Enquête sur la demande de transport dans le grand Abidjan : enquête ménage Rapport provisoire



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Transcription:

REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE Union Discipline Travail Ministère d état, ministère du plan et du développement Institut national de la statistique Enquête sur la demande de transport dans le grand Abidjan : enquête ménage Rapport provisoire Août 2013

Les personnes suivantes ont participé à l analyse des données et la rédaction du rapport de l enquête circulation à Abidjan Comité de rédaction Abou Tanontchi Henri AKISSI Hermann Amadou Touré DIE VIlasco Koffi Eléonore Ahou J. Communicateur, membre de l équipe technique, INS Ingénieur des travaux statistiques, Superviseur DEA Economie du Développement, Superviseur Maitrise de Géographie, Superviseur Secrétaire de Direction, Traduction, INS Kouamé Louis Martial Master Economie public et statistique appliquées, Consultant Samassi Daouda Ingénieur des Travaux Statistiques, membre de l équipe technique, INS Comité de lecture Christian Tapé Enoh Moïse Idrissa Ouattara Ingénieur Statisticien Economiste, Chef du projet, INS Ingénieur des travaux Statistiques, membre de l équipe technique Ingénieur des travaux Statistiques, Consultant Page 2

Table des matières Liste des tableaux... 4 Liste des graphiques... 5 Liste des sigles et Abréviations... 6 AVANT-PROPOS... 7 Résumé... 8 Introduction... 9 1. Contexte et justification... 9 2. Objectifs... 11 Chapitre i : méthodologie... 12 1.1. Cadre institutionnel... 12 1.2. Concepts et définitions... 12 1.3. Echantillonnage... 13 1.4. Dénombrement... 15 1.5. Collecte des données... 16 1.6. Saisie et traitement des données... 16 Chapitre Ii : caractéristiques des ménages et des enquêtés... 17 2.1. Caractéristiques du ménage... 17 2.2. Caractéristiques des enquêtés... 21 Chapitre III : caractérisation des déplacements et destinations... 30 3.1. Situation géographique du lieu de travail/école... 30 3.2. Moyen de déplacement pour le travail/école... 33 3.3. Titre de transport/jours de repos... 36 Chapitre IV : caractéristiques des voyages... 41 4.1. Nombre, origines et destinations des voyages... 41 4.2. Motifs et Moyens de déplacement... 47 4.3. Trajets, coût et durée des voyages... 50 Conclusion... 52 Annexe a : Le calcul des coefficients d extrapolation... 53 Annexe b : questionnaire ménage... 54 Annexe c : questionnaire individuel... 60 Annexe d : répartition des voyages par origine et destination... 62 Page 3

Liste des tableaux Tableau 1 : Répartition de l échantillon par commune... 15 Tableau 2 : Répartition des ménages selon le mode de logement... 17 Tableau 3 : Répartition des ménages selon le type de logement... 18 Tableau 4 : Proportion des ménages possédant un moyen de déplacement et son usage... 19 Tableau 5 : Taille moyenne des ménages... 19 Tableau 6 : Consommation d électricité par ménage... 20 Tableau 7 : Répartition des enquêtés par sexe... 21 Tableau 8 : Répartition des enquêtés par classe d âge... 22 Tableau 9 : Répartition des enquêtés selon le statut d occupation... 23 Tableau 10 : Répartition des occupés selon le secteur d activités... 24 Tableau 11 : Répartition des occupés selon le groupe socio-économique... 26 Tableau 12 : Répartition (%) des occupés selon le revenu mensuel... 27 Tableau 13 : Répartition (%) des occupés selon le lieu de travail... 28 Tableau 14 : Répartition des enquêtés selon la commune de travail/école... 30 Tableau 15 : Répartition (%) des travailleurs selon la commune de résidence et le lieu de travail... 31 Tableau 16 : Répartition (%) des élèves selon la commune de résidence et le lieu de fréquentation... 32 Tableau 17 : Répartition des enquêtés par type de permis de conduire... 33 Tableau 18 : Répartition (%) des enquêtés selon le moyen de déplacement pour le travail/école... 34 Tableau 19 : Proportion (%) des enquêtés disposant d au moins un titre de transport... 36 Tableau 20 : Coût moyen des titres de transport... 36 Tableau 21 : Proportion des enquêtés payant un coût additionnel de transport public... 37 Tableau 22 : Coût moyen hebdomadaire additionnel payé par commune... 37 Tableau 23 : Répartition (%) des enquêtés par jour de repos... 39 Tableau 24 : Nombre moyen de voyages journaliers par individu... 41 Tableau 25 : Répartition des enquêtés par motifs de non déplacement... 42 Tableau 26 : Répartition des voyages par commune de destination selon l origine et la destination... 43 Tableau 27 : Répartition des voyages par point de destination selon le point de départ... 45 Tableau 28 : Répartition des voyages par heure d arrivée selon l heure de départ... 46 Tableau 29 : Répartition des voyages selon le motif... 47 Tableau 30 : Répartition des voyages selon le moyen déplacement... 49 Tableau 31 : Répartition (%) des déplacements en véhicule personnel selon le type de parking utilisé... 50 Tableau 32 : Nombre de trajets, coût et durée moyens des voyages... 51 Page 4

