Termes de référence des études diaspora-pays Programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement)

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1 Termes de référence des études diaspora-pays Programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement) Sommaire 1. Cadre de l étude Objectif de l étude Questionnements à étudier Méthodologie Plan de restitution de l étude Profil du / de la consultant /e...4 Proposition d une grille d entretien Cadre de l étude Enda tiers monde (environnement et développement du tiers monde), est une ONG internationale du Sud créée en 1972, et basée à Dakar, Sénégal. Engagée dans la lutte contre la pauvreté, enda travaille dans une vingtaine de pays d Afrique, d Asie, d Amérique Latine et des Caraïbes. Enda Europe est une association française basée à Paris qui représente et appuie Enda Tiers Monde notamment concernant les liens avec les acteurs basés en Europe. La vision d enda est celle d un "monde solidaire et en paix, respectueux des droits et de la dignité humaine, de la justice sociale et de la diversité culturelle, où les différentes ressources sont réparties équitablement et gérées dans l intérêt des générations actuelles et futures". ONG engagée pour consolider et faire entendre la voix des sociétés civiles du Sud, et constatant l émergence des groupes de diasporas comme acteurs citoyens et de développement, enda a décidé de s intéresser à leurs modes de fonctionnement en vue d établir des liens avec ces acteurs. Le programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement), cofinancé par le Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE) Mission d Appui à l Action Internationale des ONG (MAAIONG) sur une durée de 3 ans de 2008 à 2010, a ainsi été conçu depuis 2005 lors de réunions de concertation organisées avec des groupes de diasporas, des ONG et des acteurs publics. Cette concertation se poursuit depuis le démarrage du programme en janvier Elle a ainsi permis de définir conjointement les Termes de Références de la présente étude. Objectif général de DIAPODE Mieux impliquer les diasporas dans les actions de développement en vue notamment de contribuer à l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM). Les ODM, qui sont aujourd hui un cadre de travail incontournable pour la coopération «classique» (ONG, agences de coopération, Nations Unies ), sont en grande partie méconnus par les diasporas des pays du Sud, qui pourtant y contribuent via leurs activités, en déconnection des principaux acteurs de la coopération. Nous espérons favoriser la convergence et la connaissance mutuelle de ces 2 milieux qui s ignorent largement à l heure actuelle, en attirant l attention sur les objectifs fondamentaux des actions qu ils mènent et qui sont sensiblement les mêmes. NB : Notre définition de «diasporas» n est en aucun cas limitée à «l élite» mais inclut l ensemble des personnes originaires des pays du Sud concernés par DIAPODE, qui ont conservé un lien fort à leur pays d origine et qui sont porteuses de compétences pouvant être valorisées dans des actions de développement (compétences techniques, linguistiques, capital social ).

2 Objectifs spécifiques de DIAPODE - Renforcer les réseaux de diasporas en tant qu acteurs légitimes et efficaces du co-développement - Favoriser la collaboration entre acteurs de la coopération «classique» et les réseaux de diasporas Résultats attendus de DIAPODE 1. Les groupes de diasporas actifs ou potentiellement actifs dans le développement au Sud sont recensés en France et dans d autres pays à titre comparatif 2. Les groupes de diasporas actifs sont sensibilisés et informés sur les possibilités d implication dans des actions de développement 3. Les organismes de coopération et les décideurs sont sensibilisés sur le potentiel des diasporas et la nécessité de faciliter leur implication dans le développement du Sud 4. Une convergence entre les initiatives des acteurs de développement «classiques» et celles des diasporas est facilitée par une meilleure connaissance mutuelle 5. Des domaines de coopération sont définis en commun par les groupes de diasporas et les acteurs de développement 6. La diversité progresse dans les effectifs de la coopération «classique» 7 Des propositions sont faites aux pouvoirs publics pour faciliter l implication des diasporas dans le développement des pays du Sud Pays et diasporas concernées par DIAPODE Ethiopie, Algérie, République Dominicaine, Mali, Maroc, Sénégal, Madagascar, Viet Nam. 2. Objectif de l étude Objectif des études Nord et Sud L objectif des études DIAPODE est de recenser les secteurs et les domaines d implication des groupes de diasporas au sein des pays d origine d une part et les acteurs de développement qui travaillent ou souhaiteraient travailler avec des diasporas d autre part. Il s agira d identifier les actions et programmes précis menés ensemble par des groupes de diasporas par des acteurs de développement «classiques», les attentes des uns vis-à-vis des autres. L intérêt de ces études sera de permettre des comparaisons sur un échantillon assez représentatif de pays. Objectif des études Sud Deux études seront menées parallèlement au Nord (coordonnées par enda Europe) et au Sud (par chaque entité d enda) pour chacune des huit diasporas concernées par le projet. Les études-nord viseront plus spécifiquement à identifier les groupes des diasporas, leur initiatives dans les pays d origine. Les études-sud seront quant à elles plutôt ciblées sur la mise en œuvre sur le terrain des initiatives issues des diasporas et sur les partenaires potentiels parmi les acteurs du développement «classiques» (leurs intérêts et attentes). 3. Questionnements à étudier Partie activités des diasporas dans les pays d origine - Existe-t-il des dispositifs institutionnels de représentation / consultation des diasporas et de mobilisation de leurs compétences? Existent-ils des stratégies nationales ou/et locales en matière de mobilisation des compétences exilées? Quel est l impact effectif de ces dispositifs?

