DOCUMENT PROVISOIRE OCTOBRE PLUi CC DU LOIR RAPPORT DE PRESENTATION DIAGNOSTIC VERSION 1. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 1

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1 DOCUMENT PROVISOIRE OCTOBRE 2015 PLUi CC DU LOIR RAPPORT DE PRESENTATION DIAGNOSTIC VERSION 1 aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 1

2 I. Contexte légal et institutionnel A. Un nouveau document : le Plan Local d Urbanisme intercommunal B. Contexte intercommunal et recompositions territoriales C. Articulation avec les documents d ordre supérieur II. La Communauté de communes dans le grand territoire A Un territoire bénéficiant de l attractivité angevine B - Des petits bassins de vie disposant d une offre en équipements et services intéressante C Des échanges importants avec les territoires voisins D - Des évolutions démographiques fortes dans les territoires périphériques de l agglomération angevine III. Dynamiques sociodémographiques et résidentielles A- Les évolutions sociodémographiques B Le parc de logements C- Les équipements IV. Dynamiques économiques A L emploi dans le Loir B Le tissu économique C Les espaces d activités économiques D- L aménagement numérique E L offre commerciale F- L agriculture G L offre touristique et de loisirs V. Les mobilités dans le Loir A. Les principaux flux de déplacements domicile-travail B. Les infrastructures routières C. La Motorisation des ménages D. La desserte en transports collectifs E. Les déplacements alternatifs VI. Patrimoine, développement urbain et morphologie urbaine A. L organisation territoriale et urbaine actuelle B. Une richesse paysagère importante dans le Loir C. La morphologie urbaine dans la CC D. Les potentiels de renouvellement urbain dans les communes du Loir E. Un patrimoine local riche et chargé d histoire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 2

3 DOCUMENT PROVISOIRE I. CONTEXTE LÉGAL ET INSTITUTIONNEL aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 3

4 A. Un nouveau document : le Plan Local d Urbanisme intercommunal Depuis l entrée en vigueur de la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 (loi «SRU»), le Plan Local d Urbanisme (PLU) remplace l ancien Plan d Occupation des Sols (POS). C est un outil de gestion du développement territoriale qui fixe les règles d occupation et d utilisation du sol. La loi Urbanisme et Habitat de 2003 a clarifié le contenu du PLU en général et la fonction du Projet d Aménagement et de Développement Durable (PADD) en particulier. Le volet urbanisme de la loi Grenelle 2 vise à appliquer les principes de développement durable aux documents de planification. Elle encourage un urbanisme plus stratégique que réglementaire. Elle incite ainsi à la réalisation de PLU intercommunaux (PLUi) dont l échelle permet de mettre en œuvre une stratégie territoriale cohérente de préservation des ressources et des espaces.. L échelle intercommunale est en effet pertinente pour limiter l étalement urbain et les déplacements, préserver les ressources et les espaces en réfléchissant à une articulation des différentes fonctions. Les grands principes du PLU intercommunal : - Le PLUi est élaboré à l initiative et sous la responsabilité de l EPCI compétent en matière de PLU en concertation avec les communes membres (article L123-6) ; - Le PLUi, en application de l article L 123-1, couvre l intégralité du territoire intercommunal. Un PLUi peut comporter des plans de secteur qui couvrent l intégralité du territoire d une ou plusieurs communes membres de l EPCI, à condition toutefois que ces secteurs ne reflètent pas le découpage communal ; - Si le PLUi relève du régime général applicable à tous les PLU, la loi prévoit l intégration des PLH (Plan Local d Urbanisme) et PDU (Plan de déplacements urbains). Le PLUi exprime «le Projet d Aménagement et de Développement Durable retenu qui présente les orientations générales d aménagement et d urbanisme». Il fixe «les règles générales et les servitudes d utilisation des sols, délimite les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définit les règles concernant l implantation des constructions.» (Article L du code de l urbanisme). Les différentes pièces du PLUi : le rapport de présentation qui contient le diagnostic territorial, l état initial de l environnement, la justification des choix retenus pour l élaboration du projet d'aménagement et de développement durable ; Le projet d'aménagement et de développement durable, les orientations d'aménagement et de programmation, un Programme d orientations et d actions facultatif (volet habitat et déplacements) un règlement et les pièces graphiques les annexes le cas échéant, le ou les plans de secteurs prévus par l'article. Chacun de ces documents peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques Le rapport de présentation Il «explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables, les orientations d'aménagement et de programmation et le règlement. Il s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de développement agricoles, de développement forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, notamment en matière de biodiversité, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce, d'équipements et de services. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 4

5 Il analyse la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales. Il expose les dispositions qui favorisent la densification de ces espaces ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers. Il établit un inventaire des capacités de stationnement de véhicules motorisés, de véhicules hybrides et électriques et de vélos des parcs ouverts au public et des possibilités de mutualisation de ces capacités. Il présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l'approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d'urbanisme. Il justifie les objectifs compris dans le projet d'aménagement et de développement durables au regard des objectifs de consommation de l'espace fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques.» (article L ). Ce diagnostic est donc une partie du rapport de présentation. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 5

6 Présentation de la communauté de communes La Communauté de Communes du Loir Créée en 1999 par arrêté préfectoral, elle réunit depuis sa création 13 communes : Beauvau (253 habitants) La Chapelle-Saint-Laud (596 habitants) Chaumont d'anjou (308 habitants) Cornillé-les-Caves (431 habitants) Corzé (1.623 habitants) Huillé (500 habitants) Jarzé (1.532 habitants) Lézigné (720 habitants) Lué-en-Baugeois (352 habitants) Marcé (837 habitants) Montreuil-sur-Loir (470 habitants) Seiches-sur-le-Loir (3.080 habitants) Sermaise (334 habitants) Au 1er janvier 2012, la Communauté de Communes du Loir compte habitants et s étend sur une superficie de hectares. Près de 3500 emplois y sont implantés Compétences de la Communauté de Communes Les compétences de la CC du Loir, ainsi que l intérêt communautaire, ont été validés par arrêté préfectoral du 26 Septembre 2006, comme suit : 1 - Les compétences obligatoires comprennent : Les actions en matière de développement économique : Création, aménagement et gestion des zones d activités d intérêt communautaire du territoire Création, extension et gestion d atelier-relais et de centres d activités Étude et mise en œuvre de réseaux de télécommunications à haut et très haut débit sur les zones d activités. Les actions au niveau de l aménagement de l espace communautaire, soit: Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), Acquisition et constitution de réserves foncières Aires de stationnement des gens du voyage. Toutes les Zones d Aménagement Concerté à vocation économique 2 - Les compétences optionnelles consistent en : Une politique du logement social et actions en faveur du logement des personnes défavorisées: Programmation concertée en matière de construction de logements sociaux Aide financière à l acquisition et à l aménagement pour des opérations de construction de logements sociaux aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 6

7 Une protection et mise en valeur de l environnement: Collecte, élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés, Espaces naturels (Basses Vallées Angevines) : conduire et financer les actions visant à préserver les espaces naturels par le maintien de la biodiversité, la sensibilisation et l éducation des publics, le maintien des paysages, la connaissance des milieux et paysages. 3 - Les compétences facultatives comportent 6 volets : -Assainissement : mise en place du service de contrôle de l assainissement non collectif -Hydraulique : aménagement, entretien et gestion des ruisseaux recensés et du bassin de pont Herbault (Seiches) -Tourisme et loisirs:. Construction, entretien, gestion et promotion du complexe touristique du lac de Malagué (Chaumont d Anjou). Etude, réalisation et gestion de la piscine. Promotion touristique et signalétique. Soutien financier aux petites structures touristiques privées dans le cadre du contrat départemental de Pays -Culture : dynamiser la diffusion des pratiques culturelles en milieu rural -Actions sociales : Soutien et mise en œuvre de services ayant pour mission l amélioration de la qualité de vie des personnes âgées et le maintien à domicile Participation et soutien à des structures ou associations favorisant l emploi et le suivi des jeunes et l insertion sociale des publics en difficultés Création, extension et gestion des pôles multi accueil : crèches, haltes garderies, relais assistantes maternelles, à l exclusion des garderies périscolaires. -Gestion des accueils de loisirs et espaces jeunes du territoire -Convention de mandat : élaboration de projets et suivi de travaux à la demande des communes Le 1er mai 2015, la compétence PLUi a été transférée à la communauté de communes du Loir. Le 18 juin 2015, le conseil communautaire a voté la délibération de mise en élaboration d un PLUi. Les documents communaux actuellement en vigueur Les communes de la Communauté de Communes du Loir sont couvertes aujourd hui par un document d urbanisme. Pour certains récents, ces documents s inscrivent déjà en cohérence avec les objectifs de la loi Grenelle et du SCoT de aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 7

8 L élaboration du PLUi : instances et méthode L élaboration du PLUi s articule autour de plusieurs instances intégrées totalement dans la démarche. Le conseil communautaire, : l instance de décision - Il arrête les modalités de collaboration entre la CCL et les communes ; - Il débat sur l opportunité de créer des plans de secteurs ; - Il débat sur le PADD (article L du Code de l Urbanisme) ; - Il arrête le projet de PLUi avant la phase de consultation des PPA et la tenue de l enquête publique ; - Il approuve le PLUi. Au moins une fois par an, le Conseil Communautaire tient un débat sur la politique locale de l urbanisme (Article L du CU). Le Comité de pilotage PLUi : l instance de validation : Il est composé du Président et Vice-présidents de la CCL ainsi que des Maires des 13 communes. Il a pour fonction : - de définir et valider les différentes étapes du projet - d arbitrer et décider les orientations stratégiques - de recevoir les Personnes Publiques Associées (PPA) - d approuver les documents et résultats avant diffusion - d être garant de la tenue du calendrier, de l avancée et de la cohérence du projet La Conférence intercommunale des Maires : Elle rassemble les 13 maires de la CCL dont le Président et le Vice-président en charge de l aménagement de la CCL. Elle a pour fonction : - l examen des modalités de collaboration entre les communes et la CCL avant la délibération du conseil communautaire fixant les modalités de la concertation (art. L du Code de l Urbanisme) - l examen des avis joints au dossier d enquête publique, des observations du public et du rapport du commissaire enquêteur avant le vote sur l approbation du PLUi (art. L du Code de l Urbanisme) La commission PLUi : l instance d organisation et de proposition Elle est composée de 1 à 2 représentants par commune et de partenaires en tant que de besoins. Elle a pour fonction : - de suivre les études relatives au PLUi - de synthétiser les réflexions, débats et propositions issues des séminaires et des groupes de travail spécifiques - de traiter les informations issues de la plateforme numérique - de donner des avis et de formuler des propositions au comité de pilotage PLUi - de proposer les contenus de communication Des groupes de travail communes ont été aussi mis en place. Leur composition reste à l appréciation de chaque commune. Ils ont pour mission : - de suivre et participer aux études d élaboration du PLUi - de travailler sur des réflexions thématiques et/ou géographiques Les séminaires : C est une instance de réflexion et de débat réunissant l ensemble des groupes de travail «commune» aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 8

9 Les groupes de travail spécifiques : Chaque groupe réunit 1 à 2 élu(s) par commune, faisant partie du groupe de travail «commune». L un d entre eux fait idéalement partie de la commission PLUi. Les acteurs locaux (professionnels, associations, partenaires.) et institutionnels concernés par la thématique peuvent être associés. Dans le cadre de l'élaboration du PLUi, les élus ont souhaité mettre en place une démarche innovante et participative. Tous les acteurs du territoire sont amenés à participer au projet : habitants, travailleurs, investisseurs, associations... toutes les personnes qui vivent et font le quotidien des 13 communes. La concertation comme la coconstruction doivent permettre une bonne appropriation du projet au travers des moyens suivants : - assurer l accès aux informations relatives au projet ; - alimenter et d enrichir la réflexion ; - formuler des observations et des propositions qui seront enregistrées et conservées par l autorité compétente ; - sensibiliser aux enjeux et leur prise en compte par le projet. A cette occasion, un ensemble d'outils sont mis en place afin d amener les acteurs du territoire à s'exprimer sur le PLUi : > Des réunions publiques, thématiques ou générales, qui seront organisées dans différents lieux de la communauté de communes > La participation à des manifestations locales (Ruralités, Fabul'eau...) pour aller à la rencontre des habitants, leur présenter le projet et échanger avec eux > Des réunions d'élus au sein des communes (groupe de travail et commissions PLUi) > Une exposition publique temporaire organisée afin de présenter les grandes étapes du projet > La mise en place d'une plateforme numérique de contributions Cette plateforme numérique de contributions, dédiée au projet, remplit 3 fonctions : - Informer les acteurs, les habitants de l avancée du projet, des éléments synthétique du diagnostic du territoire et de son projet en cours - Participer : recueillir des points de vue, des propositions, des souhaits, des attentes citoyennes - Raconter : au travers de récits, de témoignages aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 9

10 B. Les recompositions territoriales en cours En application des dispositions législatives en vigueur tel qu il résulte de la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) du 7 août 2015, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) a été mis en révision pour une mise en œuvre avant le 31 mars Ce schéma a pour objectif de rationaliser la carte de l intercommunale en vue d optimise le fonctionnement de la coopération intercommunale aux échelles les plus pertinentes. Un projet de Schéma départemental de coopération intercommunale a été présenté par le Préfet de Maine et Loire le 28 septembre Ce projet de schéma a été soumis pour avis aux collectivités concernées et le projet accompagné des avis est transmis à la Commission départementale de coopération intercommunale avant la fin de l année Celle-ci dispose d un délai de trois mois pour se prononcer et peut adopter des amendements à la majorité des 2/3 de ses membres. Le schéma doit être signé par le préfet au plus tard le 30 mars Le schéma sera alors publié : il est valable 6 ans. Dans ce projet, l hypothèse est la création par fusion de deux communautés de communes à l est de l agglomération d Angers: Une regroupant la communauté de communes du Loir avec celles des Portes de l Anjou et de Loir-et-Sarthe, ce qui porterait la population à habitants environ Une regroupant par fusion les CC de la région de Noyant et de Beaufort-en-Anjou avec la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou et la commune de la Ménitré issue de l EPCI de Vallée Loire Authion, soit environ habitants Dans l attente de la finalisation de ce schéma, la communauté de communes du Loir continue d avancer sur l élaboration du PLUi mais avec une attention particulière aux territoires des communautés de communes avec lesquelles la fusion est envisagée. C est pourquoi, avant de commencer l analyse des dynamiques territoriales à l œuvre sur la Communauté de Communes du Loir, un chapitre introductif montre la place de la Communauté dans le grand territoire et notamment à l échelle du nord-est du département de Maine et Loire. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 10

11 C. Articulation avec les documents d ordre supérieur Le code de l urbanisme introduit une hiérarchie entre les différents documents d urbanisme, plans et programmes, et un rapport de compatibilité entre certains d entre eux. Le rapport de compatibilité exige que les dispositions d un document ne fassent pas obstacle à l application des dispositions du document de rang supérieur. En complément, il prévoit également que les documents d urbanisme prennent en compte un certain nombre d autres plans et programmes. La notion de prise en compte est moins stricte que celle de compatibilité et implique de ne pas ignorer les objectifs généraux d un autre document. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 11

12 Le SCoT Pôle Métropolitain Loire Angers L idée de créer un pays d Angers a été lancée dès 2002 auprès de 8 établissements publics de coopération intercommunale du bassin de vie d Angers. Après une phase de diagnostic stratégique, quatre d entre eux ont décidé de s associer, dont la CC du Loir, la CC Vallée Loire Authion la CC Loire Aubance et la communauté d agglomération Angers Loire Métropole. Ainsi, le périmètre de révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) a été calé sur celui du Pays par arrêté préfectoral du 1er juillet 2005 : quatre EPCI représentant 66 communes. Le SCoT a été approuvé le 21 novembre En 2012, syndicat mixte de la région angevine et Pays Loire Angers ont fusionné pour former le Pôle Métropolitain Loire Angers. En 2013, le SCoT du Pays Loire Angers a été mis en révision notamment pour s adapter aux nouvelles dispositions issues de la loi Grenelle. L arrêt de projet est prévu tout début Avec les réflexions autour de la réforme territoriale, la commune de Pruillé a intégré le périmètre du SCoT par le biais de son intégration à la communauté urbaine aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 12

13 d Angers Loire Métropole. Le mode de développement initié par le SCoT vise une organisation territoriale à plusieurs échelles, et le renforcement des centralités et des polarités (dont Seiches-Aurore de Corzé fait partie). Le SDAGE Loire Bretagne approuvé le 04 novembre 2015 Le SDAGE Loire Bretagne a été approuvé par le Comité de Bassin Loire-Bretagne le 04 novembre Le PLUi devra être compatible avec les grandes orientations inscrites dans ce documents Le SAGE Vallée du Loir Depuis la loi portant engagement national pour l environnement de juillet 2010, lorsqu il existe un SCOT approuvé, les PLU n ont pas à démontrer formellement leur compatibilité ou prise en compte des documents de rang supérieur aux SCOT cités ci-dessus (SDAGE, SAGE, chartes ). Le SCOT joue ainsi le rôle de courroie de transmission pour des dispositions contenues dans ces documents et susceptibles d intéresser les PLU. Le Plan départemental de l Habitat (PDH) du Maine-et-Loire La loi n du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement a mis en place des plans départementaux de l habitat dont les objectifs et conditions d élaboration ont été précisés par la circulaire n du 2 mai Le PDH doit permettre de garantir un logement pour tous. C est un outil de cohérence entre les politiques de l habitat et les politiques sociales et entre les politiques de l habitat menées sur les EPCI du département. Le PDH ne s impose pas aux documents d urbanisme. Après quatre années d activité le PDH voté en 2007, pour la période , a fait l objet d une évaluation conjointement avec le PDALPD (période ). L évaluation/ adaptation du PDH a été adoptée en Le schéma départemental d accueil des gens du voyage La loi du 5 juillet 2000 relative à l accueil et à l habitat des gens du voyage. Cette loi vise à passer d une logique de stigmatisation à un modèle de coexistence. Le schéma départemental d'accueil des gens du voyage a été approuvé lors de la commission consultative du 7 juillet L'arrête portant approbation de ce schéma a ete signe le 29 aout 2011 par le préfet et le président du Conseil departemental (et publie au recueil des actes administratifs du 31 aout 2011). Il est donc exécutoire a compter de cette dernière date et pour une durée de 6 ans. Il comporte les sept orientations suivantes : - faciliter l'accueil des voyageurs et leur circulation, - améliorer la gestion et le fonctionnement des aires d'accueil, - prendre en compte les attentes nouvelles en terme d'habitat, - affirmer l'accompagnement social des gens du voyage et l'accès aux services éducatifs et culturels, - encourager l'accès a la citoyenneté, aux droits, - communiquer, sensibiliser, former, - coordonner et piloter. En matière d'aménagement et d'urbanisme, ces orientations sont déclinées sous la forme d'objectifs et de préconisations, pour la période , sur l'ensemble du département et par territoires. Pour l'ensemble des collectivités, le schéma a inscrit les recommandations suivantes : - prise de la compétence gens du voyage par tous les EPCI du département, - identification d'un terrain pour la halte de courte durée (minimum 48 h) avec accès a l'eau potable, pour les communes de moins de habitants n'appartenant pas a un EPCI disposant d'une aire d'accueil, aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 13

14 - analyse et prise en compte des besoins exprimes dans le cadre de la mission œuvre urbaine sociale (MOUS) habitat des gens du voyage a l'échelle des SCoT ou des EPCI, - établissement d'un diagnostic des besoins en matière d'habitat (régularisation des situations précaires, besoins en logement adapte), - repérage de terrains permettant l'accueil de rassemblements évènementiels. Le Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) Les plans de prévention des risques (naturels ou technologiques) ne figurent pas parmi les documents avec lesquels il doit y avoir un rapport de compatibilité ou de prise en compte, car les PPR approuvés sont des servitudes d utilité publique s imposant à toute personne publique ou privée et ils doivent être annexés aux PLU. SCOT et PLU doivent néanmoins bien évidemment être élaborés en cohérence avec ces plans lorsqu ils existent ou sont en cours d élaboration. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 14

15 DOCUMENT PROVISOIRE II. LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DANS LE GRAND TERRITOIRE aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 15

16 A Un territoire bénéficiant de l attractivité angevine L attractivité et le dynamisme de l agglomération angevine est un des premiers éléments important à prendre en compte dans le fonctionnement du grand territoire notamment au travers de l évolution de son aire urbaine. Une aire urbaine ou «grande aire urbaine» est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Cette analyse à l échelle du département montre une périurbanisation en progression illustrée par l évolution des aires urbaines du département en 10 ans L élargissement très vaste de l aire angevine montre deux phénomènes imbriqués : le recul des emplois agricoles et industriels dans le milieu rural et la concentration des emplois d un côté, les départs résidentiels des jeunes actifs de plus en plus loin du cœur urbain. Même si les actifs représentent aujourd hui moins d un habitant sur 2 en Maine et Loire, et que les déplacements domicile-travail ne représentent qu un déplacement sur 3, il s agit bien d un phénomène très structurant. Car ces trajets quotidiens induisent des modes de fréquentations pour d autres motifs commerces, équipements, loisirs- et souvent pour toute la famille. Ce phénomène est observable dans une moindre mesure autour de Cholet alors que Saumur et Segré n ont pas élargi leur aire d influence. Pour l ensemble des communes de la Communauté de Communes du Loir, plus de 40% de leur population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle angevin et font donc partie de l aire urbaine angevine en 2010 (ce n était pas encore le cas en 1999 pour les communes de Jarzé, Beauvau, Sermaise, Lézigné et Huillé). Deux petites aires urbaines selon l INSEE bordent la Communauté de Communes à l est et au nord : Durtal et Baugé en Anjou, communes pouvant apporter une offre d emplois mais aussi d équipements et de services complémentaires à certaines communes du Loir. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 16

17 B - Des petits bassins de vie disposant d une offre en équipements et services intéressante L INSEE a réalisé un découpage afin de mettre en exergue les plus petits territoires sur lesquels les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants offerts par pôle : le bassin de vie. Ces périmètres sont construits à partir des distances-temps entre un lieu de résidence et un pôle d équipements. Cette zone de vie virtuelle n est plus rythmée par le travail mais par l accès à une série de commerces et services de proximité. La carte montre un maillage beaucoup plus resserré autour des petites polarités. La Communauté de Communes du Loir localisée dans le cadran nord est du département dispose d une commune centre de bassin de vie : la commune de Seiches-sur-le-Loir. Ce bassin de vie ne recouvre pas pour autant l intégralité de la Communauté de Communes. De véritables interdépendances sont en effet présentes entre les communes de cet EPCi et les communes limitrophes. A titre d exemple, selon l INSEE les habitants des communes de Huillé et de Lézigné fréquentent des équipements de Durtal, les communes de Cornillé-les-Caves et de Lué-en-Baugeois entretiennent des liens avec le pôle d équipements centre de Brain-sur-l Authion. Ces liens sont non seulement liés à la présence et à la qualité d équipements et de services offerts par les communes centre des bassins de vie mais à l accessibilité offerte vers ces territoires. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 17

18 C Des échanges importants avec les territoires voisins Afin d appréhender l ensemble des déplacements (travail, études, mais aussi achats, loisirs, visités ) réalisés par les résidants du Pôle Métropolitain Loire Angers dont fait partie la Communauté de Communes du Loir, une enquête déplacements a été réalisée entre octobre 2011 et février 2012 auprès d un panel de ménages. Source : EDGT 2012, ALM En moyenne, 3 déplacements sont réalisés par les résidents du Loir un jour de semaine. Cette moyenne est identique à celle constatée dans les deux autres communautés de communes du Pôle Métropolitain. Les habitants du Loir réalisent environ déplacements quotidiennement. Parmi ceux-ci, près de 44% sont réalisés à l intérieur de l EPCI et 34% ont un lien avec Angers Loire Métropole. Le Loir est la destination favorite des résidents lorsqu ils réalisent des achats dans les petits commerces et pour leurs activités récréatives, alors que l agglomération est privilégiée pour le travail et les achats dans les grands magasins. L automobile, mode de déplacements incontournable La voiture est le mode de déplacement largement plébiscité par les résidents du Loir. En effet, 3 déplacements sur 4 sont réalisés en voiture, tous motifs confondus. Pour les seuls déplacements domiciletravail, ce poids passe à 85%. Les habitants du Loir se déplacent moins en transports collectifs que dans les deux autres communautés de communes du Pôle métropolitain. Ceci s explique facilement par l offre de transports collectifs moins attractive : une ligne TER dessert en effet 3 communes de la Vallée Loire Authion, en bord de Loire. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 18

19 Des navettes domicile-travail largement orientées vers l agglomération angevine Au regard des navettes domicile-travail, la Communauté de Communes du Loir possède des liens importants avec la Communauté d Agglomération d Angers Loire Métropole. Près d un résident sur deux (environ 2465) travaillent au sein de la Communauté d Agglomération et 30% sur le Loir. La Communauté de Communes compte beaucoup plus de résidents-actifs que d emplois. Elle totalise en effet près de 3550 sortants pour 2035 entrants. Les emplois situés sur le Loir sont principalement occupés par les résidents de l intercommunalité (43% des cas) et par les habitants d Angers Loire Métropole (20%). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 19

20 L offre en terme d emploi conditionne l attractivité des territoires et explique en partie l extension de l aire urbaine angevine. Angers et sa première couronne représente en effet un pôle d emploi très important rayonnant sur tous les territoires limitrophes. Tiercé ou Durtal sont des pôles extérieurs d emplois à la Communauté de Communes du Loir. A noter au sein de la ComCom le taux d emploi très important de la commune de Cornillé les Caves disposant de la Laiterie sur son territoire, gros employeur sur le territoire. L attractivité des différents bassins de vie s explique non seulement par l offre d emplois présente dans chacun d entre eux mais aussi par l offre en équipements présente. A ce titre, le rayonnement de l agglomération angevine est très importante présentant une offre de commerces et de services mais aussi de services liés à la santé (hôpitaux, cliniques, hébergements personnes âgées ou encore liés aux sports et aux loisirs très conséquents. Les habitants des communautés de communes limitrophes y trouvent donc un attrait non négligeable. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 20

21 D - Des évolutions démographiques fortes en périphérie de l agglomération angevine Au regard des différentes périodes liées au recensement INSEE, il peut être constaté une accélération de la croissance démographique dans les EPCI limitrophes à l agglomération angevine. Alors que durant la période , la Communauté de Communes du Loir gagnait 40 habitants par an, cette croissance s est très nettement accélérée sur la période avec un gain de population de 217 habitants par an. Ce constat est identique pour l ensemble des EPCI voisins comme pour Loir-et-Sarthe, les Portes de l Anjou, le canton de Baugé ou encore la CC de Beaufort en Anjou. Cette tendance se poursuit sur la période mais de manière moins conséquente pour ces EPCI hormis dans la Communauté de Beaufort en Anjou dans laquelle le développement démographique s intensifie avec 282 habitants supplémentaires par an. Cette tendance est très importante à observer. Elle reflète en effet les pressions foncières s exerçant sur les territoires, pressions liées notamment à un prix du foncier, une offre de logements spécifique et accessible pour les ménages dans le département. En parallèle, la construction neuve a connu entre 1990 et 2005 une véritable intensification dans l ensemble des territoire, hormis au sein d Angers Loire métropole dans laquelle cette dernière s affaissait. Depuis 2006, cette construction s est intensifiée sur ALM, les EPCI voisins ont quant à eux connu une inflexion de la construction. Cette tendance peut s expliquer par l effet crise observé récemment obligeant les ménages à patienter d avantage pour l achat de leur logement. La construction intensifiée dans l agglomération angevine a aussi limité la construction neuve en seconde couronne. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 21

22 Résumé Le territoire de la Communauté de communes sous forte influence de l agglomération angevine Des échanges en terme de déplacements importants avec les territoires voisins, en particulier avec Angers Loire Métropole. Des déplacements tout motifs confondus pour autant importants au sein de la communauté de communes du Loir L offre d emplois et de services largement concentrée sur le cœur de l agglomération angevine source de déplacements importants notamment pour le travail Pour l accès aux équipements et services, les habitants du Loir sont amenés à se diriger vers Tiercé ou Durtal. ENJEUX SUR : La prise en compte des liens et des synergies avec les territoires voisins L existence d une offre de bassin de vie à destination des habitants du Loir afin de limiter les déplacements aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 22

23 DOCUMENT PROVISOIRE III. DYNAMIQUES SOCIO- DÉMOGRAPHIQUES ET RÉSIDENTIELLES aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 23

24 A- Les évolutions sociodémographiques Nombre d habitants et évolution En 2012, le territoire compte habitants, dont 26% vivent dans la polarité de Seiches-sur-le-Loir. Il se compose de sept communes de moins de 500 habitants, de cinq communes de 500 à habitants et d une commune avec près de habitants. En 44 ans la population résidant dans le Loir a augmenté près de habitants. Comme la plupart de ses voisines, l intercommunalité du Loir connaît néanmoins un léger fléchissement de sa croissance démographique depuis 2007 par rapport à la période intercensitaire précédente (+0,98%/an contre +2,2%/an). Ralentissement de la croissance démographique sur la période récente Evolution de la croissance démographique dans les intercommunalités (%/an) Contribution des soldes naturel et migratoire à la croissance démographique du Loir (%/an) 2,50 2,00 1,50 1,00 +2,20%/an 0,50 +0,98%/an 0,00-0,36%/an +0,57%/an -0,50-1, / / / /2012 Solde naturel /an Solde migratoire /an aura Source : INSEE RP 1968 à 2012, données harmonisées, exploitation principale. Cette évolution de la population a été très variable selon quatre périodes distinctes : une baisse de la population entre 1968 et 1975 due à un déficit migratoire non compensé par l excédent naturel, une progression régulière du nombre d habitants sur la période , liée à un excédent naturel supérieur à l excédent migratoire, une hausse plus importante de la population entre 1999 et 2007 avec une croissance supérieure à 2% par an, alimentée par un excédent migratoire plus élevé que l excédent naturel, aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 24

