Audit de la mise en œuvre du Code de conduite



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Transcription:

NON CLASSIFIÉ Direction générale des services de vérification interne Audit de la mise en œuvre du Code de conduite Novembre 2013 SP-1055-11-13F

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) Depuis le mois de juillet 2013, les désignations officielles du ministre et du ministère sont le ministre de l Emploi et du Développement social et ministre du Multiculturalisme et le ministère de l Emploi et du Développement social Canada (EDSC). Le nom du ministère précédent, Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), ne figure dans le présent rapport que dans un contexte historique. Vous pouvez commander cette publication en communiquant avec : Services d édition Ressources humaines et Développement des compétences Canada 140, promenade du Portage Portage IV, 10 e étage Gatineau (Québec) K1A 0J9 Télécopieur : 819-953-7260 En ligne : http://www12.rhdcc.gc.ca/h.4m.2@-fra.jsp Ce document est offert sur demande en médias substituts (gros caractères, braille, audiocassette, CD audio, fichiers texte sur disquette, fichier texte sur CD ou DAISY) en composant le 1 800 O-Canada (1-800-622-6232). Les personnes qui utilisent un téléscripteur (ATS) peuvent composer le 1-800-926-9105. Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2011 Version papier Nº de cat. : HS28-219/2013F ISBN : 978-0-660-21504-4 Version PDF Nº de cat. : HS28-219/2013F-PDF ISBN : 978-0-660-21505-1 Le contenu de cette publication ou de ce produit peut être reproduit en tout ou en partie, et par quelque moyen que ce soit, sous réserve que la reproduction soit effectuée uniquement à des fins personnelles ou publiques, mais non commerciales, sans frais ni autre permission, à moins d avis contraire. On demande seulement : de faire preuve de diligence raisonnable en assurant l exactitude du matériel reproduit; d indiquer le titre complet du matériel reproduit et l organisation qui en est l auteur; d indiquer que la reproduction est une copie d un document officiel publié par le gouvernement du Canada et que la reproduction n a pas été faite en association avec le gouvernement du Canada ni avec l appui de celui-ci. La reproduction et la distribution à des fins commerciales sont interdites, sauf avec la permission écrite de l administrateur des droits d auteur de la Couronne du gouvernement du Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC). Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec TPSGC au 613-996-6886 ou à droitdauteur.copyright@tpwgs-pwgsc.gc.ca

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite Table des matières SOMMAIRE EXÉCUTIF... 1 1.0 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX... 3 1.1 Contexte... 3 1.2 Portée et stratégie... 3 1.3 Objectif de l audit... 4 1.4 Méthodologie... 4 2.0 CONSTATATIONS DE L AUDIT... 5 2.1 Le lancement du Code a été efficace, mais la surveillance de sa mise en œuvre et l établissement de rapports à cet égard pourraient être améliorés.... 5 2.2 Le maintien des V et E au sein du Ministère a été étudié, mais il serait possible de clarifier la vision et les objectifs globaux liés aux V et E.... 7 2.3 L information opérationnelle sur le comportement des employés est échangée, mais les processus et pratiques de surveillance pourraient être davantage intégrés.... 9 3.0 CONCLUSION... 12 4.0 ÉNONCÉ D ASSURANCE... 12 ANNEXE A : Glossaire... 13 ANNEXE B : Évaluation des critères d audit... 14 ANNEXE C : Pratiques exemplaires... 15

