Lieutenant Paul BRUNBROUCK Héros de Biên Biên Phu

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Lieutenant Paul BRUNBROUCK Héros de Biên Biên Phu"

Transcription

1 Lieutenant Paul BRUNBROUCK Héros de Biên Biên Phu «Pour moi, France n est pas un vain mot et ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort» Document réalisé à partir d une publication de l Association des amis du musée de l artillerie de Draguignan ( ex Amis du musée du canon et des artilleurs) en juin 1997 avec la participation de la Délégation au patrimoine de l armée de terre et la collaboration des Saint-Cyriens de la promotion Général Frère ( ) 1

2 Le fait d armes de la batterie Brunbrouck La 4 ème batterie, du 11 ème groupe du 4 ème Régiment d'artillerie Coloniale, est en position enterrée sur Dominique 3, à l'est de la Nam Youm, depuis le 15 février Personnels, munitions et P.C. de batterie sont dans des abris à l'épreuve des obus de 105 viêt. Seules les extrémités des 4 tubes des obusiers de 105 HM2 émergent des alvéoles. Celles-ci sont à ciel ouvert pour permettre les tirs tous azimuts. Le 30 mars 1954 en fin d'après-midi, les points d'appui Dominique 1 et Dominique 2 (qui dominent Dominique 3) tombent aux mains de l'ennemi. Les tirailleurs se replient en désordre vers la position de batterie, les Viêts les talonnent et s'infiltrent derrière eux. Mélangés aux tirailleurs algériens, les Viêts apparaissent à 200 mètres face aux artilleurs. BRUNBROUCK, après avoir interdit d'ouvrir le feu tant que les amis n'ont pas rejoint, lance l'ordre : "- Pour les armes automatiques et individuelles... Feu à volonté! " A partir des alvéoles toutes les armes se mettent à tirer en même temps. Surpris de cette réaction brutale et soudaine, l'ennemi hésite et s'arrête. Il attend l'arrivée de nouveaux attaquants et les regroupe pour repartir à l'assaut, mais BRUNBROUCK commande : "- Canonniers à vos pièces, débouchez à zéro!" Les servants, plus à l'aise dans le maniement des obusiers, y mettent toute leur ardeur et tirent à une cadence accélérée. Les obus, réglés sur la graduation temps zéro, éclatent à 20 ou 30 mètres en avant des tubes. Sous le déluge de feu, les effectifs viêt fondent rapidement. Pendant toute la nuit les artilleurs se défendent. Les servants des pièces disloquent les nouvelles vagues d'assaut par des tirs fusants. Seuls les canonniers de l'équipe de défense rapprochée " restent au créneau", le doigt appuyant sur la détente. BRUNBROUCK reçoit l'ordre de se replier. Il dit : " Que dois-je faire de mes canons? Détruisez-les! Non. Il n 'en est pas question. Nous tenons. Envoyez-moi plutôt des renforts. " Par trois fois dans le courant de la nuit, BRUN- BROUCK reçoit l'ordre de saboter ses obusiers et de se replier. Par trois fois il refuse et demande des renforts. On lui promet une compagnie de paras mais elle ne viendra jamais, car, au même moment, BIGEARD envoie 2

3 toutes ses réserves sur Eliane 2, dernier point d'appui d'eliane à tenir le coup. Tout au long de la nuit la batterie BRUNBROUCK réussit à briser l'ardeur des troupes d'élite viêt-minh ; au petit matin elle les contraint à se replier en abandonnant des centaines de cadavres devant la position. La 4 ème batterie a tiré plus de 1000 obus, elle n'a pratiquement plus de munitions, mais elle doit obligatoirement se replier. Dans la brume matinale, elle évacue la position, emportant successivement chacun des quatre obusiers au moyen d'une unique camionnette Dodge 4x4. Si le Lieutenant BRUNBROUCK n 'avait pas tenu et s'il avait détruit ses canons, comme il en avait reçu l'ordre, une heure après son repli, les Viêts venaient border la Nam Youm et rien ne les empêchait de capturer le P.C. du Général de CASTRIES. Le Lieutenant BRUNBROUCK et ses "Bigors" ont sauvé Diên Bien Phu le 30 mars, c'est à dire 38 jours avant la date terrible du 7 mai, jour de reddition finale. Ce sont 80 canonniers africains, encadrés par des européens, qui ont arrêté les vagues d'assaut de la 312ème division viêt-minh. Cet exploit a été possible grâce à la personnalité du Lieutenant BRUNBROUCK. Saint-Cyrien de la promotion Général FRERE ( ), Paul BRUNBROUCK est né à ROUBAIX le 30 octobre Cadet d'une famille de 11 enfants et orphelin de mère à deux ans, il est élevé par sa sœur Alix. Il pratique le scoutisme et suit ses études secondaires à LILLE pendant l'occupation allemande. Il définit son choix du métier des armes par cette phrase : -"Pour moi, France n'est pas un vain mot, et ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort. " Sa carrière militaire commence par un stage en corps de troupe au 19 ème Régiment d'artillerie à DRAGUI- GNAN avant de recevoir la formation d'officier à COETQUI- DAN. Sorti dans les premiers de sa promotion de Saint- Cyr, il choisit l'artillerie Coloniale. Après une année à l'ecole d'application de l'artillerie d'idar-oberstein et une formation complémentaire à SOUSSE en Tunisie, il est affecté au II/4ème R.A.C. en Indochine. Chef de Détachement de Liaison et d'observation (DLO) il se fait remarquer en opération. Ses tirs permettent la destruction de deux compagnies viêt-minh en avril 1953 et il reçoit une citation à l'ordre de la division le 13 juin Devenu Lieutenant de Tir de la 4 ème batterie, il adopte pour devise : "Jamais pressés, toujours prêts". Avec sa batterie il défendra le camp retranché de NA SAN de juillet à août BRUNBROUNCK est un grand gars, très sportif, à l'allure décidée et au visage toujours souriant. D'un tempérament joyeux, dynamique et passionné, il est toujours le premier à entonner une chanson au cours des réunions amicales. Sa compétence professionnelle et son autorité naturelle éveillent la sympathie autour de lui. BRUN- BROUCK est un officier de caractère qui obtient d'emblée l'adhésion de ses subordonnés. Face au danger tout le monde lui fait confiance et obéit. Avec lui tout est possible, même l'arrêt des vagues d'assaut d'une division vietminh. Hélas le 13 avril sous un bombardement de l'artillerie viêt, il sera grièvement blessé par l'explosion d'un obus et décédera peu de temps après. Avant d'être emporté au poste de secours, il dira à son adjoint le Sous- Lieutenant BAYSSET : "Je te confie la batterie, elle a bien marché jusqu'à ce jour. Il faut que cela continue. " Le Lieutenant BRUNBROUCK est un héros méconnu. Pourtant son fait d'armes a été raconté dans de nombreux ouvrages consacrés à la bataille de Diên Bien Phu (D.B.P.), entre autres par : - Jules ROY dès 1963 dans son livre "la bataille de Diên Biên Phu", - Erwan BERGOT dans "les 170 jours de D.B.P." en 1979 et dans "D.B.P." en 1989, - le Colonel Pierre LANGLAIS dans son livre "D.B.P.", - Pierre SCHOENDORFFER en 1992 qui lui a consa cré plusieurs scènes de son film "D.B.P.", - et le Général de BRANCION, dans son livre "D.B.P. Artilleurs dans la fournaise", qui a mer veilleusement détaillé son acte de courage en recueillant les témoignages des survivants de sa batterie. Nous avons recueilli tous ces renseignements auprès de Louis BAYSSET qui a vécu ce fait d'armes à D.B. P. en tant que lieutenant-adjoint de Paul BRUNBROUCK. Nous lui en sommes très reconnaissants parce que nous connaissons sa grande modestie et nous savons qu'il n'aime pas évoquer cette campagne d'indochine qui lui a laissé d'amers souvenirs. 3

4 Position de batterie à Na-San Ravitaillement par parachutage Obusier de 105 HM2 du II/4 ème R.A.C. à Diên Biên Phu Panorama de Diên Biên Phu - en bleu les 4 canons de Brunbrouck 4