Liste des graphiques Graphique 1 : Répartition de la population cible par sexe... 21 Graphique 2 : Répartition de la population cible par groupe d âge... 22 Graphique 3 : Répartition des enquêtés selon le statut d occupation... 23 Graphique 4 : Répartition des occupés selon le secteur d activités dans le grand Abidjan... 25 Graphique 5 : Répartition des occupés selon le groupe socio-économique... 27 Graphique 6 : Répartition (%) des occupés du grand Abidjan selon le revenu mensuel... 28 Graphique 7 : Répartition (%) des occupés selon le lieu de travail... 29 Graphique 8 : Répartition (%) des enquêtés selon le moyen de déplacement pour le travail/école... 35 Graphique 9 : Coût moyen hebdomadaire additionnel payé par commune... 38 Graphique 10 : Communes d origine et de destination des voyages... 44 Graphique 11 : Concentration (%) des voyages selon l heure de départ... 47 Page 5

Liste des sigles et Abréviations Sigle Co, Ltd DR EDT FCFA INS JICA MCLAU RGPH SDUGA SOTRA Définition Company limited District de récensement Enquête sur la Demande de Transport Franc de la Communauté Financière Africaine Institut National de la Statistique Agence Japonaise de la Coopération Internationale Ministère de la Construction, du Logement, de l Assainissement et de l Urbanisme Récensement Général de la Population et de l Habitat Projet pour le Développement du Schéma Directeur d Urbanisme du Grand Abidjan Société de Transport Abidjanais Page 6

AVANT-PROPOS Avec un effectif important estimé à 4 460 353 habitants en 2013 (cf. Perspectives démographiques de la Côte d Ivoire 1998-2018), représentant près de 20% de la population totale de Côte d Ivoire, et un taux de croissance démographique annuelle moyenne de 3%, la ville d Abidjan est caractérisée par un déséquilibre entre une forte demande en matière de transport et une offre non conséquente. L adaptation de cette offre de transport à la demande, afin de garantir au mieux la liberté individuelle de choix du mode de transport, passe par l élaboration, en toute connaissance de cause, d un Plan Directeur de transport dans le Grand Abidjan. Mais, en l absence de statistiques fiables et à jour sur la demande de transport, les déplacements et les comportements des usagers, il s avère indispensable de réaliser des enquêtes en vue de collecter les données nécessaires. C est dans ce contexte qu une enquête sur la demande de transport (EDT2013) a été réalisée auprès de 20 000 ménages de juin à juillet 2013 dans la Grand Abidjan (District + la commune de Grand-Bassam), conjointement par Oriental Consultants Co., Ltd et l Institut National de la Statistique (INS), avec le soutien financier de l Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). L appui technique et financier de la JICA a le mérite de proposer un cadre de réflexion plus enrichissant au niveau de la demande de transport. Dès lors ce type de partenariat doit être encouragé et étendu à bien d autres institutions engagées dans la recherche du bien-être des populations. Aussi voudrions-nous nous féliciter de cette précieuse collaboration et remercier sincèrement l Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et Oriental Consultants Co., Ltd. Nous remercions également : les populations des zones enquêtées pour leur entière disponibilité et exprimons notre gratitude aux autorités administratives, politiques et militaires pour leur sollicitude et leur assistance aux équipes sur le terrain ; le personnel de terrain à savoir les Superviseurs, les Agents enquêteurs, et les Agents de saisie, pour leur courage, leur endurance et leur dévouement ayant permis de surmonter les conditions de travail parfois difficiles ; le personnel de l Encadrement technique du projet (Chef de Projet, Coordinateurs, Cartographes, Comptables et Gestionnaires des ressources humaines, etc.) pour leur efficacité et leur disponibilité pendant toute la durée du projet. Le Directeur Général IBRAHIMA BA Page 7