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite SOMMAIRE EXÉCUTIF Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) a mis en œuvre un nouveau Code de conduite (le Code) pour le Ministère le 2 avril 2012. Le Code intègre le Code de valeurs et d éthique pour le secteur public ainsi que la Politique sur les conflits d intérêts et l après-mandat du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT). Il contient aussi des exemples et des illustrations, et fournit de l information propre au Ministère sur certains sujets, notamment en ce qui concerne le traitement de renseignements personnels et l utilisation des médias sociaux. Le respect du Code est une condition d emploi pour tous les employés. Le Bureau des valeurs et de l éthique (BVE), qui fait partie de la Direction générale des services de ressources humaines, est responsable de l élaboration du Code et de l organisation de sa mise en œuvre. Les fonctions liées aux valeurs et à l éthique (V et E) au sein de la Direction des services stratégiques dans chacune des quatre régions ont appuyé le lancement du Code. Des efforts ont été déployés et des activités menées aux fins de diffusion, de sensibilisation et de communication, sous forme d ateliers, de formations et de messages, afin de s assurer que les employés connaissent le Code et leurs obligations en tant qu employé du Ministère. L audit de la mise en œuvre du Code de conduite a été approuvé et intégré au plan de vérification interne axé sur les risques 2013-2016. Cette mission d audit servira de base à la composante relative aux V et E de l audit des contrôles au niveau de l entité. Le Dirigeant principal de la vérification (DPV) est le champion des V et E au sein du Ministère. Par conséquent, il a été décidé par la Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) que la mission d audit sera réalisée par un cabinet d auditeurs professionnels indépendant. Objectif de l audit L objectif général de l audit était de déterminer si le Ministère avait mis en œuvre le Code de conduite de manière adéquate. Sommaire des constatations principales Des politiques, lignes directrices et outils adéquats et efficaces ont été élaborés à l appui du lancement du Code. Cependant, la surveillance de la mise en œuvre de ces éléments et l établissement de rapports à cet égard pourraient être améliorés. Le maintien des V et E au sein du Ministère a été étudié; des activités et des processus continus ont été mis en œuvre afin de promouvoir continuellement les V et E. Toutefois, il serait possible de clarifier à l avenir la vision et les objectifs globaux liés aux V et E pour les principaux intervenants. L information opérationnelle est échangée entre les secteurs fonctionnels qui participent à la gestion du comportement des employés au sein de RHDCC. Toutefois, les processus et les pratiques de surveillance et de suivi des infractions au Code pourraient être davantage intégrés dans l ensemble des directions générales clés. 1

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) Conclusion de l audit L audit a permis de conclure que le Ministère a mis en œuvre de façon adéquate le Code dans l ensemble des régions et des directions générales au moyen d un éventail d activités de diffusion, de sensibilisation et de communication. La reconnaissance témoignée par les régions et les directions générales quant aux efforts déployés par le BVE et aux trousses d outils que celui-ci a établies démontre l efficacité de la mise en œuvre. Les points à améliorer que l audit a permis de mettre en évidence (cadre de surveillance et d établissement de rapports, clarté de la vision et des objectifs liés aux V et E, supervision et surveillance des infractions) visent à tirer parti des progrès réalisés à ce jour à l égard de la mise en œuvre et à institutionnaliser davantage les V et E dans le cadre du processus décisionnel global des employés. Recommandations La DGSRH devrait : élaborer et mettre en œuvre un cadre de surveillance officiel pour s assurer que les activités de communication et de formation liées au Code font l objet d un suivi et d une surveillance appropriés et rectifier le tir au besoin. poursuivre la mise à jour périodique du Plan d activités du BVE afin que les objectifs et la vision à long terme liés aux V et E du Ministère soient toujours clairement définis. Le Plan d activités et le modèle de maturité sur les V et E du BVE devraient être transmis aux intervenants clés et servir à orienter les activités des régions et des directions générales liées aux V et E d une façon cohérente et intégrée. mettre en œuvre un processus structuré qui favorise l intégration et la participation officielles des secteurs fonctionnels clés touchant au comportement des employés et aux V et E. Le processus devrait inclure des directives appropriées pour l analyse des tendances en matière de V et E et l établissement de rapports à cet égard dans l ensemble de l AC et des régions. 2

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite 1.0 RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 1.1 Contexte RHDCC a mis en œuvre un nouveau Code de conduite (le Code) pour le Ministère le 2 avril 2012. Le Code intègre le Code de valeurs et d éthique pour le secteur public ainsi que la Politique sur les conflits d intérêts et l après-mandat du SCT. Il fournit aussi de l information propre au Ministère sur certains sujets, notamment en ce qui concerne le traitement de renseignements personnels et l utilisation des médias sociaux. De plus, il contient des exemples et des illustrations. Le respect du Code est une condition d emploi pour tous les employés. Le BVE était responsable de l élaboration du Code et de l organisation de sa mise en œuvre. Des efforts ont été déployés et des activités menées aux fins de diffusion, de sensibilisation et de communication, sous forme d ateliers, de formations et de messages, afin de s assurer que les employés connaissent le Code et leurs obligations en tant qu employé du Ministère. Au cours des dernières années, les fonctions liées aux V et E dans l ensemble du Ministère ont été prises en charge par le BVE, qui fait partie de la Direction générale des services d intégrité (DGSI). En octobre 2012, les responsabilités du BVE ont été transférées à la DGSRH, de sorte que le BVE a hérité de nouveaux dossiers, notamment : prévention du harcèlement et sensibilisation à ce problème, prévention des conflits d intérêts et de l après-mandat et sensibilisation à cet égard et activités politiques. Au même moment, les fonctions régionales liées aux V et E sont passées de la DGSI à la Direction des services stratégiques dans chacune des quatre régions. L audit de la mise en œuvre du Code de conduite a été approuvé et intégré au plan de vérification interne axé sur les risques 2013-2016. Cette mission d audit servira de base à la composante relative aux V et E de l audit des contrôles au niveau de l entité. Le DPV est le champion des V et E au sein du Ministère. Par conséquent, il a été décidé par la DGSVI que la mission d audit sera réalisée par un cabinet d auditeurs professionnels indépendant. 1.2 Portée et stratégie L audit a porté sur les politiques, les pratiques et les processus liés à la mise en œuvre du Code entre février 2012 et juin 2013. Plus particulièrement, il a permis d évaluer l harmonisation du Code avec les politiques du SCT et d examiner les stratégies de prévention, de détection et de dissuasion que le Ministère a adoptées à l appui du Code. Il a aussi permis d examiner les mécanismes de surveillance et d établissement de rapports en place afin de repérer les infractions, de même que les processus utilisés pour assurer la conformité des employés au Code ainsi qu aux V et E, de façon générale. 3

