Au service de la SANTÉ VISUELLE

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3 Au service de la SANTÉ VISUELLE

4 6 Fondation Asile des aveugles 6 Edito du Président du Conseil de Fondation 10 Rapport du Directeur général 12 Le mot de l aumônier 14 Reflets Comment nous aider 86 Dons en Successions et legs 96 Organisation 98 Conseil général 111 Contact 16 Hôpital ophtalmique Jules-Gonin 18 Edito de la cheffe de service 40 Une année à l Hôpital ophtalmique 46 Chiffres clés 47 Statistiques de l activité médicale 50 Publications 58 Corps médical et collaborateurs de recherche

5 Rapport annuel 2014 Sommaire 60 EMS 62 Chiffres clés 63 Témoignages 64 EMS Clair-Soleil et Frédéric-Recordon 66 Service social, réadaptation et basse vision 68 Basse vision et qualité de vie 70 CPHV 72 Pédagogie, enseignement et innovation 76 Finances 76 Bilan 77 Profits et pertes 78 Annexe aux comptes annuels 82 Rapport de l organe de révision

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7 FONDATION ASILE DES AVEUGLES

8 6 RAPPORT ANNUEL 2014 ÉDITO DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE FONDATION 2014 : réalisations stratégiques Innovation, stratégie et promotion de la santé visuelle L année 2014 a été marquée par de très nombreuses réalisations dont ce rapport annuel se fait l écho. Sur le plan de la gouvernance, l année a été marquée par l investissement très important consenti par la direction, les cadres et le Conseil de Fondation dans l élaboration d un nouveau plan stratégique. Cette démarche participative a permis de regrouper les prestations que notre Fondation assure et celles qu elle entend développer en cinq missions ainsi que d élaborer des objectifs ambitieux dans chacune d elles. Parallèlement, la Fondation a poursuivi et, à certains égards, achevé la mise en place d une direction par objectifs dans tous les secteurs et à tous les niveaux de ses activités. Le Conseil de Fondation souhaite par-là impliquer plus directement les cadres, à tous les échelons, à la vie et à la finalité de la Fondation comme au développement des activités dont chaque cadre a la responsabilité. Il en espère une dynamique à même d atteindre les objectifs exigeants fixés dans le plan stratégique. Sur le plan de la promotion de la santé visuelle, grâce au soutien généreux du

9 7 François Logoz Président du Conseil de Fondation fonds Ingvar Kamprad, la Fondation a pu organiser une première journée de dépistage auprès des enfants le 10 octobre Elle a connu un grand succès et plus de 160 enfants ont pu être examinés. Elle a également été le vecteur de la réalisation d une brochure de dépistage d une part, d une journée de formation des pédiatres au dépistage précoce de problèmes de santé visuelle d autre part. La recherche et l innovation ont à nouveau été à l honneur au travers de multiples publications mais également, et de manière plus spectaculaire, par la pose d un implant rétinien par le Prof. Thomas Wolfensberger, en première suisse. Sous la houlette de la Prof. Francine Behar-Cohen, les urgences et la policlinique ont été restructurées afin de gagner en efficience et en qualité. Mme Behar-Cohen a parallèlement initié le regroupement des multiples unités spécialisées de l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin en quatre pôles (segment antérieur, segment postérieur, oncologie et SNOB, c est à dire, strabologie, neuro-ophtalmologie et basse vision). Elle en espère une amélioration de la qualité de la formation, de la relève, de la recherche et de l efficience des différentes activités médicales des unités par une émulation réciproque et le développement de synergies. Le Conseil

10 8 RAPPORT ANNUEL 2014 de Fondation se réjouit de cette évolution suggérée par la Prof. Behar-Cohen. Le Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue (CPHV) s est enfin doté d un équipement permettant aux adolescents malvoyants et aveugles de se familiariser avec une activité de bureau, dans un secrétariat adapté à leur handicap visuel et doté des moyens techniques les plus modernes. C est un premier pas vers une adaptation des prestations offertes par la Fondation pour faciliter à nos élèves la transition du monde scolaire au monde professionnel et leur permettre d anticiper les défis spécifiques auxquels ils seront confrontés. Les nombreuses réalisations qui ont marqué l exercice 2014 n auraient pas pu être atteintes sans la disponibilité, l engagement et l empathie des collaboratrices et des collaborateurs de la Fondation. Au nom du Conseil de Fondation, je les remercie très chaleureusement pour leur soutien quotidien. Nous ne pourrions atteindre les objectifs exigeants que nous nous sommes fixés sans le soutien généreux de nos nombreux mécènes qui, année après année, nous gratifient de montants parfois modestes, souvent relativement conséquents. Sans cet appui désintéressé, le développement de nos activités ne serait pas possible et de nombreuses personnes ne pourraient plus bénéficier de notre aide. Que nos donateurs trouvent ici l expression de la très vive reconnaissance du Conseil de Fondation pour l intérêt et le soutien qu ils apportent à notre institution. Journée de dépistage des enfants

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12 10 RAPPORT ANNUEL 2014 RAPPORT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL Changer pour rester les mêmes «Changer pour rester les mêmes», voilà bien une expression qui porte certaines contradictions en ellemême! C est pourtant la démarche que poursuit notre Fondation depuis quelques années. Notre réalité peut s illustrer avec ces forces, parfois antagonistes, que représentent les dieux hindous Shiva, Brahma et Vishnu: Shiva, dieu de la destruction, contribue à déconstruire certaines de nos habitudes, modifie notre environnement et nous fait perdre nos repères, Brahma, dieu de la création, ouvre de nouvelles voies : nouvelles connaissances, nouvelles technologies, nouvelles prises en charge, nouvelles perspectives et opportunités, et le plus indispensable, Vishnu, dieu de la préservation, qui réconcilie ces forces opposées. L ensemble de ces dynamiques ont été mobilisées durant l année 2014 pour, parallèlement au travail du quotidien, établir un plan stratégique qui nous a permis de réviser nos Missions, établir une Vision pour 2025, placer des Objectifs stratégiques à l horizon 2018 et fixer les Priorités pour Cette démarche participative entre le Conseil de Fondation, le Conseil de direction et l ensemble des cadres se prolongera avec une révision de la gouvernance répondant à nos nouvelles ambitions. Nous avons ainsi révisé et clarifié nos missions en cinq «mandats» : Promotion de la santé visuelle Prise en charge des maladies oculaires Recherche et innovation Formation, enseignement et gestion de la connaissance Soutien aux personnes en situation de handicap visuel

13 11 Yves Mottet Directeur général Dans ces différents domaines, nous entendons conquérir ou conserver notre place d institution de référence en Suisse, mais aussi au-delà, grâce à notre caractère innovant et l excellence de nos prestations. Dans son plan stratégique, la Fondation a placé l innovation comme un facteur de différenciation, en décidant d investir notamment dans le développement de la recherche translationnelle. Notre mission communautaire nous tient particulièrement à cœur. Le développement de campagnes de prévention et de dépistage, d outils de vulgarisation scientifique, d information au grand public et de conseils aux professionnels fait partie des projets que nous souhaitons accroître en collaboration avec les acteurs du réseau (médecins installés, CMS, EMS, écoles, etc.). Sans aucun doute, nous allons donc continuer de changer Comme le montrent les résultats 2014, le succès est là, en termes d activité, d attractivité et de résultat économique. Mais également en termes de visibilité, comme le démontre le succès que nous avons rencontré lors du salon suisse de la santé «Planète Santé» qui s est déroulé en novembre 2014 à l EPFL. Une expérience fédératrice pour nos collaborateurs, qui nous a permis de pleinement jouer notre rôle en matière de promotion de la santé visuelle, de créer des liens entre les métiers et d expliquer concrètement ce que nous faisons au quotidien. Le nombre de visiteurs venus exprimer leur intérêt, comprendre les maladies de leurs proches grâce à notre simulation virtuelle, mais aussi témoigner de manière touchante leur reconnaissance pour avoir été bien soignés chez nous est notre plus belle récompense. Ce sont ces témoignages, ces moments partagés, la fidélité et l engagement de nos donateurs qui donnent du sens à notre action. Merci.

14 12 RAPPORT ANNUEL 2014 LE MOT DE L AUMÔNIER Broyer de la lumière Il est souvent difficile, face aux aléas de la vie, de garder intacte la lumière de l optimisme et de l espérance ; la tentation serait grande de «broyer du noir». Derrière la façade de notre société de consommation, qui promet vacances, richesses matérielles, pouvoir et bienêtre éternels, comme si la mort n existait pas, se cache la réalité crue d une vie fragile et impermanente, soumise aux flots incessants des changements et des souffrances les plus incontrôlables. Maladies, dépressions, accidents, suicides, deuils, guerres, famines, cataclysmes naturels, nous rappellent constamment notre condition humaine précaire et provisoire. Et que dire de la mort, qui nous surprend toujours, en train de somnoler sur des illusions de Toute-puissance, et qui détruit systématiquement, à un moment ou à un autre, tout projet existentiel, professionnel, familial ou social? Un sentiment d absurdité pourrait alors se faire jour, nous éjectant vers un nihilisme et un fatalisme sans issue. Et rien ne sert de faire appel à des dogmes religieux, désormais en opposition avec la raison ou à des approches scientifiques mal adaptées à la compréhension de dimensions hors limites spatio-temporelles, pour saisir le mystère de la vie. Face au silence apparent des Dieux, sans certitudes rationnelles objectivables, serions-nous les victimes du hasard, direction le néant? En réalité, le secret de l existence ne peut être percé ni par de fumeux systèmes de pensées, ni par de complexes formules mathématiques, mais seulement à travers «l expérimentation mystique» de la Présence, qui nous fait deviner l invisible derrière le visible. Ainsi, au moment même où l intellect et le mental tournent en rond à la recherche d improbables preuves,

15 13 Emanuele Alfani Aumônier il nous est donné au cours de la vie, par moment et de manière fugitive, de faire l expérience directe et intime d une Réalité qui transcende la dimension matérielle. Qui n a jamais été bouleversé intérieurement par la pureté d un regard d enfant ou par la beauté d un coucher de soleil, ouvrant le cœur au sourire du ciel? Un plan supérieur de conscience, dépassant l existentiel, apparaît alors pour signifier l extraordinaire dans l ordinaire, l Au-delà au dedans! Sur le chemin de la vie, «des moments étoilés» nous touchent au plus profond de notre être et nous révèlent des capacités de compassion inouïes, souvenir d une musique d origine céleste. l humanité, pour la conduire vers l impossible espoir. Nous sommes invités, à partir de perceptions claires de l absolu, à devenir chercheur d or et à découvrir dans la vie, les traces cachées et éphémères de lumière qui éclairent les chemins d une humanité en quête de beauté et d éternité. Broyer de la lumière est la vocation du sage traversant la nuit avec courage vers une autre planète, à la rencontre d une rose, invisible pour les yeux. «Alors, toi aussi tu viens du ciel!» St. Exupéry Qui ne donnerait pas sa vie pour la personne aimée? C est le chant de l infini, qui traverse, incognito, tel un souffle léger, toute

16 Reflets photo CHUV

17 1 Exposition LABLIFE au Musée de la main 2 Conférence TEDx CHUV: Prof. Behar-Cohen parle des défis de la recherche 3 De la couleur au relief, expo de Quitterie Ithurbide à l EMS Clair-Soleil 4-5 La Médaille Gonin 2014 est attribuée à la Prof. Alice McPherson 6 Atelier de peinture des oeufs de Pâques à l EMS Clair-Soleil 7 Journée du don d organes 8 Tournage au bloc opératoire pour la pose d un implant rétinien par le Prof. Wolfensberger 9 Journée de dépistage des enfants le 10 octobre, journée mondiale de la vision Salon Planète Santé en novembre: à la découverte de la vision 12 Enseignement au bloc opératoire avec le Prof. Munier 13 Journée de formation ophtalmologique des pédiatres organisée par le Dr Kaeser

18 HÔPITAL OPHTALMIQUE JULES-GONIN

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20 18 RAPPORT ANNUEL 2014 ÉDITO DE LA CHEFFE DE SERVICE Pérennité et innovation Réorganisation en profondeur au bénéfice du patient L exercice 2014 s est placé dans la continuité des efforts amorcés en 2013 : la restructuration de l hôpital en pôles d activité et la réorganisation des urgences et de la Policlinique. Parmi les objectifs : diminuer le temps d attente et le délai pour obtenir un rendez-vous, en améliorant l accueil et le flux de patients. Les urgences et la Policlinique ont également fait le saut de l informatisation : à l été 2014, le dossier informatique du patient a été inauguré. Travail de longue haleine, non sans impact sur les collaborateurs de l hôpital, cette réorganisation en profondeur vise in fine l amélioration de la prise en charge des patients, mieux reçus, mieux aiguillés, plus vite traités. Le patient en sort gagnant, mais il faut voir également le tableau d ensemble : ces changements sont rendus nécessaires par l augmentation de l activité de l hôpital. Une hausse continuelle qu il faut absorber, et le mieux possible. Dans ce contexte, nous avons aussi décidé d anticiper : 2014 a été marqué par un important travail de groupe pour définir le plan stratégique.

21 19 Professeure Francine Behar-Cohen Directrice médicale et cheffe de service Cette démarche participative a inclus l ensemble des cadres de la Fondation. Le projet médical est au centre, car le patient est notre priorité. Ces résultats vont être décantés cette année. Mais l on peut déjà réaffirmer que l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin veut et doit rester un centre de référence de spécialités, secondaire ou tertiaire, pour les pathologies pour lesquelles il a acquis une expertise. Notamment l oncologie oculaire adulte et pédiatrique, les greffes de cornée, les décollements de la rétine, la rétine médicale ou la neuro-ophtalmologie. Voilà pour les points forts. Mais nous ne devons pas oublier que certains secteurs de l ophtalmologie manquent encore à l appel, et qu il nous faudra les développer. L hôpital doit aussi se différencier par son caractère académique ; il faut assurer la relève, la pérennité de la transmission des connaissances. Ce qui signifie capitaliser sur les acquis de l institution : poursuivre les efforts en enseignement, en recherche, y compris en recherche translationelle, avec le développement d un centre d investigation clinique dédié à l ophtalmologie. Nos propres données sont également un acquis précieux : c est pourquoi nous avons entamé un vaste chantier d archivage, dont l informatisation des urgences et de la Policlinique a marqué le premier pas. Mais la transmission des connaissances doit aussi se faire en direction du public : 2014 a ainsi été riche en communication autour de la santé visuelle des enfants. Cette mission d information fait désormais partie de celles reconnues par la Fondation, et sera reconduite en 2015 autour du diabète. Voici finalement le cercle vertueux auquel nous tendons : aller de la prévention et de l information à la prise en charge, en nous insérant dans un réseau de soins avec des partenariats multidisciplinaires, jusqu à des développements thérapeutiques innovants.

22 RAPPORT ANNUEL 2014 Hôpital ophtalmique Jules-Gonin 2 2 Pôle SNOB Strabologie et ophtalmologie pédiatrique, neuro-ophtalmologie et basse vision 22 L importance du dépistage précoce 24 L oeil, plus que la vision 26 Pôle segment antérieur Cornée, contactologie, chirurgie réfractive, glaucome, oculoplastique et banque des yeux 26 Trois ans pour une greffe 28 Des micro-implants contre le glaucome

23 30 Pôle segment postérieur Rétine médicale, rétine chirurgicale, rétinopathie diabétique, immuno-infectiologie 30 Diabète et vision : les enjeux 32 Première suisse à Jules-Gonin 34 LED : les yeux ont le blues 36 Pôle oncologie Oncologie pédiatrique, oncologie adulte, oculogénétique et histopathologie 36 Une approche hautement spécialisée et humaine à la fois 38 Recherche 38 La recherche translationnelle : axe stratégique

24 22 RAPPORT ANNUEL 2014 LA VISION DE L ENFANT L importance du dépistage précoce La vision des enfants, en cours de développement, peut être détériorée de façon permanente par des troubles comme l amblyopie, pourtant traitable. Un risque que permet de réduire considérablement le dépistage visuel précoce. «La vision de l enfant n est pas mature à la naissance, mais se développe pendant les premières années», explique Pierre-François Kaeser, médecin associé et responsable de la strabologie et de l ophtalmologie pédiatrique à l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Ainsi, la vision d un nouveau-né équivaut à 5% de la vision d un adulte, de plus en noir & blanc. Entre 3 et 9 mois, les yeux apprennent à collaborer, permettant au bébé de voir en relief. A 4 ans, la rétine est complètement développée, mais la vision n est encore que de 60%. Preuve que le cerveau joue un rôle capital, lui qui décode les informations en provenance de la rétine. D ailleurs, en cas de problème à un œil, il y a un risque que le cerveau le «néglige», n utilisant que les informations fournies par l autre. Ce phénomène, connu sous le nom d amblyopie, touche 5 à 10% des enfants. «Il est capital d effectuer un dépistage visuel précoce, souligne le médecin. Plus un problème est pris en charge tôt, plus le traitement aura de bons résultats : le cerveau d un bébé ou d un jeune enfant est encore très plastique, il a de grandes capacités d adaptation.» Une plasticité cérébrale qui est à doubletranchant : souvent, un enfant qui a un problème de vue va compenser et ne pas s en plaindre. D où l importance d impliquer les pédiatres, bien sûr, mais aussi les parents. Ceux-ci doivent être à l affût de symptômes, de signes pouvant indiquer un problème. Qu on parle d amblyopie ou d affections plus graves, comme une cataracte congénitale ou un rétinoblastome, heureusement rares. En 2014, l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin a donc mis les bouchées doubles, sur plusieurs fronts. Il a d abord organisé une journée de formation continue pour les ophtalmologues, et mis l accent sur la formation renforcée des pédiatres. «Il devient de plus en plus rare de dépister tardivement, vers 7 ou 8 ans, un problème visuel, ce qui tend à indiquer que le dépistage précoce est déjà bien en place, relève Pierre-François Kaeser. Mais des points peuvent tou-

25 23 Docteur Pierre-François Kaeser Responsable de la strabologie et de l ophtalmologie pédiatrique jours être améliorés, comme la prise en compte des facteurs familiaux.» Les parents ont également été ciblés par plusieurs opérations de sensibilisation. L Hôpital ophtalmique Jules-Gonin a collaboré à l exposition «L œil nu», visible à l Espace des inventions à Lausanne (jusqu en octobre 2015). Surtout, il a organisé dans ses murs, le 10 octobre, une Journée de dépistage des enfants, éditant dans la foulée une brochure didactique, «Les yeux des enfants». Deux initiatives rendues possibles grâce au soutien du fonds Ingvar Kamprad. 163 enfants ont été examinés dans le cadre de cet événement; pour 60% d entre eux, un examen ultérieur a été recommandé. De plus, par sa couverture médiatique, cette journée de dépistage gratuit a permis d attirer l attention du public sur cette thématique. Plusieurs quotidiens ont évoqué l événement, ainsi que l émission «On en parle» de La Première et les journaux télévisés de la RTS. Journée de dépistage des enfants le 10 octobre 2014

26 24 RAPPORT ANNUEL 2014 RYTHME CIRCADIEN L œil, plus que la vision Quel rôle joue l œil dans le rythme circadien, et donc dans le sommeil? Cette question a été posée en décembre 2014 lors d une conférence pluridisciplinaire : le Centre du sommeil (CHUV) était représenté par Raphaël Heinzer, médecin chef ; le Centre intégratif de génomique (UNIL) par Paul Franken ; Aki Kawasaki, professeure associée et neuro-ophtalmologue, représentait l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Le rythme circadien est l horloge interne du corps, réglant des fonctions comme la température, les niveaux d hormones et le sommeil. Son cycle dure environ vingt-quatre heures. Toute horloge doit être remise à l heure, et c est d abord avec le soleil que se synchronise le rythme circadien. Cela permet d être performant le jour, la fatigue s installant à la nuit tombante. C est là qu interviennent les cellules ganglionnaires à mélanopsine, qui font partie des photorécepteurs de la rétine aux côtés des cônes et des bâtonnets. Alors que ces deux derniers sont responsables de la vision, les premières fonctionnent comme des détecteurs du soleil. «On parle d irradiance, par opposition à la luminosité, explique Aki Kawasaki. Les cônes et les bâtonnets réagissent très rapidement à des changements de luminosité, de contraste, ce qui nous permet de percevoir notre environnement immédiat». En revanche, les cellules ganglionnaires à mélanopsine, apparues des millions d années plus tôt, sont des marathoniennes : elles analysent l irradiance la puissance du flux lumineux solaire sur de longues durées. «Dès lors, elles sont capables de percevoir un rythme de vingt-heures, mais aussi le rythme des saisons». Des propriétés guère utiles à la vision, mais qui font de l œil le principal synchronisateur avec le soleil, permettant au corps de s adapter aux changements extérieurs. Parfois difficilement, comme en hiver : le manque de lumière peut être déroutant, causant la dépression saisonnière. Les détecteurs du soleil auraient une part de responsabilité : «Ils sont directement reliés à certaines zones du cerveau régulant l humeur», relève Aki Kawasaki. Les cellules ganglionnaires à mélanopsine n ont été découvertes qu il y a une quinzaine d années ; leur

27 25 Professeure Aki Kawasaki Responsable du laboratoire de pupillométrie fonctionnement et leur rôle dans la physiologie humaine sont encore mal connus. «Chez l homme, elles ne sont présentes que dans l œil. C est encore un champ d études très neuf, mais on a déjà une certitude : la vision n est pas la seule fonction de l œil dans le corps humain.» A long terme, un dérèglement du cycle circadien peut, outre des troubles du sommeil, entraîner une augmentation des risques de cancer ou de maladies cardio-vasculaires. Il est donc important de comprendre l impact que peuvent avoir les maladies oculaires sur ce troisième type de photorécepteurs. C est l objectif de plusieurs études en cours au sein de l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. L information récoltée aidera les ophtalmologues à identifier les patients risquant d être touchés par un dérèglement du rythme circadien et ses différents effets secondaires. Le rythme circadien est l horloge interne du corps

28 26 RAPPORT ANNUEL 2014 REDONNER LA VUE Trois ans pour une greffe En Suisse, les dons de cornée sont trop faibles pour éponger la longue liste d attente de patients. D où l importance de sensibiliser et d informer la population afin de lever les barrières symboliques et d abattre certaines idées préconçues. La situation du don d organes et de tissus est préoccupante en Suisse. On n y compte que 12 donneurs par million d habitants, contre 32 en Belgique ou 34.8 en Espagne. Or 150 personnes sont en attente d une greffe de cornée à l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Quels facteurs expliquent cette situation? Pour le docteur François Majo, responsable de la Banque des yeux de Lausanne, ils sont d ordre aussi bien légaux que symboliques. Dans certains pays européens, toute personne est un donneur présumé, sauf si elle a exprimé un avis contraire. C est l inverse en Suisse, puisqu il faut signaler son accord en remplissant une carte de donneur ou via l application Echo112. Seuls 10% des Suisses l ont fait. Et encore, tous n acceptent pas qu on prélève leur cornée. On arrive au second facteur: l aspect symbolique. «L œil est la fenêtre de l âme, et beaucoup craignent qu en prélevant la cornée, on prélève le regard. Ce n est pas le cas : on n enlève pas la couleur de l œil, rien n est visible après le prélèvement.» Après le décès, il faut lever les mêmes réticences en contactant la famille. Dès lors, le médecin plaide pour que la question du don d organe soit systématiquement posée aux citoyens, réglée de leur vivant, par exemple par le biais de l assurance-maladie. «Aborder cette question est d autant plus difficile en situation de deuil.» Troisième facteur important, l auto-élimination. Beaucoup de gens pensent être trop âgés. Or on peut être donneur entre 16 et 90 ans. En 2014, en coordination avec le CHUV, 154 cornées ont été prélevés sur 77 donneurs. Il y a aujourd hui 3 ans d attente pour une greffe, déplore le docteur Majo. «La cornée est responsable des deux tiers de la qualité de vision. Cela plonge des personnes souvent jeunes dans de grandes difficultés professionnelles et financières, sans parler de leur qualité de vie.»

