L obésité. nouvelle maladie du siècle? 10 Dossier : VeRe. 14 Who s who : Trois départs, trois arrivées

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1 Belgiq Bel gique giq ue - Bel België gië P.P.. - P.B P.P P.B.. B Autorisa Auto risation risa tion de fermeture B/018 fermetur 018 N 40 DÉCEMBRE 2013 MAGAZINE D INFORMATION MÉDICALE DU CHU DE LIÈGE 10 Dossier : L obésité nouvelle maladie du siècle? 7 Actualités : Interreg: Les défis du vieillissement 8 Actualités : L unité clinique et de e recherche MoVeRe VeRe Expéditeur : CHU de Liège / Editeur responsable : J. Compère, Av. de l Hôpital, B35, 4000 Liège Bureau de dépôt : Liège X / n agrément : P Who s who : Trois départs, trois arrivées

2 7 Who s who : Trois départs, trois arrivées 12 Actualités : Interreg: Les défis du vieillissement Expéditeur : CHU de Liège / Editeur responsable : J. Compère,, Av. de l Hôpital, B35, 4000 Liège Bureau de dépôt : Liège X / n agrément : P N 40 DÉCEMBRE 2013 MAGAZINE TRIANNUEL D INFORMATION MÉDICALE DU CHU DE LIÈGE nouvelle maladie du siècle? 14 Actualités : L unité clinique et de recherche MoVeRe SOMMAIRE 3 < 3 En bref En un coup d œil, quelques nouvelles de l hôpital universitaire ÉDITORIAL Actualités 7 > Focus sur l unité de recherche MoVeRe, qui concentre ses activités sur la maladie de Parkinson, et sur le projet interrégional "Health and demographic changes" qui a réuni huit partenaires européens autour de la question du vieillissement Dossier Le recours à la chirurgie bariatrique n est jamais anodin. Certains critères ont été mis en place afin de définir les bonnes pratiques et de préciser la place de celle-ci au sein de la chirurgie abdominale 14 Who s who Trois départs et donc trois arrivées dans différents services du CHU de Liège Bonjour, < Pr. Christian Bouffioux Directeur Médical Honoraire Directeur de la rédaction Joyeux Noël et Bonne Année! L équipe rédactionnelle de CHUchotis se joint à moi pour vous présenter ses meilleurs vœux pour l année 2014, espérant qu elle vous apporte toutes les joies et satisfactions que vous attendez. N oubliez cependant pas qu on ne subit pas l avenir mais qu on le fait (G. Bernanos). Le CHU s inscrit dans cette philosophie et entend continuer sa politique d amélioration continue au profit des patients, et ce, en dépit d une situation économique qui n est pas des plus roses. Car si le baromètre économique semble annoncer une embellie, le décalage habituel entre l effet et ses conséquences imposera encore des sacrifices aux institutions hospitalières au cours de l année qui vient. Ce quarantième numéro de votre revue a choisi pour dossier la chirurgie de l obésité. Souvent qualifié de maladie du siècle, l excès pondéral atteint toutes les classes sociales, s accompagne de désordres métaboliques multiples et graves. Il exige une prise en charge multidisciplinaire et concertée et requiert des critères rigoureux de décision thérapeutique. Dans les mains d une équipe expérimentée, les résultats sont spectaculaires mais les risques de rechute non négligeables, liés à une discipline insuffisante du patient. Ils justifient un suivi multidisciplinaire au long cours. En vous réitérant tous mes vœux de bonheur pour 2014, je vous souhaite une excellente lecture. 8 Dossier : L obésité N 40 DÉCEMBRE 2013 Éditeur responsable J. Compère, Administrateur délégué du CHU ( ), av. de l Hôpital 13 bât. B Liège / Directeur de la rédaction Pr. C. Bouffioux / Conseil éditorial A. Bodson, C. Bouffioux, J. Compère, Q. Désiron, V. D Orio, D. Giet, P. Gillet, D. Gilman, J.M. Krzesinski, M. Lamy, M. Malaise, G. Pierard / Rédaction P. Demoitié / Réalisation PYM / Photos M. Mathys (CHU), J.-M. Clajot, Michel Houet, Shutterstock. MAGAZINE D INFORMATION MÉDICALE DU CHU DE LIÈGE

3 CHUchotis N 40 EN BREF 03 EN BREF... Coup d œil sur l actualité du CHU Greffe multiviscérale : une opération risquée et réussie Très tôt après la naissance de Matthias (10 ans), une anomalie des villosités intestinales (Microvillus Inclusion Desease) a été diagnostiquée. Cette maladie congénitale assez rare se caractérise par des troubles de l absorption. «L affection détectée chez cet enfant touchait principalement son intestin grêle», explique le Pr. Arnaud De Roover (chirurgie abdominale). «Il n était pas capable de se nourrir par voie orale et on observait d importantes sécrétions au niveau du tube digestif.» Une première greffe, réalisée en 2005, a permis au jeune patient de vivre correctement durant trois à quatre années et de s alimenter normalement. «Toutefois, en 2009, il a dû être nourri de manière parentérale car un rejet chronique au niveau du greffon avec apparition de fibrose s était développé.» Dans le même temps, l équipe qui suit l enfant s est aperçue que, outre son intestin, son colon, son estomac, son duodénum, et, dans une certaine mesure, son foie étaient aussi malades. Une greffe multiviscérale a alors été envisagée. «Elle présente un double avantage, technique et immunologique. Il est en effet plus facile de greffer tout le système que chaque élément pris individuellement et la greffe de foie combinée à d autres organes apporte un effet protecteur.» L opération, mûrement réfléchie, s est déroulée en «Si un petit ulcère a bien été opéré en avril dernier, l évolution de Matthias est positive. L enfant poursuit aujourd hui sa croissance et se développe comme un gamin de son âge», conclut le Pr. De Roover. Jogging d Esneux : quelques belles foulées Fin août, plus de 580 participants, sans compter les marcheurs, étaient inscrits au jogging d Esneux organisé pour la neuvième fois par le Centre de revalidation du CHU Ourthe-Amblève. L objectif de ce jogging est de promouvoir le sport en général et le sport adapté en particulier, en mêlant valides et moins valides, tout en récoltant des fonds pour améliorer le confort des patients du Centre. Collaboration belgo-vietnamienne Madame la ministre vietnamienne de la Santé, Nguyen Thi Kim Tien, était présente le 16 octobre dernier au CHU de Liège. A cette occasion, les projets de coopération développés depuis plusieurs années par l Université de Liège en faveur de la mise en place d une médecine familiale et générale de première ligne au Vietnam lui ont été présentés en détail. On se souviendra que depuis 2005, le département de médecine générale de l ULg est un partenaire très actif des autorités locales pour le développement d une véritable médecine de famille et générale au Vietnam. La ministre a aussi pu apprécier le fonctionnement de services hospitaliers au CHU de Liège, qui de son côté mène plusieurs collaborations avec le Vietnam, dont la chirurgie cardio-vasculaire, de la main, la dentisterie, l anesthésie-réanimation, l ORL, les urgences, etc. Première mondiale au CHU : traitement d un anévrysme par endoprothèse En août dernier, les Drs Bernard Otto (imagerie médicale) et Tufail Patankar (Leeds Teaching Hospital) ont traité un anévrysme cérébral de l artère péricalleuse droite. Cette intervention réalisée grâce à une endoprothèse de diversion de flux est une première mondiale qui se double d une prouesse technique eu égard à la taille de l anévrysme et à sa position distale dans la circulation cérébrale. C est à la suite d un examen par résonance magnétique nucléaire effectué chez la patiente qu un anévrysme de 4 mm a été observé. On sait que la rupture de l anévrisme peut avoir des conséquences importantes entraînant des séquelles graves. Il importait donc d agir préventivement. «La lésion était située sur une bifurcation entre deux branches naissant à angle droit et la base d implantation sur l artère malade était très large», explique le Dr Otto. L objectif de l opération consistait donc à exclure l anévrysme de la circulation sans occlure les deux branches sur lesquelles la lésion était insérée. Pour ce faire, on a fait appel à la technique d embolisation percutanée, les moyens classiques ne pouvant être mis en œuvre. L opération a été réalisée avec succès en collaboration avec les services des Prs. Luc Piérard (cardiologie), Jean-François Brichant (anesthésie - réanimation) et Paul Meunier (imagerie médicale). 2 e Journée de sensibilisation à la reconstruction mammaire Le 16 octobre dernier, le CHU a participé à la deuxième journée de sensibilisation à la reconstruction mammaire (BRA Day) en organisant deux sessions d information. Des professionnels du service de chirurgie plastique et maxillo-faciale ont exposé différentes techniques de chirurgie et apporté de nombreuses réponses aux questions que se posent les femmes qui vivent ou ont vécu l ablation d un sein. Soixante-cinq participants ont assisté à cette journée organisée en collaboration avec la Société belge de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique.

