Dépenses et personnel de recherche et développement des entreprises privées en Suisse 2012

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1 Département fédéral de l intérieur DFI Office fédéral de la statistique OFS Actualités OFS Embargo: , 9:15 4 Economie nationale Neuchâtel, décembre 2013 Dépenses et personnel de recherche et développement des entreprises privées en Suisse 2012 Dépenses de recherche et développement toujours en augmentation, mais la conjoncture pèse Renseignements: Sandra Plaza, OFS, Section Structure et analyses économiques, tél sandra.plaza@bfs.admin.ch Elisabeth Pastor, OFS, Section Structure et analyses économiques, tél elisabeth.pastor@bfs.admin.ch N o de commande: Espace de l Europe CH-2010 Neuchâtel

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3 Table des matières 1 Introduction Contexte Structure de la publication 4 5 Personnel de R-D en augmentation Progression du personnel de R-D Plus de femmes et d étrangers 12 2 Augmentation des dépenses de R-D Les dépenses de R-D progressent mais sont influencées par la conjoncture L effort de R-D s intensifie Les dépenses en personnel augmentent fortement Les dépenses extra-muros baissent... sauf à l étranger 8 3 La branche «Pharmacie» poids lourd de la R-D La branche «Pharmacie», la plus active en matière de R-D Forte augmentation du nombre de chercheurs 13 6 Conclusions Les dépenses de R-D continuent d augmenter malgré une conjoncture difficile La branche «Pharmacie» reste le principal acteur de la recherche en Suisse Le personnel de R-D est en forte augmentation La Suisse reste dans le peloton de tête en comparaison internationale 14 7 Annexe et la principale bénéficiaire des dépenses de R-D en Suisse 10 4 Evolution ambiguë des dépenses de R-D à l étranger Diminution des dépenses de R-D des filiales à l étranger sous l influence des taux de change 11 3

4 1 Introduction 1.1 Contexte Tous les quatre ans, l Office fédéral de la statistique (OFS) réalise une enquête auprès des entreprises en Suisse pour mesurer leurs activités de recherche et développement (R-D). Cette publication présente les premiers résultats pour les dépenses et le personnel de R-D pour l année 2012 (les résultats précédents remontant à l année 2008). Les principales mesures de ces activités sont les dépenses intra-muros de R-D 1 ainsi que le personnel de recherche des entreprises. Ces résultats sont une composante centrale de la statistique R-D de la Suisse. Celle-ci couvre les activités des entreprises privées, des hautes écoles, des administrations publiques ainsi que des institutions sans but lucratif (ISBL). Une vue d ensemble, qui regroupe les résultats de tous ces secteurs, sera disponible au milieu de l année 2014 (publication «R-D suisse en 2012»). Dans l intervalle, la présente publication fournit les informations principales sur les activités de R-D des entreprises. 1.2 Structure de la publication Cet «Actualités OFS» traite tout d abord de l évolution globale des dépenses intra-muros de R-D des entreprises en Suisse. Celle-ci est notamment mise en relation avec l évolution conjoncturelle (chapitre 2). Le chapitre 3 présente plus spécifiquement les dépenses de R-D en fonction de la branche d activité des entreprises qui réalisent ou bénéficient des travaux de R-D. Ensuite, les dépenses de R-D réalisées à l étranger sont thématisées dans le chapitre 4 avant que les données relatives au personnel de R-D soient abordées au chapitre 5. Le chapitre 6 clôt cette publication par un rappel des principaux éléments présentés. Encadré 1 Définition des dépenses de R-D intra-muros Les dépenses intra-muros de R-D constituent l indicateur privilégié pour mesurer l effort qu une économie consacre à la R-D. Elles sont définies comme le montant total des dépenses consacrées aux activités de recherche et de développement réalisées au sein même de l entreprise, c est-à-dire «entre ses murs». 1 Pour la définition des dépenses intra-muros de R-D, voir l encadré 1. 4