29 27 Docteur François Majo, PhD, PD, MER Responsable du pôle segment antérieur Les greffes sont indiquées dans deux pathologies en particulier, le kératocône, qui conduit à une déformation de la cornée, et la dystrophie de Fuchs, forme de vieillissement précoce de la cornée. D autres options thérapeutiques existent, comme la kératoprothèse Boston, une cornée en plastique. 6 ont été posées entre 2012 et 2014 à Jules-Gonin, mais leur indication est limitée : «Ces cornées synthétiques ne sont pas bio-intégrables, il n y a pas de cicatrisation et d intégration à la jonction entre la prothèse et la cornée du receveur. Comme l œil a une pression positive (15mm de Hg en moyenne), il existe avec le temps un risque important de fuites ou d infection.» La greffe reste la meilleure option. Pour résoudre la pénurie, il faut donc sensibiliser. Outre la traditionnelle Journée du don d organe, l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin a hébergé en janvier 2014 le congrès annuel de l EEBA (European Eye Bank Association), pour la première fois en Suisse. Avec des témoignages de patients et la présence du président du Conseil d Etat Pierre-Yves Maillard, également président de Swisstransplant, l événement a bénéficié d une large couverture médiatique. Dr Michaël Nicolas, responsable scientifique et les collaboratrices de la banque des yeux

30 28 RAPPORT ANNUEL 2014 LE VOLEUR SILENCIEUX DE LA VUE Des micro-implants contre le glaucome La chirurgie micro-invasive améliore la qualité de vie des patients avec un glaucome précoce. A l autre bout du spectre, en cas de maladie avancée, nos spécialistes ont mis au point des procédures inédites pour minimiser les complications d actes invasifs. En 2014, 300 istents pour 169 patients ont été posés à l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Ces implants, fabriqués en titane et ne mesurant qu un millimètre de long, font partie de la panoplie de chirurgie micro-invasive du glaucome (ou MIGS, pour Minimally Invasive Glaucoma Surgery). Ils fonctionnent sur le modèle des «stents» coronariens, ces petits tubes de métal qui élargissent les vaisseaux sanguins afin de prévenir une obstruction, et donc une crise cardiaque. Les glaucomes sont souvent liés à une pression élevée dans l œil, comprimant le nerf optique. Si la pression augmente, c est que le liquide n arrive plus à s évacuer : implanter un ou deux istents dans le trabéculum, le filtre de l humeur aqueuse, permet d améliorer la capacité de drainage et de diminuer la pression intraoculaire. Avec un minimum de complications : moins d 1% depuis que la procédure a été inaugurée à l hôpital il y a deux ans, estime le docteur Eamon Sharkawi, qui dirige le secteur du glaucome. Pour autant, l implant n est pas la panacée : «La pression ne baisse que dans une moindre mesure par rapport à une chirurgie plus invasive. Il n est donc indiqué que dans certains cas, notamment pour les glaucomes précoces.» Mais il pourrait néanmoins changer la donne. Auparavant, on privilégiait la voie médicamenteuse comme premier traitement, la chirurgie étant associée aux complications. Or les gouttes demandent une prise rigoureuse, la vie durant, et ne sont pas dénuées d effets secondaires. Selon plusieurs études, jusqu à 40% des patients ne les prennent pas régulièrement, avec de funestes conséquences sur leur vision. Cataracte et glaucome sont souvent associés, les deux touchant les patients âgés. Or les deux opérations peuvent être combinées, ce qui est devenu la norme dans notre hôpital. Cette stratégie permet d améliorer immédiatement la qualité de vie, mais aussi de différer le recours à une chirurgie plus invasive,

31 29 Docteur Eamon Sharkawi FRCOphth Responsable du glaucome sauvegardant le «capital» visuel du patient. Et les MIGS ne diminuent pas l efficacité d une future chirurgie classique, comme une trabéculectomie ou la pose d un shunt, un tube de drainage, des opérations invasives mais très efficaces pour les glaucomes complexes. «Les MIGS sont à la mode et indiqués dans de nombreux cas, mais en tant que centre universitaire, nous devons être capables de prendre en charge les patients complexes que d autres centres ne peuvent pas traiter.» Le docteur Sharkawi ajoute : «Dans le passé, les shunts ont souffert d une mauvaise réputation, mais ils restent la méthode la plus efficace et durable pour faire baisser la pression». Et les spécialistes de Jules-Gonin ont mis au point des techniques inédites permettant de réduire drastiquement les complications. Aussi bien à court terme - risque d hypotonie, chutes de pression dans l œil - qu à long terme : la technique développée à Lausanne permet d éviter des dommages irréversibles à la cornée. Ces résultats réjouissants ont déjà fait l objet d une publication, avec d autres à venir en Simulation du trouble visuel causé par le glaucome

32 30 RAPPORT ANNUEL 2014 RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE Diabète et vision : les enjeux Dans les pays développés, la rétinopathie diabétique est la première cause de cécité chez les actifs. Alors que les recommandations internationales préconisent le dépistage systématique de la maladie, l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin monte au front. C est un fait peu connu, mais les troubles du métabolisme liés au diabète peuvent endommager la rétine. Sans traitement, le patient risque la dégradation, voire la perte de sa vision. Dans les pays développés, la rétinopathie diabétique est la première cause de cécité complète dans la population active (de 25 à 75 ans). Or c est une maladie silencieuse, qui peut évoluer sans symptômes pendant des années. Trop souvent, ceux-ci n apparaissent que tardivement, à un stade avancé, lors d une hémorragie vitréenne, entraînant une brusque diminution de la vue, ou en cas de phénomènes ischémiques maculaires ou d accumulation de liquide au sein de la macula (œdème maculaire). Le dépistage est dès lors un élémentclef de prévention, et les recommandations internationales préconisent un examen et des rétinographies systématiques du fond des yeux des patients diabétiques. «C est pourquoi nous avons mis sur pied en 2014 une clinique spécifiquement destinée au diabète, coordonnée par le docteur Lazaros Konstantinidis, spécialiste en rétine médicale et chirurgicale», explique Francine Behar-Cohen, directrice médicale de l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Le docteur Konstantinidis, ancien chef de clinique de Jules-Gonin, revient au bercail après un long et enrichissant parcours en Angleterre. La panoplie des traitements de la rétinopathie diabétique s est aussi étoffée. Le laser était auparavant la seule option, souvent pour une victoire en demi-teinte : il permettait de freiner l évolution de la maladie, mais pas d améliorer la vision. «Nous avons aujourd hui de nouveaux traitements à disposition, comme les anti-vegf et de nouvelles formes de corticoïdes. Il y a donc des solutions thérapeutiques, et nous avons dès lors l obligation de nous structurer pour offrir un dépistage et une prise en charge optimisés.» Se structurer, cela signifie travailler en réseau avec l ensemble des acteurs

33 31 Docteur Lazaros Konstantinidis Responsable de la diabétologie concernés, soit les centres de soins du diabète, les hôpitaux dont le CHUV et la PMU - et les ophtalmologues installés. Une telle mise en réseau permettra d intensifier l information et la surveillance des patients diabétiques, et d homogénéiser les pratiques. En l absence de chiffres suisses, on ne peut aujourd hui qu estimer l incidence de la maladie : «Si l on fait une extrapolation par hypothèse des données américaines, on estime qu il y aurait patients présentant une rétinopathie diabétique dans le seul canton de Vaud ; la vision serait menacée chez d entre eux», note le docteur Konstantinidis. Le chiffre est inquiétant, d autant plus que le diabète est en hausse constante en Suisse. Et la rétinopathie diabétique est un facteur aggravant : «Ce handicap majore tous les autres handicaps, assène Francine Behar-Cohen. Quand vous ne voyez plus, vous ne pouvez plus faire votre test de glycémie ou vous injecter votre insuline. Il y a donc une dégradation importante de l ensemble des complications». Le dépistage systématique est donc un «must». Le dépistage est un élément-clef de prévention

34 32 RAPPORT ANNUEL 2014 RÉTINE ARTIFICIELLE Première suisse à Jules-Gonin La première rétine artificielle Argus II a été implantée en 2014 à Lausanne. Elle permet à des personnes rendues aveugles par une rétinite pigmentaire de percevoir des formes et des contrastes, leur permettant de s orienter et gagner en autonomie. Le 30 octobre 2014, le professeur Thomas Wolfensberger posait l implant rétinien Argus II à un patient aveugle depuis une quinzaine d années. C était une première suisse à l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, la première implantation après que la commercialisation de la prothèse a été autorisée en Europe. Celle-ci a été développée par la société californienne Second Sight, dont le siège européen est à Lausanne. «C était une journée ensoleillée», se rappelle le chirurgien. Au propre et au figuré, car l opération, délicate, est une réussite. Pour autant, Thomas Wolfensberger ne veut pas donner de faux espoirs : «Grâce à cet implant, le patient peut distinguer des contrastes et des formes ; cela l aide à s orienter, à éviter des obstacles.» Cela ne remplace pas une canne, un chien d aveugle, mais cela lui donne «plus de données pour tirer une conclusion». Concrètement, une caméra fixée sur des lunettes transmet une image à un processeur, de la taille d un paquet de cigarettes. Ce petit ordinateur réduit l image à 60 pixels, avec des degrés d intensité différents : plus il y a de lumière, plus il y a de blanc, et plus l intensité sera forte. Cette image ré-encodée est ensuite transmise, sans-fil, à l implant proprement-dit : l antenne, arrimée sur l œil, relaie l information aux soixante électrodes qui reposent sur la surface de la rétine, reconstruisant une image très simplifiée. «Les patients ne voient que des ombres, de la lumière, en dégradé de gris ; mais pour des personnes complètement aveugles depuis des années, c est une émotion considérable que de reconnaître la silhouette d un arbre». L opération est complexe, mais ce n est que le début du processus : la personne implantée doit apprendre à utiliser cette vision «bionique». Elle dispose d un champ visuel très réduit, environ une page A4. Elle doit donc apprendre à balayer les alentours de la tête, pour reconstituer son environnement. Un apprentissage qui s effectue sous la conduite des spécialistes de la basse vision.

35 33 Professeur Thomas J.Wolfensberger Responsable du pôle segment postérieur Pour l heure, l opération n est indiquée que pour les malades de la rétinite pigmentaire, au stade terminal. Des patients devenus progressivement aveugles : «Des gens qui n ont jamais vu ne peuvent pas reconnaître des choses. Il faut une certaine mémoire visuelle.» De plus, la phase de rééducation étant ardue, les candidats doivent être dotés d une «énergie interne, de l envie d aller de l avant, d essayer». On estime à 150 le nombre de malades, en Suisse, qui pourraient bénéficier de cette technologie. Il y a un autre écueil : son coût. L opération revient à francs. Et alors qu elle est remboursée par les assurances en Allemagne, en France et en Italie, ce n est pas encore le cas en Suisse. La première suisse a ainsi été financée par des dons privés et par la Fondation Asile des aveugles. Mais les premières démarches auprès de l Office fédéral de la santé publique ont d ores et déjà abouti. Reste à convaincre les assureurs. L équipe du bloc opératoire à la fin de l intervention

36 34 RAPPORT ANNUEL 2014 SANTÉ VISUELLE LED : les yeux ont le blues Les LED sont partout. Dans les écrans TV, dans les phares des voitures, dans l éclairage public et domestique. Et si les LED gagnent ainsi du terrain, si les diodes électroluminescentes sont au coeur de politiques volontaristes, en Suisse, en Europe, c est qu elles ont un énorme atout: leur efficience énergétique. L éclairage artificiel ponctionne 19% de la production mondiale d électricité, un chiffre que l adoption généralisée des LED pourrait fortement réduire. Dans un monde post-fukushima, l argument est de poids. Mais il n est pas univoque. Car la technologie a des défauts. Ainsi, le cristallin des enfants de moins de 10 ans ne filtre pas les rayonnements des courtes longueurs d ondes (bleues). Or certaines LED émettent une plus forte proportion de lumière bleue que la lumière naturelle, avec un risque de réaction chimique nocive pour la rétine. Incriminées, les LED bleues et les LED à lumière blanche froide ; dans ce cas, la lumière est produite par une diode bleue «corrigée» par un phosphore jaune pour obtenir du blanc. C est le procédé le plus utilisé, car le moins cher. Dès 2010, une étude de l ANSES (Agence nationale française de sécurité sanitaire), dirigée par la professeure Francine Behar-Cohen, tirait la sonnette d alarme. Car le «blue light hazard», phénomène bien documenté, peut entraîner un vieillissement prématuré de l oeil, favorisant la dégénérescence maculaire (DMLA). Et si les enfants sont aux premières loges, il y a d autres groupes à risques : les personnes sans cristallin (aphaques), celles opérées d une cataracte qui portent un cristallin artificiel (sauf s il est jaune), ou encore certaines professions les chirurgiens, les éclairagistes exposées à de fortes lumières artificielles. Moins intenses, les LED bleues des smartphones, tablettes et écrans d ordinateurs n ont pas d impact sur la rétine ; mais elles peuvent causer des troubles du sommeil. En 2014, Francine Behar-Cohen, directrice médicale de l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, a pris son bâton de pèlerin, donnant une conférence au premier Salon suisse de la santé et s exprimant à plusieurs reprises dans

37 35 les médias. Elle s inquiète de l absence de normes de sécurité en Suisse : «C est comme si, dans l industrie alimentaire, on pouvait dépasser sans autres les normes imposées pour les bactéries» (Le Temps du 19 janvier 2015), certaines LED reproduisant le «soleil de midi en permanence à l intérieur» (24heures du 1 er septembre 2014). Elle craint aussi que la course aux LED, avec une part de marché attendue de 90% en 2020, n aboutisse à une invasion de produits à risque, venant souvent d Asie, sans contrôle de qualité. Et sans mise en garde sur l emballage. Aujourd hui, seule la France impose l indication d une classe de risque. En Suisse, le Conseil fédéral a balayé en 2013 l interpellation d une députée verte. Il faut donc remettre l ouvrage sur le métier, tant au plan politique qu au plan technique : Francine Behar-Cohen enjoint les fabricants à adapter au plus vite leur technologie. LED : pas de panique mais des précautions à prendre

38 36 RAPPORT ANNUEL 2014 ONCOLOGIE OCULAIRE Une approche hautement spécialisée et humaine à la fois Avec un vaste bassin de patients, l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin est une des références européennes de l oncologie de l adulte. En collaboration avec l Institut Paul Scherrer, l accent est mis sur le traitement conservateur des tumeurs oculaires. Le mélanome de l œil touche les mélanocytes, les cellules qui fabriquent la mélanine, responsable de la pigmentation ; ces cellules se trouvent dans l uvée, qui comprend les couches intermédiaires pigmentées du globe oculaire (l iris, le corps ciliaire et la choroïde). C est un cancer rare, avec six nouveaux cas par an pour 1 million de personnes (dans sa forme intraoculaire, la plus fréquente). En Suisse, on dénombre une quarantaine de cas par an. «Je vois plus de mélanomes de l uvée en un jour qu un ophtalmologue installé dans toute sa carrière», raconte la doctoresse Ann Schalenbourg. Œuvrant depuis vingt ans au sein du service, celle-ci a naturellement pris les rênes de l oncologie de l adulte à l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin suite au départ à la retraite du Prof. Leonidas Zografos en juillet 2013, assurant une transition dans la continuité. Sous l impulsion de ce dernier, l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin a acquis une renommée européenne en oncologie de l adulte, atteignant une masse critique de cas : un tiers des patients viennent de Suisse, un tiers d Italie, le dernier tiers du reste de l Europe (Grèce, Portugal, Pays-Bas, Norvège, ex- Yougoslavie). 216 interventions ont été effectuées en Cette expertise est fondamentale pour viser une haute qualité de traitement mais aussi de diagnostic. Car contrairement à un mélanome cutané, il n est pas possible de réaliser des biopsies systématiques, de prélever des tissus, au risque d endommager l œil. Rien ne remplace donc l observation, et l expérience. «En oncologie, le contact, l aspect humain, psychologique est très important, ajoute la doctoresse Schalenbourg. Nous devons aider les patients à remettre les priorités dans le bon ordre : d abord sauver leur vie, ensuite leur œil, enfin leur vision». Pour autant, les oncologues mettent l accent sur les traitements conservateurs, quand ils sont indiqués.

39 37 Docteure Ann Schalenbourg, MER Responsable de l oncologie oculaire adulte Ils travaillent de concert avec l Institut Paul Scherrer (PSI) à Villigen (AG) qui est le centre suisse de protonthérapie. Une collaboration fructueuse qui remonte à 1984 : «Notre challenge aujourd hui, suite aux nombreux changements dans les deux institutions, est de maintenir le même niveau d excellence, relève le Prof. Damien Weber, qui a pris en 2013 les commandes du Centre de protonthérapie. Nous devrons pour ce faire moderniser nos outils de traitement et les outils de communication entre les deux centres.» Avec des patients qui viennent souvent de loin, l aspect organisationnel est capital. Le traitement est ainsi concentré en deux semaines, entre Lausanne et Villigen. Un autre atout de l hôpital est de réunir sous le même toit toutes les sous-spécialités de l ophtalmologie. Ann Schalenbourg : «Nous pouvons nous appuyer sur une vaste expertise en maladies de la surface oculaire ou de la rétine, en glaucome, en maladies inflammatoires, oculo-palpébrales, voire neuro-ophtalmologiques ou en strabisme, qui sont associés comme cause ou complication en cas de tumeur oculaire.» Institut Paul Scherrer à Villigen Copyright Paul Scherrer Institut

40 38 RAPPORT ANNUEL 2014 INNOVATION ET RECHERCHE La recherche translationnelle : axe stratégique Un plan de développement, validé en 2014, veut consolider la position de la Fondation Asile des aveugles dans la recherche. En devenant une actrice incontournable, elle permettra à ses patients de bénéficier des dernières innovations. Le développement de la recherche est une ligne de force de la Fondation Asile des aveugles, soucieuse de soutenir par l innovation sa mission de santé visuelle. A cet égard, 2014 a été un tournant, puisque le Conseil de Fondation a validé un ambitieux projet stratégique, avec trois axes de développement. Premier axe, une meilleure structuration de la recherche fondamentale, passant par le recrutement de nouvelles forces. En 2015, le laboratoire fêtera d ailleurs ses quinze ans d existence. Second axe, un accent mis sur la recherche translationnelle, pour créer des passerelles entre recherche fondamentale et applications thérapeutiques. Troisième axe, la création d un Centre d investigation clinique dédié à l ophtalmologie. Ces trois axes permettront de «passer à une autre vitesse», relève la professeure Francine Behar-Cohen, directrice médicale de l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. «Cela contribuera à asseoir la position de la Fondation comme référence pour la recherche, pour la formation et pour l innovation thérapeutique, conduisant à l amélioration de la prise en charge du patient.» Parmi les highlights de la recherche en 2014, l équipe du professeur Yvan Arsenijevic est parvenue à recréer des rétines complètes in vitro à partir de cellules souches embryonnaires de souris. «C est un outil fantastique pour comprendre le développement de la rétine, étudier sa dégénérescence, se réjouit Yvan Arsenijevic. Et nous avons pu établir la preuve de concept que l on peut utiliser ces cellules pour la transplantation.» Ces résultats ont été publiés dans la revue Stem Cell Report. L objectif est désormais de connaître le même succès avec des cellules humaines. Dans les études appliquées, un grand pas a été franchi dans le domaine la choriorétinite séreuse centrale (CRSC), quatrième cause de baisse de la fonction visuelle : à partir de travaux fondamentaux portant sur les mécanismes de cette maladie, l équipe de la Prof. Behar-Cohen a été capable d identifier une cible thérapeutique et, usant

41 39 Professeure Francine Behar-Cohen, cheffe de service et Professeur Yvan Arsenijevic responsable de la recherche fondamentale d un médicament déjà dans le commerce, de traiter des patients atteints de CRSC. Ces résultats ont été validés par d autres équipes de recherche en Par ailleurs, d autres travaux des docteures Irmela Mantel et Aude Ambresin ont permis d optimiser le traitement des œdèmes maculaires. Ces exemples illustrent la volonté de passer rapidement d observations fondamentales aux applications thérapeutiques. Un idéal de recherche translationnelle qui n est possible qu au travers de réseaux nationaux et internationaux, afin de mutualiser ressources et compétences. La Fondation Asile des aveugles est partie prenante des réseaux Transvision (avec l INSERM et l Université Paris Descartes, l UNIL, l IRO et l EPFL notamment), Translational Neuroscience and Neuroengineering (avec la Medical School d Harvard et l EPFL), mais aussi du consortium KIC EIT Health qui a remporté un appel d offre de l European Institute of Innovation & Technology pour effectuer des recherches sur le vieillissement et la santé. Laboratoires de recherche de l Hôpital

42 40 RAPPORT ANNUEL 2014 UNE ANNÉE À L HÔPITAL OPHTALMIQUE La recherche : une histoire de réseaux Les activités de recherche fondamentale et clinique ont été soutenues par de nombreux fonds externes et en particulier par le Fonds National de Recherche Scientifique (FNRS). Nous exprimons notre plus vive reconnaissance aux organismes soutenant la recherche en ophtalmologie, quel que soit le montant de leur apport, et notamment la Fondation ProVisu, la Loterie Romande, La Fondation suisse de recherche contre le cancer, la Ligue suisse contre le cancer, le Fond action contre le cancer, la Fondation Open Eyes. La pose du 1 er implant Argus II par le Prof. Wolfensberger fin octobre 2014 a été rendue possible grâce à la Starr Foundation de New York et à des donateurs privés. Des recherches cliniques et des études multicentriques d importance, particulièrement dans le domaine de la dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) sont soutenues par l industrie pharmaceutique. Aujourd hui, la participation à des réseaux internationaux est un «must» et permet à nos chercheurs de passer plus rapidement de la recherche dite fondamentale à son application clinique. Cette recherche dite «translationnelle» est au cœur de notre mission d innovation dans la prise en charge des maladies oculaires et directement liée à notre capacité à créer des passerelles et fédérer les acteurs tant de l industrie que des réseaux de recherche. Dans ce cadre, la Fondation Asile des aveugles est partenaire du consortium KIC EIT Health, composé de 144 entreprises, universités et organismes de recherche européens. Ce consortium a été sélectionné, en décembre 2014, par l European Institute of Innovation and Technology (EIT). Avec un volume de financement total de 2.7 milliards d euros pour l ensemble des communautés (Knowledge and Innovation Communities - KIC), cette initiative d envergure rassemble des acteurs européens de premier plan de l industrie, l éducation, l innovation, la recherche, la santé, la technologie médicale et les compagnies d assurance pour développer rapidement l accès au marché de produits innovants destinés à faciliter le bien vieillir et l autonomie. Collaborations L Hôpital ophtalmique Jules-Gonin