25 un ralentissement de la croissance démographique sur la période récente (1%/an), lié à un excédent naturel plus important que l excédent migratoire. Entre 2007 et 2012, la population dans la polarité du SCoT du Pôle métropolitain Loire Angers, Seiches-sur-le-Loir, baisse légèrement (environ 70 habitants sur la période), à l inverse de La Chapelle Saint-Laud, de Corzé et de Jarzé. Elle s explique par la fin de l opération des Tanneries à Seiches-sur-le-Loir et une programmation moins importante de nouveaux logements, à contrario des communes précédemment citées. Une baisse de la population dans la polarité entre 2007 et 2012 Evolution de la croissance démographique dans les communes du Loir (%/an) Entre 2007 et 2012, la population dans la polarité du SCoT du Pôle métropolitain Loire Angers, Seiches-sur-le-Loir, baisse légèrement (environ 70 habitants par an sur la période), à l inverse de La Chapelle Saint-Laud, de Corzé et de Jarzé. Elle s explique par la fin de l opération des Tanneries à Seiches-sur-le-Loir et une programmation moins importante de nouveaux logements, à contrario des communes précédemment citées. Au cours des périodes intercensitaires précédentes, la croissance démographique avait progressé particulièrement dans la polarité, Marcé et Corzé. Durant cette période, les communes du Loir ont accueilli de nombreux ménages provenant de l agglomération angevine (voir page sur les migrations résidentielles), qui trouvent des logements moins onéreux et répondant plus à leurs besoins (agrandissement de la famille ). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 25

26 Une croissance démographique qui se diffuse dans les communes périurbaines Evolution de la dynamique démographique entre 1999 et 2012 Sur la période longue, l ensemble des communes du Loir bénéficie d une croissance démographique. On distingue les communes situées au sud-ouest du reste de l intercommunalité par une croissance, qui s appuie uniquement sur l excédent naturel. A l inverse, Jarzé accueille plus de population, compensant le déficit du solde naturel. La croissance démographique des autres communes est alimentée à la fois par un excédent naturel et migratoire. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 26

27 Un territoire attractif pour les ménages de l agglomération angevine Entre 2003 et 2008, près de nouveaux arrivants, soit un habitant sur cinq. La moitié de ces nouveaux habitants résidait dans le territoire d Angers Loire Métropole (ALM), lié à la périurbanisation. Le Loir accueille plus de ménages de l agglomération que l inverse : il est donc attractif pour les ménages d ALM. 45% proviennent d une autre commune du Maine-et-Loire, dont près de 5% chacun dans les intercommunalités. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 27

28 Population par âge et évolution Une population relativement jeune qui freine légèrement son vieillissement Evolution de l indice de jeunesse dans les intercommunalités Plus jeune 1,60 1,50 1,40 1,30 1,20 1,10 1,00 0,90 0,80 0,70 0,60 Plus âgée 1,48 1,14 CC du Loir Angers Loire Métropole 0,97 CC Les Portes de l'anjou Baisse de l'indice entre 2007 et 2012 Stabilité de l'indice entre 2007 et ,40 1,23 CC de CC de la Beaufort en Vallée Loire Anjou - Authion 0,89 CC du Baugeois 1,27 CC Loir et Sarthe La CC du Loir dispose en 2012 d une population plus jeune que dans les intercommunalités voisines. En 2012, la part des moins de 20 ans représente 29% (3 324 habitants) de la population du Loir, alors que celle des 60 ans et plus est de 20% (2 247 habitants). L attractivité du territoire lors de la période explique en partie le fort renouvellement de la population et donc la forte proportion de jeunes. aura Source : INSEE RP 2007 et 2012, exploitation principale. L indice de jeunesse est le rapport entre la population âgée de moins de vingt ans et celle âgée de 60 ans et Evolution de la population par âge et par sexe dans la CC du Loir La base de la pyramide, la population âgée de moins de 20 ans montre bien que la population est jeune et se renouvelle par l accueil de jeunes ménages (hausse des ans, +605 entre 1999 et 2012). Le territoire du Loir est touché par un départ important de jeunes (20-29 ans). Qui poursuivent leur étude ou formation ou recherchent un premier emploi. Comme partout, le vieillissement de la population s opère même si ce phénomène est moins important dans le Loir : hausse des quinquagénaires et plus (+951 personnes en 13 ans). aura Source : INSEE RP 1999 et 2012, données harmonisées, exploitation principale. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 28

29 L accueil des nouveaux habitants freine le vieillissement de la population Population par classe d âge des nouveaux habitants et comparaison avec l ensemble de la population du Loir (%) 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Moins de 20 ans Nouveaux arrivants Ensemble de la population ans ans ans ans 75 ans et plus aura Sources : INSEE RP (migrations résidentielles hors mouvements avec l étranger et les DOM/TOM) et 2012, population par classe d âge, exploitation principale. La part de jeunes ménages âgés de 20 à 44 ans est plus forte parmi les nouveaux arrivants dans le Loir que celle observée pour l ensemble des ménages. Leur nombre s élève à près de 300 habitants par an, volume qui permet d atténuer le vieillissement de la population du Loir (+75 habitants par an de 50 ans et plus). Nombre et part des moins de 20 ans et des 60 ans et plus dans la CC du Loir en 2012 L ensemble des communes du Loir a une population âgée de moins de vingt ans plus importante que celle âgée de soixante ans et plus en Hormis Beauvau, la part des moins de vingt ans représente au moins un quart de la population des communes du Loir. Dans huit communes sur les treize, la part des soixantenaires et plus n excède pas 20% de la population totale. Cette part reste inférieure à 25% pour les cinq autres communes. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 29

30 Evolution des naissances dans la CC du Loir Seiches-sur-le Loir Reste CC du Loir aura Source : INSEE, Etat-civil, naissances domiciliées par commune. Comme pour le nombre d habitants, la polarité de Seiches-sur-le Loir enregistre une stabilité des naissances à l inverse de la légère progression observée dans les autres communes du Loir. Entre 1999 et 2014, on distingue deux périodes pour les naissances : une hausse plus importante des naissances entre 1999 et 2005 sur Seiches-sur -le-loir par rapport à la période (en moyenne 51/an contre 29/an), tandis que le reste du territoire enregistre une stabilité (en moyenne 113/an entre 1999 et 2005 contre 110/an entre 1990 et 1998), une légère réduction du nombre de naissances sur la polarité entre 2006 et 2014 (en moyenne 42/an), à contrario du reste du territoire (en moyenne 127/an). Portrait des habitants Prépondérance d employés, d ouvriers et de retraités dans le Loir Rapport entre le nombre de cadres, professions intermédiaires et le nombre d ouvriers, employés en 2012 Plus de cadres 0,90 0,80 0,70 0,60 0,50 0,40 0,30 Plus 0,20 d'ouvriers & d'employés 0,56 CC du Loir 0,87 Angers Loire Métropole 0,37 CC Les Portes de l'anjou 0,53 aura Source : INSEE RP 2012, exploitation complémentaire. 0,74 CC de CC de la Beaufort en Vallée Loire - Anjou Authion 0,45 CC du Baugeois 0,65 CC Loir et Sarthe Le graphique exprime le rapport entre la population âgée de 15 ans et plus, exerçant la profession de cadres et professions intellectuelles supérieures et intermédiaires et celle occupant un emploi d ouvriers et d employés. Si le rapport est supérieur à 1, le nombre de cadres et de professions intermédiaires est plus impor- Entre 2007 et 2012, le nombre de cadres et de professions intermédiaires progresse sur l ensemble des intercommunalités. Dans le Loir, leur nombre a augmenté près de 300 habitants entre 2007 et On compte environ cadres et professions intermédiaires en 2012 (20% de la population âgée de 15 ans et plus). La population de la CC du Loir reste majoritairement composée d employés et d ouvriers (3 137 en 2012, 36% du total), comme les EPCI voisins ruraux. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 30

31 Répartition de la population de 15 ans et plus par catégories socioprofessionnelles en 2012 (%) CC du Loir 2% 5% 6% 14% 17% 19% 26% 11% Sermaise 11% 7% 9% 11% 20% 19% 11% 11% Seiches-sur-le-Loir 1% 4% 6% 15% 17% 16% 27% 13% Montreuil-sur-Loir 1% 4% 12% 19% 10% 21% 20% 13% Marcé 3% 5% 9% 18% 13% 18% 24% 11% Lué-en-Baugeois 7% 7% 13% 15% 43% 15% Lézigné 2% 5% 12% 22% 26% 26% 7% Jarzé 2% 7% 5% 12% 15% 19% 29% 11% Huillé 2% 3% 4% 9% 20% 29% 23% 10% Corzé 3% 6% 6% 14% 21% 17% 22% 11% Cornillé-les-Caves 1% 9% 11% 14% 8% 15% 27% 15% Chaumont-d'Anjou 2% 2% 13% 23% 26% 28% 6% La Chapelle-Saint-Laud 1% 3% 7% 16% 23% 20% 24% 8% Beauvau 2% 6% 6% 8% 21% 30% 11% 17% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Agriculteur exploitant Artisan, commerçant et chef d'entreprise Cadre et prof. intell. sup. Prof. interméd. Employé Ouvrier Retraité Autres aura Source : INSEE RP 2012, exploitation complémentaire. A l échelle intercommunale, la population occupe principalement un poste d employés (1 493, 17%), d ouvriers (1 644, 19%), ou sont retraités (2 211, 26%). Ce profil se retrouve également dans l ensemble des communes avec quelques disparités : la part d employés est plus importante dans les communes de La Chapelle Saint-Laud et de Chaumont d Anjou (23%), la proportion d ouvriers atteint 30% dans la commune de Beauvau, la part de cadres supérieurs et de professions intermédiaires est plus élevée à Montreuil-sur-le-Loir (31% contre 20% pour le Loir), la proportion d habitants exerçant la profession d artisans, de commerçants et de chefs d entreprise est plu importante à Cornillé-les-Caves (9% contre 5%), La part d agriculteurs est plus élevée dans la commune de Sermaise (11% contre 2%). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 31

32 36% des habitants sont sans diplôme ou titulaires d un CEP ou du BEPC Part de la population non scolarisée de 15 ans et plus sans diplôme ou titulaire d un CEP ou d un 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 36% CC du Loir 30% Angers Loire Métropole 44% CC Les Portes de l'anjou aura Source : INSEE RP 2012, exploitation principale. 35% CC de Beaufort en Anjou 31% CC de la Vallée Loire - Authion 42% CC du Baugeois 31% CC Loir et Sarthe En 2012, près de habitants dans le Loir n ont aucun diplôme ou disposent du Certificat d études primaires (CEP) ou du Brevet des Collèges (BEPC). Leur nombre se réduit régulièrement avec le vieillissement de la population et la qualification plus importante de la population (-203 entre 2007 et 2012). Il représente 36% de la population du Loir, part comparable aux intercommunalités rurales voisines. Une part plus importante de sans diplôme ou titulaire d un CEP ou BEPC à Seiches et à Beauvau Répartition de la population non scolarisée de 15 ans et plus par niveau de diplômes en 2012 (%) CC du Loir 36% 29% Sermaise 30% 33% Seiches-sur-le-Loir 41% 28% Montreuil-sur-Loir 25% 21% 23% Marcé 29% 30% Lué-en-Baugeois 29% 35% Lézigné 37% 31% Jarzé 39% 26% Huillé 34% 28% Corzé 36% 30% Cornillé-les-Caves 34% 30% Chaumont-d'Anjou 37% 31% La Chapelle-Saint-Laud 30% 31% Beauvau 42% 27% 16% 12% 8% 18% 11% 7% 13% 11% 7% 19% 12% 18% 12% 11% 16% 17% 15% 19% 16% 18% 15% 16% 15% 13% 9% 12% 11% 10% 11% 9% 14% 10% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% aucun dipôme/cep/bepc CAP/BEP BAC BAC+2 BAC+3 et plus aura Source : INSEE RP 2012, exploitation principale. 7% 6% 8% 9% 7% 7% 8% 9% 7% La proportion de population sans diplôme ou titulaire d un CEP/BEPC varie de 25% à Montreuil-sur-le-Loir à plus de 40% dans les communes de Seiches-surle-Loir et Beauvau. Le diplôme le plus représenté dans le Loir est le CAP/BEP est de 27%, soit environ habitants en Cette part est plus élevée à Lué-en -Baugeois (35%). Montreuil-sur-le-Loir se distingue des autres communes du Loir par une part plus importante de diplômes du supérieur (31% contre 20% pour la CC). Ceci est conforme à la part de présence de cadres. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 32

33 Composition des ménages Plus des deux tiers des ménages se composent d un couple avec ou sans enfant(s) Composition des ménages dans la CC du Loir en 2012 (%) CC du Loir 24% 31% 6% 37% 2% Sermaise 33% 23% 7% 37% Seiches-sur-le-Loir 29% 28% 8% 33% 2% Montreuil-sur-Loir 19% 32% 6% 40% 2% Marcé 16% 30% 3% 46% 5% Lué-en-Baugeois 28% 32% 4% 36% Lézigné 23% 36% 5% 35% 1% Jarzé 26% 33% 4% 34% 2% Huillé 27% 27% 12% 35% Corzé 20% 34% 4% 41% 1% Cornillé-les-Caves 27% 36% 7% 31% Chaumont-d'Anjou 19% 41% 4% 37% La Chapelle-Saint-Laud 17% 28% 8% 47% Beauvau 22% 41% 4% 30% 4% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Personne seule Couple sans enfant Famille monoparentale Couple avec enfant(s) Autres aura Source : INSEE RP 2012, exploitation complémentaire. En 2012, ménages du Loir se composent de couples avec ou sans enfant(s) (68%). Parmi les familles avec enfant(s) en 2012, 77% ont un ou deux enfants. 410 familles de 3 enfants et plus résident dans le Loir, dont 47% à Seiches-sur-le-Loir et à Corzé. Entre 2007 et 2012 leur part baisse de trois points (uniquement les couples avec enfants) au profit principalement des personnes seules (impact du vieillissement de la population et du départ des enfants). Leur part est de 24% en 2012, soit ménages. Dans le Loir, la part de familles monoparentales est peu importante : 6% en 2012, 264 familles. 34% d entre elles résident à Seiches-sur-le-Loir. On retrouve une majorité de familles avec enfant(s) dans la plupart des communes. Certaines se distinguent par une part : d isolés plus élevée à Sermaise (33%), de couples sans enfant plus importante à Beauvau et à Chaumont d Anjou (41%), de familles monoparentales plus forte à Huillé (12%), de couples avec enfant(s) plus nombreuse à La Chapelle Saint-Laud (47%) et à Marcé (46%). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 33

34 L accueil des nouveaux habitants limite la baisse de la taille moyenne des ménages Profil des nouveaux habitants du Loir selon la taille du ménage et comparaison avec l ensemble des ménages (%) 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Nouveaux arrivants Ensemble de la population 1 personne 2 personnes 3 personnes 4 personnes 5 personnes et + Près de sept nouveaux ménages sur dix se composent de deux à quatre personnes. Cette proportion est légèrement inférieure à l échelle du Loir (deux tiers). Les nouveaux ménages freinent un peu la baisse de la taille moyenne : 2,55 en 2012 contre 2,61 en aura Sources : INSEE RP (migrations résidentielles hors mouvements avec l étranger et les DOM/TOM) et 2012, ménages selon le nombre de personnes, exploitation complémentaire. Un revenu médian disponible par ménage proche de la moyenne départementale Revenu médian disponible par Unité de consommation en 2012 (en par mois) CC du Loir CA Angers Loire Métropole CC du Canton de Baugé CC Loir et Sarthe CC de la Vallée Loire-Authion CC de Beauforten-Anjou aura Sources : INSEE DGFip, revenu médian disponible par unité de consommation en CC les Portes de l'anjou Le revenu médian disponible par ménage s élève à par mois à l échelle de la CC du Loir en Il se situe légèrement audessus de la moyenne départementale (1 585 par mois). Ce revenu reste très proche de celui d ALM et de la CC Loire-et- Sarthe et très supérieur aux EPCI voisins plus ruraux, hormis la CC Vallée Loire-Authion. Le revenu disponible d un ménage, également appelé "niveau de vie", est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner par "équivalent adulte". aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 34

35 Un revenu médian disponible très différent d une commune à l autre Revenu médian disponible par Unité de consommation en 2012 (en par mois) En lien avec les catégories socioprofessionnelles, le revenu médian disponible par ménage montre une répartition des richesses relativement homogène entre les communes du Loir. La majorité des ménages dispose d un revenu mensuel compris entre et Les ménages de Montreuil-sur-le-Loir se distinguent du reste de l intercommunalité par un revenu médian disponible supérieur à par mois (forte part de cadres). A l inverse, les habitants de sept communes, dont Huillé (le plus bas de la CC du Loir, par mois), disposent d un revenu disponible inférieur à par mois. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 35

36 L attractivité résidentielle Avertissement L étude du fichier sur les mobilités résidentielles permet de mesurer les mouvements de population qui se sont installés et qui ont quitté le territoire du Loir, et de donner les caractéristiques de ces populations. L INSEE ayant changé le questionnaire, le millésime permettant d exploiter ces migrations est sur la période , relativement ancienne (fin 2016, nous disposerons de nouvelles données). Le contexte démographique et économique de est plus favorable que sur la période actuelle : - une croissance démographique plus élevée entre (+2,2%/an) que sur la période (+0,98%/ an) ; - un accueil important de population (solde migratoire de +135 habitants en moyenne par an sur la période contre +18 habitants en moyenne par an sur la période ) ; - un rythme de production de logements neufs supérieur sur la période qu entre 2009 et 2014 (en moyenne 76 logements neufs commencés contre 48) ; - un marché immobilier plus dynamique, des conditions d accès au Prêt à taux zéro à l inverse de la période actuelle. Données de cadrage Mobilités résidentielles entre 2003 et 2008 entre la CC du Loir et la France métropolitaine Flux résidentiels Total sur la période Moyenne par an Arrivée de nouveaux habitants Départ de population Solde résidentiel Population stable dans la même commune (CC Loir) aura Source : INSEE, RP 2008, fichier détails des migrations résidentielles (hors mouvements avec l étranger et avec l outremer). Au cours de la période , environ 460 habitants par an se sont installés dans le territoire du Loir et dans le même temps, prés de 400 personnes quittent ce même territoire. Ainsi sur cette période, la CC du Loir est attractive. Cependant, environ 73% de la population du Loir sont restés dans leur commune de résidence au cours de la période Ces derniers ont peut-être changé de logement dans cette même commune (du parc locatif à celui de l accession par exemple, pas de données disponibles). La moitié des nouveaux habitants du Loir résidait dans une commune de l agglomération angevine Principaux mouvements résidentiels entre la CC du Loir et les EPCI voisins aura Source : INSEE, RP 2008, fichier détails des migrations résidentielles (hors mouvements avec l étranger et avec l outremer). Intercommunalités Arrivée dans la CC du Loir Départ de la CC du Loir Solde résidentiel Angers Loire Métropole CC Baugé-en-Anjou CC Vallée Loire-Authion CC Portes de l Anjou CC Loir-et-Sarthe CC Beaufort-en-Anjou Plus de la moitié de ces nouveaux habitants résidait dans le territoire d Angers Loire Métropole (ALM), lié à la périurbanisation. Le Loir accueille plus de ménages de l agglomération que l inverse : il est donc attractif pour aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 36

37 les ménages d ALM. Concernant les échanges avec le reste des intercommunalités voisines, la CC du Loir : - est attractive pour les ménages qui résidaient dans le territoire Vallée Loire-Authion (Andard et Bauné), - perd des ménages pour s installer dans les EPCI de Baugé-en-Anjou (Baugé-en-Anjou, Echemiré et Cheviré-le- Rouge) et de Loir-et-Sarthe (Tiercé et Etriché). La CC du Loir accueille une part importante d habitants âgés entre 30 et 44 ans Solde migratoire résidentiel par tranche d âge aura Source : INSEE, RP 2008, fichier détails des migrations résidentielles (hors mouvements internes, avec l étranger et avec l outremer). Comme tous les territoires périurbains, la CC du Loir accueille plus de ménages âgés entre 30 et 59 ans (45% des nouveaux habitants) à l inverse, elle perd des jeunes (55% âgés de moins de 30 ans) qui poursuivent leurs études ou recherchent leur premier emploi dans les villes centres (Angers). S agissant des échanges avec Angers Loire Métropole ou la CC Vallée Loire-Authion, la CC du Loir attire plus de ménages âgés entre 30 et 44 ans. 59% des départs vers la CC de Baugé-en-Anjou sont âgés de moins de trente ans et 40% des départs vers la CC Loir-et-Sarthe sont âgés entre 30 et 44 ans. La CC du Loir attractive pour les ménages de 3 à 4 personnes La CC du Loir accueille particulièrement des ménages de 3 à 4 personnes : un couple avec un ou deux enfants, une famille monoparentale de deux ou trois enfants. Ces ménages représentent 43% des nouveaux habitants. 28% des nouveaux arrivants se composent aussi de deux personnes (dans la majorité des cas un couple sans enfant). En revanche, elle enregistre plus de départs de personnes seules (la moitié partant dans l agglomération angevine et âgée de moins de 30 ans). Solde migratoire résidentiel selon le nombre de personnes par ménage aura Source : INSEE, RP 2008, fichier détails des migrations résidentielles (hors mouvements internes, avec l étranger et avec l outremer). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 37

38 Mouvements internes dans la CC du Loir On observe les principaux mouvements internes avec : - Seiches-sur-le Loir : elle accueille 19% des habitants de l intercommunalité (Corzé et Marcé principalement) et 38% quitte cette commune pour s installer dans une autre commune du Loir (Jarzé, Lésigné et Marcé principalement). - Marcé : elle accueille 19% des habitants de l EPCI (dont Seiches principalement). - Lézigné : elle accueille 16% des habitants de l EPCI (dont Seiches, Lué-en-Baugeois et La Chapelle St-Laud). - Corzé : 15% des habitants se sont installés dans une autre commune du Loir (Montreuil et Seiches). Principales migrations résidentielles entre les communes du Loir aura Source : INSEE, RP 2008, fichier détails des migrations résidentielles (hors mouvements avec l étranger et avec l outremer). 38% des départs enregistrés dans la commune de Seiches-sur-le-Loir Principales migrations résidentielles entre les communes du Loir aura Source : INSEE, RP 2008, fichier détails des migrations résidentielles (hors mouvements avec l étranger et avec l outremer). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 38

39 Résumé La croissance démographique de la Communauté de communes (CC) du Loir s est réduite de moitié entre les périodes et Sur cette période récente, elle s appuie sur un excédent naturel supérieur à l excédent migratoire. La population baisse particulièrement à Seiches-sur-le-Loir, liée à une réduction de la programmation de logements neufs sur la commune, à l inverse de La Chapelle-Saint-Laud, de Corzé et de Jarzé. Entre 1999 et 2007, les communes du Loir étaient attractives pour de nombreux ménages de l agglomération angevine, pour s installer en périphérie dans des logements plus adaptés à leurs besoins (agrandissement de la famille). Par conséquent, la CC du Loir se caractérise par une population plus jeune que les territoires voisins, ce qui freine son vieillissement et la baisse de la taille moyenne des ménages. Cependant, elle subit le départ de nombreux jeunes qui poursuivent leurs études ou recherchent un premier emploi et la hausse des quinquagénaires et plus (impact du baby-boom). Les ménages se composent en majorité de couples sans enfant ou avec un à deux enfants. Leur part baisse au cours des cinq dernières années au profit principalement des personnes seules (impact du vieillissement de la population et du départ des enfants) La population du Loir est majoritairement composée d ouvriers, d employés et de retraités. La part de cadres supérieurs et de professions intermédiaires progresse dans l intercommunalité et reste prépondérante à Montreuil-sur-le-Loir. Sermaise se distingue par une part élevée d agriculteurs. La proportion de population sans diplôme ou titulaires d un Certificat d études primaires ou d un Brevet des collèges est majoritaire dans le Loir mais se réduit entre 2007 et Le diplôme le plus représenté est celui du CAP/BEP. La présence importante d ouvriers et d employés conjuguée avec un niveau de diplôme peu élevé impactent le niveau de vie des ménages du Loir. Le revenu des ménages reste très proche de la moyenne départementale et des territoires voisins (entre et par mois). ENJEUX SUR : L attractivité du territoire, particulièrement celle de la polarité de Seiches-sur-le-Loir Le vieillissement de la population à long terme (accompagnement et logement adapté) Les besoins en logements pour l accueil de jeunes ménages en adéquation avec leurs revenus (accession, taille, prix) Les besoins en équipements scolaires et périscolaires pour l accueil d enfants L attractivité des cadres supérieurs et des professions intermédiaires dans le territoire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 39

40 B Le parc de logements Evolution soutenue du parc de logements depuis 1968 Le parc de logements a fortement progressé dans la communauté de communes du Loir entre 1968 et 2012, passant d à peine unités à un peu plus de Le rythme d augmentation du parc est relativement stable jusqu à la fin des années 80, en comparaison des communautés de communes voisines. La période constitue une rupture avec une nette modération de la croissance du parc de logements, également enregistrée par les EPCI voisins. Parallèlement, jusqu en 1999, l accroissement démographique est moins intense que celui du parc de logements. La période apparait comme une période d intense développement avec une augmentation de près de 700 logements soit le tiers de l augmentation du parc enregistrée entre 1968 et La communauté de communes du Loir a bénéficié de l arrivée de nombreux ménages en provenance de l agglomération angevine comme la plupart des EPCI entourant cette dernière (phénomène de périurbanisation observé à l échelle nationale). L accroissement du nombre de ménages (ou résidences principales) plus rapide que celui du nombre de logements à partir de 1999, traduit une utilisation plus importante du parc en résidences principales pour répondre aux évolutions démographiques (vieillissement de la population) et des structures familiales (séparation/divorce) la récupération d une partie des logements non occupés en permanence et leur transformation en résidences principales, A partir de 2007, l évolution démographique de Seiches ne suit plus celle du parc de logements, principalement du fait du vieillissement de la population et de l évolution des structures familiales (départ des enfants des familles qui s étaient installées dans les années 90 = moins de personne par ménage; cf volet démographie : hausse des quinquagénaires et +). Pour les autres communes de la communauté de communes, l installation de nouveaux ménages vient plus que compenser ces phénomènes. 3,00% 2,50% 2,00% 1,50% 1,00% 0,50% 0,00% Taux d'évolution comparés du parc de logements 68/75 75/82 82/90 90/99 99/ /2012 CC "Les Portes de l'anjou" CC de la Vallée Loire - Authion CC du Loir Nb habitants Nb logements Nb ménages CC de Beaufort en Anjou CC du Canton de Baugé CC Loir et Sarthe Seiches Evolution base 100 en Nb habitants Nb logements Nb ménages CC du Loir hors Seiches Evolution base 100 en aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 40

41 Baisse de la part des résidences secondaires En 2012, le parc de logements est composé pour près de 88% de résidences principales contre 78% en Cette évolution s est faite au détriment du poids des résidences secondaires qui est passé de 11% en 1990 (taux le plus élevé) à, à peine 6% en Leur nombre s est réduit de 158 unités entre 1990 et 2012 et la CC du Loir ne compte plus que 276 résidences secondaires. Cependant au regard des EPCI voisins, la part des résidences secondaires reste encore élevée et traduit le maintien d une activité touristique dans le territoire, également observée dans les communautés de communes du canton de Baugé (7,6%) et des Portes de l Anjou (6,3%). Les communes de Huillé, Sermaise, Lué-en- Baugeois et Cornillé-les-Caves sont particulièrement concernées par ce type de logements occupés de façon temporaire. RP INSEE 2012 résidences principales Résid secondaires et logts occasionnels Logements vacants Parc total de logements BEAUVAU 85,3% 6,5% 8,2% 123 LA CHAPELLE SAINT LAUD 88,1% 5,2% 6,7% 281 CHAUMONT D'ANJOU 85,0% 5,5% 9,5% 126 CORNILLE LES CAVES 83,8% 9,5% 6,8% 207 CORZE 92,7% 3,6% 3,7% 679 HUILLE 77,1% 13,9% 9,0% 266 JARZE 87,6% 3,6% 8,8% 797 LEZIGNE 85,9% 7,0% 7,0% 320 LUE EN BAUGEOIS 83,0% 11,8% 5,2% 154 MARCE 90,3% 4,7% 5,0% 324 MONTREUIL SUR LOIR 90,7% 7,3% 2,0% 207 SEICHES SUR LE LOIR 89,9% 3,6% 6,5% 1295 SERMAISE 79,9% 12,1% 8,1% ,0% 12,0% 11,0% 10,0% 9,0% 8,0% 7,0% 6,0% CC du loir 87,9% 5,6% 6,5% 4927 Evolution du taux de résidences secondaires 5,0% 4,0% 3,0% Seiches CC Loir hors Seiches CC du Loir Vacance comparable à celle des territoires voisins La communauté de communes du Loir compte 332 logements vacants en 2012, soit un taux de vacance de 6,6% comparable à celui des EPCI voisins et inférieur à celui observé à l échelle du département. La vacance est disparate entre les communes de la CC du Loir : très faible, moins de 4%, à Montreuil/Loir et Corzé témoignant d une pression sur le parc de logements associée à des prix plus élevés élevée, plus de 7%, à Chaumont d Anjou, Huillé, Jarzé, Beauvau et Sermaise, sans doute du fait de l ancienneté du parc et de son inconfort (plus de 60% du parc de Huillé date d avant 1946). Parmi les logements vacants, 78,5% datent d avant aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 41