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) 1.3 Objectif de l audit L audit avait pour objectif de donner l assurance que le Ministère procède au RE en conformité avec les politiques et les directives établies. 1.4 Méthodologie Un certain nombre de méthodes ont été employées dans le cadre de l audit, notamment : examen de la documentation, entrevues avec les intervenants clés et un nombre limité de révisions des processus liés à des infractions au Code. Le BVE, qui fait partie de la Direction générale des services de ressources humaines, est le responsable fonctionnel du Code et le principal intervenant dans cette mission. Des représentants du Bureau de la gestion informelle des conflits et de la Direction générale des services d intégrité (DGSI) de même que des quatre régions ont été consultés pour obtenir une vue d ensemble de la mise en œuvre du Code et de l efficacité de l ensemble des politiques, lignes directrices et outils utilisés pour promouvoir le Code et mieux le faire connaître. De plus, il était pertinent de connaître le point de vue de ces secteurs fonctionnels, compte tenu de leur rôle complémentaire dans la surveillance et l application des stratégies et des contrôles de prévention, de détection et de dissuasion en ce qui a trait aux V et E et au Code. Des téléconférences ont été organisées afin d échanger avec des représentants régionaux tout au long de l étape d exécution. 4

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite 2.0 CONSTATATIONS DE L AUDIT Voici les points forts et les points à améliorer concernant la mise en œuvre du Code. Les recommandations formulées visent à améliorer la mise en œuvre et à renforcer les contrôles liés au cadre des V et E. 2.1 Le lancement du Code a été efficace, mais la surveillance de sa mise en œuvre et l établissement de rapports à cet égard pourraient être améliorés Des politiques, lignes directrices et outils adéquats et efficaces ont été élaborés pour faciliter le lancement du Code. Cependant, la surveillance de la mise en œuvre de ces éléments et l établissement de rapports à cet égard pourraient être améliorés. Politiques, lignes directrices et outils Le BVE a élaboré et tenu à jour des politiques, lignes directrices et outils appropriés et précis qui ont appuyé efficacement le lancement du Code dans l ensemble du Ministère. Le Code a été élaboré suivant un modèle hybride plus, de sorte que les politiques et valeurs décrites dans le Code sont conformes au Code de valeurs et d éthique de la fonction publique et à la Politique sur les conflits d intérêts et l après mandat. Des exemples pertinents pour le Ministère sont présentés en vue d expliquer le Code en termes concrets pour les employés de RHDCC dans le contexte de leurs activités quotidiennes. En plus du Code, le BVE a élaboré des outils de formation et de sensibilisation particuliers en vue de promouvoir l apprentissage autonome des V et E et de guider les discussions des gestionnaires avec leurs employés au sujet du Code. Parmi les outils, mentionnons une trousse complète à l intention des gestionnaires, des exposés sur le Code et l amorce d un dialogue, des études de cas et des solutions, des dîners-conférences, des foires aux questions, des fiches d information et des jeux liés au Code et aux V et E. Le BVE a aussi apporté son soutien aux conseillers présents dans chacune des quatre régions au sein de la Direction des services stratégiques afin d améliorer le lancement du Code et de s assurer que les V et E font l objet d une promotion uniforme dans l ensemble du Ministère 1. Les outils de formation et de sensibilisation entourant le lancement du Code ont été bien reçus et couramment utilisés par les régions et les directions générales. De plus, les gestionnaires et les employés ont indiqué que les outils étaient facilement accessibles et qu il était facile de naviguer sur le site Web national des V et E. Cependant, l audit a aussi révélé que l accès aux renseignements sur les V et E, aux outils et au Code dans les quatre sites IntraWeb régionaux de même que la navigation dans ces sites étaient compliqués. Il semble aussi qu il n y ait pas de liens clairs entre ces sites et l intranet national et le module sur les V et E. 1 Se reporter à l Annexe C pour une liste des pratiques exemplaires qui concernent l application des processus, des outils et des activités liés aux V et E dans l ensemble des régions et des directions générales. 5