43 41 collabore avec de nombreuses cliniques en Suisse et à l étranger, que ce soit pour la prise en charge de patients ou pour le développement de nouvelles thérapies. En Suisse, il coopère étroitement avec différents services du CHUV, de l EPFL, de l Université de Lausanne, mais aussi avec l Institut Paul Scherrer à Villigen (thérapie des tumeurs oculaires aux protons) et l Institut de recherche en ophtalmologie (IRO) à Sion. Leçon inaugurale «L ophtalmologie sans gènes?» Spécialiste d oculo-génétique, Daniel Schorderet est directeur de l Institut de recherche en ophtalmologie de Sion (IRO) et médecin chef à l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Il a été promu professeur ordinaire ad personam de l UNIL en 2013 déjà et a tenu sa leçon inaugurale «L ophtalmologie sans gènes?» le 5 juin 2014 à l auditoire de l Hôpital ophtalmique, en présence de la Prof. Béatrice Desvergne, doyenne de la Faculté de biologie et de médecine de l UNIL et d une audience fournie d amis et de collègues chercheurs. Lorsqu il prend les rênes de l IRO en 2003, Daniel Schorderet met sur pied un programme «Genes & Vision» qui a pour but d étudier le développement et le maintien de la vision, de l embryon jusqu à l âge avancé. Le chercheur y développe une approche translationnelle qui se nourrit de la pratique clinique pour alimenter la recherche. Les innovations scientifiques remontent ainsi jusqu au lit du patient pour un meilleur diagnostic ou une meilleure prise en charge. Durant sa carrière, Daniel Schorderet a identifié et caractérisé pas moins de vingt-cinq nouveaux gènes responsables de maladies génétiques. Prix et récompenses scientifiques Dre Verónica Ponce de León, chercheuse en génie génétique, a remporté la 1 ère édition du Prix Isabelle Musy. Doté de francs, ce prix a pour objectif de soutenir la création d une start-up romande et latine. Prof. Daniel Schorderet Dr Verónica Ponce de León Dr Corinne Kostic

44 42 RAPPORT ANNUEL 2014 «Innovation Therapeutics» est le nom de l entreprise créée par Verónica Ponce de León et son équipe au sein du laboratoire de thérapie génique et biologie des cellules souches à l Hôpital ophtalmique. Les chercheurs y développent des modèles de cellules des yeux pour élaborer des médicaments en ophtalmologie, ainsi que la thérapie cellulaire. En septembre, le Swiss ophthaward du meilleur travail expérimental a été attribué à la Dre Corinne Kostic, PhD, exaequo avec le Dr Daniel Barthelmes, de l Augenklinik USZ à Zurich. Composé d experts membres de la Société suisse d ophtalmologie, le jury a récompensé son travail sur le développement de modèles de grands animaux utilisables dans le cadre des études génétiques de la rétine, réalisé dans le cadre d une coopération internationale, avec la participation de l équipe de Biothérapie et Biotechnologie CRICM et New Vectys (Paris), de l Institut Roslin de l Université d Edimbourg et de l Unité de thérapie génique et de biologie des cellules souches de l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Alice McPherson reçoit la Médaille Gonin Créée en 1937 par l Université de Lausanne et la Société suisse d ophtalmologie (SSO) en mémoire de Jules Gonin - ophtalmologue de renommée mondiale à l origine du traitement du décollement de rétine - la Médaille Gonin est la plus haute distinction ophtalmologique internationale. Première femme à recevoir ce «Nobel d ophtalmologie» décerné tous les quatre ans, la professeure Alice R. McPherson, présidente de la Fondation de Recherche sur la Rétine, a été élue par le Conseil International d Ophtalmologie comme récipiendaire de la Médaille Gonin Ophtalmologue passionnée, elle a consacré son énergie à rassembler des fonds pour la recherche mais aussi à mettre sur pied des chaires de recherche en ophtalmologie dans plusieurs universités américaines et à promouvoir des programmes de fellowship pour les jeunes chercheurs. Durant la cérémonie organisée en son honneur à l Hôpital ophtalmique, le jeudi 13 février 2014, Alice McPherson Prof. Alice McPherson

45 43 a remis les «Leçons de physiologie» du Dr Gauty, manuscrit rare, au recteur de l UNIL, Dominique Arlettaz. Disséminer la connaissance Une des missions essentielle de notre service universitaire et de former les futurs médecins et chercheurs en ophtalmologie. Outre l introduction à l ophtalmologie dispensée aux étudiants en médecine, l Hôpital prépare les médecins au diplôme de spécialisation FMH en ophtalmologie et ophtalmo-chirurgie, mais aussi aux examens de l European Board of Ophthalmology (EBO) et de l International Council of Ophthalmology (ICO). Les médecins expérimentés encadrent régulièrement des stagiaires en 4 e année de médecine, des thèses de doctorat ou des masters et ont accueilli 6 fellows et une dizaine de médecins visiteurs en Sur mandat de la Faculté de biologie et de médecine de l Université de Lausanne, la formation continue est dispensée aux ophtalmologues FMH de l Hôpital et installés en cabinets privés sous la forme d après-midis thématiques, les «Jeudis Jules Gonin» ou de programmes sur un jour, tels que «la Journée de la Rétine» et «la Journée des ophtalmologues romands» organisés conjointement avec le CHUV et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). En novembre 2014, l Hôpital a organisé une formation «l ophtalmologie pédiatrique pratique» destinée aux pédiatres romands dans le cadre de sa campagne «Les yeux des enfants», faisant suite à la Journée de dépistage des enfants lors de laquelle des pédiatres et des ophtalmologues avaient été invités à assister aux consultations. Des orateurs de renommée internationale ont été conviés à partager leur expérience, tels que le Prof. Alan Bird, homme clé de l ophtalmologie moderne, dont les travaux sur les pathologies dégénératives de la rétine de type héréditaire, dystrophique ou liées au vieillissement lui ont valu l attribution de la Médaille Gonin en Nos médecins et chercheurs ont organisé et sont intervenus lors de plus de 150 conférences, séminaires et sessions de formation dans des congrès internationaux, notamment en Algérie, Allemagne, Espagne, France, Grèce, Islande, Italie, Israël, Maroc, Pologne, Royaume- Uni, Argentine, Canada, Etats-Unis et Japon. Promotion de la santé visuelle Conférences publiques, journée de dépistage, interviews dans les médias, notre Hôpital a résolument affirmé sa présence dans la communauté afin d informer le grand public sur les questions de santé visuelle. Trois conférences publiques ont été organisées durant La première traitant du glaucome «Le voleur silencieux de la vue» a été donnée par le Dr Eamon Sharkawi, la seconde sur la vision des enfants par le Dr Pierre-François Kaeser et la troisième

46 44 RAPPORT ANNUEL 2014 «Jour-nuit, veille-sommeil : regards croisés sur notre sommeil», par la Prof. associée Aki Kawasaki, responsable du laboratoire de pupillométrie, le Dr Raphaël Heinzer, médecin chef du Centre d investigation et de recherche sur le sommeil du CHUV et le Prof. Paul Franken du Centre Intégratif de Génomique de l UNIL. Planète Santé Live La première édition du salon Planète Santé Live, du 13 au 16 novembre 2014 au SwissTech Convention Center de l EPFL, a été un grand succès avec entrées, soit près du triple de ce qui était attendu par les organisateurs. L événement a été mis sur pied en collaboration avec 50 institutions romandes de santé publique, dont l Hôpital ophtalmique. Pas moins de 45 collaborateurs se sont relayés sur le stand. Les simulations de pathologies au moyen de lunettes 3D (DMLA, glaucome, rétinopathie diabétique, cataracte) ont attiré des centaines de visiteurs et près de photos d iris ont été réalisées. Ces animations à succès ont été mises sur pied grâce à la collaboration de Zeiss et de Hagstreit. «Très parlant», «très utile», «très impressionnant», «facile à comprendre», «on vit la maladie», «mon ami a un début de cataracte, je me suis rendu compte de ce qu il pouvait ressentir», «je tiens tout particulièrement à remercier une de vos collaboratrices en blouse blanche qui a su me rassurer» les marques d intérêt, les témoignages et les remerciements ont été nombreux : une belle récompense pour tous les collaborateurs présents. La Prof. Francine Behar-Cohen a été sollicitée pour intervenir dans la conférence TEDx CHUV, où elle a parlé des obstacles que rencontre le chercheur pour concrétiser son travail. Elle a également donné une conférence sur les dangers des LEDs et participé à un débat «Voulez-vous être un humain amélioré?». Une expérience extraordinaire pour l Hôpital ophtalmique et la Fondation Asile des aveugles, qui nous a permis de pleinement jouer notre rôle de santé communautaire, de créer des liens entre les métiers et surtout d expliquer concrètement ce que nous faisons au quotidien. Espace des inventions : rencontres Entre 4 z yeux Dans le cadre de l exposition didactique «L œil nu» proposée à l Espace des inventions de Lausanne, des médecins et spécialistes en basse vision ont animé trois dimanches après-midi de démonstrations, d expériences et de discussions pour en savoir plus sur l œil et la vision. Organisés en novembre 2014 et janvier 2015 ces rencontres ont permis aux enfants de poser mille questions et aux médecins et ergothérapeutes d échanger avec les enfants et leurs parents sur le fonctionnement de la vision.

47 45 Salon Planète Santé Live au SwissTech Convention Center LABLIFE Au Musée de la main, l exposition «LABLIFE» organisée pour célébrer les 10 ans de la Faculté de biologie et de médecine a permis au public de plonger dans le monde de la recherche. Pour la durée de l exposition, le public a pu rencontrer des chercheurs et réaliser en leur compagnie des expériences scientifiques à l aide de matériel apporté directement de leur laboratoire au Musée pour l occasion! En décembre, l Hôpital ophtalmique a participé à l atelier «Cécité progressive démasquer l origine génétique pour agir de manière ciblée!» organisé par le Dr Carlo Rivolta et son équipe, du Département de génétique médicale de l UNIL. Revêtu de lunettes spéciales pour entrer dans la peau de patients atteints de rétinite pigmentaire, les visiteurs ont pu découvrir cette maladie héréditaire qui entraîne un rétrécissement progressif du champ visuel. Grâce à différents «filtres à gènes», ils pouvaient ensuite «pêcher» parmi les très nombreuses données génétiques provenant de ces patients, le ou les gènes responsables du trouble pour chacun d entre eux. L association Retina Suisse était également présente pour répondre aux nombreuses questions.

48 patients prises en charge aux urgences interventions chirurgicales cas analysés au laboratoire de pathologie, 187 tumeurs malignes détectées 36'782 photos, angiographies et champs visuels effectués

49 RAPPORT ANNUEL Statistiques Consultations 2014 Segment postérieur Rétine chirurgicale, rétine médicale, immuno-infectiologie Segment antérieur Cornée, contactologie, chirurgie réfractive, glaucome, oculoplastique, cataracte SNOB Neuro-ophalmologie, strabologie, ophtalmologie pédiatrique, réadaptation basse vision ONCO Oncologie pédiatrique et adulte, oculogénétique Policlinique et urgences TOTAL Consultations Policlinique Urgences Pôles Policlinique 20% Pôles 58% Urgences 22%

50 48 RAPPORT ANNUEL 2014 Âge des patients 0-14 ans ans ans et plus Nombre total de patients et plus 22% 0-14 ans 9% ans 26% Provenance des patients Vaud Autres romands Autres cantons Etranger Total ans 43% Autres cantons 3% Autres romands 17% Etranger 6% Vaud 74% Opérations Hospitalisation de jour Hospitalisations 821 Total opérations Hospitalisations 7% Hospitalisations de jour 93%

51 49 Imagerie et examens fonctionnels Photographies du fond de l œil Photographies à la lampe à fente Angiographies à la fluorescéine ou au vert d indocyanine (ICG) Champs visuels (tomographie rétinienne - OCT) Le champ visuel est la portion de l espace vue par un œil regardant droit devant lui et immobile. L examen du champ visuel détermine les limites périphériques de la vision et la sensibilité rétinienne à l intérieur du champ. Angiographie de l œil : Imagerie médicale permettant de visualiser la dynamique du flux sanguin grâce à l injection de produit de contraste. Laboratoire de pathologie oculaire Cas internes 745 Cas externes 577 Nombre total de patients Prélèvements analysés Tumeurs malignes Evolution du nombre de cas analysés

52 50 RAPPORT ANNUEL 2014 PUBLICATIONS Un rayonnement scientifique international La publication d un article dans une revue «à comité de lecture» requiert que des experts du domaine, anonymes, choisis par des comités éditoriaux, apportent des commentaires et approuvent la publication. Parfois, l article est soumis à plusieurs reprises, il subit des modifications et des expériences ou analyses complémentaires sont demandées par les experts. La réalisation d un travail clinique ou de recherche est longue et difficile, la publication des résultats est une autre tâche qui demande de la persévérance et du temps, une tâche qui s ajoute à celles qu exercent quotidiennement les médecins et les chercheurs. En 2014, plus de 60 articles, issus de travaux menés par les médecins et chercheurs de l Hôpital ophtalmique ont été publiés dans des revues à comité de lecture. La plupart de ces articles nous parlent d améliorations thérapeutiques ou offrent un apport à la compréhension des maladies oculaires. Ci-dessous un extrait de quelques publications marquantes : Graefe s Archive For Clinical and Experimental Ophthalmology Total IgE and eotaxin (CCL11) contents in tears of patients suffering from seasonal allergic conjunctivitis. Eperon S, Berguiga M, Ballabeni P, Guex-Crosier C, Guex-Crosier Y. Chez les patients souffrant d allergie saisonnière, de multiples protéines du système immunitaire peuvent être retrouvées dans les larmes. L objectif de cette étude était d analyser, pendant la saison pollinique, la présence dans les larmes de deux acteurs majeurs de la réponse immunitaire anti-allergique: les immunoglobulines de type E (IgE) et l éotaxine. Cette étude a montré qu un tiers des patients allergiques étudiés n avaient ni IgE, ni éotaxine dans les larmes. Les deux tiers restant avaient tous des IgE, et pour la plupart (79% d entre eux), de l éotaxine. La concentration de cette dernière était plus élevée chez les patients déjà allergiques comparés à ceux nouvellement diagnostiqués. La concentration des

53 51 IgE n était, par contre, pas significativement différente. Ces résultats indiquent que ces deux protéines agissent à des stades différents de la réponse immunitaire. Retina Incidence of presumed endophthalmitis after intravitreal injection performed in the operating room: a retrospective multicenter study. Casparis H, Wolfensberger TJ, Becker M, Eich G, Graf N, Ambresin A, Mantel I, Michels S. Cette étude a analysé injections intravitréennes d agents anti-vegf (facteur de croissance de l endothélium vasculaire) effectuées en salle d opération à l Hôpital ophtalmique Jules- Gonin et au Triemli Spital à Zürich entre 2004 et 2012 pour déterminer le taux de panophtalmies (infections du globe oculaire). Pendant la période étudiée, seulement trois infections intraoculaires présumées ont été diagnostiquées, correspondant à une incidence très basse de %. Les injections intravitréennes représentent donc un traitement sûr, sans risque élevé de complications infectieuses graves. Stem Cell Reports Derivation of traceable and transplantable photoreceptors from mouse embryonic stem cells. Decembrini S, Koch U, Radtke F, Moulin A, Arsenijevic Y. Les maladies dégénératives de la rétine dues à une perte des cellules photoréceptrices (cellules qui captent et ana- Animalerie du laboratoire de recherche

54 52 RAPPORT ANNUEL 2014 lysent la lumière pour la transmettre au cerveau) sont l une des principales causes de cécité. Le remplacement de ces cellules est un traitement prometteur chez l homme et cette technique a déjà été utilisée avec succès chez la souris. Les cellules souches embryonnaires sont des cellules pluripotentes pouvant se renouveler indéfiniment, proliférer en culture et donner naissance à n importe quel type de tissus. Dans cette étude, ces cellules souches ont été utilisées dans un système de culture en 3D pour former un tissu contenant tous les types cellulaires rétiniens, incluant les photorécepteurs. Cette étude a montré que ces cellules transplantées dans des rétines de souris saines pouvaient s intégrer et former des connections appelées synapses avec les neurones rétiniens de l hôte. La génération de photorécepteurs à partir de cellules souches embryonnaires, couplée à un modèle de culture en 3D, permet de suivre le développement des photorécepteurs, de tester des drogues neuroprotectrices, et également d étudier la restauration de la fonction visuelle par transplantation cellulaire. Molecular Cancer Research BIRO1, a Cell-Permeable BH3 Peptide, Promotes Mitochondrial Fragmentation and Death of Retinoblastoma Cells. Allaman-Pillet N, Oberson A, Schorderet DF. Le rétinoblastome est une tumeur maligne de la rétine, d origine génétique, qui se développe dans l enfance et affecte 1 naissance sur Ce type de cancer se développe suite à l inactivation d un gène suppresseur de tumeur appelé RB1. Cependant, d autres modifications génétiques importantes sont également impliquées dans la progression de la tumeur. Elles permettent sa survie en inactivant des cascades dites «de signalisation». L objectif de cette étude était d évaluer l efficacité anti-cancéreuse de différents peptides capables de réactiver ces cascades de signalisation. Cette étude a montré qu un peptide nommé BIRO1 pouvait entraîner une mort massive des cellules de rétinoblastome. Les mécanismes impliqués ont également été étudiés et permettront de mieux comprendre comment traiter ce type de cancer. Investigative Ophthalmology and Visual Science Evaluating In Vivo Delivery of Riboflavin With Coulomb-Controlled Iontophoresis for Corneal Collagen Cross-Linking: A Pilot Study. Arboleda A, Kowalczuk L, Savoldelli M, Klein C, Ladraa S, Naud M-C, Aguilar M C, Parel J-M, Behar-Cohen F. Le kératocône est une maladie dégénérative non inflammatoire, caractérisée par un amincissement progressif de la cornée entraînant sa déformation vers l avant. Le cross-linking cornéen est un nouveau traitement permettant de stabiliser la progression du kératocône. Cette technique consiste à renforcer les fibres de collagène de la cornée en délivrant à l intérieur de

55 53 celle-ci un agent photo-sensibilisant, la riboflavine, et en induisant la création de ponts chimiques entre les fibres par l action des ultraviolets. La pénétration de la riboflavine à travers la barrière épithéliale cornéenne est une étape clé de cette intervention. L iontophorèse est une technique permettant d augmenter le passage de médicaments à travers une barrière cellulaire grâce à un faible courant électrique. L objectif de cette étude chez le rat était d évaluer l efficacité de l iontophorèse pour délivrer la riboflavine dans la cornée, évitant ainsi de retirer l épithélium cornéen (ce qui est pratiqué lors du crosslinking). Deux types de riboflavines aux propriétés chimiques différentes ont été testées: la riboflavine-dextran et la riboflavine-phosphate. Cette étude a montré que l iontophorèse facilitait la pénétration de la riboflavine dans la cornée, et plus particulièrement celle de la riboflavine-phosphate. De plus, l application d une charge électrique dans l œil a été bien tolérée sans détériorer la cornée. L iontophorèse pourrait bénéficier aux patients en diminuant considérablement le temps d intervention lors du traitement du kératocône par cross-linking cornéen. Advances In Experimental Medicine and Biology IROme, a New High-Throughput Molecular Tool for the Diagnosis of Inherited Retinal Dystrophies-A Price Comparison with Sanger Sequencing. Schorderet DF, Bernasconi M, Tiab L, Favez T, Escher P. La rétinite pigmentaire et la dystrophie des cônes et des bâtonnets sont caractérisées par une grande hétéro- Dans le laboratoire de recherche

56 54 RAPPORT ANNUEL 2014 généité génétique impliquant plus de 60 gènes. Il est donc très important de bien définir les caractéristiques génétiques de la maladie afin d établir précisément, chez chaque patient, un diagnostic dit «moléculaire» (étude des gènes spécifiques de la maladie et leurs mutations). En effet, un diagnostic moléculaire précis permet d éviter des investigations longues et douloureuses, de réduire l anxiété du patient, de prédire l évolution de la maladie et d identifier les traitements potentiels. Ce diagnostic est généralement pratiqué par la méthode de séquençage de Sanger qui analyse un gène à la fois. Cette méthode est donc longue et très coûteuse. Le but de cette étude était de comparer les coûts en temps et en argent d une nouvelle méthode appelée IROme, permettant de séquencer plusieurs gènes à la fois, avec le traditionnel séquençage de Sanger. Pour un patient atteint d une maladie rétinienne, le coût estimé du diagnostic moléculaire était de CHF avec IROme contre CHF avec la technique de Sanger. Tandis que 20 analyses mensuelles pourraient être pratiquées avec IROme, deux seulement peuvent être pratiquées avec la méthode de Sanger. Le diagnostic moléculaire établit avec IROme est donc avantageux économiquement et beaucoup plus rapide. Ophthalmology Reduced Precision of the Pentacam HR in Eyes with Mild to Moderate Keratoconus. Hashemi K, Guber I, Bergin C, Majo F. Le kératocône est une maladie dégénérative non inflammatoire, caractérisée par un amincissement progressif de la cornée entraînant sa déformation vers l avant. Celle-ci induit une baisse d acuité visuelle avec un astigmatisme souvent associé à de la myopie. Lorsque le kératocône évolue, les troubles visuels s aggravent, et les patients présentent des opacités cornéennes irréversibles. Le cross-linking du collagène cornéen sera bientôt approuvé par l autorité de santé américaine (FDA) comme traitement du kératocône évolutif. Il est donc important que l évolution de cette maladie soit établie avec précision pour sa prise en charge clinique. Couramment utilisé, le Pentacam HR (camera rotative qui permet de reconstruire en 3D la face antérieure et postérieure de la cornée) fournit une topographie qui permet de détecter les kératocônes et d évaluer leur progression. Les changements des paramètres (tels que la courbure et l épaisseur de la cornée) mesurés plusieurs fois au cours du temps, permettent d établir l évolution de la maladie. Si le degré de variabilité des mesures a bien été caractérisé chez des sujets sains, cela n a pas été le cas chez des patients atteints de kératocônes débutants à modérés. L objectif de cette étude était d évaluer ce degré de variabilité chez ces patients. Cette étude a montré que la variabilité des mesures dans le kératocône débutant à modéré était beaucoup plus grande que celle précédemment rapportée pour les yeux sains. Il est donc important que les ophtalmologues qui

