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Transcription:

Oncogénétique du cancer colorectal Pierre Laurent-Puig Hôpital Européen Georges Pompidou U775 Bases Moléculaires de la Réponse aux Xénobiotiques

Les différentes prédispositions aux cancers colorectaux 80 % Formes Héréditaires 60 % 40 % 20 % Formes familiales Population Générale 20 ans 40 ans 60 ans 80 ans

Les prédispositions majeures Formes héréditaires Le syndrome de Lynch ou syndrome HNPCC Risque relatif de cancer colorectal 17 Polypose adénomateuse familiale Risque Relatif de cancer colorectal 19

Syndrome de Lynch Maladie à transmission autosomique dominante. Plusieurs gènes identifiés. L altération de l un d entre eux est responsable de la survenue de ce syndrome (hmsh2, hmlh1, hmsh6, hpms2). Ces gènes participent au système de réparation des mésappariements de l ADN.

Réparation des mésappariements 1 mésappariement CACA TCAC ACAG AGTGTGTGTGTC A C ATTTCGTCGT TAAAGTAGCA 2 Reconnaissance du mésappariement hmsh3 4 Réparation hmsh6 hmsh2 Excision Synthèse Ligation 3 MLH1-PMS2 complexe PMS2 hmsh2 hmsh6 hmlh1

Typage des loci microsatellite n = 13 CACACACACACACACACACACACACA n = 9 CACACACACACACACACA Normal LOH phénotype MSI or RER N T N T N T N T MSI MSI

Syndrome de Lynch Cancer du côlon Cancer de l endomètre Cancer de l estomac Cancer de l ovaire Cancer de l intestin grêle Cancer des voies urinaires excrétrices Cancer des voies biliaires

Risque cumulé en fonction de l âge (%) pour les 6 cancers les plus fréquents 78% 43% 19% 18% 10% 9% Aarnio et al. Int J Cancer Pred Oncol 1995;64:430-3

Risque cumulé de cancer selon le sexe - Importance du cancer de l endomètre 100 80 60 40 20 0 0 10 20 30 40 50 60 70 Hommes cancers Hommes cancers colorectaux Femmes cancers Femmes cancers colorectaux Cancers utérus A 70 ans plus de 90% des hommes et plus de 69% des femmes porteurs d une mutation des gènes MMR auront développé un cancer. A cet âge, 74% des hommes et seulement 30% des femmes auront développé un cancer colorectal. Cette différence est significative (p<0,007). A cet âge, 42% des femmes auront développé un cancer de l endomètre. Le risque dépasse celui du cancer colorectal.

Le syndrome de Lynch Amsterdam I Trois sujets atteints par un cancer du côlon dont un est parent au premier degré des deux autres Un avant 50 ans Deux générations successives atteintes Amsterdam II Idem Amsterdam I élargissement au spectre des cancers HNPCC (côlon, utérus, ovaire, voies urinaires excrétrices)

Prévalence du syndrome de Lynch Enquête épidémiologique 0,5% et 13% le dogme 5% En réalité moins fréquent? Mutation hmsh2 et hmlh1 Finlande : 2,7 % - 1% Italie du Nord : 0,3 % USA (Utah & Californie) : 0,86 %-1 % Slovénie : 1 % Prévalence des altérations délétères hmsh2 ou hmlh1 dans la population générale comprise entre 1/1600 et 1/800

Comment dépister en dehors des critères d AMSTERDAM malades consécutifs atteints 535 malades consécutifs atteints 535 pas de MSI 469 MSI 66 (1) cancer colique < 50 ans;(2) un antécédent au premier degré côlon endomètre; (3) multiple cancers du spectre chez un même individu 0 mutants critères remplis 117 critères non remplis 418 18 mutants identifiés hmsh2, hmlh1 pas de MSI 83 MSI 34 17 mutants identifiés hmsh2, hmlh1

Indication d une consultation d oncogénétique Accès direct à une consultation d oncogénétique 1. Critères d Amsterdam modifiés 2 sujets atteints au lieu de 3 2. Malade de moins de 40 ans atteint par un cancer colorectal ou de l endomètre 3. Malade ayant un antécédent personnel de cancer du spectre Indication d un test MSI Malades entre 40 et 60 ans atteints par un cancer colorectal Malades ayant un antécédent familial de cancer du côlon ou de l endomètre Si le phénotype MSI+, indication d un test génétique D après Olschwang et al. Bull Cancer 2004;91:303

Syndrome de Lynch : Intérêt de la surveillance endoscopique Population : 22 familles HNPCC Coloscopie tous les 3 ans vs pas de surveillance Nombre de cancers : Sujets surveillés : 8/133 stade A : 3, stade B : 5 Sujets non surveillés : 19/119 stade D : 8 Réduction du risque de cancer colorectal de 62% Disparition de la mortalité par cancer colorectal Coloscopie à partir de 20-25 ans tous les 2 ans

Syndrome de Lynch : Concept d adénome «agressif» Processus de carcinogenèse précoce et accéléré Dysplasie sévère pour des adénomes de petite taille Prévalence élevée de lésions planes (adénomes plans) plus difficiles à détecter?

