficiles et d obtenir des sciages de qualité correcte, le tout avec un matériel qui demande peu d entretien, durable et qui représente un investissement faible (de 800 à2600 HT pour un dispositif de sciage et une tronçonneuse). En revanche, le rendement est plus faible qu avec une scie à ruban et la productivité reste limitée. Le sciage à la scierie mobile à ruban permet d obtenir des débits de bonne qualité avec un bon rendement etune productivité plus intéressante. Enrevanche, il nécessite une place dégagée, peu pentue et accessible, avec les grumes débardées. L investissement est plus important. Le coût varie fortement selon les modèles et leur capacité (de 5000 à65000 HT). Cependant le sciage à la scierie mobile peut être sous-traité à un entrepreneur qui le réalise à façon (coût Rev. For. Fr. LXIV
4 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU de l ordre de 60 /m 3 grume HT). Sous-traiter àunentrepreneur nécessite un volume minimum à transformer ainsi que la présence et la disponibilité d un scieur mobile local. En conclusion, nous pouvons dire que pour la première transformation, la scierie mobile est à privilégier dès que le volume est suffisant (à partir de 7m 3 de grumes). Le sciage de long àla tronçonneuse, limité par sa productivité, est à réserver pour la valorisation d arbres qui n ont dans l absolu aucune valeur du fait de leur isolement : chablis, arbres dépérissants, endommagés ou encore des arbres hors forêt. Cette découpe demande plus de temps par unité de volume produit mais permet de valoriser la partie supérieure de l arbre et les parties mal conformées. C est pourquoi le sciage de long à la tronçonneuse pourrait également être adapté à la valorisation d essences rares à forte valeur ajoutée ayant des débouchés pour les débits de faible dimension, telles les essences à bois d artisanat. Séchage Bien qu il soit encore possible de vendre ponctuellement des sciages verts à certains artisans, les débits doivent être séchés. Le séchage à l air nécessite le respect d un certain nombre de règles et d un minimum d infrastructures de conditionnement, conditions pour éviter des pertes considérables. La réalisation d un hangar bardé permet d assurer des conditions de séchage optimales et constitue un lieu de stockage sûr. Il apparaît comme le gros investissement incontournable pour la mise en place d un circuit court. Nous nous sommes basés sur le prix moyen d un hangar agricole en bardage et sans revêtement au sol (de l ordre de 250 /m 2 ). Le séchage artificiel est un coût supplémentaire en prestation et en transport. Il est donc préférable de ne réaliser un séchage artificiel qu en cas de demande et de vente assurée, àunprix comprenant le coût de la prestation. Deuxième et troisième transformation Il est évident que la création de produits finis depuis la forêt trouve rapidement ses limites compte tenu des investissements et du savoir-faire à mobiliser. Il est difficile de proposer des produits élaborés sans se transformer en artisan à part entière. Cet ensemble de contraintes et de limites pourrait être dépassé par le biais de la sous-traitance. Cependant tout un ensemble d opérations de deuxième et troisième transformation reste envisageable bien qu elles soient beaucoup plus gourmandes en main-d œuvre et chronophages que celles de première transformation. Aussi, elles permettent de maximiser la valeur ajoutée, ce qui devrait être recherché lorsqu on opère à partir de volumes faibles. L investissement matériel reste abordable mais le choix se situe dans une gamme de prix et de qualités très vaste. Ce choix, àréaliser par le porteur de projets, est àréfléchir sur la base de la disponibilité en main-d œuvre et du volume de production des produits considérés. Tout l art consiste donc à construire une gamme de produits qui nécessitent un minimum de deuxième et troisième transformation en termes de main-d œuvre principalement puis de moyens techniques, le tout selon le degré d investissement souhaité par le porteur de projets et sans s écarter des marchés porteurs identifiés. 58 Rev. For. Fr. LXIV