57 55 suivent la progression du kératocône avec le Pentacam HR soient informés de cette grande variabilité afin de la distinguer des changements réels dus à l évolution de la maladie. Ophthalmology Proton therapy for Uveal Melanoma in 43 Juvenile Patients : long term results. Petrovic A, Bergin C, Schalenbourg A, Goitein G, Zografos L. Cette étude rétrospective, la plus importante publiée à ce jour, a comparé les données à long terme de 43 patients de moins de 21 ans avec celles de 143 adultes, après traitement du mélanome de l uvée par protonthérapie (traitement par faisceau de protons). Les objectifs de cette étude étaient notamment de comparer le taux de développement de métastases et le taux de survie, mais aussi la conservation du globe oculaire et le maintien de l acuité visuelle chez les jeunes patients et les adultes. Dix ans après la protonthérapie, 11% des patients de moins de 21 ans et 34% des adultes avaient développé des métastases, avec un taux de survie de 93% et de 65%. La conservation du globe oculaire était comparable entre les jeunes patients et les adultes, avec un bon maintien de l acuité visuelle. Cette étude a montré que le pronostic pour les patients de moins de 21 ans souffrant d un mélanome de l uvée traité par protonthérapie était significativement meilleur comparé aux adultes. Elle a également permis de valider la protonthérapie comme traitement conservateur du globe oculaire. Graefe s Archive For Clinical and Experimental Ophthalmology Refractory subretinal fluid in patients with neovascular age-related macular degeneration treated with intravitreal ranibizumab: visual acuity outcome. Jang L, Gianniou C, Ambresin A, Mantel I. Le ranibizumab (Lucentis ) est indiqué dans le traitement de la forme néovasculaire (aussi appelée exsudative ou humide) de la dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA). Ce traitement peut stabiliser, voire même améliorer l acuité visuelle des patients. Commencé avec une injection mensuelle dans l oeil, le traitement doit être poursuivi jusqu à ce que l acuité visuelle maximale soit atteinte, c est à dire jusqu à ce qu elle soit stable. Par la suite, la vision doit être contrôlée mensuellement et en cas de nouvelle baisse, le traitement doit être réinstauré afin d obtenir à nouveau une stabilisation. La DMLA néovasculaire est caractérisée par la croissance de vaisseaux sanguins anormaux (néovaisseaux choroïdiens) qui se développent sous la rétine. Perméables, ces néovaisseaux permettent à du liquide de s y accumuler. L objectif de cette étude était d analyser les fonctions visuelles des patients atteints de DMLA néovasculaire et dont le liquide sous-rétinien persistait malgré la réintroduction mensuelle du traitement au ranibizumab. Les données de 44 patients (45 yeux) ont été étudiées. Le

58 56 RAPPORT ANNUEL 2014 liquide sous-rétinien était localisé au niveau sous-fovéal dans 66.7% des yeux. Les patients ont reçu en moyenne 11.6 injections pendant la première année, et 27 pendant les 32 mois de suivi. Après 23 mois de traitement, l absorption complète du liquide sous-rétinien était observée dans 26.7% des yeux et l acuité visuelle moyenne s était améliorée. Ces résultats indiquent que le retraitement mensuel avec ranibizumab pourrait permettre un bon maintien de l amélioration de l acuité visuelle, et ceci même chez des patients atteints de DMLA néovasculaire dont le liquide sous-rétinien est localisé au niveau sous-fovéal. Journal of Glaucoma Systematic Occlusion of Shunts: Control of Early Postoperative IOP and Hypotonyrelated Complications Following Glaucoma Shunt Surgery. Sharkawi E, Artes PH, Oleszczuk JD, Bela C, Achache F, Barton K, Bergin C. L implantation de tubes de drainage est communément utilisée lors des interventions chirurgicales pour les glaucomes complexes. Ces tubes permettent d évacuer le liquide (l humeur aqueuse) qui comprime le nerf optique, soulageant ainsi la pression à l intérieur de l œil. La diminution de cette pression est parfois trop importante (lorsque le drainage est excessif ) et aboutit à l hypotonie, une complication majeure de ce type de chirurgie. L objectif de cette étude était d évaluer un protocole consistant à stopper puis à restreindre l évacuation de l humeur aqueuse par des tubes de drainage de type «implants de Baerveldt», et d étudier l effet sur le contrôle de la pression intraoculaire et les complications de l hypotonie. Lors de la mise en place de l implant, un stent occlusif était posé sur toute la longueur du tube avec ou sans ligature externe. Après l opération, le flux à travers le tube était augmenté en supprimant la ligature, et le stent était partiellement ou totalement retiré au cours du temps. Cent douze patients (116 yeux) ont participé à cette étude et ont été suivis pendant un an. Cette technique a permis de diminuer la fréquence de l hypotonie ainsi que ses complications, et a prévenu l hypotonie persistante dans tous les yeux. Les tubes de drainage étant de plus en plus utilisés dans la chirurgie du glaucome, il est essentiel de développer des techniques d implantation sûres et des stratégies postopératoires qui permettront de mieux contrôler la pression intraoculaire. Journal of Neuro-ophthalmology : the Official Journal of the North American Neuro ophthalmology Society Homonymous Ganglion Cell Layer Thinning After Isolated Occipital Lesion: Macular OCT Demonstrates Transsynaptic Retrograde Retinal Degeneration. Meier PG, Maeder P, Kardon RH, Borruat FX. Cette étude présente le cas d un patient de 48 ans examiné 24 mois après

59 57 traitement médical et chirurgical d un abcès bien délimité du lobe occipital droit. Chez ce patient, une hémianopsie homonyme résiduelle non-symptomatique a été observée. Un examen du fond de l œil a révélé une pâleur temporale des deux disques optiques. Une légère perte temporale de la couche des fibres nerveuses de la rétine dans les deux yeux a été mise en évidence par tomographie en cohérence optique (OCT). Aucun déficit pupillaire afférent relatif n a été détecté. Une évaluation de la couche des cellules ganglionnaires de la rétine a démontré un amincissement homonyme suivant un schéma correspondant à la perte du champ visuel. L analyse des images cérébrales (par CT scan et IRM), avant et après le drainage de l abcès, a montré qu il n y avait pas d anomalie des corps genouillés latéraux ou des tractus optiques. Les auteurs pensent que ce patient a montré des signes de dégénérescence trans-synaptique rétrograde après avoir souffert d une lésion isolée du lobe occipital droit. La perte neuronale homonyme a été découverte par OCT en observant la couche de cellules ganglionnaires de la rétine. Liste complète des publications 2014 sur

60 Cheffe de service, directrice médicale Prof. Francine BEHAR-COHEN Pôle segment antérieur (cornée, cataracte, chirurgie réfractive, glaucome, oculoplastique) Dr François MAJO, PhD, PD,MER, médecin adjoint, chef de pôle Dr Mehrad HAMEDANI, MER, médecin adjoint Dr Eamon SHARKAWI, MRCP, FRCOphth, médecin associé Pôle segment postérieur (rétine médicale et chirurgicale, immuno-infectiologie) Prof. Thomas J. WOLFENSBERGER, médecin adjoint, chef de pôle Dre Aude AMBRESIN, MER, médecin associée Dr Yan GUEX-CROSIER, PD, MER, médecin adjoint Dr Lazaros KONSTANTINIDIS, médecin associé Dre Irmela MANTEL, MER, médecin associée Dr Jean-Antoine POURNARAS, médecin associé Pôle SNOB (strabologie, neuro-ophtalmologie, ophtalmologie pédiatrique, basse vision) Prof. François-Xavier BORRUAT, médecin adjoint, chef de pôle Dr Pierre-François KAESER, médecin associé Dr Georges KLAINGUTI, PD, MER, médecin chef Prof. Aki KAWASAKI, médecin associée Pôle ONCO (oncologie adulte et pédiatrique, oculogénétique, histopathologie) Prof. Francis MUNIER, médecin adjoint, chef de pôle Dr Alexandre MOULIN, MER, médecin associé Dre Ann SCHALENBOURG, MER, médecin associée Anesthésistes Dr Nicolas MILLIET, médecin chef Dre Raluca FEBVRE, médecin associée Dr Yves PERRON, médecin associé Dr André VIAL, médecin associé Médecin consultant Dr Jacques DURIG Médecins praticiens hospitaliers Dr Farid ACHACHE Dre Martine ELALOUF Dre Narjisse GAMA Dr Mohamad EL WARDANI

61 Corps médical et collaborateurs de recherche (au 31 décembre 2014) Dre Marie-Claire GAILLARD Dre Kattayoon HASHEMI Dre Laure HENCHOZ Dre Kenza Leila MOETTELI Dre Rime MOKRIM Dre Aurélie OBERIC Dre Parmis PARVIN Dre Delphine RIVIER Dr Hoai Viet TRAN Dre Veronika VACLAVIK Dr Jean VAUDAUX Médecins assistants Dr Alessandro ANDREANI Dre Sophie BODMER Dre Lydia CLARKE Dre Ariane DE LASSUS Dre Sophie DE MASSOUGNES Dre Sophie GROSS Dr Samuel HARDY Dre Cecilia JAKOBSSON Dr Paolo MEIER Dre Persefoni KOURTI Dr Khaled ROMDHANE, boursier Dre Ségolène ROEMER Dre Laura RANTA Dre Yalda SADEGHI Dr Mohamed SHERIFF Dr Ken STEINEGGER Dr Bao-Khanh TRAN Dr François THOMMEN Dr Charles TROJMAN Chefs de clinique Dre Alejandra DARUICH-MATET Dre Christina STATHOPOULOS Dr Alexandre MATET Dr Cédric MAYER Dr Alifieris KONSTANTINOS Dre Aurelie PISON Dre Iris SABANI Fellows Dr Ali DIRANI, médecin fellow Dre Yousra FALFOUL, research fellow Dre Mathilde GALLICE, médecin détachée CHU Grenoble Dr Ivo GUBER, post residency, médecin fellow Dre Jelena POTIC, fellow research + clinique Laboratoires de recherche Prof. Yvan ARSENIJEVIC, responsable Dre Ciara BERGIN, PhD, data analyst Dre Sarah DECEMBRINI, PhD Dre Simone EPERON, PhD Dre Corinne KOSTIC, PhD Dre Laura KOWALCZUK, PhD, maître assistant Dr Martial Kamden MBEFO, PhD Dr Michaël NICOLAS, PhD responsable scientifique de la banque des yeux Dre Verónica PONCE DE LEON, PhD Collaborateurs scientifiques Martial Kamden MBEFO Marie Josée FROSSARD Sylvie COLLOMB Dr Roger MOSER, PhD Dre Aurélia GRYCZKA MOYEMONT Florian UDRY Laureen VALLAT Ecole supérieure d orthoptique Dr Georges KLAINGUTI, directeur Dr Pierre-François KAESER

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63 EMS CLAIR-SOLEIL ET FRÉDÉRIC RECORDON

64 58 bénévoles actifs sur les EMS de Clair-Soleil et de Frédéric-Recordon La plus ancienne est bénévole depuis 35 ans! En 2014, les bénévoles ont passé heures au service de nos résidents.

65 «C est une grande chance de pouvoir vivre à Clair-Soleil, car l ambiance est chaleureuse et la vie sociale bien étoffée. Partager nos difficultés nous donne du courage!» M. Edgar Girardin, résident à l EMS Clair-Soleil «Depuis presque deux ans, j apprécie la gentillesse du personnel et les bons petits plats préparés par les cuisiniers.» Mme Lucette Blanc, résidente à l EMS Clair-Soleil

66 64 RAPPORT ANNUEL 2014 EMS CLAIR-SOLEIL ET FRÉDÉRIC-RECORDON Les défis du vieillissement: EMS en mutation L autonomisation du résident en EMS et le développement de la prise en charge psycho-gériatrique seront la priorité des prochaines années. En parallèle avec le renforcement du maintien à domicile. En 2014, Sonia Kunz a pris la direction référente de Clair-Soleil et Recordon. Non pas deux EMS, mais un seul, réparti sur deux sites dans son organisation et son fonctionnement, insiste la nouvelle responsable. En sus, celle-ci assure toujours la direction du secteur opérationnel de la Fondation Asile des aveugles et du service social réadaptation et basse vision. Pour répondre aux enjeux du vieillissement de la population, il est devenu nécessaire de développer les infrastructures et les prestations générales de l EMS. «Avec des résidents de plus en plus âgés, on a davantage de cas médicalement lourds, de démence et d errance, explique Sonia Kunz. Il faut donc développer la prise en charge psychogériatrique.» Ce qui implique d adapter le bâtiment de Clair-Soleil, à Ecublens. Vieux d une cinquantaine d années, il devra être rénové et une partie de l édifice réaménagée pour la psycho-gériatrie. Peu adaptable, Recordon sera à terme dévolu à la médecine. L EMS sera donc repensé pour une prise en charge de l ensemble des pathologies liées au grand âge et aux problématiques de la déficience visuelle. L accent sera mis également sur le maintien à domicile. Avec comme objectif de différer, voire d éviter l entrée en EMS en levant les entraves à l autonomie ; cela passera notamment par une intensification des prestations basse vision à l ensemble de la population souffrant d une déficience visuelle, à l éventuelle création d une structure d accueil temporaire, de lits de rééducation, d appartements protégés voire médicalisés. A terme, Clair-Soleil s intégrera dans une chaîne ininterrompue de prise en charge, allant du médical au social, de la petite enfance au grand âge, et impliquant des acteurs du réseau cantonal comme les CMS. Une chaîne solidaire et pluridisciplinaire. «Clair-Soleil doit être adapté à tous les résidents, pas seulement à ceux souffrant d un déficit visuel ; mais sa spécifi-

67 65 Sonia Kunz Directrice référente des EMS cité découle de son lien avec la Fondation Asile des aveugles, et nous devons être exemplaires sur ce point.» En 2014 a ainsi débuté l adaptation progressive des locaux et équipements, en commençant par l identification des obstacles, la signalétique, l utilisation des contrastes ou les éclairages. En outre, pour la restauration, l EMS s est attaché les compétences d Eldora (ex- DSR), spécialiste du manger mains et des textures modifiées. A partir de là, l idée est d établir un catalogue des bonnes pratiques permettant de faire des recommandations. L évaluation des nouvelles technologies et la formation du personnel, y compris des bénévoles, font également partie des priorités. Surtout, Sonia Kunz veut faire de Clair- Soleil un lieu de vie : «Nous devons assurer les soins, le bien-être du résident, mais aussi veiller à ce qu il garde une vie sociale.» Elle qui aimerait faire «tomber les murs» souhaite faire venir la vie extérieure au sein l institution, au travers de conférences publiques, de concerts, posant ainsi les fondations d une «cité intergénérationnelle». Manger avec les mains pour retrouver autonomie et plaisir d être à table

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69 SERVICE SOCIAL, RÉADAPTATION ET BASSE VISION

70 68 RAPPORT ANNUEL 2014 SERVICE SOCIAL, RÉADAPTATION ET BASSE VISION Basse vision et qualité de vie La Fondation Asile des aveugles fait une priorité de l autonomie et du maintien à domicile des personnes déficientes visuelles. Pour ce faire, elle travaille en réseau avec les CMS, l AVACAH et œuvre au développement ou à l adoption de moyens auxiliaires innovants. Le vieillissement de la population, le «papy boom», représente un énorme enjeu sanitaire et social. Le nouveau Service social, réadaptation et basse vision, né de la fusion de deux services en 2013, a ainsi enregistré une augmentation du nombre de prises en charge en Pour y faire face, deux ergothérapeutes ont été engagées, ainsi qu un infirmier spécialisé en basse vision. Celui-ci servira de liaison avec les EMS de la Fondation Asile des aveugles, Frédéric-Recordon et Clair-Soleil. Son rôle sera de déterminer si des pensionnaires pourraient bénéficier d une réadaptation plus personnalisée. «Il faut offrir aux personnes en institution la meilleure qualité de vie possible, souligne Fatima Anaflous, responsable du service depuis la fin de l année Mais nous voulons surtout éviter, autant que possible, que des personnes soient contraintes d aller en EMS ; l autonomie et le maintien à domicile des personnes déficientes visuelles font partie de nos priorités.» C est pourquoi le service a intensifié sa coopération avec les Centres médicosociaux (CMS), avec comme objectif de sensibiliser leurs collaborateurs aux besoins spécifiques des patients malvoyants ou non-voyants. «La fusion du Service social et du Service de réadaptation et basse vision avait notamment comme finalité de renforcer l appui social spécialisé en basse vision, rappelle Fatima Anaflous. Nous intervenons aussi bien au sein de l hôpital qu auprès d autres services sociaux, non spécialisés en déficit visuel.» C est dans le même ordre d idée qu a été créée la Commission d aménagement «Déficit visuel et environnement». A l interne, l hôpital, les EMS mais aussi le Centre pédagogique pour les élèves handicapés de la vue (CPHV) seront totalement réaménagés pour permettre une meilleure accessibilité. Mais les sollicitations viennent aussi de

71 69 Fatima Anaflous Responsable du Service social, réadaptation et basse vision l extérieur : le service travaille ainsi avec l AVACAH (Association vaudoise pour la construction adaptée aux personnes handicapées) et a reçu une demande des CFF soucieux de l aménagement des gares. Enfin, un autre axe stratégique comprend le développement ou l adoption de nouveaux moyens techniques de compensation visuelle. «On essaie d englober dans la basse vision une perspective de recherche, explique Francine Behar-Cohen, directrice médicale de l Hôpital ophtalmique Jules- Gonin. Ce qui implique aussi de développer des mesures pour quantifier cette basse vision, et surtout les résultats des méthodes de réhabilitation. Autrement dit, on doit pouvoir démontrer que cela apporte quelque chose, en termes quantifiables, sur le plan neurophysiologique.» Quantifier au niveau médical, mais aussi quantifier la qualité de vie du patient : voici deux des enjeux majeurs de la réadaptation basse vision. Apprendre à utiliser les fonctionnalités basse vision de l ipad

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73 CPHV Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue

74 72 RAPPORT ANNUEL 2014 PÉDAGOGIE, ENSEIGNEMENT ET INNOVATION Un accent tout particulier sur la formation Consolider notre centre de référence autour du déficit visuel de l enfant 2014, année de la continuité avec les enfants qui ne cessent de nous étonner à travers les différentes manifestations qui ont parsemé cette année : des auditions musicales, des réussites scolaires ou encore des victoires personnelles sur le handicap. Autant de moments émouvants que nous avons pu partager avec eux et leur famille, et qui démontrent les efforts entrepris par ces enfants, efforts qui au final se révèlent payants! Bravo à eux! 2014 a aussi été une année de changements pour le Centre pédagogique pour les élèves handicapés de la vue (CPHV). Nouvelle direction tout d abord, depuis le 1 er avril, qui présente une double casquette. Tout d abord direction référente pour la gestion, le fonctionnement et le développement du CPHV. Direction pédagogique ensuite, avec une vocation transversale sur l ensemble de la Fondation et l apport de compétences pédagogiques au sein des différents services pour favoriser les développements, l innovation et l enseignement.

75 73 Frédéric Schütz Directeur pédagogique et du CPHV 2014, année de relance pour le CPHV, à travers une formalisation de notre fonctionnement et la création de nouveaux projets en lien avec les développements stratégiques du CPHV. L organigramme a été mis à jour, avec notamment la création d un poste de responsable pédagogique et de trois autres de coordinations régionales pour le suivi pédagogique itinérant. Le territoire romand a ainsi été découpé en trois zones (BEJUNE, VD-FR et VS), permettant un rapprochement des équipes et des services étatiques avec lesquels nous collaborons activement, et le renforcement de notre mission d intégration scolaire. 2014, année de transition vers la future LPS (loi sur la pédagogie spécialisée), qui remplacera l actuelle LES (loi sur l enseignement spécialisé) datant de La LPS formalisera le statut du CPHV comme centre de référence au niveau romand autour du déficit visuel. Des discussions devront avoir lieu avec l Etat de Vaud pour définir précisément les prestations relevant de ce statut. Dans cette optique, plusieurs développements sont actuellement en cours : La création/formalisation d une unité de transcription au sein du CPHV, pour adapter les documents pédagogiques et didactiques nécessaires à nos élèves et au bon déroulement de leur scolarité/apprentissage. L élaboration de modules de formation destinés dans un premier temps à nos collaborateurs, pour développer leur professionnalisation et ainsi pouvoir toujours mieux répondre à la complexification des profils des

76 74 RAPPORT ANNUEL 2014 élèves qui nous sont confiés. A terme, ces modules de formation pourront être proposés aux professionnels externes à la Fondation afin de leur donner les outils nécessaires pour accompagner et mieux intégrer les élèves présentant un déficit visuel. La création d un centre de ressources centralisant le matériel scolaire, pédagogique ainsi que la littérature scientifique en lien avec le déficit visuel. Par la suite, ce matériel sera visible et empruntable par tous les collaborateurs afin de les accompagner dans leurs tâches d encadrement et d enseignement. 2014, année d exemplarité avec le bâtiment du CPHV et les aménagements architecturaux qui sont en cours de réalisation, en lien avec le déficit visuel. En qualité de futur centre de référence et afin de pouvoir proposer à des écoles, institutions, entreprises, etc. les aménagements nécessaires, nous avons adapté une partie de notre bâtiment (signalétique, identification visuelle et tactile des obstacles, etc.) et constitué des fiches techniques. Ces fiches peuvent être mises à disposition des partenaires externes pour permettre de faciliter l orientation et la mobilité des personnes avec déficit visuel en société. 2014, année de consolidation de notre mission à travers la création de mesures AI. En effet, la transition vers la formation professionnelle représente une étape clé dans le parcours des élèves, une étape encore plus délicate pour les élèves présentant un déficit visuel. Afin de leur offrir les meilleures condi- tions pour favoriser cette transition et à terme la réussite de leur formation professionnelle ou académique, le CPHV a proposé une mesure d orientation professionnelle au catalogue national de l AI (art. 15 LAI), dont les objectifs sont les suivants : Mieux répondre à notre mission d intégration professionnelle Elargir la palette de métiers possibles pour des personnes présentant un déficit visuel, face aux métiers traditionnellement retenus (masseur, physiothérapeute, assistant de bureau ou encore le domaine de la réception-téléphonie) Préparer ces personnes à entreprendre une formation professionnelle ou académique en leur permettant d acquérir une plus grande autonomie et expertise avec les moyens auxiliaires informatiques spécifiques au déficit visuel Collaborer avec des entreprises du marché primaire du travail pour faciliter l intégration de notre public (dans le cadre de places de stages, d apprentissages et à terme de travail), au moyen d un accompagnement adapté et des ressources à disposition au CPHV Vous êtes une entreprise et désirez nous soutenir dans cette démarche? Alors prenez contact avec nous pour rejoindre notre réseau d entreprises partenaires et offrir des possibilités de places de stages aux jeunes atteints dans leur santé visuelle.