3 Les activités en tant que telles : - Quelles sont les actions de terrain mises en place par les groupes des diasporas et quelle est la répartition territoriale de ces activités (concentration dans certaines régions, certaines communes)? Les activités et leur environnement - Ces projets sont ils connus par la société civile locale, les autorités? Les initiateurs de ces projets participent-ils à des réseaux ou à des événements, à des rencontres locales? La facilitation des actions des groupes de diasporas - Existe-t-il des dispositifs institutionnels de représentation / consultation des diasporas et de mobilisation de leurs compétences? Existent-ils des stratégies nationales ou/et locales en matière de mobilisation des compétences exilées? Quel est l impact effectif de ces dispositifs - Présence d organisations-relais (associations ) des diasporas dans les pays du Sud? Quels sont les liens existants entre ces organisations-relais et les acteurs institutionnels et les autres acteurs associatifs présents sur place? Partie acteurs du développement «classiques» dans les pays d origine : NB : la notion d acteurs du développement «classiques» est entendue dans un sens large ; il s agit des acteurs plus connus et/ou les plus anciens en termes de présence locale, c'est-à-dire les organismes publics, les ONG, les universités, le secteur marchand, et les groupes de base. - Quels sont les acteurs de développement faisant appel aux compétences des diasporas? - Si oui, cela résulte-t-il d une stratégie concertée ou du fait des circonstances (réponse à la demande d une association de migrants, présence de migrants dans le périmètre d actions de l organisation )? - Selon quelles modalités sont utilisées ces compétences : missions ponctuelles d expertise, de participation à des projets, de création d entreprises? - Quels sont les objectifs des projets mobilisant des migrants : projets de développement (au sens collectif, impact sur des territoires, à long terme ) ou projets principalement à destination des migrants (ex : habitat, création d entreprises )? - Existe-t-il des partenariats entre des acteurs de développement et des réseaux de diasporas? - Si oui, autour de quelles activités (formation, échange de savoir-faire, conception et mise en œuvre de projets)? - Quelle place exacte chaque partenaire y occupe-t-il et quels avantages chacun retire-t-il d une telle association? - Quelles sont les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce type de partenariats? - Chez les acteurs de développement actuellement peu mobilisés auprès des réseaux de diasporas existe-t-il un intérêt à se rapprocher de ces groupes? Si non, pourquoi? 4. Méthodologie - recherche documentaire sur les acteurs et les projets de terrain (annuaires, cartes) et collecte de contacts par des rencontres informelles. - conduite d entretiens auprès des organisations-relais et/ou des membres de la diaspora sur place, des responsables de dispositifs nationaux de mobilisation des compétences de la diaspora, de représentants des différents organismes du développement «classique» travaillant ou non avec des groupes de diasporas. o interroger autant d hommes que de femmes. o Adapter un questionnaire local - rédaction de l étude

4 5. Plan de restitution de l étude Ce plan doit faciliter la synthèse et une comparaison rapide entre les différents pays : 1 L investissement des diasporas dans les pays d origine dans une perspective historique : - Bref historique des actions initiées par les groupes de diasporas dans les pays d origine et des étapes de la reconnaissance publique de ces actions. - Etat des lieux des principaux domaines et zones géographiques d intervention des groupes de diasporas - Recensement des organisations-relais de la société civile avec les diasporas, incluant leurs dates de création. 3. Les acteurs du développement «classiques» - Recensement des partenariats existants entre groupes de diasporas et autres acteurs du Développement. - Identification des intérêts et motivations ce ces acteurs à se rapprocher des groupes de Diasporas. - Identifier parmi les acteurs du développement «classiques» (ONG / organismes bilatéraux et multilatéraux, collectivités territoriales ) des interlocuteurs potentiels pour les groupes de diasporas. 3. Capitalisation des initiatives - Dresser un état des lieux des partenariats existants entre acteurs du développement et les groupes de diasporas répondant aux critères suivants : o une mobilisation effective des compétences issues de la diaspora par les organismes de développement «classique», o un impact significatif en termes de développement pour les pays d origine, o le caractère complémentaire des savoir-faire et actions de chaque type d acteur dans le cadre du partenariat. - Enoncer et analyser les principaux obstacles au rapprochement et au développement de partenariats entre les groupes de diasporas et les autres acteurs du développement. 5 - Des recommandations pour améliorer la coopération entre acteurs du développement et diasporas : - mécanismes d informations et de dialogue à mettre en place entre acteurs de développement et diasporas - Cadres et domaines prioritaires de collaboration que les acteurs de développement devraient proposer aux diasporas. - Améliorations des dispositifs institutionnels ou de la société civile de valorisation des compétences et des actions issues de la diaspora et de promotion des partenariats avec d autres acteurs. 6 - Annexes : - guide d entretiens - CR des entretiens - Liste des interlocuteurs, coordonnées - Liste des principales sources documentaires : ouvrages de références, rapports

5 6. Profil du / de la consultant /e Le/la consultant/e devra justifier d une expérience pertinente dans le domaine des migrations et du développement (niveau master 2 ou doctorat), d une bonne connaissance du pays concerné, et des langues de travail.

6 Proposition de grille d entretien Partie 1 : La structure interrogée - nature, activités, taille, ancienneté de la présence locale - type de projets menés, budget, bailleurs Partie 2 : Les partenariats existants - questions portant sur des exemples de collaboration avec des groupes de diasporas fondée sur la mobilité des compétences. Les contributions d ordre exclusivement financier seront seulement mentionnées, sans entrer dans les détails. Partie 3 : Les attentes - questions sur les attentes des acteurs du développement vis-à-vis de partenariats avec des groupes de diasporas, vis-à-vis du projet DIAPODE : quelle(s) sont les participations envisagée(s).

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