4 04 Pédaler pour sensibiliser Les 6 et 7 septembre derniers, un peloton de 120 cyclistes, composé pour moitié de patients greffés et transplantés et pour moitié de médecins et de professionnels de la santé, s est élancé sur les routes de l Euregio, au départ de Maastricht, pour sensibiliser la population au don d organes et de tissus. Différentes haltes étaient programmées, notamment à Hasselt, à Saint- Trond et à Valkenburg. Parmi les participants, on en dénombrait une quarantaine du CHU, des deux sexes et de tous âges. L association "Chaîne de vies" était également partie prenante dans cette aventure sportive. A Liège, où la caravane s est à nouveau arrêtée, un lâcher de ballons a eu lieu. Consultations sans rendez-vous en pédiatrie Depuis la mi-octobre, une consultation en pédiatrie sans rendez-vous est organisée sur le site N.-D. des Bruyères. Celle-ci se tient du lundi au vendredi de 9.00 à dans les locaux de la polyclinique au 4 e étage du bâtiment principal. En dehors de ces horaires, les patients seront reçus aux urgences pédiatriques qui restent disponibles 24h/24, 7j/ / Sports² Dites "Sports au carré" pour ce premier colloque consacré aux tendinopathies du genou, organisé le 23 novembre au CHU de Liège. Abordant tant les aspects conservateurs que chirurgicaux, il a réuni près de 220 personnes. Une base de données pour mieux comprendre l acromégalie Depuis mars 2010, le Pr. Albert Beckers (endocrinologie) met au point la base de données la plus complète relative à l acromégalie, cette maladie rare qui se caractérise par une hypersécrétion d hormones somatotropes et se traduisant par des anomalies morphologiques, dont le gigantisme. «Nous traitons 300 patients ici à Liège», explique le Pr. Beckers, «et notre base de données, appelée Liege Acromegaly Survey (LAS), compte plus de 3150 cas issus de 14 centres.» Cette database a été établie à partir d un questionnaire très fouillé reprenant plus de 50 critères, comme les données génétiques, les réponses thérapeutiques, les effets secondaires liés à l absorption de telle ou telle substance ou encore les corrélations avec d autres maladies. «L originalité de ce projet entièrement conçu en interne par le Dr Petrossians, endocrinologue et statisticien, réside dans son efficacité et son approche», poursuit le Pr. Beckers. LAS est donc un nouvel outil qui, se concentrant sur des points spécifiques et comptant un échantillon représentatif, vise à apporter de nouvelles réponses pour mieux comprendre l acromégalie. Ça déménage à Aywaille Avec des locaux devenus trop vétustes, la polyclinique CHU-Aywaille ne pouvait plus accueillir valablement les patients des bords de l Amblève. Aussi le CHU a-t-il décidé d investir dans de nouvelles surfaces situées au rez-de-chaussée d un immeuble en voie de finition, situé rue Septroux à 4920 Aywaille. Cette structure moderne, fonctionnelle, d accès facile, équipée de parkings, permettra de poursuivre dans le courant de l année 2014 la collaboration fructueuse, remontant à plus de 20 ans, avec le groupe MGA (Médecins généralistes d Aywaille) qui s installera à proximité immédiate. Réunion internationale à Liège autour du cancer de la gorge La Société française de carcinologie cervico-faciale avait choisi Liège pour organiser un colloque international consacré au cancer ORL, plus communément appelé "cancer de la gorge". A la manœuvre, les Prs Pierre Demez et Pierre Moreau, deux spécialistes particulièrement reconnus dans le traitement laser des cancers des cordes vocales et de certaines tumeurs pharyngées. En effet, le CHU de Liège représente le plus important centre wallon de prise en charge des cancers ORL avec environ 200 à 250 cas annuellement. Nouvelle polyclinique du CHU à Chaudfontaine Le CHU a choisi de poursuivre le développement de ses activités de polyclinique. Ainsi, certaines activités de chirurgie réparatrice et esthétique sont depuis quelques mois pratiquées à Chaudfontaine, dans l ancien bâtiment de la Clinique des Thermes. Concrètement, toutes les interventions non prises en charge par la Sécurité sociale (les actes "non inamisables") peuvent y être pratiquées. Une dizaine de médecins du CHU y réalisent différents actes médicaux qui se font d habitude en ambulatoire (chirurgie des varices, dentisterie, dermatologie, etc.). Si le nouveau site est géographiquement proche du Château des Thermes, les deux structures n ont absolument aucun lien juridique. Il s agit simplement pour le CHU d offrir des services qui répondent à une demande particulière de la patientèle ; les rendez-vous se prennent au numéro de téléphone général du CHU