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78 76 RAPPORT ANNUEL 2014 COMPTES Bilan Caisses Chèques postaux Banques Titres et placements Liquidités et placements Débiteurs Inventaires Réalisable Actifs transitoires Comptes de régularisation Immeubles Mobilier, machines et installations Immobilisations Total actifs Fournisseurs Autres créanciers Passifs transitoires Dettes à court terme Exigible à court terme Emprunts garantis par l Etat Réserves Fonds affectés Capital au 1er janvier Résultat de l exercice Capital au 31 décembre Total passifs CHF CHF

79 77 Profits et pertes Hospitalisations et pensions Traitements ambulatoires Services spécialisés Autres prestations aux patients et résidents Prestations au personnel, aux tiers et autres produits Subventions Service de la dette et investissements financés par les tiers Produits financiers et loyers Dons, legs Total des produits Charges de personnel Matériel médical, de soins et de laboratoire Alimentation Charges ménagères Entretien et réparations Achats d équipements, locations et leasings Energie Matériel scolaire et frais de formation Amortissements Frais de bureau et d administration Autres charges d exploitation Frais financiers Total des charges Résultat avant variation des réserves et fonds affectés Attribution aux réserves et fonds affectés Utilisation des réserves et fonds affectés Produits internes Variation Résultat viré à capital CHF CHF

80 78 RAPPORT ANNUEL 2014 COMPTES Annexe aux comptes annuels Organisation de la Fondation La Fondation Asile des aveugles a été créée à Lausanne en date du 3 janvier Régie par les articles 80 et ss du Code civil suisse, la Fondation a pour but de venir en aide à toute personne atteinte d'une affection des yeux et de prendre en charge tous les problèmes liés aux pathologies oculaires. Les statuts actuellement en vigueur datent du 1 er mai La Fondation cherche à atteindre son but par : l'accueil et le traitement des patients à l'hôpital ophtalmique Jules-Gonin; l'instruction d'enfants aveugles ou malvoyants par les soins du Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue; la gestion d'établissements médico-sociaux, actuellement le Home Clair-Soleil et le Home Frédéric-Recordon; l'aide aux adultes aveugles et malvoyants; le soutien à la recherche en matière de pathologie oculaire. La Fondation est administrée par un Conseil de Fondation, composé de cinq à neuf membres nommés pour cinq ans par cooptation; les mandats peuvent être reconduits trois fois au plus. Au 31 décembre 2014, le Conseil est constitué comme suit : Fonction Membres Mode de représentation Président M. François Logoz sign. collective à deux Vice-présidente Mme Corinne Bonard sign. collective à deux Secrétaire M. Henri Laufer sign. collective à deux M. Jean-Denis Briod sign. collective à deux M. Claude Bron sign. collective à deux Mme Marianne Loup sign. collective à deux M. Jean-Luc Thibaud sign. collective à deux M. François Dieu sign. collective à deux M. Patrice Mangin sign. collective à deux

81 79 Adresse Avenue de France 15, 1004 Lausanne Téléphone : Internet : Personne de contact : M. Yves Mottet, directeur général Organe de révision Ernst & Young SA, Avenue de la Gare 39a, Case postale, 1002 Lausanne Téléphone : Responsable du mandat : M. Pierre-Alain Coquoz Gestion et placement de la fortune En complément de l'article 17 alinéa 3 du Règlement sur la surveillance des fondations du 30 avril 2008, nous indiquons ci-après la répartition de la fortune de notre institution Catégories de placements selon OPP 2 Montants Répartition en % Limites en % Créances en CHF 57'774'671 Créances en devises 3'944'731 Sous-total 61'719' % 100.0% Biens immobiliers en Suisse 3'817' % 30.0% Actions et bons de participation en CHF 6'106'066 Actions et bons de participation en devises 2'704'967 Sous-total 8'811' % 50.0% Placements alternatifs 60' % 15.0% Autres actifs 5'532' % Total 79'940' % dont total des actifs en devises 6'649' % 30.0%

82 80 RAPPORT ANNUEL 2014 Autres informations Obligations de garantie et constitutions de gages en faveur de tiers Actifs mis en gage ou cédés pour garantir des engagements Néant Néant - Immeubles - - Dettes découlant de contrats de leasing non portés au bilan Néant Néant Valeurs d'assurance incendie des immobilisations corporelles - Bâtiments - Matériel médico-technique, machines et installations, mobilier de bureau (indice 120) '249'000 (indice 120) '249'000 Dettes envers les institutions de prévoyance professionnelle 238' '593 Principes d'évaluation Liquidités et titres de placements Les titres sont portés au bilan au maximum à leur valeur boursière. Débiteurs Il s'agit des factures des patients et des garants pour lesquelles il est tenu compte des risques identifiables au moyen d'une provision, sur base individuelle ou forfaitaire. Les taux pratiqués pour la provision forfaitaire sont calculés à partir de la structure des créances non encore réglées à la date du bilan. Immeubles Les coûts sont portés à l'actif du bilan tant que les travaux et les transformations sont en cours. Suite à la mise en exploitation des locaux et à la réception du décompte final de l'architecte, la totalité des coûts est amortie. Mobilier, machines et installations Ces immobilisations sont inscrites au bilan à leur valeur d'acquisition, après déduction des amortissements cumulés. Les coûts d'acquisition comprennent l'ensemble des frais générés jusqu'à ce que l'immobilisation soit opérationnelle. Les amortissements cumulés comprennent les amortissements dégressifs sur les immobilisations financées par le crédit d inventaire (Hospices-CHUV) et les amortissements linéaires de la valeur d acquisition sur les autres immobilisations.

83 81 Dès le , les immobilisations financées par le crédit d inventaire sont également amorties selon la méthode linéaire. Mouvements des réserves et fonds affectés Réserves Etat au Versements de tiers et dotations Sous-total Utilisation 0 0 Sous-total Etat au Fonds affectés Etat au Versements de tiers et dotations Produits internes Sous-total Utilisation Sous-total Etat au

84 82 RAPPORT ANNUEL 2014 COMPTES Rapport de l organe de révision sur les comptes Au Conseil de Fondation Asile des aveugles, Lausanne Lausanne, le 20 avril 2015 En notre qualité d organe de révision, nous avons effectué l audit des comptes annuels ci-joints de Asile des aveugles comprenant le bilan, le compte de profits et pertes et l annexe pour l exercice arrêté au 31 décembre Responsabilité du Conseil de Fondation La responsabilité de l établissement des comptes annuels, conformément aux dispositions légales (art. 957 et ss. CO) et aux statuts incombe au Conseil de Fondation. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d un système de contrôle interne relatif à l établissement des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d erreurs. En outre, le Conseil de Fondation est responsable du choix et de l application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates. Responsabilité de l organe de révision Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d audit suisses (NAS). Ces normes requièrent de planifier et réaliser l audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d anomalies significatives. Un audit inclut la mise en oeuvre de procédures d audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d audit relève du jugement de l auditeur, de même

85 83 que l évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d erreurs. Lors de l évaluation de ces risques, l auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l établissement des comptes annuels, pour définir les procédures d audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d exprimer une opinion sur l efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d audit. Opinion d audit Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l exercice arrêté au 31 décembre 2014 sont conformes à la loi suisse (art. 957 et ss. CO) et aux statuts. Rapport sur d autres dispositions légales Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d indépendance (art. 83b al. 3 CC en liaison avec art. 728 CO) et qu il n existe aucun fait incompatible avec notre indépendance. Conformément à l art. 83b al. 3 CC, en liaison avec l art. 728a al. 1 chiffre 3 CO et à la Norme d audit suisse 890, nous attestons qu il existe un système de contrôle interne relatif à l établissement des comptes annuels, défini selon les prescriptions du Conseil de fondation. Nous recommandons d approuver les comptes annuels qui vous sont soumis. Ernst & Young SA Pierre-Alain Coquoz Expert-réviseur agréé (Réviseur responsable) Michael Ackermann Expert-réviseur agréé

86 84 RAPPORT ANNUEL 2014 COMMENT NOUS AIDER Un don pour la vue, un don pour la vie Les racines de la Fondation Asile des aveugles remontent à 1843, lorsque trois personnalités : Elisabeth-Jane de Cerjat, menacée de cécité et opérée avec succès de la cataracte, le Dr Frédéric Recordon, spécialiste en matière de thérapie oculaire, et William Haldimand, banquier et mécène lausannois, décident de créer une Fondation à la fois pour traiter les personnes atteintes dans leur vision et pour instruire, soutenir et apprendre un métier à de jeunes aveugles. Cette diversité de la mission de la Fondation, «au service de la santé visuelle», était donc présente dès sa création. Aujourd hui, c est grâce à de nombreux donateurs que la Fondation perpétue l œuvre de ses pionniers, en développant des actions en faveur des enfants et des personnes les plus fragiles (Service social, CPHV, EMS spécialisés) et en soutenant la recherche ophtalmologique fondamentale et clinique avec pour objectif de faire reculer la cécité dans le monde. La Fondation Asile des aveugles est une fondation suisse de droit privé, reconnue d utilité publique. Pour compléter les financements publics, la Fondation peut compter sur le soutien de fondations, d entreprises, de collectivités publiques et de donateurs privés. Leur générosité se traduit par des dons en espèces ou en nature, des legs, héritages et des soutiens logistiques et financiers à des projets particuliers. En signe de reconnaissance, les donateurs réguliers sont nommés membres du Conseil général. Le Conseil de Fondation remercie avec la même conviction tous les donateurs qui témoignent leur soutien à la Fondation Asile des aveugles par un don, quelle que soit sa nature et sa hauteur. Dons Don simple ou récurrent Vous pouvez effectuer un don par virement bancaire ou postal, ou au moyen d un bulletin de versement. Nous favorisons les dons récurrents qui nous permettent d atteindre durablement nos objectifs. Le service donateurs de la Fondation Asile des aveugles vous adressera un reçu vous permettant d obtenir une déduction fiscale. Don «en mémoire de» Le don «en mémoire de» vous offre la possibilité d honorer la mémoire d un

87 Merci d avoir soigné la grave maladie oculaire de mon enfant! Mme R., donatrice 85 être cher décédé. Si vous le désirez, vous pouvez également inviter votre famille ou vos amis à faire un don «en mémoire de» suite au décès d un de vos proches. Don planifié Le don planifié permet au donateur de semer aujourd hui ce qui sera récolté plus tard. Un don planifié peut prendre plusieurs formes : le legs testamentaire, le don au moyen de l assurance vie, la succession, etc. Votre notaire ou votre assureur vous conseillera sur les formules vous convenant le mieux. Don communautaire Vous pouvez contribuer en tant qu entreprise ou particulier en devenant partenaire de l un de nos projets ou en offrant les profits d un événement corporatif ou social (ex. dons lors d un mariage, dons de clubs-service, dons de matériels, etc.). Compte CCP de la Fondation : IBAN CH Ou : UBS SA (Swift UBSWCHZH80A) TP Operations Center Case postale 8098 Zürich IBAN CH G cc 243-G Fondation Asile des aveugles Devenir bénévole Rejoignez notre équipe de bénévoles! Vous souhaitez donner un peu de votre temps pour accompagner nos résidents? Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux bénévoles pour nos EMS de Recordon et Clair-Soleil. Partagez-nous vos qualités et disponibilités en remplissant une demande de bénévolat sur Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur les activités de la Fondation, pour toute question liée à votre attestation fiscale ou information suite à un changement d adresse, le service donateurs de la Fondation se tient à votre disposition au ou par dons@fa2.ch.

88 86 RAPPORT ANNUEL 2014 DONS EN 2014 Fondation Auberelle Fondation Claire et Willy Kattenburg Fondation Reine Ozelley Fondation Duport Fondation Guillaume-Gentil Fondation Juchum Fondation Georges et Violette Peter Etude d avocats Borel & Barbey Raeber Robert Fondation Noëlla Gailloud-Lusso Fondation Coromandel Fondation Boldrini Gruner Laurette Fondation Mary et Philippe Mylona Pharisa Nicolas Besson Martial Degiorgi Ausilia Kononchuk Roman Fondation Pierre Demaurex Diserens Véronique Fondation Ophtalmique Arnold Edmond Cherbuin Blaise Corthésy Nelly Firmenich Sophie Hill Ingrid Jaquerod Thierry Mérot Stéphane Pictet Guillaume Virag Georges Wallsten Ingrid Taugwalder-Krähenmann Franziska Inter Rush Vaudoise Assurances Carrard Francis 800 Entre CHF 500 et 699 Abgottspon Beat l Ballenegger Paul l Barakat Sami l Bertossa Manfred Emmanuel l Cinti Raimondo l Cuendet Roxane l De Kalbermatten Bruno l Dufour Michel l Favre Jean l Frank Ingrid l Gérance Robert Crot & Cie SA l Gnaegi René l Grand Jean-Luc l Grin François l Hanier Bernard l Kaufmann Michèle l Ledermann Roland l Marti Hugo l Maspoli Enrica l Miners Paul l Moniz Raymond l Narindal Christian l Neuenschwander Yasmine l Papon Rosemary l Petitpierre Philippe l Piaget-Von Ballmoos

89 87 Jean-Louis l Radelli Claudio l Rossat Lucien l Ruchat Pierre-André l Sciboz Bruce l Verdin Corinne l Vuilleumier Ursula l Zufferey Danielle l Zurbuchen Ulrich Entre CHF 200 et 499 Achor SA l Aeby Laurence et Jean-Pierre l Allenbach André l Anderegg Claude l Andreini Denise l Arvet-Thouvet Daniel l Babelay Roland l Bally Roland l Balsiger Toni l Barbezat Silva l Barmaverain Raymonde l Barré Jean l Bataillard Gisèle l Baudraz Andrée l Baumeler Anna l Bélaz Michel l Bertholet Maurice l Bertholet + Mathis SA l Berthoud Patrice l Bertoli Pierre l Biaggini Michele l Bieri Edgard Lukas l Bochud Nicole l Bornet Thierry l Braissant Josy l Brouze-Frei Jacky l Brun Lucienne l Castaner Francisco l Castella Paul l Chapuisat Jean-Pierre l Chardon Robert l Cherix Daniel l Chevalley Frida l Commune de Blonay l Corthésy Jean-Pierre l Dentan Frères SA l Descloux Jean-Pierre l Dirren Jeanne l Du Plessis-Lake Robert l Dubois Suzanne Gabrielle l Duc & Perretten Sàrl l Duisberg Klaus l Elsener Elise l Fanchamps-Baer Nadine l Farine Josiane l Fatio Jean-Paul l Favre Félix l Fehlbaum Veronica l Firmenich Albert l Fleury M. & Cie SA l Fondation de l espace des inventions l Fornerod Fernande l Fournier Jacques l Ganshof Nadine l Genoud Liliane l Göttler Karl l Goumaz Albert l Graf Frédy l Grandchamp Francis l Grassi Gianna l Gremper Roger l Grosjean Gilbert l Grosjean Pierrette l Guédon François l Hartmann Marcel l Harty Kevin l Häuselmann Robert l Hefti Jocelyne l Hertig Francis l Hongler Christiane l Hostettler Raymonde l Hutin Gilbert l Isenring François l Jaccard Joseph l Javet Maurice l Junod Bernard l Kaufmann Peter l Kaufmann Hans-Jörg l Kellenberger Adeline l Kruger-Soguel Lise l Kung Magnin Marie-Thérèse l Lanzrein Johannes l Laucht Guenter l Leblanc-Devos Françoise Leonne l Loude Jean-François l Mamboury Nicolas l Marchionini Jean l Maréchal André l Marinitch Huguette l Martignoni Ildegarda l Masson Pascal l Mathez Suzette l Grâce à vos dons, nos chercheurs trouvent de nouvelles pistes pour redonner la vue

90 88 RAPPORT ANNUEL 2014 Mathieu Ton Cyrille l Matthey-Doret Jean-Claude l May Florita l Menegay Robert l Mermod Nathalie l Monnier Victor l Mordasini-Ferla Louis l Moreira Arnaldo l Morel Francine l Morerod Fabienne l Moret Fernand l Muller Nadia l Müller Gilbert l Mumenthaler Roland l Muttner Marguerite-Marie et Jean-Pierre l Nedjati Alin l Neuhaus Energie SA l Nicoud Cathy et Jean-Daniel l Nicoulaz François l Noudelmann Viviane l Page André l Parmiggiani Béatrice l Paroisse d Estavayer-le-Lac et de la Broye fribourgeoise l Pauli Roger l Pidoux Bertrand l Pieper-Z Graggen Hans l Pluss Ernest l Polejack Oleg l Portier Cédric l Poudret Jean-François l Prêtre Pascal l Prudente Angelo l Quarroz Alexandra l Rapin- Curchod Nelly l Regez Rodolphe l Reymond Laurent l Riedlin Henriette l Righetti Francis l Robyr Pierre-Paul l Rochat Philippe l Rochat Pierre l Rodel Samuel l Rose Norbert l Rossetti Renée l Rousseil Pierre l Schacher Anne l Schiffmann-Dufey Marie-Thérèse l Schilli Corinne l Schmidlin Marianne l Schoepf Arlette l Schreyer Sylvianne l Schupbach Jean-Pierre l Schwarz Rudolf l Simond Adolphe l Société des Forces Motrices l Sovec Janko l Taillard Willy l Taillefumier-Muzio Luciana l Tenisch Olivier l Thélin Pierre l Thomann Rudolf l Troesch Henriette l Vallat Marcel l Vallotton Henri l Vallotton David l Vannaz Daniel l Varani Sandro l Vernier Roland l Villanchet Jean-Claude l Ville de Nyon l Vollenweider Françoise l Vontobel Urs l Weiss Michel l Weissert Serge l Wicht Jean-Yves l Widmer Jean Daniel Louis l Wisler Odette l Zen Ruffinen Pierre l Zufferey Claude Entre CHF 100 et 199 Abplanalp Alexander l Adam Michel l Adani Massimo l Aeschbach Bolzani Virginie l Allenspach Melita l Amey Nelly l André Yvette l André Louise l Annen Paula l Annen Gilbert l Annen-Favre Marcelle l Armelec Sàrl l Arnold Patricia l Aubort Marianne l Audemars Mireille l Balet Marielle l Balleys Albert l Bally Fernand l Banfi Pier Antonio l Bangerter Marlyse l Bannerman Elizabeth l Barbey Marie-Thérèse l Barbezat Paul l Barlatey Marcel l Bataillard Odette l Baumann Konrad l Bays Léa l Belet Daniel l Bellin Renzo l Belotti-Gagnebin Marianne l Beltrami Fabio l Bénédict Jean l Bener Peter Christian l Beretta Osvaldo l Berger François l Berni Giuliano l Bersier Bernard l Bertelli Italo l Berthoud Roland l Bertola Maria l Bertoliatti Jacques l Bessard Gilberte et Louis l Besse Angèle l Besse Georges Henri l Bezençon Jacques l Bianchi Giuseppe l Bifrare Paul l Binggeli Frères SA l Bioley Elda l Biolley Bernard l Birbaum Cosette l Blanc Georges l Blanc Daniel l Blaser Jean-Pierre l Bohlen Alain l Bonvin-Bissessur Shakuntala l Borbola Défense Incendie l Borchard Sabine l Bordogna Enzo l Borel Huguette l Bornoz Jean-Pierre l Bosshard Gérald l Bovard Jean-Pierre l Bozzi Viviane l Bridel Yves l Brodbeck Sylvia l Brügger Jérôme l Bühler Ruth l Bulliard Christian l Buraglio Silvio l Burkhard Mireille l Burnat Josefa l Bussy Elisabeth l Buthet Danièle l Calvetti André l Canova Lucilla l Carrard William l Carron Christiane l Cartagena André l Cave Michel l Cavegn Reto l Cavin Daniel l Celio Gisèle l Centlivres Pierre l Chamot Iuliano Marie-Claire l Chapalay Auguste l Chapalay Josiane l Châtelain Alexandre l Chéhab Daly l Chêne Gymnastique Genève l Chevalley Jacky l Chevalley Jean-Claude l Chollet Edouard l Christen René l Cirillo Sandro l Ciullo Franca l Clément Pascal l Clensol SA l Cochet Kaeser Florence l Cocivera Nicola l Commune de Corcelles-sur-Chavornay l Commune du Chenit l Commune de Corsier-sur-Vevey l Commune de Cugy l Commune d Echandens l Commune de Gilly l Commune de Jongny l Commune de Molondin l Commune de Montricher l Commune de Valbroye l Compagnie Foncière SA l Converso Maria Grazia l Corbaz Fernand l Correvon René l Crittin Jeanine l Croset Daniel l Cuche Jean-Pierre l Cuennet Isabelle l Curti Bruna l D Agnano Cosimo l Dasen Claire l de Perrot Nicole l Debétaz-Fontannaz Jean-Luc l Deblue Marc l Decastel

91 89 Michel l Déchétterie l Delévaux Raymonde l Delfanti Olga l D Epagnier Elisabeth l Devaud Albert l Dias Irène l Didisheim Nicole l Dony Madeleine l Dreyfuss-Bugnard Danielle l Dubois Henri l Dubois Ch. l Duparc François l Dupasquier Patrice l Dupraz Laurent l Dutoit Charles l Duvoisin-Paux Jean- Pierre l Emery Marcel l Emery Françoise l Emmenegger Gilberte l Esteves Fernando l Etter Roth Germaine l Fahrni Pierre l Fatio-Deriaz Marianne l Faucherre Christiane l Fehr Jacqueline l Fercher Maria Teresa l Ferrario Christophe l Ferrero Pierre-Michel l Ferrero Jean l Fiumicelli Giulio l Fleiner Thomas l Flückiger Maurice l Fontaine Yvette l Fotinos-Bader Tanas l Freiburghaus Colette l Frei-Husi Gertrude l Friedly Henri l Gaillard Anne-Marie l Galeazzi Claude l Galibourg Gabriel l Galli Geneviève l Galofaro Salvatore l Gardel Claude l Gatto Piero l Gäumann Walter l Gauthey Claude l Gauye Adolphe l Gehri Hamida l Georg Luc Alphonse l Germanier Joseph l Giauque Rolande l Gilliand Jean-Pierre l Gillioz Kathleen l Giovanola Jean Dominique l Gisler Peter l Giuliani Maria-Cristina l Goetschi Ernst l Golay Erwin l Good Harry l Grand Philippe l Grand André-Georges l Grandjean Paul l Griss Paul l Grobet-Jeanguenin Gabrielle l Grosclaude Carolle l Guérin Bertrand l Guidi Giulio Angelo l Guillet Joël l Guisan François l Gutknecht Huguette l Gygax Micheline l Habegger Edith l Habegger Virgile l Habegger Harold l Habersaat Marie-Antoinette l Hamel Roland l Hasenauer Arnold l Hayoz Achour Alexandra l Heider Marcel l Heizmann Jardins SA l Helfer Hélène l Hellen Rose-Marie l Hepp Alexandre l Hiotakis Katy l Hofer Bendicht l Holubar Stanislav l Hügli Dora l Hurni Regula l Immo-Nendaz SA l Jacot-Descombes Michel l Jacquemet Chantal l Jacquerioz Maria-Cecilia l Jäggi Christian l Jeanmaire Daniel l Jeanneret-Béguin Christine l Jenny Geneviève l Jobin Florence l Joray Henry Catherine l Jossi Olivier l Jungo Dominique l Junod André l Kaufmann Jean l Keller Urs l Kissling Pierre l Kobel Walter l Kobler Walter l Kohli Paul l Kropf Sylviane l Kuenzi Heinz l Kunz Denis l Kupke Alice l Laboratoires d analyses SA l Lachner Friedrich l Landry Nane l Laurent Bernard l Lehner Christian l Leutwiler Heinz l Liaudet Jean-Pierre l Liebling Thomas l Lombardi Pierre-Alain l Luca Ventilations Sàrl l Madafy Voyage Sàrl l Magdics-Wyss Eva l Magnenat Paul l Maillefer Jeannine l Maksim Saskia l Malherbe Suzanne l Manoukian Monique l Maret Charly l Marthaler Georges l Martin Marcel l Marty Béatrice l Marty Guido l Matter Walter SA l Métroz Luc l Meyer Philippe l Meyer René l Meyer André l Meylan Daisy l Michellod Albane l Michellod Maurice l Miliangos Hedwig l Mittermair Barbara l Modespacher Théobald l Moldavio Rita l Molnar Istvan l Monbaron Roger l Monney Charlotte l Monti Sylvia l Morand Philippe l Morand Mireille-Louise l Morel René l Morel Bernard l Moritz Marie l Muller Jean-Pierre l Muller Lucienne l Müller Charles l Müller Rochat Françoise Nelly l Nappey Henri l Nicolet Albert l Oberson Carmen l Obrist SA l Oulevay Hélène l Pahud Armand l Pahud Bluette l Panchaud Francine l Papis Isabelle l Parent Frédy l Paroisse de Châtel-St-Denis l Parti Socialiste Suisse l Pascali Maurizio l Pasche Marcel l Pavone Rose-Marie l Péclat Christiane l Pellaud Felicite l Pennoni Giancarlo l Pera Vincenzo l Perret Maurice l Perrier Matter Anne l Perrin Hélène l Perrin Catherine l Perruchoud Edmond l Petrucci Giovanni l Pfund Sabine l Piazzini Guelfo l Picamal Jacinto l Pierrehumbert Alice l Piller Margrit l Pinto Francisco l Pisler Jacqueline l Pittet James l Pittet Lucy l Pittet Pascal l Plüss Dominik l Pointet Paul l Polymatic SA l Portmann Thérèse l Premand Francine l Prêtre-Du Bois Nicole l Ramel Lisette l Ramelet Pierre l Ramseyer Raymond l Reber Rösli l Regamey Michel-Georges l Revaz Jean-Charles l Rey Philippe l Reynard Huguette l Ribeaud Christian l Ribeiro Rui l Riccard Michel l Riche Maurice l Richoz Olivier l Richter Chantal l Ritz Martial-Léon l Rivier Antoinette l Robert Paul l Rochat Antoine l Rochat Gisèle l Rod Jean-Claude l Rohrbach Werner l Rojatec SA l Rolaz Thorens Jacqueline l Romande Energie SA l Roth André l Roth Anton l Roth Lilli l Roulet Blaise l Rousseil Paul-André l Rümo Denise l Sacchetti Adriana l Saillen Marie-Jeanne l Saint-Ghislain Joseph l Samarra Marisol l Sangiorgio Rachele l Sannicolo Maria