Détection des lésions planes Méthodologie endoscopique différente Chromoscopie : utilisation de coloration de surface type indigo carmin Magnification : endoscope électronique à «haute définition» avec zoom Résection endoscopique : mucosectomie

Chromoendoscopie; Adénome plan

La polypose adénomateuse familiale 1 à 2% des cancers colorectaux Maladie à transmission autosomique dominante liée à une mutation du gène APC Gène impliqué dans la voie de signalisation Wnt Maladie à transmission récessive liée à une mutation biallélique du gène MYH Gène du système «Base excision repair» - Adénine glycosylase

Polypose adénomateuse familiale et mutation APC Manifestations Malignes Extra digestive Medulloblastomes: : 1% Cancer de la thyroïde: 1% Digestive Cancer colique: 100% Adenomes duodénaux: 95% Hepatoblastome: 0.5-1% Manifestations Bénignes Extra digestive Hypertrophie de l él épithélium pigmentaire de la rétine: 70% Anomalies dentaires :38% Ostéomes de la mâchoire m : 80% Kystes épidermoïde : 58% Digestive Polypes glandulokystiques: 65% Tumeurs desmoides: 6%

La polypose adénomateuse familiale 2 formes Une forme classique définie par plus d une centaine adénomes sur le cadre colique Une forme atténuée définie par moins d une centaine d adénomes : associée à une polypose glandulo-kystique du fundus ; un âge plus tardif du début de la maladie Manifestations extra-digestives associées dans les 2 formes Tumeurs desmoïdes, Adénomes Duodénaux Diagnostic moléculaire possible dans ces deux formes

Polypose adénomateuse familiale et mutation APC Germline mutations of the APC gene 140 120 100 80 60 40 1061 1309 666 germline mutations Mutations observed in more than 3 patients were plotted (50% of all mutations) 20 0 4 1 6 57 453 767 1020 11701265 2035 2200 2400 2559 2771 2843 Oligomerisation domain 1st ßcatenin domain Axin binding site 2sd ßcatenin binding site EB1 binding site microtubule binding site Human disc large binding site

Devenir de 897 malades atteints de PAF Sans desmoïde Avec desmoïdes abdominal extra abdominal abdominal et extra abdominal Total Vivant 602 (76.2%) 37 (71%) 28 (93%) 24 (83%) 89 (83%) Causes du décès Cancer Colorectal 160 (20.3%) 3 (6,2%) 1 (3,3%) 3 (10,3%) 7 (6,5%) Tumeur desmoïde - 7 (14,1%) - 2 (7%) 9 (8,4%) Autres cancers 16 (2%) - 1 (3,3%) - 1 (0,9%) Autres causes 12 (1,5%) 1 (2,1%) - - 1 (0,9%)

Corrélation génotype-phénotype 1 2843 6 57 453 767 1020 1170 1265 2035 2200 2400 2559 2771 Corrélation avec les manifestations cliniques 1 Association avec l CHPRE (463-1387) 1 Association avec les tumeurs desmoïdes (1445-1578) 1 Association avec les hepatoblastomes (457-1309) Corrélation avec la sévérité de la maladie 1 Formles sévères de PAF (1249-1330) 1 Formes atténués de PAF (1-163) 1 Formes atténués de PAF (1860-1987)

Formes atténuées de polypose (AAPC) Caractéristiques phénotypiques: Survenue tardive de la maladie (polypes et cancers) Moins de 100 adénomes (atténués) Mais: Associées parfois à des tumeurs desmoïdes et des tumeurs duodénale Variabilité intra familiale Coexistence de formes familiales et de formes atténuées

Polypose récessive

Polypose récessive Absence de e liaison au locus APC Absence de mutation du gène APC Présence of mutations somatiques inactivatrices du gène APC. Ces mutations sont dans 15 des 18 identifiées des transversions G->T Cette proportion de transversions G->T est significativement plus élevée que celle observée dans les adenomes de malades avec une mutation germinale d APC p<10-11. Ceci conduit à suspecter un gène impliqué dans le système de réparation par excision de base de l ADN

Polypose récessive Identification d une mutation biallélique de MYH Y165C, G382D MYH est une adénine glycosylase qui participe à la réparation de base par excision de base Les mutations observées diminue l activité adénine glycosylase

La prévalence des mutations biallélique de MYH dans différentes situations : Malades ayant plus de 100 adénomes dans le côlon sans mutation APC identifiée 7.5% des cas; compatible avec une maladie récessive; associé à des manifestations extardigestives Malades avec de multiple adenomes (3 à 100) 4% des cas; nombre moyen d adénomes est de 55 [18 à 100]; une histoire familiale de cancer colorectal est présente dans 85% des cas Malades avec un cancer colorectal sporadique 2% des cas; dans 30% des cas aucun adénome associé J Natl Cancer Inst 2004;96:1631-4; N Engl J Med 2003;348:791-9

Hétérozygotes pour MYH? Risque pour les hétérozygotes Métanalyse Y165C ORs = 2.1 IC95% [1.0-4.4] G382C Ors = 1.4 IC95% [0.8-2.4] Place de la détermination de cette mutation dans la prise en charge des malades et de leurs familles.

Maladie récessive ou dominante? Nielsen et al. J Med Genet 2005;42:56-

récessif certes mais. 45 malades avec plus de 15 adénomes coliques (APC négatif) 122 malades d une consultation d oncogénétique digestive 7 des 45 malades avaient une mutation biallélique de MYH, 4 des 7 avaient une histoire familiale au 1er degré dont un seul limitée à la fratrie 2 des 122 malades avaient une mutation biallélique de MYH compatible dans un cas avec une histoire familiale remplissant les critères d Amsterdam Des manifestations extradigestives étaient présentes dans 7 cas sur 9. Une histoire familiale de cancer du sein était présente dans 4 cas Jo et al. Clin Gastroenterology Hepatol 2005; 3:1022-8

Conclusions La reconnaissance des formes familiales des cancers colorectaux est essentielle à une prise en charge de ces malades et de leurs familles. Prendre en charge le risque de second cancer Prendre en charge les complications extra-digestives Dépister les apparentés au 1er degré Sur le plan génétique Sur le plan clinique Développement de mesures spécifiques