INITIATION AUX METHODES DE SONDAGE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INITIATION AUX METHODES DE SONDAGE"

Transcription

1

2 Annie FOURRIER-REGLAT Marthe-Aline JUTAND avec la participation d Anne-Marie DUSSAIX INITIATION AUX METHODES DE SONDAGE APPLICATION A LA PHARMACO-EPIDEMIOLOGIE ARME-Pharmacovigilance Editions - Bordeaux (Association pour la Recherche MEthodologique en Pharmacovigilance)

3

4 Annie FOURRIER-REGLAT Marthe-Aline JUTAND avec la participation d Anne-Marie DUSSAIX INITIATION AUX METHODES DE SONDAGE APPLICATION A LA PHARMACO-EPIDEMIOLOGIE

5

6 CO-AUTEURS Annie FOURRIER-REGLAT INSERM Unité 657 Département de Pharmacologie Université Victor Segalen Bordeaux Bordeaux Cedex Marthe-Aline JUTAND Institut de Santé Publique, Epidémiologie et Développement (ISPED) Université Victor Segalen Bordeaux Bordeaux Cedex AVEC LA PARTICIPATION DE Anne-Marie DUSSAIX Département Systèmes d'information et de décision Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales Cergy-Pontoise Cedex COMITE DE LECTURE Françoise HARAMBURU INSERM Unité 657 Centre de Pharmacovigilance Département de Pharmacologie Bordeaux Cedex Ghada MIREMONT-SALAME INSERM Unité 657 Centre de Pharmacovigilance Département de Pharmacologie Bordeaux Cedex Rachid SALMI Institut de Santé Publique, Epidémiologie et Développement (ISPED) Université Victor Segalen Bordeaux Bordeaux Cedex Hélène THEOPHILE ARME-Pharmacovigilance Université Victor Segalen Bordeaux Bordeaux Cedex

7 PUBLICATIONS ARME-PHARMACOVIGILANCE - La Lettre ARME-Pharmacovigilance Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Mesures de risque et d'association en pharmaco-épidémiologie. Bégaud B Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Diccionario de farmacoepidemiologia. Bégaud B, Martin Arias LH Barcelona : Masson-Salvat Editions, Nombre de sujets nécessaires pour démontrer l'équivalence entre deux risques. Tubert-Bitter P, Manfredi R, Bégaud B Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Dictionnaire de Pharmaco-épidémiologie. Bégaud B 1 ère et 2 ème édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, ème édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Données françaises de morbidité utiles en Pharmacovigilance 1 ère édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, ème édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Cadre juridique des études de cohortes en Pharmacovigilance 1 ère édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, ème édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Etudes de cohortes en Pharmacovigilance 1 ère édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, ème édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, Methodological approaches in pharmacoepidemiology : application to spontaneous reporting Amsterdam : Elsevier Science Publishers B.V., Analyse d'incidence en Pharmacovigilance : application à la notification spontanée 1 ère édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, ème édition, Bordeaux : ARME-Pharmacovigilance Editions, , Arme-Pharmacovigilance Editions - Bordeaux Université Victor Segalen Bordeaux Bordeaux Cedex Dépôt légal - 3 ème trimestre 2006 Tous droits de reproduction réservés (article 40 de la loi du 11 Mars 1957) ISBN n

8 ARME-Pharmacovigilance ARME-Pharmacovigilance est une association de type Loi 1901, fondée en 1988 qui a pour but la recherche et le perfectionnement de méthodes de surveillance et d évaluation des médicaments. ARME-Pharmacovigilance existe grâce à la participation et au soutien des laboratoires pharmaceutiques adhérents suivants : AstraZeneca Pierre Fabre Médicament GlaxoSmithKline I.R.I.S. Institut de Recherches Internationales Servier Lundbeck SAS Novartis Pharma Pfizer Produits Roche Sanofi-Aventis Viatris

9

10 P R E F A C E Ce livre concis, mais néanmoins complet, sur les méthodes de sondage est parti d un constat simple : tout le monde est familier de la notion de sondage, par la référence constante à ce mode d enquête dans les médias généralistes, mais l abord des techniques statistiques d échantillonnage apparaît toujours d une complexité effrayante pour nombres d apprenants et d enseignants. Face à cette difficulté, les professionnels qui auraient le plus besoin des résultats de sondages rigoureux peuvent avoir trois attitudes : une suspicion envers les sondages les plus populaires (politiques notamment ) qui manqueraient de crédibilité, une suspicion envers les sondages statistiques perçus comme des boîtes noires incompréhensibles ou un rejet complet de la méthode. Utilisant l approche pragmatique qui caractérise les livres d ARME- Pharmacovigilance, les auteurs nous proposent une initiation aux méthodes de sondage appliquées à la pharmaco-épidémiologie. Les premiers principes de ces méthodes sont abordés, à travers les sept chapitres, de manière pratique et illustrée, pour que l utilisateur des résultats des sondages ne soit jamais décontenancé par les aspects méthodologiques. Et pourtant les auteurs, deux statisticiennes et une pharmaco-épidémiologiste, ont réussi l exploit de respecter la rigueur du raisonnement statistique, en plaçant les formules mathématiques indispensables dans des encarts clairs et en fournissant à chaque étape des exemples complets mais simples. L intérêt premier de ce livre est en effet de partir d éléments concrets pour les utilisateurs de la pharmaco-épidémiologie, en commençant dès le premier chapitre par une explication du type de questions auxquelles les sondages peuvent répondre. Des éléments aussi complexes que les notions de représentativité, de strate