92 90 RAPPORT ANNUEL 2014 l Sauer Françoise l Savary Gérald l Savioz Yvon l Savioz Jean-Pierre l Schäfer Bruno l Schlup Madeleine l Schmid Peter l Schnabel Jurgen l Schneider Gottfried l Schneider-Grenacher Nicole l Schnyder Christian l Schorno Aldo l Schuler Bernard l SD Société Générale l Secrétan Michèle l Seiler Albert l Senglet Gritta l Sermier Marie-Claude l Serneels Jacques l Severin-Barilier Claire l Socorex Isba SA l Soderstrom Thyra l Solderer Charles l Sonney André l Spataro Piero l Spiri Heidi l Steiner Yolande l Stoudmann Victor l Studer-Volken Edmond l Summermatter Théodosius l Syndicat des Producteurs l Tanner Raymond l Theytaz Frédéric l Toma Franco l Torrent Gérard l Tschanz Huguette l Udry Jessy l Utz Ronald l Vallotton Loane l Van Der Linden Laetitia l Vannay Christine l Vannotti René l Vaudan Marie-Jérôme l Vaudan André l Verbrug Adriaan l Vermot-Petit-Outhenin Edouard l Vodoz-Müller Lucette l Von Rotz Hanny l Von Siebenthal Michèle l Vuadens Claude l Vuadens Christelle l Vuffray Alain l Vullièmoz Louis l Wannaz Henri l Weber Hans R. l Weil Suzanne l Weygold Marie-Rose l Wicky Pascal l Wild Andrée l Wüthrich Suzanne l Ziliani Giuseppina l Zufferey Marc l Zumbach Thierry Entre CHF 50 et 99 Abdemahim-Rime Patricia l Adalbert Jaques l Aeschlimann Raynald l Affolter Roger l Aimone Marie- Louise l Albisser Francis l Althaus Fritz l Ancel-Ruz Ana l Andrey Renée l Angéloz Berthe l Annen Jean-Paul l Antonini Corrado l Apothéloz Christiane l Arber Georges l Artioli Vanni l Atelier d affûtage Gailloud SA l Aubert Jacqueline l Aubord Marie-Louise l Aubort Marianne l Avanthay René l Badel Noëlle l Bader Berseth Rolande l Badoux Emilie l Baertschi Arlette l Bagnoud Gilberte l Baiano- Balestra Silva Vera l Baour Schnetz Ginette l Bapst Georges l Barbey William l Barbey Michel l Barras Yves l Bärtschi Sieglinde l Baudraz Lucile l Béchir Yvette l Béguin Antoinette l Bélicha-Grivel Marguerite l Bellon Pascal l Benaroyo Raphaël l Benoît Marie-Thérèse l Berguerand Jacques l Bernard Marie-Laure l Bertholet Savina l Berthoud Patrick l Bertolo Danilo l Besse Pascal l Bezençon Jean- Pierre l Bezinge Gisèle l Biedermann Alice l Bignens Suzette l Bigot Jean-Marie l Billaud Georgette l Binder Beat l Biollay Gérard l Birchler Rose-Marie l Bischoff Walter l Bissegger Claudia l Blanc Cécile l Blanc Yvette l Blaser-Bonzon François l Blatter Jacqueline l Blatti Ruth l Blättler Léo l Blondel-Bron Yolande l Bohren Elsa l Bongard Rachelle l Bongard Marcelle l Bonini Mirella l Bonnard Michel l Borel Françoise l Borgeaud Marc l Borio Geneviève l Borloz André l Bornand Rémy l Borsay Olivier l Bossard Martha l Bossert Yvonne l Bouquet Michel l Bourban Paul l Bourqui Bernard l Bovel Charles l Bovet Denise l Bovey Jean-Claude l Bovey Alain l Bovier Charly l Braghini Katia l Braillard Strehler Bernadette l Brandt René l Bridel Christiane l Briod André l Brohy Thérèse l Bubloz Bernard l Büchli Anton l Bühlmann Josef l Bur Astrid l Burnier Yvonne l Burri Katharina l Bussard-Mainoz Augusta l Caffari- Margot Danielle et Sylvain l Campo Anne-Marie l Canova Giammaria l Carruzzo-Frey Sabine l Cassagne Pascal l Castagnola Rossini Raffaella l Cavin Pierre-André l Cerasoli Salvatori Sonja Anita l Chablaix Daisy l Chappuis Jacques l Chappuis-Lambelet Albert l Chatelain-Gresly Hanny l Chausse René l Chavan Jean-Claude l Chevalley Simone l Chevalley Claudine l Chiado Rana Carlo l Ciaccio Claudio l Ciavatta Bruno l Claude Joseph l Clément Patrick l Clivaz Gabriella l Colangelo Alessandro l Colin Claude l Columberg Rosanna l Commune de Bonvillars l Commune de Montilliez l Comtesse Gisèle l Constantin Christian l Coquoz Maria l Cordey Lise l Correvon Pierre-Yves l Correvon Borgeaud Mélanie l Cosandey Francine l Couroyer Yvette l Cretton Roy l Croci Aldo l Cuendet Marie-Louise l Curchod Hana l Da Silva Wilma l Daenzer Gabrielle l Dahinden-Kuttel Nelly l Darbellay Nelly l De Milito Anna l De Werra Perrette l Decoppet Jean-Pierre l Decurtins Jean-Louis l Deleury-Dietrich

93 91 Daniel l Delgrande Simone l Deluermoz Pierre l Demierre Augustine l Demont Jean-Maurice l Depallens-Addor Roland l Depierraz Christine l Derivaz Thérèse l Devaud Yvonne l Devenoges Béatrice l Dietrich-Schaerer Catherine l Dind Brigitte l Diserens Olivier l Dolci Benito l Doleyres Pierre- Alain l Domaine La Colombe SA l Donada René l Dorsaz Norbert l Dougoud Simone l Droz-dit- Busset Francis l Dubois Roland l Duboux-Gaillard Andrée l Dubuis Michel l Dubuis Marie-Jeanne l Dudle Beat l Dumont Geneviève l Dupuis Claude l Durieux Philippe l Dutour Yvette l Ecuyer Yves Pierre l Ehret Sandrine l Emery Monique l Erard Roland l Ercolano Antonino l Evéquoz Stéphane l Facchinetti Gilbert l Fauchs Eliane l Favrat Jacques l Favre Madeleine l Favre Ernest l Feller Nora l Fernandes da Silva Belarmino l Ferrari Maria-Piera l Fischli Maria-Pia l Fivaz Charles l Fontannaz- Dentan Roland l Forestier Christiane l Fracheboud Raoul l Francescotti Luigi l Franzen Daniel l Freuler-Schmid Klara l Gabriel Chantal l Gadri Abdallah l Gagnebin René l Gay Grégoire l Gay Marie- Thérèse l Genoud Rolande l Gex Denise l Gex-Fabry Liliane l Gianina Marie l Gillard Alexandre l Giovanoli Irène l Girard Michel l Girardi Incoronata l Girod Pierre l Glardon Michel l Glassey Paul l Glauser Jacques Albert l Gloor Georges l Golay Yvonne l Gollut Yvonne l Good Manfred l Gorgerat Jean-Marc l Graça Kewin l Grandjean Sandro l Grandjean André l Gremion Gérald l Grept Raymond l Gret - Christinat Jean et Liliane l Grillon Denis l Grognuz Joseph l Gruaz Romain l Guarda Maria Pia l Guenat Roger l Guex Claudine l Guex André l Guignard Eliane l Guignet Antoinette l Guinand Jean- Paul l Guntensperger Barbara l Gurtner Jean-Pierre l Haeberli Maria Yolande l Hagner Max SA l Haldimann Blaise l Hauswirth Fritz l Helfer Jean-François l Henny Jean-Daniel l Henny Bernard l Hermann Heidi l Hiltbold-Krauss Peter l Hirschy Marc-André l Hofmann Daniel l Hohendahl Maria- Rosaria l Holdener Ursulina l Hübscher Georgine l Imhof Germaine l Jaccard Jean-Luc l Jaccaud Henri l Jacot-Descombes Fabienne l Jacot-Descombes Marcel l Jacquemettaz Josy Lina l Jaggy Danielle l Jaquet Albert l Jeanmonod Denise l Jeanneret Jean-Robert l Jordan François l Joseph- Pahud Charlotte l Junod Berthe l Kaltschmied Bernadette l Kamerzin Rita l Kapp Elsa l Kirimli Karakas Les soins que j ai reçus auprès de votre hôpital m ont rendu une vue saine, malgré une situation précaire. Mes meilleures salutations et encouragements pour votre Fondation. Mme B., donatrice

94 92 RAPPORT ANNUEL 2014 Ismail l Kleij Ioana l Klinger Francis l Knöpfli-Baud Jacques l Kormann Jean-Claude l Kramer Roland l Küenzi Louise l Küffer Ruth l Küffer Gérald l Kümmerle Suzanne l Kurmann Peter l Kurzen Solange l Kurzen Roger l Küttel Max l Lambelet Jean-Louis l Lappert André l Lazzari Victor l Lecoultre Jean- Pierre l Lesquereux Yvonne l Leu Liliane l Leuba Mariette l Leuba Yves l Leutwiler Albert l Lichtenstern Alice l Limoli Maria-Giovanna l Loehler Max l Lopes Rachel l Lovey Régis l Lüscher Ida l Lüthi Jean-Claude l Luyet François l Mabillard Yvette l Macirella Nicola l Mack Claire-Lise l Magnenat Marguerite l Maimone Mauro l Maire Christiane l Mairot Dominique l Malacrida Huguette l Manigley Roland l Manzini Pierre l Manzini Goretta Angela l Marchetti Antonio l Marendaz Emmy l Mariano Angelo l Markovic Anny l Marmy Jean-Paul l Martin Asuncion l Martin Louis l Mathia Mioara Betsy l Mattenberger Janine l Maurer Pierre l Maurer Denise l Mayor Marcel l Mazzone Alfonsina l Meier Rina l Melcarne Cosimo l Mentha François l Mermoud Jean l Messager Matthieu l Mettille Béatrice l Meyer Denise l Meyer Vérèna l Miauton Jacqueline l Milani Ambrogio l Millasson Roland l Moeckel Marlène l Mojonnet André l Mombelli Alberto l Monard Fred-Alain l Monney Josiane l Monod Michel l Monti Christian l Moosberger Yvonne l Moret Charlotte l Moser Marcelle l Mossier-Dematraz Roger et Anne l Mottier Reynold l Muller Georges l Muller Gisèle l Müller Bernard l Müller Christian l Müller-Stadler Anna l Munz Muriel et Michel l Navioz Bernard l Neuhaus Frédéric l Nicolet Chantal l Nieto Rosaria l Nkongo Nkele Siku l Nobs Danielle l N Zandi Kamosso Françoise l Oberson Clément l Oberson - de Carli Antonietta l Okamoto Bourloud Emiko l Oulevay Josette l Paccaud Christian l Pascale Loredana l Pasche Micheline l Pasquier Jean-Daniel l Paupe Suzanne l Pedrazzi Gianroberto l Peissard Vincent l Pella Edgar l Pera Arnaud l Périsset Robert l Pernet Emile l Perrenoud Henri l Perret Yvan l Perret Heidi l Perrier Lise l Perrin Sara l Perrinjaquet Micheline l Perron Eric l Pictet Ingrid Monica l Pidoux Emile l Pillonel Vreneli l Piotet Charles l Pittet Réjane l Ponta Andrea l Porcellana Félix l Porchet Henri l Porret Georges l Porret Daniel l Pouy-Lietta Pierrette l Poyet Claude l Pro Diafor SA l Probst Suzanne l Probst Marthe l Rabineau Alexandre l Ramet Gilbert l Ramstein Denise l Rapin Huguette l Rappaz Renée l Rappaz Olivier l Ravera Lea l Ray-Gnägi Ella l Raynaud-Brocard Emile l Rebetez Pierre l Recordon Martine l Recordon-Collet Françoise l Reding Georges l Rehli Simona l Reichenbach Jean-Pierre l Renaud Elisabeth l Rey André l Reymond Lise l Rezzonico Sergio l Ribaux- Barrillier Alain l Richard Anne-Marie l Richard Alice l Richard Pierre l Rieder Alexandre l Rittener Patrick l Robert Françoise l Rocca Gino l Rochat Rosa l Rochat-Bétrisey Simone l Roemer Ernest l Rohrer Urs l Roland Monique l Ronchetti-Borla Guido l Roque Pinto Herninia Manuela l Rossi Gabriella l Rossier Francine l Röthlisberger Raymond l Rouge-Chappuis Edith l Roulin Daniel l Roussel Monique l Ruchet Charles-André l Ruchet Marguerite l Ruffieux Roberte l Rusch Anton l Ryser Gabrielle l Sachot-Cartier Clairmonde l Sandoz Gilbert l Sartini Anna-Maria l Sauvain Bernard l Savary Gérard l Savary Claire-Lise l Savioz Sandra l Savoy Louis l Schaffo Kurt l Schär Andreas l Scherrer Claire l Schicht Grazia l Schmid Micheline Hermine l Schnyder Jost l Schöni Christian l Schouwey Joseph l Schrago Synèse l Schulz Jurgen l Schürch Peter l Schwab Jean-Pierre l Schwarz Béatrix l Schwed Serge l Schwob Katja l Sculati Michel l Senn Alexandre l Sermier Lucienne l Siegwart-Kubler François l Simonet Jérôme l Skultéty Maria l Slongo Roberto l Solioz Marylène l Solliard Daniel l Sonnay Gilbert l Sopher Frédérice l Spahni Théodore l Stalder Guy l Stauffer Pierrot l Steiger Marc l Steiger-Hubli Verena l Stokoe Elisabeth l Stoll Aloïs l Stoudmann Roger l Strahm Willy l Strub Marguerite l Stuby Jean-Claude l Stucki Anna l Sugasi Hari l Suter Monique l Tauxe Madeline l Thonney Edmond l Tiercy Roseline l Tille Jean-Pierre l Tinguely Francis l Tinguely Jean l Tosco Chantal l Trotti Mathilde l Troyon Isabelle l Trueb Rosmarie l Turatti Josiane l Uhlmann Madeleine l Umiglia Monique l Varidel Louis l Venzin-Widmer Werner l Vernez Yves l Veuthey André l Vianu Devi l Vicente Soledad l Visinand Jeanine l Vizoso-Tornare Marie-Anne l Vodoz Jacqueline l Vögtli Serge l

95 93 Voisin Sylvain l Volck Roland l Volet Emma l Von Heldorff Eva Maria l Voutat Christine l Vuichard Christof l Wahli Walter l Wälchli Germaine l Wartner Klaus l Weber Doris l Weber Jacques l Weissenbach Henri l Werren Margaritha E. l Wetli Marianne l Wiame Micheline l Wicky Georgette l Widmer Jean l Wilhelm Philippe l Wilhelm Jules l Willi-Jobin Claude l Wisard Juliane l Wittgenstein Germaine l Wüthrich Daniel l Yersin Michel l Yersin Jean-Claude l Zindel Progin Béatrice l Zordan Pierre l Zufferey Charly Jusqu à CHF 50 Aeberhard Lise l Aegerter Jean-Luc l Aegerter Verena l Aellen Pierre l Aeschlimann Francis l Akermann René l Allamand Etienne l Allement Pierre-Alain l Amiguet André l Andrade Antonio l Andrani Bruno l Andrey-Buchmann Françoise l Andrikopoulos Lilas l Angelini Milvia l Antonietti Mady l Artizzu Benedetto l Athanasiades Bernard l Aubert Estelle l Aubert Jeanne l Aubry Francine l Bachella Giancarlo l Bachmann Marie-Clotilde l Bader Eric l Baechler Yvonne l Bagaïni Jacques l Bagnoud Jean-Luc l Bähler Jean-Pierre l Baldasso Ernesta l Ballandras Patrick l Ballmer Francis l Barbey Janine l Barriga Marie-Inès l Bauer-Juillerat Josette l Beichel Raymonde l Bellot Roma-Marie l Benz Gabrielle l Benz Jacques l Berbier Christine l Berdoz Esperanca l Berger René l Bernasconi Yves l Berner-Verraires Françoise l Bernet Alain l Bernhard Rolli Brigitte l Bertholet Madeleine l Bertholet Huguette l Bertholet Roland l Bertolazzi Arlette l Bertschy Huguette l Besson Hildegard l Beytrison Jean-René l Bielli Hélène l Biéri Inès l Bignens Raymond l Bill-Lesne Monique l Bioley Claude l Bischoff Madeleine l Bissat Raymond l Blaser Simone l Bloch Jean-Pierre l Boillat-d Agostino Silvana l Borcard Suzanne l Borner Alphonse l Bossert Joseph l Bouchat Albert l Bounoun-Teverelli Giovanna l Bourquin Bernard l Bouzon Josiane l Bovay Erika l Bovel Philippe l Bovey Pascal l Brantschen André l Breguet Willy l Briccola Patrizia l Bruchez Juliette l Brühlhart Charlotte l Bucher Agnès l Buchet Antoine l Buchs Etienne l Buol Irène l Burdet François l Burki Marie-Madeleine l Burlet Andrée l Burnier Jules l Cambria Sebastiano l Cariulo Maria-Luisa l Carminati Francesco l Carrard Fernand l Cartier Alec l Casucci Marthe l Cavin Roger l Cavin Hélène l Chapuis Marcel l Charbonnier Charly l Chassot Erika l Chauvy Sonia l Chenaux Raymonde l Chervet Michel l Chételat Rosette l Chevalier Michel l Christinat Mariette l Christinet Marguerite l Claude Roland l Clavel Anne-Marie l Clément Jean l Commune de Moudon l Conigliaro Antonino l Converset Didier l Corbaz-Savary Daniel l Cosandey Adrienne l Cosandey Maurice l Cosandey Maurice l Cosendey Yvon l Costa Roberto l Cover Elisabeth l Cretton Roland l Crisinel Pierrette l Croci-Maspoli Giuseppe l Crottaz Renata l Crottaz Monique l Cuendet Adrienne l Cujean Rolande l Da Silva Santos Marilia Sara l Dähler Hansruedi l Dall Aglio Anne-Marie l Dammköhler Gunter l De Riedmatten Henri l De Vargas Catherine l Débétaz Danielle l Del Sordo Carmine l Delafontaine Henri l Delaloye Germaine l Della Casa Sandro l Dell Era Vittore l Demierre Jacqueline l Demiéville Gertrude l Desboeufs Claude l Deschamps Christiane l Desponds Jacqueline l Desponds Rosa l Dey Léo l Di Natale Adèle l Di Salvo Edith l Dierna Salvatrice l Divorne Albert l Dobbs Barbara l Dollat Xavier l Domenjoz Madeleine l Domingo Marguerita l Dreyer Berthoud Denise l Droz Anne l Droz-dit-Busset Pierre l Dubois Renée l Dubois Ginette l Ducommun Geneviève l Dufey Francis Marcel l Dumartheray Françoise l Dumartheray Michelle l Dumont François l Dupertuis Odette l Duriaux Marie l Duroux Raymond l Duruz Marie-Louise l Dusmet Luigi l Eschmann Aloïs l Etter Michel l Falcy Gabrielle l Fallet Claudine l Fallet Francis l Favre Jean-Marc l Favre Raymonde l Favre Michel l Favre Patricia l Favre Thérèse l Ferrini Jean-Paul l Fontana Sandrine l Fontolliet Pierre-