5 CHUchotis N 40 EN BREF 05 Distinctions Le 15 novembre 2013, lors de la soirée PRO.JE.TS, qui s est tenue dans les Amphithéâtres de l Europe, le Fonds Léon Fredericq a octroyé différentes bourses en faveur de la recherche biomédicale au CHU de Liège. Bénéficient ainsi d une bourse de voyage : > le Dr Mathieu Lempereur (cardiologie), pour un séjour de recherche au Department of Cardiology, Vancouver General Hospital, University of British Columbia > le Dr Alexis Laungani (chirurgie plastique et maxillo-faciale), pour un séjour de recherche à l Institut du cancer Gustave-Roussy, à Villejuif, France. Il est également bénéficiaire de la bourse de la Fondation Horlait-Dapsens qui permet le perfectionnement scientifique pratique de médecins dans un centre spécialisé du pays ou à l étranger. > le Dr Joan Somja (anatomie pathologique), pour un séjour de recherche au Department of Hemathopathology, University College Hospital, à Londres > le Dr Sara Verscheure (anesthésie-réanimation), pour un séjour de recherche à l Université McGill, Montreal General Hospital et Royal Victoria Hospital, à Montréal De son côté, le Dr Gilles Reuter (neurochirurgie) reçoit une bourse de fonctionnement, alors que les Drs Charlotte Castronovo (dermatologie), Julie Fudvoye (pédiatrie) et Nicolas Meurisse (chirurgie abdominale, endocrine et transplantation) reçoivent un subside pour leurs recherches cliniques. Enfin, Madame Edith Charlier, Docteur en Sciences, Attaché Hospitalier Scientifique (Rhumatologie), ainsi que le Dr Jean-François Kaux (médecine physique), ont été récompensés par une bourse de la Fondation Lejeune-Lechien. Cette bourse aide, notamment, de jeunes docteurs en médecine sortant de l Université de Liège à parfaire leurs études en Belgique ou à l étranger, spécialement dans le domaine des affections ostéo-articulaires. Collaboration puis reprise Le Centre d analyse et de recherches en anatomopathologie et en dermatopathologie, en abrégé CARAD, est une société de droit public qui réalise de nombreux examens médicaux pour le compte de quatre hôpitaux wallons : le Centre hospitalier du Bois de l Abbaye et de Hesbaye (Seraing / Waremme), le Centre hospitalier hutois, celui de la Basse-Sambre (Auvelais) et le Centre hospitalier régional de Namur. Une convention de collaboration fonctionnelle, administrative et de gestion a été signée entre le CARAD et le service d anatomo-pathologie du CHU de Liège (Pr. Ph. Delvenne). Les effets de cette convention ont débuté le 1 er juin dernier. Lorsque la nouvelle structure du CHU, Unilab-Lg (c est-à-dire le regroupement de l ensemble des laboratoires d analyses cliniques du CHU) sera fonctionnelle, elle reprendra les activités du CARAD de manière effective. Prix Zénobe Gramme : deux unités du CHU ont participé Durant la première quinzaine d octobre 2013, les internautes ont eu la possibilité de voter pour le Prix Zénobe Ce Prix vise à promouvoir la créativité, l innovation et l esprit d entreprendre en Wallonie. Cette année, l innovation sociale était mise à l honneur. Parmi les sept unités de recherche candidates, cinq étaient issues de l Université de Liège. Deux candidatures émanaient de HEC - Ecole de gestion, une de la Faculté des sciences appliquées, et deux du CHU : le Département de physique médicale et l Unité de psychoneuro-endocrinologie. La cérémonie de remise des Prix a eu lieu le 28 novembre dernier. Le Département de physique médicale figurait parmi les trois nominés pour Orthanc, son logiciel libre de gestion d images médicales. Dépistage du VIH Sur les neuf centres de référence VIH que compte la Belgique, il n y en a qu un en région liégeoise et il est situé au CHU de Liège. Durant toute une semaine, du 25 au 29 novembre, il a proposé un dépistage gratuit et anonyme du virus sur deux sites, le Sart Tilman et la polyclinique Brull. Une action d une telle ampleur est unique en Communauté française. Reconnaissance Le service d hématologie dirigé par le Pr. Yves Beguin a récemment obtenu l accréditation internationale JACIE (Joint Accreditation Committee EBMT [European Blood and Bone Marrow Transplantation] Euro-ISHAGE [International Society of Hematotherapy and Graft Engineering] ) pour toute l activité de greffe de cellules souches hématopoïétiques. Cette accréditation récompense le travail de toutes les équipes médicales et paramédicales pour répondre aux exigences de ce programme de qualité. Réorganisation Le département de médecine physique, présidé par le Pr. R. Hustinx, regroupe la médecine nucléaire (Pr. Hustinx), la radiothérapie (Pr. Ph. Coucke) et l imagerie médicale. Ce dernier service vient d être restructuré et un chef de service unique a été désigné. Il s agit du Pr. P. Meunier. Nous aurons l occasion de vous en dire plus dans un prochain CHUchotis sur cet important service qui dispense son expertise pour l ensemble des spécialités hospitalières. La vie est nulle sans bulle Précisément, c est la raison pour laquelle l Équipe mobile de soins palliatifs et continus a créé la "boite à bulles", un espace qui accueille les enfants dont un parent proche est atteint d un cancer ou d une autre maladie grave. Animée par deux psychologues, Régine Hardy et Charline Waxweiler, "la boîte à bulles" est un endroit cosy où les enfants peuvent librement parler de la maladie du membre de leur famille. Ils y expriment aussi leurs émotions qu ils concrétisent par un dessin ou un bricolage qu ils peuvent offrir afin de maintenir le lien avec leur proche même lorsqu ils ont quitté l enceinte hospitalière. Les psychologues accompagnent aussi les enfants et les adolescents en cas de décès et animent des groupes de parole. "La boîte à bulles" est accessible gratuitement les lundi et jeudi de à