5 2 Augmentation des dépenses de R-D 2.1 Les dépenses de R-D progressent mais sont influencées par la conjoncture Avec un montant total de 12,8 milliards de francs, 2 les dépenses intra-muros de R-D des entreprises privées en Suisse atteignent un nouveau sommet en Ce résultat a été réalisé grâce à une augmentation des dépenses de 840 millions (+7%) par rapport à Il est intéressant de constater que l augmentation ralentit par rapport aux évolutions observées dans le passé. En effet, lors des dernières enquêtes, les hausses étaient nettement plus prononcées (+22% entre 2000 et 2004; +24% entre 2004 et 2008). Taux d évolution du PIB et des dépenses intra-muros de R-D En % (à prix courants) G 1 25% 20% Cet infléchissement est notamment à mettre en relation avec l évolution conjoncturelle instable traversée par l économie suisse durant la période analysée ( ). En effet, avec la récession de 2009 et les incertitudes sur la situation économique, la marche des affaires des entreprises a souffert. Ce phénomène se traduit d ailleurs par une évolution du produit intérieur brut (PIB) nominal faible. Entre 2008 et 2012, le PIB a augmenté de 4%, contre 22% durant la période (Cf. graphique G 1). La mise en regard du taux d évolution des dépenses de R-D avec celui du PIB permet de relativiser le ralentissement des dépenses de R-D. En effet, l augmentation des dépenses de R-D est supérieure de 3 points de pourcentage à l évolution du PIB entre 2008 et Par conséquent, l intensité des activités de R-D des entreprises s est renforcée durant les quatre dernières années observées. 15% 10% 5% 0% PIB Dépenses intra-muros de R-D Source: OFS OFS 2 Pour une meilleure lisibilité, les chiffres présentés dans le texte de cette publication ont été arrondis. Tous les résultats détaillés sont disponibles sous: Thèmes Système d indicateurs «Indicateurs Science et Technologie». 3 L ensemble des montants sont exprimés à prix courants. Les taux d évolution ne sont donc pas corrigés de l inflation. 5

6 2.2 L effort de R-D s intensifie L intensité des activités de R-D des entreprises est mesurée notamment par les dépenses de R-D intra-muros exprimées en pourcent du PIB (Cf. tableau T1). Le montant des dépenses de R-D est alors divisé par le montant du PIB pour une année donnée. On observe que depuis 2000, l intensité des efforts de R-D des entreprises ne cesse d augmenter, passant de 1,8% à 2,2% du PIB en Cette progression constante montre que les entreprises accordent beaucoup d importance au développement de nouvelles connaissances. Leur but est d acquérir de nouveaux avantages concurrentiels, soit par la réduction des coûts de production, soit par le développement de nouvelles technologies. Les efforts consentis par les entreprises en matière de R-D permettent à la Suisse de continuer à figurer en bonne position en comparaison internationale. En 2012, la Suisse se classe en 6 e position des pays de l OCDE, avec un taux de 2,2%. Elle se retrouve dans le peloton de tête des pays les plus actifs dans la recherche après Israël, la Corée du Sud, la Finlande, le Japon et la Suède. La Suisse détient cette position depuis 2000, mais elle perd un peu de son avance par rapport à des pays comme l Allemagne et la France qui, depuis 2008, progressent plus rapidement que notre pays. 4 Dépenses intra-muros de R-D du secteur des entreprises privées, comparaison internationale, 2011 En % du PIB G 2 Israël Corée du Sud Finlande Japon Suède Suisse (2012) Danemark Allemagne Etats-Unis Autriche Total OCDE France UE-28 0,0% 0,5% 1,0% 1,5% 2,0% 2,5% 3,0% 3,5% 4,0% NB: à l exception de la Suisse, toutes les données des autres pays font référence à l année Source: OCDE, banque de données PIST, Division STI / EAS, Paris, juillet 2013 OFS T 1 Dépenses intra-muros de R-D et intensité de R-D, En millions de francs (à prix courants) et taux d évolution En millions de francs Taux d évolution Dépenses intra-muros de R-D % 24% 7% Intensité de R-D 1 1,82% 2,08% 2,11% 2,17% 1 Dépenses intra-muros de R-D en % du PIB 4 On peut relever que les données des pays de l OCDE (autre que la Suisse) se basent sur l année 2011 et les taux d évolution sur la période

