Plus qu un simple mode de transport, TediCov offre une solution facile, économique, écologique et fiable pour se déplacer. C est surtout une manière pratique et conviviale de partager ces trajets et les frais que cela occasionne. CONTEXTE Depuis 2009, en concertation avec les intercommunalités, le conseil général de Meurthe-et-Moselle s est engagé dans l élaboration et la définition d un schéma départemental des transports et déplacements (SDTD). Cet outil de planification à moyen et long terme doit permettre de traiter l ensemble des problématiques de déplacements et de mobilité. La voiture thermique individuelle du XX e siècle a trouvé ses limites, principalement pour des raisons économiques et environnementales. Le développement des transports en commun n offre une solution alternative efficace que pour une partie des trajets. Il faut donc ouvrir la palette de l offre modale. Dans le cadre du SDTD, le 20 juin 2011, l assemblée départementale a adopté un schéma de covoiturage. Cet outil doit notamment permettre la promotion de modes de déplacements plus respectueux de l environnement et l expérimentation de nouvelles formes de mobilité telles que le covoiturage. Par ailleurs, ce schéma répond à une attente sociale locale exprimée lors des ateliers départementaux (démarche participative initiée par le conseil général) de 2010, autour de la thématique : «être mobile raisonnablement». 1. Un trafic routier important Deux routes desservent l agglomération nancéenne depuis Toul dont l A31.Chaque voiture ne transporte que 1,3 passager en moyenne. La proximité de l autoroute exerce une forte circulation routière. L étalement urbain et la présence de parcs d activités créent d importants déplacements. En 2004 plus d un actif sur deux travaille en dehors du territoire.
Pour le Pays Terres de Lorraine 21 817 actifs (dont 15 843 au sein de l agglomération nancéienne) sortent du territoire pour aller travailler. Tandis que le Pays accueille quotidiennement 8 830 actifs «entrants» A noter également les liens avec le Val de Lorraine (1 399 sortants), la Meuse (799 sortants et 913 entrants) et les Vosges (957 sortants). 2. Une forte dépendance automobile En Terres de Lorraine, la proportion de ménages équipés d au moins une voiture était de 90,2 % en 2006 contre 86,8% en 1999 ; soit une progression de 3,4 points. Cette progression est supérieure à la moyenne départementale : 86,4% en 1999 et 89,4 % en 2006 (+ 3 points) Source : INSEE, recensements de la population 3. Les zones rurales également concernées Entre 1999 et 2004 les cantons de Colombey-les-Belles et de Vézelise ont vu croître respectivement de 50% et de 30 % le nombre de navettes domicile/travail vers le pole d emploi de Nancy. Le canton de Toul-Nord enregistre une progression du même ordre (+ 30 %). 4. Un contexte social propice Les préoccupations grandissantes autour de la question du changement climatique et la perspective d une pénurie de pétrole avec une augmentation du prix de l essence conduisent les automobilistes à modifier leurs pratiques de mobilité. Les Français se disent prêts à 79% à covoiturer (baromètre MACIF 2000). 5. Transports et émissions de CO² En 2007, un Meurthe-et-Mosellan émet en moyenne 0,692 tonne de CO² par an pour ses déplacements domicile-travail ou domicile-lieu d études. Les navetteurs de Terres de Lorraine émettent 134,1 g/km. Soit une émission supérieure de 8,6% par rapport aux taux de Nancy (étude INSEE).