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) Surveillance et établissement de rapports Le BVE a élaboré un plan de mise en œuvre officiel 2012-2013 (le Plan) afin d exposer clairement l approche utilisée pour diffuser le Code dans l ensemble du Ministère. Le Plan décrit les activités de communication, de formation et de mesure du rendement qui ont permis d informer les employés de l existence du Code, d accroître la sensibilisation à l égard de celui-ci, de promouvoir la formation et d inciter les gestionnaires à tenir des discussions sur la signification du Code. Les dates limites d achèvement de toutes les activités de communication et de formation étaient précisées dans le Plan. Cependant, il semble que le BVE ait effectué une surveillance informelle et ponctuelle du respect de ces dates au moyen de téléconférences mensuelles avec des conseillers régionaux, de réunions d équipe internes et de rencontres bilatérales avec la direction. L audit a révélé que la section du Plan relative aux activités de mesure du rendement n était pas fiable puisqu elle concernait uniquement l établissement de rapports sur le rendement au moyen de l évaluation annuelle du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG). Rien n indique que le BVE a ciblé des mesures de rendement ou des indicateurs clés pour les activités de communication et de formation décrites dans le Plan. Par conséquent, le BVE n a pas été en mesure d effectuer une surveillante adéquate des activités opérationnelles afin d ajuster le tir au besoin pour les activités de communication et de formation réalisées en retard. À la fin de notre étude sur le terrain, nous avons été informés que le BVE travaille à l élaboration d un cadre d évaluation en vue d officialiser le rendement et la surveillance de l ensemble de la fonction liée aux V et E. L audit a permis de constater qu aucune exigence (officielle ou non officielle) relative à l établissement de rapports sur l état d avancement de la mise en œuvre du Code n avait été clairement définie pour les directions générales et les régions à l étape du lancement. Le BVE a fait rapport de façon non officielle au directeur général (DG), Centre d expertise, et au sous-ministre adjoint (SMA), DGSRH (à chaque trimestre) ou à la demande du Comité de la gestion ministérielle (une fois pendant l exercice financier 2012-2013). Les exigences imposées aux régions et aux directions générales en matière d établissement de rapports à l intention du BVE sur les activités réalisées visant à présenter le Code n étaient pas exposées clairement. En dépit de ce manque de clarté, en février 2013, la haute direction a exigé que les régions et les directions générales réalisent une activité de surveillance officielle et obligatoire en vue d évaluer l ampleur et la portée du lancement dans l ensemble du Ministère. Cette activité obligeait les directions générales et les régions à faire rapport sur le pourcentage d employés sensibilisés grâce aux séances de la direction sur les V et E. Cette activité n a pas posé de problème pour les directions générales et les régions ayant appliqué, sur une base volontaire, des processus en vue d assurer une surveillance et un suivi des activités liées aux V et E au sein de leur secteur fonctionnel (p. ex. utilisation des rapports d apprentissage et du Système de gestion ministériel). Cependant, les directions générales et les régions qui ont effectué une surveillance non officielle, voire aucune surveillance, du nombre d employés ayant participé aux séances de discussion ont dû s en remettre à des pourcentages estimatifs. Sans processus de surveillance officiel, il y a un risque que des retards réels ou potentiels liés à des activités clés de mise en œuvre ne soient pas décelés et que le tir ne soit pas ajusté au besoin, pour assurer une mise en œuvre efficace. 6