5 Croquis tiré du livre d Erwan Bergot «Les 170 jours de Diêm Biên Phu» Brunbrouck, B comme Bayard (Article du docteur Gindrey, chirurgien à Diên Biên Phu, dans le bulletin de 1994 de la promotion de Saint-Cyr Général Frère) Paul BRUNBROUCK, Saint-Cyrien comme toi, lieutenant d'artillerie coloniale, tombé à Diên Bien Phu, mortellement blessé le 13 avril Jusque là, me diras-tu, rien, hélas, d'extraordinaire : mourir en Indochine, cela a été le sort de dizaines et de dizaines, et même de centaines, déjeunes officiers de valeur. Oui, certes, et mon métier de chirurgien m'a permis de les voir de près, les vivants, les blessés, les morts. J'ai donc vu beaucoup de braves et quelques héros. Brunbrouck était déjà un brave, mais le 30 mars 1954, il est devenu un héros : cette nuit-là, Brunbrouck, tout comme Bayard au pont du Garigliano, a arrêté une armée. B... comme Bayard : c'est, me diras-tu, une comparaison risquée. Eh bien, risquons-la! Cette nuit-là, Diên Biên Phu, déjà terriblement ébranlée par l'écrasement les 13 et 15 mars de deux de ses meilleurs bataillons (3/13 D.B.L.E. et 5/7 R.T.A.), cette nuitlà, Diên Biên Phu va sombrer : les P.A. de Dominique et Eliane ont été emportés par le déferlement hurlant de milliers de Viêts. Ceux-ci se voient vainqueurs et jettent deux régiments de la division 312 vers le pont de la Nam Youm. Le cœur du dispositif est là, à quelques centaines de mètres, et, croient-ils, il n'y a plus rien, plus personne pour les arrêter, hors une batterie de quatre (obusiers) 105 HM2 du 4 ème R.A.C., bien frêle obstacle pour les vainqueurs de Dominique. Mais cette batterie est commandée par Brunbrouck et ce combat... c'est le sien. En un instant, les quatre tubes à l'horizontale déversent à une folle cadence leurs obus, à bout portant, dans les colonnes viêt. Tout le personnel non strictement indispensable au service des pièces, les chauffeurs, les téléphonistes etc... empoignent un fusil... Les Africains, les Européens font face... Brunbrouck est partout, rassure les uns, conforte les autres, rameute les fuyards éperdus, récupère ici une mitrailleuse, là-bas un mortier de 60 et tout le monde tire à tout va sur un assaillant d'abord médusé, puis vite conscient d'être tombé dans une nasse mortelle. D'autant plus qu'au mur de feu de Brunbrouck s'ajoute celui de son camarade de promotion de Saint-Cyr Filaudeau et de ses tirailleurs de la 12 compagnie du III/3 R. T.A, cramponnée sur le dernier piton Dominique, un mouchoir de poche... A quelques centaines de mètres Luciani et ses légionnaires paras (du 1 er B.E.P.) s'accrochent désespérément aux derniers lambeaux du P.A. Eliane. Les compagnies viêt hésitent, refluent, se ruent de nouveau. Les Bô-dôi vont-ils gagner, passer? NON! Les artilleurs, pris à la gorge, ne plient pas. Brunbrouck en fait des démons 5

6 L'ordre lui est donné - deux fois répété - de faire sauter ses canons. Brunbrouck refuse vertement : - " Bande de C..., envoyez-moi des munitions d'infanterie et, demain, je ramènerai mes pièces!" Le Colonel Langlais, chef et même plus encore âme de la défense, que le rude langage ne trouble certes pas, en reste tout de même éberlué un bref instant et lâche un : - " Chapeau, l'artilleur!" très rare et très grand compliment dans sa bouche. Mais les Viêts veulent leur pont et leurs sections, reformées, repartent à l'assaut en masses hurlantes, fouaillées par l'échec précédent. Au tir dévastateur des quatre 105 de Brunbrouck, qui les cloue sur place, s'ajoute maintenant le feu serré des mitrailleuses quadruples de 12,7 qui écharpent les Viêts en longs traits de feu pardessus la Nam Youm, dans un fracas de volcan. Les vagues de Bô-dôi se brisent, tournoient, déboussolées. C'est fini, le ressort est cassé. Brunbrouck et les siens ont gagné, le pont n'est pas franchi et, demain, Brunbrouck ramènera ses canons et ses bigors. savez bien qu'un grand destin est un rêve vécu... Le clair destin de Brunbrouck, lui, va hélas, s'achever aussitôt, comme les super novas qui illuminent le ciel, éclatent et meurent. Un seul éclat, certes, mais quelle lumière! Et quelle mort... Le mardi 13 avril, Mardi Saint, un coup direct de 105 écrase son abri de combat et le blesse grièvement. Il sent qu'il va mourir, se confesse, communie, puis rassemble ses dernières forces et exhorte ses hommes à combattre de toute leur énergie, de tout leur courage, avec une véhémence, une âpreté qui frappe chacun. Ensuite, ensuite seulement, il est conduit à l'antenne chirurgicale, juste à temps pour qu'il sache que mes mains amies lui fermeront les yeux, après le grand Adieu que nous avons eu le temps d'échanger, sous les yeux de mes infirmiers, vrillés d'émotion. Voilà comment a combattu, comment est mort mon ami Paul BRUNBROUCK, ton ancien, ton frère. Ne lui devais-je pas, ne te devais-je pas ce témoignage? Fait d'armes exemplaire : rien n'a fait céder Brunbrouck, ni la disproportion des forces - deux régiments d'un côté, une maigre batterie, moins de cent hommes, de l'autre -, ni l'adéquation de principe entre les Bô-dôi, la meilleure infanterie du monde, disait-on souvent, et ses braves artilleurs africains, ni l'atmosphère d'effondrement général, ni même l'ordre de détruire ses canons. Tout cela, Brunbrouck le sait mieux que quiconque, mais il en fait son affaire, c'est son jour, son combat. Il est face aux Viêts, bien sûr, mais plus encore face à lui-même, à son devoir, à son destin. Chacun de nous, chacun de vous, jeunes officiers, aura une fois, une seule fois sans doute, l'occasion de se mesurer à lui-même et de se surpasser... ou non. L'homme est alors seul et, si j'ose dire, tout nu, vulnérable, fragile, et, je crois, il a peur. Mais voilà qu'il est pris d'une sorte de rage froide, que tout ce qu'il a su mettre en lui de détermination, de maîtrise de soi, jaillit en un torrent inextinguible : son choix est fait, c'est le choix du sommet, du courage conquis. Tout aussitôt, autour de lui, chacun se surpasse, se veut, d'instinct, à la mesure de l'homme d'exception qui vient de naître là, sous ses yeux. Cela, c'est toute l'histoire de la batterie Brunbrouck et du pont de Garigliano - pardon, du pont de la Nam Youm : un homme, à lui seul, a fait basculer le destin et repoussé la défaite -provisoirement hélas! Mais c'est une autre histoire. Brunbrouck et Baysset photographiés par le capitaine Combes Cet homme là, c'est l'un de vous, à peine plus âgé - 27 ans -, mais si semblable à ce que vous rêvez d'être, à ce que vous pouvez être. Oui, l'un de vous éclatant de dons, certes, une joyeuse force de la nature, une intelligence claire, un jugement sûr, le sens de l'amitié partagée, une très profonde et très discrète foi chrétienne éclairant la vie, la conscience d'avoir tout cela, et la modestie en plus. Lequel de vous ne rêverait d'être ce Bayard? Et vous 6

7 BRUNBROUCK Paul, Emile. Né le à Roubaix (Nord). Entre à l'esmia en octobre 1948 et, après un stage initial en corps de troupe au 19 Régiment d'artillerie à Draguignan, est affecté en deuxième année à la 3 Compagnie, 3 Section. A la sortie de l'esmia, fait choix de l'artillerie Coloniale. Première affectation d'officier : Régiment d'artillerie Coloniale Tunisien de Sousse (Tunisie). Extrême-Orient au 11 Groupe du 4 Régiment d'artillerie Coloniale le Tué au combat à Biên Biên Phu le Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par décret du (JO du ). Croix de guerre TOE avec trois citations : deux à l'ordre de l'armée et une à la Division. Citation à l'ordre de la Division (OG 2066/FTNV du ). " Officier dynamique et courageux. Chef de DLO au cours de l'attaque des villages de TUYEN BO et LANH MAI (N.O. d'hal DUONG) le 7 avril 1953, a assuré dans d'excellentes conditions les tirs d'artillerie qui ont permis la reprise de la progression de l'infanterie. Observateur au cours de l'opération du 12 avril 1953 à DICH SON (Nord Viêt-nam), a été l'un des artisans de l'intervention décisive de l'artillerie qui a permis la destruction totale de deux compagnies rebelles dont 75 hommes ont été tués ou blessés, 80 faits prisonniers et dont tout l'armement a été récupéré". Citation à l'ordre de l'armée accompagnant l'inscription au Tableau Spécial à titre exceptionnel de la Légion d'honneur. " Jeune officier animé des plus belles vertus militaires. Commandant d'une batterie de 105 à DIEN BIEN PHU (Nord Viêt-nam), a fait preuve, dans les circonstances les plus difficiles, de qualités exceptionnelles d'énergie, de courage et de sang-froid. S'est distingué tout particulièrement, à plusieurs reprises. Les 13 et 14 mars [1954] a exécuté des tirs précis et efficaces sous de violents bombardements ennemis. Le 30 mars, a dirigé personnellement la défense rapprochée de sa position que l'infanterie adverse avait débordée ; après une nuit de combat a repoussé les assaillants, leur causant de lourdes pertes et jouant ainsi le rôle essentiel dans l'arrêt de l'attaque. Le 31 mars, a exécuté un changement de position sous le feu direct des armes d'infanterie ennemies, et a réussi à sauver la totalité de ses pièces". Citation à l'ordre de l'armée accompagnant la nomination à titre posthume au grade de Chevalier dans l'ordre National de la Légion d'honneur. " Officier d'une classe exceptionnelle. Depuis son arrivée en Extrême-Orient, s'était distingué par son courage réfléchi, son dynamisme et la foi ardente qui l'animait. A trouvé une mort glorieuse à DIEN BIEN PHU (Nord Viêt-nam) au cours de l'assaut donné à la Citadelle le 13 avril 1954". 7