96 94 RAPPORT ANNUEL 2014 Gérard l Fragnière Amédée l Franco-Ramos Oclidia l Freléchoz Caterina l Fritsch Marianne l Froidevaux Lucine l Gachoud Thérèse l Gaete Jesus-Ricardo l Gagg Josianne l Gagliano Marie- Madeleine l Gagnaux Jeanne l Gaillard Alexandre l Gambetta Juliette l Gander Myriam l Gauthey Roger l Gava Yolanda l Gay Anne-Lise l Gay Claude-Alain l Gély Raymonde l Gerber Fritz l Gerber Danielle l Gerber Gilbert l Gestoso Diego l Ghezzi Stéphane l Gindroz Maurice l Gioia-Fontana Prisca l Girard Josette l Giroud Françoise l Giuliani Anna l Gobat Suzanne l Gobet Georges l Golay Jacqueline l Golay-Schmid François l Gonzalez Fernando l Goubet Daniel l Goujon Christiane l Graef Philippe l Grandjean Hélène l Grin Micha l Gros Michel l Gross Jean-Paul l Groux Robert l Gubler Rolf l Guisan Christiane l Gutknecht Nicole l Guyot Anna Maria l Gygax Christiane l Haller Mary Lise l Hans Michel l Häsler Rodolphe l Häuselmann Daisy l Heim Roland l Hemmerling Michèle l Henriod Huguette l Henry Odette l Heyer Violette l Hofstetter Raymonde l Honegger Thierry l Horner Martial l Hostettler Roger l Hostettmann Maryse l Humair Jean-Marie l Imhof Marguerite l Iseli Rudolf l Isler Henri l Jaccaud Pierre-André l Jacot Daniel l Jacot Jacqueline l Jacot Roger l Jacot-Guillarmod Arlette l Jaggi Georges l Jaquier Alice l Jaquier Pierre l Jay Yvon l Jeandupeux Maurice l Jeanneret Raymond l Jeckelmann Marcel l Jehle Marcelle l Jolidon Simone l Jollien Chantal l Joly Edith l Joly Edouard l Jonin Béatrice l Jordan Charly l Jousson Christiane l Joye Claude l Jufer Josée l Juillard Silvia l Kawkabani Faride l Kenel Georges l Kormann François l Krähenbuhl Hermann l Kramer Roland l Krattinger Madeleine l Kreutschy Pierre-Alain l Kuonen Amando l Lang Louis l Lardon Evy l Laville Danielle l Lebet Philippe l Légeret Manon l Leisi Pierre-Michel l Leuba Jeanne-Marie l Leuthardt Arlette l Liard-Pierini Jolanda l Lopez Pilar l Lopez-Puche Eloisa l Lovey Ulysse l Lozano Lizbeth l Luder Robert l Ludi Arlette l Luna-Giroud Annelise l Lusi-Secreti Costanza l Machinek Heidi l Marcos Susana l Marendaz Georgette l Maret Lucie Germaine l Marques Morges Nuno Miguel l Marti Michèle l Marti-Grandchamp Antoinette l Martinelli Josette l Marx André l Mathys Odile l Matthey Alfred l Maucci Giulio l Maurer Elisabeth l Mauron Philippe l Mauroux Françoise l Maury Anne-Marie l May Jacques l Maye Allan l Mayor Astrid l Meinhardt Jean-Jacques l Meleri Emilia l Mellet Daniel l Mellet Anne-Lise l Melly Angèle l Mercier Edwige l Mesmer Annika l Meylan André l Meylan François l Meylan Maurice l Miaz Marie l Miaz Antoine l Michel Gabrielle l Miletto Sylviane l Minaidis Panayotis l Mischler Zela l Moichon René l Monnet Marguerite l Monney Claudette l Monnier Claude l Monteiro Manuel l Monti Yolande l Montorfano Aldo l Monveneur Laurence l Morier Maurice l Morisetti Michel l Mottier Fernand l Muller Jean-François l Munafo Cyril l Munier Elsa l Nanchen Arlette l Naoux Anne-Marie l Naville Maria l Nemsky Deltcho l Nerny Pierrette l Nicole-Dépraz Anne-Marie l Nicolet Nelly l Nicolet Marie-Antoinette l Niklès Corinne l Noudelman Viviane l Oberli Simone l Oberson Marianne l Pacella Nicolino l Pache Marianne l Pache René l Padrun-Jaques Gilberte l Padula Emilio l Paillard Ghislaine l Palaz Marc-Antoine l Pasche Rosette l Pasche Michel l Pauchard Marlène l Pauchard Denise l Paudex Denise l Peduto Maria l Pelet Huguette l Pellissier Gabriel l Pernet Irène l Perrenoud Rose-Marie l Perret Jean-Jacques l Pesciallo Giuseppe l Pesenti Fernande l Pfister - Risold Raymonde l Pichard Suzanne l Pictet Robert l Pidoux Louis l Pierrehumbert Antoinette l Pigueron Monique l Piguet Gisèle l Piquilloud Jacqueline l Pires Maria Adelaïde l Pittet Jean-Pierre l Pittet Solange l Pittet Jacqueline l Pittet-Pichon Maria Onorina l Pletscher Anne-Lise l Polla Miriam l Poncioni Luciana l Poschung Erika l Praz André l Prestini Evarista l Pugin Elisabeth l Pury Sylvie l Rapin René l Rappaz Josiane l Rasca Monique l Ratti Yvonne l Ray Louise l Rebeaud Christiane l Regamey Micheline l Reichenbach Caroline l Renaud Francis l Renz Eléonore l Resin Liliane l Resplendino André l Reymond-von Buren Marlène l Richard Jean-Claude Ami l Rigolet Steve l Rigolet Claude l

97 95 Robert-Brusa Madeleine l Rochat Suzanne l Rochat Georges-Claude l Rod Edouard l Rodé Emiko l Roduit Daniel l Roessinger Jacques l Roessler Bertrand l Roggo Françoise l Rohner Claude l Romang Anne-Lise l Romaniello Lucia l Rossier Gabrielle l Roten Sylvie l Rothmund Alex l Roulet Edgar l Roux Bernadette l Roy Jean-Daniel l Rubin Olivier l Ruchet Bernadette l Ruchet Louise l Rudaz Gertrude l Rufener Daniel l Ryser Renate l Safta Olimpiada l Sagne Jacqueline l Salm Thérèse l Sandoz Martial l Sartore Sergio l Saugy Roger l Savary Apolline l Savioz Claude l Savoye Dominique l Savoy- Schönmann Jean l Scacchi Jeanine l Schaller Hermann l Scheidegger Rudolf l Schilter Antoine l Schirinzi Jérôme l Schmidt Bluette l Schneeberger Ghislaine l Schnewly Michael l Schonenberg Nadine l Schöri Ernest l Schouwey Clovis l Schwarz-Bavarel Nicole l Schweizer Alice l Scitec Research SA l Sica-Tufo Angiolina l Simonet Edith l Simonet Francine l Singele Fredy l Solbes Claude l Sommer Liliane l Spadini Lucy l Staudenmann Jean-Pierre l Steiner Pierre-André l Steiner Denis l Steinhauer Verena l Stierli Maria-Lina l Stöckli Adriana l Stucki Jean-Michel l Studer Monique l Sublet Jean-Pierre l Tami Emilia l Taverney Bernard l Teichmann André l Theler Elvine l Thierrin Ida l Tobgui Adel l Trimarchi Nadia l Tschanz Andrée l Tucci Annunziata l Turin Clarisse l Uano Paolino l Varonier Marcel l Verdon Noëlle l Veth Joseph l Vial Simone l Vieira Arlindo l Vieira Lucinda l Visconti Anita l Vogel- Schwab René l Von Roten Françoise l Vraca Alexandre l Vuagniaux Colette l Vuffray Roland l Vuilleumier Marceline l Vulliemin Francis l Waldvogel Salomé l Walter Paul l Wanner Bruno l Waser Christiane l Wasser Boss Madeleine l Wenger Jean-François l Wicht Didier l Wurlod Adriana l Zaëpfel Evelyne l Zancanaro Cleto l Zaugg Anne-Lise l Zbinden Pierre l Zbinden Jacques l Zehr Alfred l Zimmermann Claude l Zingg Monique l Zufferey Gertrude SUCCESSIONS ET LEGS Mesdames et Messieurs CHF Boissonnas Gabrielle Crot Violette De Palézieux Gérard, dit Falconnet Genton Odile Güdel Simone Kaufmann Célestine Elisa Vautier Marie-Madeleine

98 96 RAPPORT ANNUEL 2014 ORGANISATION 600 collaborateurs au service de la santé visuelle Réunis au sein d une Fondation privée créée en 1843, les plus de 600 collaborateurs de la Fondation Asile des aveugles se mobilisent chaque jour au service de la santé visuelle. Un regroupement de compétences uniques dans le domaine ophtalmologique permet à la Fondation d offrir des prestations de diagnostic, de traitement et d accompagnement aux personnes atteintes dans leur vision, de l enfance à un âge avancé. L Hôpital ophtalmique Jules-Gonin dispose d un savoir-faire clinique et chirurgical réputé soutenu par la formation et une recherche fondamentale de pointe, qui en font un centre de référence reconnu au-delà des frontières. Institut formateur, l Hôpital est le service universitaire d ophtalmologie de la Faculté de biologie et de médecine de l Université de Lausanne. Notre mission est de répondre aux besoins de santé visuelle auxquels la population est confrontée. En tant que pôle d excellence pour la prise en charge intégrale des problèmes de vision, nous nous positionnons comme centre de référence reconnu au niveau régional, national et international. Nous sommes présents sur l ensemble des domaines de la vision et constituons une véritable chaîne de valeur autour des problématiques de la santé visuelle : promotion de la santé visuelle prise en charge des maladies oculaires soutien aux personnes en situation de handicap visuel recherche et innovation formation, enseignement et gestion de la connaissance Les activités de la Fondation incluent : l Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, service universitaire d ophtalmologie les laboratoires de recherche l Ecole supérieure d orthoptique le Service social, réadaptation et basse vision les EMS Frédéric-Recordon et Clair-Soleil le Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue (CPHV) et ses services éducatif et pédagogique itinérants (SEI et SPI)

99 97 Conseil de Fondation (au 31 décembre 2014) Me François LOGOZ, Président Dr Corinne BONARD, Vice-Présidente Me Henri LAUFER, Secrétaire M. Jean-Denis BRIOD Prof. Claude BRON M. François DIEU Mme Marianne LOUP Prof. Patrice MANGIN M. Jean-Luc THIBAUD Conseil de direction (au 31 décembre 2014) M. Yves MOTTET, Directeur général Prof. Francine BEHAR-COHEN, Directrice médicale et cheffe de service Mme Sonia KUNZ, Directrice opérationnelle et directrice référente des EMS Mme Annie VANDERVALE-KHAN, Directrice des soins et du secteur paramédical M. Jean-Marc NEY, Directeur financier M. Alessandro LANCI, Directeur des Ressources Humaines M. Pascal PATRIZI, Directeur de gestion et administration patients M. Frédéric SCHUETZ, Directeur pédagogique et du CPHV Mme Muriel FAIENZA, Responsable communication et organisation Le Conseil de direction Yves Mottet Prof. Francine Behar-Cohen Sonia Kunz Annie Vandervale-Khan Jean-Marc Ney Alessandro Lanci Pascal Patrizi Frédéric Schütz Muriel Faienza

100 98 RAPPORT ANNUEL 2014 CONSEIL GÉNÉRAL Mesdames et Messieurs Abbé Bulliard Jules Adani Massimo Afonso Jose Luis Akermann René Allenbach André Alther Rosalinde Amey Nelly Amiguet Charlotte Ammann Charles Anderegg Claude Andre Georges Andre Jean Andrey Renée Annen Gilbert Annen Paula Arber Georges Arm Jean Arnold Marie Arnold Patricia Arrigoni Teresa Arvet-Thouvet Daniel Aubert André Aubort Marianne Aubry Jean Audemars Jacques-Louis Aufdenblatten Armand Aus Der Au Raymonde Baatard André Bachelin Jürg Ernst Bachofen Ernest Badan René Badoux Emilie Baer Otto Bagnoud Denise-Catherine Bagnoud Jean-Pierre Ballenegger Paul Ballif Christian Ballmer Francis Bally Michel Bally Roland Balma Charles Balsiger Toni Banfi Pier Antonio Bangerter Marlyse Barbier Jean-Pierre Barmaverain Raymonde Barraud Marcel Basset Claude-André Bastian O. Bataillard Gisèle Baud Eliane Baud Pierre Baudat Liliane Baudraz Andrée Baudraz Henri Baudraz Jacqueline Baumann Blanche Baumann Konrad Baur Ernst Harry Bélaz Michel Bélicha-Grivel Marguerite Bellin Renzo Bellmunt Amelia Bellot Roma-Marie Belotti-Gagnebin Daniel Belotti-Gagnebin Marianne Belperroud Albert Bénédict Jean Bénédict Martine Beney Serge Bérard Reine Berger François Berger Léon Bergna Giorgio Berner Nelly Bernheim Jacques Berni Giuliano Bersier Bernard Bertholet Maurice Bertholet Savina Berthoud Patrice Bertola Maria Bertoli Pierre Bertoliatti Jacques Bertolo Danilo Besancon Anna Besencon Madeleine Bessat Francois Besse Angèle Besse Pierre Besson Martial Bettens-Geyer Marie Bettermann Alice Bettex Fredy Bezençon Jacques Bezençon Jean-Pierre Bezinge Gisèle Bielli Hélène Bieri Edgard Lukas Biéri Claude Bifrare Paul Binggeli Stéphane Birkigt Louis Blanc Cécile Blanc Charles Blanc Daniel Blanc Georges Blanc Jean-Edouard Blanc Josiane Blanc Paul Blanc Yvette Blaser Robert Blatter Jacqueline Blatti Ruth Bloch Jean-G. Bloch Jean-Pierre Bochud Nicole Bohren Elsa Bolens Berthe Bonini Mirella

101 99 Bonvin Marie Bonvin-Bissessur Shakuntala Bordogna Enzo Borel Jean-Michel Bornand Claude Bornand Nelly Borri Yolande Boudry Marguerite Bouquet Michel Bovard Fritz-A. Bovay Odette Bovet Catherine Bovey Jean-Claude Bovey Robert Braissant Josy Brandt Charles Brechbühl Jean-Pierre Breguet Nelly Bridel Frank Bridel Renée Bridel Yves Bridel Yves Bridy-Chapuis Gabriel Briod André Bron Déborah Bronsil Robert Broye Marylène Brun Jeanne Brun Lucienne Brun Nadine Brunner Hélène Brunschwig Francine Brünschwig Raymond Büchli Anton Bueche Yvonette Buensoz Hélène Buffat Jean-David Bugnion Michel Buhlmann Fritz Bujard Lorette Bujard Robert Bur Astrid Buraglio Silvio Burdet Odette Burnand Marcelle Burnat Josefa Burnet Adrienne Burnier Huguette Burnier Yvonne Burrus Marie-Louise Bussard Charles Bussard Jeanne Bussard-Mainoz Augusta Bussey Michel Bussy Elisabeth Bussy Marcel Caboussat Marie Caglioni Fedora Caiani Gino Calame Alfred Calame Claire Calame Jean Campanelli-Micheli Attilio Campo Anne-Marie Camponovo Olindo Cardinaux Eric Carrard Erika Carrard Francois Carrard William Carron Christiane Cartagena André Cascarino Delicata Castaner Francisco Castella Paul Cavin Marie-Claude Cazeaux Dominique Celio Gisèle Centlivres Pierre Cevey Roger Chablaix Nadia Chaillet Albert Chapalay Auguste Chappuis Gabrielle Chappuis Mady Chappuis Marcelle Chappuis-Lambelet Albert Chapuisat Jean-Pierre Chardon Robert Châtelain Alexandre Chatelanat Josette Chaubert Claude Chaulmontet Françoise Chausson Jacques-Daniel Chauvy Arnold Chéhab Daly Chenevière Charlotte Chevalier Germaine Chevalley Gertrude Chevalley Jean-Claude Chevalley Jeanne Chevalley Maurice Chiado Rana Carlo Chollet Louis Chomety-Waridel Isabelle Christen Edouard Christen René Cicero Claude Cirillo Sandro Clavel Jacques Clément Patrick Colliard Marcel Colombo-Rochat Mariette Columberg Rosanna Conod Micheline Conod Victor Contessi Mario Converset Didier Corbaz André Corbaz Françoise Cordey Michel Corthesy Ernest Corthésy Jean-Pierre Corthésy Nelly Corti Christian Cossy Charles-Alfred Covacci Alberto Crittin Jeanine Crivelli Ely Croset Daniel Cruchet Georges Cruchet Maurice Cuany-Delisle L.

102 100 RAPPORT ANNUEL 2014 Cuendet Adrienne Cuendet Jean-François Cuendet Madeleine Curchod André Currat Charles Curti Bruna Custovic Kasim Da Corte Peres Cruz Rui Alexandre Dahinden Edouard Dahinden-Kuttel Nelly Damiano Agostino Darbellay Nelly Dasen Claire De Gavere Evert de Goumoens Henri de Kalbermatten Bruno de Lavandeyra Isabel de Lavandeyra Patrick de Malm Jean-Félix de Perrot Nicole de Rham Patrick de Rham Simone de Roguin Béatrice de Wurstemberger Jacques Debétaz-Fontannaz Jean-Luc Decimo-Vespa Guerino Decombaz Marius Décoppet René Decrey Cyrille Del Bianco Eric Delarageaz Andree Delavy Juliana Delederray Marguerite Deleury-Dietrich Daniel Delévaux Raymonde Delgrande Simone Deluermoz Pierre Demaurex Jean-Paul Demeurisse Alice Denereaz Philippe Denk Martin D Epagnier Elisabeth Depallens-Addor Roland Depraz Georges Deprez Clement Derivaz Thérèse Descloux Jean-Pierre Desponds Marcel Despont Bertrand Devaud Albert Devos Lucienne Di Moia Rossana Di Salvo Edith Didisheim Nicole Dind Georges Diserens Claire-Lise Dony Madeleine Dosé Otto Dreyfuss-Bugnard Danielle Dreyfuss-Bugnard Simon Dubey Yvonne Dubosson Carmen Duboux Leon Dubs Hans Ducommun Yvonne Ducret Emilie Ducret Helene Ducret Jérôme Ducrey Nicolas Dudler Karl Dufey Roger Dufour Ferdinand Dufour Marcel Dufour Marie Dufour Michel Duisberg Klaus Dupont Daisy Dupuis Claude Dutoit Charles Duvanel Madeleine Duvoisin Monique Duvoisin-Paux Jean-Pierre Eberhard Raymonde Ebner Paul Edouard Elsener Carl Elsener Elise Emery Claudine Emery Françoise Emery Jean-Marc Emery Marc Emery Michel Emery Pierre Engel Marie Ennas Elvina Erard Roland Ercolano Antonino Etienne Armande Exchaquet Jacqueline Exchaquet Micheline Fahrni Pierre Fanchamps-Baer Nadine Farag Georges-Ramses Farine Josiane Farinelli René Faucherre Christiane Fauchs Eliane Fauchs Fernand Favrat Jacques Favre Jean Favre Jeannette Favre Noemie Fe Agnes Feihl Jean-Pierre Ferrari Renée Ferrero Jean Ferrero Pierre-Michel Ferrier Raymond Ferrini Jean-Paul Fiorina Alberto Fisch Jeanne Flückiger Maurice Fornerod Fernande Fragniere Julia Fragniere Marceline Frank Ingrid Frank Patrik Freiburghaus Colette Freiermuth Ursula Frei-Husi Gertrude Frey O.-J. Freymond Louis

103 101 Fritschy Jean-Pierre Fritz-Birbaum Albert Froidevaux Lucine Froidevaux-Beuret Gérard Fromer Lily Fuchs René Fuchs Suzanne Fürer Bea Gabriel Chantal Gachet Jules-Louis Gagliardo Emilio Gagnebin Francoise Gaillard Anne-Marie Gailloud Claude Galeazzi Claude Galland Robert Gallaz-Philipp Fernand Galli Geneviève Galli Marco Galofaro Salvatore Ganshof Nadine Gardel Claude Gasser Alice Gasser Roger Gatto Piero Gautschy Pierre Gava Aldo Gava Yolanda Gavrushenko Jean Gay Grégoire Gay-Des-Combes Faustine Geissler Robert Geminiani Marcel Gendroz Elisa Genier Leon Genilloud Louis Genoud Jean-Paul Genoud Liliane Genton Philippe Genton Robert Germanier Edmond Germanier Joseph Gesseney Jacqueline Ghiotto Mario Ghita Mihail Giauque Rolande Giddey Francoise Giddey Marie Gigandet Rose Gillard Nicolas Gilliand Jean-Pierre Gilliéron-Rod Elisa Gindroz Maurice Ginnel Antoinette Giuliani Maria-Cristina Giuntini Giuseppe Glasner Ilsa Glayre Jean-Jacques Glück Dorette Gobet-Brohy Germaine Godoy Jean-Charles Golay Dorothée Golay-Schmid François Golaz Pierre Golliard Berthe Good Manfred Gorgerat Jean-Marc Göttler Karl Goujon Christiane Goumaz Albert Goutte René Grand André Grand André-Georges Grand Jean-Luc Grand d Hauteville Edith Grandchamp Francis Grandjean Fernand Grebenarov Christina Grec Arnold Gremaud Georges Gremper Roger Grether Françoise Greub Paul Grieshaber Ernst Grillon Denis Grin François Griss Paul Grob Gérald Grobet-Jeanguenin Gabrielle Grosclaude Carole Grosjean Pierrette Gross Jean Groux Robert Gruaz Denise Gruaz Emma Gruring Simone Gsell Alfred Gudit Ida Guédon François Guelat Adrien Guérin Bertrand Guérin Carole Guerraz Marcel Guex Jacques Guignard Alfred Guignard Alice Guignard Eliane Guillelmon Claire Guilloud Henri Guinand Jean-Paul Guinand Philippe Guisan Blanche Guisan Christiane Guisan François Guisan Louis Guisan Pierrette Habersaat Marie-Antoinette Haeberli-Fluckiger Ernest Haefliger Arthur Hagner Edmond Hartmann Marcel Hefti Jocelyne Heider Marcel Helbing Ernest Helfenstein Marcelle Helfer Jean-François Heller Peter Hemmerling R. Henchoz Pierre Henny Bernard Hermann Charlotte Herren Bendicht

104 102 RAPPORT ANNUEL 2014 Hertig Francis Heymoz Josephine Hill Ingrid Hiltbold-Krauss Peter Hoeltschi Gilbert Hofstetter Raymonde Hongler Christiane Houber Jean-Pierre Hügli Dora Hundt Michel Isler Henri Jaccard Joseph Jaccard Raynald Jacot-Descombes Fabienne Jacot-Fardel Claudine Jacot-Guillarmod Arlette Jaquerod Thierry Jaquet Albert Jaquier Juliette Jaton Marguerite Jaunin Roland Jay Yvon Jeanmonod Denise Jeannet Marie-Madeleine Jequier Michel Jessen Werner Jobin Florence Jordi Claude Josefowitz Samuel Joyet Henri Joyet Simone Jungo Jean-Paul Junod André Junod Bernard Kaiser Yvette Kämpfer Walter Kapp Elsa Karrer Max Kaufmann Alice Kaufmann Hans-Jörg Kaufmann Michèle Kaufmann Peter Kellenberger Adeline Keller Urs Keusen Gisèle Kissling Elisabeth Klainguti Georges Klinc-Cenda Dedomir Knöpfli-Baud Jacques Kobel Walter Kobler Walter Koch Walter.-A. Kokkalis Dimitri Koog Noëlle Krattiger Raymonde Krieg-D Epagnier Jean-Pierre Kruger-Soguel Lise Kulka-Racine Renée Kunz Denis Kupke Alice Küttel Max Kyriakos Guillaume Lachner Friedrich Lagonico Theodore Lagrotteria Vittorio Lambelet Jean-Louis Landry Nane Landry Pierre Lanzrein Johannes Lapper Johanna Lardet José Latella Diego Laurent Bernard Laurent Max Leblanc-Devos Françoise Leonne Ledermann Roland Lelourdy Emile Lemp Jacques Lencioni Giovanni Lenta Henri Leresche Heidi Lesquereux Yvonne Leuch Rita Leuenberger Freddy Leuenberger Josephine Levy Lucien Lévy Elvire Leyduz Edouard Liaudet Jean-Pierre Liebling Thomas Lopes Rachel Loude Jean-François Loude Madeleine Lüscher Ida Luthi Ernest Luthi Jean-Daniel Lutz Jacques Luy Andree Maccio Aldo Maffli André Magdics-Wyss Eva Maggini Gianni Maggi-Zangrandi Pietro Magnenat Henri-E. Magnin Andree Maillefer Jeannine Maksim Saskia Malaise Aristide Manoukian Monique Manz Kurt Manzini Pierre Marabotto Claudette Marchetti Antonio Marchionini Jean Marchionini Monique Marendaz Emmy Marendaz Jean-Pierre Margot William Mariano Angelo Mariethod Jean Marinitch Huguette Marino Francesco Marmy Jean-Paul Marthe Edouard Martin Asuncion Martin Bernard Martin Louis Martin-Flaborea Anna-Maria Marty Guido Masin Leone Masson Eugène

