LE SYSTEME D'INFORMATION PÉNITENTIAIRE



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Transcription:

LE SYSTEME D'INFORMATION PÉNITENTIAIRE

Domaine des Personnes Placées Sous Main de Justice L Administration centrale était amenée à développer pour les besoins de ces nouveaux établissements, une application informatique de «Prise en charge des détenus (PECD) qui apportait une aide à la gestion du greffe, des comptes nominatifs des détenus et de la détention. L application PECD n ayant pas été généralisée, de nouvelles études étaient lancées pour aboutir à un système plus universel.

1995: Phase conceptuelle de l application GIDE( Gestion Informatisée des Détenus en Etablissement) 1996-1998 :Réalisation et installation sur 3 sites pilotes: MA Fresnes, MA Rouen CD de Val de Reuil 1999-2003:Industrialisation du logiciel et déploiement sur l ensemble des établissements de métropole et d outre-mer ainsi que sa maintenance évolutive.

GIDE

La Direction de l'administration Pénitentiaire a décidé de: Moderniser la gestion des détenus dans les établissements pénitentiaires, Mettre en place un système d'informations pour gérer les domaines du greffe, de la détention et des comptes nominatifs. Assurer la gestion de la population placée sous main de justice du milieu ouvert

GIDE GIDE est l actuel système d'informations de l'établissement pénitentiaire. GIDE est destiné à l ensemble des établissements.

Les objectifs

GIDE permet de... Moderniser les métiers de l'ap en les dotant d'un outil performant, Revaloriser les compétences des acteurs en les déchargeant des tâches répétitives, Faciliter la circulation des informations, Fiabiliser les informations.

Faciliter la circulation des informations Un utilisateur saisit une information. L'information est immédiatement exploitable par tous. Services : -Sociaux -Médicaux -Economat... COMPTES NOMINATIFS GREFFE DETENTION Juridictions - Services déconcentrés - Administration Centrale - Autres établissements

Fiabiliser les informations Disposer d'un instrument de gestion et de pilotage : tableaux de bord, statistiques,... 90 80 70 60 50 40 30

Et aussi... Permettre à terme une liaison avec les applications nationales. GIDE FND APPI Autres...

Le contenu

Outil de Modernisation Il assure une plus grande autonomie du poste de travail. Il permet de gagner du temps dans la recherche de l'information. Il apporte une connaissance complète de la population pénale. Il automatise les tâches répétitives. Il inclut une démarche de développement afin de valoriser les métiers pénitentiaires.

Des principes d'ergonomie Saisie guidée de l'information; des listes d'aide pour toute saisie codifiée. Disponibilité immédiate de l'information pour tout utilisateur "habilité" à la connaître. Des possibilités de recherche de l'information par différents critères (nom, écrou, date, localisation,..). Des états récapitulatifs prêts à l'emploi ou à la demande. Des impressions immédiates ou différées, locales ou distantes.

Greffe Suivre la situation pénale du détenu. Produire des statistiques. Gérer les échéances diverses (calendrier perpétuel). Gérer les situations pénales les plus fréquentes. Inclure l'intervention de l'utilisateur pour les calculs complexes.

Détention Gérer les affectations en cellules. Gérer les activités (socio-culturelles, sportives, scolaires) et le travail pénitentiaire. Gérer les consignes et les comportements. Suivre les procédures disciplinaires et les mesures d isolement. Gérer les visites et les parloirs.

Comptes nominatifs Gérer les cantines et les achats extérieurs. Gérer les pécules. Gérer les valeurs et bijoux. Gérer les rémunérations. Gérer les créances. Gérer les livrets d épargne.

L'environnement technique

Architecture technique Le poste de travail est l'interface avec l'utilisateur. Le serveur stocke les informations partagées. Le serveur d'édition décharge le poste de travail des tâches d'édition volumineuses ou complexes. Les imprimantes sont utilisables par tous les utilisateurs; par défaut, l'imprimante la plus proche est utilisée. Le réseau gère les flux d'informations.

Fichier national des détenus Le FND est une application qui permets de localiser l'établissement d'incarcération d'un détenu et de produire des statistiques relative à la population pénale Elle est alimentée à partir de Gide

Depuis le version V3, le FND est devenu une application Intranet Elle comporte deux bases: une base de production accessible des utilisateurs via intranet/extranet sécurisé et une base d'infocentre accessible par les services de l'administration pénitentiaire à travers l'outil d'infocentre (Web Intelligence, Business Object).

Les outils du FND Il existe différents types d'outils dans FND : - des outils de consultation ( différentes vues suivant le profil de l'utilisateur) - des outils de recherche (le champ d'action ainsi que les informations différentes selon le profil de l'utilisateur - des outils de listing

LES UTILISATEURS

Etat d'avancement Septembre 2006: FND V3.4, indicateurs FNAEG, EMS Décembre 2006:FND V3.5 Archivage Août 2007:FND V3.6 Refonte de l'alimentation Gide- FND

APPI Projet débuté en 2000 Souhait de mutualiser les outils relatifs à l activité des SAP et des SPIP Mettre en œuvre un logiciel utilisant les nouvelles technologies d information et de communication Deux modules applicatifs distincts Base de données nationale (centralisée); interactions entre les deux modules Facilitation des contraintes de déploiement Développer, à terme, les échanges inter-applicatifs (GIDE, NCP, ) Adjoindre un module éditique adéquate Mettre en conformité APPI avec le système de référence pour une réactivité et une évolutivité optimales face aux évolutions législatives.