5 Activités, produits et marchés Élaboration de gammes de produits Si l on prend en considération la ressource de la forêt de Giroussens, compte tenu des marchés, il est préférable de produire en priorité :1)les produits «design brut», 2) les prédébits d essences secondaires pour l artisanat, 3) les débits sur quartier pour la meilleure qualité. Viennent ensuite la charpente et les bois pour aménagements paysagers. Bien qu identifiées comme «non porteuses», ces deux dernières catégories de produits ont été choisies car elles permettent de valoriser la plus basse qualité et nécessitent peu ou pas de transformation après le sciage. De plus si l on prend en compte l avantage concurrentiel de l origine locale des bois et la possibilité de concurrencer les scieries sur les prix, le marché pourrait être plus important. Et enfin ceci offre la possibilité de choisir l arbre sur pied pour les artisans de la rénovation du patrimoine, mais ceci représente un volume faible. Nous avons ainsi créé deux gammes de produits pour les chênes de la forêt de Giroussens :une gamme d objets et mobilier «design brut»(figure 1, ci-dessous) et une gamme charpente et bois pour aménagements paysagers. FIGURE 1 GAMME «DESIGN BRUT», VUES D ENSEMBLE Source : Autodesk Inventor, Benjamin Poilvet FISCALITÉ :IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES Pour les produits pouvant être utilisés comme matière première et s il n y apas de vente en installation fixe, le régime d imposition reste celui d un forfait agricole (figure 2, p. 60). Dans le cas contraire, le régime fiscal est celui du régime réel simplifié ou normal, qui impliquent un impôt sur le bénéfice. L impôt sur les bénéfices est un critère important à considérer. Selon les projets, il sera plus ou moins déterminant pour le choix du mode de vente et des gammes de produits. Rev. For. Fr. LXIV
6 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU FIGURE 2 FISCALITÉ EN MATIÈRE D IMPÔTS SUR LE BÉNÉFICE Sciage mobile Produits pouvant être utilisés comme matière première Produits ne pouvant pas être utilisés comme matière première Vente par le propriétaire en installation fixe Activité àcaractère industriel et commercial Pas de vente en installation fixe CA CA > Imposition selon un forfait agricole Régime réel simplifié Régime réel normal MODES DE VENTE ET STRATÉGIE DE MARKETING Tableau II Atouts et contraintes par modalités de vente (Un signe +signifie atouts ;unsigne contraintes) Mode de vente DIRECTE Besoins en disponibilité Contraintes techniques optimisation des stocks Frais Efficacité de vente Fiscalité (cas de produits matière première) Sur le lieu de production / Par correspondance... +/ +/ +/ + Àlademande Via unprescripteur Contrat avec un artisan / + INDIRECTE Via uncommerçant détaillant. + +/ +/ + Point de vente collectif.... +/ + +/ ++ Il ressort que plusieurs modes de vente seraient intéressants mais leur efficacité pour vendre en volume est très limitée. Ce sont :lavente àlademande et par contrat avec un artisan. Àl inverse, la vente par correspondance comporte un risque au niveau de la gestion des commandes : nombre de commandes devenu ingérable, rupture de stock. La vente via un commerçant détaillant (un intermédiaire autorisé selon la définition du circuit court, voir en page 55, premier alinéa) engage une commission sur les ventes non négligeable entraînant une hausse du prix de vente. De plus leur efficacité pour les ventes n est pas toujours certaine. 60 Rev. For. Fr. LXIV