11 ou de grappe sont clairement présentés en alliant définitions rigoureuses et illustrations pratiques. La lecture de ce livre devrait réjouir les statisticiens comme les utilisateurs des résultats des études de pharmaco-épidémiologie. Les premiers y trouveront du matériel didactique simple mais précis et complet, leur permettant d expliquer les étapes et les contraintes d un sondage qu ils auraient à faire pour les seconds. Ces utilisateurs, pour leur part, trouveront probablement que les méthodes de sondages, même si elles reposent sur une théorie statistique très élaborée, peuvent perdre leur caractère de boîte noire et leur fournir des résultats utiles et crédibles. Le caractère très pragmatique de l approche des auteurs est également illustré par le dernier chapitre sur les méthodes de sondage non aléatoires : alors que ces méthodes sont souvent décriées par les statisticiens eux-mêmes, les auteurs ont pris le parti d en décrire, aussi précisément qu elles le font pour les sondages statistiques, les avantages, les inconvénients et la place que ces sondages peuvent tenir dans une démarche rigoureuse de pharmaco-épidémiologie. Pour finir, ce livre est aussi le fruit d une collaboration très riche entre les équipes de pharmaco-épidémiologie d ARME-Pharmacovigilance et de santé publique de l Institut de santé publique, d épidémiologie et de développement (ISPED) de l Université Victor Segalen Bordeaux 2. Cette collaboration, heureusement complétée par la contribution d une statisticienne de l École supérieure de sciences économiques et commerciales (ESSEC), illustre parfaitement la complémentarité des démarches méthodologiques propres à la santé publique et spécifiques de la pharmacoépidémiologie dans la connaissance du médicament et de ses effets sur la santé des populations. L. Rachid SALMI Directeur de l ISPED Bordeaux, mars 2006

12 S O M M A I R E CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES SONDAGES De la question à la population-cible De la population-cible à l échantillon Base de sondage et population-source Unités d échantillonnage et unités statistiques Grandes familles de sondage De l échantillon à l information Types de variables étudiées Variabilité des observations Qualités d un échantillon Notion de représentativité Fluctuations d échantillonnage et précision des estimations...12 CHAPITRE 2 : DE LA POPULATION-CIBLE A LA POPULATION-SOURCE : LES BASES DE SONDAGE Critères de choix des bases de sondage Définition des unités statistiques Existence et structure d une base de sondage Exemples de bases de sondage pouvant être utiles en pharmaco-épidémiologie Bases de sondage en population générale Bases de sondage de sujets traités par un médicament Que faire quand la base de sondage n existe pas ou est difficilement accessible? La liste peut être établie en cours d étude La liste ne peut être établie pour des raisons de faisabilité ou de coût...20 CHAPITRE 3 : PRINCIPALES PROCEDURES DE SELECTION ALEATOIRE D UN ECHANTILLON Tirage au sort individuel de n éléments parmi N Tirage au sort d un élément parmi N et sélection systématique des (n-1) autres éléments Tirage de Poisson ou méthode de Bernoulli Tirage au sort proportionnel à un critère quantitatif...29

13 CHAPITRE 4 : SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE Constitution d un échantillon en cas de sondage aléatoire simple Estimateurs des paramètres de la population en cas de sondage aléatoire simple Estimateur d une moyenne Estimateur d un total Estimateur d une proportion Estimateur d un ratio Conditions d application des formules Nombre de sujets nécessaire en cas de sondage aléatoire simple Conditions de réalisation en cas de sondage aléatoire simple...47 CHAPITRE 5 : SONDAGE ALEATOIRE STRATIFIE Constitution d un échantillon aléatoire stratifie d échantillonnage Choix de la variable de stratification Estimateurs des paramètres de la population en cas de sondage aléatoire stratifié Estimateur d une moyenne Estimateur d un total Estimateur d une proportion Estimateur d un ratio Détermination de la taille de l échantillon et de sa répartition dans chaque strate Répartition des effectifs entre les strates Répartition à allocation proportionnelle Répartition avec allocation de Neyman Détermination de la taille globale de l'échantillon dans les sondages stratifiés...62 CHAPITRE 6 : SONDAGE ALEATOIRE EN GRAPPES Procédure d échantillonnage Effet de grappe Estimateurs des paramètres de la population en cas de sondage aléatoire en grappes Estimateur d une moyenne Estimateur d un total Estimateur d une proportion Nombre de sujets nécessaire en cas de sondage aléatoire en grappes Généralisation des sondages : les sondages à plusieurs degrés...72

14 CHAPITRE 7 : METHODES DE SONDAGE NON ALEATOIRES Généralités Méthode des quotas Définition Mise en œuvre de la méthode des quotas Inconvénients et avantages de la méthode des quotas Access Panels...83 Références bibliographiques...87 Annexes...89

15 T A B L E D E S F O R M U L E S Encadré 1 : estimateurs d une moyenne en cas de sondage aléatoire simple sans remise...35 Encadré 2 : estimateurs d un total en cas de sondage aléatoire simple sans remise...36 Encadré 3 : estimateurs d une proportion en cas de sondage aléatoire simple sans remise...38 Encadré 4 : estimateurs d un ratio en cas de sondage aléatoire simple sans remise...40 Encadré 5 : formules pour le calcul du nombre de sujets nécessaire en cas de sondage aléatoire simple sans remise...45 Encadré 6 : estimateurs d une moyenne en cas de sondage aléatoire stratifié avec sondage aléatoire simple sans remise dans chaque strate...52 Encadré 7 : estimateurs d un total en cas de sondage aléatoire stratifié avec sondage aléatoire simple sans remise dans chaque strate...54 Encadré 8 : estimateurs d une proportion en cas de sondage aléatoire stratifié avec sondage aléatoire simple sans remise dans chaque strate...56 Encadré 9 : estimateurs d un ratio dans chaque strate de la population en cas de sondage aléatoire simple dans les strates...58 Encadré 10 : estimateurs d un ratio dans la population entière en cas de sondage aléatoire stratifié...58 Encadré 11 : estimateurs d une moyenne en cas de sondage aléatoire simple sans remise de grappes...67 Encadré 12 : estimateurs d un total en cas de sondage aléatoire en grappes...69