6 06 Coopération pour les victimes de viols en RDC Début novembre, le docteur Denis Mukwege était en visite au CHU. Ce célèbre gynécologue congolais, récompensé à de nombreuses reprises pour son action en faveur des droits de l homme, est venu expliquer la situation que vivent des milliers de femmes victimes de viols collectifs et de mutilations génitales. Mais l objectif principal de sa visite au CHU était de nouer des liens avec les médecins et les psychologues afin de développer à l avenir des programmes de coopération. En effet, son établissement, à Bukavu, est dépourvu de capacités de prise en charge psychologique pour les victimes, leurs familles, mais aussi pour les auteurs de ces actes de barbarie. Il a rappelé que le viol reste une arme de guerre qui entraîne non seulement des tortures physiques et psychologiques, mais aussi des risques accrus d infertilité et provoque une destruction du tissu social et économique. Formation sur mannequin Fin novembre, le CHU de Liège et l Université ont proposé une formation pédiatrique inédite en Belgique : la simulation sur mannequin haute fidélité dans les pratiques de soins. Ce cours a réuni l expertise de différents centres de simulation de réputation internationale et l expérience multidisciplinaire d instructeurs (médecins, infirmières, etc.). La simulation permet aux équipes (para)médicales de tester directement sur mannequin l adéquation de leurs réactions face à différents scénarios, dans une optique d amélioration des pratiques de soins. Agenda Vous trouverez ci-dessous quelques manifestations scientifiques organisées par le CHU de Liège ou auxquelles il participe. L agenda complet mis à jour régulièrement est disponible sur l intranet. > Samedi 21 décembre 2013 : Mousquetaires on ice (Patinoire de Noël de Liège) (18.00) > Jeudi 30 et vendredi 31 janvier 2014 : 1 st EORTC Cancer Survivorship Summit (Square - Palais des congrès de Bruxelles) (14.00 >18.30 et 8.30 >16.00) > Jeudi 6 février 2014 : ULg s got talent (Théâtre du Trocadéro de Liège) (20.00) > Mercredi 19 février 2014 : Petit déjeuner au profit du Télévie. Cette année encore, alliez gourmandise et solidarité en partageant ce moment convivial - Self le Val en Sart, site du Sart Tilman > Jeudi 6 au samedi 8 février 2014 : XXVI th International Workshop on Free and Island Flaps (CHU de Liège) (9.00 >17.00) > Vendredi 14 mars 2014 : Conférence "Le sport et l activité physique comme arme efficace pour la prévention des cancers et de leur récidives", par le Pr. Marc Francaux, Professor of exercise physiology, UCL (Salle académique de l Université de Liège) (17.30) > Lundi 17 au samedi 22 mars 2014 : 20 e Festival ImagéSanté (CHU de Liège) (10.00 >16.00) Téléconsultations Nombreux sont les patients traités dans le service de radiothérapie du CHU de Liège, soit sur le site du Sart Tilman, soit dans une des trois antennes partenaires (CHR La Citadelle, CHC ou CHAL de Libramont). Pour des raisons organisationnelles, indépendantes de la volonté de chacun, le contact direct entre le radio-oncologue et le médecin généraliste, référent principal du patient, est peu fréquent et souvent difficile. Il était donc indispensable d améliorer la communication entre le corps médical et le patient afin de l accompagner dans ce trajet de vie souvent difficile et de clarifier de nombreuses inconnues de cette technique médicale. Le service de radiothérapie dispose désormais d un système de vidéoconférence utilisé quotidiennement pour mettre en relation les équipes des différents sites et assurer un travail cohérent. Dès janvier 2014, le système de télécommunication sera accessible aux patients ; les Drs Barthelemy et Piret pourront s entretenir avec les patients chaque premier mardi du mois, de à Alain Soret (T : ) Les appels de nuits centralisés Depuis quelques semaines, en région liégeoise, les appels téléphoniques émis entre et (dite période de la nuit profonde) pour joindre un médecin généraliste arrivent au CHU auprès d un infirmier spécialement formé (90 heures de formation). Là, ils sont classés en quatre catégories identifiées par des couleurs, selon la qualification de la situation. Cette initiative trouve son origine dans un projet pilote initié par le CHU en collaboration avec le service informatique de l Université de Liège sur la base d un modèle élaboré par un panel d experts et supervisé par le Dr Edmond Brasseur (urgences CHU N.-D. des Bruyères). Ce modèle est constamment actualisé en fonction des situations qui se présentent. La formule a permis une réduction de 40% de la charge des médecins généralistes de garde de nuit, désormais non mobilisés pour des mises au point hospitalières urgentes. Six hôpitaux de la province de Liège (CHU, CHC, CHBA, CHR La Citadelle, CHR de Huy et Clinique A. Renard) participent à cette opération. A terme, cette formule aidera la généralisation, à toute la Belgique, du numéro unique pour la médecine générale, le 1733.

7 CHUchotis N 40 ACTUALITÉS 07 ACTUALITÉS : L ALLONGEMENT DE L ESPÉRANCE DE VIE IMPLIQUE UNE NOUVELLE POLITIQUE À L ÉGARD DES PERSONNES ÂGÉES Le défi du vieillissement vu à la loupe interrégionale Les personnes âgées d au moins 65 ans représentent aujourd hui en Europe 16,9 % de la population totale. En 2050, une sur huit sera octogénaire. Dans le même temps, le nombre de personnes en activité diminue. Dans le cadre d un projet européen interrégional financé par l Union européenne, le CHU de Liège et six autres partenaires (les CHU de Strasbourg et de Metz, les centres hospitaliers de Luxembourg, de Metz-Thionville, l Institut de santé mentale de Mannheim, le Département de psychiatrie de l Université de Maastricht et le Conseil général du Bas-Rhin) ont uni leurs forces pour créer un pôle d excellence et mettre en action des prises en charge innovantes et prospectives, pour répondre aux effets du changement démographique. Plusieurs domaines sont visés par cette collaboration : la santé, la coopération transnationale entre les diverses institutions hospitalières, universitaires et collectivités locales. «Au total, quatre années très intensives», souligne Daniel Gillain (service d informations médico-économiques), un des protagonistes de "Health and Demographic Changes - Les défis du vieillissement". La collaboration entre les partenaires est menée par des équipes transnationales et pluridisciplinaires, composées de médecins, de cadres infirmiers, de neuropsychologues, de gestionnaires en santé publique, de formateurs, d enseignants, de professeurs d université, de chargés des relations publiques et de communication, de responsables administratifs et financiers, qui apportent, chacun, leur spécificité professionnelle, disciplinaire et sociale, dans l élaboration des actions à mettre en place. Après un travail d évaluation et de confrontation de leurs expériences, toutes les personnes engagées dans cette coopération ont, en concertation, proposé à moyen et à long terme des solutions pour répondre aux problèmes cruciaux humains, médico-sociaux, économiques, d aménagement Dixit «Le projet Interreg comportait aussi un volet formatif», rappelle Christel Menozzi, infirmière - cheffe de service à l hôpital de jour gériatrique (Polyclinique Lucien Brull). «Des étudiants infirmiers de Metz et Strasbourg sont venus découvrir les différents services de l hôpital de jour alors que deux cadres de santé ont passé un mois ici pour s inspirer de nos bonnes pratiques et les transposer dans leurs propres infrastructures.» Des colloques ont aussi comparé les différentes formations pratiques dispensées dans les écoles d infirmières. «Grâce à ces échanges, nous avons pu nous enrichir mutuellement», insiste-t-elle. et de développement du territoire, que pose la prise en charge, dans le domaine de la santé, du vieillissement de la population. «Le projet contenait trois workpackages», poursuit Daniel Gillain, «portant respectivement sur la démographie, sur les chutes et la fragilité des personnes âges et, enfin, sur la domotique. Celui-ci a rapidement évolué vers la gérontechnologie.» De nombreuses actions cliniques ont vu le jour. On en retiendra quelquesunes, dont : > quelle prise en charge pour les personnes âgées schizophrènes? > la prise en charge de la personne âgée de 75 ans et plus se présentant au Service d accueil et d urgences (SAU) pour une chute > l exploration des facteurs psychologiques liés au développement d un état confusionnel postopératoire après une intervention chirurgicale planifiée > la préparation de la sortie après hospitalisation des personnes de 75 ans et plus «Pour ce dernier sujet, nous étions particulièrement intéressés par l actimétrie (note : mesure permettant de quantifier le mouvement)», continue Daniel Gillain, «tant et si bien que nous avons aujourd hui un partenariat avec une société finlandaise qui produit des montres qui enregistrent l activité et le sommeil des personnes âgées.» Ces montres sont aujourd hui utilisées à N.-D. des Bruyères. «Cette collaboration a également inspiré plusieurs sujets de mémoire en santé publique. Ainsi, une étudiante d Arlon a analysé la mise en place de la contention physique en maison de repos en examinant la situation dans la province de Luxembourg, en Lorraine et au Grand-Duché de Luxembourg alors qu un autre étudiant a comparé les services gériatriques du CHU de Liège et de l hôpital Mohamed Sekkat à Casablanca», conclut Daniel Gillain. Les résultats positifs de cette collaboration ont poussé les partenaires à s inscrire dans un nouveau projet de recherche. Il devrait voir le jour dans les mois qui viennent. D. Gillain Service d informations médico-économiques daniel.gillain@chu.ulg.ac.be

