Saint-Gilles de Lotbinière Mon milieu, ma fierté, mon histoire Guide d aide à la décision lors d interventions sur des bâtiments patrimoniaux Janvier 2012
Lexique architectural BALUSTRADE (OU GARDE- CORPS) : Barrière de protection formée par une série de poteaux verticaux, nommés balustres, et surmontée d'une main courante. CHAÎNAGE D'ANGLES : Disposition de briques, de pierres ou de pièces de bois placées dans les angles d'un bâtiment. On lie de cette manière l'ensemble des murs d'une construction, créant un effet de chaînage et prévenant l'écartement. CUISINE D'ÉTÉ : Petite pièce adjointe au corps principal du logis, utilisée comme cuisine en été et rangement en hiver. Elle est généralement placée au mur pignon exposé aux grands vents. BALUSTRE : Barreaux carrés ou tournés supportant un appui, et qui forment une balustrade. CHAMBRANLE (OU ENCADREMENT) : Ornement extérieur, généralement de bois ou de pierre, qui encadre les ouvertures des portes et des fenêtres afin de dissimuler la jonction des ouvertures et du mur. FENÊTRE À BATTANTS : Fenêtre sur charnières, pivotant vers l'extérieur ou vers l'intérieur. BRISIS : Angle formé par les deux versants d'un comble brisé à la «Mansart». Le brisis est le versant inférieur, celui dont la pente est la plus inclinée. Il forme un angle avec le terrasson, la partie haute et la moins inclinée. CHEVRON : Élément structural incliné de la toiture, supportant une couverture en pente. FENÊTRE À GUILLOTINE : Fenêtre coulissant verticalement.
FRONTON-PIGNON OU FRONTON TRIANGULAIRE : Ornement triangulaire qui surmonte et couronne l'entrée principale d'un bâtiment ou la partie haute d'une façade. MUR PIGNON : Mur dont la partie haute se termine en pointe et qui est suivi d'un comble à deux versants. TERRASSE FAÎTIÈRE : Couronnement de la partie plate d'une toiture tronquée, elle est souvent faite de motifs décoratifs en fer forgé. LARMIER RETROUSSÉ : Avant-toit fait d'une planche recourbée qui permet d'éloigner du mur l'égouttement des eaux pluviales. ORIEL : Fenêtre ou ensemble de fenêtres généralement situé aux étages supérieurs, faisant saillie sur un mur de façade et s'appuyant sur des accolades, des encorbellements ou des porte-à-faux. TERRASSON : Angle formé par les deux versants d'un comble brisé, à la «Mansart». Le terrasson est le versant supérieur qui est le moins incliné. Il forme un angle avec le brisis, la partie basse et la plus inclinée. LUCARNE RAMPANTE : Lucarne dont le toit possède un seul versant, incliné dans le même sens que la toiture du bâtiment mais avec une pente plus faible. MODILLON : Petit ornement placé à intervalles rapprochés, servant de support et de décoration continue sous le larmier. PLANCHE CORNIÈRE : Pièce (généralement faite de bois) installée verticalement aux angles externes d'un bâtiment et contre laquelle s'appuie l'extrémité du revêtement. TOITURE À 2 VERSANTS : - Toiture dont les versants, brisés, ne recouvrent que deux façades d'une résidence d'influence mansarde ou demi-croupe. - Toiture dont les deux versants ne recouvrent que deux façades (influence québécoise).
recouvrent les quatre façades. TOITURE À 4 VERSANTS BRISÉS : Toiture dont les versants, brisés, 1 1/2 ÉTAGE : Se dit d'une construction comprenant un rez-de-chaussée, avec ou sans sous-sol et un étage dans le comble.