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite Recommandation 1. La DGSRH devrait élaborer et mettre en œuvre un cadre de surveillance officiel pour s assurer que les activités de communication et de formation liées au Code font l objet d un suivi et d une surveillance adéquates et le Ministère devrait ajuster le tir, au besoin. Réponse de la direction La DGSRH élaborera un cadre de surveillance, qui sera mis en œuvre pendant l exercice financier 2014-2015, pour assurer le suivi systématique de l état d avancement, de la portée et de l incidence des activités de communication et de formation du Ministère, des directions générales/régions visant à mieux faire connaître le Code aux employés. Ce cadre sera intégré au modèle de maturité sur les V et E. Les conclusions tirées des activités de surveillance serviront de base aux plans futurs de communication et de formation. 2.2 Le maintien des V et E au sein du Ministère a été étudié, mais il serait possible de clarifier la vision et les objectifs globaux liés aux V et E Le maintien des V et E au sein du Ministère a été étudié; des activités et des processus clés permanents ont été mis en œuvre afin de promouvoir les V et E de façon continue. Toutefois, il serait possible de clarifier à l avenir la vision et les objectifs globaux liés aux V et E pour les principaux intervenants. Activités et processus visant le maintien à long terme Le Ministère et le BVE ont examiné le maintien à long terme des V et E au sein du Ministère et ont mis en œuvre quelques processus et activités clés liés aux V et E pour les employés de tous les niveaux. Le BVE a rédigé une ébauche de la stratégie de communications internes qui expose les activités et les objectifs clés de sensibilisation pour 2013-2014. Cette stratégie comprend un plan de travail détaillé qui décrit les produits clés, les véhicules à utiliser et les dates cibles. Le BVE tient aussi un registre de demandes de renseignements liées aux V et E présentées par les directions générales et les régions. Ces demandes de renseignements continueront de faire l objet d une analyse des tendances par type, région et groupe de client/niveau d employé et contribueront à l amélioration des outils actuels liés aux V et E et à l élaboration de nouveaux outils mieux adaptés. Un module de formation facultatif sur les V et E, offert par le Collège Service Canada, a été lancé récemment et complétera la mise en œuvre prochaine du module de formation obligatoire. Bien que le module de formation obligatoire devait être mise en œuvre au cours du dernier exercice financier, ce retard a favorisé l élaboration plus intégrée d un module qui comprend plusieurs des sujets clés de formation du Ministère, à savoir : sécurité de la technologie de l information, gestion de l information, V et E et accès à l information et protection des renseignements personnels. La réussite de ce module de formation par tous les employés actuels et nouvellement 7

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) 8 embauchés fera l objet d un suivi, et l exigence liée à l approbation ou au renouvellement de la certification de cette formation sur une base régulière (c. à d., annuelle ou bisannuelle) est en cours d examen. Les V et E représentent toujours un engagement ministériel obligatoire présenté dans les ententes de rendement 2013-2014 pour l ensemble des postes de direction. Cet engagement officialise la responsabilité des directeurs, des DG et des SMA à l égard du soutien continu apporté aux V et E au sein de l organisation. Certains cadres supérieurs nous ont informés qu ils avaient choisi d intégrer cet engagement aux ententes de rendement de tous les employés de leur secteur. Vision et objectifs liés aux V et E La vision du BVE pour 2013-2014 ainsi que pour les exercices ultérieurs pourrait être clarifiée. Bien que le BVE ait planifié et organisé de façon officielle une série de séances ou d ateliers de formation dans l ensemble des régions, directions générales et collectivités au cours du dernier exercice financier, il n a pas établi de plan de formation pour 2013 2014, pas plus qu il n a élaboré de séances de sensibilisation et d études de cas officielles sur les V et E. En outre, le BVE ne possède aucun calendrier détaillé des activités de sensibilisation qui garantit une couverture ministérielle des valeurs présentées dans le Code. Le BVE a laissé entendre qu à l avenir, il organisera uniquement des séances de formation avec les régions, les directions générales et les collectivités qui en font la demande afin de mieux faire comprendre aux employés les V et E. L audit a révélé que les directives fournies par le BVE aux régions et aux directions générales sont minimes pour l exercice 2013-2014 et les exercices ultérieurs. L audit a aussi permis de constater que les V et E demeurent une priorité pour les régions et les directions générales, et qu en l absence de directives explicites de la part du BVE (p. ex. objectifs stratégiques, modèle logique, activités de formation), les directions générales et les régions continuent d élaborer et de mettre en œuvre des activités et des outils liés aux V et E qui ne bénéficient pas d une intégration verticale, d une communication ou d une harmonisation complètes avec le BVE. Tandis que certaines régions ont intégré les V et E à leur plan régional 2013-2014 en tant que priorité organisationnelle continue, d autres régions adoptent une approche plus informelle en poursuivant l intégration des V et E aux forums de gestion et aux réunions d équipe. Certaines régions mettront l accent sur la promotion du rôle de conseiller régional, tandis que la région de l Ouest et des Territoires prévoit réaliser un sondage auprès des employés régionaux au sujet des V et E. Le BVE met actuellement à jour l ébauche de son plan de ressources humaines et d activités intégré (le Plan d activités). Le Plan d activités, qui décrit les objectifs du BVE, est étayé par le modèle logique et le plan d activités stratégique à long terme 2014-2017 du BVE. Le BVE achève aussi l ébauche du modèle de maturité sur les V et E qui met en évidence la progression et l officialisation nécessaires en vue d optimiser l engagement pris à l égard des V et E dans l ensemble du Ministère. Ensemble, le Plan d activités et le modèle de maturité visent à fournir une vision à long terme aux régions et aux directions générales. Il est prévu que le Plan d activités et le modèle de maturité fassent l objet d un examen par les régions, mais à ce jour, ces documents n ont toujours pas été transmis aux intervenants clés par le BVE. Ceci a empêché la mise en place d un processus de planification intégré et complet et a limité la capacité du BVE de fournir des directives aux directions générales et aux régions.