8 Quelques extraits d article de presse 1 - "La COHORTE" de mai 1993 (p. 17 à 19) "Lieutenant Paul BRUNBROUCK ( ), chevalier de la Légion d'honneur" LA VOCATION "Ce grand et athlétique garçon au visage anguleux dissimulait derrière l'ironie de son regard bleu et sa causticité gouailleuse, une âme bien trempée de foi et de patriotisme au gré des épreuves de sa jeunesse. Né à Roubaix en 1926 dans une très nombreuse famille, orphelin très jeune, élevé par une sœur aînée, il a quatorze ans lorsque sa province est occupée par les Allemands. II entre à Saint-Cyr parmi l'élite de la promotion "Général FRERE" et, à sa sortie, choisit de servir dans l'artillerie coloniale. LES PREMIERES ARMES Arrivé en Indochine en janvier 1953, il est affecté au 11/4 RAC comme officier de liaison et observation en opérations dans le delta tonkinois et à Na San, puis comme lieutenant de tir à la 4 batterie. A ce poste, il ne tarde pas à s'attacher ses 80 Africains et sa vingtaine d'européens pendant les opérations du deuxième semestre 1953 dans le sud du delta. Le 4 décembre, son capitaine, appelé à assurer l'intérim d'adjoint au commandant de groupe à Thaï Binh, lui transmet le commandement de la batterie alors à Phu Ly. L'intérim durera jusqu'à sa mort ; la 4 batterie deviendra de fait la "Batterie Brunbrouck". Le jour de Noël le PC du groupe et de la 4 batterie sont aérotransportés à Diên Bien Phu. Le PC s'installe à l'ouest de la Nam Youm au sud de la piste d'atterrissage, auprès des huit 105 de la Batterie autonome du Laos dont les personnels vont être remplacés par ceux des 5 et 6 batteries. La place manque pour la 4 qui, après un séjour au réduit central Claudine au sud de la piste, sera bientôt placée à l'est de la rivière dans le P.A. "Dominique 3". Cette circonstance va déterminer son destin... et son exploit. L'ATTENTE De Claudine un pont enjambe la Nam Youm vers l'est. Sur cette rive gauche, une plaine de quelques centaines de mètres est entourée par les fameuses cinq collines. Du Nord au Sud les deux premières sont les Dominique 1 et 2, tenues par des Algériens ; à leur pieds dans la plaine se trouve la batterie Brunbrouck. Les trois autres au Sud sont les "Eliane" 1, 2 et 4 ; elles couvrent le pont et Claudine. Pendant deux mois et demi l'artillerie, tout en appuyant les quotidiennes reconnaissances offensives, doit s'enterrer à l'épreuve du 105. La position de la 4 batterie est particulièrement soignée. Le 13 mars l'artillerie viêt se dévoile et écrase de son feu le Centre de Résistance Béatrice et les positions d'artillerie qui subissent de fortes pertes. La batterie Brunbrouck est épargnée. Seule bien défilée derrière les collines., elle n'a pas été décelée par l'ennemi. Cela se confirme dans la nuit du 14, ce qui lui permet de prendre une part prépondérante à l'appui au plus près des Algériens du CR Gabrielle, tirant quelques 2,500 coups dans la nuit et infligeant aux assaillants les plus fortes pertes de la bataille. Après deux semaines d'accalmie, pendant lesquelles les deux adversaires recomplètent leurs effectifs et leurs munitions, la deuxième offensive viêt se déclenche le 30 mars. Précédée par une puissante préparation d'artillerie, l'attaque débouche au crépuscule. Deux régiments de la Division viêt du Nord-Est attaquent Dominique 1 et 2, deux régiments de la Division Sud-Est Eliane 1 et 2. L'artillerie, bien que fortement harcelée, dispense ses tirs d'arrêt tous azimuts. UN FAIT D'ARMES Soudain les chefs de pièce de la 4 signalent à Brunbrouck que les tirailleurs algériens des Dominique, ébranlés par la préparation d'artillerie, dévalent les pentes de leurs deux collines en direction de la Nam Youm.. Au passage la panique s'étend à certains des Algériens de la compagnie qui, à Dominique 3, protège la 4 batterie. Brunbrouck rend compte du fait au PC du Groupe qui alerte le PC du camp retranché. Si Dominique 2 est occupée par les Viêts, la 4 batterie sera dominée à 400 mètres et soumise au tir des armes d'infanterie. Mais bientôt, il apparaît que des Viêts progressent derrière les Algériens en direction de la batterie. Sans cesser de participer aux tirs qui lui sont commandés, Brunbrouck prend ses dispositions pour défendre sa batterie. Il prescrit à l'adjudant-chef de batterie de rassembler tous les hommes non retenus par le tir pour battre par le feu d'armes d'infanterie la nappe de barbelés qui protège la position. Au PC du 11/4 RAC la situation de la 4 batterie est évidement au cœur des préoccupations. Le commandant de groupe presse le Colonel Langlais d'envoyer des fantassins en renfort. Mais pour ce dernier l'urgence se situe du côté des Eliane. Les Marocains d'eliane 1 ont été submergés ; sur Eliane 2 les combats font rage car ce PA est la clé de Diên Bien Phu. Compagnie après compagnie les réserves sont engagées dans cette bataille ; il n'est pas question d'en soustraire au profit de la 4 batterie : Langlais autorise le repli après destruction des canons. Brunbrouck s'insurge contre cette solution qu'il refuse. Mais la pression se précise ; entre les deux divisions d'attaque un régiment viêt d'une troisième division s'infiltre et son bataillon de tête vient se heurter à cette batterie jusque là non localisée. Le feu des mortiers et des SKZ (canons sans recul ) s'abat sur la position dont les ouvrages résistent. La batterie tire de toutes ses armes légères mais l'ennemi approche. Brunbrouck rend compte qu'il abandonne le tir en cours pour assurer sa défense immédiate et met ses pièces en position de tir rapproché. Le Groupe dirige ses deux autres batteries sur les tirs déjà préparés couvrant la position de la 4. 8

9 Le moment venu Brunbrouck déclenche le feu par le vieux commandement des canons de 75 "débouchez à zéro", ce qui permettait, à l'aide du "débouchoir" de régler à 0 seconde la durée de combustion des fusées fusantes ; en fait chaque chef de pièce pointant à vue directe, à la charge maximum, fait éclater ses obus à quelques dizaines de mètres et à hauteur optimale ce qui crible d'éclats les vagues d'assaut viêt. Pendant ce temps les tirs d'arrêt des 5 et 6 batteries s'abattent sur les échelons suivants et la section de quadritubes de 12,7 accordée par Langlais les prend en écharpe. Les survivants des premiers échelons se réfugient dans un drain dont les charges plates sont mises à feu. Après plusieurs assauts traités de la sorte les viêts renoncent et se retirent. Par cette action Brunbrouck et ses canonniers viennent de sauver Diên Bien Phu. S'il avait détruit ses canons et évacué la position comme il avait été autorisé à le faire, le régiment viêt serait parvenu sans combat au pont de la Nam Youm, prenant à revers les contreattaques sur Eliane 2 et débouchant sur les PC et dépôts de Claudine, le camp retranché serait tombé ce soir-là ; il tiendra 38 jours de plus. Au matin du 31 mars les bigors de la 4 découvrent des centaines de cadavres devant leur position dont deux cents dans le drain. Brunbrouck se rend au PC du groupe rendre compte sobrement de sa nuit. L'évacuation de la batterie vers Claudine est décidée, elle ne peut rester à 400 m en contrebas de Dominique 2 occupé par les viêts. Pièce par pièce, l'évacuation se fait à l'abri de la brume matinale, sans perte. LE SOIR MEME BRUNBROUCK EST FAIT CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR La batterie s'installe à Claudine sur une ancienne position du III/10 RAC qui a été dépouillée de ses madriers par les unités voisines. Il faut tout réaménager et les matériaux font défaut. Jamais la position ne pourra atteindre le degré de protection réalisé à Dominique 3. Et le destin frappera dans l'après -midi du 13 avril. Ce jour-là, dans le calme complet, l'artillerie viêt se concentre sur les seules positions de l'artillerie et, pour la première fois, y déverse des quantités d'obus capables de provoquer la neutralisation. De fait, dans la soirée, le II/4 RAC ne disposera plus que de trois pièces en état de tirer et le reste de l'artillerie sera dans une situation comparable. Fort heureusement les viêts n'exploitent par les tirs pour attaquer, et la diligence du service du Matériel avec l'aide des artilleurs permet de remettre en état 8 pièces pendant la nuit. Mais les pertes sont lourdes. A la 4 batterie une douzaine de blessés logés dans le meilleur abri sont tous tués par un obus qui perce le toit. Pareillement un obus explose dans le PC de batterie où seul Brunbrouck est touché par un gros éclat qui laboure profondément son dos. Il a compris que sa blessure est mortelle et fait appeler l'aumônier de la Légion ; à son arrivée, celui-ci le trouve à plat ventre sur une table faisant ses adieux à ses hommes consternés et les incitant énergiquement à se battre avec acharnement. Après un bref entretien avec l'aumônier on le transporte à l'infirmerie où il meurt dans la nuit. Le jeune chef héroïque du 30 mars entre dans la légende." Général André COMBES (Le Capitaine Combes commandait la 4 batterie jusqu'au ; c'est lui qui en a passé le commandement à Paul Brunbrouck. lui-même devenant adjoint au Groupe). 2 - Général Yves GRAS : Histoire de la guerre d'indochine (p. 551). "Le 30 mars 1954 au soir, une nouvelle offensive viêt commença contre DIEN BIEN PHU. Cette fois, elle ne se limitait plus à un seul objectif dans l'espace d'une nuit. Elle comportait l'attaque simultanée des cinq collines sur lesquelles des points d'appui défendaient la face Est de la position : Dominique 1 et II, Eliane 1, 4 et 2. De ces collines, on avait des vues directes sur la zone où se trouvaient concentrés l'artillerie, les P.C. et les services du camp retranché....giap était venu luimême prendre le commandement de la bataille... L'attaque menée par les deux divisions 312 et 316 faillit emporter les positions françaises. Une masse de hommes monta à l'assaut contre défenseurs. La situation fut sauvée par une batterie d'artillerie de Dominique ÏII (commandée par le Lieutenant Paul BRUMBROUCK) qui, pointant en tir direct, foudroya presque à bout portant la vague d'assaut ennemie". 3 - Docteur Pierre LE DAMANY, ancien médecin-chef de D.B.P. (1) "Le 30 mars 1954, DIEN BIEN PHU n'est plus défendu à l'est que par les "Dominique" et les "Eliane". En moins d'une heure, Dominique I et II et Eliane I sont occupés ; sur Dominique III, le Lieutenant Paul BRUNBROUCK, artilleur de la promotion "Général Frère", commande une batterie du 11/4 RAC. En face de lui, un régiment de la Seul avec l'adjudant POITE- VIN, il réorganise, réanime les Algériens du 111/3 RTA prêts à se rendre. Au moment de l'assaut, il fait mettre ses tubes à l'horizontale et taille l'ennemi en pièces après un combat de plusieurs heures, offrant un sursis de quarante longs jours. Le Lieutenant Paul BRUNBROUCK est mort en héros le 13 avril, à son poste". (l)tiré de l'article du docteur LE DAMAN Y sur Diên Bien Phu, dans le Bulletin de promotion de 1989, pages 135 à 138, "à la mémoire de Paul BRUNBROUCK héros à D.R.P.". 9