16 CHAPITRE 1 GENERALITES SUR LES SONDAGES La description des populations traitées par un médicament ou une classe thérapeutique est un objectif fréquent des études pharmacoépidémiologiques. Il est souvent difficile à la fois pour des raisons financières et logistiques de pouvoir recueillir des données sur la population entière. Le plus souvent, on se contente de travailler sur un échantillon, c est-à-dire une fraction ou sous-ensemble de cette population. Ceci présente bien sûr des avantages en termes de faisabilité et de coût, mais impose des contraintes pour que l information recueillie au niveau de l échantillon (estimation) soit le plus proche possible de celle de la population entière (paramètre). Le sondage est défini comme les étapes permettant de sélectionner un échantillon. 1. DE LA QUESTION A LA POPULATION-CIBLE La première étape d une étude est la formulation écrite de la question que l on se pose. Ceci permet en effet d identifier la population concernée par l étude ou plus exactement celle pour laquelle on souhaite obtenir une information. Cette population est généralement qualifiée de population-cible. La définition de celle-ci permet de préciser le champ de l étude et de définir les éléments qui seront les sujets de l étude. D une façon générale, les éléments composant la population-cible d une étude peuvent être des personnes, des objets, etc. 1

17 En pharmaco-épidémiologie, il s agit le plus souvent de sujets : - issus de la population générale dans son ensemble ou répondant à certains critères socio-démographiques ou géographiques, - atteints d une maladie donnée et susceptibles d être traités par un médicament ou une classe thérapeutique, - traités par un médicament ou une classe thérapeutique quelle qu en soit l indication. Il pourra parfois s agir d objets comme les ordonnances listées dans un ordonnancier d une pharmacie d officine ou présentées au remboursement à une caisse d Assurance Maladie pendant une période donnée. Exemples de questions et de population-cible en pharmaco-épidémiologie : Question Définition de la population-cible a. Quelle est la moyenne d âge des sujets traités par un nouvel hypolipémiant au cours du premier semestre d une année donnée? Les sujets traités par le nouvel hypolipémiant pendant l année d étude. Pour plus de précisions, il faudrait indiquer si l étude concerne des sujets nouvellement traités ou en cours de traitement, des sujets adultes quel que soit leur âge, des sujets traités dans une région donnée, une ville donnée, un pays entier. b. En France, quelle est la proportion d enfants qui, au moment de leur entrée en classe de sixième en septembre de l année écoulée, sont vaccinés contre l hépatite B? Les enfants entrant en classe de sixième en septembre de l année écoulée en France. c. Quelle est la proportion des sujets âgés de plus de 65 ans résidant dans le département de la Gironde traités de façon chronique (plus de 6 mois consécutifs) par une benzodiazépine? Les sujets de plus de 65 ans vivant dans le département de la Gironde. Il conviendra également de préciser ce que l on entend par «65 ans». S agitil de l âge des sujets au moment de l étude, au moment du début du traitement? Il est conseillé de définir la population par l année de naissance. 2

18 Les études sur population-cible entière sont possibles en pharmacoépidémiologie quand la question de l étude concerne une population de patients traités par un médicament délivré sur prescription et quand le nombre de sujets traités est faible ; c est notamment le cas : - de certains médicaments dont la commercialisation est récente, - de médicaments dont la prescription ou la délivrance sont soumises à des règles particulières (prescription réservée à des spécialistes, délivrance hospitalière, médicaments d exception, etc.). On peut citer comme exemples le suivi des sujets traités par tacrine ou clozapine. En reprenant la question (a), la majorité des sujets traités par un médicament hypolipémiant au cours des six premiers mois de l année donnée peut être identifiée par l intermédiaire des fichiers de remboursement du régime général de l Assurance Maladie que ce soit à l échelle du pays, d une région, d un département ou d une ville donnée. L âge étant une variable renseignée dans ces fichiers, l étude peut être conduite directement dans la base de données à partir de données existantes. Les sujets non affiliés au régime général ou n ayant pas présenté leur ordonnance au remboursement ne seront pas inclus dans l étude. Il conviendra de vérifier que la répartition de la population affiliée au régime général de l Assurance Maladie n est pas différente de celle des sujets non inclus, en particulier vis-à-vis de caractéristiques qui pourraient modifier la probabilité d être traité par le nouvel hypolipémiant. Si l objectif de l étude concernait l estimation d une caractéristique non disponible dans la base comme l indication du traitement, la présence d antécédents cardio-vasculaires, il serait alors nécessaire d interroger les sujets traités ou leur médecin généraliste. Dans ce cas, le recours à un échantillonnage de la base des sujets traités serait sans doute nécessaire afin de recueillir des informations complémentaires. 3

19 Dans la question (b), l estimation de la proportion d enfants vaccinés contre l hépatite B au moment de leur entrée en classe de sixième, peut difficilement être obtenue en allant interroger les parents des centaines de milliers d enfants entrant en sixième en France. Seule une étude sur échantillon peut permettre de faire cette estimation. L échantillonnage pourra alors passer par des échantillons successifs de départements, de communes, de classes d enfants. Ce type de méthode sera décrit ultérieurement (cf. Chapitre 6). 2. DE LA POPULATION-CIBLE A L ECHANTILLON La constitution d un échantillon nécessite de pouvoir identifier, d une manière ou d une autre, les sujets de la population-cible. On peut repérer les éléments de cette population au moyen d une liste pré-établie d individus ou de groupes d individus (liste des habitants d une ville, liste de communes, etc.), au moment d une circonstance particulière (admission à l hôpital, consultation chez un médecin, etc.). La liste permettant d identifier des éléments ou des groupes d éléments d une population constitue ce que l on appelle la base de sondage Base de sondage et population-source Les bases de sondage sont des listes qui énumèrent les individus ou des groupes d individus de la population qui serviront de base pour sélectionner l échantillon. Plusieurs situations peuvent être rencontrées : - soit on a accès à une liste de tous les individus de la population : 4