0. Styles architecturaux présents à Saint-Gilles (1880-1920) Style Second Empire Toit mansardé à deux versants ou 4 versants 2 étages habitables Toit à deux ou quatre versants Terrasson à pente douce Brisis à pente très forte Lucarnes incrustées, revêtement de toit Ouvertures symétriques Fenêtres à guillotine Galerie couverte d un auvent Corps secondaire intégré à la galerie Revêtement en bardeaux de cèdre
(1900-1940) Mouvement Arts and Crafts Bungalow primitif et style Prairie Bungalow primitif 2 étages habitables Toit à deux versants Pente de toit moyenne (autour de 45 degrés) Grande lucarne en chien-assis Façade et galerie en retrait Ouvertures symétriques Style Prairie 2 étages habitables Toit et lucarne à pignons coupés Piliers massifs en menuiserie et gardecorps parfois plein Auvent couvrant la galerie séparé de la toiture Ouvertures symétriques
(1870-1920) Maison de colonisation 1 étage, comble parfois habitable Toit à 2 versants à pente moyenne De petite dimension Lucarnes très rares Peu d ornementations Ouvertures symétriques Généralement recouverte en bois ou en bardeaux Balcon ou petite galerie en façade, parfois couverte d un toit en auvent Ouvertures symétriques Présence fréquente de cuisines d été ou de hangar en appentis à l arrière
ARCHITECTURE GILLOISE (1840-1920) La maison Québécoise 1 étage, comble habitable Toit à 2 versants à pente moyenne À l origine, avant-toit en larmier qui couvre la galerie, remplacé par la suite par un avant-toit droit et un auvent séparé qui couvre la galerie Présence de lucarnes, souvent 1 ou 3 Ouvertures symétriques À l origine, fenêtres à battants à grands carreaux, et plus tard, apparition des fenêtres à guillotine 4 fenêtres aux murs pignons Fondation haute Galerie en façade couverte d un auvent
(1900-1950) Style Four Square La maison cubique 2 plein étages Volumétrie relativement cubique Toit à 4 versants ou toit plat Galerie couverte par un auvent sur un ou plusieurs côtés Ouvertures souvent en hauteur Ouvertures symétriques, souvent par groupes de 3 Présence fréquente d une lucarne centrale ou d un fronton Présence fréquente d un balcon avec balustre à l étage, parfois couvert d un auvent
(1880-1930) Maison Pittoresque / À pignon sur rue 2 plein étages Toit à 2 versants avec mur-pignon sur rue Ornementation, oculus ou baie dans le pignon Galerie avec couverte d un auvent sur un ou plusieurs côtés Grandes fenêtres carrées au rez-de-chaussée Ouvertures symétriques Présence possible de balcons couverts au 2 e étage Peut avoir un plan en L où seulement un avant corps a pignon sur rue
(1890-1920) Maison Style Nouvelle-Angleterre 2 plein étages Toit à 2 versants à pente faible (comble non-habitable) Pas de lucarne Galerie avec couverte d un auvent sur un ou plusieurs côtés Ouvertures symétriques Présence possible de balcons couverts au 2 e étage Présence fréquente d une cuisine d été
(1900-1920) Courant Victorien - Maison à toit plat 2 plein étages Toit plat avec égout à l arrière Corniche horizontale soutenue par des corbeaux Galerie en façade couverte d un auvent Galerie sur toute la longueur de la façade au 2e Ouvertures symétriques Tourelles caractéristiques du courant Victorien
1. Toit 1.1 Forme et pente du toit La pente du toit, sa forme et le nombre de versants sont toutes des caractéristiques cruciales composant le style architectural d un bâtiment. Ces caractéristiques ne devraient être modifiées qu en dernier recours. 1.2 Revêtement de toit La première étape est d identifier le type de revêtement actuel du toit. Les revêtements traditionnels de toit les plus répandus à Saint-Gilles sont le bardeau de cèdre et la tôle pincée ou à baguette. Dans tous les cas, le remplacement par le même revêtement d origine est le scénario idéal et plusieurs fabricants et entrepreneurs respectent les méthodes traditionnelles. Lorsque le remplacement par le même matériau est impossible, il existe des options moins coûteuses qui permettent de conserver le cachet du bâtiment.