105 103 Masson Jean-Pierre Masson Pascal Mathez Suzette Matossian Tigra Mattenberger Janine Matthey-Doret Jean-Claude Mattheyer Alice Mattingly-Stoeckli Lina Maurer Pierre Mauron Marie Mauron Monique Mauron Philippe May Maria Mayerat Charles Mayer-Stehlin Raymonde Mayor Marcel Medici-Bugelli Andrea Melcarne Cosimo Melly Catherine Mendes Flora Maria Mercier Marie-Claire Merminod Gilbert Metral Louis Meyer André Meyer Denise Meyer Eliane Meyer Madeleine Michaud André Michaud Bernard Michel Elisabeth Michel-Schwarb Lucie Milliquet Gaston Minkoff Marie-France Mittermair Barbara Moennath Gustave Moginier Ariane Moinat Jean Mombelli Alberto Monbaron Rene Moniz Raymond Monnier Victor Monod Michel Moosberger Yvonne Morand Philippe Morandi Giancarlo Mordasini-Ferla Louis Moreira Arnaldo Morel Francine Morel Marguerite Morel René Morerod André Moret Fernand Moret Philippe Morier-Genoud Philippe Morisetti Michel Morris Simon Moser Claude Moser Daisy Moser-Frei Jean Mosimann Gisèle Mottier Reynold Mühlheim Paul Muller Canisia Muller Jean-François Muller Lucienne Müller Gilbert Müller-Jaccard Nelly Multone Delphine Murisier Réjane Naoux Suzanne Neuhaus Georgette Nichini Romaine Nicod Alice Nicod Lily Nicolas Pierrette Nicolet François Nicollier Jeanne Nicoud Jean-Daniel Nobel-Rüefli Guido Nowak Gertrud Odermatt-Sury Ida Olivier Emma Oppeliguer Gustave Othenin-Girard Pierre-Gaston Pace Francesco Pache Marianne Pache René Pahud Gilberte Pajalunga Tiziana Palanza Romano Pancini Claudio Papis Isabelle Papon Rosemary Parent Frédy Pascale Loredana Pascali Maurizio Pasche Edmond Patelli Ludovico Paul Gerlinde Pauli Roger Paupe Suzanne Payot Marc Peclat Louis Péclat Christiane Pedrazzi Gianroberto Pedriale Caterina Peissard Vincent Pellaud Felicite Pellegrinelli Luigi Penel Bernard Perey Clementine Pernet Emile Perreaud Christophe Perrelet Jean-Pierre Perrenoud Henri Perret Maurice Perret Pierre Perrier Matter Anne Perrin André Perrin Catherine Perrin Gertrude-Alice Perrin Hélène Perrin May Perriraz Roland Perrottet Charles Perruchoud Edmond Perusset Jean Petitpierre Elisabeth Petitpierre Philippe Petrucci Giovanni Pfizenmaier Ulrich Philippe Barras

106 104 RAPPORT ANNUEL 2014 Piaget-Von Ballmoos Jean-Louis Piazzini Guelfo Picamal Jacinto Pichard Suzanne Pieper-Z Graggen Hans Pierrehumbert Alice Pierson Cornelia Pignanelli Giuseppe Piguet Gisèle Pingoud Laure Piotet Charles Pisler Jacqueline Pittet Evelyne Pittet James Pittet Pierre Plüss Dominik Pochon Pierre Pohly Hans Pointet Pierre Jean Pointet Ruth Ponta Andrea Popovic Bodan Porchet Marcel Porret Henri Porret Michel Portier Cédric Portmann Henri Portmann Thérèse Potrich-Manfrini Anita Poudret Jean-Francois Poyet Claude Prêtre Pascal Prêtre-Du Bois Nicole Prinetti-Castelletti Carlo Prod hom Roger Pury Suzanne Rabineau Alexandre Ramelet Pierre Ramstein Denise Rapin-Curchod Nelly Reber-Perret Henri Reddihough Ian Regamey Michel-Georges Regez Rodolphe Rein Denise Renard Marguerite Renaud Jean-David Reubi Madeleine Revey Jean-Pierre Réviol-Urfer Maurice Rey André Rey Georges Rey Philippe Reymermier Lucien Reymond Pierre Reymond-Michon Nelly Rezzonico Sergio Riccard Michel Richard Pierre Riche Maurice Richoz Henri Richoz Olivier Riedlin Henriette Righetti Francis Rigolet Claude Rimella Naldo Ritz Martial-Léon Rivier Etienne Robellaz Gervaise Robert Paul Robyr Pierre-Paul Roch Françoise Rochat Benjamin Rochat Gisèle Rochat Pierre Rochat-Simond Laure Rod Eglantine Rod Jean-Claude Rod Maurice Rodel Samuel Rodieux Alfred Roduit Angelin Roemer Ernest Roethlisberger Raymond Rognon Roger Rohrbach Nicole Rohrbach Werner Rolaz Michel Rollandin Camille Rollinet Jeanne Ronchetti-Borla Guido Rose Norbert Rosselet Edy Rosset Henri Rossetti Renée Rossier Fernand Rossier-Cordey Guy Rossier-Hurbin Margaritha Rost Alfred Roth Georges Röthlisberger Raymond Rouge Jean-Louis Rouge-Chappuis Edith Rouge-Chappuis Gilbert Rouiller Josiane Roulet Blaise Roulet Edgar Rousseil Paul-André Roux Daisy Ruedi Hélène Rufenacht Anny Rumley Jeanne Rumpf Antoinette Sacchetti Adriana Saillen Marie-Jeanne Salem Gilbert Samson Heinz-E. Sandi Marjatta Sandmeyer Ernest Sandoz Gilbert Sangiorgio Rachele Sarbach Paul Sartini Anna-Maria Scalzitti Pietro Schacher Anne Schacher Daniel Schaefer Charles Schaer René Schär Andreas Schatzmann Max Scheurer Madeleine Schiess Dominique

107 105 Schiffmann-Dufey Marie-Thérèse Schilli Corinne Schlup Madeleine Schmidt Jacques Schmidt Madeleine Schmutz Robert Schnell Robert Schnetz Christiane Schoepf Arlette Schouwey Edouard Schrago Synèse Schupbach Jean-Pierre Schürch Peter Schwarz Béatrix Schwarz Rudolf Schwed Serge Schweitzer Mathilde Schwob Katja Schyrr Michel Seilern Peter Selbach Andrée Sella Francesco Sella Maria Senglet Gritta Senn Henri Serex Auguste Sermier Marie-Claude Solioz Marylène Solliard Daniel Sonnay Gilbert Sonzogno Lilly Sormani Huguette Sovec Janko Spataro Piero Spinnler Elisabeth Spiri Heidi Spoto Orazio Spuri-Nisi Giuliano Stabile Giuseppina Stadler Jacques Staempfli Suzanne Stalder Jacques Stameroff Campin Jacqueline Stefanini Stefano Stehle Jane-Marie Steiner Charly Steiner Denis Stoeckli-Bay Verena Stoffel-Arrigo A. Stooss Nelly Storni Carlo-Federico Stoudmann Victor Strub Willy Struby Germaine Stuby Hanna Stucker Paul-Albert Stucki Anna Stucki-Schmutz Antoinette Studer-Volken Edmond Sturzenegger Erich Sublet Pierre Sueur Germaine Suter Max Sutin Ellen Joan Tabin Jean-Baptiste Taillefumier-Muzio Luciana Tanner Raymond Tarschisch Anne-Marie Taugwalder-Krähenmann Franziska Tavel Claudine Testuz Marthe-Thérèse Theytaz Frédéric Thibaud-Zingg Jean-Luc Thiebaud Paula Thiébaud Charles-Albert Thilo Bernard Thomann Rudolf Thonney Edmond Thurler Gérard Tobler-Baumgartner Christoph Toma Franco Tomassini Dante Tosi Joseph Tosi Olga Trafelet-Burri Käthi Trancart Olivier Tremblet Marie-Louise Treuthardt D. Treuthardt R. Triponez Françoise Troesch Henriette Trolliet Jacques Troyon Georgette Tupling Michael Uldry Albert Umiglia Jacques Utz Roland Vallotton Charles-F. Vallotton Claude Valmaggia Rose-May Vannaz Daniel Varini Aldo Varone Rose-Elisabeth Vaudan André Vermot Bernard Vermot Pierre Verrey Marie-Rose Veuthey André Veuve Agnès-Yvonne Vial-Girard Blanche Vianu Devi Vienny-Mader Willy Villanchet Jean-Claude Villars James Vincent Olga Virag Georges Virag Kornelia Virieux Gabrielle Vizoso-Tornare Marie-Anne Vodoz Jacqueline Vodoz-Müller Lucette Vogel-Schwab René Vogt Emmy Vogt Otto Voirol Michelle Volet Emma Vollbrecht Emma Vollenweider Françoise Von Rotz Hanny Vourecas-Petalas André Vuagniaux Philippe

108 106 RAPPORT ANNUEL 2014 Vuagniaux Suzanne Vuarraz Gilliane Vuichoud Claude Vuilleumier F. Vuilleumier Ursula Vullièmoz Louis Wacker Ruth Waddilove Silvia Waeber Rose-Marie Wagner Marcelle Wagnieres Marcelle Walther Rhoda Wandflueh Paul Robert Weber Edith Weiss Dora Weiss Michel Weissert Serge Wenger Monique Werren Margaritha E. Weygold Hans-Walter Weygold Marie-Rose Whitcomb Louise Wild Andrée Wüthrich Daniel Yersin Roger Zanetti Giorgio Zbinden Fabienne Zbinden Jaques Ziegler Georges Ziliani Giuseppina Zuber Jean-Philippe Zumbach Thierry Zutter Jean Zwahlen Elise Zwahlen Madeleine Cantons Fribourg Neuchâtel Vaud Valais Communes Aclens Aigle Alle Arnex-sur-Orbe Arzier et le Muids Auvernier Avenches Ballaigues Ballens Bassins Baulmes Begnins Belmont-sur-Lausanne Bercher Bevaix Bevilard Bex Bière Bioley-Magnoux Bioley-Orjulaz Blonay Bofflens Bofflens Bonvillars Bottens Boudevilliers Boudry Boulens Bourg-en-Lavaux Bretonnieres Bursins Burtigny Bussigny Bussigny-près-Lausanne Champagne Chardonne Château-d Oex Châtel-St-Denis Chavannes-près-Renens Chavornay Chenit Cheseaux-sur-Lausanne Chexbres Chigny Concise Corbeyrier Corcelles-le-Jorat Corcelles-près-Concise Corcelles-près-Payerne Corcelles-sur-Chavornay Corseaux Corsier-sur-Vevey Cortaillod Crissier Cuarny Cugy Cully Dombresson Domdidier Donneloye Echallens Echandens Enney Epalinges Essertines-sur-Rolle Essertines-sur-Yverdon Faoug Fey Founex Giez Gilly Gimel Gingins Givrins Grandcour Grandvaux Granges-Marnand Gruyeres Haut-Vully (Lugnorre) Hermenches Juriens La Sarraz La Tour-de-Peilz L Abbaye Laufen Lausanne

109 107 Leysin Lieu Lignerolle L Isle Loèche-la-Ville Lonay Lucens Marchissy Mauborget Missy Molondin Montanaire Montilliez Montmagny Montreux Montricher Mont-Sur-Lausanne Mont-Sur-Rolle Morat Morges Motiers Moudon Moutier Neirivue Neyruz-sur-Moudon Noville Nyon Ollon Orbe Ormont-Dessous Ormont-Dessus Orzens Palézieux Paudex Payerne Penthalaz Perroy Péry Peseux Poliez-Pittet Porrentruy Premier Prez-Vers-Noreaz Prilly Provence Pully Renens Roche Rolle Romont St-Cergue St-Cierges Ste-Croix St-Livres St-Sulpice Sullens Suscévaz Tannay Thierrens Tolochenaz Trelex Valbroye Val-de-Ruz Val-de-Travers Vallorbe Vaulion Vaulruz Vernayaz Viège Villars-Le-Grand Villeneuve Vinzel Vuadens Vulliens Vully-les-Lacs Yverdon-Les-Bains Yvonand Yvorne Entreprises A.V.O. Société des Transports Aiglon Collège Alcoa Europe S.A. Alcoa International S.A. Alcon Grieshaber AG Amag Automobiles American Women s Club Andre & Cie S.A. Association bernoise pour le bien des aveugles Association cantonale bernoise des fabricants d horlogerie Association des commerçants de Lausanne Association des fabricants d horlogerie du District du Locle Association genevoise pour le bien des aveugles Association L Oasis Audemars Piguet & Cie Automobile-Club de Suisse - Section vaudoise B.P. Suisse S.A. B.T.R. Prebeton S.A. Bactolab SA Balzan & Immer Etanchéité Banque Bonhôte & Cie S.A. Banque Cantonale du Valais Banque Cantonale Vaudoise Banque Galland & Cie Baumann & Cie Baumann S.A. Bergeon & Cie Bertholet + Mathis S.A. Binggeli Frères S.A. Blanchisserie du Valdau S.A. Bobst & Fils S.A. Bobst S.A. Bon Génie & Cie SA Bonhote & Cie Borbola Défense Incendie Brasserie du Cardinal Brasserie Muller S.A. Buffet de la Gare Burrus F.-J. & Cie Cableries et Trefileries S.A. Caisse d épargne de Nyon Caisse d épargne et de prévoyance Caractères S.A. Carba S.A.

110 108 RAPPORT ANNUEL 2014 Castolin S.A. Chapuisat S.A. Chemins de Fer Cilo S.A. Centre Automobile Jan Clensol S.A. Club Alpin Suisse Cofely S.A. Communauté de St-Loup Compagnie Foncière S.A. Compagnie Vaudoise d Electricité Cornu & Cie Cridec S.A. Cylindre S.A. Dairyworld S.A. Debrunner S.A. Demaurex & Cie S.A. Demaurex Pierre-Henri Dentan Frères S.A. Dentan-Rais S.A. Dixi Holding Le Locle SA Duc & Perretten Sàrl Duvoisin Groux & Cie S.A. Edipresse SA Erne Consulting AG F. Uhlmann-Eyraud S.A. Fabrique de Couleurs et Vernis S.A. Fabriques de Tabac Réunies S.A. Febex S.A Fédération Suisse des Aveugles et Malvoyants Fédération Vaudoise des Entrepreneurs Fleury M. & Cie S.A. Fondation Boldrini Fondation Edmond de Rothschild Fondation Emouna Fondation Mary et Philippe Mylona Fondation Ophtalmique Fondation Pierre Demaurex Fonjallaz Oetiker S.A. Fromco S.A. Furst S.A. Galenica S.A. Galexis AG Garage Edelweiss S.A. Garage Majestic S.A. Gautschy Opticien S.A. Generali Assurances - Lausanne Generali Assurances - Nyon Genilloud L. S.A. Gentil R. & Co Gétaz Romang S.A. Gillon-Rey S.A. Glasson E. & Cie S.A. Glasson Matériaux S.A. Gmp S.A. Golay-Buchel 6 Cie S.A. Goutte Récupération S.A. Grand S.A. Grieshaber & Co Grobéty & Sydler S.A. Grosjean René S.A. Haag-Streit S.A. Hagner Max S.A. HCB Suisse Romande S.A. Hélio-Copie Hemotec GMBH Henniez-Lithinee S.A. Hgz Maschinenbau AG Hôpital Cantonal Universitaire de Genève Hôtel Royal-Savoy Huco Vision S.A. Hug AG IKEA SA Imesch S.A. Inter Protection AG ISS Facility Services S.A. Jallut SA Joseph S.A. Joseph W. Et E. & Cie,Succ. Menuiserie La Fermière S.A. La Placette Grands Magasins La Suisse Société d Assurances Lang Louis SA Lavanchy & Cie S.A. Le Lien Groupement Le Matin Légufruits S.A. Lemano Société Fiduciaire Les Amis de l Homme Les Téléopératrices du Central Téléphonique de Preville Les Téléopératrices Swisscom S.A. Lions Club International Lions Club Lavaux Lo Holding Lausanne-Ouchy S.A. Losinger S.A. Luthi Et Schmied S.A. Luwa S.A. Madafy Voyage Sàrl Maître André Maffli Maître Edmond Perruchoud Maître Henri Baudraz Maître Jean-Francois Poudret Maître Philippe Denereaz Maître Pierre Jean Pointet Maître Pierre Ramelet Maître Pierre Rochat Maître Roger Rognon Majestic Automobiles Littoral S.A. Mapo AG MATISA Matériel Industriel S.A. Matter Walter S.A. Merk W., S.A. Métalem SA Meystre A. S.A. Minoterie Cooperative Rivaz Mission Evangélique Braille Mobimo Lausanne Moinat Jean & Emile Moore Paragon Suisse S.A. Moulins de Granges S.A. Muhlethaler Th. S.A. Muller Janz S.A. Municipalité d Ecublens Nestlé S.A. Neuhaus Energie SA

111 109 Nicolet & Mooser S.A. Nokia-Maillefer S.A. Nouvelle Revue de Lausanne Obrist S.A. Oertli-Instrumente AG Optiker Ryser AG Orior Holding S.A. Oyex Chessex & Cie S.A. Paroisse de Gilly-Bursins Paroisse de Gimel Paroisse de Perroy Paroisse de St-Paul - St-Matthieu Paroisse de Syens Paroisse du Cœur de la Côte Paroisse du Mont-sur-Lausanne Payot S.A. PCL Presses Centrales S.A. Pellegrinelli Luigi Perroco S.A. Droguerie Posse Peinture S.A. PPF Paperforms S.A. Provimi Kliba S.A. Quendoz Freres Radio Suisse Romande Reymond & Cie S.A. Rieben E., Hoirie Robellaz et Cie S.A. Rojatec S.A. Rolex S.A. Romande Energie S.A. Rotary Club de Lausanne Roth & Cie Roth & Sauter SA Ruckstuhl AG Ryser Optik AG Saint-Gobain Isover S.A. Sandoz S.A. Schenk S.A. Schindler + Schlieren S.A. Schindler Ascenseurs S.A. Schlittler & Cie SD Ingénierie Lausanne S.A. SD Société Générale Securitas SA Service spécialisé pour handicapés de la vue Sickel & Fils S.A. Société Coopérative d Habitation Lausanne Société Coopérative Migros VD Société de Banque Suisse Société des Ciments et Bétons Société des Forces Motrices Société Eléctrique des Forces de l Aubonne Société Privée de Gérance Société Vaudoise des Cafetiers et Restaurateurs Socochim S.A. Socorex Isba S.A. Socorex-Textiles S.A. Sulzer Frères S.A. Tapisano S.A. Taxis Services Sàrl Technicongrès Martano S.A. Toni Romandie S.A. Total Huiles Minérales Triada S.A. Imprimerie Triprint Cartonnages Lausanne S.A. UBS S.A. Uhlmann & Eyraud S.A. Union de Banques Suisses Union des Femmes Union Suisse Cie d Assurances Union Vinicole de Cully VAC Junod René S.A. Vaudoise Assurances Vulliamy S.A. Boucherie Wild Dr & Co Winterthur-Accidents Winterthur-Assurances Wolfram & Molybdene S.A. Zyma S.A.

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113 111 CONTACT Fondation Asile des aveugles Avenue de France 15 Case Postale 133 CH-1000 Lausanne 7 Suisse T F info@fa2.ch Hôpital ophtalmique Jules-Gonin Avenue de France 15 Case Postale 133 CH-1000 Lausanne 7 T F info@fa2.ch Service social et réadaptation basse vision Avenue de France 15 Case Postale 133 CH-1000 Lausanne 7 T F rea.bassevision@fa2.ch Centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue (CPHV) Avenue de France 30 Case postale 133 CH-1000 Lausanne 7 cphv@fa2.ch T F EMS Frédéric-Recordon Avenue de France 17 Case Postale 133 CH-1000 Lausanne 7 T F ems.recordon@fa2.ch EMS Clair-Soleil Route de la Pierre 7 CH-1024 Ecublens T F ems.clairsoleil@fa2.ch Dons CCP IBAN CH Ou UBS SA (Swift UBSWCHZH80A) TP Operations Center Case postale 8098 Zürich IBAN: CH G cc 243-G Fondation Asile des aveugles

114 Auteurs et contributeurs Emanuele Alfani l Fatima Anaflous l Prof. Yvan Arsenijevic l Gabrielle Bovay l Prof. Francine Behar-Cohen l Raphaël Cattin l Frédérique Décaillet l Muriel Faienza l Dr Pierre-François Kaeser l Prof. Aki Kawasaki l Dr Lazaros Konstantinidis l Sonia Kunz l Francois Logoz l Dr François Majo l Yves Mottet l Alexandre Moulin l Jean-Marc Ney l Dre Ann Schalenbourg l Dr Eamon Sharkawi l Frédéric Schütz l Prof. Thomas J. Wolfensberger l Chakir Yetetfi. Rédacteurs externes Nicolas Berlie l Julie Chenal Un grand merci aux patients, résidents et donateurs qui ont témoigné pour ce rapport annuel. Photographies Isabel de Dios l Yann Leuba l Eldora l Institut Paul Scherrer l CHUV Editeur : Fondation Asile des aveugles Direction de projet et rédaction : Muriel Faienza, Fondation Asile des aveugles Concept graphique : Renaud Rey, Graphic Partners, Renens Layout et composition : Isabel de Dios, Fondation Asile des aveugles 2015 Fondation Asile des aveugles Couverture photos d iris réalisées lors du salon Planète Santé Live en images différentes, parce que chaque iris est unique! La formation de l iris commence déjà au 3 e mois de développement de l enfant dans le ventre de sa mère. Au 8 e mois, les structures qui le composent sont terminées. Sa pigmentation se poursuivra dans les premières années suivant la naissance. Le motif de l iris n est pas d origine génétique contrairement à la couleur des yeux et c est pour cette raison qu il est utilisé pour identifier des personnes (reconnaissance de l iris). Il permet même de distinguer des jumeaux!

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