8 08 ACTUALITÉS : UNE PRISE EN CHARGE COMPLÈTE Une unité de recherche dédiée à la maladie de Parkinson MoVeRe (en latin, «remuer, mouvoir») est l unité clinique et de recherche créée en 2009 par le Pr. Gaëtan Garraux et dirigée conjointement avec le Pr. Valérie Delvaux. Objectif principal? Mieux appréhender la maladie de Parkinson et les maladies apparentées pour lesquelles une approche diagnostique et thérapeutique est malaisée. MoVeRe étudie aussi les troubles locomoteurs chez des patients parkinsoniens, en particulier les "blocages" de la marche, mieux connus sous le terme de freezing, qui se caractérisent par une immobilité soudaine, de durée variable, accompagnée habituellement d un piétinement sur place. Multidisciplinaire, l équipe réunit des cliniciens et chercheurs spécialisés en sciences médicales, biologiques, neurologiques, psychologiques ou kinésithérapiques. CHUchotis : Quelle est la spécificité de votre unité de recherche? Pr. Gaëtan Garraux : Il y a quelques années, il n existait pas de structure particulière accueillant les patients présentant des troubles du mouvement au CHU. De ce constat est née l idée de créer l unité MoVeRe qui s adresse principalement à la prise en charge, diagnostique et thérapeutique, des patients souffrant de l un ou l autre trouble du mouvement avec une attention plus particulière pour la Pr. G. Garraux Neurologie ggarraux@chu.ulg.ac.be Pr. V. Delvaux Neurologie vdelvaux@chu.ulg.ac.be maladie de Parkinson et son cortège de symptômes : tremblement, lenteur, marche à petits pas. Mais au-delà de cette maladie, nous recevons aussi des patients atteints de dystonie, de tremblements, de syndromes des jambes sans repos, de secousses musculaires, de tics, de torticolis. Comment êtes-vous organisés? Notre équipe réunit des médecins spécialisés dans la prise en charge de ce type de pathologie. Nous sommes trois médecins neurologues, Valérie Delvaux, Julien Cremers et moimême. L unité comporte également une infirmière-coordinatrice, Eva Skawiniak, qui travaille en amont et en aval, c està-dire avant et après la consultation, de manière à récolter toute une série d informations qui nous permettent de suivre l évolution des patients et qui joue un rôle important dans la fonction de liaison avec les intervenants externes à l hôpital Un mot sur vos consultations spécialisées? Elles sont de plusieurs types. Outre la consultation conventionnelle mentionnée ci-dessus, nous avons mis sur pied d abord, et sans ordre d importance, la consultation spécialisée en toxine botulique au cours de laquelle nous injectons des toxines botuliques au niveau du visage ou du cou pour traiter des dystonies ou des torticolis. Ensuite, une consultation spécialisée pour les opérés neurochirurgicaux, le plus souvent des patients parkinsoniens. Il s agit ici d implanter des électrodes de stimulation dans le cerveau. Enfin, une troisième consultation concerne l enregistrement des mouvements anormaux par électrophysiologie. La titulaire de cette consultation, le Pr. Valérie Delvaux, a été se former à Paris pour réaliser ce type d enregistrement. Et puis, il y a le côté recherche au sein de MoVeRe. En effet, il porte principalement sur la maladie de Parkinson. L équipe de deux post-doctorants et de six doctorants cherche à mettre au point de nouveaux marqueurs diagnostiques, parce que le taux d erreurs est assez élevé, en tout cas au stade précoce de la maladie. Nous travaillons par imagerie, IRM et Pet-Scan. Et puis, MoVeRe a aussi développé un versant revalidation en recherche. Nous travaillons en collaboration, d une part avec le Pr. Jean-Michel Crielaard (médecine physique et réadaptation fonctionnelle) à Esneux, où sont dispensées des séances de kiné en groupes (voir CHUchotis n 33), et, d autre part, avec l Institut supérieur d éducation physique où Marie Demonceau, kiné et assistante à l Université de Liège, propose aux patients des programmes de revalidation de trois mois.

9 CHUchotis N 40 ACTUALITÉS 09 Il existe un centre similaire à Charleroi ; en quoi vous distinguez-vous? En effet, l autre structure comparable en Wallonie est située à Charleroi. Cette structure est légèrement différente. Outre qu il bénéficie d une subvention du SPF Santé publique, alors que MoVeRe vit grâce à l Université et au FNRS-FRS, le centre carolo a mis en place une structure qui comprend bien sûr un médecin, une infirmière mais également un kinésithérapeute, une neuropsychologue, un psychologue, un logopède, un ergothérapeute. L administration fédérale finance un centre identique à Roulers. Notre spécificité, je le répète, est la double casquette : une unité à la fois clinique et de recherche avec notre base de données de 700 patients, dont 450 parkinsoniens. Je vois aussi une autre particularité, plus logistique : notre infirmière. Elle est, je l ai dit, le point de contact entre les patients et l équipe. Elle est accessible, elle possède une ligne téléphonique directe, elle communique par , elle connaît les patients, elle les voit à la consultation. Notre spécificité est la double casquette : une unité à la fois clinique et de recherche A noter MoVeRe et le département des Sciences de la motricité de l Université de Liège vont organiser un programme d exercices adaptés pour les personnes souffrant de la maladie de Parkinson dans la cadre d une étude scientifique. L objectif est de mesurer les effets du reconditionnement sur des paramètres physiques, neuropsychologiques et d IRM cérébrale. Ce programme, d une durée de trois mois, sera réalisé en janvier 2014 au CHU de Liège ainsi qu au CRF de Verviers sous la surveillance de l équipe de recherche. La prise en charge ainsi que toutes les évaluations seront entièrement gratuites. Un compte-rendu sera également remis au médecin traitant à l issue du programme. MoVeRe recherche des personnes âgées de moins de 80 ans atteintes par la maladie de Parkinson, autonomes pour marcher, ne présentant pas d autres pathologies neurologiques, cardio-vasculaires ou articulaires évolutives. Marie Demonceau (T : / M : m.demonceau@ulg.ac.be)