1.2.1 Le bardeau de cèdre ARCHITECTURE GILLOISE Le bardeau de cèdre est encore aujourd hui un excellent revêtement de toit qui dure une cinquantaine d années lorsque entretenu convenablement. De nouveaux matériaux permettent de respecter le cachet du bardeau de cèdre tout en épargnant l entretien et les coûts plus importants : Les panneaux de polymère Novishingle Réplique de bardeaux de cèdre de la compagnie Novik : http://www.novik.com/polymere-panneaux_toiture_novishingle Le bardeau fait de pneus recyclés Enviroshake imitant le bardeau de cèdre : http://www.enviroshake.com/ Réplique de bardeau NOVISHINGLE Bardeau Enviroshake En dernier recours, le remplacement par du bardeau d asphalte qui imite la couleur du bardeau de cèdre grisonnant peut être acceptable
1.2.2 La tôle pincée et la tôle à baguettes Tôle pincée L utilisation de tôle pour le recouvrement des toitures est plus dispendieux que le bardeau de cèdre mais est un meilleur investissement à long terme car sa durée de vie est souvent plus que centenaire. La tôle pincée, un peu moins coûteuse est plus répandue à Saint-Gilles que la tôle à baguettes qui est plus répandue en milieu urbain. De nombreux ferblantiers et recouvreurs sont qualifiés pour remplacer et réparer ces matériaux traditionnels et de nouveaux alliages de métaux sont disponibles sur le marché pour remplacer ces matériaux en respectant le cachet. Lorsque le remplacement par le même matériau est impossible, la tôle devrait être remplacée par du bardeau de cèdre. Tôle à baguettes
1.3 Les cheminées ARCHITECTURE GILLOISE La position de la cheminée sur le toit est très révélatrice de l organisation intérieure d autrefois des maisons anciennes. Les plus anciennes cheminées sont construites de pierre, puis de brique, et finalement de métal. On devrait conserver autant que possible les matériaux, les formes et les décorations des cheminées existantes, et lorsque que le remplacement est inévitable, un effort devrait être fait pour choisir des matériaux et des formes qui respectent l époque et le style de la maison. 1.4 Les composantes décoratives 1.4.1 Les tourelles et campaniles Les tourelles avec oculus surmontées d un mat sont typiques de Chaudières-Appalaches et devraient être préservées à tout prix. Les campaniles aux allures de clocher d église d influence américaine qui surmontent certaines vieilles granges devraient également être à tout prix conservés pour leur signification historique.
1.4.2 Les corniches et ornements de pignon Ces composantes purement décoratives devraient être remplacées plutôt qu éliminées. Lors du remplacement, le bois ou la résine de synthèse est à privilégier sur le plastique. Il convient également de respecter les dimensions générales d origine et d opter pour un motif qui demeure traditionnel
2. Revêtement de mur ARCHITECTURE GILLOISE La première étape est d identifier le type de revêtement actuel des murs. Les revêtements traditionnels les plus répandus à Saint-Gilles sont le bardeau de cèdre, la planche à clin, la tôle gaufrée, la brique et l ardoise d amiante. Dans tous les cas, le remplacement par le même revêtement d origine est le scénario idéal et plusieurs fabricants et entrepreneurs respectent les méthodes traditionnelles. Lorsque le remplacement par le même matériau est impossible, il existe des options moins coûteuses qui permettent de conserver le cachet du bâtiment. 2.1 Le bardeau de cèdre
Au début du 20 e siècle, des artisans fabriquaient des bardeaux de cèdres aux motifs tout aussi créatifs les uns que les autres. Un motif en particulier est prédominant à Saint-Gilles et devrait être mis en valeur autant que possible. Ainsi, lors du remplacement du bardeau existant, il serait intéressant de choisir si possible le bardeau du même motif. De nouveaux matériaux permettent de respecter le cachet du bardeau de cèdre tout en épargnant l entretien et les coûts plus importants : Les panneaux de polymère de la famille Novishake Réplique de bardeaux de cèdre de la compagnie Novik : http://www.novik.com/polymere-bardeau-de-cedre-8 Lorsque le remplacement par du bardeau de cèdre est impossible, l option à préconiser est le bois véritable.