7 2.3 Les dépenses de personnel augmentent fortement Les dépenses de R-D intra-muros peuvent être ventilées en trois types de dépenses: les dépenses de personnel, les autres dépenses courantes et les dépenses d investissements (voir encadré 2). En 2012, la majorité des dépenses de R-D est consacrée à la rémunération du personnel de R-D (61%). Le reste des dépenses est consacré aux autres dépenses courantes (31%) et, pour une moindre part, aux dépenses d investissements (8%). Encadré 2 Définition des types de dépenses de R-D Les dépenses de personnel de R-D englobent les salaires et tous les autres frais se rapportant à la rémunération du personnel de R-D. Les autres dépenses courantes de R-D couvrent tous les autres frais qui ne font partie ni des dépenses de personnel, ni des dépenses d investissements de R-D (à l exception des amortissements), comme par l exemple les dépenses liées à l achat de matériaux, de fournitures de bureau ou d électricité. Les dépenses d investissements de R-D couvrent les dépenses occasionnées par l acquisition de biens (bâtiments, installations, équipements lourds, gros matériel, logiciels) utilisés pour les activités de R-D. Les dépenses de personnel augmentent fortement (+30%) alors que les autres dépenses courantes sont en recul (-21%). Les dépenses d investissements (+7%) progressent de manière proportionnelle à l évolution du total des dépenses de R-D (voir Tableau T2). Les fortes évolutions observées en 2012 sont différentes à celles obtenues en En effet, lors du précédent relevé, les dépenses de personnel avaient faiblement augmenté (+7%) alors que les autres dépenses courantes progressaient vigoureusement (+59%). Ces évolutions contrastées font que les parts relatives des différents types de dépenses reviennent, en 2012, à des niveaux proches de ceux observés en T 2 Dépenses intra-muros de R-D selon le type de dépenses, En millions de francs (à prix courants), parts relatives et taux d évolution En millions de francs Parts relatives En millions de francs Parts relatives En millions de francs Parts relatives En millions de francs Parts relatives Taux d évolution Dépenses de personnel de R-D % % % % 29% 7% 30% Autres dépenses courantes de R-D % % % % 4% 59% -21% Dépenses d investissements de R-D 485 6% 877 9% 945 8% % 81% 8% 7% Total % % % % 22% 24% 7% 7

8 2.4 Les dépenses extra-muros baissent... sauf à l étranger Encadré 3 Définition des dépenses extra-muros de R-D Les dépenses extra-muros de R-D sont les sommes que des entreprises versent à d autres entreprises ou d autres organismes pour l ensemble des travaux de R-D qu elles donnent à réaliser à l extérieur de leurs murs. Ces dépenses englobent l achat de R-D exécutée par d autres unités (mandats de R-D) ainsi que les aides financières (contributions de R-D) accordées à d autres pour l exécution de la R-D. L analyse de l évolution des dépenses extra-muros de R-D révèle une tendance toujours plus marquée depuis 2004 à l achat de R-D à l étranger. La part des dépenses de R-D réalisées à l étranger dans le total des dépenses extra-muros passe ainsi de 63% en 2004 à 78% en Dépenses extra-muros de R-D selon la destination, En millions de francs (à prix courants) et parts relatives G 3 Après leur forte croissance en 2004, les dépenses extra-muros de R-D ont poursuivi le recul amorcé en Elles s élèvent à 2,9 milliards de francs en En effet, les entreprises ont moins dépensé pour l achat de R-D réalisée à l extérieur de leurs murs. La diminution de 7% des dépenses extra-muros de R-D en 2012 n est pourtant pas aussi importante, ni aussi générale qu en En 2008, alors que les dépenses extra-muros de R-D diminuaient à la fois en Suisse et à l étranger, les dépenses extra-muros de R-D ne diminuent qu en Suisse en En effet, les entreprises augmentent leurs achats de R-D à l étranger (+3%) Source: OFS 63% 71% 66% 37% 29% 34% 78% 22% Suisse Etranger OFS 5 Pour l interprétation du total des dépenses de R-D à l étranger, lire également le chapitre