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite Si la vision globale liée aux V et E pour le Ministère n est pas clairement définie, il y existe un risque que l exécution des processus, outils et activités liés aux V et E varie d une région ou d une direction générale à une autre, ce qui pourrait donner lieu à différents niveaux de sensibilisation aux thèmes clés liés aux V et E dans l ensemble du Ministère. Même s il y a lieu de continuer d accorder une certaine latitude pour ce qui est d adapter les mécanismes de V et E aux différents contextes de fonctionnement des régions et des directions générales, il est important que le BVE fournisse des directives sur la façon dont ces mécanismes de V et E peuvent contribuer à la mise en œuvre des stratégies nationales. Recommandation 2. La DGSRH devrait poursuivre la mise à jour du Plan d activités du BVE afin que les objectifs et la vision à long terme liés aux V et E du Ministère soient clairement définis. Le Plan d activités et le modèle de maturité sur les V et E du BVE devraient être transmis aux intervenants clés afin d orienter les activités des régions et des directions générales liées aux V et E d une façon cohérente et intégrée. Réponse de la direction La DGSRH mettra en place un processus/cycle de planification aux fins d élaboration d une vision, d objectifs et d un plan ministériel liés aux V et E pour une période de trois ans en sollicitant la contribution des intervenants clés et l appui de la haute direction, en communiquant le plan aux intervenants clés, en surveillant les activités afin de faire le suivi des progrès et en ajustant le tir au besoin. Le modèle de maturité sur les V et E et les objectifs/indicateurs exposés dans le Cadre de responsabilisation de gestion pour les V et E serviront à l élaboration de la vision et du plan. La DGSRH demandera à la haute direction d approuver la vision et le plan 2014-2017 en mars 2014. 2.3 L information opérationnelle sur le comportement des employés est échangée, mais les processus et pratiques de surveillance pourraient être davantage intégrés L information opérationnelle est échangée entre les secteurs fonctionnels qui participent à la gestion du comportement des employés au sein de RHDCC. Toutefois, il est mentionné que les processus et les pratiques de surveillance et de suivi des infractions au Code pourraient être davantage intégrés dans l ensemble des directions générales clés. Échange de l information opérationnelle Plusieurs secteurs fonctionnels participent à la gestion du comportement des employés au sein de RHDCC, notamment les Relations de travail, le BVE, le Bureau de la gestion informelle des conflits et la DGSI. Le Ministère a aussi désigné le SMA, DGSI, 9

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) 10 comme agent principal de la divulgation (APD) ainsi que le DPV et le DG principal, Politiques en matière de services, Partenariats et Rendement, comme co-champions ministériels des V et E. Bien que chaque secteur fonctionnel assume des responsabilités et des rôles distincts et définis en matière de supervision, d établissement de rapports, de gestion et de surveillance des infractions au Code, des éléments et des activités se chevauchent au niveau horizontal et doivent être intégrés dans l ensemble des directions générales. L audit a révélé que l échange de l information opérationnelle entre ces secteurs s effectue de façon non officielle et en fonction des besoins aux fins d orientation fonctionnelle, de collaboration à des enquêtes et des recherches de faits ou d application de mesures disciplinaires. Cependant, le Ministère n a pas mis en œuvre un mécanisme ou un processus officiel (p. ex. comités, forums) visant à promouvoir la participation horizontale de ces secteurs fonctionnels. Analyse des tendances en matière de V et E Il n existe à l heure actuelle aucun mécanisme pour analyser l information opérationnelle et cerner les tendances liées aux questions transversales de V et E, aux divulgations et aux infractions au Code dans l ensemble de l Administration centrale et des régions. L établissement de rapports à l intention des directions générales et de la haute direction par les secteurs fonctionnels s effectue toujours en vase clos et vise essentiellement à répondre à des exigences particulières en matière d établissement de rapports (p. ex. résultats d une enquête, cessations d emploi). À titre de pratique exemplaire, le comité de la sécurité et des enquêtes mène ce type d analyse dans la région de l Ontario. Ce processus a permis à la direction de prendre des décisions éclairées en ce qui a trait à l établissement de l ordre de priorités des efforts régionaux liés aux V et E et à l importance devant être accordée à ces efforts. Conséquences et mesures disciplinaires Les conséquences, les mesures d application et l exécution uniforme des procédures disciplinaires contre un employé ayant commis une infraction au Code sont des éléments clés d un cadre de gestion des employés. À l heure actuelle, le Ministère ne fait pas connaître ou ne discute pas ouvertement des mesures disciplinaires prises à la suite d une enquête sur un employé. L équipe d auditeurs a donc conclu à la suite des entrevues que la sensibilisation aux conséquences est limitée au sein du Ministère et que le manque d uniformité dans l application des mesures disciplinaires représente un risque potentiel. Il est en outre mentionné que l attitude de «tolérance zéro» adoptée par la haute direction est plus marquée dans les messages et que l application des mesures disciplinaires est davantage préconisée actuellement que par le passé. Bien que le BVE ait élaboré des études de cas fondés sur des scénarios réels afin que les V et E soient adaptées aux activités quotidiennes des employés, la haute direction pourrait envisager de faire connaître à grande échelle les conséquences et les mesures disciplinaires prises, car la communication de ces renseignements pourrait représenter un outil de dissuasion efficace. Cela pourrait aussi permettre à la haute direction de démontrer que les comportements contraires à l éthique et l application efficace du Code sont pris au sérieux. De plus, la communication à grande échelle des conséquences et des mesures disciplinaires pourrait garantir l application nationale des mesures disciplinaires en faisant mieux connaître les conséquences des infractions particulières au Code. Si des renseignements cohérents et complets sur les tendances clés liées aux V et E ne sont pas obtenus et communiqués à un niveau approprié, il existe un risque que les