10 4 - Journal «NORD-ECLAIR» du 24 mars "La dernière musique de Georges Delerue, un Roubaisien, a été celle du film DIEN BIEN PHU" de Schoendorffer. Dans ce film qu i se déroule d'une manière chronologique, les images de la nuit du 30 au 3 1 mars 1954 alternent avec la symphonie interprétée au théâtre municipal d'hanoï et l'activité d'un lieutenant d'artillerie qui refuse de détruire ses pièces, repousse un assaut et, le lendemain, sauve ses obusiers. Paul BRUNBROUCK - dont le nom n'est pas prononcé dans le film car celui-ci regroupe une quantité de faits réels dont les auteurs ne peuvent être tous cités - est néanmoins immortalisé dans cette action par Jules Roy dans son livre "la bataille de Diên Bien Phu" (chez Julliard) (pages 246, 247 et 251), et par Erwan Bergot, aux pages 188 à 191 de son livre "les 170 jours de Diên Bien Phu" (Presses de la cité). Jules Roy (page 515) et Erwan Bergot (page 238) relatent aussi les derniers instants du Lieutenant BRUNBROUCK le 13 avril Dans une dédicace de son livre, Erwan Bergot écrit à son sujet : "Un héros de cette bataille... Il était un bel officier... Il savait rire". Le Colonel Rocolle, dans son livre : "Pourquoi Diên Biên Phu? " (Flammarion, page 427) place le Lieutenant BRUNBROUCK avec le Commandant BIGEARD et le Commandant NICOLAS (commandant le 1/4 RMT) dans les trois officiers nommément cités (Rocolle y ajoute "et quelques officiers parachutistes"...) qui empêchèrent que tout ne craque cette nuit-là... ". La ville de DRAGUIGNAN, capitale de l'artillerie et 1 ère garnison de l'armée de terre, a répondu favorablement à la requête de l'association des Amis du Musée du Canon et des Artilleurs qui lui avait demandé de donner le nom de Paul BRUNBROUCK à une de ses allées non encore baptisées. Inauguration à Draguignan le 18 septembre 1994 Le Colonel (e.r.) Louis BAYSSET qui avait été - alors qu'il était sous-lieutenant -l'adjoint du Lieutenant Paul BRUNBROUCK, en particulier à Diên Bien Phu lors des combats où celui-ci devait trouver la mort, prononçait alors une allocution dont voici quelques extraits : " Si j'ai l'honneur, aujourd'hui de prendre la parole devant vous pour honorer la mémoire de notre camarade Paul BRUNBROUCK, c'est que j'ai eu le triste privilège de l'avoir assisté dans ses derniers moments le 13 avril 1954 à Diên Bien Phu

11 Sa carrière militaire commence par un stage en corps de troupe au 19ème Régiment d'artillerie à DRA- GUIGNAN avant de recevoir la formation d'officier à COËT- QUIDAN. Sorti dans les premiers de sa promotion de SAINT-CYR, il choisit l'artillerie coloniale. Après une année à l'ecole d'application de l'artillerie à IDAR OBERSTEIN et à NIMES, il en sortira encore dans les tous premiers, suivie d'une formation complémentaire à SOUSSE en Tunisie; il est affecté au II/4ème R.A.C. en Indochine. Sa promotion "Général Frère" a payé un lourd tribut aux combats et notamment à ceux d'indochine. Tous ces héros sont morts pour la France, ils ont tous droit à notre reconnaissance et notre respect ; mais peu d'artilleurs parmi eux ont atteint les sommets de gloire de BRUNBROUCK. En effet, le 30 mars 1954, grâce à son opiniâtreté et sa détermination, la 4 ème batterie du II/4 ème R.A.C. qu'il commandait a arrêté les assauts des divisions viêt, sauvant ainsi le camp retranché de Diên Biên Phu. Vers la fin de l'après-midi, ce jour là, après 18 jours d'âpres combats, les points d'appui Dominique 1 et 2 subissent un matraquage d'artillerie prélude à une attaque de l'infanterie viêt. La 4 ème batterie est située au pied de ces collines, face à la route : R.P. 4L Bientôt submergés, les combattants nordafricains de ces Points d'appui, ayant perdu presque tous leurs cadres, commencent à dévaler la pente en direction de la batterie. L'inquiétude grandit dans nos rangs et BRUNBROUCK rend compte par radio de la situation ; niais personne ne croit ou ne veut croire que les positions sont en train de tomber aux mains de l'ennemi. Cependant le reflux de nos fantassins devient presque une débandade et plusieurs combattants viêt commencent à apparaître, se mélangeant aux Nord-Africains, Après avoir de nouveau rendu compte de la situation au PC du Régiment, BRUNROUCK ordonne l'ouverture du feu. Toutes les armes se mettent à tirer en même temps. L'ennemi, étonné, lui qui pensait passer sans coup férir, hésite et stoppe. Cette réaction soudaine et brutale le surprend. Ignorait-il que notre batterie était là? Peut-être que sa position en contrebas des pitons la mettait à l'abri de leur vue, ou bien son existence était-elle connue, mais son importance tactique n'avait pas été suffisamment prise en compte. En effet que peut faire une batterie d'artillerie contre des vagues de fantassins? Elle fit beaucoup et même mieux! "- Canonniers à vos pièces! Débouchez à zéro!" ordonne BRUNBROUCK. Je me permets de préciser pour les noninitiés que cela consiste à mettre les tubes des canons presque à l'horizontale, les fusées sont réglées à zéro, ainsi les obus éclateront-ils à une vingtaine de mètres de distance au-dessus de la tête des assaillants. Les servants plus à l'aise dans le maniement des obusiers que dans celui des armes individuelles, tirent à une cadence très rapide. Devant ce déluge de feu meurtrier, l'ennemi voit ses effectifs fondre rapidement, recule ou se terre, ne sachant que faire. Profitant de cette accalmie, BRUN- BROUCK calcule les éléments de tir fusant sur les points les plus sensibles. Il les communique aux chefs de pièce en leur donnant l'ordre de harceler ces objectifs à leur initiative ; auparavant, BRUNBROUCK et moimême, améliorons les éléments de tir par un réglage à vue. Devant la disproportion des forces en présence, par trois fois au cours de la nuit, BRUNBROUCK reçoit l'ordre de repli après sabotage des tubes, par trois fois il repousse l'ordre, avec une demande de renfort. Devant une telle ténacité, cela lui est accordé ; mais les secours ne sont jamais arrivés. Les heures passent longues mais intenses. Aux premières lueurs du jour nous nous précipitons de nouveau aux créneaux, tirant sur tout ce qui bouge. Beaucoup d'ennemis tombent encore. Les pitons qui nous surplombent ne pouvant être repris, la position n'est plus tenable. Opiniâtre mais pas entêté, BRUNBROUCK fait évacuer les pièces une par une avec le seul véhicule encore en état de marche vers la nouvelle position située à l'ouest de la Nam Youm, gardant ainsi le potentiel tant en hommes qu'en matériels de tir intact. Nos pertes sont faibles : 3 blessés légers dont un chef de section, quelques brûlés à la 4ème pièce, un obusier endommagé mais récupéré, les véhicules détruits. L'ennemi, quant à lui, a payé très cher sa rencontre avec la 4ème batterie. Nombreux sont ceux qui ont relaté les combats de Diên Bien Phu, que ce soient les Généraux Langlais, Bigeard et tout récemment le Général de Brancion, Bergot et bien d'autres, ils ont tous été unanimes à saluer ce fait d'armes tout à la gloire de BRUNBROUCK. Car il est très rare pour une batterie d'artillerie de se trouver en première ligne et encore plus rare de la voir tenir et même de repousser les attaques successives d'un ennemi très supérieur en nombre. 11