7 Activités, produits et marchés La vente sur le lieu de production est très dépendante de la situation du lieu (accessibilité, accueil). Elle peut donc être avantageuse dans certains cas. Aussi la présence d une installation pour la vente engendre la soumission à un régime fiscal plus contraignant, ce qui est aussi le cas pour un point de vente collectif. La vente via un prescripteur (architecte, décorateur d intérieur ou paysagiste selon les produits) semble être particulièrement avantageuse :un prescripteur représente un seul interlocuteur pour des ventes régulières, qui aura une certaine connaissance de ses besoins (optimisation de stocks) et qui jouera un rôle d ambassadeur des produits auprès du consommateur final. En ce qui concerne la forêt de Giroussens, l objectif principal étant de limiter les frais au minimum, et le choix du mode de distribution devant être adapté àlacible et au produit, nous retiendrons les modalités de vente suivantes :vente sur le lieu de production pour tirer avantage de la situation périurbaine et de la forte fréquentation du site ;puis vente via des prescripteurs autant que possible ;ceci pourra être complété par des contrats avec des artisans et de la vente à la demande. Il est nécessaire d y associer une politique de promotion adaptée, afin d optimiser les ventes. Nous retiendrons qu il est préférable d adopter une stratégie progressive qui mobilise les formes de vente en commençant par les marchés les plus faciles à atteindre avec un investissement restreint, pour un affrontement progressif des obstacles, afin que le processus de production se rode et que le forestier teste sa capacité à vendre. Pour ce qui est de la stratégie marketing, il faut savoir que la prise de conscience du rôle du consommateur dans son acte d achat est en train de se généraliser. Ce phénomène a été porté par l essor du développement durable, progressivement perçu comme un concept universel et primordial pour la société. Ainsi, les concepts du développement durable viennent maintenant s ajouter à d autres jugements subjectifs préexistants pour constituer la valeur d estime des produits. Les circuits courts offrent un avantage concurrentiel fort dans ce domaine qu il convient de valoriser par une communication adaptée. Pour cela, il faut être capable de démontrer de façon crédible les bénéfices du produit pour l environnement. Cependant, n oublions pas que la majorité des consommateurs est prête à choisir des produits respectueux de l environnement si toutes choses sont égales par ailleurs en termes de qualité, de prix et de garantie. Les moyens de communication à mettre en œuvre devront varier selon la gamme de produits qui correspond à une certaine clientèle à cibler. PRIX DE REVIENT ET MARGES D EXPLOITATION Le calcul du prix de revient aété réalisé pour deux scénarios de production : scénario 1 : une production sans deuxième transformation et sans installation pour la vente (hors impôt sur le bénéfice) ; scénario 2 : une production avec seconde transformation et installation pour la vente (soumise à l impôt sur le bénéfice). Le premier scénario 1 concerne la réalisation de produits charpente et bois pour aménagements paysagers àpartir de 250 m 3 grume. Le prix de revient total tous sciages confondus est de 386 /m 3 scié après un ressuyage de 6 mois sous hangar et comprenant les frais de vente et de promotion (tableau III, p. 62). Rev. For. Fr. LXIV
8 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU Tableau III Scénario 1:dépenses Coûts de mobilisation moyens bois œuvre (euros/m 3 ) 20 Mobilisation Facteur de correction dispersion 2 Volume bois œuvre mobilisé (m 3 ) 250 Coût total de mobilisation (euros) Coût moyen dusciage (euros/m 3 ) 60 Cadence (m 3 grume/jour) 10 Sciage et empilement Coût horaire ouvrier (euros/h) 34 Hommes mobilisés 1 Coût total sciage et empilement (euros) Surface hangar (m 2 ) 180 Coût hangar (euros/m 2 ) 250 Durée d amortissement (années) 20 Coût de réalisation hangar (euros) Coût annuel hangar (euros/an) 2250 Ntraverses de soubassement/pile 2 Coût unitaire traverse (euros) 20 Séchage Taux annuel de renouvellement traverses 0,10 Coût total soubassement des piles (traverses) (euros) 1190 Coût total annuel soubassement des piles (traverses) (euros) 119 Ratio m 3 baguettes/m 3 sciages 0,05 Coût baguettes (euros/m 3 ) 500 Volume baguettes mobilisé (m 3 ) 6 Taux annuel de renouvellement baguettes 0,15 Coût total de baguettage (euros) 3119 Coût total annuel de baguettage (euros/an) 468 Durée de séchage (années) 0,5 Immobilisation Prix du bois sur pied (euros/m 3 ) 50 