9 3 La branche «Pharmacie» poids lourd de la R-D 3.1 La branche «Pharmacie», la plus active en matière de R-D Les branches d activité de R-D sont formées par les activités économiques qui produisent de la R-D (voir la liste et le regroupement des activités économiques dans l annexe). En examinant leur contribution aux dépenses de R-D, il est possible d analyser l effort des différentes branches au niveau de la R-D. Encadré 4 Distinction entre «branches d activité» de R-D et «branches bénéficiaires» de R-D Dans la statistique, les entreprises sont classées dans les différentes branches de l économie en fonction de leur activité principale. Dans le domaine de la R-D, depuis quelques années, la ventilation des unités devient plus complexe. Dans la très grande majorité des cas, la situation est simple: les entreprises réalisent de la R-D pour compte propre dans leur principal domaine d activité. Concrètement, cela signifie qu une entreprise qui réalise de la recherche utilise elle-même le produit de cette recherche. Le producteur de la R-D est donc en même temps le bénéficiaire de la R-D. Dans d autres cas, toujours plus nombreux, la correspondance entre producteur et bénéficiaire de la R-D n est plus vérifiée. Les situations les plus fréquentes sont les suivantes: 1) L entreprise qui réalise de la R-D pour compte propre est présente dans plusieurs domaines d activités économiques, 2) L entreprise réalise de la R-D pour d autres entreprises (souvent des entreprises faisant partie d un même groupe), et ces unités ont des activités économiques différentes. Dans ces deux cas de figure, la correspondance entre branche productrice et branche bénéficiaire n est plus directe. Par exemple, on peut se trouver confronté à la situation où une multinationale active essentiellement dans l alimentaire regroupe toutes les activités de R-D au sein d une seule unité. Cette unité ne produisant elle-même aucun produit alimentaire, elle ne peut apparaître dans la branche principale du groupe. Selon la classification des activités économiques, elle peut apparaître soit dans une branche de conseil ou de services aux entreprises, soit dans la branche «Recherche et développement». Dans les deux cas, la correspondance avec l acti vité principale (l alimentaire) est rompue. Afin de permettre une affectation correcte des entreprises dans les branches tout en garantissant une interprétation économiquement adéquate des résultats, l OFS a décidé d introduire la question suivante dans le questionnaire 2012: «Dans quelle(s) branches(s) d activité est utilisé le résultat de la R-D réalisée par l entreprise?» Grâce à cette question supplémentaire, il est dorénavant possible de présenter les données selon deux optiques: «par branche d activité». Cette approche indique à quelle branche d activité appartient l entreprise qui a réalisé la R-D; «par branche bénéficiaire». Cette optique indique dans quelle branche d activité est utilisée la R-D réalisée. Cette nouvelle question offre d intéressantes perspectives d analyses au niveau des branches. Dans sa publication sur les résultats détaillés de la R-D des entreprises privée, l OFS traitera plus en détail cette nouvelle ventilation par branches des dépenses de R-D. En 2012, la branche «Pharmacie», avec 3,8 milliards de francs, réalise à elle seule, 30% des dépenses intramuros de R-D du secteur privé en Suisse. La branche «Autres» arrive en deuxième position (17%), suivie des branches «Recherche et développement» (14%) et «Machines» (12%). L importance de la branche «Autres» s explique notamment par la création de centres de recherche dans certains groupes en Suisse («Corporate R-D units»). Ces groupes centralisent leurs activités de recherche dans une seule unité. Celle-ci réalise alors la R-D pour toutes les autres entreprises du groupe. Cette unité n est pas toujours enregistrée dans l activité principale du groupe. Au contraire, dans de nombreux cas, elle appartient à des activités de type conseil ou services aux entreprises. Or, celles-ci font partie de la branche «Autres», ce qui explique l importance de cette branche en 2012 (voir également les explications de l encadré 4). 9

10 T 3 Dépenses intra-muros de R-D selon la branche d activité de R-D, 2012 En millions de francs (à prix courants) et parts relatives Branches d activité de R-D 1 Dépenses intra-muros de R-D Parts relatives Alimentation 61 0% Chimie 507 4% Pharmacie % Métallurgie 456 4% Machines % Instruments haute technologie % TIC 2 fabrication % TIC 2 services 342 3% Recherche et développement % Autres % Total % 1 Regroupement de branches NOGA 2 TIC: Technologies de l information et de la communication 3.2 et la principale bénéficiaire des dépenses de R-D en Suisse En raison, entre autres, de ce phénomène de concentration des dépenses de R-D dans certains groupes, on observe une dichotomie croissante entre les branches qui sont actives dans le domaine de la R-D et les branches qui bénéficient du résultat de ces activités de R-D. Pour avoir une image plus fine du comportement des entreprises, une double analyse par branche est dorénavant proposée. Dans un premier temps, les dépenses de R-D des branches d activité de R-D sont examinées, puis l accent est mis sur les branches qui bénéficient de la R-D réalisée (branches bénéficiaires de R-D). La R-D exécutée dans les entreprises en 2012 est surtout utilisée dans la branche «Pharmacie» qui, avec 5,7 milliards de francs, bénéficie de 45% des dépenses totales de R-D intra-muros des entreprises. Les branches «Machines» et «Instruments de haute technologie» viennent en deuxième et quatrième positions des bénéficiaires, avec 1,9 milliards (15% du total des dépenses) et 1,2 milliards (9% du total). La branche «Alimentation», qui dépense 61 millions pour la R-D en 2012, bénéficie d un peu plus d un milliard de francs des dépenses de R-D, ce qui correspond à 8% du total des dépenses de R-D des entreprises en T 4 Dépenses intra-muros de R-D selon la branche bénéficiaire, 2012 En millions de francs (à prix courants) et parts relatives Branches bénéficiaires de R-D Dépenses intra-muros de R-D Parts relatives Alimentation % Chimie 297 2% Pharmacie % Métallurgie 333 3% Machines % Instruments haute technologie % TIC 1 fabrication 310 2% TIC 1 services 488 4% Autres % Total % 1 TIC: Technologies de l information et de la communication 10