12 Comment un tel exploit a-t-il été rendu possible? Comment 80 Africains encadrés par des Européens purent-ils arrêter l'assaut d'une division victorieuse? Tout le mérite en revient à BRUNBROUCK. Son ascendant, son autorité bienveillante, ses capacités et son aura personnelle auront permis cette action d'éclat. Mon cher BRUNBROUCK, je verrai toujours ton sourire qui illuminait ton visage et j'entendrai toujours les mots que tu as prononcés le 13 avril 54, alors que mortellement blessé par l'éclat d'un obus qui venait d'exploser dans notre P.C., tu m'as dit, montrant en cela ta haute conception du devoir : "- La batterie a bien marché jusqu'à ce jour, il faut que cela continue... Je te fa confie". Mesdames et Messieurs les riverains vous pouvez être fier du nom de cette allée, votre allée, elle porte le nom d'un héros. Le Lieutenant Paul BRUNBROUCK est chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de trois citations." Inauguration à Roubaix le 8 mai 1995 Afin d'honorer la mémoire de l'un de ses fils, la ville de ROUBAIX avait décidé de donner le nom de celui-ci à l'un des carrefours importants de cette ville. Après que Monsieur VANDIERENDONCK, Conseiller régional, Maire de Roubaix, eût dévoilé la plaque portant le nom du "Lieutenant Paul BRUNBROUCK", le Médecin-Colonel GTNDREY - qui avait à DBP fermé les yeux de Paul BRUNBROUCK prononçait alors l'allocution suivante : " Si j'ai quelque titre aujourd'hui à saluer la mémoire de BRUNBROUCK c'est parce que j'ai été le témoin de son héroïsme, c1 est qu'il est mort dans mon an- tenne chirurgicale, c'est surtout qu'il était mon ami. Amitié née au cours d'un passage de quelques mois au Régiment d'artillerie Coloniale de Tunisie. Comment ne pas s'attacher à ce garçon à la fois joyeux et réservé, débordant de vie et admiré de tous. Je me souviens aussi d'une longue soirée passée à Marseille, la veille même de son embarquement, soirée pendant laquelle je l'ai écouté, admiré en l'entendant dire simplement sa Foi et la vie qu'il souhaitait, celle du Centurion de l'evangile... et aussi en l'entendant parler de sa famille à laquelle il était de tout cœur attaché. Je ne savais pas, hélas, que cette conversation se conclurait un an plus tard, en 1954 à Diên-Biên-Phu. Chacun sait ici qu'au soir du 30 mars 1954 tout y semblait perdu : les collines Dominique enlevées par les viêts, les Eliane encore tenues par quelques éléments épars, les légionnaires de LUCIANT, une poignée d'hommes. Mais il y avait Paul BRUNBROUCK, ses artilleurs français et africains avec leurs canons de 105. Sur ce rocher viendront se briser les assauts de centaines de fantassins viêts, BRUNBROUCK est partout : il rassure les uns, il rameute les fuyards des pitons Dominique 2 et 3, il fait tirer toutes ses armes et, surtout, ses terribles 105, fauchant quasi à bout portant les vagues d'assaillants ennemis. Ceux-ci sont, de plus, écharpés dans un fracas d'enfer par les tubes quadruples de 12,7. Les viêts qui tenaient un instant la victoire en main, qui se voyaient à la Nam-Youm, ne renoncent pas aisément à leur succès et ils reviennent à l'assaut toute la nuit. Ils échouent à chaque fois devant BRUNBROUCK et les siens puis finissent par refluer mais le sort du combat a été tellement douteux que BRUNBROUCK a reçu l'ordre, deux fois répété, de faire sauter ses canons, mais il a vertement refusé et a ramené ses canons le lendemain matin! "Les héros entendent d'autres voix que celles de leurs chefs. Même dans l'obéissance, ils se dictent leur mission ". Cette phrase, écrite par d'autres, ne décrit-elle pas Paul BRUNBROUCK ce jour-là? Diên-Biên-Phu tombera, certes, mais 38 jours plus tard... et cela BRUNBROUCK ne le subira pas. En effet, le 13 avril dans l'après-midi de cette journée, calme jusque là, un très violent tir de 105 s'abat sur nos artilleurs. Un obus défonce l'abri de combat de BRUNBROUCK et blesse grièvement celui-ci. Paul se sent perdu. Il confie sa batterie à son adjoint et demande l'aumônier qui lui donnera l'extrême-onction. Il est alors amené à notre antenne. Nous étions en train d'opérer. Si j'ignorais jusque-là que le héros du 30 mars était BRUNBROUCK, lorsqu'on m'a parlé d'un artilleur blessé à mort, sans précision de nom, j'ai eu immédiatement la prémonition que c'était lui. Hélas, ce n'était que trop vrai : c'était Paul, mon ami! 12

13 Je me suis précipité juste à temps pour capter son regard et l'entendre dire : "Ah, mon pauvre vieux, je sais bien que... et quelques mots inintelligibles". J'ai soutenu sa pauvre tête et, très doucement, j'ai fermé ses yeux devant mes équipiers, muets d'émotion. "Héros" ai-je dit et c'est bien le mot qui convient. Sans doute était-il taillé pour cela mais l'éducation, à la fois chaleureuse et sévère, qu'il a reçue dans sa famille, auprès de ses maîtres, dans sa troupe scoute, y ont beaucoup contribué pour ensuite s'épanouir à Saint-Cyr, sous l'égide du Général FRERE, autre héros du Nord, où il a appris le métier d'officier en obéissant d'amitie, selon la devise de sa chère Promotion. Pourtant il était né dans cette période où la France allait à vau-l'eau, se déchirait, inconsciente des périls qui ont failli la tuer. C'est pourquoi je terminerai sur une note d'espérance, la note, sans doute, que Paul aimerait entendre. Quand nous pensons que notre vieux Pays vacille, quand nous pensons que toutes nos Valeurs s'effondrent, de futurs Paul BRUNBROUCK naissent et grandissent quelque part, en ce moment, chez nous. Ils n'auront pas, j'espère, son destin tragique mais nous savons qu'ils porteront l'espérance d'une cité plus juste, plus forte, plus fraternelle. Pour nous, Monsieur le Maire, voir Paul BRUN- BROUCK honoré dans sa ville nous touche profondément. Soyez-en remercié de tout cœur. La douleur des siens est, certes, une plaie toujours ouverte. Qu'ils sachent que nous souffrons avec eux mais qu'ils soient aussi fiers de ce héros! ". 13

Ne vas pas en enfer!

Ne vas pas en enfer! Ne vas pas en enfer! Une artiste de Corée du Sud emmenée en enfer www.divinerevelations.info/pit En 2009, une jeune artiste de Corée du Sud qui participait à une nuit de prière a été visitée par JésusChrist.

Plus en détail

NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE. idees-cate

NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE. idees-cate NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE idees-cate 16 1 L'EVANGILE DE SAINT LUC: LE FILS PRODIGUE. Luc 15,11-24 TU AS TERMINE LE LIVRET. PEUX-TU DIRE MAINTENANT, QUI EST LE PERE POUR TOI? Un Père partage

Plus en détail

LA BATAILLE DE DIEN BIEN PHU

LA BATAILLE DE DIEN BIEN PHU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE Collection «Mémoire et Citoyenneté» n 39 LA BATAILLE DE DIEN BIEN PHU 13 mars-7 mai 1954 DIRECTION DE LA MÉMOIRE, DU PATRIMOINE ET DES ARCHIVES ECPAD France Vue aérienne du camp

Plus en détail

Tout le monde est agité, moi seule ai l'esprit calme

Tout le monde est agité, moi seule ai l'esprit calme Tout le monde est agité, moi seule ai l'esprit calme Je me souviens de la naissance de mes enfants Je me souviens des bons moments Je me souviens aussi des mauvais Je me souviens de la solitude Je me souviens

Plus en détail

Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences

Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences Je viens vous préparer à cet évènement : L illumination des consciences Cette révélation est donnée en français à Sulema, une femme née en 1954 au Salvador. Depuis plus de 30 ans, elle vit au Canada avec

Plus en détail

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val Notr'Canard Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val Chers amis de la Confrérie St Hubert du Grand-Val, L'automne, est-ce la saison des chasseurs? La réponse est: non! Le chasseur

Plus en détail

Nom : Prénom : Date :

Nom : Prénom : Date : J observe le livre dans son ensemble, je le feuillette et je réponds aux 1) Je complète la carte d identité du livre. Titre du livre Nom de l auteur Nom de l illustrateur Editeur Collection Genre 2) Qui

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

C était la guerre des tranchées

C était la guerre des tranchées C était la guerre des tranchées Jacques Tardi Format 23,2 x 30,5 cm 128 pages C et album consacré, comme son titre l indique, à la vie dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale est constitué

Plus en détail

SEPR - Pierre Casadéi Lean Oser le participatif pour repenser l organisation

SEPR - Pierre Casadéi Lean Oser le participatif pour repenser l organisation Pour repenser son organisation au sortir d'un plan de départs volontaires, l'industriel SEPR a "osé" solliciter la participation de ses salariés. Avec succès. Réflexions de Pierre Casadei, Directeur des

Plus en détail

épreuve possible pour tenter de soigner quelqu'un (max 1D6 ). sur un échec critique, le héros parvient à blesser encore plus son compagnon (-1D6 ).