Coût d immobilisation du bois (euros) 664 Entretien et réparation Coûts annuels (euros/an) 225 Total des investissements (euros) Coût annuel des intérêts (euros/an) 519 Somme des coûts annuels (hors immobilisation des bois) (euros/an) Apport vente des chutes grumes (euros) 8983 Coût total de l opération (pour 250 m 3 grume) (euros) Coût avec vente des chutes (euros) Coût total (euros/m 3 sec) 263 Temps moyen consacré àlavente (homme-jour/an) 30 Temps moyen consacré àlapromotion (homme-jour/an) 7 Coût homme-jour vente (euros) 272 Coût homme-jour promotion (euros) 650 Coût/an lié àlavente (euros/an) 8160 Coût/an lié àlapromotion (euros/an) 4550 Coût/m 3 liés àlavente (euros/an) 79 Coût/m 3 liés àlapromotion (euros/m 3 ) 44 Coût total avec vente et promotion (euros) Coût total avec vente et promotion (euros/m 3 ) Rev. For. Fr. LXIV
9 Activités, produits et marchés FIGURE 3 SCÉNARIO 1:DÉCOMPOSITION DU PRIX DE REVIENT Le principal poste de dépense concerne l opération de sciage et empilement (figure 3, ci-contre) qui nécessite 20 journées de travail à 2hommes-jours. Pour l ensemble des calculs, un seul taux a été utilisé : 3 %. Le choix d un seul taux et avec une valeur faible est justifié par une mobilisation en capitaux faible à un risque relativement faible. Dans le cas Coût annuel desintérêts 1% Mobilisation 21 % Immobilisation du bois 1% Sciage et empilement 45 % d une mobilisation importante en capital, associée à des risques forts, ce taux doit être vu à la hausse et en distinguant la part du capital fourni en apports propres et la part des emprunts. Les prix de vente se basent sur les prix de vente au détail pratiqués sur le marché (tableau IV). Vente 17 % Entretien et réparation 0% Séchage 6% Promotion 9% Tableau IV Catégorie produit Gamme bois aménagements paysagers Gamme charpente Autre Scénario 1:recettes (hypothèse de vente totale) Produit Nunités produits Prix unitaire estimé (euros) Prix HT (euros) Prix HT au m 3 (euros) Total produit HT (euros) traverse ,3 19, ,7 traverse ,0 31, ,0 chevron ,0 31, ,0 poteau ,0 137, ,5 poteau ,5 112, ,3 panne ,0 104, ,0 poutre ,8 7, ,8 poutre ,1 9, ,0 poutre ,5 10, ,1 poutre ,0 14, ,3 poutre ,5 26, ,3 poutre ,0 34, ,0 poutre ,0 52, ,0 débit quartier ,0 1228, ,0 poutre cheminée ,0 33, ,1 poutre cheminée ,0 10, ,9 poutre cheminée ,5 7, ,3 poutre cheminée ,0 29, ,4 poutre cheminée ,0 25, ,7 Chiffre d affaires (en euros HT) ,0 Rev. For. Fr. LXIV
10 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU Dans le cas d une vente complète de 103 m 3 de sciages, la marge nette d exploitation (1) s élève à 46 %du chiffre d affaires. Le bilan de l opération montre que la vente sur pied aurait été trois fois moins profitable aupropriétaire (en comparaison avec une vente sur pied à50 /m 3,voir p. 56). Tableau V Mobilisation Sciage et empilement Séchage Immobilisation Scénario 2:dépenses de première transformation Coûts de mobilisation moyens bois œuvre (euros/m 3 ) 20 Facteur de correction dispersion 2 Volume bois œuvre mobilisé 150 Coût total de mobilisation (euros) Coût moyen dusciage (euros/m 3 ) 60 Cadence (m 3 grume/jour) 10 Coût horaire ouvrier (euros/h) 34 Hommes mobilisés 1 Coût total sciage et empilement (euros) Surface hangar (m 2 ) 250 Coût hangar (euros/m 2 ) 250 Durée d amortissement (années) 20 Coût de réalisation hangar (euros) Coût annuel hangar (euros/an) 3125 Ntraverses de soubassement/pile 2 Coût unitaire traverse (euros) 20 Taux annuel de renouvellement traverses 0,10 Coût total soubassement des piles (traverses) (euros) 857 Coût total annuel soubassement des piles (traverses) (euros/an) 86 Ratio m 3 baguettes/m 3 sciages 0,05 Coût baguettes (euros/m 3 ) 500 Volume baguettes mobilisé 4 Taux annuel de renouvellement baguettes 0,15 Coût total de baguettage (euros) Coût total annuel de baguettage (euros/an) 334 Durée de séchage (années) 2 Prix du bois sur pied (euros/m 3 ) 50 Coût d immobilisation du bois (euros) Entretien et réparation Coûts annuels (euros/an) 313 Total des investissements (euros) Coût annuel des intérêts (euros/an) 20 Somme des coûts annuels (hors immobilisation des bois) (euros/an) Apport vente des chutes grumes (euros) Coût total de l opération (pour 150 m 3 grume) (euros) Coût avec vente des chutes (euros) Coût total (euros/m 3 sec) 295 (1) La marge nette d exploitation est le rapport du résultat net d un exercice sur le chiffre d affaires de cet exercice. Elle indique quel est le résultat net que l entreprise réalise en moyenne àchaque fois qu elle vend un produit ou un service pour Rev. For. Fr. LXIV