42 Un parc ancien en voie de requalification En 2012, le parc de la CC du Loir est composé de logements datant d avant 1946, soit 45% du parc total de logements. Deux communes comptent plus de 55% de logements d avant 1946 : Huillé avec plusieurs maisons anciennes des XVII e et XVIII e siècles et Cornillé les Caves qui accueille plusieurs petits châteaux : la Perrichère, Les Fontenailles, La Charpenterie, La Masselière Forte réduction du parc «potentiellement indigne» Depuis 2005, le parc de résidences principales «potentiellement indignes» est en très forte réduction (1,5% en 2011 contre 7% en 2005). Cette évolution est, notamment, le reflet de l amélioration des logements (transformation de résidences secondaires faiblement confortables en résidences principales, amélioration du parc ancien) par les nouveaux arrivants. En 2011, seulement 66 logements restent classés inconfortables (catégories 7 et 8), dont 41% sont localisés à Seiches s/loir et Jarzé aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 42

43 Amélioration du parc privé : essentiellement portée par les propriétaires occupants Le territoire de la CC du Loir n est pas couvert par une Opération programmée d amélioration de l habitat (OPAH) pour autant les propriétaires peuvent solliciter les aides de l Agence nationale d amélioration de l habitat (Anah). Entre 2010 et 2014, 46 logements ont bénéficié d une aide à l amélioration de l habitat dans la CC du Loir, soit 9 logements par an. Ce rythme est comparable à celui observé dans les EPCI voisins (hors ALM, territoire couvert par un Programme d Intérêt Général). Les travaux ne concernent quasiment que des propriétaires occupants. Trois logements ont été améliorés par des bailleurs. Logements subventionnés par l Agence nationale d amélioration de l habitat entre 2010 et 2014 par EPCI ADIL 49 Source : DDT49/ Infocentre ANAH arctique Entre 2010 et 2014, l amélioration des logements a servi d une part au maintien dans leur logement des personnes en perte d autonomie (41% des logements subventionnés) et/ou d autre part à améliorer la performance énergétique des logements (46% des logements subventionnés) permettant une plus grande maitrise des charges et limitant les émissions de gaz à effet de serre. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 43

44 Un parc de résidences principales peu diversifié La communauté de communes du Loir compte résidences principales ( 1164 à Seiches soit 26,4% des résidences principales de la CC du Loir). Leur nombre est inférieur à 350 dans 10 communes. Il atteint 634 à Corzé, 710 à Jarzé. En terme de type et de taille, le parc des résidences principales de la CC du Loir apparait assez uniforme : près de 93% sont des maisons individuelles (part stable depuis 2007), soit la part la plus élevée des EPCI de comparaison. La part des maisons dans les résidences principales varie de 82,5% à Seiches à 99,5% à Montreuil/Loir. 54% des résidences principales comptent au moins 5 pièces, en progression de plus de trois points entre 2007 et C est le deuxième taux le plus élevé après la CC Vallée Loire Authion (57%). La part des très grands logements dépasse 60% dans 5 communes de la CC du Loir : Marcé (71%), Montreuil/Loir et Chaumont d Anjou (67%), Lué-en-Baugeois (65%) et Cornillé-les-Caves (60%). Inversement, la CC du Loir présente la plus faible proportion de petits logements : 7% de T1T2 (en réduction d un point entre 2007 et 2012) et à peine 15% de T3 (en baisse de près de 3 points). La part des petits logements (T3 et moins) varie de 12% à Chaumont d Anjou, Lué en Baugeois, Marcé et Montreuil/Loir à plus de 26% à Huillé et Seiches. La commune de Seiches présente la plus grande diversité de l offre en termes de type et de taille. Tandis que la part des grands logements augmente entre chaque recensement (53,8% de T5 et plus en 2012 pour 51,9% en 2007), la taille moyenne des ménages se réduit (2,53 personnes par ménages en 2012 contre 2,61 en 2007) Statut d occupation Au regard des EPCI voisins, hors l agglomération angevine, la communauté de communes du Loir présente une relative diversité des statuts d occupation, comparable à celle des communautés de communes des Portes de l Anjou et du Canton de Baugé (RP Insee 2012). Près de 70% de propriétaires (3 066). Cette part varie de plus de 82% à Cornillé-les-Caves, Marcé et La Chapelle St-Laud à 58% pour Seiches/Loir. La quasi-totalité des résidences principales occupées par des propriétaires sont des maisons de grande taille (87% de T4 et plus) Près de 17% de locataires dans le parc privé (733) : Plus de 20% à Seiches/Loir et Montreuil/Loir et moins de 10% à Lué-en-Baugeois et Cornillé-les-Caves. Un peu plus de 12% de locataires dans le parc HLM, avec de très grandes disparités selon les communes : aucun logement locatif social à Montreuil/Loir et plus de 20% à Lézigné (en lien avec la présence historique aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 44

45 d entreprises industrielles). Le parc locatif privé comme public est plus diversifié en type et taille de logements, ce qui lui permet de répondre à une plus grande diversité des besoins : 22% des logements en locatif sont en collectif (petits immeubles, maisons découpées en appartements, corps de ferme avec plusieurs entrées, ) 40% des logements en locatif ont au plus 3 pièces (15% T1T2 et 25% T3) Nombre et part des logements sociaux Au 1er janvier 2014, le parc locatif social de la CC du loir compte 561 logements dont près de 41% sont situés à Seiches. La commune de Montreuil/Loir est la seule à ne disposer d aucun logement locatif social sur son territoire. En 2011, près de 65% des ménages fiscaux de la communauté de communes du Loir pouvaient prétendre à un logement social, leurs revenus étant inférieurs au plafond d accès au HLM (Filocom) Depuis 2010, 21 logements, soit près de 2% du parc, ont été mis en service (1,9% au niveau régional et 1,7% au niveau national). Seiches totalise quasiment toutes les nouvelles mises en location (15 et 6 pour Marcé), ce qui contribue à renforcer le poids de son parc locatif social dans celui de la CC du Loir. Le parc locatif social est géré par trois bailleurs. Le groupe Podeliha est le principal bailleur, présent dans toutes les communes, avec 422 logements à son actif (75% du parc de la CC du Loir). Maine et Loire Habitat gère 115 logements situés dans 4 communes et Logi-Ouest 24 à Seiches. 44% du parc a été construit entre 1990 et 2009 (part comparable à celle des communes situées à la périphérie des grands pôles urbains de la région) et 3,2% depuis 2010 (contre 6%). La majorité des logements ont été construits avant 1990 et ont été financés en HLM-O (2/3 des LLS de Jarzé et Lézigné). Les 39 logements financés en PLAi, destiné à des ménages très modestes (revenus inférieurs à 60% des plafonds HLM revenu fiscal de référence inférieur à pour un couple avec un enfant) représente 7% du parc HLM contre 3,9% pour le Maine et Loire. Cette offre de logements très sociaux est à mettre en lien avec des niveaux de revenus plus faibles dans la CC du Loir. La vacance est faible (2,1%) et seulement trois logements sont vacants depuis plus de 3 mois. Le parc locatif social est pour près de 74% composé de maisons individuelles (comme la plupart des communes situées à la périphérie des grands pôles urbains de la région) et de logements de 3 ou 4 pièces (66,4%). Près de la moitié du parc en collectif présente un DPE énergie classé A ou B. Le classement énergie des maisons individuelles apparait moins satisfaisant (près des 2/3 en E ou F). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 45

46 2/3 des ménages sont éligibles au logement social A l échelle de la CC du Loir, près de 66% des ménages peuvent prétendre à logement locatif social compte tenu de leurs revenus. 27% disposent de ressources inférieures à 60% leur permettant l attribution d un logement financé en PLAI. 100% 90% 80% 70% 60% 50% Répartition des ménages selon leurs revenus par rapport au plafond HLM (Indicateurs DREAL - FILOCOM2011) La part des ménages éligibles à un logement social varie de plus de 70% pour les CC du canté de Baugé et des Portes de l Anjou à 54% dans le CC Vallée Loire Authion. 40% 30% 20% 10% 0% CC de la Vallée CA Angers Loire Loire Authion Métropole CC Loir et Sarthe CC du Loir CC de Beaufort en Anjou CC des Portes de l'anjou CC du Canton de Baugé % ménages revenu < 60% plafond HLM % ménages revenu entre 60% et 100% plafond HLM % ménages revenu entre 100% et 130% plafond HLM % ménages revenu > 130% plafond HLM Une demande de locatif social limitée Au 1er janvier 2015, 183 ménages originaires de la CC du Loir ont déposé une demande de logement HLM. Parmi eux 95 recherchent un logement dans la CC du Loir. Parallèlement 58 ménages extérieurs à la CC du Loir recherchent un logement HLM sur ce territoire. Au total 153 ménages ont fait une demande pour un logement locatif social dans la CC du Loir. CREHA Ouest FDLS Demande pour la commune Demandeurs originaires de la commune BEAUVAU 1 3 CHAUMONT D'ANJOU 0 3 CORNILLE LES CAVES 2 1 CORZE HUILLE 2 8 JARZE LA CHAPELLE SAINT LAUD 1 4 LEZIGNE 7 14 LUE EN BAUGEOIS 1 5 MARCE 0 8 MONTREUIL SUR LOIR 0 3 SEICHES SUR LE LOIR SERMAISE 2 3 CC DU LOIR La demande s exprime majoritairement pour la commune de Seiches (61%) qui dispose d une offre plus abondante et d un bon niveau d équipements, de commerces et services. Parmi les demandeurs, près de 41% résident déjà dans un logement HLM et souhaitent améliorer leurs conditions de logement (logement trop petit, loyer trop élevé). Pour les ménages «externes» (ne résidant pas dans un logement HLM), les principaux motifs de la demande sont liés à des problèmes familiaux, au souhait de se rapprocher du lieu de travail et de disposer d un logement plus grand. 2/3 des demandeurs ont déposé leur demande il y a moins d un an, témoignant de la capacité des communes à répondre aux besoins exprimés. Loyers sensiblement plus élevés en locatif privé Au , la communauté de communes du Loir compte 1752 ménages allocataires de la CAF, soit 39,7% des ménages. Parmi ces allocataires, 615 perçoivent une aide au logement, dont la majorité sont locataires (444, soit 72% des bénéficiaires d une aide au logement). Les données de la CAF ne permettent d apprécier le montant du loyer qu au regard du nombre de personnes composant le ménage, ni le nombre de pièces, ni la surface du logement ne sont disponibles. Le nombre d allocataires bénéficiant d une allocation logement en locatif privé (203) est proche de celui des locataires du parc public (241). De même, la répartition de ces allocataires selon le nombre de personnes composant le ménage (au sens des prestations) est assez proche : un peu plus de petits ménages (1-2 personnes) dans le parc public et plus de ménages au profil familial (3-4 personnes) dans le parc locatif privé. Cela étant, les écarts de loyer entre le parc public et le parc privé sont significatifs quel que soit le nombre de personnes du ménage : ils varient de 132 de plus dans le parc privé pour un logement occupé par une personne à 232 de plus pour un logement occupé par un ménage de cinq personnes. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 46

47 Au regard des revenus des ménages, les loyers dans le parc privé apparaissent élevés. Cela est sans doute dû à la faiblesse de l offre essentiellement composée de maisons plus recherchées (81% contre 73% dans le parc locatif social), contribuant à une plus grande tension sur le parc locatif privé. CAF loyer moyen 1 pers 2 pers 3 pers 4 pers 5 pers 6 pers et + Location HLM (241) 295,1 339,4 405,0 419,9 424,2 464,0 Location privée (203) 427,4 489,3 567,3 609,3 656,6 606,3 Total allocataires logement en locatif (444) 358,2 395,8 483,9 512,8 507,6 556,1 Rapport entre loyer dans parc privé et dans parc public 1,45 1,44 1,40 1,45 1,55 1,31 Les loyers du parc privé au Maisons ADIL 49 Source : Observatoire des loyers ADIL/FNAIM arctique Les données ADIL/FNAIM donne une indication sur le montant moyen des loyers des maisons en 3 e couronne d Angers dans laquelle se situe la majorité des communes de la CC du Loir. Le loyer moyen d une maison de 4 pièces est de 630 (7,1 /m²) et celui d une maison de 5 pièces de 719 (6,4 /m²), soit des niveaux de loyers légèrement supérieurs à ceux obtenus à partir des données de la CAF pour la CC du Loir. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 47

48 La faible mobilité résidentielle entraine une baisse de la taille moyenne des ménages Les ménages de la communauté de communes du Loir sont peu mobiles parmi les ménages des EPCI voisins, même si la part des ménages présents depuis moins de 5 ans est assez proche de celle des autres EPCI, hors Angers Loire Métropole : à peine 29% pour la CC du Loir contre près de 30% pour les autres EPCI et près de 44% pour ALM. Cette faible mobilité est principalement liée au poids des propriétaires occupants (plus des 2/3). En effet, la part des ménages propriétaires présents depuis moins de 5 ans n est que de 18% contre 40% pour les locataires du parc social et 65% pour les locataires du parc privé. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Part des ménages selon le statut d'occupation et la date d'emménagement (INSEE - RP 2012) Propriétaire Locataire ou sous-loc d'un logement HLM Locataire ou sous-loc d'un logt locatif privé 20 ans ou plus De 10 à 19 ans De 5 à 9 ans Moins de 5 ans La faible mobilité des propriétaires occupants a un impact sur l évolution de la taille moyenne des ménages. Les premières années d acquisition, les ménages sont des familles avec enfants, après 10/20 ans les logements ne sont plus occupés que par des couples sans enfants. Ainsi, les ménages propriétaires passent de 4 voire 5 personnes et plus à 2. Quand on est sur de courtes périodes de construction intense, ce phénomène de desserrement prend plus d ampleur. En locatif, l offre est composée pour 40% de petits logements (T3 et moins) et la rotation est plus élevée, de ce fait la taille moyenne des ménages observe des variations moins intenses (les ménages sont plus petits et se renouvellent plus souvent). Hors ALM, plus le nombre et la part des propriétaires occupants en maisons sont importants, plus la mobilité résidentielle est faible et s accompagne du vieillissement de la population et d une baisse de la taille moyenne des ménages. Cette baisse est également liée aux évolutions des structures familiales (séparation, mise en couple plus tardive ). Entre 1968 et 2012, la taille moyenne des ménages de la CC du loir est passée de 3,30 (la plus élevée des territoires de comparaison) à 2,55 (2 e position derrière la CC de Beaufort en Anjou). 3,40 3,20 3,00 Evolution de la taille moyenne des ménages (RP Insee) 2,80 La baisse de la taille moyenne des ménages a été quasi stoppée entre 1999 et 2007 (-0,15% par an) sous l arrivée massive de nombreux ménages familiaux et d une augmentation 2,60 2,40 2,20 des naissances 2,00 (notamment à Seiches sur le Loir), qui ont compensé les évolutions des ménages CC de Beaufort en Anjou CC de la Vallée Loire - Authion CC du Loir CC Loir et Sarthe CC "Les Portes de l'anjou" CC du Canton de Baugé en place. CA Angers Loire Métropole Entre 2007 et 2012, la taille moyenne des ménages a reculé au rythme de 0,43% par an (-0,59% par an entre 1968 et 2012) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 48

49 Les structures d accueil des publics spécifiques L accueil des personnes âgées Bien que la population de la CC du Loir soit qualifiée de jeune, le phénomène de vieillissement est à l œuvre. En 2012, la CC du Loir compte personnes de 65 ans et plus soit 14% de la population, dont 586 personnes de 80 ans et plus (cf. évolutions socio-démographiques pyramide des âges). Au recensement de 2012, la grande majorité des personnes âgées de 65 ans et plus vivent dans leur logement. 151 personnes sont comptabilisées dans un établissement spécifique, soit à la Maison Saint Joseph (EHPAD privé) à Jarzé d une capacité de 82 places soit à la maison de retraite Hélianthème (EHPAD public) à Seiches-sur-le- Loir d une capacité de 75 places. La capacité totale de la CC du Loir atteint 157 places, soit un taux d accueil de 270 places pour habitants de 75 ans et plus. Au regard des taux régional (154) et national (122), cette offre est importante. Répartie sur deux sites et accueillant des personnes dépendantes, elle permet aux personnes âgées de rester dans la communauté de communes jusqu à un âge avancé. Aucune offre intermédiaire entre le logement autonome et l Etablissement pour personnes âgées dépendantes n existe dans la CC du Loir. Le logement des jeunes La CC du Loir est située à proximité de l agglomération angevine qui dispose d une grande offre de formation et d emplois. Le réseau de transport en commun, pour les jeunes sans permis de conduire leur permet d atteindre cette offre rapidement (ligne 02 express : 35mn du centre de Seiches à la gare d Angers) La majorité des jeunes de ans vivent chez leurs parents ou vont s installer à Angers qui dispose d une offre abondante de petits logements (cf. évolutions socio-démographiques pyramide des âges). En 2012, la CC du Loir ne compte que 138 jeunes de moins de 25 ans chef de ménage, pour 651 jeunes de ans, soit 21% contre 33% au niveau départemental hors les trois grandes agglomérations. Parmi les 32 jeunes de moins de 25 ans de la CC du Loir inscrits dans le fichier de la demande locative sociale, 15 demandent un logement dans la communauté de communes et 15 dans l agglomération angevine. Parallèlement 12 jeunes originaires d un autre territoire demandent un logement dans la CC du Loir. Il y a ainsi un vivier d une trentaine de jeunes qui chaque année expriment le souhait d obtenir un logement locatif social dans la CC du Loir (26% des demandeurs), notamment à Seiches. Parallèlement ils sont chaque année une quinzaine à obtenir un logement locatif social dans la CC du Loir, soit 19% des attributions. Pour les apprentis qui ont des ressources faibles, le nombre de petits logements T1 est très faible (à peine 1% du parc) et la CC du Loir ne dispose d aucun foyer de jeunes travailleurs. Ménages prioritaires En Maine et Loire, le contingent préfectoral est entré en vigueur le 1 er janvier Révisé en 2013, il s inscrit dans les objectifs du Plan Départemental d Actions pour le Logement des Personnes Défavorisées , qui consistent à favoriser davantage les publics qui en ont le plus besoin, notamment les ménages dépourvus de logement et hébergés et à simplifier les dispositifs d accès prioritaire au logement social, notamment pour les travailleurs sociaux qui accompagnent les publics défavorisés. Extrait de la présentation du contingent préfectoral aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 49

50 Ainsi le contingent préfectoral vise à privilégier l entrée dans les logements sociaux de ménages qui en sont privés ou sont menacés de perdre le leur et qui rencontrent des difficultés financières et sociales (selon 3 niveaux de priorité). Pour rappel, le revenu médian des ménages de la CC du Loir (1 614 /mois/uc) est légèrement supérieur à celui du département. Pour autant, au 1er janvier 2015, 18 demandes externes de logement locatif social relèvent du public prioritaire du contingent préfectoral soit 12,4% de la demande externe (18,3% à l échelle départementale). Mais en 2014, 14 ménages relevant du public prioritaire du contingent préfectoral ont obtenu un logement locatif social dans la CC du Loir, soit 39% des nouveaux entrants (30% à l échelle du département). La CC du Loir démontre ainsi sa participation à la réponse aux besoins en logement des publics les plus démunis. Gens du Voyage Le schéma départemental inscrit les recommandations suivantes pour l ensemble des collectivités : - prise de la compétence gens du voyage par tous les EPCI du département, - identification d'un terrain pour la halte de courte duree (minimum 48 h) avec accès a l'eau potable, pour les communes de moins de habitants n'appartenant pas a un EPCI disposant d'une aire d'accueil, - analyse et prise en compte des besoins exprimes dans le cadre de la mission œuvre urbaine sociale (MOUS) habitat des gens du voyage a l'échelle des SCoT ou des EPCI, - établissement d'un diagnostic des besoins en matière d'habitat (régularisation des situations précaires, besoins en logement adapte), - repérage de terrains permettant l'accueil de rassemblements évènementiels. Le département compte 24 aires d accueil et 17 aires de petits passages. L aire d accueil est destinée aux familles dont les durées de séjour sont variables et peuvent aller jusqu à 5 mois voire jusqu à 9 mois, avec dérogation, pour scolarisation, L aire de petit passage est destinée au séjour de courte durée (2 à 3 semaines) pour des petits groupes de caravanes, et à une utilisation fréquente mais pas nécessairement continue. Le schéma départemental d accueil des gens du voyage ne prévoit pas d aire d accueil dans la CC du Loir, par ailleurs celle-ci ne compte aucune commune de plus de habitants. La CC du Loir n ayant aucune obligation légale ne dispose pas sur son territoire d aire d accueil, cependant elle est bordée (sauf à l Est) par des communes qui proposent une offre. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 50

51 Des attributions dans le parc locatif social répondant à la demande des plus modestes et fragiles En 2014, 69 ménages ont obtenu un logement locatif social dans une des communes de la CC du Loir. Rapporté au nombre de demandeurs d un logement locatif social dans la CC du Loir, on obtient 2,21, soit un délai moyen théorique d obtention d un logement d un peu plus de 2 ans. Dans les faits, les ménages qui ont obtenu un logement en 2014 ont attendu moins de 6 mois pour près de la moitié d entre eux (32 sur 69, soit 46,4%). Selon qu ils sont déjà occupants du parc locatif social (internes) ou non (externes), les caractéristiques des ménages demandeurs et attributaires se différencient. les demandeurs externes sont proportionnellement plus jeunes et aussi plus âgés et composés de plus de personnes seules. Leur demande s oriente vers plus de petits logements. Ils sont pour 63% dans le parc locatif privé et hébergés par des particuliers-amis-tiers. 67% des demandes externes ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds HLM (quand les ménages ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds HLM, ils peuvent accéder à des logements financés en PLAi réserver aux ménages très modestes et à des ménages nécessitant un accompagnement social.) (soit moins de par an pour une personne seule et moins de pour un couple avec 1 enfant). 20% sont identifiés comme public prioritaire. Au regard de ces caractéristiques, les attributions à des ménages externes répondent plus aux jeunes (51% ont moins de 30 ans) et couples avec enfants => jeunes familles composées. En 2014, le territoire a bien répondu aux publics prioritaires (28% des attributions pour 20% de la demande) et aux ménages très modestes (près de 76% des attributions à des ménages aux revenus inférieurs à 60% des plafonds. Les demandeurs internes ont plutôt entre 30 et 60 ans et sont des couples avec enfants qui souhaitent un plus grand logement en individuel. Leur demande s inscrit dans un parcours résidentiel parallèlement à l évolution de la structure familiale, de ce fait ils sont, dans une proportion plus élevée, en attente d un grand logement individuel et depuis plus de 18 mois (27%). Après un délai plus long en moyenne que les attributions externes, ils obtiennent satisfaction. Les attributions à des ménages internes se distinguent donc de celles des externes par le profil familial des ménages : 45% de couples avec enfant(s), 85% en individuel et 60% dans un logement d au moins 4 pièces. Ils sont un peu moins modestes mais 70% d entre eux ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds HLM. Demande (janv 2015) Attributions (en 2014) Externe (91) Interne (62) Externe (49) Interne (20) Moins de 30 ans ans et plus Revenus < 60% des plafonds Personne seule Couple avec enfants Public prioritaire (contingent préfectoral) Inscrit depuis moins de 18 mois Obtention en moins de 6 mois 25 7 Individuel demandé/attribué Type demandé indifférent T1T T Source : CREHA Ouest FDLS49 aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 51

52 Ralentissement du marché du logement neuf depuis 2008 Une construction neuve très dynamique jusqu en 2008, portée par la maison individuelle Entre 2000 et 2007, la production neuve a été très soutenue avec une moyenne de 90 logements par an. Ce rythme de production est réduit de moitié dans la période suivante : 43 logements par an en moyenne entre 2008 et Ces évolutions touchent toutes les communautés de communes limitrophes hors Vallée Loire Authion (rythme quasi stable sur les deux périodes). Le mouvement est inverse sur l agglomération angevine qui voit sa production s accroitre sur la deuxième période (mise en œuvre de son PLH). Ces évolutions touchent également toutes les communes de la CC du Loir hormis Cornillé les Caves, Corzé et Lézigné pour lesquelles le nombre moyen de logements commencés est stable sur les deux périodes Logements commencés depuis 2000 (Source : DREAL Pays de la Loire - Sit@del) CC du Loir moyenne : 68 logts/an Logements commencés DREAL Pays de la Loire - Sit@del BEAUVAU LA CHAPELLE SAINT LAUD CHAUMONT D'ANJOU CORNILLE LES CAVES CORZE HUILLE JARZE LEZIGNE LUE EN BAUGEOIS MARCE MONTREUIL SUR LOIR SEICHES SUR LE LOIR SERMAISE TOTAL CC DU LOIR Entre 2000 et 2014, logements ont été construits dans la CC du Loir dont : 804 individuels purs (un permis pour une seule maison seule) 155 individuels groupés (opération de plusieurs logements individuels dans un même permis) 61 collectifs (permis pour un bâtiment de plusieurs logements) Les logements individuels purs représentent près de 80% de la construction neuve (objectif SCoT : au plus 2/3 de la production). Le collectif, quasiment inexistant n est construit que sur Seiches. La production neuve ne concerne quasi exclusivement que l accession à la propriété. De 2000 à 2014, 930 Prêts à taux zéro (PTZ) ont été accordés. Selon les évolutions du dispositif, le nombre moyen de PTZ distribués est très variable : 77 par an entre 2000 et 2001, 45 par an entre 2002 et 2004, 80 par an aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 52

53 entre 2005 et 2011 (en 2005 : ouverture à l ancien du prêt à taux zéro sans condition de travaux année 2011 : PTZ+, suppression des conditions de ressources) et à peine 30 par an depuis 2012 (en 2012 :retour des conditions de ressources et recentrage du PTZ sur le neuf ; en 2013 : condition de performance énergétique) Au cours de la période , 49% des PTZ ont été accordés dans 3 communes : Seiches, Jarzé et Corzé. Le PSLA qui est un autre dispositif d accession sociale a bénéficié à 2 ménages de la CC du Loir depuis Entre 2007 et 2012, 41 logements locatifs sociaux ont été financés (26 PLUS, 11 PLAi et 4 PLS), soit près de 7 par an. Entre 2000 et 2007, les parcelles des maisons en individuel pur étaient pour près d un tiers supérieure à 1 200m², contre à peine 23% entre 2008 et La part des parcelles comprises entre 400 et 800m² est passée de 41% à 47% entre les deux périodes. Ainsi, la superficie moyenne des terrains des logements individuels purs s est sensiblement réduite en passant de 2 014m² entre 2000 et 2007 à 1 384m² entre 2008 et Un nombre de ventes de terrains à bâtir très variable d une année sur l autre En 2014, un seul nouveau lotissement est ouvert à la commercialisation dans la CC du Loir, il compte 15 lots (Beauvau), parallèlement 16 ventes sont conclues au cours de l année dont 9 sur Montreuil sur le Loir. Un volume de ventes légèrement en deçà de la moyenne observée entre 2010 et 2014 (19/an). Au 1er janvier 2015, la CC du Loir offre 86 lots disponibles à la vente majoritairement dans des lotissements privés. Le rapport ventes 2014/ disponibilités au égal à 18,6% est supérieur à celui observé à l échelle départementale (17%). Les surfaces des lots varient de 287m² (le plus petit lot) à 880m² (le plus grand lot) et les prix des lots entre et Evolution des ventes et des disponibilités de lots à batir dans la CC du Loir (Source DDT49) nb lots dispo au nb lots vendus Le prix moyen au m² oscille entre 47 /m² (Sermaise) et 65 /m² (Montreuil/Loir) contre 71 /m² pour le département. Ce prix de situe nettement de deçà de celui observé dans l agglomération angevine (> 120 /m²). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 53

54 Le prix moyen au m² oscille entre 47 /m² (Sermaise) et 100 /m² (Corzé) contre 71 /m² pour le département. Hors Corzé, les lots sont proposés à un prix moyen inférieur à 85 /m², soit un prix concurrentiel de celui observé dans l agglomération angevine (> 120 /m², jusqu à 263 /m² en 1 re couronne angevine). Le prix moyen dans le SCoT voisin du Pays des vallées d Anjou se situe autour de 60 avec un écart de prix de 1 à 4 entre les communes. CC du Loir 16 lots vendus en lots disponibles au Angers Loire Métropole 190 lots vendus en lots disponibles au CC Vallée Loire Authion 82 lots vendus en lots disponibles au CC Loire Aubance 15 lots vendus en lots disponibles au CC Loir et Sarthe 1 lot vendu en lots disponibles au CC des Portes de l Anjou 4 lots vendus en lots disponibles au CC du Canton de Baugé 5 lots vendus en lots disponibles au CC Beaufort en Anjou 4 lots vendus en lots disponibles au aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 54