épreuve possible pour tenter de soigner quelqu'un (max 1D6 ). sur un échec critique, le héros parvient à blesser encore plus son compagnon (-1D6 ). À l'aide de cette compétence, un personnage pourra tenter de réparer ou de fabriquer des objets rudimentaires, pour peu qu'il réussisse une épreuve d'adresse, et sans avoir besoin de connaître le sujet

Plus en détail

La petite poule qui voulait voir la mer

La petite poule qui voulait voir la mer Découverte Complète la carte d identité du livre. Titre du livre Nom de l auteur Nom de l illustrateur Editeur Que voit- on sur la 1 ère page de couverture? C est l histoire q d un poisson q d une souris

Plus en détail

Le bridge c'est quoi? Laval Du Breuil École de bridge Picatou, Québec picatou@picatou.com

Le bridge c'est quoi? Laval Du Breuil École de bridge Picatou, Québec picatou@picatou.com Le bridge c'est quoi? Laval Du Breuil École de bridge Picatou, Québec picatou@picatou.com 1. Historique Le bridge moderne fait partie de la famille du Whist, popularisé au XIX e siècle par Edmond Hoyle

Plus en détail

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique A l'est - En janvier 1944, débute l'offensive soviétique qui entraîne la retraite de la Wehrmarcht de ses alliés. En juillet 1944, l'armée rouge, désormais supérieure en effectifs et en armements, pénètre

Plus en détail

- Je m appelle le Docteur - Docteur qui? - Juste le Docteur. Biographe

- Je m appelle le Docteur - Docteur qui? - Juste le Docteur. Biographe - Je m appelle le Docteur - Docteur qui? - Juste le Docteur Biographe Le Docteur une personne énigmatique à bien des égards. Peu de personne ont pu le voir, l approcher ou même voyager avec lui. Et s il

Plus en détail

L OISEAU. Quand il eut pris l oiseau, Il lui coupa les ailes, L oiseau vola encore plus haut.

L OISEAU. Quand il eut pris l oiseau, Il lui coupa les ailes, L oiseau vola encore plus haut. 1 L OISEAU Quand il eut pris l oiseau, Il lui coupa les ailes, L oiseau vola encore plus haut. Quand il reprit l oiseau, Il lui coupa les pattes, L oiseau glissa telle une barque. Rageur, il lui coupa

Plus en détail

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23.

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. «Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. Pour faire suite au récit des disciples sur le chemin d Emmaüs et pour

Plus en détail

ISBN 979-10-91524-03-2

ISBN 979-10-91524-03-2 ISBN 979-10-91524-03-2 Quelques mots de l'auteur Gourmand le petit ours est une petite pièce de théâtre pour enfants. *** Gourmand le petit ours ne veut pas aller à l'école. Mais lorsque Poilmou veut le

Plus en détail

La Stratégie de l'entame à Sans Atout

La Stratégie de l'entame à Sans Atout La Stratégie de l'entame à Sans Atout L ENTAME est la première pierre du Plan de la défense. Le choix de la couleur d entame est toujours le résultat d un raisonnement basé sur l écoute des enchères. Le

Plus en détail

Emmanuel, Dieu avec nous

Emmanuel, Dieu avec nous Emmanuel, Dieu avec nous Jésus, un homme comme nous, dans une chair de péché Texte : Matthieu 1:18-23 (Ce que croit les Ad7J, p. 103, 55) Connaissez-vous la généalogie de Jésus? Luc 3:31 - Fils de David

Plus en détail

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital. 27 juin 2015 Le partage est un élément vital. Notre démarche Notre chemin Dans un premier temps, nous sommes partis de mots qui expriment ce qui est essentiel pour nous, indispensable pour bien vivre.

Plus en détail

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité Monsieur le Maire, Eric LEJOINDRE Mesdames et Messieurs Les enseignants et représentants de l Education Nationale Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants d associations patriotiques Mesdames

Plus en détail

Subordonnée circonstancielle de cause, de conséquence et de but

Subordonnée circonstancielle de cause, de conséquence et de but DE MATÉRIEL CONSÉQUENCE POUR ET DE BUTALLOPHONES 1 Notion de phrase Subordonnée circonstancielle de cause, de conséquence et de but 1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE La subordonnée circonstancielle

Plus en détail

- Les Matinées Employeurs 2012 -

- Les Matinées Employeurs 2012 - La nouvelle DAT - Les Matinées Employeurs 2012-1 Pourquoi un nouveau formulaire? Simplifier et/ou préciser certains recueils d informations pour faciliter l instruction des dossiers : Circonstances de

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

Christina 1994 - Quelqu'un m'attendait quelque part...

Christina 1994 - Quelqu'un m'attendait quelque part... Christina 1994 - Quelqu'un m'attendait quelque part... - Collection Littérature humoristique - Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.atramenta.net 1994 - Quelqu'un m'attendait quelque

Plus en détail

5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano

5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano 5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano Ce guide peut être librement imprimé et redistribué gratuitement. Vous pouvez pouvez l'offrir ou le faire suivre à vos amis musiciens. En revanche,

Plus en détail

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU SECONDAIRE

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU SECONDAIRE LE MUR DE L ATLANTIQUE PAGES 4-5 Le Mur était constitué de blockhaus de toutes sortes : des batteries d artillerie équipées de canons, des radars, des obstacles pour défendre les plages Reportez, pour

Plus en détail

La lutte contre la manipulation des dispositifs de protection commence dès l'achat d'une machine.

La lutte contre la manipulation des dispositifs de protection commence dès l'achat d'une machine. La lutte contre la manipulation des dispositifs de protection commence dès l'achat d'une machine. La maison Planzer: la culture de la sécurité au quotidien La manipulation des dispositifs de protection

Plus en détail

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL «Oliver l enfant qui entendait mal» est dédié à mon frère, Patrick, qui est malentendant, à la famille, aux amis, et aux professionnels, qui s impliquèrent pour l aider.

Plus en détail

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? «En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? Paroles : «En avant les p tits gars». Fragson. 1913.

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

Newsletter - 3 - Saison 2013/14

Newsletter - 3 - Saison 2013/14 technical partner Newsletter - 3 - Saison 2013/14 Nous voilà arrivés en 2014 Le premier semestre à la CSFA Biel / Bienne est derrière. Nous avons déjà vécu beaucoup de choses ensemble, des nouvelles viendront

Plus en détail

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes)

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Sujets 2 Fautes Conditions de base pour une faute Direct Indirect Inadvertance, imprudence, excès de combativité Charger un adversaire Tenir un adversaire

Plus en détail

Un Partenariat avec le Garden Golf de Cergy

Un Partenariat avec le Garden Golf de Cergy Un Partenariat avec le Garden Golf de Cergy Golf de Cergy 2 Allée de l Obstacle D Eau 95490 Vauréal Tel : 01-34-21-03-48 Fax : 01-34-21-03-34 @ : allain.marlene@orange.fr Un Partenariat avec le Garden

Plus en détail

C est dur d être un vampire

C est dur d être un vampire C est dur d être un vampire 1/6 Pascale Wrzecz Lis les pages 5 à 8. Tu peux garder ton livre ouvert. 1 Retrouve les mots dans ta lecture et complète les cases. C est une histoire de. Prénom du héros ;

Plus en détail

Exercices Objectifs Points obtenus

Exercices Objectifs Points obtenus Français I LE FAIT DIVERS 8P Exercices Objectifs Points obtenus Seuil de réussite LA STRUCTURE D UN FAIT DIVERS Connaître les divers éléments qui constituent un fait divers /17 /12 1 Différencier un titre

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com AVERTISSEMENT Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com Ce texte est protégé par les droits d auteur. En conséquence avant son exploitation vous devez obtenir l autorisation

Plus en détail

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes La signalisation /20 > Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes A / Accès interdit aux cyclistes... B / Débouché de cyclistes venant de gauche ou de droite... C / Piste

Plus en détail

Ecole Niveau. Nous vous remercions pour votre participation.

Ecole Niveau. Nous vous remercions pour votre participation. Ecole Niveau Le maire de Brest souhaite mieux connaître les enfants de la ville. Il veut savoir si vous vous plaisez à Brest, si vous connaissez les loisirs, activités que vous pouvez faire, si vous savez

Plus en détail

P R E AV I S N 3 1 / 2 0 0 8. Parcelle no 48 - Secteur Ramiers Demande de crédit extrabudgétaire. pa_31_secteur-ramiers-p-48.doc/29.09.

P R E AV I S N 3 1 / 2 0 0 8. Parcelle no 48 - Secteur Ramiers Demande de crédit extrabudgétaire. pa_31_secteur-ramiers-p-48.doc/29.09. P R E AV I S N 3 1 / 2 0 0 8 Parcelle no 48 - Secteur Ramiers Demande de crédit extrabudgétaire pa_31_secteur-ramiers-p-48.doc/29.09.2008/15:48:37 Table des matières Préambule 3 Evolution de la situation

Plus en détail

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale Yves REHBY, CFPIM, CIRM Rappel Historique La Bataille de Verdun Phase 1: 21 février 30 Avril Commandant en chef : Pétain un défenseur

Plus en détail

DON D ORGANES Donneur ou pas

DON D ORGANES Donneur ou pas Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par la loi de bioéthique du 6

Plus en détail

Quelques exemples de croyants célibataires

Quelques exemples de croyants célibataires Périodique de matière biblique pour les jeunes - Août 2013 - Numéro 16 Quelques exemples de croyants célibataires La situation du chrétien En 1 Corinthiens 7, Paul aborde le sujet du chrétien célibataire.