10 10 DOSSIER : LA CHIRURGIE BARIATRIQUE L obésité touche un Wallon sur trois Nouvelle maladie du siècle? L obésité revient régulièrement à la une des médias. Récemment encore, la presse évoquait le cas de ce patient français parti se faire soigner aux Etats-Unis et dont le retour au pays a été contrarié par la compagnie aérienne qui lui a interdit de prendre place à bord pour cause de surpoids. A côté de la caricature de ce genre d événement, l expansion du problème d obésité sévère dans nos régions et l augmentation parallèle des complications médicales associées, comme le diabète, expliquent la fréquence croissante de cette chirurgie dans la pratique médicale Outre-Atlantique, comme chez nous, la chirurgie bariatrique s est imposée comme le traitement de l obésité morbide par les résultats qu elle permet d obtenir non seulement sur la perte pondérale à court et surtout à long terme mais également sur l amélioration des co-morbidités associées comme le diabète, l hypertension artérielle ou le syndrome d apnées du sommeil. Ce type d opération est pratiqué depuis le début des années 80 au Centre interdisciplinaire de recherche et de traitement de l obésité du CHU de Liège. La première opération chirurgicale liée à l obésité a été enregistrée aux Etats-Unis, touchés par l épidémie d obésité bien avant l Europe, et remonte à Il s agissait d une dérivation intestinale reliant le début de l intestin grêle au colon, responsable d une malabsorption très importante puisque la plus grande partie du tube digestif responsable de l absorption des aliments était contournée. «Ce type d opération n est plus pratiquée aujourd hui car elle s accompagnait de risque de déshydratation, troubles hydro-électrolytiques et métaboliques importants», explique le Pr. Arnaud De Roover (chirurgie abdominale). D autres solutions ont alors été envisagées. Les techniques restrictives visent à réduire le volume gastrique et, dès lors, le volume des repas. La réduction du volume gastrique peut se faire par le placement d agrafes (fig. 1) ou d un anneau ajustable (fig. 2). Repères chiffrés > Au CHU, près de 300 patients se font opérer d une chirurgie de l obésité annuellement. La répartition entre les sexes est équilibrée. > L âge moyen du patient est de 41 ans (avec une fourchette de 18 à 75 ans) et son IMC moyen est de 43 (obésité morbide). > Parmi ces patients, 53% souffrent d hypertension et 48% de dyslipémie, près de 30% sont diabétiques, un quart est fumeur et un huitième endure des apnées du sommeil. > Pour une grosse majorité d entre eux (88%), il s agit d une première opération. > Si de très rares complications médicales ou chirurgicales (< 1%) ont été observées, aucun cas de mortalité n a été constaté sur la série récente de plus de 1000 cas. La sleeve (fig. 3), technique plus récente datant du début des années 2000, est une gastrectomie de la plus grande partie de l estomac ne conservant qu un manchon tubulaire de la petite courbure gastrique. Le bypass gastrique (fig. 4) combine une action restrictive par la construction d un estomac de petit volume que l on suture à l intestin grêle, réalisant un court-circuit d une partie limitée du début de l intestin. Cette opération permet d associer une réduction du volume gastrique et une satiété plus précoce à une malabsorption qui touche essentiellement les graisses. Elle peut s accompagner d un malaise lors de la consommation de sucres rapides ce qui détourne le patient de ce type d aliment. L ensemble de ces techniques sont actuellement réalisées par laparoscopie, ce qui permet de réduire les douleurs postopératoires. La durée d hospitalisation dans le service est habituellement de deux jours. Pr. De Roover Chirurgie abdominale A.Deroover@chu.ulg.ac.be

11 CHUchotis N 40 DOSSIER 11 Critères de sélection des candidats pour une chirurgie de l obésité Le développement de l expérience en chirurgie bariatrique s est accompagné d une définition de critères définissant les indications opératoires. La multidisciplinarité au sein des centres d excellence en est un. Elle fait se côtoyer chirurgien, endocrinologue, anesthésiste-réanimateur, psychologue, psychiatre et diététicien, à côté d autres spécialistes comme le gastroentérologue, le cardiologue ou le pneumologue. La motivation du patient, les régimes antérieurs déjà réalisés, sa volonté et sa capacité à modifier son comportement alimentaire sont évalués à côté de facteurs objectifs comme le poids et les maladies associées à l excès de poids. Cette étape permet de diriger le candidat vers une nouvelle approche hygiéno-diététique ou vers une intervention chirurgicale. Elle a alors pour mission d informer le candidat des modifications à apporter à son mode de vie qui s associeront aux effets de l intervention pour obtenir un résultat durable. Dans ces conditions, les résultats obtenus sur la perte de poids sont impressionnants avec 60-75% d excès de poids perdu. Ces résultats se maintiennent au long cours comme le démontre une étude prospective suédoise avec un suivi de plusieurs années (cf. SOS Study). VARIATION PONDÉRALE (%) RECOMMANDATIONS Candidat > Echec des traitements et programmes de perte de poids non chirurgicaux > Bien informé, motivé, prêt à modifier son mode alimentaire et son mode de vie > Evaluation médicale préopératoire > Suivi postopératoire multidisciplinaire au long cours CRITÈRES INAMI BELGIQUE > Age > 18 ans > BMI > 40 > BMI > 35 associé à : - Diabète - Syndrome d apnées du sommeil - HTA traitée par au moins 3 antihypertenseurs depuis plus d un an - Chirurgie bariatrique antérieure > Régimes antérieurs de durée cumulée > 1 an > Sélection par une équipe multidisciplinaire SOS STUDY ANNÉES Contrôle Anneau gastrique Gastroplastie By pass gastrique Sjöström et al. N Engl J Med L obésité en Europe L IMC (indice de masse corporelle, ou BMI, en anglais Body Mass Index) est le rapport entre le poids et la taille au carré. En fonction du résultat, l interprétation est la suivante : > < 16,5 : famine > de 16,5 à 18,5 : maigreur > de 18,5 à 25 : corpulence normale > de 25 à30 : surpoids > de 30 à 35 : obésité modérée > de 35 à 40 : obésité sévère > > 40 : obésité morbide En Europe, trois pays se distinguent largement eu égard à un IMC supérieur ou égal à 30 au sein de leur population masculine : > la Grèce : 27,9 % > l Ecosse : 27,7 % > l Espagne : 24,4 % En Belgique, ce pourcentage est de 10,7. Pour la population féminine, le classement s établit comme suit : > l Ecosse : 27,6 % > la Grèce : 26,6 % > la Pologne : 23,8 % Selon l enquête, 10,2 % des femmes belges ont un IMC supérieur à 30. Source : International Association for the Study of Obesity, Londres, août 2013