55 Entre 2007 et 2013, un tiers de la construction neuve a servi à répondre aux besoins internes Les besoins internes pouvant nécessiter de nouveaux logements en vue du maintien de la population sur une période sont de trois ordres : Le renouvellement du parc ancien s appréhende en comparant la production neuve sur une période et la variation du parc total de logements. Si la production est supérieure à la variation du parc c est qu il y a eu des disparitions dans le parc existant (démolition, regroupements de logements pour en faire un seul). Au contraire si la production est inférieure à la variation du parc c est qu un certain nombre de nouveaux logements sont issus de créations dans le tissu existant (découpage de grands logements en plusieurs et/ou transformation de locaux en logements) La variation du parc non occupé en permanence : la progression du nombre de résidences secondaires et de logements vacants au détriment des résidences principales doit être compensée pour le maintien de la population. A contrario si le nombre de logements vacants et de résidences secondaires diminue, cela peut-être dû à des démolitions (renouvellement) mais aussi à des transformations en résidences principales, ce qui atténue les besoins en logements neufs pour le maintien de la population. Le desserrement des ménages se traduit par une baisse de la taille moyenne des ménages, principalement due au vieillissement de la population mais également à l évolution des structures familiales (divorce/séparation, mise en couple plus tardive). Pour avoir le même nombre d habitants, avec un nombre de personnes moins élevé par logement, il faut donc plus de logements. La somme de ces trois besoins internes correspond au point-mort, c est-à-dire le nombre de logements pour maintenir le nombre d habitants compté en début de période. Entre 2007 et 2012, plus d un tiers de la production a servi à maintenir le nombre d habitants observé en Pop des ménages Taille moyenne des ménages 2,61 Rsidences principales Pop des ménages Taille moyenne des ménages 2,55 Rsidences principales Si population stable : habitants avec une taille moyenne de 2,55 = 4197 résidences principales, soit 90 résidences en plus pour maintenir la population au niveau de résidences secondaires en moins 79 logements vacants en plus => 34 logements pour compensé cette évolution Production neuve = variation du parc total La production neuve a été de 333 logements - point-mort = = 122 logements ont servi à maintenir la population à son niveau de logements ont servi à l'accroissement de la population Compte tenu de l arrivée importante de jeunes ménages avec de jeunes enfants depuis la fin des années 90, le phénomène de desserrement devrait s amplifier et donc entrainer plus de besoins en logements dans les années à venir pour maintenir le nombre d habitants à son niveau de aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 55

56 Principal marché : l accession dans l ancien A compléter avec les données DVF qui seront bientôt traitées aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 56

57 Résumé Une forte évolution du parc de logements jusqu en 2007, en net ralentissement depuis, au profit des résidences principales et au détriment des résidences secondaires. Le parc de logements de la communauté de communes du Loir (5 016) se caractérise par le poids des résidences principales occupées par leurs propriétaires (70%). Cette situation contribue à une faible mobilité résidentielle des ménages qui se traduit par une baisse de la taille moyenne des ménages et une sous occupation des logements. Le parc de logements est majoritairement composé de maisons (93%) et de grands logements (54% de T5 et plus) dont le poids de ces derniers s est accru entre 2007 et 2012, au détriment des plus petits (T3 et moins). Le parc ancien est important (45% des logements construits avant 1946) mais la CC du Loir compte de moins en moins de logements indignes. La problématique du parc ancien relève essentiellement de l amélioration de la performance énergétique des logements et de leur adaptation au vieillissement. Le parc locatif privé un peu plus abondant que le locatif public et est très présent à Seiches (37% de l offre locative pour 26% des résidences principales). C est un parc relativement diversifié au regard de celui des propriétaires occupants, qui permet de répondre à des besoins plus diversifiés : plus de petits logements (40% T3 et moins), d appartements En 2011, près des 2/3 des ménages fiscaux de la CC du Loir pouvaient prétendre à un logement social, leurs revenus étant inférieurs au plafond d accès Hlm. Le parc locatif social permet de répondre de façon satisfaisante à la demande de logement social relativement limitée (153) : 69 attributions en 2014 ; près de 46% des entrants ont obtenu leur logement moins de 6 mois après avoir déposé leur demande. Plus de 70% des entrants ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds et peuvent prétendre à un logement financé en PLAi. Une réponse satisfaisante aux besoins des publics spécifiques, hormis pour les gens du voyage pour lesquels la CC du Loir n a aucune obligation légale. Une dynamique de construction fortement ralentie depuis 2008, et inscrite dans les objectifs globaux de réduction de la consommation foncière. La superficie moyenne des terrains des maisons neuves s est réduite à 1 384m² entre 2008 et 2014 (contre plus de 2 000m² entre 2007 et 2007) mais reste encore élevée. Un marché du lot à bâtir qui se maintient avec des prix concurrentiels de ceux de l agglomération angevine voisine. Entre 2007 et 2012, un tiers de la construction neuve a servi à répondre aux besoins internes de la CC du Loir tandis que les deux-tiers permettaient l accroissement démographique du territoire. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 57

58 ENJEUX SUR : Requalification du parc ancien et aménagements urbains associés notamment dans les centres de Seiches et Jarzé Accélération de la mise en œuvre d opérations à Seiches : stratégie foncière, identification des potentiels à court terme Diversification de l offre de logements en taille, avec plus de petits logements dans toutes les communes hors Seiches aussi bien pour les jeunes que pour les personnes âgées désireuses de rester à proximité de leur ancien logement devenu trop grand, en statut d occupation pour maintenir un volant de locatif dans toutes les communes et notamment de locatif social à Montreuil/Loir, Marcé, Cornillé-les-Caves et Corzé en proposant dans chaque opération une offre de logements intermédiaires et de gamme supérieure Accompagnement des publics : adaptation/réhabilitation du parc existant, division/dents creuses, social aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 58

59 C- Les équipements L accueil petite enfance : une compétence prise en main par la communauté de communes La communauté de communes dispose d un pôle petite enfance de qualité localisé sur la commune de Seiches-surle-Loir. Construit par la Communauté de Communes du Loir et mise en service en décembre 2007, ce pôle : la Maison de l'enfance, à Seiches sur le Loir, est géré par l'association l'eveil des P'tits Loirs. L'accueil collectif et le Relais Assistante Maternelle de la Maison de l'enfance, le Jardin d'eveil bénéficient d'un cadre de vie agréable dans des locaux neufs et colorés situés 14 rue Henri Régnier à Seiches sur le Loir. Cette structure a été inaugurée le 23 février L'accueil collectif régulier reçoit, du lundi au vendredi, de 7h30 à 18h30, 18 enfants originaires des 13 communes qui composent la CC. Les parents et assistantes maternelles peuvent aussi trouver nombre de renseignements auprès du relais assistantes maternelles qui a aménagé dans ces mêmes locaux. Un réseau de micro-crèches a été en parallèle mis en place. Ces dernières sont localisées à Jarzé, Lézigné et Corzé. L offre cumulée dans la Communauté de Communes et de 68 places destinée aux enfants Afin de compléter le réseau et mettre de nouvelles places à disposition des ménages de la Communauté de Communes, 4 places sont réservées au sein de la Maison de l enfance «Le nid du Loir» localisé à Villevêque. L accueil de loisirs pour les 3-17 ans : Les 13 communes ont délégué à la communauté de communes du Loir depuis le 1er janvier 2010, dans le cadre de la mutualisation des services, les actions enfance-jeunesse : accueil de loisirs, espaces jeunes, et conseils municipaux d'enfants. Ce transfert a pour objectif d'agir de façon globale et concertée pour les jeunes de 3 à 17 ans sur l'ensemble du territoire. Il permet à la collectivité d'intervenir de façon cohérente et équitable en centralisant l'organisation des temps d'accueils et de loisirs. Les activités permettent aussi de favoriser les rencontres entre les jeunes de différentes communes issus du même territoire communautaire. Les structures d accueil de loisirs sont réparties sur 5 communes : à Corzé, Montreuil-sur-Loir, Huillé, Marcé et enfin Jarzé. Une évolution des effectifs scolaires dans le primaire (publics et privés) à la baisse ces dernières années En 2014, 9 communes sur 13 disposent d une école publique ou privée : Cornillé-les-Caves, Corzé, Huillé, Jarzé, La Chapelle-Saint-Laud, Lézigné, Marcé, Seiches-sur-le- Loir et Sermaise. Les effectifs dans ces écoles tendent à diminuer ces dernières années. En effet, entre 2005 et 2014 les effectifs globaux ont chuté de 4%. Cette tendance est cependant liée à la forte baisse des effectifs maternels ces 10 dernières années (-16%). Les effectifs élémentaires quant à eux ont augmenté légèrement durant la même période (+6%). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 59

60 Il faut cependant noter pour ces effectifs élémentaires 2 périodes : l une entre 2005 et 2008 durant laquelle les effectifs ont augmenté ; la période de 2008 à aujourd hui où les effectifs tendent à baisser. Au vue de la forte chute des effectifs maternels, du report de ces effectifs en élémentaire aux rentrées suivantes, la tendance à la baisse des élémentaires observées sur la période courte risque de se prolonger elle aussi. Détail des évolutions scolaires dans chaque commune : Les évolutions scolaires observées à l échelle de chaque commune montrent des tendances très diversifiées à Evolution des effectifs l œuvre aujourd hui : 3 Evolution des effectifs Evolution des effectifs maternels et Commune maternels entre 2005 et élémentaires entre communes montrent une élémentaires entre et 2014 évolution inverse de celle 2005 et 2014 Cornillé-les-caves 21,7% 21,7% -- constatée à l échelle de la Corzé 0,0% -17,5% 15,4% Communauté : Cornillé-les- Jarzé 43,2% 27,8% 55,3% Evolutions La Chapelle Saint Laud 4,5% -10,8% 15,7% Caves, Jarzé et La Chapelle-Saint-Laud. Jarzé est Lézigné/Huillé -0,7% -3,6% 1,1% Marcé 0,0% -38,5% 29,9% Seiches-sur-le-Loir -30,5% -42,0% -21,7% la commune qui a enregistré la plus forte hausse ces Sermaise -13,8% -8,3% -17,6% 10 dernières années avec une évolution de plus de 43%. A l inverse 2 communes connaissent une baisse des effectifs : Seiches-sur-le-Loir et Sermaise. La commune de Seiches a connu la plus forte chute d effectifs entre 2005 et 2014 avec près d 1/3 d effectifs en moins. Cette tendance est encore plus prononcée en maternelle ou les effectifs chutent de près de 42%. Les communes de Lézigné et Huillé qui scolarisent conjointement leurs effectifs connaissent une certaine stabilité. La construction neuve, l arrivée de nouveaux ménages et le type de ces ménages sont autant d indicateurs importants à suivre. Ils permettent conjugués d expliquer certaines évolutions scolaires constatées. De même, la répartition des enfants provenant des communes sans école (Montreuil-sur-Loir, Beauvau, Chaumontd Anjou et Lué-en-Baugeois) est importante : l arrivée de nouveaux ménages dans une commune ne disposant pas d équipement pourra en effet venir impacter la commune voisine d accueil. De fortes augmentations d effectifs dans le collège de Seiches-sur-le-Loir Un collège public existe aujourd hui sur le territoire. Il s agit du collège «Vallée du Loir» dans la commune de Seiches. Il n existe pas de collège privé sur le territoire. Périmètre de recrutement des collèges publics de la Communauté. Ce collège présente un secteur de recrutement important qui ne recouvre pas pour autant l ensemble des communes Les enfants de Lézigné et de Huillé sont en effet scolarisés dans le collège de Durtal, les enfants de Sermaise dans le collège de Baugé, les enfants de Jarzé, au choix sur Seiches ou Baugé. Le collège de Seiches-sur-le-Loir : «Vallée du Loir» a connu deux tendances importantes ces dix dernières an- aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 60

61 nées : une forte chute de ses effectifs entre 2006 et 2011 suivie d une forte remontée depuis Des travaux ont été réalisés en 2012 par le Conseil Départemental afin d amener la capacité de cet établissement à 750 places ainsi qu un réaménagement de la sectorisation (les enfants de Jarzé pouvant être scolarisés au choix sur Seiches ou Baugé Les effectifs scolaires à la rentrée sont de 714. Une répartition des équipements sportifs très homogène sur le territoire. L offre en équipements sportifs est très largement concentrée dans l agglomération angevine qui dispose d un panel d équipements riche et varié. Les autres territoires proches disposent également d équipements intéressants notamment Durtal et Tiercé. L ensemble des communes de la CC du Loir possède un ou plusieurs équipements sur leur banc communal. La commune de Seichessur-le-Loir dispose de la gamme d équipements sportifs la plus étoffée avec notamment des cours de tennis, un plateau d EPS et des salles multisports. Les communes de Jarzé et de Corzé disposent elles aussi d une gamme variée d équipement rassemblant cours de tennis, terrains de football ou encore salle multisport. Une faible présence d équipements culturels comparée aux autres communautés de communes mais uniquement constitué de structures relais Un réseau de bibliothèques bien réparti sur le territoire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 61

62 La communauté de communes dispose d un réseau de 8 bibliothèques sur son territoire réparti sur les communes de Montreuil-sur-Loir, Corzé, Seiches-sur-le-Loir, Marcé, Lézigné, Huillé, Chaumont d Anjou et Jarzé. La Communauté de Communes du Loir a pour mission la mise en réseau des bibliothèques du territoire. Les 8 bibliothèques ont leur propre fonctionnement et ce sont elles qui mettent en œuvre la politique de lecture publique sur leurs communes. La communauté de communes s'occupe de : animer le réseau, les mettre en lien pour des projets de mutualisation, leur proposer de participer à des projets communs d'action culturelle. Chacune s'implique en fonction de ses objectifs et moyens. Ainsi, depuis plusieurs années, le réseau des bibliothèques est à l'initiative du concours de dessin (voir page Actions de sensibilisation culturelle) organisé chaque année dans le cadre du Festival Fabul'eau et participe activement aux projets de résidence d'artistes sur le territoire. Il n existe cependant pas de médiathèque sur le territoire contrairement à ce qui peut être constaté dans les autres communautés de communes du Pays Loire Angers (médiathèque à Juigné-sur-Loire et Brissac-Quincé pour la CC Loire Aubance, à Brain-sur-l Authion pour la CC Loire Authion). L apprentissage de la musique dans la communauté de communes L école de musique du canton de Seiches sur le Loir permet aux enfants à partir de 4 ans d apprendre la pratique musicale sur le territoire. Cette offre est aussi présente dans la commune de Jarzé avec la présence de la Lyre Jarzéenne dispensant un enseignement semi collectif de qualité. Une offre de cinéma présente sur le territoire La population du Loir bénéficie en dehors de l offre importante localisée dans l agglomération angevine d une petite offre de cinéma localisée dans la commune de Jarzé. La salle Saint Michel dispose d une capacité de 160 places et propose une programmation cinématographique intéressante les week-ends. Cette salle a récemment fait l objet de travaux afin d en améliorer le confort (nouveaux fauteuils, chauffage, ) Un réseau important de salles polyvalentes dans le territoire Pratiquement chaque commune possède aujourd hui une salle polyvalente permettant d offrir une variété d activités intéressantes pour les habitants du territoire. L accueil pour personnes âgées sur le territoire et le maintien à domicile Deux établissements d accueil pour personnes âgées sont présents sur le territoire de la communauté de communes. Il s agit de la Maison Saint Joseph (EHPAD privé) à Jarzé d une capacité de 82 places ainsi que la maison de retraite Hélianthème (EHPAD public) à Seiches-sur-le-Loir d une capacité de 75 places. Cette offre est importante pour le territoire puisqu elle permet aux personnes âgées de rester dans la communauté de communes et ce même à un âge avancé. Au niveau national, 10% des personnes résidant dans ces établissements sont âgés de 65 à 75 ans, 33% entre 75 et 85 ans et enfin 52% ont plus de 85 ans. Cette donnée est importante à prendre en considération puisque l âge pour lequel les personnes âgées s installent dans les établissements d accueil tend s allonger, les conditions de aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 62

63 maintien à domicile s étant ces dix dernières années développé de manière importante. La grande majorité des personnes résidant dans les établissements d hébergement sont des personnes seules (86%). L accueil pour personnes âgées ne représente cependant pas l ensemble des services dédiés à cette population. Les services d aide au maintien à domicile sont aujourd hui en plein développement et représente une alternative très importante pour maintenir la population âgée sur leur territoire de vie. Les structures des services à la personne (SAP) proposent une gamme de services importante permettant notamment aux personnes âgées de rester le plus longtemps possible à domicile. Ces structures doivent détenir l autorisation du Conseil Général ou l agrément qualité de la DIRECCTE afin d intervenir auprès des publics fragiles. Ce public est composé de l enfance/familles en difficulté, des personnes handicapées ainsi que des personnes âgées de plus de 60 ans. Les aides aux personnes âgées se déclinent sur plusieurs activités : L accompagnement et l aide aux personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne L accompagnement et l aide aux personnes dans les activités de la vie sociale et relationnelle Le soutien des activités intellectuelles, sensorielles et motrices L aide à la mobilité Une offre médicale de proximité localisée dans les communes les plus peuplées du territoire Seules deux communes dans la communauté de communes disposent d une offre médicale de proximité : Seichessur-le-Loir et Jarzé. La commune de Seiches rassemble 5 médecins, 2 kinésithérapeutes, 1 orthophoniste et 3 dentistes. Jarzé quant à elle dispose d un médecin et d un kinésithérapeute. Ces deux communes jouent donc un rôle très important dans le l offre de santé de proximité pour le territoire. Ces deux communes disposent aussi d une pharmacie. Au niveau des infirmiers, 4 communes possèdent ce type d offre : Corzé, Jarzé, Lézigné et Seiches-sur-le-Loir. La proximité de l agglomération angevine permet aux habitants de bénéficier d une offre médicale importante via les cliniques et hôpitaux présents sur ce territoire (CHU d Angers, centre anticancéreux et de réadaptation; cliniques Saint-Léonard et Saint Joseph de Trélazé, clinique Saint Sauveur de l Esvière, clinique de l Anjou, ). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 63

64 A l échelle du grand territoire, un niveau d équipement des communes très hétéroclite Outre les communes centrales de l agglomération angevine qui ont un niveau d équipements supérieur, on peut noter que la communauté de communes du Loir est entourée de 3 pôles bien dotés notamment dans des gammes d équipements dits intermédiaires ou supérieurs : Beaufort, Baugé et Tiercé. Les communes de Seiches-sur-le-Loir et Durtal disposent d un niveau d équipements intermédiaire avec plus de 50 équipements et services sur leur banc communal. Ces deux communes jouent un rôle important au sein de l EPCI. Certaines communes les moins peuplées ont moins de 10 équipements ou services mais elles sont à priori pas très éloignées de pôles assurant ces services. Il s agit notamment des communes de Huillé, La Chapelle-Saint-Laud, Beauvau, Sermaise, Lué-en-Baugeois ainsi que Chaumont d Anjou. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 64

65 Résumé Un niveau d équipements et de services intéressant dans les communes de Seiches-sur-le-Loir et de Jarzé jouant un rôle pour les plus petites communes périphériques L accueil petite enfance est organisé autour d un pôle localisé à Seiches sur le Loir et d un réseau de micro-crèches à Jarzé, Lézigné et Corzé. Des effectifs scolaires du premier degré en perte de vitesse à l échelle de la CC. Pour autant une situation très hétérogène dans les communes : de fortes baisses sur Seiches, des augmentations très importantes à Jarzé Des effectifs dans le collège de Seiches en forte hausse mais des travaux d agrandissement conséquents. Un secteur de recrutement vers ce collège concernant presque l ensemble des communes du Loir hormis Sermaise dont les enfants vont à Baugé et Lézigné et Huillé dont les enfants partent au collège de Durtal Une offre en équipements sportifs de proximité bien répartie sur le territoire. Une forte concentration observée dans les communes de Seiches et de Jarzé Une offre culturelle limitée dans la communauté de communes au regard des territoires limitrophes Un niveau de couverture des établissements pour personnes âgées intéressant dans le territoire Une offre médicale de proximité concentrée dans les communes de Seiches et de Jarzé. Les petites communes et leurs habitants sont fortement dépendants de ces communes relais en matière de santé. ENJEUX SUR : L adaptation de l offre de logements et d équipements adaptée aux besoins de la population, en fonction de son profil L adaptation des besoins en terme d équipements et de services aux évolutions démographiques (notamment en matière de scolaire premier degré afin d éviter les fortes fluctuations d effectifs dans ces équipements et d éventuels investissements nécessaires ponctuellement dans le temps) La mutualisation de l offre nouvelle en privilégiant le service rendu aux communes environnantes aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 65

66 DOCUMENT PROVISOIRE IV. DYNAMIQUES ÉCO- NOMIQUES aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 66

67 A L emploi dans le Loir Une croissance de l emploi soutenue En 2012 on dénombrait environ personnes en emploi dans la CC du Loir, soit emplois de plus qu en Depuis lors le territoire a connu une hausse continue de l emploi, y compris sur la période récente pourtant instable (+2,9% / an en moyenne entre 1990 et 2012). Seiches : principal pôle d emploi La CC du Loir, territoire voisin d Angers Loire Métropole premier pôle économique du département (plus de emplois), a connu une hausse d emploi globale équivalente à +2% par an en moyenne entre 2007 et 2012, contre +0,6% pour ALM et +0,2% pour le département. Le profil industriel du territoire (voire infra) aurait donc plutôt joué en sa faveur durant la crise économique, à l instar du secteur industrie/construction qui résiste bien - contrairement à la plupart des territoires. Les deux tiers des nouveaux emplois de la CC du Loir depuis 1990 ont été créés à Seiches-sur-le-Loir, principal pôle d emploi. Cette commune compte plus de emplois (environ 44% des emplois de la CC). Jarzé, Cornilléles-Caves, qui connait la progression des emplois la plus dynamique, et dans une moindre mesure Corzé représentent des pôles d emplois «secondaires» de plusieurs centaines d emplois. 5 communes concentrent aujourd hui près de 90% de l emploi intercommunal, avec plutôt une tendance à la concentration des emplois. La commune de Cornillé-les-Caves présente un taux de concentration d emploi particulièrement élevé en raison d un établissement de taille aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 67

68 importante (Laiterie Tessier) qui emploie davantage de salariés que la commune ne compte d habitants... Un niveau de chômage moins élevé à proximité de l agglomération d Angers Globalement, au sein de la CC du Loir la proportion d actifs au chômage (notion différente du taux de chômage localisé) est inférieure à la moyenne départementale ou nationale : 8,5% des actifs de 15 à 64 ans du Loir sont au chômage, contre respectivement 11,5 et 12,7%. Les communes qui concentre le moins d habitants accueillent logiquement moins d actifs et sont donc relativement moins touchées par le chômage. A l inverse les autres communes et a fortiori les communes les plus éloignées de l agglomération d Angers accueillent davantage de chômeurs. La commune de Sermaise est de loin la plus affectée avec 13,5% de ses actifs au chômage. Recul de l emploi agricole et tertiarisation de l économie Comme la plupart des autre territoires français, la CC du Loir a connu un recul important du poids de l emploi agricole depuis 1990 (stabilisé dans les années 2000 mais presque divisé par deux en 25 ans) avec en parallèle une tertiarisation plus rapide ces dernières années (effet de rattrapage). L emploi agricole représente encore 10% du total des emplois, tandis que le secteur tertiaire représente lui la majorité des emplois (56%). Ces dynamiques ne sauraient masquer la forte composante industrielle du Loir, caractéristique propre à ce territoire : les emplois de l industrie sont stables et représentent encore 26% des emplois (soit plus de emplois), contre 17% en moyenne dans le département. Les communes de Lézigné et Cornillé-les-Caves ont en particulier une très forte dimension industrielle (environ 70% des emplois dans chaque commune), voire Jarzé et Seiches-sur-le-Loir dans une moindre mesure, qui s explique par la présence de grands établissements. L économie des plus petites communes est encore majoritairement tournée vers l agriculture, mais c est également le cas à Corzé et à Marcé (respectivement 23 et 28% des emplois). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 68

69 Les ouvriers en recul, des cadres en hausse La progression du nombre d actifs en emploi est relativement soutenue dans le Loir. A l image de l emploi local, entre 2007 et 2012 le nombre d actifs occupés résidant dans la CC du Loir a augmenté proportionnellement plus vite que la moyenne départementale : + 6% contre +1,1% en moyenne en Maine-et-Loire. En revanche, compte de nombreux actifs résident dans le Loir mais travaillent dans l agglomération voisine. En outre, dans le Loir comme dans d autres territoires périurbains, 4 actifs sur 5 ne travaillent pas dans leur commune de résidence. 30% des actifs de la CC du Loir travaillent sur le territoire de l EPCI et 48% sur Angers Loire Métropole (cf. navettes quotidiennes domiciletravail). Dans des proportions beaucoup plus limitées les EPCI de Durtal et Baugé attirent respectivement 4 et 3% des actifs du Loir. Comme dans la plupart des territoires, la tertiarisation de l économie s accompagne d une progression des emplois cadres ainsi que des professions intermédiaires (respectivement +7,3 et +1,4% entre 2007 et 2012), au détriment des catégories d employés et d ouvriers (respectivement -1,5 et -2,5% depuis 2007). Entre 2007 et 2012 la CC du Loir se distingue en effet par une progression relativement plus rapide des cadres (effet de rattrapage), et dans une moindre mesure des emplois agricoles ainsi que des artisans-commerçants et chefs d entreprises. Malgré ces dynamiques à l œuvre, les employés et les ouvriers représentent encore plus d un actif sur deux dans la CC du Loir (respectivement 27 et 30%), contre 23% de professions intermédiaires et seulement 10% de cadres. Bien que leur nombre soit en baisse, la CC du Loir conserve donc encore et surtout une proportion significative d actifs ouvriers, plus que dans les autres EPCI du Pôle métropolitain Loire Angers mais moins que dans les autres EPCI voisins... Aura Source : Insee, RP 2012, exploitation complémentaire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 69

70 B Le tissu économique Un tissu économique composé de petites... et de grandes entreprises La CC du Loir a la particularité d accueillir à la fois plus de petites mais aussi un peu plus de grandes entreprises que la moyenne. On y dénombrait environ établissements fin 2012 dont les trois quart sans salarié (74%). Les établissements de 1 à 9 salariés représentent 20,1% de l ensemble. Les microentreprises (moins de 10 sal.) représentent ainsi environ 94% du tissu économique local! A l opposé, avec 13 établissements de plus de 50 salariés, en raison de son profil industriel, la CC du Loir se situe légèrement au-dessus de la moyenne départementale et nationale en proportion. Aura Source : Insee, CLAP au 31/12/2012 Liste des principaux établissements employeurs de la CC du Loir, secteur d activité et tranches d effectifs salariés Nom établissement Libellé activité (NAF rév. 2, 2008) Commune Tranche effectifs LAITERIE TESSIER Fabrication de fromage CORNILLE-LES- CAVES ALLOGA FRANCE Entreposage et stockage non frigorifique SEICHES-SUR-LE LOIR Fabrication d'autres produits alimentaires SEICHES-SUR-LE- IGRECA n.c.a. LOIR MARTIN TECHNOLOGIES Activités de pré-presse LEZIGNE AURODIS (SUPER U) Supermarchés CORZE SEICHES-SUR-LE- COLLEGE VALLEE DU LOIR Enseignement secondaire général LOIR Fabrication de matériel de levage et de SEICHES-SUR-LE- GOUBARD manutention LOIR HYDROVIDE Fabrication de carrosseries et remorques LEZIGNE MAISON DE RETRAITE ST JOSEPH Hébergement médicalisé pour personnes âgées JARZE SEICHES-SUR-LE- ORIUM Activités de centres d'appels LOIR Autre mise à disposition de ressources PARADE JARZE humaines RESIDENCE HELIANTHEME Hébergement médicalisé pour personnes SEICHES-SUR-LE EHPAD âgées LOIR Aura Source : BvD, Diane+ (2015) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 70

71 Les activités économiques : des spécificités industrielles marquées Parmi les quelques emplois de la CC du Loir on dénombre près de emplois salariés du privé (hors emplois indépendants, agricole, de l enseignement et de l administration), en hausse continue depuis 20 ans. L industrie manufacturière est le premier secteur employeur de la CC du Loir avec environ emplois salariés privés, mais c est aussi le plus concentré, avec de grands établissements. Ce constat est particulièrement vrai dans l industrie agro-alimentaire avec deux entreprises parmi les plus importantes du territoire : la Laiterie Tessier à Cornillé-les-Caves et Igreca à Seiches-sur-le-Loir (voire Rivazur Cakes). L industrie de pointe est également présente dans la commune de Lézigné qui accueille l entreprise «Martin Technologies» très connue dans le marquage industriel sur plastique et métaux ainsi qu Hydrovide dans la fabrication de véhicule spéciaux (tous deux membres de We Network, cluster de l électronique professionnelle de l ouest). Par extension, le Loir est aussi un territoire relativement spécialisé, avec en moyenne plus de 2 fois plus d emplois qu ailleurs dans le département, dans la fabrication de produits métallique et la mécanique industrielle (Camega, SA2M, Mecatech, SNE Anjou Technique Mécanique, etc.). Aura Source : Unédic, Acoss-Urssaf Autre spécialité locale malgré le peu d emplois, l économie est aussi marquée par les exploitations de carrières localisées notamment dans les communes de Lézigné, Montreuil ou Seiches-sur-le-loir. Après l industrie manufacturière, le secteur du transport et de la logistique est la deuxième activité caractéristique du territoire avec 215 emplois salariés privés, soit plus de 2 fois plus d emplois qu ailleurs dans le département pour ce secteur. La commune de Seiches-sur-le-Loir notamment dispose d une forte proportion d emplois associés à ce secteur avec 215 des 351 salariés privés du secteur dans le Loir (Alloga par exemple mais aussi l Aéroport Angers- Marcé ou les autoroutes ASF). D ailleurs, dans les services ce sont les activités de services aux entreprises qui se démarquent le plus par le biais de la PME Orium à Seiches dont l activité est centrée sur le e-commerce (centre d appel et logistique). Enfin la construction est également un secteur qui compte, employant plus de 200 salariés dans le Loir, avec quelques PME comme par exemple MR Ouest à Lézigné ou LTB à Seiches. Certaines communes disposent encore d une forte proportion d emplois agricoles notamment des communes de La Chapelle-Saint-Laud et de Huillé. A noter cependant que le nombre d emplois générés sur ces communes est relativement faible. De manière plus conjoncturelle avec la crise économique survenue en 2008, si l emploi global a bien résisté, les secteurs du commerce (-117 salariés soit -41%) ainsi que la santé et l action sociale (-28 salariés soit -18%), sont ceux qui ont été le plus impactés. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 71