2.2 La planche à clin et la planche verticale Les planches à clin devraient être remplacées en respectant les règles traditionnelles de manière à respecter le cachet du bâtiment. Les planches verticales sont le matériau de revêtement le plus ancien pour les maisons et il a été largement utilisé pour des bâtiments à vocation agricole jusqu à tout récemment. Les bâtiments recouverts de planches verticales devraient être remplacés par d autres planches verticales pour respecter l âge du bâtiment. 2.3 La tôle gaufrée Ces revêtements de fer-blanc ou de tôle galvanisée produite par les ferblantiers à partir de 1900 est plutôt rare et devrait être préservée autant que possible. Il est possible de remplacer ce revêtement par d autres tuiles de métal embossé et dans ce cas, il convient de choisir une estampe ou un motif traditionnel et avec une connotation historique.
2.4 La brique Certaines maisons anciennes sont recouvertes de brique possiblement produite dans les quelques briqueteries artisanales d autrefois en Beauce et dans Lotbinière. Lorsque le remplacement de la brique est nécessaire, un soin particulier devrait être porté à utiliser des briques similaires et à respecter les détails traditionnels dans les façades, notamment les chaînages d angles à la jonction des murs, les arcs surmontant les fenêtres et les motifs décoratifs de toutes sortes. 2.5 L ardoise d amiante Ce matériau de revêtement surtout populaire dans les années 1920 est un produit industriel en provenance des États-Unis mais produit à partir de matières premières de Thetford Mines. Ce matériau est donc typique de notre région et il devrait être valorisé et conservé mais il convient de le remplacer lorsqu il se détériore par d autres solutions sans amiante.
3. Les portes Dans pratiquement tous les styles architecturaux en vigueur entre 1840 et 1950, les ouvertures étaient symétriques pour toutes les maisons. Le principe crucial à respecter est donc de conserver intacte le nombre d ouverture, la forme des ouvertures et la symétrie des ouvertures. Lorsqu une ouverture est refermée, le cachet du bâtiment est affecté de manière irréversible et la disparition d une porte est donc un scénario à proscrire. Il est également essentiel de conserver intactes les chambranles, les impostes et les fenêtres latérales des portes. Lors du remplacement de portes anciennes, si il est impossible de les remplacer par le même modèle, il convient de préserver le caractère et les proportions des portes, choisir une porte cohérente avec l époque et le style architectural du bâtiment et de manière générale éviter les portes complètement vitrées et les portes présentant des formes non-traditionnelles.
4. Les fenêtres Dans pratiquement tous les styles architecturaux en vigueur entre 1840 et 1950, les ouvertures étaient symétriques pour toutes les maisons. Le principe crucial à respecter est donc de conserver intacte le nombre d ouverture, la forme des ouvertures et la symétrie des ouvertures. Lorsqu une ouverture est refermée, le cachet du bâtiment est affecté de manière irréversible et la disparition d une fenêtre est donc un scénario à proscrire. Il est également essentiel de conserver intactes l appui, le chambranle, et la corniche des fenêtres qui sont souvent ornementées de manière remarquable. Fenêtre à battants à grands carreaux (19e siècle) Fenêtre à battants et imposte (fin 19e siècle) Fenêtre à guillotine (début 20e siècle) Lors du remplacement d une fenêtre, il faut identifier le type de fenêtre qui correspond à l époque de construction du bâtiment et favoriser un modèle de fenêtre approprié. Il convient de préserver autant que possible le principe d ouverture original des fenêtres et d éviter autant que possible les fenêtres à battants actionnés à la manivelle et les fenêtres coulissantes.
Pour les fenêtres à grands carreaux, les fenêtres du rez-de-chaussée sont traditionnellement divisée en six carreaux et les fenêtres au niveau du comble en quatre carreaux. La même fenêtre en 1930, 1978 et 2011 5. Les lucarnes Dans pratiquement tous les styles architecturaux en vigueur entre 1840 et 1950, les ouvertures étaient symétriques pour toutes les maisons. Le principe crucial à respecter est donc de conserver intacte le nombre d ouverture, la forme des ouvertures et la symétrie des ouvertures. Lorsqu une ouverture est refermée, le cachet du bâtiment est affecté de manière irréversible et la disparition d une lucarne est donc un scénario à proscrire. Il est également essentiel de conserver intactes l appui, le chambranle, et la corniche des lucarnes qui sont souvent ornementées de manière remarquable. Lors du remplacement d une lucarne, il faut identifier le type de lucarne d origine et conserver les caractéristiques propres à ce type de lucarne.