12 12 Dr De Flines Diabétologie La chirurgie bariatrique, traitement du diabète de type 2? La chirurgie bariatrique et sa prise en charge multidisciplinaire sont efficaces en tant que traitements de l obésité mais pas seulement. Ce titre, un peu provocateur, est la conséquence d un nombre important d études réalisées ces quinze dernières années et qui ont prouvé de façon évidente la disparition rapide du diabète de type 2 après la chirurgie bariatrique. Cela même avant que le patient atteigne une perte pondérale significative. En effet, aussi bien pour des techniques de type sleeve que de type bypass gastrique, les études donnent des chiffres de rémission de diabète de type 2 de % à 2 ans, ou plus, en postopératoire d une chirurgie bariatrique. Dans notre expérience quotidienne au CHU, nous explique le Dr De Flines, diabétologue, bon nombre de patients diabétiques de type 2 traités par de l insuline ou des médicaments antidiabétiques oraux avant la chirurgie quittent l hôpital avec un traitement très nettement diminué voire sans aucun traitement à visée antidiabétique. Edudora 2 : «ôtez-moi d un poids» Effet bénéfique de la chirurgie bariatrique sur les autres co-morbidités liée à l obésité Par ailleurs, la chirurgie bariatrique joue un rôle favorable sur l amélioration mais aussi sur la prévention de différents facteurs de risques cardio-vasculaires tels que l hypertension artérielle, l excès de graisse dans le sang et le syndrome d apnée du sommeil. Ces facteurs de risques sont régulièrement présents chez les patients souffrant d obésité. Il y a donc Au début de l année 2013, l Université de Liège et le Centre hospitalier universitaire ont présenté les résultats du projet interrégional et transfrontalier "Edudora 2 " (EDUcation thérapeutique et préventive face au Diabète et à l Obésité à Risque chez l Adulte et l Adolescent). Ce programme, coordonné par le Pr. André Scheen (diabétologie, nutrition, maladies métaboliques) et le Pr. Michèle Guillaume (Ecole de santé publique), entend améliorer encore les connaissances et les pratiques de prise en charge liées à l obésité et au diabète de type 2. Sur la base d une enquête en ligne à laquelle plus de personnes ont répondu, les auteurs ont mis en évidence plusieurs éléments. Parmi ceux-ci, le fait que : > les patients sont relativement bien informés des dangers liés à l excès de poids (les risques cardiovasculaires et pulmonaires, les difficultés liées à la mobilité et le diabète), mais, en revanche, plus le sujet est obèse, plus il sous-estime son excès pondéral, comme aveuglé par les difficultés de son vécu > le découragement est un sentiment dominant (plus la personne est en surpoids, plus elle est découragée et plus elle vit négativement les régimes qu elle associe à l échec, à la frustration et à la prise de poids (effet yo-yo) plutôt qu à la solution) > la prise de poids est associée à des causes sur lesquelles les patients n auraient pas prise, comme la fatalité, l hérédité ou un événement traumatique % EFFICACITÉ DU BYPASS GASTRIQUE SUR LES CO-MORBIDITÉS Improved (%) Healed (%) Diabète / tolérance au glucose réduite 8,7 13,3 2,1 90,7 24,4 86,0 15,5 95,8 Hypertension 67,8 Syndrôme d apnée du sommeil Taux de cholestérol 71,8 Augmentation total du cholestérol Hypertriglycéridémie 10,0 81,8 Mal de dos Suter et al. Br J Surg ,2 49,0 Douleur à la hanche, au genou, à la cheville ou au pied 27,5 60,3 un réel bénéfice pour ces derniers à pouvoir prévenir, améliorer voire guérir ces différents facteurs de risque en plus de l effet significatif de la chirurgie bariatrique sur la perte de poids. L obésité est également grevée d autres morbidités d ordre physique telles que des douleurs articulaires diffuses, un essoufflement rapide pour des efforts physiques modérés, mais aussi de morbidités d ordre psychologique comme une diminution de l estime de soi, un syndrome dépressif et / ou anxieux. Là aussi, la chirurgie bariatrique joue un rôle important sur ces différentes co-morbidités, améliorant très significativement la qualité de vie de nos patients, au-delà de la perte de poids. La chirurgie bariatrique n est cependant pas une chirurgie "miraculeuse". En effet, seule la poursuite d efforts hygiéno-diététiques au long cours permettra aux patients d obtenir une perte pondérale significative mais surtout durable. Il est donc indispensable de leur assurer un suivi multidisciplinaire sur le long terme. «Je me permets d insister ici sur le rôle important des consultations de diététique et de psychologie à titre de soutien afin d assurer un résultat optimal», rappelle le Dr De Flines. En effet, le maintien au long cours des mesures hygiéno-diététiques n est pas toujours simple pour les patients.

13 CHUchotis N 40 DOSSIER 13 Interview : Dr Séverine Lauwick, ANESTHÉSISTE-RÉANIMATEUR Au sein du Centre interdisciplinaire de recherche et de traitement de l obésité du CHU, un des 74 centres d excellence reconnus en Europe, le Dr Séverine Lauwicq exerce en qualité d anesthésiste-réanimateur. Pour elle, ce type d intervention participe pleinement au traitement du syndrome métabolique et ne relève nullement de la médecine esthétique. CHUchotis : En quelques mots, décrivez votre rôle au sein de l équipe. Dr Séverine Lauwick : Il est important de préciser que les patients sont tout d abord pris en charge plusieurs mois avant l opération. Nous avons élaboré un vrai circuit de soins avec un bilan préalable qui associe le corps médical mais aussi une diététicienne et une psychologue. C est aussi, lors de ces consultations, une occasion de remotiver une dernière fois peut-être le patient qui souvent, par dépit ou par lassitude, laisse tomber les bras. Je prends cet exemple : pour faciliter l opération, le chirurgien demande au patient de perdre du poids. Pour celui-ci, c est un nouvel effort alors qu il a pu connaître beaucoup d échecs. Nous sommes là pour lui rendre confiance, pour l entourer. Nous mettons également au point les derniers éléments préparatoires à cette opération. Mon travail s intègre donc dans celui d une équipe. Je pourrais le qualifier d hypersectorisé. Enfin, je n exerce qu en chirurgie abdominale, toujours avec les mêmes collègues, ce qui rend le travail plus facile, sans compter que nous avons tous fait notre courbe d apprentissage ensemble. Le Centre est reconnu au niveau européen. Qu est-ce que cela implique de plus? Il a fallu investir car, pour le patient obèse, tout faisait défaut. Ainsi, nous avons des tables qui peuvent supporter jusqu à 350 kilos, contre 120 auparavant ; les lits, les fauteuils ont également été renouvelés pour des questions d autonomie. Le séjour est aussi raccourci. On parle de fast track (réhabilitation rapide). Une équipe multidisciplinaire au service du patient La prise en charge chirurgicale de l obésité a réellement débuté au CHU de Liège en Depuis cette date, plusieurs centaines d interventions ont été réalisées et, dans le même temps, les techniques se sont développées en même temps que les connaissances. Aujourd hui, le Centre interdisciplinaire de recherche et de traitement de l obésité (CIRTO), accrédité comme Centre d excellence européen en chirurgie bariatrique et métabolique, prend en charge les patients souffrant d un excès pondéral. Une fois par mois, en soirée, durant deux heures, le CIRTO organise une réunion pour les patients opérés ou devant l être. Le "Gastroclub" est le lieu d échange idéal entre ces derniers et les professionnels de la santé. Le CIRTO consiste en une équipe multidisciplinaire comprenant des chirurgiens (Pr. Arnaud De Roover et Dr Laurent Kohnen), des endocrinologues-diabétologues (Drs Jenny De Flines et Valentina Honciuc), des diététiciens (Vinciane Goessens, Muriel Bonfond, Sylvain Voussure et Véronique Mathy) et des psychologues (Barbara Lembo et Sophie Godefroid). L équipe est coordonnée au quotidien par Claire Bodeson. claire.bodeson@chu.ulg.ac.be Prise des rendez-vous : 04/ L activité chirurgicale prend cours en étroite collaboration avec le service d anesthésie-réanimation (Drs Séverine Lauwick, Abdourahmane Kaba et Jean Joris). Ces délais ne sont-ils pas trop courts? Je ne crois pas. En effet, d une part, aujourd hui, les techniques ont aujourd hui considérablement évolué et, d autre part, il y a une connotation culturelle. J ai travaillé au Canada et me souviens que la durée d hospitalisation postopératoire pour une vésicule biliaire y est de 90 minutes Vous avez aussi dû peaufiner vos techniques d anesthésie pour la personne obèse En effet, vu le taux d obésité dans la population actuelle, nous avons été obligés de revoir nos pratiques, ce qui nous permet aussi de former nos assistants. Or, la personne obèse est également présente dans différents services : en chirurgie bariatrique, en chirurgie orthopédique, etc. Aujourd hui, tout anesthésiste-réanimateur peut être confronté à la personne obèse. Au début, elle faisait peur dans le sens où, d une part, les études scientifiques sur cette maladie faisaient défaut, et, d autre part, nous étions moins à l aise techniquement tout simplement par manque d habitude. Ces temps-là sont aujourd hui révolus. L anesthésie du patient obèse n est donc pas plus compliqué qu une autre. Elle a simplement ses spécificités, comme celle d un enfant ou d une femme enceinte ont les leurs. Une fois l opération réalisée, que se passe-t-il? Le patient revoit la diététicienne avant de quitter le CHU. Elle lui donne divers conseils alimentaires puisque son régime est considérablement modifié. Il faut réapprendre à manger lentement. Et puis, une dernière visite chez le chirurgien pour s assurer d une bonne cicatrisation est prévue. Le patient est alors revu en consultation multidisciplinaire à intervalle régulier, après 1, 3, 6 et 12 mois puis tous les 6 mois la 2 e année. Un suivi à vie auprès du généraliste est également indispensable. Les patients reçoivent la consigne de toujours contacter le centre d obésité pour tout problème qui pourrait être lié à leur intervention. Quel est le profil de votre patientèle? Il est le reflet de la société actuelle. Nous opérons tant les hommes que les femmes, les plus jeunes comme les plus âgés et de toutes classes sociales. Cela rappelé, nous "visons" les plus jeunes avant l irréversibilité des complications. Nous remarquons aussi une nouvelle population de patients : plus âgés et obèses avec des pathologies difficilement contrôlables par des médicaments. Depuis quelques temps, nous traitons aussi des patients pour qu ils puissent être inscrits sur une liste de greffe d organes. Barbara Lembo Psychologie B.Lembo@chu.ulg.ac.be Laurent Kohnen Chirurgie abdominale Laurent.Kohnen@chu.ulg.ac.be Vincianne Goessens Diététique Vinciane.Goessens@chu.ulg.ac.be André Scheen Diabétologie Andre.Scheen@chu.ulg.ac.be Séverine Lauwick Anesthésie-Réanimation Severine.Lauwick@chu.ulg.ac.be