11 Activités, produits et marchés Le second scénario 2porte sur une gamme de mobilier et objets décoratifs àpartir de 150 m 3 grume. Ce volume est plus faible que pour le scénario 1 car d une part nous avons fixé une surface maximale de hangar à 250 m 2, et d autre part ces produits nécessitent deux ans de séchage (l emprise du volume mobilisé par an a donc été multipliée par deux). Le coût total de l opération s élève à près de (tableau V, p. 64 et tableau VI, cidessous) après un séchage de deux ans sous hangar et comprenant les frais de vente et de promotion. Tableau VI Scénario 2:dépenses de seconde transformation et coût total Coûts del investissement matériel Matériel Coût (HT) Taux d amortissement Gabarit àtourillons % Raboteuse électroportative % Ponceuse électroportative % Perceuse % Scie sur table % Établi àpresse verticale % Valet d établi % Aspirateur faible débit % Coût annuel des fournitures (lames, abrasifs, huile, etc.) Coût total annuel 7238 Coûts liés àlavente etlapromotion Temps moyen consacré àlavente (Homme-jour) Temps moyen consacré àlapromotion (Homme-jour/an)... 7 Coût Homme-jour vente Coût Homme-jour promotion Coûts/an liés àlavente Coûts/an liés àlapromotion Coût annuel 9990 Coûts demain-d œuvre Coût horaire ouvrier Nhomme-jour Coût annuel Coût total annuel de seconde transformation Coût total annuel de l opération Rev. For. Fr. LXIV
12 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU Sciage brut sec 25 % Matériel 1% Fournitures 7% Vente 5% Promotion 5% Le premier poste de dépense concerne la main-d œuvre (figure 4) pour les opérations de seconde transformation et de finition. Ceci représente 205 hommes-jours de travail, ce qui correspond à un emploi à plein temps. Main d œuvre 57 % FIGURE 4 SCÉNARIO 2:DÉCOMPOSITION DU PRIX DE REVIENT Les prix de vente se basent sur les prix de vente au détail pratiqués sur le marché (tableau VII, ci-dessous). Dans le cas d une vente totale des produits, la marge nette d exploitation s élève Tableau VII Scénario 2:recettes (hypothèse de vente totale) Catégorie produit Produit Nunités produits Prix de revient unitaire (euros) Prix unitaire estimé (euros TTC) Prix unitaire estimé (euros HT) Marge indicative (euros) Total produit (euros HT) Cube Cube Cube Rondin Tabouret bas Tabouret haut Banc rondin Gamme «design brut» Gamme paysage Banc traverse Table basse traverse Table basse carrelets Table salle àmanger Étagère grand modèle Étagère petit modèle Pavés (unité m 2 ) Chiffre d affaires (en euros HT) Rev. For. Fr. LXIV
13 Activités, produits et marchés après impôt sur le bénéfice à 49 % du chiffre d affaires. La vente sur pied aurait été 17 fois moins profitable (toujours en comparaison avec une vente sur pied à50 /m 3 ). Les calculs montrent un bénéfice net très profitable en se basant sur les prix de vente minimaux pratiqués sur le marché. En revanche ces résultats sont à relativiser puisqu ils se fondent sur l hypothèse de la vente totale des produits au bout d un an. APPORTS DE L ÉTUDE ET PERSPECTIVES Les circuits courts agricoles alimentaires se développent actuellement sous l impulsion de plusieurs facteurs complémentaires. Si les arguments en faveur des circuits courts agricoles ne sont pas tous transposables à un circuit court de bois d œuvre, certains le sont et peuvent être mis en avant : Les consommateurs recherchent de plus en plus des produits locaux en circuit court dans un souci de traçabilité et de contribution au développement local ; Le contexte environnemental (coût de l énergie, réchauffement climatique) et institutionnel (Grenelle de l environnement) va dans le sens d une réduction des transports et du bilan carbone, donc dans le sens des circuits courts ; Le consommateur est très réceptif à l image et à la communication que portent les concepts liés au circuit court : produit local, produit écologique, faible bilan carbone, maintien ou création d une activité locale. Les circuits courts depuis la forêt organisés par les propriétaires sont quasi absents (un seul identifié). Les entretiens qui ont été menés montrent qu il existe une attente des consommateurs envers une offre visible et diversifiée de bois local. Si d un côté cette demande souhaitée et identifiée reste faible, de l autre une offre en bois local adaptée et visible par le consommateur est totalement absente. Il est donc difficile de parler de la véritable demande qui ne s exprime pas compte tenu de l absence totale d offre. Cependant, nous pouvons certifier que des marchés à investir dans le cadre de circuits courts existent, au moins à une échelle de niche. Cette étude montre d ores et déjà que la mise en place d un circuit court pour le cas de la forêt de Giroussens serait rentable et ce pour de petits volumes majoritairement de mauvaise qualité, en pratiquant les prix bas du marché standard. Ainsi, nous pouvons dire que la mise en place d un circuit court est réalisable à l échelle d une propriété et ce avec des investissements rapidement rentabilisés dans le cas d une vente totale des produits. Les risques restent faibles au regard de la faiblesse des investissements et du gain comparé à une valorisation en filière standard. L une des principales limites réside dans la faiblesse des volumes du fait des capacités techniques qui restent limitées si l on ne veut pas basculer dans des investissements coûteux. En revanche, les opérations étudiées restent rentables à volume faible : pour la gamme charpente et bois pour aménagements paysagers, la rentabilité n est inférieure àcelle de la vente sur pied qu en deçà d un volume de 70 m 3 grume (toujours dans un cas de vente totale). En ce qui concerne la gamme «design brut», la rentabilité de l opération est supérieure à la vente sur pied jusqu à des volumes dérisoires (inférieurs à 10 m 3 grume). Cependant cette dernière gamme concerne un marché faible, qui serait rapidement saturé. La limite la plus conséquente concerne la nécessité d investissement humain relativement fort de la part du propriétaire ou d un gestionnaire. L activité de vente mobilise du temps dont l importance varie selon les volumes et surtout le mode de vente choisi. La vente mobilisera au Rev. For. Fr. LXIV
14 BENJAMIN POILVET -GILLES BARREAU minimum une journée par semaine dans le cas d une vente directe sur le lieu de production. D autre part, un minimum de compétences est nécessaire pour le suivi économique et l étude du marché local qui est fortement conseillée. Une démarche commerciale avec une promotion est également nécessaire. En ce qui concerne les produits esthétiquement plus élaborés, l appel à un concepteur de modèles est relativement onéreux et les modèles existants appartiennent à leur auteur. Il est nécessaire de vérifier ce dernier point avant de lancer un produit. Les circuits courts ne concurrencent pas les circuits longs qui valorisent d autres produits et qui maintiennent un approvisionnement de la filière bois en place. Pour la filière bois, les circuits courts seraient complémentaires aux circuits longs dans le sens où ils pourraient apporter de manière rentable une offre à une demande qui ne peut être satisfaite par l outil industriel. Là où le circuit long trouve ses limites en raison de la substitution du capital au travail, le circuit court trouve les réponses par sa logique inverse. Le manque de réels circuits courts de bois d œuvre ne permet pas d avoir de recul sur la mise en place d un projet de circuit court par un forestier. Puisse donc cette étude contribuer à y remédier en sensibilisant les forestiers aux possibilités qu offrent les circuits courts. Benjamin POILVET Ingénieur AgroParisTech FIF-ENGREF «Puyguilhem» F CASTELS (Benjamin.poilvet@gmail.com) Gilles BARREAU Directeur technique IF Consultants 505 chemin de la Reule F GRAGNAGUE (If.barreau@wanadoo.fr) BIBLIOGRAPHIE APCE. Régime du bénéfice réel. [En ligne] : (consulté le 10 mai 2011). BERNEMAN (C.), LANOIE (P.), PLOUFFE (S.), VERNIER (M.