11 4 Evolution ambiguë des dépenses de R-D à l étranger 4.1 Diminution des dépenses de R-D des filiales à l étranger Les dépenses intra-muros de R-D des filiales des entreprises suisses à l étranger mesurent les dépenses de R-D que ces filiales réalisent dans leurs laboratoires à l étranger. Après une augmentation marquée en 2008 (+64%), les dépenses de R-D des filiales suisses à l étranger, diminuent de 5% en 2012 pour atteindre le niveau de 15,0 milliards de francs. Ce montant reste toujours supérieur aux dépenses de R-D intra-muros en Suisse. Toutefois, il faut rester prudent quant à l interprétation de cette évolution. Dépenses intra-muros de R-D en Suisse et dépenses intra-muros de R-D des filiales des entreprises suisses à l étranger, En millions de francs (à prix courants) et taux d évolution G sous l influence des taux de change Depuis 2008, le franc suisse a connu une très forte appréciation vis-à-vis de l euro et du dollar américain notamment. Ceci peut avoir une influence dans la mesure où les dépenses liées à une activité de R-D ayant lieu à l extérieur des frontières suisses sont annoncées en francs suisses par les répondants. Selon toutes vraisemblances, les fortes variations des taux de change ont ainsi une influence sur les résultats. Il n est malheureusement pas possible de quantifier l impact de cet élément. En effet, il n existe aucune information sur la composition des monnaies utilisées lors de la réalisation ou de l achat de la R-D à l étranger. Dès lors, les variations observées dans les dépenses intra-muros de R-D des filiales à l étranger (-5%) et dans les achats de R-D à l étranger (+3%) ne sont pas suffisamment marquées pour qu il soit possible de dire de manière claire qu il y a effectivement une diminution ou augmentation de ces dépenses entre 2008 et Source: OFS 22% -2% 24% 64% 7% Dépenses intra-muros de R-D en Suisse -5% Dépenses intra-muros de R-D des filiales à l étranger OFS 11

12 5 Personnel de R-D en augmentation 5.1 Progression du personnel de R-D En 2012, personnes ont été employées par les entreprises privées en Suisse pour des activités liées à la R-D. Par rapport à 2008, cela représente une augmentation de 13%. Pour éviter les problèmes de mesure liés au temps partiel, il est également intéressant de prendre le personnel exprimé en emploi équivalent plein-temps (EPT). Exprimé ainsi, le personnel de R-D passe de EPT à EPT entre 2008 et 2012, soit une augmentation de 20%. Celle-ci s inscrit dans la tendance haussière observée au niveau des dépenses de personnel de R-D (Cf. 2.3). Personnel de R-D selon le sexe et la nationalité, En personnes physiques et taux d évolution G Personnel de R-D total Femmes -10% 21% 23% -10% 5% 10% Etrangers 13% 38% 36% 5.2 Plus de femmes et d étrangers femmes font partie du personnel de R-D en Ceci représente une augmentation de 38% par rapport à Le nombre de femmes progresse depuis Les données 2012 se démarquent toutefois par une évolution nettement plus soutenue que les périodes précédentes (+5% entre 2000 et 2004 et +10% entre 2004 et 2008). Comme l évolution du nombre de femmes est supérieure à celle du personnel total de R-D, leur part relative augmente. Un quart du personnel total de R-D est féminin en 2012, ce qui représente une augmentation de 4 points de pourcentage par rapport à Le nombre d étrangers a également progressé en comparaison avec En 2012, on compte étrangers parmi le personnel de R-D en Suisse contre en Ceci représente une augmentation de 36%. Le fait que le personnel de R-D d origine étrangère augmente plus rapidement que le personnel d origine suisse n est pas spécifique aux activités de R-D. En effet, sur la même période, le marché du travail affiche également une augmentation plus soutenue de la main-d œuvre d origine étrangère que celle de la main-d œuvre suisse 6. La progression plus forte du nombre d étrangers par rapport au personnel total de R-D a pour effet d augmenter leur part relative entre 2008 et Ils forment ainsi 39% du personnel total de R-D en 2012, contre 32% en Source: OFS OFS 6 OFS (2013), «Indicateurs du marché du travail 2013 Résultats commentés pour la période », Actualités OFS, Neuchâtel. 12