72 C Les espaces d activités économiques Zones d activités et zones artisanales se concentrent autour des nœuds routiers Plusieurs zones d activités économiques maillent aujourd hui le territoire, principalement le long de la D323 et de la D766 et à proximité de l autoroute A11. Avec 214 ha d espaces économiques dont 62 ha encore commercialisables, il s agit du 2ème gisement de foncier économique du Pôle métropolitain Loire Angers. La commune de Seiches en accueille la majorité avec les zones d activités des Mulottières, de la Guittière, de la Blaisonnière et de la Suzerolle : environ 80 ha d espaces dédiés à l accueil d activités. La commune de Marcé accueille aujourd hui le parc d activités intercommunal Angers-Marcé de 40 ha de surfaces utiles, toujours en cours de commercialisation. Les communes de Lézigné, Cornillé-les-Caves, Jarzé, et Corzé accueillent aussi une à deux zones artisanales (sauf Laiterie) d environ 6 ha chacune en moyenne. 5 zones d activités regroupent à ce jour l essentiel des disponibilités résiduelles. Le Parc d activités Angers- Marcé en début de commercialisation garde une capacité d accueil de 40 ha (soit les 2/3 du total du stock de la CCL). Sur Seiches, les zones d activités communautaires de la Guittière et de La Suzerolle disposent à elles deux de capacités de 13 ha. La commune de Lézigné dispose de capacités résiduelles dans la zone d activité communautaire des Robinières à 0,6 ha tout comme dans sa zone d activité des Muriers (2,4 ha). La commune de Cornillé-les-Caves dans sa zone des Cinq chemins dispose encore quant à elle de 4,2 ha. En moyenne 2,2 ha sont vendus chaque année dans la CC du Loir sur les sept dernières années. A ce rythme et sans comptabiliser les projets de nouvelles zones, la CC du Loir dispose donc d un stock théorique de plus de 28 années de surfaces commercialisables. Les disponibilités foncières dans les ZAE de la CC du Loir Le rythme annuel moyen de commercialisation depuis 2008 dans les ZAE de la CC du Loir aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 72

73 Partie amenée à être complétée D L aménagement numérique Le développement de l'internet et des communications numériques, tant auprès des entreprises que des particuliers est un enjeu national majeur. Il constitue un levier essentiel en matière de compétitivité et d'attractivité pour le développement économique des territoires. Il devient, en outre, un élément de cohésion sociale pour l'accès a la santé (télémédecine), à l'emploi (télétravail), à l'éducation (enseignement a distance), aux services administratifs (dématérialisation de formulaires, offres de services en ligne) et à la culture (accès au web). Enfin, facilitant les mises en relation a distance, il constitue un facteur de limitation et/ou d'optimisation des déplacements. L aménagement numérique du territoire induit une implication accrue des pouvoirs publics qui s est traduite, ces dernières années, par plusieurs lois et programmes. Le plan France Très Haut Débit élaboré en 2013 retranscrit la stratégie du gouvernement pour le développement du Très Haut Débit. Ce plan affirme l ambition de couverture intégrale du territoire national en très haut débit d ici 2022, par le déploiement de réseaux mutualisés en fibre. Cette stratégie se décline localement dans des documents stratégiques et opérationnels : régionaux au travers des Stratégies de Cohérence Régionale d Aménagement Numérique (SCORAN) qui fixent les grandes ambitions après échanges entre les différents acteurs. La SCORAN Pays de la Loire a été adoptée en 2011 et révisée en 2014 pour introduire un volet usages (SCORAN2). départementaux au travers des Schémas Directeurs Territoriaux d Aménagement Numérique (SDTAN), documents opérationnels institués par la loi relative à la lutte contre la fracture numérique. Les SDTAN fixent la stratégie pour la montée en débit et le développement du très haut débit sur le territoire et définissent les éléments de gouvernance. Le SDTAN de Maine-et-Loire, élaboré en 2013, vise la desserte à terme de la totalité du territoire départemental par la FTTH (Fiber to the home fibre amenée jusqu au domicile de l abonné). Pour des raisons de coût des investissements, le SDTAN préconise une phase intermédiaire correspondant à une montée en débit permise par le recours à plusieurs technologies : la technologie VDSL2 (Very high speed Digital Subscriber Line 2, le VDSL2 est un protocole de transmission qui améliore les débits Internet en réception et en émission sur les réseaux cuivre), mise en œuvre par les opérateurs et améliorant les débits autour des NRA (nœuds de raccordements d abonné), la montée en débit radio ou cuivre, et le déploiement du FTTH dans les bourgs, en dehors des zones couvertes par la VDSL2. // Les infrastructures très haut débit Les infrastructures très haut débit ont été déployées : aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 73

74 par les opérateurs privés ( France Telecom, Orange, SFR, Numericable, ). Cette offre se concentre malgré tout sur les zones les plus denses et donc les plus rentables. La communauté de communes a ce titre ne fait pas l objet d investissements de la part de ces opérateurs qui sont quant à eux davantage tournés vers la commune centre d Angers er ses communes de première couronne. Par les gestionnaires d infrastructures qui louent ensuite ce réseau aux opérateurs de communication. Il s agit notamment du réseau de transport d électricité par RTE, du réseau ferré par RFF, des autoroutes par ASF et Cofiroute Par les collectivités locales au travers d initiatives publiques telles que Mélis@, Gigalis ou encore la Boucle angevine. La communauté de communes est à ce jour desservie par un réseau de fibre optique lié à l autoroute A11 traversant le territoire. Elle dispose également de nœuds de raccordement au réseau Mélis@ et d un réseau France Telecom sur l axe Corzé-Seiches-Lézigné. Pour autant cette desserte est très limitée et le raccordement à ces nœuds très couteux n est pas réalisé. // Le réseau haut débit L ADSL La couverture par l ADSL utilise le réseau téléphonique cuivre développé par l opérateur historique France Telecom / Orange. La boucle locale cuivre compte 41 Noeuds de Raccordement Abonné (NRA) sur le Pôle métropolitain Loire Angers, a priori tous opticalisés, c est-à-dire reliés entre eux par la fibre optique et donc équipés pour l ADSL. Les technologies de connexion par ondes radio (WiMax, Wifi, 3G) et autres technologies alternatives Des solutions alternatives telles que le satellite ou des technologies utilisant les ondes radio (Wifi / WiMax, 3G) permettent d offrir un accès au haut débit aux zones isolées dont les coûts de raccordement au réseau câblé seraient trop élevés. Le WiMax est une technologie de transmission sans fil à haut débit (partagé par les utilisateurs) et à large portée. Melis@ a déployé 10 émetteurs Wifi / WiMax sur le territoire du Pôle métropolitain Loire Angers. Le réseau Melis@ permet de desservir en fibre optique 75 zones d activités du Pôle métropolitain Loire Angers, soit plus de 50% des zones d activité (mais les entreprises concernées ne sont pas systématiquement raccordées) et de raccorder 270 établissements publics et privés. En outre, les établissements situés à moins de 150 m du réseau Melis@ sont considérés comme raccordables. Au total, 3138 établissements sont ainsi raccordables sur le territoire du Pôle métropolitain Loire Angers, dont 200 de plus de 50 salariés. France Telecom propose également une offre fibre optique entreprise (FTTO9) qui permet de desservir plus largement les entreprises mais à un coût plus élevé. Part des locaux éligibles - DSL Commune éligibles 3 Mbit/s et + 8 Mbit/s et + 30 Mbit/s et Mbit/s et + Beauvau 94,2% 75,4% 0,0% 0,0% 0,0% La Chapelle-Saint-Laud 94,4% 44,6% 2,2% 0,0% 0,0% Chaumont-d'Anjou 100,0% 94,4% 90,3% 54,9% 0,0% Cornillé-les-Caves 100,0% 75,7% 40,4% 0,0% 0,0% Corzé 96,4% 83,2% 77,3% 42,6% 0,0% Huillé 94,2% 84,3% 75,9% 0,0% 0,0% Jarzé 100,0% 90,9% 86,3% 49,6% 0,0% Lézigné 100,0% 99,5% 95,6% 78,9% 0,0% Lué-en-Baugeois 100,0% 96,8% 85,4% 0,0% 0,0% Marcé 98,4% 64,2% 53,1% 0,0% 0,0% Montreuil-sur-Loir 99,1% 97,7% 93,2% 66,7% 0,0% Seiches-sur-le-Loir 98,9% 95,7% 93,2% 38,3% 0,0% Sermaise 100,0% 79,7% 67,1% 0,0% 0,0% Source : FranceTHD, juin 2015 L ensemble des communes du Loir sont éligibles au réseau DSL. Le réseau ne couvre pas cependant l ensemble de la population. Il peut être noté en effet que 25% de la population de Beauvau par exemple n est pas éligible à une offre à 3Mbits et +, 65% à La Chapelle-Saint-Laud ou encore 46% à Marcé. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 74

75 // Performance, desserte et services des réseaux d accès mobiles Le WiMax Les débits offerts par la technologie WiMax ont évolué. La première génération permettait d offrir jusqu à 2 Mbit/s en débit descendant et 512 kbit/s en débit montant et de la téléphonie, tandis que depuis 2012, le WiMax permet d offrir un débit descendant jusqu à 10 Mbit/s, la téléphonie, la VOD (Vidéo à la demande) et un bouquet TV. Les débits offerts sont partagés entre les utilisateurs. Sur le Pôle métropolitain Loire Angers, les débits les plus élevés offerts par le WiMax (jusqu à 2 Mbits/s) couvrent les zones dont les débits ADSL sont les plus faibles (couronne autour de Brissac-Quincé, Savennières ou encore Marcé par exemple). Globalement, moins de 10% des foyers du territoire du Pôle métropolitain Loire Angers ne sont pas éligibles à un débit d au moins 1 Mbits/s, que ce soit via l ADLS, le WiMax ou le Wifi. La 3G et la 4G Tout le territoire du Pôle métropolitain est couvert par la 2G et très peu de secteurs ne sont pas couverts par la 3G+. La 4G est disponible sur une large partie du territoire d Angers Loire Métropole et de la commune nouvelle Loire Authion. Les Communautés de communes du Loir et de Loire-Aubance sont encore peu couvertes par la 4G. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 75

76 E L offre commerciale Près de la moitié des achats sont effectués sur le territoire du Loir déplacements en moyenne sont effectués chaque jour par les résidents du Loir pour motif achat (hors samedi). Une grande partie de ces déplacements (45%) sont internes à la Communauté de Communes et sont principalement orientés vers Seiches-sur-le-Loir. Angers Loire Métropole (36%) et plus particulièrement Angers (27%) constituent des générateurs importants pour le motif achat. Les zones commerciales de Saint-Serge et de Grand- Maine à Angers sont les deux principales destinations d achat des habitants du Loir. Enfin, les pôles extérieurs au Pôle métropolitain Loire Angers (Tiercé, Durtal) attirent également les résidents du Loir. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 76

77 Une offre qui répond partiellement aux besoins quotidiens En 2014, la Communauté de communes du Loir compte 36 commerces représentant m² de surface de vente. 33 d entre eux ont une surface de vente inférieure à 300 m². Entre 2004 et 2014, 65 m² supplémentaires ont été créés (+ 1%). Cette évolution représente 0,07% de celle du pôle métropolitain Loire Angers. L alimentaire avec ses 9 commerces (dont un supermarché et deux supérettes) représente près de la moitié de la surface de vente totale, devançant l équipement de la maison. Seulement 5 communes bénéficient d une offre commerciale de proximité La présence d une offre commerciale de consommation courante dans les centres-bourgs ne concerne que cinq communes sur treize et seulement deux communes possèdent plus de 5 commerces constituant une offre diversifiée dont des commerces alimentaires (l offre sur le secteur de l Aurore à Corzé n étant pas comptabilisée comme une offre de proximité). En 2014, le territoire dispose d un point de vente de moins qu en Pour autant, la surface commerciale a elle augmenté de 65m². Les trois communes de plus de habitants bénéficient d une offre plus conséquente. Le cas de Corzé est particulier avec seulement 2 commerces en dehors de la zone de l Aurore accueillant l offre supra communale. Seiches-sur-le-Loir a l offre la plus complète et diversifiée, en plus d un marché hebdomadaire. Jarzé, joue un rôle complémentaire important notamment pour les communes environnantes dépourvues d offre. L offre commerciale supra-communale L offre supra-communale située à Corzé (secteur de l Aurore) bénéficie d une implantation intéressante en entrée de ville de Seiches-sur-le-Loir. Ce pôle est constitué de 7 commerces, dont un supermarché de 2000m². Les autres commerces (hygiène, culture, service à la personne, équipement automobile et de la maison) sont installés dans la galerie commerciale attenante. Le site et son environnement présentent assez peu de qualité architecturale et urbaine. Le projet de déviation de la commune de Seiches-sur-le-Loir pourrait entrainer la relocalisation de cette offre au sud de la D323. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 77

78 F L agriculture Une agriculture dynamique et très présente sur le territoire L agriculture tient toujours une place importante au sein des communes du Loir. En effet près de 9% des emplois dans ces communes sont liés à l activité agricole. La Communauté de communes compte 114 exploitations agricoles professionnelles* en 2015, soit autant qu en 2010 (source : Chambre d agriculture 49). Le nombre d exploitations a tendance à se maintenir ou à augmenter dans les communes qui comportaient déjà un nombre important d exploitations (>10), comme à Jarzé, Huillé, Marcé, Seiches-sur-le-Loir, et même Corzé (1 seul siège en moins). A l inverse, toutes les communes comportant moins de 10 sièges voit ce nombre diminuer, à l exception de Cornillé-les-Caves et Lué-en-Baugeois. Ce constat peut être lié à l âge des exploitants (départ à la retraite sans reprise des sièges), mais peut aussi traduire une dynamique positive d attractivité sur les communes les plus agricoles. (à compléter en attente de chiffres comparatifs au niveau départemental) * Une exploitation agricole est une unité économique et de production qui répond simultanément à trois conditions; Elle a une activité agricole, elle atteint ou dépasse une certaine dimension (superficie, nombre d animaux, production ) et elle est soumise à une gestion courante indépendante. Les exploitations peuvent ensuite être classées selon leur taille économique, calculée à partir de la Production Brute Standard (PBS) de chaque exploitation exprimée en euros. Les moyennes et grandes exploitations ont leur PBS supérieure à euros et sont regroupées sous le champ d exploitations dites «professionnelles» (Source : Portrait de l agriculture périurbaine du Pôle métropolitain Loire Angers (Aura, Chambre d agriculture 49) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 78

79 A l échelle de la Communauté de communes, 25% des exploitants ont plus de 55 ans (43 sur 170). La problématique de reprise des exploitations se pose en premier lieu dans les communes où l on compte le plus d exploitants : Seiches-sur-le-Loir, Jarzé, Huillé, Marcé et Corzé comptabilisent 72% des exploitants, mais 81% des exploitants de plus de 55 ans. Ceci peut accréditer l hypothèse que les difficultés de reprise ont d ores et déjà fait diminuer le nombre de sièges d exploitation sur les autres communes. Par conséquent, les agriculteurs y sont moins nombreux et moins âgés. A l échelle de la Communauté de communes, les formes sociétaires se sont fortement développées entre 2000 et Les exploitations individuelles représentaient encore près de la moitié des exploitations en 2000 (48,8%) contre 28,9% en 2010 (source : Recensement agricole 2010). Le développement des structures sociétaires traduit avant tout la progression des EARL qui représentent 34,6% des structures en Entre 2010 et 2015, ce sont surtout les autres formes sociétaires (SCEA et SARL) qui diminuent, au profit, à la fois de l EARL, mais aussi des exploitations individuelles, qui représentent 1/3 des exploitations. Le développement significatif des EARL s explique par différents facteurs : - certains avantages fiscaux des GAEC ont été étendus aux EARL ; - avant 2012, le GAEC entre époux n était pas admis; pour cette raison des GAEC initialement parent enfant se transforment en EARL entre époux après le départ du (ou des) parent(s); la création de société entre époux a fortement contribué au développement de l EARL ; - le GAEC restant souvent le cadre de la transmission familiale, l arrivée d un associé tiers favorise le choix d une autre forme sociétaire, généralement l EARL ; - l EARL permet de dissocier le patrimoine privé de celui de l exploitation pour une meilleure protection des biens familiaux. Il convient toutefois de relativiser cette situation en précisant que 60% des EARL comptent un unique chef d exploitation en Années Exploitations GAEC EARL Autres sociétés Total individuelles Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % ,2% 40 34,6% 26 23,2% 33 29,0% ,0% ,0% 43 37,7% 17 14,9% 38 33,3% ,0% Statut juridique des exploitations - Communautés de communes du Loir - Source : Chambre d agriculture du Maine-et-Loire GAEC : Groupement Agricole d Exploitation en Commun EARL : Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée SCEA : Société Civile d Exploitation Agricole SARL : Société A Responsabilité Limitée aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 79

80 Des productions agricoles diversifiées Orientations technico-économiques de la SAU en ,1% 11,5% 4,7% 0,3% 7,9% 2,0% 0,2% 2,0% 31,3% Oléoprotéagineux Grandes cultures (autres) Semences Légumes Horticulture Arboriculture Viticulture Maïs Surface fourragère (autres) Les productions agricoles sont diversifiées sur le territoire intercommunal. Les surfaces sont affectées en priorité aux fourrages (dont les semences) pour moitié, et aux grandes cultures (dont les oléoprotéagineux) pour un tiers. Les tendances économiques montrent qu il ne faut pas attendre de baisse des surfaces affectées aux grandes cultures avec des enjeux économiques sur le nonalimentaire (énergie, fibres, isolation). La marge d absorption des surfaces par les exploitations restantes reste importante grâce à un machinisme performant et les gains de productivité par exploitant. Les exploitations de la Communautés de communes du Loir sont parmi les plus grandes du Maine-et-Loire avec une SAU moyenne de 99 ha. Elle résulte sans doute d une moyenne entre les très grandes exploitations orientées vers les grandes cultures et des exploitations orientées vers la polyculture-élevage de taille plus moyenne. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 80

81 Des productions «marginales» en superficie mais des marqueurs importants du territoire Les autres productions, plutôt «marginales» en superficie (entre 0,3% et 8% de la SAU intercommunale), sont cependant des marqueurs importants et «originaux» du territoire. 1. Les zones protégées de semences, notamment maïs et potagères, qui participent à l excellence du Pôle végétal angevin, en frange sud (Sermaise, Corzé, Jarzé et Cornillé-les-Caves) Surfaces dédiées aux semences en 2015 (en ha) L horticulture est surtout pratiquée à Seiches-sur-le-Loir (70% des surfaces) et à La Chapelle-Saint-Laud Surfaces horticoles en 2015 (en ha) l arboriculture est plus répandue et concerne en premier lieu Corzé, La Chapelle-Saint-Laud, Seiches-sur-le-Loir et Lézigné Surfaces en arboriculture en 2015 (en ha) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 81

82 La crise de l arboriculture s est traduite par une succession de plans européens d arrachage des vergers de pommiers visant à limiter les volumes. Le territoire intercommunal est moins touché que les vergers les plus proches de l agglomération. Les adaptations variétales et la modernisation des vergers, ainsi que, pour quelques-uns, le développement de la vente directe, permet à cette production de se maintenir avec toutefois une baisse de la maind'œuvre. 4. La viticulture occupe de très petites surfaces (39 ha, soit 0,3% de la SAU), sur deux communes seulement (Luéen-Baugeois et Huillé), mais constitue un marqueur du paysage. L élevage bovin, une des principales productions du territoire Les tendances sur l orientation économique des «vaches laitières» sont à la baisse du nombre des exploitations et du cheptel mais à une augmentation de la production par vache. Le nombre d exploitations en vaches allaitantes est en baisse, mais le cheptel est en stagnation. A l exception de Beauvau et Cornillé-les-Caves, chaque commune compte au moins une exploitation d élevage bovin. Les vaches allaitantes et laitières des exploitations de Corzé, Jarzé et Marcé représentent plus de la moitié du cheptel du territoire. En toute logique, ce sont aussi des communes orientées vers les surfaces fourragères. L élevage bovin n est pas spécialisé entre vaches allaitantes et laitières. Seules quelques communes comme Lézigné et Chaumont-d Anjou pour les vaches laitières, ou Lué-en-Baugeois pour les vaches allaitantes, affichent une répartition déséquilibrée. Mais cette répartition porte sur des cheptels moins importants, résultat sans doute d un petit nombre d exploitations d élevage spécialisées sur la Commune. Des activités pourvoyeuses d emplois salariés Répartition des effectifs salariés par secteur en , Horticulture Arboriculture Elevage bovin Autres élevages (equins ) grandes cultures viticulture Ces activités représentent un gisement d emplois salariés (227 Equivalents Temps Plein) sur le territoire, à des degrés divers. L horticulture (38% des emplois salariés) et l arboriculture (17%) emploient plus de la moitié des salariés, en lien notamment avec des besoins de main d œuvre saisonnière (taille, récoltes), alors qu elles ne représentent que 4% seulement de la SAU. Un autre tiers des salariés est employé dans les élevages (bovins, équins ). A l inverse, les grandes cultures (1/3 de la SAU) sont marginales dans l emploi salarié (2,5%). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 82

83 A l échelle départementale, les territoires qui offrent le plus d emplois salariés agricoles sont ceux orientés vers l horticulture et la viticulture (vallée de la Loire). CC du Loir Vers une agriculture de qualité, respectueuse de l environnement? La question de l agriculture du territoire comporte aussi des enjeux de qualité et d accès à l eau. 15 à 30 % des surfaces agricoles utiles y sont irriguées avec des infrastructures non pérennes. Les prélèvements dans le Loir et la Sarthe posent peu de problèmes, les débits d étiage étant toujours relativement élevés. Le problème des nitrates se règle progressivement, avec la mise aux normes des exploitations. Les difficultés majeures restent aujourd hui celui des rejets phytosanitaires. Une partie du cheptel allaitant permet une valorisation économique et environnementale des Basses vallées angevines (Natura 2000 et Zones naturelles d intérêt écologique faunistique et floristique) dont la vallée du Loir. Dans, mais aussi hors de la vallée du Loir, la Communauté de communes a fait un énorme effort de replantations haies ces dernières années participant ainsi à la reconstitution d un maillage bocager réserve de biodiversité. Le territoire est concerné par plusieurs aires géographiques en matière d Appellations d Origine Contrôlée (AOC)* ou d Indications Géographiques Protégées (IGP)* : - AOC viticoles Anjou, Cabernet d Anjou, Crémant de Loire, Rosé d Anjou, Rosé de Loire sur les commune de Huillé et Lué-en-Baugeois, - AOC agroalimentaire Maine-Anjou (communes de Corzé, Huillé, La Chapelle-Saint-Laud, Lézigné, Marcé, Montreuil-sur-Loir, Seiches-sur-le-Loir), - IGP volailles de Loué, volailles du Maine, œufs de Loué, oie d Anjou, Cidre de Bretagne, Bœuf du Maine, Val de Loire (viticole) (pour les 13 communes), - IGP Porc de Sarthe (Huillé), - IGP Echalote d Anjou (Chaumont-d Anjou, Cornillé-les-Caves, Jarzé, Lué-en-Baugeois). Notes : * L Appellation d Origine Contrôlée (AOC) désigne un produit dont toutes les étapes de fabrication (production, transformation et élaboration) sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même zone géographique, qui donne ses caractéristiques au produit. (Source : Institut national des appellations d origine) * L Indication Géographique Protégée (IGP) identifie un produit agricole, brut ou transformé, dont la qualité, la réputation ou d autres caractéristiques sont liées à son origine géographique. Pour prétendre à l obtention de ce signe officiel lié à la qualité et à l origine (SIQO), une étape au moins parmi la production, la transformation ou l élaboration de ce produit doit avoir lieu dans cette aire géographique délimitée. (Source : Institut national des appellations d origine) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 83

84 L agriculture biologique (AB) est peu représentée avec seulement deux exploitations en viande et fruits (2006). Une démarche de qualité permet la valorisation de produits de terroir par l intermédiaire du label «l Eleveur et l oiseau, bœuf des vallées» (en lien avec la valorisation agro-environnementale des Basses vallées angevines). Sans disposer obligatoirement de labels, une vingtaine d agriculteurs assurent de la vente directe de produits de qualité dont près de la moitié à Corzé. Les circuits courts Les circuits courts sont des modes de commercialisation des produits agricoles soit par la vente directe du producteur au consommateur (à la ferme, sur les marchés, en AMAP*, par correspondance ), soit par la vente indirecte avec un seul intermédiaire entre l exploitant et le consommateur (restauration, commerçant détaillant, grandes et moyennes surfaces ). Selon les derniers chiffres disponibles (Recensement Agricole 2010), les circuits courts sont moins pratiqués dans la Communauté de Communes du Loir (13,9% des exploitations), par rapport au Département (27,8%) ou au Pôle métropolitain (27,2%). Et parmi les exploitations qui les pratiquent, 80% n en tirent qu une part marginale de leur chiffre d affaire. Les productions maraîchères ou viticoles propices aux circuits courts y sont peu représentées. A l inverse, les produits carnés sont plus exigeants en terme d abattage, de transformation et de conservation. Par conséquent, les éleveurs, nombreux sur le territoire ne vendent que ponctuellement en circuits courts. A compléter NB : L étude de la Chambre d agriculture viendra compléter les données agricoles (localisation des sites ) * Association pour le Maintien d une Agriculture Paysanne aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 84

85 G L offre touristique et de loisirs Source : site internet de la Communauté de Communes du Loir ( et des offices de tourisme d Angers et de sa région ( L office de tourisme du Loir en Anjou, situé à Seiches-sur-le-Loir, accueille et informe les habitants et les touristes sur l'offre d'hébergement et de restauration, les sites à visiter, les activités à pratiquer et les manifestations présentes sur le territoire. La base de loisirs de Malagué à Chaumontd Anjou, moteur de l offre de loisirs et de tourisme sur la Communauté de Communes du Loir La base de loisirs de Malagué a été créée le 1er janvier Ce complexe particulièrement fréquenté par les familles et les jeunes est de compétence communautaire. Carte à compléter et à actualiser La fréquentation de cette base est surtout locale et familiale : près de 25% des personnes viennent du territoire, avec une fréquence élevée. Pour un certain nombre de familles, il s agit d un site gratuit de vacances. La qualité de l environnement constitue avec la proximité un des deux motifs principaux de leur choix. Le site propose une offre diversifiée de loisirs : aire de loisirs, guinguette, baignade, jeux, barbecues, espaces de pique-nique. La baignade est gratuite et surveillée (entre le 1er juillet et le 31 Août chaque année), ces deux options rencontrent la satisfaction de beaucoup des habitants. Un camping est aussi présent près du site. Ce dernier est surtout fréquenté par des familles provenant du département mais aussi par des saisonniers. Depuis 2011, la réflexion sur l avenir et le développement de Malagué conduit à plusieurs évolutions de la base de loisirs. La gestion et l'exploitation de la base de loisirs et du camping est désormais confiée à Espace RECREA, gestionnaire d'équipements sports et loisirs en délégation de service publique. Les grandes lignes directrices du projet ont pour but de proposer des activités de loisirs tendance pour tous les publics, de proposer une offre restauration de qualité et enfin de diversifier l'offre hébergement du camping en proposant des hébergements atypiques. Le délégataire a toutefois pour obligation de garder certaines activités gratuites telles que l accès au site, la baignade surveillée, les aires de jeux et l'espace barbecue. L offre en loisirs aquatiques se renforcent, comme le téléski nautique, le canoë-kayak et les pédalos. Seuls quatre plans d eau en France offrent la possibilité de faire du téléski nautique, dont Malagué. Le téléski nautique est une installation permettant la pratique du ski nautique sur un plan d'eau; la traction, au lieu d'être assurée par un bateau à moteur, est assurée par un système de câble, à l'instar du dispositif utilisé par les téléskis, ce qui est tout à fait original. En ce qui concerne les autres activités payantes, des aires de jeux dites 'indoor' c'est-à-dire couvertes et 'outdoor', à l'extérieur, verront également le jour, avec entre autres des structures gonflables, du Beach volley, du badminton, etc. La guinguette, quant à elle, offrira une restauration plus diversifiée avec une offre snacking de crêpes, gaufres, glaces, boissons; une offre restauration sur place avec woks, plancha et saladerie. A cet effet, aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 85