-F.). L Éco-conception : quels retours économiques pour l entreprise? Études et fiches entreprises?. Institut de développement produit (Québec) ; Saint- Étienne/Monbrison : CCI, p. DEON (I.), COTTIN (D.), VERGNAUD (J.-P.). Le Bois et ses dérivés : le marketing d un produit renouvelable. Paris :CTBA, p. JOLY (P.), MORE CHEVALIER (F.). Théorie, pratique et économie du séchage des bois. Dourdan : Éditions H. Vial, p. LAROCHE (M.), BERGERON (J.), BARBARO-FORLEO (G.). Targeting consumers who are willing to pay more for environmentally friendly products. Journal of consumer marketing, vol. 18, n 6, 2001, pp LAVORATA (L.), BINNINGER (A.-S.), PARGUEL (B.), ROBERT (I.), VERNIER (M.-F.). 50 fiches sur le marketing durable. Paris : Éditions Bréal, p. LECOMPTE (A.), VALETTE-FLORENCE (P.). Mieux connaître le consommateur socialement responsable. Décisions marketing, n 80, 2006, pp MINISTÈRE DE L AGRICULTURE, DE L ALIMENTATION ET DE LA PÊCHE. Rapport du groupe de travail «circuits courts de commercialisation». Paris : MAAP, mars p. 68 Rev. For. Fr. LXIV
15 Activités, produits et marchés MOLLIÈRE (C.), REURE (G. de). Guide fiscal de la forêt. Paris : Centre d études d économie et de gestion de la forêt privée (CEEG), p. PASIECZNIK (N.), BREWER (M.), FEHR (C.), SAMUEL (J.). De l arbre au bois débité : un guide pour le sciage de long à la tronçonneuse. Coventry, UK : Henry Doubleday Research Association, p. POILVET (B.). Le Potentiel des circuits courts pour une valorisation du bois d œuvre de feuillu en marge des marchés traditionnels. Nancy : AgroParisTech ENGREF ; IF Consultants. 110 p. (Mémoire de fin d études de la Formation des ingénieurs forestiers). RONDEAU (N.). La Déclaration à l impôt sur le revenu. Forêts de France, n 542, 2011, pp LA VALORISATION DES BOIS D ŒUVRE DE FEUILLU EN CIRCUIT COURT :UNE ÉTUDE DE CAS (Résumé) Dans le contexte actuel d augmentation des modes de commercialisation en circuit court, il est pertinent de s interroger sur la faisabilité des circuits courts depuis la forêt. Ce travail porte sur le potentiel que représentent les circuits courts de commercialisation pour valoriser du bois d œuvre qui est en marge des marchés standards pour des raisons de qualité ou de volume faible. Pour cela, plusieurs pistes sont étudiées et hiérarchisées. Puis, sur la base d un cas concret, ce travail expose un ensemble de gammes de produits envisageables avec une étude de faisabilité technico-économique depuis l exploitation jusqu à l étape finale de mise sur le marché. Les résultats montrent qu une telle opération est envisageable moyennant un minimum de volonté et d investissement de la part du propriétaire ou d un gestionnaire. De manière plus générale, les circuits courts offrent d intéressantes perspectives à étudier. SHORT-CHANNEL MARKETING OF WOOD PRODUCTS FROM HARDWOOD TIMBER A CASE STUDY (Abstract) In the current context of increasing short-channel marketing alternatives, it is worth exploring short-channel feasibility in the forest sector. This work deals with direct channel potential for producing revenue from timber sales that for reasons of volume or quality cannot be marketed through conventional channels. Several marketing opportunities are studied and ranked. On the basis of a case study, this article then describes a set of potential product ranges using a technical and economic feasibility study covering the complete process from the logging stage to the marketing of the final product. Results show that such an activity is possible providing the forest owner or manager is willing to invest both effort and money. More generally, short channels offer perspectives that are worth exploring. Rev. For. Fr. LXIV
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