Plus en détail

Unité 4 : En forme? Comment est ton visage?

Unité 4 : En forme? Comment est ton visage? Unité 4 : En forme? Leçon 1 Comment est ton visage? 53 Écoute, relie et colorie. 1. un œil vert 2. un nez rouge 3. des cheveux noirs 4. des yeux bleus 5. des oreilles roses 6. une bouche violette Lis et

Plus en détail

Le dispositif conçu pour M6 et Orange pour soutenir l offre de forfaits illimités M6 Mobile by Orange

Le dispositif conçu pour M6 et Orange pour soutenir l offre de forfaits illimités M6 Mobile by Orange Le dispositif conçu pour M6 et Orange pour soutenir l offre de forfaits illimités M6 Mobile by Orange 1 Soutenir l offre de forfaits illimités M6 Mobile by Orange Campagne TV et radio Site internet Brochures

Plus en détail

RESSOURCEMENT SUR MESURE

RESSOURCEMENT SUR MESURE RESSOURCEMENT SUR MESURE Le Centre Assomption de Lourdes propose d avril à octobre la formule innovante du RESSOURCEMENT SUR MESURE La nouvelle équipe d animation, composée de sœurs et de laïcs, répond

Plus en détail

Que fait l Église pour le monde?

Que fait l Église pour le monde? Leçon 7 Que fait l Église pour le monde? Dans notre dernière leçon, nous avons vu que les croyants ont des responsabilités vis-à-vis des autres croyants. Tous font partie de la famille de Dieu. Les chrétiens

Plus en détail

Guide d accompagnement à l intention des intervenants

Guide d accompagnement à l intention des intervenants TABLE RÉGIONALE DE L ÉDUCATION CENTRE-DU-QUÉBEC Campagne de promotion la de la lecture Promouvoir Guide d accompagnement à l intention des intervenants Présentation Le projet sur la réussite éducative

Plus en détail

Cours de bridge. Guillaume Lafon

Cours de bridge. Guillaume Lafon Cours de bridge Guillaume Lafon 1 Évaluer son jeu Pour évaluer son jeu, rien de plus simple! On compte d abord les honneurs : 4 points par as, 3 points par roi, 2 points par dame, et 1 point par valet.

Plus en détail

0:51 Au Moyen-Âge, les femmes prennent activement part aux métiers de l artisanat et du commerce. Elles ont obtenu une certaine indépendance.

0:51 Au Moyen-Âge, les femmes prennent activement part aux métiers de l artisanat et du commerce. Elles ont obtenu une certaine indépendance. 00:22 La ville au Moyen-Âge est un espace de liberté. Celui qui possède le droit du citoyen, a la possibilité d accéder à la prospérité par le travail et l intelligence. Cela vaut aussi pour les femmes,

Plus en détail

RENCONTRES EFFRAYANTES

RENCONTRES EFFRAYANTES RENCONTRES EFFRAYANTES Vampire ou loup-garou? Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d angoisse. Je hâtai le pas, inquiet d être seul dans ce bois, apeuré sans

Plus en détail

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE!

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES PAR VOTRE MEDECIN! OUAH, DOC! JE ME SENS DÉJÀ MIEUX! C EST parce QUE FUN utilise le MEILleur DES TAbacs!! NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE! VÉRIDIQUE! On a découvert que les

Plus en détail

French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon

French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Est-ce que tu beaucoup? A. court B. cours C. courez -Est-ce qu'il aime courir? -Oui, il fait du tous les jours. A.

Plus en détail

RAPPORT D'ENQUÊTE D'ACCIDENT DIRECTION RÉGIONALE ÎLE-DE-MONTRÉAL-1 ACCIDENT MORTEL SURVENU À UN EMPLOYEUR AU 426, RUE GAGNÉ, LASALLE LE 7 JUILLET 2003

RAPPORT D'ENQUÊTE D'ACCIDENT DIRECTION RÉGIONALE ÎLE-DE-MONTRÉAL-1 ACCIDENT MORTEL SURVENU À UN EMPLOYEUR AU 426, RUE GAGNÉ, LASALLE LE 7 JUILLET 2003 EN003429 RAPPORT D'ACCIDENT DIRECTION RÉGIONALE ÎLE-DE-MONTRÉAL-1 ACCIDENT MORTEL SURVENU À UN EMPLOYEUR AU 426, RUE GAGNÉ, LASALLE LE 7 JUILLET 2003 PAUL LÉTOURNEAU, ING., INSPECTEUR TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

EN FRANÇAIS FACILE! #18. - page 2 - - page 4 - - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» wax, bazin et cours de français. septembre / octobre 2013

EN FRANÇAIS FACILE! #18. - page 2 - - page 4 - - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» wax, bazin et cours de français. septembre / octobre 2013 EN FRANÇAIS FACILE! - page 2 - fréquence ftm - page 4 - L autogestion : un horizon? - page 6 - «ouvrir l espace par des actes» - PAGE 8 - wax, bazin et cours de français septembre / octobre 2013 #18 supplément

Plus en détail

et rangés en deux classes ne pourront être érigés, transformés, déplacés ni exploités qu'en vertu d'un permis dit d'exploitation.

et rangés en deux classes ne pourront être érigés, transformés, déplacés ni exploités qu'en vertu d'un permis dit d'exploitation. ORDONNANCE 41-48 DU 12 FEVRIER 1953 SUR LES ETABLISSEMENTS DANGEREUX, INSALUBRES OU INCOMMODES. Article 1 er Les établissements repris dans la liste annexée à la présente ordonnance et rangés en deux classes

Plus en détail

Les contes de la forêt derrière l école.

Les contes de la forêt derrière l école. Circonscription de Lamballe EPS cycle 1 Les contes de la forêt derrière l école. Une proposition de travail en EPS pour les enfants de petite et moyenne section, ayant comme thèmes Les déplacements, les

Plus en détail

Les monstres de là-bas

Les monstres de là-bas Les monstres de là-bas Hubert Ben Kemoun Hubert Ben Kemoun vit à Nantes sur les bords de la Loire. Il est l auteur de très nombreux ouvrages en littérature jeunesse, pour les petits comme pour les beaucoup

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

NOUVEAU TEST DE PLACEMENT. Niveau A1

NOUVEAU TEST DE PLACEMENT. Niveau A1 NOUVEAU TEST DE PLACEMENT Compréhension écrite et structure de la langue Pour chaque question, choisissez la bonne réponse parmi les lettres A, B, C et D. Ne répondez pas au hasard ; passez à la question

Plus en détail

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans été 1914 Nancy et la Lorraine dans la guerre exposition 15/02-21/09/2014 au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans 1 3 2 4 5 6 7 9 8 1870-1914 : une guerre attendue? Août 1914 : partis pour un été

Plus en détail

Ça me panique, pas question de le nier. Mais c est ma seule carence, le dernier point encore sensible entre elle et moi, ce fait que, dès qu elle

Ça me panique, pas question de le nier. Mais c est ma seule carence, le dernier point encore sensible entre elle et moi, ce fait que, dès qu elle Ça me panique, pas question de le nier. Mais c est ma seule carence, le dernier point encore sensible entre elle et moi, ce fait que, dès qu elle commence sa crise d éternuements, il faut que je m arrache.

Plus en détail

Auxiliaire avoir au présent + participe passé

Auxiliaire avoir au présent + participe passé LE PASSÉ COMPOSÉ 1 1. FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ Formation : Auxiliaire avoir au présent + participe passé PARLER MANGER REGARDER J ai parlé Tu as parlé Il/elle/on a parlé Nous avons parlé Vous avez parlé

Plus en détail

On faitle rnarche. avec Papa

On faitle rnarche. avec Papa On faitle rnarche avec Papa Apres diner, Papa a fait les comptes du mois avec Maman. - Je me dernande ou passe l'argent que je te donne, a dit Papa. - Ah! j'aime bien quand tu me dis ca, a dit Maman, qui

Plus en détail

Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas. Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce

Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas. Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce Les 3 erreurs fréquentes qui font qu'un site e-commerce ne marche pas Livret offert par Kiro créateur de la formation Astuce E-commerce 1 Ce livret vous est offert gratuitement. Vous pouvez l'imprimer

Plus en détail

23. Le discours rapporté au passé

23. Le discours rapporté au passé 23 23. Le discours rapporté au passé 23.1 LE DISCOURS INDIRECT On utilise le discours indirect pour transmettre : Les paroles de quelqu un qui n est pas là : Il me dit que tu pars. Les paroles de votre

Plus en détail

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7

Préparation Physique CPLM Gabriel Currat 1/7 1/7 Avant la compétition Détends-toi, le soir avant la compétition, avec de la relaxation (voir fiche en annexe) Le matin mange un petit déjeuner équilibré: Fruits, Laitage, Pain ou céréales (ex: crème