20 directement, quand la liste est composée des individus de la population (liste des élèves de sixième dans un collège par exemple), indirectement, quand la liste est composée d éléments qui regroupent les individus de la population. On peut citer comme listes de regroupement d individus : la liste des logements d une ville, le logement étant considéré comme un groupe d habitants ; la liste des écoles d un département, une école étant un groupe d élèves ; la liste des hôpitaux, un hôpital étant un groupe de services et un service étant un groupe de malades. La sélection de groupes dans un premier temps et ensuite l inclusion de tous les individus ou une sélection d individus des groupes sélectionnés (cf. Chapitre 6) peut ainsi simplifier le recueil de l information, - soit on a accès à une liste d une partie des individus, c est le cas des listes incomplètes (exemple : liste des assurés sociaux au régime général qui n inclut pas les assurés aux autres régimes (MSA, AMPI, etc.)), - soit on n a pas accès à une liste d individus, car la liste n existe pas, c est le cas des sujets qui vont consulter un médecin ou qui vont être hospitalisés pendant une période donnée. Chacun de ces cas de figure va impliquer une démarche différente de sélection qui sera traitée plus en détail dans les chapitres suivants. Les éléments qui composent la base de sondage constituent la populationsource de l étude. Cette population-source n est pas toujours superposable à la population-cible. Par exemple, les listes électorales ne concernent que la population âgée de 18 ans et plus et ne recouvrent pas l ensemble de cette population du fait, en particulier, de la non-inscription sur ces listes des générations les plus jeunes. 5

21 2.2. Unités d échantillonnage et unités statistiques Les éléments qui peuvent être sélectionnés à partir d une base de sondage sont appelés unités d échantillonnage. Les éléments qui feront l objet de mesures pour l enquête sont appelés unités statistiques. Les unités d échantillonnage et les unités statistiques sont confondues quand les éléments de la base de sondage sont directement les éléments de la population-source. Dans l exemple des enfants scolarisés en classe de sixième, si l étude a comme population-cible les enfants scolarisés pour la première fois en sixième dans un département ou une académie, on peut sans doute avoir accès directement aux listes de ces enfants. En revanche, si l étude concerne le territoire français, l obtention de ces listes peut être complexe. On peut alors imaginer de considérer comme base de sondage la liste des établissements scolaires, d en sélectionner un certain nombre et d aller interroger tout ou partie des enfants scolarisés en sixième dans ces établissements. Dans le premier cas, les enfants sont à la fois les unités d échantillonnage et les unités statistiques de l étude. Dans le second cas, les établissements scolaires sont les unités d échantillonnage et les enfants les unités statistiques. La population-source peut être une sous-population de la population-cible. Dans l exemple des enfants scolarisés en sixième, si l on ne peut avoir accès qu aux listes de scolarisation des collèges de l enseignement public, la population-source n inclura pas les enfants scolarisés dans le secteur privé. Si, pour une raison ou une autre, le fait d être scolarisé en public ou en privé est associé au fait d être vacciné ou non contre l hépatite B, l estimation de 6

22 la proportion d enfants vaccinés ne pourra être généralisée qu aux enfants du secteur public. 3. GRANDES FAMILLES DE SONDAGE Un sondage peut être effectué de multiples façons que l on regroupe en deux grandes familles : les sondages aléatoires et les sondages non-aléatoires, dits aussi empiriques. Dans un sondage aléatoire, tous les individus de la population-source ont une probabilité connue ou quantifiable et non nulle d'être sélectionnés pour faire partie de l échantillon. La sélection des individus constituant l échantillon s effectue par une procédure de tirage au sort. Seuls les sondages aléatoires permettent de fournir des estimations avec une précision connue, c est-à-dire avec un intervalle de confiance. Ce type de sondage s oppose aux sondages non-aléatoires où la sélection des individus n obéit plus au hasard, mais est définie selon des critères de faisabilité, de ressemblance à la population-cible et des critères subjectifs dépendant du choix des enquêteurs. Les sondages non-aléatoires satisfaisant aux critères de faisabilité sont par exemple les échantillons de sujets volontaires et les échantillons de convenance (exemple : on sélectionnera les clients d une pharmacie un jour donné). Les sondages non-aléatoires satisfaisant aux critères de ressemblance à la population-cible sont appelés échantillonnage par choix raisonné. La méthode des quotas fait partie de cette catégorie de sondage. Les enquêteurs doivent inclure un nombre donné d'individus présentant telle ou telle caractéristique dans des proportions voisines de celles de la population-cible. 7

23 Dès lors que les quotas sont respectés, le mode de sélection des individus est en partie laissé au libre choix de l'enquêteur. 4. DE L ECHANTILLON A L INFORMATION 4.1. Types de variables étudiées Les variables pour lesquelles on souhaite obtenir une information peuvent être de nature : - quantitative, c est-à-dire prendre des valeurs entre deux nombres limites. Le nombre de valeurs possibles peut être infini, on parle alors de variables quantitatives continues ou, se limiter à certaines valeurs, on parle alors de variables quantitatives discontinues ou discrètes. Exemples : - l âge des sujets traités par tel ou tel médicament est une variable quantitative continue, - le nombre de médicaments pris par personne par jour, le nombre de médicaments prescrits sur une ordonnance sont des variables quantitatives discontinues, - qualitative, c est-à-dire caractériser un état selon différentes modalités. Quand seuls deux états sont possibles, on parle de variables qualitatives binaires. Quand plusieurs modalités sont possibles et ordonnées, on parle de variables qualitatives ordinales. Quand plusieurs modalités sont possibles et non-ordonnées, on parle de variables qualitatives nominales. Les réponses aux questions «êtes-vous traité actuellement par le médicament A? (oui/non)», «êtes-vous de sexe féminin ou masculin? (Homme/Femme)», sont des variables qualitatives binaires. 8