14 14 Who s who Jean-Claude Scaffe (directeur du département technique) a commencé sa carrière dans le monde académique en qualité d assistant à la Faculté des sciences appliquées. Il était arrivé au CHU de Liège en A cette époque, il avait intégré le service des constructions hospitalières puis était devenu responsable du service des achats. Quelques années plus tard, il devient directeur de l exploitation technique. De sa carrière, il garde le souvenir d avoir créé tous les services techniques et logistiques du CHU, en 1985, lors de l ouverture de l hôpital, mais aussi d avoir dû faire face à la difficulté financière de l institution dans les années nonante suivie de son sauvetage. C est un autre ingénieur civil électricien qui le remplace : Christian Franck. Ce dernier a passé 17 années à Brussels Airport, dont 12 à la tête d un département électromécanique qui comptait pas moins de 50 personnes. Il a rejoint le CHU de Liège en 2011 en tant que chef du service exploitation au sein du département technique. Fervent défenseur du service (au) public, Christian Franck se dit honoré des fonctions qui viennent de lui être attribuées. Ce père de famille avoue se consacrer au maximum à ses deux filles et occuper ses temps libres en jardinant ou en lisant. Daniel Pilat (directeur du département financier) a quitté ses fonctions pour une retraite bien méritée. Directeur financier au sein de Cecoforma, une entreprise active aujourd hui dans l événementiel, il avait intégré le CHU de Liège en Pour lui, la rigueur a toujours guidé sa carrière. A cette qualité, il ajoute la transversalité qu implique le travail au sein d un département financier en général, d un hôpital en particulier. A son successeur, il recommande de ne pas compter ses heures dans le souci de maintenir le CHU en bonne santé, financière s entend. Engagé en 2003 pour assurer la coordination et la mise en place du plan COS, Valère Akafomo a mis durant 10 ans ses qualités de rigueur et de méthode au service des projets stratégiques. Son apport a été déterminant pour mener à bien les 22 projets prioritaires dont la plupart sont à présent réalisés ou en voie de finalisation. Sur base d un bilan plus que satisfaisant, ce détenteur d une licence en sciences commerciales de l ICHEC et d une maîtrise en gestion de l Ecole de Commerce Solvay a souhaité découvrir de nouveaux horizons. C est le départ à la retraite de Daniel Pilat qui lui a donné l opportunité de satisfaire à cette aspiration. Quarante années c est la durée de la carrière de Robert Moray! Entièrement consacrée à l Alma mater : d abord en tant qu adjoint au chef de service de protection et d hygiène au travail à l Université, ensuite en qualité de chef du même service au CHU. Il termina sa carrière comme directeur du département des services logistiques. Il exerça aussi une fonction de maître de conférences à la Faculté de médecine dans le domaine du bien-être au travail. Robert Moray dit de lui qu il a les défauts de ses qualités, mais aussi qu il est curieux et persévérant, à la limite de l obstination. Son successeur, Jean Codognotto, connaît bien le CHU pour y être arrivé il y a 20 ans. De cadre infirmier à chef du service "accueil patients, achats et approvisionnements", il apprécie sa nouvelle fonction avec d autant plus d enthousiasme qu il y voit un lien avec ses fonctions antérieures. Cet amateur de bons vins apprécie les défis professionnels et privilégie les rapports humains de proximité et l écoute des autres. Jean Codognotto se dit aussi habité par le souci permanent d un service de qualité rendu à la patientèle.

15 CHUchotis N 40 WHO S WHO 15 Le cadre médical s étoffe Seize médecins ont reçu ces derniers mois le titre de chef de clinique ou de laboratoire, confirmant leur engagement dans le cadre médical du CHU de Liège. Arnaud Ancion Cardiologie Romain Betz Urgences Noâlla Blétard Anatomie pathologique Aurélie Bous Chirurgie maxillo faciale Virginie De Schaetzen Van Brienen Dermatologie Anne Firquet Gynécologie Sandrine Halleux Rhumatologie Jean-François Kaux Médecine de l appareil locomoteur Caroline Le Goff Chimie Médicale Julie Leruth Urologie Anne-Lise Poirrier ORL Florence Schleich Pneumologie Philippe Caprasse Maladies infectieuses Lieve Van Calsteren Cardiologie Caroline Van Durme Rhumatologie Evangelia Gkiougki Pédiatrie

16 Votre déclaration d hospitalisation maintenant par Internet! Une hospitalisation n est pas toujours agréable et s accompagne parfois de formalités administratives dont on voudrait pouvoir se passer. Dorénavant, grâce à EthiasHospi, tout devient plus facile. En effet, si vous bénéficiez d une couverture hospitalisation chez Ethias et que vous avez une AssurCard à votre nom, vous pouvez désormais déclarer votre hospitalisation en ligne, en toute simplicité. Nous nous occupons du reste! Découvrez vite EthiasHospi sur Les efficassureurs Ethias SA, rue des Croisiers 24, 4000 Liège. RPM Liège TVA BE

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