Plus en détail

CAP TERTIAIRE/INDUSTRIEL

CAP TERTIAIRE/INDUSTRIEL Session : 2005 Code : Page : 1/4 CAP TERTIAIRE/INDUSTRIEL Epreuve de Français SESSION 2005 SUJET Ce sujet comporte 4 pages : de la page 1/4 à la page 4/4. Assurez-vous que cet exemplaire est complet. Si

Plus en détail

Subordonnée circonstancielle de temps

Subordonnée circonstancielle de temps DE MATÉRIEL TEMPS POUR ALLOPHONES 1 Notion de phrase Subordonnée circonstancielle de temps La subordonnée circonstancielle de temps sert à situer l action dans le temps. Elle peut exprimer : la simultanéité

Plus en détail

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004 MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004 Salut! Est-ce que tu as un bon copain? Un meilleur ami? Est-ce que tu peux parler avec lui ou avec elle de tout? Est-ce

Plus en détail

Les rapports du chrétien avec les autres

Les rapports du chrétien avec les autres Leçon 13 Les rapports du chrétien avec les autres C était le moment des témoignages, lors de notre rencontre du lundi matin, à la chapelle de l Ecole biblique. Une jeune fille nommée Olga se leva pour

Plus en détail

L Essentiel des Règles de jeu du GN Version 2014-finale

L Essentiel des Règles de jeu du GN Version 2014-finale L Essentiel des Règles de jeu du GN Version 2014-finale Ceci est un résumé. Pour le détail des règles, reportez vous au document complet. NOTA : Nous avons souhaité une simplification radicale des règles

Plus en détail

RENAN LUCE, On n'est pas à une bêtise près (3 36)

RENAN LUCE, On n'est pas à une bêtise près (3 36) (3 36) PAROLES {Refrain :} On n est pas à une bêtise près Faisons-la et voyons après Tu verras qu un saut dans une flaque Ça vaut bien toutes les paires de claques On n est pas à une bêtise près Faisons-la

Plus en détail

Livret de d Ma M gi g e

Livret de d Ma M gi g e Livret de Magie La magie La magie est une arme tout aussi efficace qu'une épée ou qu'une hache voire plus dévastatrice si elle est correctement utilisée! Il est recommandé au magicien de tous niveaux de

Plus en détail

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique BUT : Découvrir ton profil préférentiel «Visuel / Auditif / Kinesthésique» et tu trouveras des trucs

Plus en détail

UNITÉS ET MESURES UNITÉS DE MESURE DES LONGUEURS. Dossier n 1 Juin 2005

UNITÉS ET MESURES UNITÉS DE MESURE DES LONGUEURS. Dossier n 1 Juin 2005 UNITÉS ET MESURES UNITÉS DE MESURE DES LONGUEURS Dossier n 1 Juin 2005 Tous droits réservés au réseau AGRIMÉDIA Conçu et réalisé par : Marie-Christine LIEFOOGHE Bruno VANBAELINGHEM Annie VANDERSTRAELE

Plus en détail

SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16

SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16 SECURITE - Quelques règles - Ce document est vivant, chacun peut proposer des améliorations en accord avec le Road Marshal. Doc001-3A Page 1/16 La rubrique des Safety Officers Les signes à connaître Le

Plus en détail

Africa-Info : Cameroun: Première opération du cœur par radiofréquence au Cameroun Jeudi, 16 Février 2012 00:22

Africa-Info : Cameroun: Première opération du cœur par radiofréquence au Cameroun Jeudi, 16 Février 2012 00:22 Ai-Cameroun C est une équipe multidisciplinaire conduite par le Professeur Jean Michel Haissaguerre assisté du Professeur Agboton et de plusieurs cardiologues et médecins généralistes qui a procédé pour

Plus en détail

LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS

LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS Je suis une poupée dans une maison de poupée. Un jour j ai quitté mari et enfants, pourquoi? je ne sais plus très bien. À peine le portail s était-il refermé derrière

Plus en détail

Code de vie St-Norbert

Code de vie St-Norbert Code de vie St-Norbert 1. Tenue vestimentaire Je suis propre et je porte des vêtements et accessoires convenables, de bon goût et décents. Pour les journées chaudes, je porte un chandail à manches courtes

Plus en détail

CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED. Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique

CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED. Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique CHROMOPHARE Génération F : éclairage innovant à réflecteur avec LED Un concept et un design d'éclairage qui réunissent fonctionnalité et esthétique Tuttlingen, novembre 2011 - La nouvelle CHROMOPHARE Génération

Plus en détail

RODRIGUEZ GROUP 1.750.000 : 06400 697 220 879 RCS

RODRIGUEZ GROUP 1.750.000 : 06400 697 220 879 RCS RODRIGUEZ GROUP Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 1.750.000 AVIS DE CONVOCATION Les actionnaires de la société RODRIGUEZ GROUP sont avisés qu une assemblée générale

Plus en détail

QUESTIONNAIRE D'ÉVALUATION DU COMPORTEMENT (2e CYCLE DU PRIMAIRE)

QUESTIONNAIRE D'ÉVALUATION DU COMPORTEMENT (2e CYCLE DU PRIMAIRE) CONFIDENTIEL QECP9-PQ QUESTIONNAIRE D'ÉVALUATION DU COMPORTEMENT (e CYCLE DU PRIMAIRE) ENFANT-CIBLE No. d'identification: Date de naissance de l'enfant jour mois année Sexe: Garçon Fille Code permanent:

Plus en détail

CONTENU MISE EN PLACE. 1. Placez le plateau de jeu au centre de la table.

CONTENU MISE EN PLACE. 1. Placez le plateau de jeu au centre de la table. TM Pour voir une vidéo explicative du jeu, visitez www.stratusgames.com INTRODUCTION BUT DU JEU Les habitants des villages entourant un volcan dormant vivaient heureux et en paix jusqu au jour où BADABOUM

Plus en détail

Il n'y a rien de plus beau qu'une clef

Il n'y a rien de plus beau qu'une clef Il n'y a rien de plus beau qu'une clef (tant qu'on ne sait pas ce qu'elle ouvre) Spectacle de contes, à partir de 12 ans. Durée 1h Synopsis Deux conteuses Une panne de voiture Un petit village vendéen

Plus en détail

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis Introduction L ensemble ensemble documentaire qui suit est complémentaire compl mentaire des dossiers réalisés r dans le cadre du Concours national de la Résistance R sistance et de la Déportation, D notamment

Plus en détail

FILIERE CULTURELLE. Adjoint territorial du patrimoine de 1 ère classe

FILIERE CULTURELLE. Adjoint territorial du patrimoine de 1 ère classe FILIERE CULTURELLE Adjoint territorial du patrimoine de 1 ère classe Extraits du décret n 2006-1692 du 22 décembre 2006 portant statut particulier du cadre d'emplois des adjoints territoriaux du patrimoine

Plus en détail

Les fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3

Les fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3 Les fusées Ariane Par Jennifer MOULLET, 3 3 Sommaire: I) le contexte A: recommencer après un échec B: de nombreux enjeux internationaux et un grand succès II) présentation des fusées A: Généralités B:

Plus en détail

Liens entre la peinture et la poésie

Liens entre la peinture et la poésie Liens entre la peinture et la poésie Ophélie dans Hamlet Ophélie est un personnage fictif de la tragédie d Hamlet, une célèbre pièce de William Shakespeare. Elle partage une idylle romantique avec Hamlet

Plus en détail

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,

Plus en détail

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe de Luc Tartar * extraits * Les sardines (on n est pas des bêtes) - Qu est-ce qu

Plus en détail

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce?

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce? 1 LA FAMILLE 1.1 Lecture premier texte Nadja va passer quatre mois de la prochaine année scolaire en France. Aujourd hui, elle a reçu cette lettre de sa famille d accueil. Chère Nadja, Je m appelle Martine

Plus en détail

Dossier pédagogique. Septembre 2002. Centre de la petite enfance La trotinette carottée

Dossier pédagogique. Septembre 2002. Centre de la petite enfance La trotinette carottée Dossier pédagogique Septembre 2002 Centre de la petite enfance La trotinette carottée TABLE DES MATIÈRES Page Accueillir un enfant Que pouvez-vous faire pour faciliter l intégration pour tout le monde?

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

Le verbe être au présent - 1

Le verbe être au présent - 1 Le verbe être au présent - 1 A. Je conjugue le verbe être. Je.............................. B. Je réponds aux questions à la forme affirmative. Exemples : Est-elle malade? Oui, elle est malade. Sont-ils

Plus en détail

La responsabilitié civile... vous connaissez?

La responsabilitié civile... vous connaissez? Fiche d activité FA La responsabilitié civile... vous connaissez? Lorsqu on parle d assurance habitation, le feu et le vol sont les deux sortes de sinistres qui viennent d abord à l esprit. Mais il y en

Plus en détail

Dimanche 15 juin POUR OU CONTRE? Le contre de mon partenaire est-il d'appel ou punitif? Animation : Alexandre Debernardi et Vincent Romiguière

Dimanche 15 juin POUR OU CONTRE? Le contre de mon partenaire est-il d'appel ou punitif? Animation : Alexandre Debernardi et Vincent Romiguière Dimanche 15 juin POUR OU CONTRE? Le de mon partenaire est-il d'appel ou punitif? Animation : Alexandre Debernardi et Vincent Romiguière Club PLM - Contre d'appel / punitif - Page 1 Dans ce qui suit, les

Plus en détail