Lucarne à balcon Lucarne simple Lucarne des toits mansards Lucarne en chien-assis ou rampante Lucarne percée d une porte qui permet l installation d un balcon Simplement un cadre de fenêtre posé sur le toit de la maison, couvert d un petit toit et de joues sur les côtés La lucarne perce le brisis de la toiture dont la pente est très forte. La discontinuité dans la toiture n est pas règle générale. Lucarne comportant plus d une fenêtre qui surgit du toit typique du mouvement Arts and Crafts. Dans la version Prairie, le pignon de la lucarne est coupé. Quelques erreurs communes sont à éviter lors de travaux sur les lucarnes. Il convient que l appui de la lucarne tout près de l extrémité du toit. Le chambranle autour de la fenêtre doit également respecter les proportions d origine, ni trop large, ni trop étroit. Au niveau du revêtement, la façade de la lucarne ne doit pas être revêtue car elle devrait être composée uniquement de la fenêtre et du chambranle. Pour le revêtement des joues de la lucarne, il convient d utiliser un matériau de revêtement de toit et non pas un matériau de revêtement de mur.
6. Les galeries Lors de travaux sur les galeries, il convient de préserver les caractéristiques remarquables des garde-corps et des poteaux et de choisir un style qui respecte l époque et le caractère du bâtiment remplacement de portes anciennes. Dans le choix des autres éléments tel le grillage pour fermer le dessous de la galerie, il convient aussi de choisir des solutions qui ne dégradent pas l aspect général des bâtiments. Un aspect important pour conserver l apparence traditionnelle des gardes corps est le respect des proportions : les espacements entre les balustres, l épaisseur des pièces, la hauteur de la main courante et la distance maintenue entre le garde-corps et le plancher. De nombreux garde-corps préfabriqués disponibles aujourd hui sur le marché sont trop hauts et ont des balustres trop minces. Les galeries modernes à barreaux vissés sur le flanc de la main-courante et du longeron sont particulièrement à éviter pour les maisons patrimoniales. La localisation et la largeur des galeries sont des caractéristiques incontournables de l architecture d un bâtiment qu il faut préserver autant que possible. Ainsi, la fermeture des galeries en façade ou la disparition d une galerie sur un flanc d un bâtiment est à éviter.
7. Les corps secondaires ARCHITECTURE GILLOISE Le corps secondaire le plus courant sur les maisons traditionnelles est la cuisine d été ou fournil dont la fonction était de garder la grande maison fraîche lorsque l on cuisine en été. Lorsque construite en même temps que le bâtiment principal, elle est souvent une réplique du bâtiment principal aux dimensions réduites et légèrement en retrait. Lorsqu elle apparaît après la construction du bâtiment principal, son style reflète parfois plutôt la mode du moment à cette époque et on constate toutes sortes de stratégies employées pour ne pas avoir à refaire le toit en entier. Une de celle-ci consiste à faire communiquer l annexe au bâtiment principal par un petit passage couvert plutôt qu en les annexant directement. Lors d un agrandissement ou de l ajout d un corps secondaire, il est important de préserver autant que possible les éléments caractéristiques des corps secondaire traditionnels et des éléments qui reflètent leur fonction d autrefois, la cheminée de la cuisine d été par exemple. Il convient également que l ajout ne porte pas ombrage au corps principal en étant plus volumineux, en ayant un style trop différent. Les corps secondaires modernes tel que les garages pour automobiles devraient être localisés en retrait de manière laisser la maison à l avant plan et ne pas compromettre le caractère traditionnel du bâtiment principal. Les décrochements et la jonction des toits devraient également permettre de distinguer l époque de construction des différentes parties d un bâtiment principal.