24 La gravité d une maladie, mesurée de façon croissante, stade I, II, III ou IV est une variable qualitative ordinale. Le groupe sanguin est une variable nominale à 4 modalités, A, B, AB ou O. Les observations faites pour une variable quantitative sont le plus souvent résumées par une moyenne arithmétique : somme des valeurs de la variable mesurée pour chaque individu divisée par le nombre de sujets observés. Les observations faites pour une variable qualitative sont résumées par une proportion : nombre de sujets présentant une modalité de la variable rapportée au nombre de sujets observés. Cette proportion est la moyenne d une variable qui ne pourrait prendre que deux valeurs selon la présence (valeur = 1) ou l absence (valeur = 0) d une caractéristique donnée. Un troisième paramètre, le total des valeurs d une variable, peut être utilisé dans les deux situations. Quand il s agit d une variable binaire, le total représente le nombre de personnes présentant une caractéristique donnée (exemple : nombre de personnes malades dans une population). Quand il s agit d une variable quantitative, le total représente la somme des valeurs de la variable étudiée (exemple : nombre de boîtes de médicament A consommées dans une population) Variabilité des observations Les individus d une population ne se ressemblent pas complètement et une variable peut prendre des valeurs différentes d un individu à un autre. Cette variabilité peut être due soit à des erreurs de mesures (questionnaires ou instruments non-standardisés) soit, le plus souvent, correspondre à la variabilité qui existe entre les sujets. Dans ce livre, nous ne nous intéresserons pas aux erreurs de mesure mais uniquement aux variations inter-sujets. 9

25 La dispersion des valeurs observées d une variable est le plus souvent quantifiée par la variance qui représente la moyenne du carré de l écart entre la valeur moyenne et chaque valeur individuelle observée d une variable. La racine carrée de la variance s appelle l écart-type. Ce paramètre est fondamental car deux populations peuvent avoir pour une variable donnée des moyennes égales mais des variances différentes. La population ayant la variance la plus élevée est la plus hétérogène puisque cela signifie que les valeurs sont plus dispersées autour de la moyenne que pour l autre population. 0,45 0,4 0,35 0,3 population A population B 0,25 0,2 0,15 0,1 0, valeurs de la variable Figure 1 : répartition d'une variable dans deux populations A et B ayant la même espérance (15) ; la variance dans la population A est plus petite que celle dans la population B. 10

26 5. QUALITES D UN ECHANTILLON L observation d un échantillon ne permet pas de décrire avec certitude une population, mais seulement d estimer les valeurs de certaines caractéristiques que l on souhaite connaître dans cette population. Les valeurs mesurées à l échelle d une population sont appelées paramètres. Celles réalisées au niveau d un échantillon ne permettent que des estimations de ces paramètres. Ces estimations sont calculées à partir des informations recueillies dans les échantillons à l aide de formules spécifiques que l on nomme estimateurs. L observation faite sur un échantillon unique donne une seule estimation, la répétition de l étude sur un autre échantillon de la même population aboutirait sans doute à une estimation différente : cette notion est appelée «fluctuation d échantillonnage». Nous verrons par la suite que la procédure utilisée pour constituer l échantillonnage détermine le choix d un estimateur. Un «bon» estimateur doit être «non biaisé», c est-à-dire que les estimations faites sur des échantillons successifs selon la même procédure ne doivent pas s écarter de façon systématique de la valeur du paramètre de la population. La moyenne de toutes ces estimations possibles est alors égale à la valeur du paramètre. Un estimateur est également de bonne qualité s il permet d estimer le paramètre avec une bonne précision, c est-à-dire que la variance des estimations obtenues est petite Notion de représentativité Pour extrapoler l information observée dans un échantillon à la population dont il est issu, il faut que l hétérogénéité des différents profils rencontrés 11

27 dans la population soit retrouvée dans l échantillon, c est-à-dire que celui-ci soit «représentatif» de la population-cible de l étude. L étape de sélection de l échantillon est primordiale pour satisfaire à la représentativité de la population. Reprenons l exemple de la vaccination contre l hépatite B des enfants scolarisés en classe de sixième. Supposons que les modalités d accès à la vaccination diffèrent en fonction de la scolarisation en secteur public ou privé. La sélection d enfants scolarisés en secteur public pourrait préférentiellement inclure des enfants moins vaccinés. L échantillon ne sera alors pas comparable à la population générale vis-à-vis de cette caractéristique. L estimation de la proportion d enfants vaccinés ne pourra être généralisée qu aux enfants du secteur public Fluctuations d échantillonnage et précision des estimations Si le tirage au sort de tous les échantillons était possible, à partir d une population de taille N et en utilisant la même méthode de sélection, les estimations ponctuelles des paramètres de la population seraient variables d'un échantillon à un autre, en raison de la composition différente des échantillons (fluctuations d échantillonnage). Etant donné que l on travaille sur un seul échantillon, il existe autour de l estimation ponctuelle faite dans cet échantillon une incertitude, que l on peut quantifier par la détermination d une fourchette de valeurs possibles du paramètre ou intervalle de confiance. Un intervalle de confiance à 95 % signifie que sur 100 échantillons de taille n sélectionnés aléatoirement selon une procédure identique parmi une population de N éléments, l intervalle de confiance calculé inclurait la valeur du paramètre de la population pour 95 d entre eux. 12

STA108 Enquêtes et sondages. Sondages àplusieurs degrés et par grappes

STA108 Enquêtes et sondages. Sondages àplusieurs degrés et par grappes STA108 Enquêtes et sondages Sondages àplusieurs degrés et par grappes Philippe Périé, novembre 2011 Sondages àplusieurs degrés et par grappes Introduction Sondages à plusieurs degrés Tirage des unités

Plus en détail

Chapitre 3 : INFERENCE

Chapitre 3 : INFERENCE Chapitre 3 : INFERENCE 3.1 L ÉCHANTILLONNAGE 3.1.1 Introduction 3.1.2 L échantillonnage aléatoire 3.1.3 Estimation ponctuelle 3.1.4 Distributions d échantillonnage 3.1.5 Intervalles de probabilité L échantillonnage

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

Théorie des sondages : cours 5

Théorie des sondages : cours 5 Théorie des sondages : cours 5 Camelia Goga IMB, Université de Bourgogne e-mail : camelia.goga@u-bourgogne.fr Master Besançon-2010 Chapitre 5 : Techniques de redressement 1. poststratification 2. l estimateur

Plus en détail

En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone?

En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone? En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone? Prémila Choolun 1, François Beck 2, Christophe David 1, Valérie Blineau 1, Romain Guignard 3, Arnaud Gautier 3,

Plus en détail

Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction.

Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction. Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction. Etudes et traitements statistiques des données : le cas illustratif de la démarche par sondage INTRODUCTION

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Probabilités conditionnelles Loi binomiale

Probabilités conditionnelles Loi binomiale Exercices 23 juillet 2014 Probabilités conditionnelles Loi binomiale Équiprobabilité et variable aléatoire Exercice 1 Une urne contient 5 boules indiscernables, 3 rouges et 2 vertes. On tire au hasard

Plus en détail

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES Université Paris 13 Cours de Statistiques et Econométrie I UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 Licence de Sciences Economiques L3 Premier semestre TESTS PARAMÉTRIQUES Remarque: les exercices 2,

Plus en détail

CONCEPTION ET TIRAGE DE L ÉCHANTILLON

CONCEPTION ET TIRAGE DE L ÉCHANTILLON CHAPITRE 4 CONCEPTION ET TIRAGE DE L ÉCHANTILLON Ce chapitre technique 1 s adresse principalement aux spécialistes de sondage, mais aussi au coordinateur et aux autres responsables techniques de l enquête.

Plus en détail

Statistiques Descriptives à une dimension

Statistiques Descriptives à une dimension I. Introduction et Définitions 1. Introduction La statistique est une science qui a pour objectif de recueillir et de traiter les informations, souvent en très grand nombre. Elle regroupe l ensemble des

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE

POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE www.ekos.com POINTS DE VUE DES CANADIENS SUR LA COUVERTURE DES MÉDICAMENTS D ORDONNANCE [Ottawa 22 mai 2013] Selon un nouveau sondage commandé par la Coalition canadienne de la santé (CCS) et la Fédération

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie Partie I : Séries statistiques descriptives univariées (SSDU) A Introduction Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie et tous sont organisés selon le même

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Séries Statistiques Simples

Séries Statistiques Simples 1. Collecte et Représentation de l Information 1.1 Définitions 1.2 Tableaux statistiques 1.3 Graphiques 2. Séries statistiques simples 2.1 Moyenne arithmétique 2.2 Mode & Classe modale 2.3 Effectifs &

Plus en détail

MATHÉMATIQUES. Mat-4104

MATHÉMATIQUES. Mat-4104 MATHÉMATIQUES Pré-test D Mat-404 Questionnaire e pas écrire sur le questionnaire Préparé par : M. GHELLACHE Mai 009 Questionnaire Page / 0 Exercice ) En justifiant votre réponse, dites quel type d étude

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

Probabilités et Statistiques. Feuille 2 : variables aléatoires discrètes

Probabilités et Statistiques. Feuille 2 : variables aléatoires discrètes IUT HSE Probabilités et Statistiques Feuille : variables aléatoires discrètes 1 Exercices Dénombrements Exercice 1. On souhaite ranger sur une étagère 4 livres de mathématiques (distincts), 6 livres de

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort?

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? William Parienté Université Catholique de Louvain J-PAL Europe povertyactionlab.org Plan de la semaine 1. Pourquoi évaluer? 2. Comment mesurer l impact?

Plus en détail

Feuille d exercices 2 : Espaces probabilisés

Feuille d exercices 2 : Espaces probabilisés Feuille d exercices 2 : Espaces probabilisés Cours de Licence 2 Année 07/08 1 Espaces de probabilité Exercice 1.1 (Une inégalité). Montrer que P (A B) min(p (A), P (B)) Exercice 1.2 (Alphabet). On a un

Plus en détail

La nouvelle planification de l échantillonnage

La nouvelle planification de l échantillonnage La nouvelle planification de l échantillonnage Pierre-Arnaud Pendoli Division Sondages Plan de la présentation Rappel sur le Recensement de la population (RP) en continu Description de la base de sondage

Plus en détail

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions ISTIL, Tronc commun de première année Introduction aux méthodes probabilistes et statistiques, 2008 2009 Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions Exercice 1 Dans un centre avicole, des études

Plus en détail

Fiche qualité relative à l enquête Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Carte d identité de l enquête

Fiche qualité relative à l enquête Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Carte d identité de l enquête Fiche qualité relative à Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Nom Années de Périodicité Panel (suivi d échantillon) Services concepteurs Service réalisant Sujets principaux traités dans Carte d

Plus en détail

Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données. Walid AYADI

Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données. Walid AYADI 1 Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données Walid AYADI 2 Les étapes d un projet Choix du sujet - Définition des objectifs Inventaire des données existantes Collecte, nettoyage

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Probabilité. Table des matières. 1 Loi de probabilité 2 1.1 Conditions préalables... 2 1.2 Définitions... 2 1.3 Loi équirépartie...

Probabilité. Table des matières. 1 Loi de probabilité 2 1.1 Conditions préalables... 2 1.2 Définitions... 2 1.3 Loi équirépartie... 1 Probabilité Table des matières 1 Loi de probabilité 2 1.1 Conditions préalables........................... 2 1.2 Définitions................................. 2 1.3 Loi équirépartie..............................

Plus en détail

Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne

Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Termes de référence pour le recrutement de quatre (4) consultants dans le cadre du Projet «Modules d initiation à la statistique à l attention

Plus en détail

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre.

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre. Université de Nantes Année 2013-2014 L3 Maths-Eco Feuille 6 : Tests Exercice 1 On cherche à connaître la température d ébullition µ, en degrés Celsius, d un certain liquide. On effectue 16 expériences

Plus en détail

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Yves Aragon, David Haziza & Anne Ruiz-Gazen GREMAQ, UMR CNRS 5604, Université des Sciences

Plus en détail

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit.

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. Protocole [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit. 1. 2. Descriptif du dispositif Le contexte... p. 4 Les objectifs... p. 5 Les bénéficiaires... p. 5 Le chéquier et les coupons... p.