86 deux terrasses seront aménagées, une côté terrain de camping et une autre côté plage. La guinguette et les jeux seront ouverts au public à partir d avril et mai les weekends et les jours fériés, puis tous les jours en période estivale. La nouveauté de ce projet de réaménagement du site de Malagué réside également dans la diversification et l'améloration des services du camping. En effet, le camping ne proposait jusqu'alors que des emplacements nus pour accueillir les tentes et/ou les caravanes. Désormais, le camping proposera 4 univers. Un univers confort composé de 10 bungalow toilés, un univers liberté avec 43 emplacements nus, un univers nomade aménagé pour les campings car et enfin un 'village de Pods'. C'est un concept simple de cabane qui se niche au cœur de la nature pour offrir un hébergement original et de qualité. Confortable et spacieux, il sera équipé d électricité et de chauffage et permettra d offrir jusqu à 4 couchages. Le camping, lui, sera ouvert tous les jours à partir d'avril. Il est à noter que la CCL poursuivra la desserte par navette durant la période estivale sur l ensemble du territoire. Les ruralités et le festival Fabul eau, événements marquants de l offre culturelle du territoire Fabul eau est un festival culturel en plein air, gratuit, imaginé et porté par la Communauté de Communes du Loir avec le soutien des communes et le Pôle métropolitain Loire Angers. Il a lieu tous les ans le dernier week-end de septembre. Ce festival itinérant permet aux artistes professionnels, amateurs et associations locales de se côtoyer le temps d un week-end autour de compagnies insolites, entre arts de la rue, fanfare, conte, cinéma de plein air, avec un esprit décalé et humour En 2015, a eu lieu la 7ème édition. Chacun des 5 spectacles a accueilli environ 4 à 500 spectateurs. En parallèle du festival, des actions de sensibilisation culturelle sont menées auprès des plus jeunes. Les ruralités, grande fête du monde rural gratuite, accueille en moyenne 5000 visiteurs, professionnels et particuliers, sur 2 jours de manifestation. Le programme propose : visite de fermes, concours de labour avec animation musicale, spectacle équestre et remise des prix du concours, balades en poney, battage à l ancienne grand dîner, soirée dansante, randonnée pédestre, de nombreuses animations et musique Un réseau de sentiers pédestres et vélos à développer et connecter Sur le territoire de la CC passent deux grands itinéraires reliés entre eux : d une part le GR35 qui traverse l'eure, l'eure-et-loir, la Sarthe et le Maine-et-Loire de Verneuil-sur-Avre à Seiches-sur-le-Loir et d autre part le GR de Pays des Basses vallées angevines qui passe à Corzé où s établit la jonction entre ces deux entités. Le réseau est complété par des sentiers de petite randonnée (PR) qui se répartissent selon trois maillages distincts : au nord de Beauvau et au contact de la forêt de Chambiers, à l ouest, à Montreuil-sur-Loir et Seiches-sur-le-Loir (boucle du Loir), au sud de Jarzé, également sur les communes de Lué-en-Baugeois, Sermaise, Cornillé-les-Caves, Chaumont-d Anjou. Ces sentiers se prolongent et se connectent en dehors de la Communauté de communes du Loir. Une large partie des sentiers est inscrite au Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée, mais aucun du maillage sud. Le territoire ne comporte pas de réseau également réparti. Le maillage de sentiers du nord n est pas relié à celui des sentiers du sud. Si les sentiers situés à l ouest se connectent aux grands itinéraires (GR 35 et GR de Pays), les deux autres réseaux présents sont difficilement reliés aux grands itinéraires. Au nord, il existe un point de contact avec le GR35 vers l étang de Singé ; les sentiers du sud se raccordent à ceux de la CC Vallée Loire-Authion. Pour le moment, aucun sentier n a été développé sur la partie centrale du territoire alors qu il existe des potentiels qui permettraient de disposer d un réseau permettant la découverte de l ensemble des patrimoines. La Communauté de Communes du Loir travaille actuellement à la mise à jour des sentiers de randonnée intercommunaux sur son territoire, afin de proposer des sentiers de qualité balisés et entretenus. De nouveaux supports seront disponibles pour la saison touristique Certaines communes ont des projets de circuits de balade communaux : Sermaise souhaite rouvrir un chemin creux, Seiches-sur-le-Loir souhaite créer deux chemins à Boudré. En matière d itinéraires vélo, le territoire ne dispose pas de balisage spécifique. La pratique du VTT se fait conjointement aux sentiers pédestres. Pour 2017, est prévu la mise en place d un itinéraire vélo «Vallée du Loir à vélo» (V47) qui connectera Durtal à Angers. Le tracé existe déjà depuis la source du Loir à Illiers-Combray jusqu à Durtal. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 86

87 Un équipement structurant : Angers Loire Aéroport et le musée de l aéronautique basés à Marcé Cet aéroport dispose aujourd hui de lignes régulières à destination de Londres, Nice, Toulouse et Dole. Angers Loire Aéroport est donc un atout important pour l'attractivité touristique de la région angevine. Des incertitudes pèsent cependant sur ce grand équipement : la Direction Générale de l Aviation Civile ayant décidé d enlever les aiguilleurs du ciel de l aéroport d Angers Marcé à la rentrée Il accueille aussi l Espace Air Passion, premier musée aéronautique privé en France, sur m² de surface couverte. Ses collections sont spécialisées dans l aviation légère civile et militaire, le vol à voile, la construction amateur et l aéromodélisme. Dans des locaux très modernes, Espace Air Passion présente l histoire aéronautique à travers une quarantaine d avions et de planeurs (dont une partie est en état de vol), couvrant la période , notamment l'aéroplane de René Gasnier qui réalisa le premier vol en Anjou. La restauration des aéronefs se fait sous les yeux du public qui peut aussi aller à la rencontre des artisans bénévoles. Le site est adapté aux enfants. Espace Air Passion propose régulièrement des animations familiales et des expositions temporaires. Les personnes à mobilité réduite peuvent accéder à 90% du Musée, les collections étant exposées en grande partie au rez-de-chaussée. La fréquentation annuelle varie entre et visiteurs ces neufs dernières années (source : Communauté de Communes du Loir). Un patrimoine naturel et bâti riche, constituant un potentiel de développement pour le tourisme vert La Vallée du Loir constitue un élément touristique et de loisirs et une source d identité pour ce territoire. L accès aux bords du Loir n est cependant pas toujours garanti. Le Loir n est pas navigable pour le tourisme fluvial mais la pratique du canoë-cayak (ou autres embarcations légères) est possible. En , une étude a été menée avec le Pôle métropolitain sur le canoë. Les aménagements sont lourds et les communes (compétentes dans le domaine) ne se sont pas positionnées. Le Conseil départemental propriétaire des ouvrages est cependant en train de faire des aménagements. Ceux-ci inciteront peut-être les communes à reprendre le dossier car l offre canoë peut être un vrai atout pour le secteur. La pêche est pratiqué le long du Loir (pour plus de précisions, se référer à la partie «3.3 Pisciculture et pêche de loisirs» de l Etat Initial de l Environnement). En particulier, le domaine de Boudré constitue un espace de loisirs et de promenade très apprécié localement. Situé dans une boucle du Loir, ce site naturel unique est le réservoir d une grande biodiversité. C est un lieu et très apprécié des touristes et des habitants de la région. Un collectif défense de Boudré est actif au niveau local, car le site, propriété du Conseil départemental est actuellement en vente. De multiples activités sont proposées par les associations locales, les randonnées diurnes et nocturnes, avec la présence notable d un sentier de grande randonnée, les cross départementaux, les sorties scolaires, les sorties mycologiques, les chasses, ainsi que les promenades et piques niques au milieu de la nature et du grand air. Un circuit d interprétation est accessible depuis le début de l année Plusieurs entrées sont possibles selon les saisons (Montreuil sur Loir via le Bac, la forêt de Boudré). Un site d'interprétation a été spécialement aménagé pour observer les oiseaux migrateurs. Il propose également des panneaux et des supports d observation selon les thèmes caractéristiques du lieu : Le Bois, La Rivière, L agriculture et le paysage et La géologie. Les autres forêts du territoire (forêt de Chambiers, Grands bois de Jarzé ) sont toutes sont privées. Les autres activités de plein air pratiquées sur le territoire sont : vol à voile, aéroclub, pédalo, poney club, centre équestre. Le patrimoine bâti est traité spécifiquement dans la partie VI- «Le patrimoine bâti local». Cependant, on peut citer en particulier comme attraits patrimoniaux majeurs du territoire : - le village de Matheflon, dominant le Loir à Seiches-sur-le-Loir, - Huillé, site inscrit, - Cornillé-les-Caves, village de charme troglodytique, également inscrit, - les église accueillantes : Beauvau, Jarzé, Lué-en-Baugeois. En Anjou, les églises sélectionnées pour leur intérêt historique ou architectural ont été regroupées sous le label «Églises accueillantes». La plupart d entre elles proposent une explication des objets et mobiliers remarquables présents, grâce aux plaques situées à proximité (sur les murs ou sur un pupitre). Une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) couvre les communes de Lué-en -Baugeois, Chaumont-d Anjou et Cornillé-les-Caves. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 87

88 L hébergement touristique COMMUNE Hôtel Lits Gîtes et meublés Chambres d'hôte Emplacements Bungalows et pods Camping de Malagué Couverts Restaurants BEAUVAU LA CHAPELLE ST LAUD CHAUMONT CORNILLE LES CAVES CORZE HUILLE JARZE LEZIGNE LUE EN BAUGEOIS MARCE MONTREUIL SUR LOIR SEICHES SUR LOIR SERMAISE CC du LOIR Synthèse de l offre en hébergement touristique (et restaurants) dans la Communauté de Communes du Loir - Source : Angers Loire Tourisme, Office de Tourisme de Seiches-sur-le-Loir et Communauté de communes du Loir En matière d offre d hébergement touristique sur son territoire, la Communauté de communes du Loir compte : un hôtel (restaurant) à Corzé (La Scierie) d une capacité de 28 lits, 24 gîtes et meublés pour une capacité de 150 lits, 9 chambres d hôtes pour une capacité de 67 lits, soit une capacité totale de 245 lits. un camping à Malagué (Chaumont d Anjou), qui propose 46 emplacements, 2 bungalows et 4 pods*. La répartition de ces capacités est inégale sur le territoire : certaines communes ne présentent aucune capacité d hébergements touristiques, comme Cornillé-les-Caves ou Lué-en-Baugeois. On peut s en étonner au regard de leur potentiel touristique (village troglodytique de Cornillé-les-Caves, ZPPAUP). Jarzé concentre plus d un tiers du nombre de lits sur le territoire (36,7%) et même plus de la moitié des lits des gîtes et meublés (52%). Il est vrai qu il s agit de la commune la plus étendue du territoire. Cependant, 7 des 12 hébergement touristiques se concentrent dans le bourg. La capacité en hébergement touristique est comparable à celle des Communautés de communes voisines : Communauté de Communes Loire-Aubance : 1934 lits touristiques** Communauté de Communes Vallée Loire Authion : 1652 Communauté de Communes du Loir : 1605 Source : ORES Pays de la Loire La Communauté de Communes du Loir compte cependant davantage de résidences secondaires : Communauté de Communes Loire-Aubance : 275 résidences secondaires, soit 3,8% du parc Communauté de Communes Vallée Loire Authion : 188, soit 2,6% Communauté de Communes du Loir : 276, soit 5,5% Source : Insee RGP * Le POD est un concept simple de cabane qui se niche au cœur de la nature pour offrir un hébergement original et de qualité. ** les lits touristiques correspondent à la capacité des hébergements non marchands (résidences secondaires) et des hébergements marchands (hôtels, résidences de tourisme, campings, hébergements collectifs (villages vacances, centres de vacances, auberges de jeunesse...), meublés de tourisme et chambres d'hôtes). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 88

89 Par ailleurs, on dénombre 14 restaurants sur la Communauté de communes du Loir, pour une capacité de 708 couverts. Il n existe pas d études d évolution de la fréquentation des sites et des hébergements touristiques à l échelle du territoire. La Communauté de Communes du Loir a envoyé un questionnaire de fréquentation au mois d octobre 2015, mais seuls deux prestataires ont répondu à ce jour... Tous s accordent à dire cependant que la fréquentation de la clientèle française est en hausse, alors que les visiteurs étrangers se sont fait plus rares. Carte des hébergements touristiques à produire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 89

90 Résumé Un pôle économique relativement modeste à proximité du premier pôle économique départemental (ALM emplois), mais en nette expansion : progression plus rapide du nombre d actifs et d emplois, taux de chômage communautaire inférieur à la moyenne, résistance de l emploi y compris industriel en période de crise, etc. «Pôle d emploi rural sous influence» caractérisé par un emploi local non négligeable et une forte attraction d un autre pôle d emploi,, la CC du Loir joue en quelque sorte un rôle de pôle d emploi «interstitiel moyen» entre l agglomération d Angers et les territoires plus ruraux du nord est du département. Dans la CC du Loir comme ailleurs la majorité des emplois concerne le secteur tertiaire (près de 2000 emplois). Néanmoins, la CC du Loir se distingue surtout par la surreprésentation de l emploi secondaire (industrie et construction) : 34% de l emploi total. Le Loir se distingue par un sensible avantage comparatif dans les industries manufacturières, grâce à la présence de grandes entreprises. Aujourd hui secteur dynamique, ce profil industriel est à surveiller en cas de mutations économiques en raison de la dépendance du territoire à ces PMI. Le poids de l emploi agricole a fortement reculé depuis 1990 (10% des emplois en 2012 contre 24 % en 1990), autant qu en CC Loire Aubance mais plus que dans les autres EPCI, au profit d une tertiarisation plus rapide des emplois du territoire (effet de rattrapage?). On notera encore les fortes dimensions industrielles de Lézigné et Cornillé-les-Caves (cf. principaux employeurs et dépendance) mais plus généralement encore des principales communes pour l emploi. L emploi est relativement plus agricole à Corzé ou Marcé (respectivement 84 et 29 emplois pour 23 à 28% agricoles), y compris à l échelle du PMLA (pour un niveau d emploi > 60 emplois / commune) voire Sermaise, Chaumont d Anjou, Huillé et Beauvau (volume d emploi moindre, 10 à 20 emplois). Le chômage est plus élevé dans les communes de la frange est de la CCL, zone la plus éloignée d Angers Loire Métropole. Une majorité de communes desservies par le haut débit mais une proportion de ménages dans certaines communes encore importante ne pouvant pas en disposer Le stock de surfaces disponibles en zones d activités pour accueillir des entreprises est relativement conséquent, avec 62 ha disponibles sur les 214 au total que compte la CCL, soit l équivalent de 28 années de stocks au rythme de commercialisation actuel. Une agriculture dynamique et diversifiée, conservant un rôle économique, social et environnemental important, identitaire pour le territoire Un potentiel touristique (base de loisirs de Malagué, des événements marquants comme les ruralités et le festival Fabul eau, un patrimoine naturel et bâti riche, des sentiers de randonnée ) Seiches / Corzé constitue le principal et seul véritable pôle commercial de la CCL, fortement sous influence des commerces de l agglomération angevine, 5 communes ayant une offre commerciale de proximité à ce jour Seiches-sur-le-Loir, Corzé et Jarzé ont un rôle important pour les communes limitrophes très limitées en offre commerciale aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 90

91 ENJEUX SUR : La dynamique de l emploi sur le territoire Les spécificités industrielles locales La dépendance à quelques grandes entreprises industrielles qui appelle une vigilance particulière en cas de mutations économiques ou dégradation conjoncturelle Une qualité d aménagement des zones d activités pas toujours soignée, facteur nécessaire mais pas suffisant à l attractivité économique L accès au numérique pour les entreprises et les populations La reprise et le développement des sites agricoles : vigilance sur les terres agricoles, les possibilités de constructions à vocation agricole, les conditions de circulation des engins agricoles Une agriculture diversifiée, respectueuse de l environnement, proche des habitants, facteur d animation économique du territoire L attractivité et l animation des centralités communales en matière commerciale L offre supra-communale commerciale qui doit veiller à préserver la complémentarité de l offre à celle de proximité tout en développant une démarche urbaine d ensemble associant le projet de relocalisation de l offre en lien avec la réalisation de la déviation, la requalification de l entrée de ville, le développement d un programme urbain sur l ancien site mais aussi un aménagement plus urbain du centre-bourg pour maintenir l attractivité de ses commerces après la déviation Un potentiel touristique à structurer, à soutenir, pour un meilleur rayonnement du territoire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 91

92 DOCUMENT PROVISOIRE V. LES MOBILITÉS DANS LE LOIR aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 92

93 A. Les principaux flux de déplacements domicile-travail A l instar des autres EPCI limitrophes à Angers Loire Métropole (Loir et Sarthe et Vallée Loire Authion), la communauté de communes du Loir est très fortement attirée par l agglomération angevine pour le travail. Ceci a notamment pour conséquence une relative faiblesse des flux domicile-travail internes à l EPCI (30% des cas), et notamment des déplacements internes à chaque commune (20% des cas). Logiquement, le lieu de résidence est cependant fortement corrélé au lieu de travail. On note en effet que les résidents de la frange ouest du territoire sont, en proportion, ceux qui sont le plus attirés par Angers Loire Métropole. Carte à actualiser avec données 2012 «CCL-comm_DT_INSEE xls» / feuille «D>T» De même, les actifs habitant le nord de l EPCI sont plutôt tournés vers les bassins de Tiercé et Durtal et ceux de l est et du sud-est vers les bassins de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Brain-sur-l Authion (relativement). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 93

94 D où viennent les actifs travaillant dans les principales communes du Loir? Les navettes domicile-travail au sein de la Communauté de communes mettent en relief les principaux bassins d emplois existants sur ce territoire. En dehors des navettes se dirigeant vers l extérieur du territoire, majoritaires pour toutes les communes, la commune de Seiches-sur -le-loir exerce un rayonnement important. En effet, près de 90% des emplois disponibles sur le Loir sont regroupés sur 5 communes, dont plus de 40% concentrés sur Seiche-sur-Loir. L origine résidentielle des actifs travaillant sur le Loir varie fortement selon la commune de travail. Près de 50% des emplois sur Corzé et Jarzé sont occupés par des actifs résidant dans la commune, alors que sur Cornillé-les-Caves, les emplois sont occupés pour la moitié par des habitants de 3 EPCI voisines (Canton de Baugé, Beaufort-en-Anjou et Vallée Loire Authion). L origine des actifs exerçant un emploi sur les communes de Lézigné et de Seiches-sur-le-Loir est plus variée (actifs résidant dans la commune, autres communes du Loir, Angers Loire Métropole ). A noter que Seiches-sur-le-Loir accueille en réalité la majorité des flux d échanges entre les communes de l intercommunalité du Loir. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 94

95 B. Les infrastructures routières Un maillage routier qui assure une bonne accessibilité de la Communauté de Communes du Loir Le territoire de la CC du Loir est traversé par des infrastructures routières structurantes. A l échelle nationale, les autoroutes A11 (Nantes Paris) et A85 (Angers Tours) sont accessibles via l échangeur de Seiches/Marcé. Deux échangeurs à proximité permettent également la desserte des communes au sud (Pellouailles) et au nord (Durtal). Les RD 323 (Angers- Seiches-Durtal-La Flèche) et RD 766 (Seiches-Jarzé-Baugé- Château-la-Vallière) à vocation interdépartementale, et dans une moindre mesure la RD 74 sont les trois principaux axes départementaux traversant l intercommunalité. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 95

96 Des trafics importants sur les axes structurants, mais en stagnation ces dernières années Si les trafics ont connu un fort accroissement au début des années 2000, ils stagnent depuis sept ans. L échangeur de Pellouailles constitue la dernière sortie avant péage depuis Angers. Il connait un niveau d encombrement important, des remontées de file étant souvent observées aux heures de pointe du soir. Ainsi, la section de la RD 323 comprise entre Pellouailles-les-Vignes et Seiches-sur-le-Loir, aménagée en 2+1 voies, connait un niveau trafic très important (environ véhicules par jour) et des ralentissements en entrée sud de Seiches sont fréquents. Son trafic a néanmoins peu progressé entre 2007 et 2014 (+2% environ). La traversée de certaines communes est aujourd hui problématique notamment celles impliquées par un trafic poids lourds important. Seiches subit leur nuisance notamment dans la traversée de son centre-bourg (D323 et D74). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 96

97 Des projets routiers pour limiter les points noirs de circulation Afin de résorber les contraintes liées à la traversée ouest-est comme sud-nord automobiles et poids-lourds de Seichessur-le-Loir, deux projets de contournement sont actuellement à l étude et en réflexion. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 97

98 Des communes distantes de 15 à 30 minutes du principal pôle d emplois La carte ci-contre met en relief le temps de parcours en heure creuse des automobilistes au départ de la ville d Angers (gare Saint-Laud). Le temps de trajet moyen des automobilistes rentrant d Angers vers les communes du Loir est compris entre 15 et 30 minutes. L accessibilité routière privilégiée au sein de la communauté de commune permet d expliquer ces temps de parcours. Des communes a plus de 10 minutes du cœur du bassin de vie de Seiches-sur-le-Loir A partir de la base équipement, l INSEE ne recense qu un seul bassin de vie sur l intercommunalité, celui de Seiches-sur-le-Loir. Un certain nombre de communes du territoire se situe à plus de 10 minutes en voiture (et en heure creuse) du cœur de ce bassin. Ainsi, les communes au nord (Huillé et Lézigné) sont plus proches de Durtal et des communes à l est et au sud-est sont plus proches d un petit bassin de vie autour de Jarzé. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 98

99 C. La Motorisation des ménages Plus de 90% des ménages équipés d au moins un véhicule Motorisation des ménages à la commune A l instar des intercommunalités limitrophes, le poids des ménages motorisés et multi-motorisés est très élevé sur le Loir. 92% des ménages disposent en effet d au moins une voiture, dont 54% d au moins deux. Les communes de Seiches (14%), Sermaise (11%) et Jarzé (9%) sont celles qui accueillent le plus de ménages non motorisé. Cornillé-les-Caves, Montreuil-sur- Loir, La Chapelle-Saint-Laud ou encore Marcé ne comptent presque aucun ménage non équipé en automobile. aura, sources : INSEE 2012 Stationnement Plus de 3 ménages sur 4 déclarent disposer d au moins une place de stationnement La disposition d au moins une place de stationnement liée au domicile est très fréquente sur le Loir. On n observe pas de corrélation entre la non disposition d un emplacement réservé au stationnement et le niveau de motorisation. Corzé est par exemple la commune où la part des ménages sans stationnement dédié est la plus forte. Malgré cela, la part des ménages motorisés est très élevée. On peut donc en déduire que la difficulté de se stationner à proximité de son lieu de résidence est assez limitée sur le Loir. Inventaire des capacités de stationnement des véhicules motorisés, hybrides et électriques et des vélos des parcs ouverts au public à réaliser aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 99

100 D. La desserte en transports collectifs Une offre concentrée sur les grands axes de circulation Le territoire de la Communauté de communes est desservi aujourd hui par le réseau départemental Anjoubus, via 3 lignes de cars. Les lignes 02 et 02B, qui ont un tronc commun entre Angers et Seichessur-le-Loir, sont intégrées au réseau principal du Département. Elles offrent ainsi une desserte relativement soutenue sur les principales communes (17 courses sur Corzé et Seiches, 7 à Jarzé par exemple). La ligne 14, qui dessert les communes au sud du territoire, apparait plus confidentielle (une course le matin et une le soir uniquement). Toutes ces lignes sont organisées en radiales vers Angers et permettent de relier directement Seiches-sur-le-Loir et Corzé à La Chapelle-Saint-Laud, Lézigné et Durtal (ligne 02) et à Marcé, Jarzé et Baugé (02B). La ligne 02 propose des courses «express» en heure de pointe. Ce service, qui ne s arrête uniquement à quelques arrêts structurants, permet de relier la gare d Angers Saint-Laud en 35 min depuis le centre de Seiches-le-Loir. Les courses non «express» de la ligne 02 et celles des autres lignes offrent des temps de parcours peu concurrentiels à la voiture. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 100

101 La desserte ferrée via la halte de Tiercé (ligne Angers Le Mans) constitue une alternative pour les communes de l ouest de l intercommunalité. Le nombre de TER (train express régional) est assez conséquent (14 dessertes quotidiennes) et les temps de parcours sont attractifs (entre 11 et 19 minutes pour rejoindre la gare d Angers). Il faut cependant ajouter à ce temps de parcours le temps de trajet vers la gare. Les habitants des communes limitrophes à Tiercé sont les plus susceptibles d utiliser ce mode de déplacements (à savoir les habitants de Seiches ou de Montreuil notamment). Le bassin de transport départemental de Seiches-Durtal pas desservi aujourd hui par un service de transport à la demande Le Département du Maine-et-Loire a identifié 17 bassins de transports dans lesquels un service spécifique de transport à la demande devrait à termes être déployé. Aujourd hui (septembre 2015), seuls huit bassins bénéficient de cette offre complémentaire aux lignes régulières de transports collectifs : 4 bassins ont été mis en service en Le service est désormais pérennisé. Il offre la possibilité aux habitants de ces bassins de se rabattre quotidiennement sur les centralités, sur un arrêt du réseau de TC Anjoubus ou sur un arrêt du réseau régional. 4 bassins ont été mis en expérimentation en 2013 (rabattement uniquement sur les gares de proximité). Les Communautés de Communes du Loir et des Portes de l Anjou (Durtal) partagent le même bassin. L ouverture de ce service de transports «Anjoubus à la demande» sur ce bassin n est pas programmée et le transfert de la compétence transports collectifs interurbains du Département à la Région Pays de la Loire (suite à la promulgation en 2015 de la loi NOTRe) engendre une incertitude quant à la pérennité et le développement de ce service. Pourtant, ce service apparait être une solution bien adaptée pour la desserte des communes peu denses, aussi bien en termes de coût que de qualité de service. Il donne en outre la possibilité de se déplacer aux personnes «captives». Des solutions alternatives ou complémentaires au transport à la demande peuvent également être envisagées (comme par exemple le transport solidaire avec véhicule mis à disposition), portées par la CCL ou par une autre structure (CCAS, MSA, associations). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 101

102 E. Les déplacements alternatifs Le Département développe une politique de covoiturage autour de trois leviers : le développement d un réseau d aires de covoiturage le site internet, outil de mise en relation des usagers un dispositif de communication pour aider à la diffusion de cette pratique Sur le territoire, une aire de covoiturage est aménagée sur le parking du Super U à Corzé. Le Département a identifié trois autres aires de covoiturage à réaliser (aire de péage de Marcé, Montreuil-sur-Loir et à Seiches). Une offre d aire de rabattement multimodale pourrait également être mise en œuvre, à proximité immédiate des principaux arrêts de transports collectifs, accessible à pied, à vélo et en voiture. Outre une aire à Seiches, des aires sur les «communes relais» de Lézigné et Jarzé pourraient être envisagées. Ces aires impliqueraient la réalisation de cheminements piétons et vélos depuis les centrebourgs et autres générateurs à proximité. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 102

103 Des aménagements dédiés à la marche et aux vélos insuffisants, que ceux-ci soient à vocation touristique ou utilitaire Aujourd hui, on dénombre peu d aménagements dédiés aux déplacements quotidiens à vélo (zones partagées, pistes ou bandes cyclables), dans et entre les centre-bourgs et vers les principaux équipements/services de l intercommunalité. Le maillage du territoire par des aménagements modes doux est un chantier qui reste à ouvrir. En matière d aménagements touristiques d envergure nationale, la réflexion autour de la Vallée du Loir à Vélo permettrait au territoire d être relié aux grands itinéraires cyclables à vocation européenne (la Loire à Vélo) et nationale. Le territoire a la chance d être connecté aux sentiers de Grande Randonnée via le GR35 et le GR Pays des Basses Vallées Angevines. L offre touristique d envergure locale est aujourd hui limitée. Les quelques boucles de PR (promenades et randonnées) existantes doivent être revues et pourraient complétées par une offre diversifiée (circuits pédestres, mais aussi VTT, équestres, kayaks ). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 103

104 Résumé A l instar des autres EPCI limitrophes à Angers Loire Métropole (Loir et Sarthe et Vallée Loire Authion), la communauté de communes du Loir est très fortement attirée par l agglomération angevine pour le travail. Les habitants de la frange ouest de la CC, en proportion, sont ceux qui sont le plus attirés par Angers Loire Métropole.; les actifs habitant le nord de l EPCI sont plutôt tournés vers les bassins de Tiercé et Durtal et ceux de l est et du sud-est vers les bassins de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Brain-sur-l Authion (relativement). Un maillage routier qui assure une bonne accessibilité de la Communauté de Communes du Loir; Des axes routiers pour certains avec des trafics importants, Une traversée problématique de certaines communes par un trafic poids lourds important : Seiches subit leur nuisance notamment dans la traversée de son centre-bourg (D323 et D74). Des projets routiers pour limiter les points noirs de circulation Un temps de trajet entre les communes du Loir et Angers compris entre 15 et 30 minutes. Certaines communes sont à plus de 10 minutes d un bassin de vie (Seiches, Durtal, Tiercé, Baugé ) Plus de 90% des ménages équipés d au moins une voiture. Des besoins en stationnement importants pouvant engendrer des conflits sur l emprise publique (stationnement sauvage, ) Une offre en transports en commun concentrée sur les axes Angers-Seiches-Durtal et Angers-Seiches-Baugé Une ligne express depuis Seiches avec un temps de parcours de 35 min jusqu à Angers Les communes du Loir non desservies aujourd hui par le transport à la demande Une aire de covoiturage aménagée sur le parking du Super U à Corzé, trois aires de covoiturage en projet : aire de péage de Marcé, Montreuil-sur-Loir et à Seiches. Des aménagements dédiés à la marche et aux vélos insuffisants, que ceux-ci soient à vocation touristique ou utilitaire ENJEUX SUR : Les projets routiers en cours dans le territoire Les traversées de bourgs impactées par de fortes circulations Les circulations douces au sein des centres bourgs des communes La gestion de ces espaces (mutualisation, ) notamment en terme de stationnement Les formes alternatives de déplacement (notamment des aires de rabattement multimodale à proximité d arrêts importants sur la CC) Les aménagements dédiés à la marche et au vélo afin d avoir un itinéraire continu le long du Loir mais aussi entre certaines communes relativement proches. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 104