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite directions générales et la haute direction ne saisissent pas parfaitement la situation des V et E au sein du Ministère. Cette situation pourrait nuire à la capacité des directions générales et de la haute direction de prendre des décisions éclairées en matière de V et E. Par ailleurs, sans une compréhension approfondie des tendances transversales liées aux V et E, le BVE ne pourra améliorer ou adapter efficacement les outils, activités et études de cas liés aux V et E en fonction des leçons apprises. Recommandation 3. L La DGSRH devrait mettre en œuvre un processus structuré qui favorise l intégration et la participation des secteurs fonctionnels clés à l égard du comportement des employés et des V et E. Le processus devrait inclure des directives appropriées pour l analyse des tendances en matière de V et E et l établissement de rapports à cet égard dans l ensemble de l AC et des régions. Réponse de la direction Le BVE dirige déjà un réseau national de conseillers/champions des V et E qui se réunissent chaque mois dans l ensemble des régions. Le réseau sera élargi pour inclure des représentants de chaque direction générale située à l AC, et à compter de novembre 2013, le réseau établira un cycle de rencontre trimestriel. Ce réseau appuiera les échanges de pratiques exemplaires et le repérage rapide des nouvelles tendances. Ce réseau sera aussi appelé à jouer un rôle essentiel à l appui de l élaboration et de la surveillance de la vision et du plan ministériel relatifs aux V et E. Par ailleurs, à compter d octobre 2013, un forum trimestriel auquel participeront des représentants principaux de l AC et des régions sera organisé et présidé par le DG, Centre d expertise, DGSRH. À la suite de l élaboration d un modèle de rapport pour le suivi des infractions au Code, le groupe évaluera les statistiques de façon continue et cernera les tendances et les possibilités de mieux intégrer le Code au milieu de travail. 11

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) 3.0 CONCLUSION L audit a permis de conclure que le Ministère a mis en œuvre de façon adéquate le Code dans l ensemble des régions et des directions générales au moyen d un éventail d activités de sensibilisation et de communication. La reconnaissance témoignée par les régions et les directions générales quant aux efforts déployés par le BVE et aux trousses d outils que celui-ci a établies démontre l efficacité de la mise en œuvre. Les points à améliorer que l audit a permis de mettre en évidence (cadre de surveillance et d établissement de rapports, clarté de la vision et des objectifs liés aux V et E, supervision et surveillance des infractions) visent à tirer parti des progrès réalisés à ce jour à l égard de la mise en œuvre et à institutionnaliser davantage les V et E dans le processus décisionnel global des employés. 4.0 ÉNONCÉ D ASSURANCE Selon notre jugement professionnel, les procédures d audit appliquées et les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour étayer l exactitude des conclusions présentées dans ce rapport. Les conclusions ont été fondées sur une observation et une analyse des situations qui existaient au moment de l audit par rapport aux critères d audit. Les conclusions ne s appliquent qu à l audit de la mise en œuvre du Code de conduite. Les éléments probants ont été recueillis conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada et aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de la vérification interne. 12