Objectifs à atteindre par le covoiturage - améliorer les déplacements (entre le Toulois, l ouest des Vosges, la Meuse et l agglomération nancéenne), - diminuer le nombre de véhicules en circulation, - combler les limites des transports collectifs, - limiter l impact carbone des déplacements, - permettre, à défaut de transports collectifs suffisants, aux personnes sans permis de se déplacer, - faire des économies sur les dépenses de trajets quotidiens. - mobiliser une masse critique d usagers afin de montrer les potentialités réelles du covoiturage, - donner à tous, quels que soient leurs revenus, leurs éventuels handicaps, et leur localisation géographique, un véritable accès à la mobilité, - faire évoluer les comportements de déplacements «monomaniaques» vers des comportements «multi-modaux», - faire du covoiturage un mode de transport à part entière. Les atouts du covoiturage - répondre aux enjeux environnementaux : réduction des émissions de gaz à effet de gaz serre, amélioration de la qualité de l air, limitation du bruit, - pratiquer le covoiturage permet d économiser 4 224 kg de CO² soit plus de 4 tonnes par an, - maintien d une offre de mobilité en milieu rural, - solution de mobilité supplémentaire et complémentaire avec l offre de transports publics existante, - répondre à une attente sociale locale : fluidité du trafic, lien social et insertion, - mode de transport économique qui permet de diminuer le prix de l essence, l usure du véhicule, les frais de stationnement. D après l INSEE, le transport est à la deuxième place dans le budget des ménages. Il représente en moyenne 15 % des dépenses des ménages et jusqu à 25% pour un ménage à revenus modestes. Sachant qu un trajet en voiture coûte en moyenne 48 centimes d euros par kilomètre une voiture coûte en moyenne 6 000 par an (achat, entretien, carburant) pour un particulier. Un français habitant à 15 kilomètres de son lieu de travail dépense ainsi en moyenne 260 par mois pour aller travailler en voiture. - convivialité. Covoiturer, c est aussi souvent faire des rencontres avec ses voisins, ses collègues, - accroitre l accessibilité aux transports, - alternative à la voiture solo, - pallier à la rigidité des horaires de bus, - l attraction de l agglomération nancéenne pour l emploi génère beaucoup de trajets domicile-travail, - sécurisation des rencontres : inscriptions.
Les atouts du covoiturage dynamique Souplesse de fonctionnement permettant une adaptation aux horaires atypiques et de pallier aux manquements des transports communs classiques. Une pratique sécurisée. Un des freins les plus importants à l essor du covoiturage est le fait de voyager avec un inconnu. Le covoiturage dynamique permet aux covoiturés d avoir diverses informations sur le conducteur. Il est possible de laisser sur le site internet des évaluations. Profil du conducteur Femme : 62 % Trajet domicile-travail : moyenne 31 km Entre 25 et 45 ans Salarié dans 70% des cas Typologie du covoiturage - Domicile/travail - Professionnel, chantiers, réunions - Evénementiel, culturel, sportifs - Longue distance - De proximité, d entraide (entre voisins) - De villégiature - Trajets ponctuels lors de grèves des transports en communs - Par nécessité / pas de permis de conduire, pas de véhicule - Achats, loisirs, sport - Etudes, week-end - Spectacle, manifestation - Imprévus : pannes, urgences. Sécurité / Simplicité / Solidarité Tedi Cov : un service fiable, simple et citoyen. - Un outil sécurisé : - les adhérents s enregistrent sur le site Internet. Vous savez avec qui vous covoiturez, - les aires et points relais sont aménagés, visibles et bien identifiés pour garantir la sécurité de tous. - Un outil pratique : Utilisable depuis votre ordinateur ou votre téléphone portable, le service gratuit de covoiturage Tedi Cov vous permet notamment de : - consulter des fiches trajets détaillées comportant des informations telles que les caractéristiques du véhicule (confort, photo...), la carte du trajet, les préférences... - consulter et donner des avis sur les trajets effectués - recevoir automatiquement les nouvelles annonces correspondant à votre besoin.
Les aires de covoiturage On entend par «aire» une surface aménagée qui permet à un automobiliste de se garer. Les aires de covoiturage sont visibles et identifiables pour assurer la sécurité des personnes y transitant. Elles permettent à deux (ou plus!) propriétaires de voitures de se retrouver pour poursuivre le trajet dans un seul véhicule. Les aires de covoiturage répondent à deux enjeux majeurs : - faciliter le covoiturage, - rendre visible l action des pouvoirs publics et sécuriser la pratique. Les points relais On entend par «points relais» les arrêts TED identifiés Tedi Cov servant de «dépose-minute». Ces aires et point relais servent également d éléments structurant pour la mise en place d'une forme d'autostop organisé. Ces aires bien visibles permettent de rassurer et de sécuriser la pratique de l'autostop, qui n'est ni plus ni moins qu'une forme de covoiturage spontané. En 2014/2015, le territoire comptera 50 aires de covoiturage labélisées. Contact presse : Elise Pinze Assistante territoriale de communication Territoire Terres de Lorraine 03 83 63 74 90 epinze@cg54.fr