105 DOCUMENT PROVISOIRE VI. DÉVELOPPEMENT URBAIN, PAYSAGES, PATRIMOINE ET MOR- PHOLOGIE URBAINE aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 105

106 A. L organisation territoriale et urbaine actuelle Les communes de l EPCI adoptent ainsi des fonctions différentes et complémentaires aujourd hui. La commune de Seiches peut clairement être identifiée aujourd hui comme une commune polarité rayonnant sur l ensemble des communes du bassin de vie par le poids de ses commerces, services, équipements, d emplois et de sa population. Les communes de Jarzé et dans une moindre mesure Corzé disposent elles aussi d un poids démographique et d un nombre d emplois relativement important. Elles peuvent être considérées aujourd hui comme des communes intermédiaires mêlant fonction résidentielle et économique. Les communes de Lézigné, Marcé mais aussi Cornillé-les-Caves se démarquent par la forte proportion d activités économiques. Des entreprises telles que la Laiterie de Cornillé-les-Caves, Martin Technologie à Lézigné, l aéroport et la zone d activités de Marcé sont autant de pôles d emplois à rayonnement intercommunal. Enfin d autres communes telles que Montreuil-sur-Loir, La Chapelle-St-Laud ou encore Beauvau sont des communes marquées d avantage par leur fonctions résidentielles. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 106

107 B. Une richesse paysagère importante dans le Loir Le paysage est défini par la Convention européenne du paysage comme une «partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations». Par conséquent, l analyse et les enjeux paysagers peuvent constituer une porte d entrée majeure, un fil conducteur, dans les orientations du Plan Local d Urbanisme Intercommunal. En effet, le paysage embrasse l ensemble des thématiques (environnement, habitat, activités, infrastructures ) et peut constituer un facteur d identité commun à l échelle intercommunale. Les éléments de cette partie sont en grande partie issus de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire Ce document de connaissance partagée permet de traduire sur le territoire la notion de paysage. Il comprend des informations sur les formes du territoire, les perceptions et représentations sociales ainsi que les dynamiques pour constituer un «état des lieux» des paysages. Le travail essentiel est donc de s approprier cette mine d informations, afin de dégager des enjeux paysagers propres à inspirer les orientations du PLUI. La majeure partie du territoire intercommunal s inscrit dans la sous-unité paysagère des buttes boisées du Jarzéen, elle-même relevant de l unité paysagère des plateaux du Baugeois. La Vallée du Loir constitue l autre unité paysagère marquante du territoire. Enfin, les limites intercommunales correspondent bien souvent à l entrée dans une nouvelle unité ou sous-unité paysagère, ce qui confère au territoire une identité affirmée : au sud, vers le Val d Authion marqué par la limite topographique du coteau (rive droite Cornillé-les-Caves) ; au sud-ouest, une transition douce vers les paysages de la couronne périurbaine d Angers ; au nord, sur la rive droite du Loir, vers les plateaux du Haut-Anjou (Huillé). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 107

108 1 ) Les buttes boisées du Jarzéen Cette sous-unité paysagère des plateaux du Baugeois est marquée par une dynamique topographique très forte. Les buttes et vallonnements très prononcés engendrent des phénomènes de covisibilité très importants dans le paysage : vues de buttes à buttes et de coteaux à coteaux, depuis les hauts de buttes non boisées et les lignes de crêtes, vues panoramiques et percées visuelles lointaines. Les bascules du plateau vers le Loir et vers l Authion permettent des vues longues et dégagées sur ces deux vallées majeures. Ces jeux de reliefs et de covisibilités induisent sur l ensemble du Jarzéen une très forte sensibilité paysagère à toute nouvelle occupation, renforcée par l ouverture du paysage. Depuis les voies de communication, les angles de découverte et les tableaux observés changent continuellement. Habitat, bois, arbres isolés, manoirs sont autant de relais visuels parfaitement visibles grâce au jeu du relief. Ils sont bien ordonnancés les uns par rapport aux autres, ce qui renforce la lisibilité du paysage, son dynamisme et son harmonie. Les villages sont perchés et dominés par les clochers des églises, véritables points d appel. Les manoirs et châteaux sont implantés sur les hauteurs et mis en scène par de vastes parcs qui jouent avec la silhouette de l édifice, la valorise par une accentuation de la perspective et la création d une fenêtre ou cadre végétal de qualité. Co-visibilité vers le clocher et le bourg de Lué-en-Baugeois depuis Chaumont-d Anjou AURA - novembre 2015 Butte coiffée de bois fermant l horizon (Lué-en-Baugeois, extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Riche patrimoine de châteaux et manoirs, mis en scène dans leur parcs agricoles, véritables éléments repères des buttes boisées du Jarzéen (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 108

109 2) La Vallée du Loir La vallée resserrée induit une perception forte des coteaux pourtant peu marqués (20 à 30m). Les covisiblités de coteaux à coteaux mettent en évidence le caractère cultivé, arboricole, parfois boisé et aussi bâti de ces coteaux. Les bourgs généralement implantés à mi-pente se développent sur les hauteurs. Le fond de vallée propose un paysage fermé et densément végétalisé. La diversité des productions agricoles (horticulture, maraîchage, arboriculture) apporte une variation paysagère par le rythme et la régularité des lignes de culture. A l approche du Loir, le développement de l activité arboricole est visible dans le paysage (La Chapelle -Saint-Laud 2015, extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Covisibilité majeure de coteau à coteau de part et d autre de la vallée du Loir mettant en évidence les jeux de relais visuels entre Huillé au nord et Lézigné au sud (Lézigné, extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Fermée visuellement et physiquement par les coteaux du Loir et de la Sarthe, l ancienne boucle du Loir joue sur l alternance de bois denses et de clairières horticoles et cultivées ponctuées çà et là de peupleraies. Elle s apparente à un espace plat fermé de bords hauts densément végétalisés (coteaux et lisière boisée au nord), ce qui lui confère une structure de «cuvette», animée par les rythmes et le caractère graphique des productions horticoles (très nombreuses pépinières). Hérités d un contexte géologique spécifique, deux types de sols se distinguent dans la vallée et expliquent la diversité du couvert végétal de la vallée du Loir, entre prairies bocagères, cultures et maraîchages, boisements humides ou résineux. des sols alluviaux caractérisés par une hydromorphie temporaire ou permanente, souvent argileux voire tourbeux, sols très développés dans le cœur de la vallée du Loir, propices aux prairies, au bocage et aux plantations de peupleraies, des sols bruns assez communs que l on trouve aussi bien sur les terrasses de la vallée que sur les coteaux, propices à la grande culture, aux cultures spécialisées (arboriculture fruitière à l ouest, au maraîchage et à l horticulture), et aux boisements feuillus et conifères. Maraîchage, horticulture, arboriculture fruitière, toutes ces cultures spécialisées sont organisées sur le principe de rangs bien identifiables. Les rangs sont plus ou moins larges, plus ou moins serrés, de volumes plus ou moins imposants mais ils s imposent dans les paysages. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 109

110 Ils induisent des directions, des rythmes qui les structurent et soulignent les reliefs. Associées à des produits de terroirs, ces cultures développent une économie spécifique et s accompagnent d une image positive. Alternance de vergers sous filets et sans filets (Huillé, extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Les boisements et peupleraies sont nombreux dans la vallée du Loir et induisent des effets d écrans et de masques qui bloquent les vues et ferment le paysage. Par transparence au travers des troncs ou parfois en hiver, ces massifs créent un filtre laissant deviner l arrière-plan. Ils ont quand même pour principal effet de cloisonner l espace de la vallée et de limiter les vues ouvertes de coteaux à coteaux. 3 ) Les transitions paysagères Au niveau du Loir, le coteau est très perceptible, cultivé, arboricole, parfois boisé et aussi bâti. Ponctué de bourgs généralement implantés à mi-pente comme Lézigné, le coteau est souvent dominé par un élément bâti remarquable comme la Chapelle de Matheflon. La crête du coteau offre un belvédère sur la vallée du Loir qui marque clairement le changement d unité Belvédère sur la vallée du Loir marquant clairement le changement d unité (Matheflon Seiches-sur-le-Loir, extrait de l Atlas de paysages des Pays de la Loire) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 110

111 Perception depuis Huillé (coteau rive droite du Loir) du coteau rive gauche au niveau de Lézigné, surmonté des masses boisées limitant les plateaux du Baugeois (extrait de l Atlas de paysages des Pays de la Loire) La limite ouest est beaucoup moins nette. Elle s articule sur la limite topographique douce et subtile du plateau baugeois. Cette transition douce vers l unité paysagère de l agglomération angevine est principalement marquée par un changement d ambiance lié notamment à une plus nette platitude et à une très grande densité d habitat. Au sud, le coteau (rive droite) du Val d Authion constitue une limite topographique, renforcée ponctuellement par des boisements importants fermant visuellement l unité. Le coteau souligné de bois est parfaitement lisible depuis le val. Depuis les plateaux du Baugeois, c est le franchissement de la lisière boisée ou de la rupture topographique qui ouvre les vues et perspectives sur le val et marque le changement d unité paysagère. Sur le territoire intercommunal, cette transition paysagère n est visible qu au sud de la commune de Cornillé-les-Caves. 4 ) Les perceptions depuis les principaux axes La perception paysagère du territoire depuis les axes principaux est importante, car ceux-ci constituent la «vitrine» du territoire, dans le sens où ce sont les paysages les plus visibles, perçus, des habitants et des visiteurs. Les quatre axes principaux qui traversent la Communauté de Communes du Loir sont la RD 323 (Angers-Le Mans), la RD 766 (Angers-Blois), et les deux autoroutes A11 (Nantes-Paris) et A85 (Angers-Tours). Les autoroutes ne sont pas très représentatives des perceptions, car, d une part, la vitesse y est élevée, d autre part, elles sont souvent en déblais-remblais et n offrent pas toujours des vues sur le territoire. L analyse porte donc en priorité sur la RD 323, axe le plus fréquenté, et, de manière moins détaillée sur la RD 766. Le territoire de la Communauté de Communes s étend quasiment de Durtal à Pellouailles-les-Vignes. C est dans cette direction (Le Mans-Angers) que les perceptions sont analysées. Le long de cette voie, les paysages sont plus ou moins fermés. En effet, la présence de haies le long de la voie peut produire des effets «tunnels». A l inverse, le paysage s ouvre parfois. Dans tous les cas, les vues ne portent pas très loin, elles butent rapidement aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 111

112 sur les lisières forestières, les bosquets ou les peupleraies. C est un territoire peu construit, qui donne l image d un secteur rural «authentique» et agro-naturel. L activité agricole la plus visible dans le territoire est liée à l arboriculture (vergers). Paysage rural cadré par les lissières forestières et l activité arboricole (L Ouvrardière, Lézigné) Sur cet axe principal nord-sud, il y a finalement très peu d ouvertures, de vues sur la vallée du Loir, pourtant toute proche, qui reste par conséquent méconnue pour quelqu un de passage, ou même sans doute pour les habitants. Les ouvertures vers la vallée du Loir sont rares (ici Bourgneuf, La Chapelle-Saint-Laud) Le tissu bâti, la plupart du temps discret, s affirme aux abords des villes et villages. En effet, si historiquement, le bâti s est tenu à l écart de la RD323 seul Bourgneuf et Seiches-sur-le-Loir sont traversés, les bourgs du coteau Corzé, Lézigné ont tendance à s étendre vers cet axe attractif. De plus, ces extensions urbaines s implantent le plus souvent en points hauts, au niveau des bascules topographiques. Ceci est particulièrement vrai pour les activités économiques. Les zones d activités de Seiches-sur-le-Loir sont ainsi déconnectées du tissu urbain. Elle donne une vision industrielle de cet axe, qui dénote avec la perception rurale dominante. En direction d Angers, le paysage industriel des zones d activités est singulier dans un paysage à dominante rurale (ZA de l a Mulottière, Seiches-sur-le-Loir) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 112

113 Ces secteurs ne sont pas toujours soignés ou lisibles et ne participent pas à donner une image positive du territoire, en particulier aux abords de Corzé, là où la dynamique urbaine angevine se fait le plus sentir. Activités et pavillons cohabitent dans des secteurs se remplissant «au coup par coup», sans maîtrise d ensemble, notamment de réflexion sur les espaces servants (stockage, stationnement) visibles depuis les espaces publics. La RD766 vers Baugé-en-Anjou conserve quant à elle un caractère rural, assez représentatif du territoire intercommunal, où les paysages sont intimistes car relativement fermés visuellement. Par conséquent, les panoramas préservés qu elle offre sur des paysages agri-naturels «authentiques» ont d autant plus de valeurs, que ce soit sur des parcs ou sur des structures agricoles bien lisibles et représentatives, en sortie de Seiches-sur-le-Loir avant l autoroute ou le long du contournement de Jarzé. En direction de Baugé depuis la RD766 : à gauche un paysage rural préservé et typique du territoire, à droite les extensions pavillonnaires de Jarzé Lisière des Grands Bois de Jarzé depuis la RD 766 (La Galoisière, Jarzé) Cependant, c est avant tout une route de lisière de forêt, car elle longe les Grands Bois de Jarzé entre Seichessur-le-Loir et Jarzé. Les haies et boisements de la ZA en cours de commercialisation permettent d intégrer visuellement les bâtiments de l aéroport (Marcé) Aux abords de Seiches-sur-le-Loir, les infrastructures majeures (échangeur d autoroute et aéroport) ne remettent pas en cause l aspect naturel et rural dominant. Cependant, la commercialisation de la zone d activités de l aéroport pourrait modifier cette perception, si elle n est pas accompagnée de mesures d intégration paysagère. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 113

114 Carte de synthèse de l analyse paysagère aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 114

115 4 ) Les dynamiques paysagères Les paysages de la Communauté de Communes du Loir évoluent et traduisent en particulier les dynamiques économiques et démographiques à l œuvre. Ainsi, l évolution des pratiques agricoles peut se lire dans le paysage. La tendance à l ouverture des paysages, amorcée depuis plusieurs dizaines d années, se poursuit. Le maillage parcellaire se simplifie (regroupement de parcelles pour en créer de plus grandes) et la densité du maillage bocager diminue. Le développement de la céréaliculture et le regroupement des exploitations a engendré la construction récente de hangars de stockage, très visibles dans les paysages ouverts. Les nouvelles pratiques culturales et la mécanisation qui la sous-tend, font sensiblement évoluer le paysage rural vers un «paysage industriel». Le secteur de Lezigné notamment est représentatif de l évolution des paysages des coteaux en lien avec la croissance de l arboriculture qui se concrétise par l empreinte visuelle forte laissée par les rangs des vergers qui descendent vers la vallée. L autre conséquence du développement de l activité arboricole réside dans l augmentation du nombre de bâtis liés à aux exploitations arboricoles qui par leur volume, la présence de pare-grêle sont très visibles dans le paysage. Les anciennes exploitations fruitières extensives ont été progressivement remplacées par les rangs de vergers au caractère «industriel». Les imposants bâtiments liés à l exploitation participent à la mutation du paysage (Lézigné, extrait de l Atlas de paysages des Pays -de-la-loire) Les peupleraies se sont développées dans les vallées, contribuant à leur fermeture visuelle, mais aussi sur le plateau, en appui des boisements. Enfin, le territoire est marqué par un développement urbain, notamment à l ouest, à proximité de l agglomération d Angers. Ce développement est principalement de trois ordres : par l habitat, par les zones d activités et par les infrastructures majeures. Les deux premières induisent une diffusion du bâti dans l espace rural, à proximité des bourgs et le long des axes et une banalisation des paysages (lotissements pavillonnaires et zones d activités). La RD323 aux abords de Seiches-sur-le-Loir en est l exemple le plus frappant. Elle s apparente à un axe industriel, renforcé par la présence de l activité arboricole. Les abords de la RD323 à Seiches-sur-le-Loir sont l objet d une diffusion des activités économiques (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Quant aux infrastructures, leur impact dans le paysage est plus ou moins fort : l A11 constitue une véritable barrière dure, tandis que l A85, plus récente, a été mieux intégrée au paysage. L aéroport finalement assez discret aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 115

116 dans le paysage, car peu de bâtis l accompagnent pour l instant. En effet, la zone d activités attenante de 40 ha constitue un secteur «en attente» de constructions. Le développement d infrastructures routières (échangeur A11 et A85, contournement nord de Jarzé) et aéroportuaires a engendré d importants déboisements et une artificialisation des sols (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) A proximité de l aéroport d Angers-Marcé, la mise en place des réseaux (voiries, éclairage ) maille une zone de 40 ha où les bâtiments d activités sont absents (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 116

117 C. La morphologie urbaine Les bourgs anciens : organisation et architecture L organisation des bourgs anciens peut s appréhender en observant : - d une part, leur implantation dans le territoire, notamment en lien avec la topographie et les paysages, - et d autre part leur morphologie urbaine, c est-à-dire la forme du bourg, résultant des facteurs précédents, mais aussi des axes de communication sur lesquels sont implantés les bourgs, qui guident le développement du bourg. Ainsi, on peut distinguer différentes implantations : les bourgs de coteau, implanté le plus souvent à mi-pente, à l abri des inondations, et en position de contrôle de la vallée, par exemple Huillé ; les bourgs du plateau, souvent implantés en lisière de forêts, par exemple Chaumont-d Anjou ; les bourgs implantés sur des buttes, dans un objectif là encore de contrôle des alentours, par exemple Cornillé-les- Caves. Quant aux morphologies urbaines, trois typologies se rencontrent sur le territoire : - le bourg linéaire ou «village-rue» est de forme étirée le long d un axe principal. Le découpage des parcelles y est généralement perpendiculaire à l axe de circulation. Les maisons bordent la rue principale et présentent leur façade à l alignement, par exemple Lué-en-Baugeois ; aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 117

118 le bourg compact est de forme plus «ramassée», structuré autour d un cœur de bourg classique : église, mairie, place de village, par exemple Lézigné ; - le bourg en étoile s est construit à la croisée de plusieurs voies, entraînant un développement linéaire suivant différentes directions, par exemple Jarzé. Il ne faut pas confondre la morphologie originelle du bourg avec la tâche urbaine actuelle. Ainsi, un bourg ancien linéaire ou en étoile peut désormais être inséré dans une zone agglomérée de forme compacte, par comblement successif des interstices entre les voies principales. Par exemple, le village de Jarzé, suite à ses développements pavillonnaires prend une forme plus compacte, même si son caractère en étoile est encore visible. Implantation Morphologie Village de buttes Village de coteau Village du plateau en lisière forestière Bourg linéaire (rue) Bourgneuf Corzé, Seiches, Marcé Lué Bourg compact La Chapelle-Saint-Laud, Cornillé-les-Caves Lézigné, Matheflon Chaumont, Beauvau, Sermaise Bourg en étoile Huillé, Montreuil Jarzé Classification des typologies de bourgs de la CC selon leur implantation et leur morphologie NB : dans ce tableau et l analyse des bourgs anciens, Bourgneuf et Matheflon sont considérés comme des bourgs au regard de leur développement et/ou de leurs équipements. Les bourgs anciens présentent des caractéristiques bâties et parcellaires relativement proches sur le territoire. L aspect minéral et dense des constructions est un facteur d identification des bourgs, en comparaison des extensions plus récentes (ex photo ci-contre à Bourgneuf). Le bâti se caractérise par son implantation à l alignement des voies et des limites séparatives (en mitoyenneté sur au moins une des deux limites). Lorsqu un recul existe par rapport à une limite, un mur prolonge l alignement du bâti, garantissant la continuité du bâti sur le plan visuel. Les constructions sont le plus souvent orientées en façade sur rue. Cependant, ce sont parfois les pignons, notamment des annexes, qui s implantent à l alignement sur rue. La variété de ces implantations, qui crée aussi des cours, des passages, des jardins, participe au charme du tissu urbain ancien. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 118

119 Le parcellaire, lui aussi de forme varié, est le plus souvent étroit, laniéré et morcelé. Les parcelles et les constructions sont profondes, alors que la façade sur rue est relativement étroite. Cette organisation parcellaire et bâtie participe à la structuration d espaces publics de qualité, identitaires à l échelle des bourgs : place du village ou de l église. (ex photos du centre-bourg de Lézigné ci-dessous) Illustration des différences de formes urbaines entre le bourg ancien et les extensions urbaines récentes à Bourgneuf (implantations, formes parcellaires) Structuration des espaces publics des bourgs par l implantation du bâti : ex de Lézigné Les volumes bâtis sont simples, de taille modeste (maisons de bourg en RDC, ou R+1, surmontées parfois de combles aménagées). Les maisons de maître en R+1 ou R+2+combles présentent une plus grande richesse architecturale. Elles se démarquent par leur volume et par leurs nombreux détails architecturaux (épis de faîtage, moulures de corniche, toits à quatre pans ou à la mansard). Seiches-sur-le-Loir et Jarzé, agglomérations de taille plus importante, présentent davantage de maisons bourgeoises ou de demeures en R+1 ou R+2. Les murs sont en grès ou en tuffeau, matériaux caractéristiques de la région. Les moellons sont enduits, à moins qu ils n aient été rénovés en pierres apparentes. Les enduits à base de sable local ou de chaux, de couleur jaune ocre, induisent une palette chromatique et texturale chaude et agréable, tandis que l emploi du tuffeau en pierres apparentes donne des ambiances plus claires comme en centre-bourg de Jarzé (photo ci-dessous). aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 119

120 La présence du tuffeau dans l architecture traditionnelle grandit d ailleurs à mesure que l on se dirige vers le Baugeois au sud-est du territoire. Cette influence se fait sentir notamment à Jarzé, Chaumont-d Anjou, Lué-en-Baugeois, Sermaise et Cornillé-les-Caves. Les encadrements des ouvertures et les chaînages des murs, généralement en pierre de tuffeau, participent à diversifier et à habiller les constructions. La brique peut être utilisée également, notamment pour les cheminées. Les toitures sont de préférence en ardoise, majoritairement à 2 pans, parfois 4. Les pentes sont fortes et droites ou présentent des coyaux en bas de toiture. La petite tuile plate de pays est également employée, y compris sur un même toit. L emploi de ces deux matériaux introduit de nouveau une diversité dans le tissu ancien, ainsi que les différents types de lucarnes (chiens assis ) et de cheminées lorsqu elles sont présentes. Les extensions récentes autour des centres-bourgs L habitat collectif reste très marginal et ne concerne que les communes de taille plus importantes, en premier lieu Seiches-sur-le-Loir, et dans une moindre mesure Jarzé (photo et cadastre ci-dessous : habitat collectif à droite, maisons mitoyennes en R+1 à gauche). L histoire industrielle de Seiches-sur-le-Loir a produit un habitat individuel groupé original, de type «coron», en lien avec l activité des tanneries. La cité ouvrière des Rabières est construite en 1947, à une époque où la tannerie emploie 300 ouvriers (photo ci-dessous à gauche). Une opération récente en centre-bourg de Seiches-sur-le-Loir, mêlant logements collectifs, intermédiaires et individuels groupés, présente une densité et une forme urbaine proches des deux exemples précédents (photo ci-dessous à droite). Des maisons mitoyennes, de taille modeste, en RDC ou R+1 sont aussi présents dans certains bourgs (comme ci-contre à Marcé par ex). Il s agit de logements locatifs sociaux ou privés. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 120

121 Cependant, la grande majorité des extensions récentes des bourgs est le fait du développement d un habitat pavillonnaire. Il peut être en contradiction avec la structure ancienne des bourgs ou des fermes sur le plan architectural et urbain. En effet, les pavillons ne présentent plus guère de points communs avec l habitat traditionnel, si ce n est la toiture en ardoise (ou en imitation ardoise). Leur pauvreté architecturale (maisons sur «catalogue») se veut parfois compensée par des bandeaux de couleur ou des colonnes étrangères à la région. L implantation systématique en retrait, au milieu de la parcelle, en lien avec la place prédominante de la voiture, est contraire aux implantations variées historiques : façade ou pignon à l alignement, mais aussi retrait compensé par un mur. Les extensions urbaines récentes génèrent un phénomène d étalement urbain et de consommation d espace, car les densités de constructions rencontrées y sont bien moindres que dans l habitat ancien. Les conséquences négatives d un tel développement sont connues : - Artificialisation des sols et consommation d espaces agricoles et naturels. L urbanisation altère les paysages et morcèle les continuités écologiques. L imperméabilisation qu elle génère favorise le ruissellement des eaux et empêche leur absorption, au détriment des sols et des nappes phréatiques. L étalement urbain contribue à la disparition irrémédiable des espaces agricoles et naturels. - Coûts d aménagement et de fonctionnement plus importants. L étalement urbain augmente le coût d installation et de fonctionnement des services urbains (réseaux de transports, d eau, d assainissement ) pour la collectivité. - Emission de gaz à effet de serre accrue. La dispersion de l habitat entraîne un allongement des distances et pénalise la mise en place de transports en commun. De fait, l utilisation privilégiée de l automobile conduit à un accroissement des émissions de gaz à effet de serre. On peut néanmoins distinguer plusieurs types d extensions selon leur forme de développement : - Les extensions isolées du bourg et le mitage. Ces extensions se construisent en marge du village, sans continuité avec la trame viaire et le tissu urbain existants. Ces développements ne facilitent pas les relations avec leurs habitants : mobilité, accès à certains services ou équipements - L extension linéaire du bâti le long des voies existantes. Ce mode de développement favorise l étalement urbain et à tendance à relier certains villages et hameaux entre eux. La construction de maisons individuelles au «coup par coup», sans plan d ensemble et sans lien avec l existant, contribue à déstructurer la silhouette urbaine du bourg ancien. L absence de traitement des limites de propriétés (et/ou le caractère hétérogène des clôtures), voire des espaces publics (absence de trottoirs ) ne contribue pas à l intégration de ces nouvelles formes d habitat dans leur aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 121

122 environnement. Ce développement peut aussi «condamner» des accès futurs à des terrains qu il pourrait être pertinents d urbaniser pour redonner une forme plus compacte au bourg. - Les extensions urbaines structurantes, organisées sous forme d opérations d ensemble (permis d aménager, ZAC). Bien que présentant les mêmes caractéristiques que les extensions pavillonnaires diffuses (implantation en retrait, place de la voiture ), le soin apporté aux espaces publics (aménagements paysagers, liaisons piétonnes ), voire au registre des clôtures, ainsi qu une plus grande densité de constructions, en font un mode d urbanisation plus cohérent. Cependant, les développements importants d opérations juxtaposées, comme c est le cas à Seiches-sur-le- Loir et Jarzé, ne permettent pas de se repérer correctement dans ces quartiers, en l absence de hiérarchisation claire des voiries. Les entrées de bourgs L entrée de bourg est la première image qu offre la commune depuis ses voies d accès. En fonction de son traitement, l impression peut être plus ou moins valorisante pour l ensemble de la commune. Chaque élément visuel influence la perception globale des visiteurs. La perception varie selon la largeur de la voie (du chemin rural à l axe de forte circulation), l aménagement des bas-côtés offrant une vision ouverte sur le front urbain ou fermée (haies le long de la route par ex), et l occupation du sol qui jouxte la route (zones d activités, pavillons, équipements publics, espaces de loisirs, bâti aligné sur rue). Que le visiteur entre dans le bourg par une route secondaire plus ou moins fréquentée ou par un axe à forte circulation, il doit percevoir le passage de l espace agro-naturel à l espace urbanisé. Cette transition doit être marquée par des aménagements adaptés aux gabarits de la voirie. Il s agit avant tout de permettre le passage de l ensemble des usagers (véhicules légers, poids lourds, cyclistes, engins agricoles ) en toute sécurité et dans un environnement de qualité. D un point de vue paysager, la valorisation des entrées de bourgs passe par la maîtrise des friches, des excès de publicité et de tout élément dévalorisant l image de la commune. De ce fait, l analyse des entrées de bourg conduit à se questionner sur la lisibilité des franges urbaines, c est-à-dire à la perception des entrées de bourg, facteur d image, mais aussi de sécurité pour les usagers. Finalement, dans cette perspective, on peut distinguer deux types d entrées de bourg : - les entrées clairement lisibles, car elles sont cadrées, soit par des éléments naturels (lisières boisées, vallon, bascule topographique, parcs ), soit par des éléments bâtis, ou les deux le cas échéant, Entrée de Seiches-sur-le-Loir en provenance de Montreuil-sur-Loir (RD 74) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 122