Plus en détail

L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010

L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010 L évolution des modes de communication, comment adapter les enquêtes en population générale? L expérience de l enquête KABP VIH/sida 2010 Session 2 : Méthodes Nathalie Beltzer, ORS Île-de-France Et le

Plus en détail

Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010

Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010 Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010 Exercices fortement conseillés : 6, 10 et 14 1) Un groupe d étudiants est formé de 20 étudiants de première année

Plus en détail

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale V E R S I O N A V R I L 2 0 1 2 C E N T R E D E R E C H E R C H E C L I N I Q U E É T I E N N E - L E B E L D U C H U S Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à l intention des chercheurs

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

Examen 2015. Etude de marché

Examen 2015. Etude de marché Berufsprüfung für Marketingfachleute mit eidg. Fachausweis Examen prof. pour spécialistes en marketing avec brevet fédéral Esame per Specialisti in marketing con attestato professionale federale Examen

Plus en détail

1. Les types d enquêtes

1. Les types d enquêtes La conduite d une enquête par questionnaire La conception d un questionnaire ne doit pas être réalisée de façon hasardeuse. Elle suit une méthodologie stricte qui permet d atteindre des résultats utilisables

Plus en détail

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013

Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée

Plus en détail

LES GENERATEURS DE NOMBRES ALEATOIRES

LES GENERATEURS DE NOMBRES ALEATOIRES LES GENERATEURS DE NOMBRES ALEATOIRES 1 Ce travail a deux objectifs : ====================================================================== 1. Comprendre ce que font les générateurs de nombres aléatoires

Plus en détail

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ RÉSULTATS DE L ÉTÉ 2008 JUMELÉS À CEUX DE L HIVER 2008 RAPPORT VERSION FINALE Daniel

Plus en détail

LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION

LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION LE RÔLE DE LA STATISTIQUE DANS UN PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION Sylvie Gervais Service des enseignements généraux École de technologie supérieure (sylvie.gervais@etsmtl.ca) Le laboratoire des condensateurs

Plus en détail

Qu est-ce qu une probabilité?

Qu est-ce qu une probabilité? Chapitre 1 Qu est-ce qu une probabilité? 1 Modéliser une expérience dont on ne peut prédire le résultat 1.1 Ensemble fondamental d une expérience aléatoire Une expérience aléatoire est une expérience dont

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires Texte allemand : EQM/Misereor, janvier 2012 Traduction : Service des langues de MISEROR, mars 2012 Ce document

Plus en détail

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO Auteur Baguinébié Bazongo 1 Ingénieur Statisticien Economiste Chef de l Unité de recherche à l Institut national

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Chapitre 3 - L'enquête descriptive simple

Chapitre 3 - L'enquête descriptive simple Chapitre 3 - L'enquête descriptive simple Version 1.2 AUTEURS PRINCIPAUX : NELLY AGRINIER - CÉDRIC BAUMANN - ISABELLE FOURNEL CO-AUTEURS : FRANCIS GUILLEMIN - GUY HÉDELIN Septembre 2010 Table des matières

Plus en détail

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Chapitre 5 UE4 : Biostatistiques Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

La définition La méthode. Les échelles de mesure L ENQUETE PAR SONDAGE : LA METHODE

La définition La méthode. Les échelles de mesure L ENQUETE PAR SONDAGE : LA METHODE L ENQUETE PAR SONDAGE : LA METHODE La définition La méthode Le questionnaire Les biais La passation du questionnaire La validité des réponses Les échelles de mesure Les échelles d évaluation Les échelles

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

Calcul élémentaire des probabilités

Calcul élémentaire des probabilités Myriam Maumy-Bertrand 1 et Thomas Delzant 1 1 IRMA, Université Louis Pasteur Strasbourg, France Licence 1ère Année 16-02-2006 Sommaire La loi de Poisson. Définition. Exemple. 1 La loi de Poisson. 2 3 4

Plus en détail

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques

Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,

Plus en détail

BTS ASSISTANT DE GESTION PME À RÉFÉRENTIEL EUROPÉEN

BTS ASSISTANT DE GESTION PME À RÉFÉRENTIEL EUROPÉEN BTS ASSISTANT DE GESTION PME À RÉFÉRENTIEL EUROPÉEN Parc Tecnosud 283, rue James Watt 66100 Perpignan tél. 04 68 35 76 76 fax 04 68 35 76 77 contact@neosup.fr www.facebook.com/neosup.perpignan Parc Tecnosud

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD La communication médecins/ pharmaciens/patients Enquête sur les attentes des différents acteurs. Quelles solutions pour améliorer la concertation médecin/pharmacien pour le bénéfice du patient? Pascal

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque.

glossaire Appellation commerciale Voir nom de marque. glossaire Accessibilité financière Le coût d un traitement par rapport au revenu de la population. dans cette enquête, le salaire journalier minimum d un employé non-qualifié du secteur public est comparé

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

1. Vocabulaire : Introduction au tableau élémentaire

1. Vocabulaire : Introduction au tableau élémentaire L1-S1 Lire et caractériser l'information géographique - Le traitement statistique univarié Statistique : le terme statistique désigne à la fois : 1) l'ensemble des données numériques concernant une catégorie

Plus en détail

Collecter des informations statistiques

Collecter des informations statistiques Collecter des informations statistiques FICHE MÉTHODE A I Les caractéristiques essentielles d un tableau statistique La statistique a un vocabulaire spécifique. L objet du tableau (la variable) s appelle

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Traitement des données avec Microsoft EXCEL 2010

Traitement des données avec Microsoft EXCEL 2010 Traitement des données avec Microsoft EXCEL 2010 Vincent Jalby Septembre 2012 1 Saisie des données Les données collectées sont saisies dans une feuille Excel. Chaque ligne correspond à une observation

Plus en détail

Assurance collective des RSG-CSQ. Foire aux questions

Assurance collective des RSG-CSQ. Foire aux questions Assurance collective des RSG-CSQ Foire aux questions Présenté par l équipe de la Sécurité sociale Assurances CSQ Octobre 2010 QUESTIONS GÉNÉRALES Est-ce que le régime d assurance collective des RSG est

Plus en détail

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT ISSN 1286-9392 MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE00.50 DÉCEMBRE Depuis avril 2000 tous les jeunes français et françaises d environ 17 ans sont évalués sur leur compétence en compréhension de l écrit dans

Plus en détail

Les devoirs en Première STMG

Les devoirs en Première STMG Les devoirs en Première STMG O. Lader Table des matières Devoir sur table 1 : Proportions et inclusions....................... 2 Devoir sur table 1 : Proportions et inclusions (corrigé)..................