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite ANNEXE A : Glossaire AC APD BVE Code CRG CT DG DGCE DGSI DGSRH DGSTP DGSVI DPV RHDCC SMA V et E Administration centrale Agent principal de la divulgation Bureau des valeurs et de l éthique Code de conduite de RHDCC Cadre de responsabilisation de gestion Conseil du Trésor du Canada Directeurs généraux Direction générale des compétences et de l emploi Direction générale des services d intégrité Direction générale des services de ressources humaines Direction générale des services de traitement et de paiement Direction générale des services de vérification interne Dirigeant principal de la vérification Ressources humaines et Développement des compétences Canada Sous-ministre adjoint Valeurs et éthique 13

Direction générale des services de vérification interne (DGSVI) ANNEXE B : Évaluation des critères d audit Critères d audit Conclusions liées aux critères d audit Le Ministère devrait : A.1 avoir élaboré et tenu à jour des politiques, des lignes directrices et des outils précis et appropriés qui cadrent avec les directives du SCT. A.2 avoir établi un plan de mise en œuvre afin de mettre le Code en application, et avoir surveillé les progrès réalisés afin d ajuster le tir, si nécessaire. B.1 avoir défini le Code et les autres documents applicables en matière de valeurs et d éthique et les avoir communiqués de façon claire à l ensemble de l organisation. B.2 offrir des activités et des processus durables et continus de formation et de sensibilisation à l intention de tous les employés et à tous les niveaux. B.3 avoir défini et communiqué clairement les rôles, les responsabilités et les obligations de rendre compte liés à la mise en œuvre du Code et au soutien continu des valeurs et de l éthique au sein de l organisation. B.4 avoir élaboré et communiqué des processus et des pratiques afin de surveiller et de gérer les infractions au Code, d en assurer le suivi et d établir des rapports à cet égard. (Section 2.1) (Section 2.2) (Section 2.3) = Pratique exemplaire = Les contrôles sont suffisants; exposition faible au risque = Des contrôles sont en place, mais ils pourraient être renforcés; exposition modérée au risque = Absence de contrôles clés; exposition élevée au risque 14

Audit de la mise en œuvre du Code de conduite ANNEXE C : Pratiques exemplaires Voici une liste de pratiques exemplaires relatives à l exécution des processus, outils et activités liées aux V et E dans l ensemble des régions et des directions générales. Ces pratiques exemplaires s ajoutent aux outils et aux activités élaborés par le BVE aux fins de mise en œuvre du Code. Ces pratiques exemplaires ont été repérées dans le cadre du présent audit. La direction devrait examiner l ensemble des pratiques exemplaires et déterminer à quel endroit et de quelle manière il serait possible d appliquer certaines de ces pratiques au sein du Ministère. 1. Analyse des tendances liées aux questions clés en matière de V et E, aux divulgations et aux infractions au Code (comité de la sécurité et des enquêtes Ontario) 2. Réalisation d un sondage auprès des employés régionaux, qui contient des questions liées aux V et E (Ouest du Canada et Territoires) 3. Utilisation d un site SharePoint pour établir des réseaux et travailler en collaboration sur des dossiers liés aux V et E, échanger des renseignements pertinents liés aux V et E, fournir des conseils et une orientation, etc. (Toutes les régions et AC) 4. Mise sur pied de comités axés sur les V et E au sein des directions générales et des régions. Par exemple : Comité sur la sécurité et les enquêtes, région de l Ontario Comité régional sur l éthique, région du Québec Groupe de travail sur les V et E, Direction générale des compétences et de l emploi (DGCE) Groupe directeur sur les V et E, Direction générale des services de traitement et de paiement (DGSTP) 5. Désignation du champion des V et E pour une direction générale (DGSTP) 6. Création d un outil de suivi propre à une direction générale visant à surveiller les échanges entre la direction et le personnel (DGSTP) 7. Utilisation du Système de gestion ministériel en vue de suivre les discussions entre la direction et le personnel (Ouest du Canada et Territoires, Ontario et Québec) 8. Octroi d un certificat d attestation de participation à chaque employé ayant participé à une séance de formation (Ouest du Canada et Territoires) 9. Publication d articles sur les sujets clés liés aux V et E dans les bulletins des directions générales et des régions (DGCE et Ontario) 10. Élaboration et mise en œuvre de messages et d outils de marketing liés aux V et E propres à une direction générale ou à une région. Par exemple : Communications internes sur le furetage et l accès non autorisé et séances d information sur les V et E (Québec) Napperons sur les V et E et diffusion officielle des messages liés aux V et E de la part du champion de la Direction générale (DGSTP) 11. Ajout des V et E en tant que priorité aux plans opérationnels des directions générales et des régions (Ontario) 12. Ajout des V et E aux ententes de rendement de tous les employés des secteurs fonctionnels (DGSVI) 15