123 Entrée de Marcé en provenance de Seiches-sur-le-Loir (RD 109) Entrée de Huillé en provenance de Lézigné (RD 135) - les entrées peu lisibles, déstructurées, le plus souvent par les implantations pavillonnaires (mitage, extensions linéaires), ou des occupations mixtes (activités et habitat). L aménagement de la voirie renforce ces perceptions. Le mitage incontrôlé s accompagne souvent d un manque de traitement : fossés en herbe, sans cheminement sécurisé, caractère routier sans aménagement de réduction de vitesse La faible circulation sur la plupart des axes du territoire explique peut-être le peu d aménagements de sécurité routière, mais cela pose la question des vitesses excessives en entrée de bourg. Entrée de Beauvau en provenance de Marcé (RD 109) Sortie de Montreuil-sur-Loir en direction de Seiches-sur-le-Loir (RD 74) aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 123

124 Entrée de Corzé en provenance de la RD 323 (Angers) (RD 192) Les hameaux et les écarts L occupation humaine du territoire intercommunal ne se résume pas aux bourgs de chaque commune, bien au contraire. L espace rural est un territoire habité historiquement, en lien avec l activité agricole. De nombreux corps de fermes parsèment le territoire, qu ils soient encore des sites agricoles ou non aujourd hui. Ces regroupements bâtis sont souvent très limités (par exemple quelques habitations et des bâtiments agricoles), c est pourquoi on les désigne le plus souvent par le terme de «constructions isolées» ou «écarts». Cependant, par agrégation de constructions d époques différentes, pouvant être en lien ou non avec l activité agricole, des regroupements plus importants peuvent être désignés sous le terme de «hameaux». Le terme de «village» est aussi employé dans la région, mais il peut être source de confusion avec le centre-bourg, c est pourquoi il lui est préféré le terme de «hameau» dans ce document. Par ailleurs, ces termes ne sont pas à confondre avec celui de «lieu-dit», qui renvoie à la toponymie, et qui peut également désigné un lieu non habité (par exemple, un champ, un carrefour ou un bois). Par définition, un hameau est un groupe d habitations rurales situé à l écart du village. Par conséquent, la densité de constructions et l éloignement du bourg peuvent caractériser les hameaux du territoire intercommunal. Ainsi, on rencontre : - des hameaux denses éloignés du bourg; ils comportent un noyau historique (bâti mitoyen implanté à l alignement sur petites parcelles), par exemple L Epinière à Corzé (photo aérienne ci-contre); - des hameaux peu denses (diffus) éloignés du bourg; il s agit en fait de constructions pavillonnaires récentes ne s appuyant pas ou peu sur une structure ancienne (écarts de taille très limitée à l origine), par exemple autour de la laiterie à Cornillé-les-Caves (photo aérienne ci-contre) ou l ensemble formé par La Pinsatière, La Richardière et Bassetais à Huillé; aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 124

125 - des hameaux denses à proximité du bourg, comme La Charpenterie à Cornillé-les-Caves; nombre de ces hameaux n en sont plus réellement car ils sont désormais englobés dans l enveloppe urbaine du bourg, par exemple le Vivier à Lézigné; - des hameaux peu denses à proximité du bourg, comme les Barres à Jarzé. Les caractéristiques morphologiques et architecturales du bâti ancien des centre-bourgs et de l habitat pavillonnaire récent se retrouvent dans les écarts et les hameaux du territoire rural. En effet, les corps de fermes utilisent des matériaux similaires à ceux rencontrés dans le centre-bourg ancien (grès, tuffeau, enduit ocre). Cependant, les constructions sont généralement de plus faible hauteur et de type «longères». La plupart des constructions sont composées d un seul niveau surmonté de greniers qui ont parfois été aménagés au cours des temps. Les emprises sont souvent supérieures à celles des constructions du centre-bourg. Le logement est souvent accompagné d annexes (grange, établi, four à pain, puits ). La plupart des anciennes fermes disposent encore d une mare qui servait à abreuver le bétail. Les toitures présentent deux pans et sont recouvertes d ardoises ou de tuiles plates. Seuls les bâtiments annexes aux habitations ont parfois été recouverts de plaques de fibrociment ou de tôles. Le pentes de toits sont droits ou présentent parfois une rupture en bas de toit (coyau). Souvent modeste, l habitat rural est parfois d une grande qualité architecturale (châteaux, manoirs, maisons de maîtres). Voir à ce sujet la partie C - Un patrimoine local riche et chargé d histoire aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 125

126 L habitat pavillonnaire, dans ces codes architecturaux et d implantation, vient parfois en contradiction des constructions rurales anciennes et rend moins lisibles la richesse architecturale et paysagère de l espace rural. Par exemple, ci-dessus, l architecture contemporaine du nouveau logement - qui peut très bien s envisager dans une opération d ensemble dans le bourg - s intègre mal à la composition originelle de l écart. L orientation du bâtiment, la toiture, les couleurs des façades ne s inspirent absolument pas de l existant. Cet exemple (extrême) soulève deux questions : - la première interroge l intérêt d autoriser une nouvelle construction dans un écart, - la seconde, les mesures qui pourraient permettre une meilleure intégration. De même, les bâtiments à vocation agricole, par leurs dimensions, leurs matériaux et les couleurs employées, peut être impactant dans le grand paysage. Des couleurs plus sobres et/ou la plantation de haies peuvent suffire à une meilleure intégration dans le paysage. Sur la photo ci-dessus à gauche, la juxtapostion de bâtiments agricoles récents en tôle a «noyé» les constructions anciennes. L absence de végétation ne contribue pas à une bonne intégration paysagère. Dans la photo à droite, la volumétrie du bâtiment et la couleur des façades ne contribue pas à le «fondre» dans un paysage pourtant de qualité (vallon, lisière boisée en arrière plan). Ces cas, s ils venaient à se multiplier, pourraient impacter l image d un territoire rural préservé. A l inverse, bien que d aspect massif en entrée de bourg, l emploi d un bardage en bois permet ici de mieux intégrer le bâtiment. Il s accorde avec la palette de couleurs rencontrées dans l espace rural. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 126

127 D. Les potentiels de renouvellement urbain dans les communes du Loir Partie en cours de réalisation grâce aux retours des travaux des groupes de travail communes aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 127

128 Dominante ocre et beige en centre-bourg de Huillé et de Jarzé aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 128

129 E. Un patrimoine local riche et chargé d histoire La Communauté de communes du Loir est caractérisée par un patrimoine architectural et archéologique important. Il est constitué notamment d un petit patrimoine riche avec notamment des maisons d habitation intéressantes, de nombreux manoirs et châteaux maillant le territoire et son paysage. Les manoirs, nombreux, présentent une architecture caractérisée par des jeux de volumes imposants. De hauteur conséquente, avec des pentes de toiture prononcées, ils sont souvent agrémentés de tours rondes ou carrées. De nombreux châteaux d époque et de style différents, soit lovés dans les bois épais, soit mis en scène sur les hauteurs des vallons, ponctuent et animent les paysages de l unité. Le patrimoine religieux quant à lui est très présent dans les communes au travers bien entendu d édifices souvent caractéristiques du XVème, XVIème siècle. Le Loir est aussi un élément très présent autour duquel sont identifiés de nombreux éléments patrimoniaux. Le cours est ponctué de barrages qui intègrent des pertuis (ouverture ménagée dans un barrage pour la navigation, en usage depuis l'antiquité, ancêtre de l'écluse). Moulins sur le Loir (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) En association avec ses barrages, de nombreux moulins ont été construits, bénéficiant de la force de l eau pour la transformer en énergie. Ces édifices aux volumes imposants sont souvent réhabilités en maisons principales ou secondaires aujourd hui. Ils se découvrent au hasard d une traversée de rivière ou dans les cœurs de bourg anciens implantés sur le Loir. La communauté de communes dispose aussi de nombreux sites archéologiques témoignant de l activité humaine dès l'âge de pierre. Enfin de nombreux éléments du petit patrimoine, pas toujours recensés dans les inventaires nationaux présentent un intérêt important Parmi l ensemble de ce patrimoine, la communauté de communes possède 22 monuments inscrits ou classés (majoritairement des châteaux et des églises),. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 129

130 1 ) Les châteaux / manoirs et maisons bourgeoises : Ce patrimoine est très répandu au sein du territoire et participe à l identité de la communauté de communes. Demeures, manoirs, châteaux et chapelles, véritables points de repère, animent les plateaux du Baugeois et mettent en scène son paysage (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Chaumont d Anjou : Château de Vaux : monument inscrit par arrêté du 8 décembre 1993 Vaux était un ancien château fort entouré de douves bordées de hauts murs. Ces murs étaient appuyés sur 12 tours et 2 ponts levis. Il subsiste seulement de cet ensemble : les douves, 3 tours dont celles d un pont levis et d un mur. Une chapelle a été construite près du château entre 1298 et 1299, consacrée en 1300 et restaurée en Transformée en hangar agricole à la Révolution, elle a été entièrement restaurée dans les années En 1815, le château fort est détruit et remplacé par l édifice actuel dont les plans avaient été dessinés avant la Révolution par l architecte Desnoyer de Baugé. Ce nouvel édifice ainsi que la chapelle subsistent toujours. L ensemble du corps bâti a été inscrit à l inventaire supplémentaire des monuments historiques en Château du Rouvoltz : monument inscrit par arrêté du 11 février 1993 Au XVIe siècle, le bâtiment principal de la terre de Rouvaux est constitué d un manoir ferme quadrilatère fortifié entouré de douves. Un manoir est construit sur le côté est, percé d une arche, murée aujourd hui, permettant d accéder à la cour intérieure par un pont franchissant la douve. Par la suite, le domaine a été transformé. Un nouveau château est construit au sommet de la terre de Rouvaux en 1851 sur les plans de l architecte Delarue. Des communs sont construits de 1854 à 1856 à proximité du vieux manoir : écurie, faisanderie, chenil et porterie créée à l ouest du domaine. L ensemble s inscrit dans un parc nouvellement dessiné. L ensemble de Rouvoltz (nouveau château, porterie, communs, ancien manoir) a été inscrit à l inventaire des monuments historiques par arrêté du 11 février Château de Rochebouët Le château de Rochebouët est intéressant par son architecture (fuie ronde du XVIIe siècle) et par son patrimoine paysager. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 130

131 Cornillé-les-Caves Maison de maître de la Charpenterie : monument inscrit arrêté du 1er mars 2007 La tour d'observation en totalité ; les façades et toitures de la maison de maître et de ses dépendances ; les deux communs encadrant la maison ; les pavillons d'angle de la tour nord ; les murs de clôture de la cour nord, avec leurs trois portails ; les murs de soutènement de la terrasse sud avec son grand escalier ; les sols d'assiette du grand axe nord-sud (la grande allée entre la tour d'observation et la maison de maître ; la grande allée entre la maison de maître et le bois du domaine ; la cour nord et la terrasse sud ; les parcelles, au sud, de l'ancien jardin, avec son bassin circulaire, et de l'ancien verger, telles que délimitées sur le cadastre de 1830) (cad. AC 88, 89, 93, 94 ; B 276, 281) : inscription par arrêté du 1er mars 2007 Maison de maître de la Massellière : monument inscrit par arrêté du 15 février 2007 Les façades et les toitures du corps central du logis principal et des deux romaines qui y sont accolées ; les façades et les toitures des trois pavillons subsistants (le pavillon hexagonal ; les deux pavillons carrés en symétrie) ; l'ensemble du rez-de-chaussée du corps central du logis principal, à savoir la chambre aux papiers peints panoramiques, le vestibule et l'escalier principal avec leurs faux marbres, le salon octogone et le grand salon, la cuisine et l'escalier secondaire (cad. B 266 : pavillon hexagonal ; 378 : logis principal et les deux romaines ; 379, 380 : pavillons carrés) : inscription par arrêté du 15 février 2007 Huillé : Château du Plessis Greffier : monument inscrit par arrêté du 23 mai 1969 Ce château est constitué d éléments de différentes époques. La demeure des seigneurs des Arbus a été construite au XVème siècle. Sur ces bases a été construit aux XVIIème et XVIIIème siècles un château classique dont la façade principale est orientée à l ouest. L ensemble est achevé au XIXème siècle. Le château comporte un grand nombre de fausses fenêtres. Jarzé : Manoir de la Roche Thibault : monument inscrit par arrêté du 13 décembre e siècle, Façades et toitures (cad. A 362) : inscription par arrêté du 13 décembre 1978 Château : monument inscrit le 14 avril 2008 Le château primitif aurait été construit en 1473 par Foulques Nerra puis reconstruit en 1473 par Jean Bourré. Charles IX y réside en Suite à un incendie à la Révolution, le château est reconstruit dans un style italien. La façade du bâtiment flanquée de deux ailes est rythmée par des colonnes et ornée d un fronton au-dessus de la porte d entrée. Sous le parement de tuffeau mis en place entre 1794 et 1809, se retrouvent les maçonneries, distributions et certains décors du château de la fin du 15e siècle, édifié par Jean Bourré, trésorier de France Lué en Baugeois Château de la Perraudière : monument inscrit par arrêté du 17 avril 1986 Une première maison seigneuriale du XVIe siècle, appelée aujourd hui la Vieille Perraudière, forme la basse-cour actuelle. La construction du château est due à Sébastien Sérézin, maire d Angers en 1665 et Le corps de logis central de la demeure est encadré de deux ailes basses. Les façades sur cour et sur jardin sont percées de grandes baies décorées de jambages et surmontées de lucarnes avec fronton. Les communs ont été construits au XVIIIe siècle. Château de la Tuffière Au Moyen Age, La Tuffière est un fief et une seigneurie. Le château a été reconstruit en brique et en pierre de 1857 à Aujourd hui, ce château ne conserve presque rien de son ancienne splendeur médiévale. Le nom de La Tuffière est également associé à la viticulture. Cet espace viticole se situe à l'extrémité du terroir des vins d'anjou et produit une large gamme de vins qui vieillissent paisiblement dans des caves creusées dans le tuffeau. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 131

132 L'origine de ce vignoble est ancienne. Elle remonte au XIVème siècle grâce aux moines de Saint-Martin-d'Arcé de Paris, installés à l'ancien Prieuré de la Tuffière brûlée et ensuite par les moines de Chaloché. Château de la Galaisière Le château de la Galaisière présente quelques vestiges de sa fondation à la fin du XVe siècle et des reprises du XVIIIe siècle, époque à laquelle une partie du logis fut foudroyée et nécessita une reconstruction partielle. Aujourd hui, une demande de protection, motivée par son architecture domestique, et un site inscrit sont actuellement en cours d étude. Marcé : Manoir du Bois du l`humeau : monument inscrit par arrêté du 21 mars 1979 Ce manoir a été bâti entre le 17ème et le 18ème siècle. Les façades, la toiture du manoir ainsi que l aile et le retour et le pigeonnier sont des éléments inscrits. Manoir de la Brideraie : monument inscrit par arrêté du 7 décembre 1972 Ce bâtiment du 16 ème /17 ème siècle a été inscrit au vue de ses façades, toitures remarquables. La cheminée de la grande salle du premier étage, le colombier sont aussi des éléments inscrits. Remparts de terre, dénommés Fossés des Romains : monument inscrit par arrêté du 31 mars 1987 Cet ensemble fortifié présente une enceinte mais aussi des fossés et des remparts de terre inscrits. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 132

133 Seiches sur le Loir : Le château du Verger : monument inscrit par arrêté du 26 juin 2007 En 1441, le premier château du Verger, sans doute une ferme fortifiée entourée de douves et pourvue d un pontlevis, est la possession de Pierre Chabot, bourgeois d Angers. Le maréchal de Gié l acquiert en 1482 et décide de faire bâtir une nouvelle demeure. Commencée en 1494, la construction du nouveau château s achève en L un des descendants du maréchal, le cardinal de Rohan, le fait démolir en Le châtelet d entrée et les deux bâtiments qui se développaient de chaque côté de l avant-cour et qui abritaient le quartier des gens de pied et le logis des cavalier sont encore visibles. Château de Brignac : monument inscrit le 23 mai 2014 Le château a été construit sur l ancienne seigneurie de Coué achetée en 1839 par le vicomte de Villoutreys de Brignac. Les tourelles d angles de la demeure sont pourvues d une échauguette. Il s agit de l un des derniers châteaux néo-gothiques construit par l architecte Hodé d Angers. 2 ) Le patrimoine religieux : Beauvau : Eglise : monument inscrit par arrêté du 20 septembre 1968 Cette église a été fondée en 1080 et agrandie en Elle présente de nombreuses restaurations. Elle comporte une nef archaïque percée d étroites baies romanes. Cette église abrite un retable de style rocaille qui est orné de fleurs de martyre et de colonnes soutenues par deux cornes d abondance. La toile centrale du XVIIème siècle représente la Nativité et les niches abritent les statues de saint Louis de Gonzagues, de la Vierge et de saint Pierre. Cet ouvrage est un exemple caractéristique des retables ruraux du XVIIIème siècle. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 133

134 Jarzé : Eglise Saint-Cyr et Sainte-Juliette : monument classé par arrêté du 22 juin 1967 L origine de cette église remonte au XIème siècle. La nef de l église a été agrandie en 1467 à l» initiative de Jean Bourré. La sacristie date de 1830, les autels latéraux de 1870 et les vitraux du chœur de Chapelle de Montplacé : monument classé par arrêté du 11 mai 1950 (2e moitié 17e siècle) Au début du XVème siècle, un sanctuaire dédié à Notre- Dame existait à Montplacé. La tradition rapporte qu en 1610, une jeune bergère qui rentrait ses moutons dans ce qui était probablement l ancienne chapelle d évanouit devant la vision d une statue de la vierge illuminée. Les vestiges de la chapelle deviennent alors l objet d une grande dévotion et la construction d un nouveau sanctuaire est entreprise sous la direction du marquis de Jarzé. L édifice de forme rectangulaire se divise en trois travées et est couvert d un toit en dos d âne surmonté d un clocheton. Chaumont d Anjou : Abbaye de Chalocé : monument inscrit par arrêté du 26 mars 1973 Fondée le 20 octobre 1119 par Hamelin, seigneur d Ingrandes, pour une colonie de moines bénédictins, venus de l abbaye de Savigny, Chaloché, bien situé auprès de grands bois et des étangs poissonneux de Malaguet, bénéficie de nombreuses donations. La vie monastique se prolonge jusqu en 1791, époque à laquelle les moines sont dispersés. Les bâtiments et le noyau central sont achetés par Budan de Russé puis revendus à Gaignard de la Ranloue qui lui donne l aspect actuel. L église en ruine est alors rasée, les ailes est et ouest abaissées d un étage. En 1993, un incendie a détruit la charpente authentique datée de 1263 à Eglise Saint Pierre : L église, dédiée à Saint Pierre, s élève sur un petit monticule à l entrée du bourg vers l est. Elle servait jusqu en 1826 d oratoire ou de chapelle. C est un modeste édifice, à nef unique et chevet plat, reconstruit en Le sanctuaire a ensuite été profondément remaniée en Des travaux annexes ont été effectués en 1894 et L église, 3 croix de pierre et une croix du cimetière ont été inscrites le 20 septembre 1968 Huillé Eglise : monument inscrit par arrêté du 4 juillet 1980 Cette église comporte une porte romane et des parties basses des murs de l église construites en petit appareillage de pierre témoignant de l ancienneté de cet édifice. L église est donnée en 1035 à l abbaye Saint-Serge par Geoffroy, comte d Anjou. L édifice, qui comporte de solides contreforts, un clocher massif et une chapelle voûtée d ogives, possède une architecture caractéristique du XVème siècle. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 134

135 Lué en Baugeois Eglise Saint-Marc : monument inscrit par arrêté du 20 septembre 1968 L église de Lué est un édifice très ancien. Elle a probablement été construite par l Evêque d Angers et attribuée plus tard à l Evêque d Ulger en Les bases de l édifice sont antérieures au XIème siècle. Construite selon le modèle de la croix latine, plan traditionnel des églises catholiques, le transept, l abside et le coeur furent bâtis dès le XIIIème siècle. L église de Lué en Baugeois est un exemple du style architectural gothique Angevin ou Plantagenêt. Le transept est formé par quatre piliers à colonnes soudées. Cet ensemble supporte le clocher actuel. La voûte du transept est en arc tiers-point, formée par l'entrecroisement de trois moulures rondes. Derrière le mur auquel l'autel est adossé, se trouve une absidiole où l'on peut voir d'anciennes peintures datant du XIIIème siècle inspirées de la vie de St Pierre et représentant le "Jugement dernier". Croix du cimetière : monument inscrit par arrêté du 20 septembre 1968 Le cimetière de Lué possède des croix d une grande qualité dont une gravée de l épitaphe du curé Bérault, mort en Cette croix est inscrite à l inventaire des monuments historiques depuis Trois autres croix du cimetière ont également été classées Monuments Historiques le 4 janvier 1965: trois croix de pierre datant de 1681, de 1728 et de Château de la Perraudière : monument inscrit par arrêté du 17 avril 1986 La chapelle du château de la Perraudière est également un élément patrimonial intéressant. Cette chapelle est placée sous l invocation de son saint patron. La porte d entrée décorée de pilastres et de frontons rappelle la décoration du retable placée au fond de l abside. La toiture est surmontée d un clocheton. Le château et la chapelle de la Perraudière sont inscrits à l inventaire des monuments historiques depuis Ancien prieuré Saint Jean La date de la fondation du prieuré, uni plus tard à l abbaye de Mélinais, est inconnue. En 1791, le presbytère est acheté comme bien communal par Letourneux de La Perraudière, qui le redonne vers au conseil de fabrique de la paroisse. En 1794, les chouans envahissent le presbytère. Une grange du XVIe siècle subsiste dans les dépendances. Marcé : Eglise Saint Martin : monument inscrit arrêté du 26 octobre 1972 Le chœur voûté de l église ainsi que la nef lambrissée datent du XIVème siècle et les chapelles latérales sont du XVIème siècle. Le sanctuaire renferme les statues de la Vierge et de saint Sébastien et une chasse de saint André qui provient de l abbaye de Chaloché. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 135

136 Seiches sur le Loir : Chapelle Notre-Dame de la Garde : monument inscrit par arrêté du 30 janvier 1973 Cette église est construite sur le coteau où se dressait l ancien château fort du comte Foulques. La paroisse a peutêtre fait bâtir la chapelle pour avoir été épargnée en La butte où s élève a été achevée par le curé Baudouin. Eglise Saint Aubin : monument inscrit par arrêté du 20 février 1987 L église place de l ancienne mairie faisait partie de l ancien prieuré de bénédictines. De l édifice d origine, subsistent le clocher percé de baies en arc brisé et le chœur. L abside est accostée d une sacristie et d une chapelle seigneuriale formant le transept. La nef a été reconstruite au XIXème siècle. Sermaise Eglise Saint Hilaire : monument inscrit arrêté du 25 juillet 1973 Cet édifice des architectes Delestre et de Contaillaux présente un arc roman de la Porte des morts dans le mur de l édifice. Le clocher du XIIème siècle, placé à la croisée des nefs, est percé sur chaque face de deux hautes fenêtres en tiers-points. Le chœur date du XVème siècle. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 136

137 3 ) Le patrimoine archéologique : Les sites archéologiques sont de natures très variée sur le territoire de la Communauté de Communes, et sont inventoriés par la DRAC Pays de la Loire et l Institut national de recherche archéologique (INRAP). Ils se traduisent en différentes zones relevant de prescriptions issues du Code du patrimoine et de zones localisées à titre d information. Sur l ensemble du territoire communautaire sont ainsi recensés 86 sites archéologiques : 4 à Beauvau ; 3 à La Chapelle-Saint-Laud ; 5 à Chaumont-d Anjou ; 4 à Cornillé-les-Caves ; 11 à Corzé ; 2 à Huillé ; 12 à Jarzé ; 5 à Lézigné ; 4 à Lué-en-Baugeois ; 20 à Marcé ; 3 à Montreuil-sur-Loir ; 10 à Seiches-sur-le-Loir ; 3 à Sermaise. Quatre dolmens ont une valeur patrimoniale particulière, qui peut être reconnue par un classement ou une inscription au titre des monuments historiques (voir ci-dessous) Beauvau : Dolmen des Mollières : Le dolmen totalement fermé à l origine a été ouvert en 1856 par Jean-Pierre Ouvrard. Il renfermait 5 squelettes. Ce mégalithe est encore bien conservé et est constitué d une table de forme droite d un côté et demi-droite de l autre, maintenue par 5 blocs de pierre. Deux puits situés à proximité rappellent l existence d habitations au XIXème siècle. Seiches sur le Loir : Dolmen dit la Pierre au Loup : monument classé par arrêté du 2 août 1978 Ce dolmen est très bien conservé. Cette structure est composée d une table de 4 mètres de côté supportée par trois grands blocs de pierre est très bien conservée. Corzé : Dolmen au lieu-dit Bois de la Pidoucière : monument inscrit par arrêté du 12 février 1984 Ce dolmen est l un des plus complets de l ancienne province angevine. La pierre de recouvrement est brisée et le vestibule fermé. Près du mégalithe subsistent des souterrains refuges utilisés au cours de la révolution. aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 137

138 Jarzé : Dolmen de la Roche-Thibault : Ce dolmen est constitué de quatre pierre : la table supportée par des blocs ne faisant pas plus de 30 centimètres d épaisseur. De nombreux silex ont été trouvés à proximité 4 ) Le petit patrimoine : Le petit patrimoine regroupe l ensemble des éléments bâtis, architecturaux mais aussi éléments paysagers font sens en terme de valeurs dans les communes. Certaines maisons d habitations sont traditionnellement liées aux bâtiments d exploitation et de stockage. Construite durant de nombreux siècles à partir de matériaux divers, la façade principale s est enrichie au XIXe siècle d encadrements et de modénatures en tuffeau, les lucarnes en pierres calcaires ont remplacé les traditionnelles lucarnes en bois. Des lavoirs sont encore très bien conservés dans certaines communes. Habitat traditionnel, ancien logis, hameau et exploitation en activité, autant de points d appel dans les paysages ouverts (extrait de l Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire) Les volumes sobres et simples soulignent une certaine pauvreté : maison d habitation d une pièce ou deux, attenante aux bâtiments d exploitation (étable et écuries) avec un grenier sur l ensemble pour le stockage de tout ou partie du foin et des céréales. Quelques logis médiévaux s identifient encore. Les fermes, dont l activité agricole perdure, sont aujourd hui entourées de grands hangars agricoles, ou de structures horticoles dont l intégration paysagère pourrait être facilitée par les nombreuses formations arborées caractéristiques (arbres isolés, bois, haies). Chaumont d Anjou : Lavoir La commune possède également plusieurs lavoirs publics, un de ces lavoirs a été restauré et se situe «route de Corzé». Les lavoirs de Chaumont ne sont plus utilisés depuis les années 1970 mais la commune bénéficie toujours de ce patrimoine. 5 ) Les ZPPAUP : Les Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont été mises en place avec la loi de décentralisation du 7 janvier Elles ont pour objectif d assurer la protection du patrimoine paysager et urbain et de mettre en valeur des quartiers et sites à protéger pour des motifs d ordre esthétique ou historique Les communes ont dès lors un rôle actif dans la gestion et la mise en valeur de leur patrimoine. Il leur est en effet permis de mener, conjointement avec l État, une démarche d analyse, de protection et d évolution harmonieuse de aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 138

139 territoires dont elles ont la responsabilité. La loi n du 12 juillet 2010 portant «Engagement national pour l environnement», dite «Grenelle II», institue les Aires de mise en valeur de l architecture et du patrimoine (AVAP) en remplacement des ZPPAUP. Les ZPPAUP mises en place avant le 14 juillet 2010 continuent cependant de porter leurs effets dans un délai de 5 ans à compter de l entrée en vigueur de cette loi, soit au plus tard jusqu au 14 juillet ) Les sites inscrits ou classés : Rappel réglementaire et contextuel La loi du 2 mai 1930, désormais codifiée (articles L à du Code de l environnement) prévoit que les monuments naturels ou les sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque présentant un intérêt général soient protégés. Celle-ci énonce deux niveaux de protection : l inscription. C est la reconnaissance de l intérêt d un site dont l évolution demande une surveillance toute particulière, sous forme d une consultation de l Architecte des Bâtiments de France (ABF) sur les travaux qui y sont entrepris. C est un premier niveau de protection pouvant conduire à un classement ; le classement. C est une protection très forte destinée à conserver les sites d une valeur patrimoniale exceptionnelle ou remarquable. Avec le Service départemental de l architecture et du patrimoine (SDAP), la Direction régionale de l environnement, de l aménagement et du logement (DREAL) est chargée de la protection et du suivi de la gestion des sites classés et inscrits. Elle veille ainsi à leur prise en compte dans les documents d urbanisme, en participant, si nécessaire, à une ou plusieurs réunions spécifiques dans la phase d élaboration, de modification ou de révision du document d urbanisme, mais aussi en contrôlant le zonage et le règlement au moment des phases de consultation des services de l État. Le territoire communautaire compte 3 sites inscrits, mais aucun site classé. Source : DREAL Pays de la Loire - SDAP Maine-et-Loire, 2015 AURA - août 2015 La Communauté de Communes du Loir dispose donc d'un patrimoine d'exception que les inventaires (Monuments historiques, sites classés ou inscrits) ne peuvent exprimer seuls. Elle dispose de richesses naturelles (vallée du Loir et sa rivière, diversité forestière) abondées par ces richesses du patrimoine bâti. En matière d'aménagement et de planification à l'échelle des communes, les enjeux sont à la fois patrimoniaux et paysagers mais aussi touristiques (donc économiques). Ils doivent donc être pris en compte de manière attentive dans la construction du projet. Cette partie sera actualisée à partir des contributions des communes sur le petit patrimoine mais aussi à partir des contributions des habitants/acteurs sur la plateforme numérique aura ::: Diagnostic Décembre 2015 ::: 139

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