13 5.3 Forte augmentation du nombre de chercheurs chercheurs sont actifs dans les entreprises privées en Ceci correspond à EPT. En comparaison avec 2008, les chercheurs en EPT ont augmenté de 62%. Cette augmentation contraste avec les évolutions enregistrées lors des enquêtes précédentes. En effet, depuis 2000, le nombre de chercheurs n a cessé de diminuer, passant de EPT en 2000 à EPT en 2008 (-36%). Le mouvement à la hausse est également observé pour les effectifs du personnel technique et du personnel de soutien. La progression des EPT est toutefois moins marquée (+2%, resp. +12%). L augmentation du nombre de chercheurs redonne du poids à cette catégorie du personnel. Les chercheurs représentent dorénavant un peu plus d un tiers du personnel total de R-D. Leur niveau est à nouveau proche de celui de 2004 (38%). La part des techniciens, qui représentait plus de la moitié du personnel de R-D en 2008, diminue en 2012 pour se fixer à 44%. Le personnel de soutien représente quant à lui 21% du total. Cette part diminue de 2 points de pourcentage par rapport à T 5 Chercheurs, En EPT 1, parts relatives et taux d évolution Chercheurs Parts relatives Taux d évolution % % -22% % -18% % 62% 1 EPT: Emploi équivalent plein-temps 13

14 6 Conclusions 6.1 Les dépenses de R-D continuent d augmenter malgré une conjoncture difficile Un nouveau record a été atteint en Avec 12,8 milliards de francs dépensés pour des activités intra-muros de R-D, les entreprises suisses ont encore intensifié leurs efforts en la matière. Cela représente une augmentation de 7% par rapport au relevé de Cette variation, qui pourrait sembler modeste au vu des évolutions passées, est à placer dans le contexte conjoncturel, marqué par la récession de 2009 et les incertitudes macroéconomiques. Si on tient compte du fait que le PIB a progressé de 4% en 4 ans, la performance des entreprises en matière de R-D peut être considérée comme bonne. 6.2 La branche «Pharmacie» reste le principal acteur de la recherche en Suisse Comme dans le passé, la branche «Pharmacie» reste le poids lourd des branches réalisant de la R-D. Elle a réalisé à elle seule près du tiers des dépenses totales de R-D des entreprises. Du point de vue de l utilisation de la R-D, le poids de la branche augmente encore, puisque 45% de la R-D réalisée par les entreprises suisses est utilisée dans cette même branche. Viennent ensuite les branches «Machines» et «Instruments de haute technologie», qui, cumulées, bénéficient de 24% de l ensemble de la recherche faite en Suisse. 6.3 Le personnel de R-D est en forte augmentation personnes, soit emplois équivalent pleintemps, travaillent dans le domaine de la R-D dans les entreprises suisses. Par rapport à 2008, les EPT ont progressé de 20%. 39% de ce personnel est d origine étrangère. Ceci représente une augmentation de 7 points par rapport au relevé de En outre, les femmes représentent un quart du personnel employé par les entreprises pour leurs activités de R-D. 6.4 La Suisse reste dans le peloton de tête en comparaison internationale Les dépenses de R-D des entreprises ayant augmenté plus que proportionnellement au PIB, l intensité des efforts de R-D a augmenté en Suisse entre 2008 et Ainsi, les dépenses de R-D sont passées de 2,1% à 2,2% du PIB. Cette augmentation permet à la Suisse de demeurer dans le peloton de tête des pays de l OCDE les plus actifs en la matière. On peut relever que les écarts se resserrent dans le classement international avec les pays classés juste derrière la Suisse. 14

15 7 Annexe T 6 Définition des branches d activité de R-D par code NOGA 2008 Branches d activité de R-D NOGA 2008 Alimentation 10, 11, 12 Chimie 19, 20, 22 Pharmacie 21 Métallurgie 24, 25 Machines 27, 28, 29, 30 (sauf 303) Instruments haute technologie 265, 267, 303 TIC 1 fabrication 26 (sauf 265, 267) TIC 1 services 465, 582, 61, 62, 631, 951 Recherche et développement 72 Autres 5 9, 13 18, 23, 31, 32, 35 42, 53, 58 (sauf 582), 59 60, 69 71, 73, 75 1 TIC: Technologies de l information et de la communication 15

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