Gestion des compétences des Juridictions de l'application des peines et des services pénitentiaires d insertion et de probation: milieu ouvert milieu fermé Clarification de la répartition des responsabilités administratives et judiciaires Formalisation des échanges entre modules JAP et SPIP Saisine SPIP lors de la création d une mesure par le JAP Échanges de documents électroniques (rapports, notes partagées) Système de tâches et d alertes Double environnement JAP / TAP Édition: trames nationales trames personnalisables (module JAP) outil intégré de modification des trames Gestion des agendas, des calendriers des débats et des calendriers des audiences Droits de consultation pour le parquet

Principes Généraux: architecture intranet APPI Serveur centralisé Demande ou validation d un écran SAP de Rennes Réponse du serveur : nouvelle page SAP de Bordeaux SPIP de Paris SPIP de Dijon

Principales Évolutions depuis la version 1.0 1.7 : Loi Perben II module SPIP Nouvelle Procédure d aménagement de peines Liste des détenus éligibles (GIDE) Milieu fermé : mesure emprisonnement Nouvel écran de suivi de mesures 2.0 : Loi Perben II module JAP Nouveau processus de saisie de dossiers (saisie initiale de dossiers et/ou mesures) Tribunal de l Application des Peines Passerelle NCP Nouvelle interface avec le système de référence Nouvel écran de suivi de mesure 3.0 :Loi Perben II module JAP: règles de gestion spécifiques Règles d utilisation des mesures (SR) Nouvel écran de recherche d événements : événements favoris, émetteur Saisie d événement: Proposition d actes juridiques possibles en fonction du contexte Fonctionnalités de gestion des trames personnelles

Déploiement octobre 2006: - 93% des sites couverts Contraintes pour la finalisation du déploiement : - reprise JAP-MO - formations

Le Placement Sous Surveillance Electronique Loi n 97-1159 du 19 décembre 1997 consacrant le PSE comme modalité d'exécution des peines privatives de liberté. -Loi n 2000-515 du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d 'innocence des victimes. -

Septembre 2000 L'expérimentation de ce dispositif est lancée dans quatre sites pilotes: MA Agen, Grenoble, Lille CD Aix en provence

Décret n 2002-479 du 3 avril 2002 relatif au placement sous surveillance électronique Généralise le dispositif sur l'ensemble du territoire en précisant les modalités d'application

La loi du 9 septembre 2002 complète le dispositif en prévoyant que le PSE peut être une modalité du contrôle judiciaire La loi du 9 mars 2004 permet à une juridiction de jugement de prononcer le PSE

Le placement sous surveillance électronique (PSE) est un mode d exécution d une peine privative de liberté, en dehors d un établissement pénitentiaire. Le condamné a l interdiction de s absenter de son domicile ou de tout autre lieu désigné dans la décision du juge en dehors des périodes fixées par ce dernier. Le respect de la mesure est contrôlé par un fonctionnaire de l administration pénitentiaire au moyen d un dispositif de contrôle à distance.

Différentes modalités de décision peuvent être identifiées car le PSE peut être prononcé à différents stades de la procédure : Lors de la phase d instruction comme une modalité de contrôle judiciaire, Dans le cadre de la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité, au moment du prononcé de la condamnation par la juridiction de jugement, Avant la mise à exécution d une peine inférieure ou égale à 1 an par le JAP, Au cours de l incarcération, sous certaines conditions.

En cas d incidents liés au non respect des horaires, un rapport est immédiatement transmis au JAP et au Procureur de la République qui décideront des suites à donner. Le JAP peut décerner à l encontre du placé qui ne respecte pas les obligations, un mandat d arrêt ou un mandat d amener.

La loi du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive a introduit en droit français la possibilité de recourir à la surveillance électronique mobile (PSEM) dans le cadre de diverses mesures d exécution des peines : - Libération conditionnelle (731-1 du code de procédure pénale,763-10 et suivants du CCP) - Surveillance judiciaire (723-10 du code de procédure Pénale), - Suivi socio-judiciaire (131-36-9 du code pénal, 763-10 du code de procédure pénale) La durée d application du PSEM est de deux ans renouvelable une fois pour les délits et de deux ans renouvelables deux fois pour les crimes. Par ailleurs les officiers de police judiciaire spécialement habilités dans le cadre de recherches relatives à une procédure concernant un crime ou un délit sont autorisés à consulter les données recueillies par l administration pénitentiaire (article 763-13 du code de procédure pénale).

Le PSEM fait l'objet d'une expérimentation selon les étapes suivantes Première phase de 6 mois à compter de juin 2006 2 sites pilotes : DRSP de Lille (établissements CA Douai) DRSP de Rennes (établissements CA Caen) 40 bracelets répartis sur les deux sites Les mesures de libérations conditionnelles

Deuxième phase de 18 mois 4 sites pilotes DRSP Lille, Rennes,Paris, Marseille concerne tous les établissements des DRSP l'ensemble des mesures assorties du PSEM 150 bracelets répartis surles 4 sites pilotes Troisième phase:mai 2008 Généralisation à tous les établissements

Mise en oeuvre du PSEM Le personnel de l'ap assure la pose et la dépose des émétteurs, reçoit et traite les alarmes de violation des interdictions et obligations liées aux déplacements du placé Les agents du pôle centralisateur procèdent à la saisie des dispositions des décisions judiciaires relatives à la surveillance élétronique mobile avec l'appui du prestataire

Le prestataire Les autres prestations sont externalisées. Il exploite et assure la maintenance du dispositif

Le matériel Le système comprend trois éléments: un bracelet

Le récepteur portable Le récepteur fixe

Les modalités s de la surveillance éléctronique mobile

En 2005, cette mesure représente 22 % de l ensemble des aménagements de peine soit 4 128 mesures. Comparé aux chiffres de 2004, le PSE est en augmentation de 41,6 %. Au 1erjanvier 2006, 8 524 PSE ont été accordés depuis le début de l'expérimentation et 884 mesures étaient en cours dont 13 contrôles judiciaires.