Plus en détail

L analyse de la gestion de la clientèle

L analyse de la gestion de la clientèle chapitre 1 - La connaissance du client * Techniques utilisées : observation, recherche documentaire, études de cas, études qualitatives (entretiens de groupes ou individuels, tests projectifs, analyses

Plus en détail

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments :

RAPPORT SYNTHÈSE. En santé après 50 ans. Évaluation des effets du programme Les médicaments : S A N T É P U B L I Q U E RAPPORT SYNTHÈSE Évaluation des effets du programme Les médicaments : Oui Non Mais! En santé après 50 ans Depuis janvier 1997, la Direction de santé publique s est associée à

Plus en détail

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments?

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? 5 avril 2011 «Pharmaco-épidémiologie» Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments? Dr Philippe Tcheng Vice-Président Affaires Publiques et Gouvernementales France

Plus en détail

À tout moment. une mutuelle sur qui compter

À tout moment. une mutuelle sur qui compter À tout moment une mutuelle sur qui compter Harmonie Mutualité, votre partenaire santé Votre entreprise vous permet de bénéficier d une complémentaire santé collective Harmonie Mutualité. En nous rejoignant,

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

PRIX DE VENTE À L EXPORTATION GESTION ET STRATÉGIES

PRIX DE VENTE À L EXPORTATION GESTION ET STRATÉGIES PRIX DE VENTE À L EXPORTATION GESTION ET STRATÉGIES Direction du développement des entreprises et des affaires Préparé par Jacques Villeneuve, c.a. Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications

Plus en détail

PROTÉGER LA SANTÉ DE VOS SALARIÉS AVANTAGES RÉSERVÉS À L ENTREPRISE ET AUX SALARIÉS

PROTÉGER LA SANTÉ DE VOS SALARIÉS AVANTAGES RÉSERVÉS À L ENTREPRISE ET AUX SALARIÉS PROTÉGER LA SANTÉ DE VOS SALARIÉS AVANTAGES RÉSERVÉS À L ENTREPRISE ET AUX SALARIÉS COMPLÉMENTAIRE SANTÉ COLLECTIVE ASSURER LE REMBOURSEMENT DE VOS DÉPENSES PRÉVOIR LE REMBOURSEMENT DE SES DÉPENSES DE

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Guide méthodologique de mise en place d une enquête de satisfaction

Guide méthodologique de mise en place d une enquête de satisfaction Guide méthodologique de mise en place d une enquête de satisfaction Dans ce guide, vous trouverez 4 étapes qui vous permettront de réaliser, pas à pas, votre enquête de satisfaction. Ce guide : Contient

Plus en détail

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 Réflexions méthodologiques Depuis des années,

Plus en détail

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP repères Premier ministre 20 institut national des hautes études de la sécurité et de la justice Janvier 2013 n Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef

Plus en détail

Circulaire du 7 juillet 2009

Circulaire du 7 juillet 2009 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l économie, de l industrie et de l emploi NOR : ECEC0907743C Circulaire du 7 juillet 2009 concernant les conditions d application de l arrêté du 31 décembre 2008 relatif

Plus en détail

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications La présente annexe au document de politique du Procureur

Plus en détail

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée

La prise en charge de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Édition 2012 LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Sommaire Votre protocole de soins en pratique p 4 Comment êtes-vous remboursé? p

Plus en détail

PRINCIPES GENERAUX ET CRITERES ORDINAUX D APPLICATION DE L ARTICLE L.4113-6 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE

PRINCIPES GENERAUX ET CRITERES ORDINAUX D APPLICATION DE L ARTICLE L.4113-6 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE 21/06/2007 PRINCIPES GENERAUX ET CRITERES ORDINAUX D APPLICATION DE L ARTICLE L.4113-6 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE I PRINCIPES GENERAUX L article L 4113-6 du CSP pose le principe d une interdiction pour

Plus en détail

Commission Statut et Juridique AH-HP. COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS

Commission Statut et Juridique AH-HP. COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS Commission Statut et Juridique AH-HP COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS Février 2010 1 Origine du code de déontologie Faisant

Plus en détail

Loi binomiale Lois normales

Loi binomiale Lois normales Loi binomiale Lois normales Christophe ROSSIGNOL Année scolaire 204/205 Table des matières Rappels sur la loi binomiale 2. Loi de Bernoulli............................................ 2.2 Schéma de Bernoulli

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés

Plus en détail

Formation PME Etude de marché

Formation PME Etude de marché Formation PME Etude de marché Fit for Business (PME)? Pour plus de détails sur les cycles de formation PME et sur les business-tools, aller sous www.banquecoop.ch/business L étude de marché ou étude marketing

Plus en détail

OBSAqim médias. Fréquence d utilisation, intérêt et qualité perçus par les médecins des différents canaux d information sur les médicaments

OBSAqim médias. Fréquence d utilisation, intérêt et qualité perçus par les médecins des différents canaux d information sur les médicaments par les médecins des différents canaux d information sur les médicaments Découvrez comment s informent les médecins sur les médicaments : quels médias utilisent-ils, comment les jugent-ils, quel est le

Plus en détail

Leçon 5. Systèmes de gestion à recomplétement périodique et stock de sécurité

Leçon 5. Systèmes de gestion à recomplétement périodique et stock de sécurité CANEGE Leçon 5 Systèmes de gestion à recomplétement périodique et stock Objectif : A l'issue de la leçon l'étudiant doit être capable : dans le cadre des calendriers d approvisionnement à recomplètement

Plus en détail

L allocataire dans un couple : l homme ou la femme?

L allocataire dans un couple : l homme ou la femme? L allocataire dans un couple : l homme ou la femme? par Alain Jacquot CNAF-Bureau des Prévisions Les CAF versent une trentaine de prestations (prestations familiales stricto sensu, aides au logement, et

Plus en détail