Résumé L enquête sur la Demande de Transport (EDT) vise à connaître la demande effective de transport dans la zone d étude (district d Abidjan et la commune de Grand Bassam) afin de mettre en adéquation l offre et la demande. Cette enquête s inscrit dans le cadre de l élaboration du Schéma Directeur d Urbanisme du Grand Abidjan avec l appui technique et financier de l Agence Japonaise de Coopération Internationale à travers la société Oriental Consultants Co, Ltd en collaboration avec l INS. Cette enquête qui porte sur un échantillon de 20 000 ménages obtenus par tirage aléatoire à deux degrés, s est déroulée de juin à juillet 2013 pour sa phase de collecte de données et a permis de ressortir les caractéristiques des ménages et des enquêtés et de fournir des informations plus fines sur les déplacements des personnes âgées de 6 ans et plus. Il ressort ainsi, de cette enquête que plus des trois quarts des ménages logent dans des maisons en location (76,5%), généralement dans une cour commune (50%) et utilisent à 88% le transport public pour leurs déplacements. Ces ménages abritent en moyenne 3,7 individus âgés de plus de 6 ans dominés par le sexe féminin (51,7%), majoritairement jeunes et qui sont pour la plupart occupés (43,9%) ou des élèves/étudiants (31,1%). Ceux-ci exercent principalement des activités commerciales (30,4%) et artisanales (22,4%), sont indépendants (50,3%) ou employés par le privé (25,4%). Le revenu mensuel moyen tiré de ces activités est faible : près de deux tiers (66,1%) gagnent moins de cent mille francs CFA par mois et 40,6% moins de soixante mille francs CFA par mois. Près de quatre occupés sur cinq (79,4%) exercent leurs activités en dehors de leurs domiciles, mais généralement dans leurs communes de résidence. La grande majorité des élèves et étudiants (71,1%) fréquentent également dans des établissements scolaires de leurs communes de résidence. Seulement 12,0% de la population disposent d un moyen de déplacement propre (véhicule personnel) et à peine un quart (22,9%) possède un permis de conduire. Par ailleurs, très peu de personnes (6,3%) utilisent un titre de transport, soit 1,8% de travailleurs et 12,6% d élèves et étudiants. Près de 2,2 millions d abidjanais (soit 70% de la population) se déplacent quotidiennement et effectuent en moyenne 2,6 voyages par jour. Ces déplacements sont principalement intra communaux (70,4%). Les heures d affluence se situent entre 5 heures et 9 heures, 12 heures et 14 heures et 17 heures et 20 heures. Les déplacements, le plus souvent motivés par un retour à la maison (48,4%) ou par le travail et l école (41,9%), s effectuent la plupart du temps à pied (51,5%), en taxi communal (15,5%) et en mini car (12,3%). La Sotra, principale société de transport urbain n assurant que 5,6% des déplacements par Bus ordinaire et moins d 1% par express. 4,1% des déplacements s effectuent en véhicule personnel (que les usagers soient propriétaires (3,2% ou non (moins d 1%)), ces véhicules personnels utilisant des parkings généralement gratuits pour leur stationnement : 74,1% des cas de stationnement sont gratuits. Les abidjanais sont le plus souvent amenés à décomposer leurs voyages en plusieurs trajets : en moyenne, un voyage est décomposé en plus de deux étapes et dure souvent entre 15 minutes et près de deux heures en moyenne (114 minutes) pour coûter en moyenne entre 25 francs CFA (voyage intra communal) et plus de 2 000 francs CFA (voyage intercommunal). Page 8

Introduction 1. Contexte et justification La Côte d'ivoire, en quarante années, est passée d'une société à dominante rurale à une société largement urbaine. En effet, avec une croissance démographique naturelle élevée et une forte immigration, sa population est passée de 4 millions d'habitants, dont 80,0% de ruraux, en 1963, à 6,7 millions d'habitants dont 32,0% d'urbains, en 1975, pour atteindre 10,8 millions d'habitants dont 39% d'urbains, en 1988 et 15,6 millions d habitants dont 42,5% d urbains. La population urbaine a cru au rythme de 9,8% par an entre 1965 et 1975, puis de 5,6% par an entre 1975 et 1988, et 4,2% par an entre 1988 et 1998. La Côte d ivoire connaît une urbanisation rapide malgré le contexte de crises dans lequel elle s est trouvée depuis 1980. Selon les estimations de 2010, la population urbaine avoisine 52% de la population totale avec un taux d accroissement moyen annuel de 4%. L urbanisation de la Côte d Ivoire est notamment marquée par le poids important de la ville d Abidjan : capitale économique du pays, la ville la plus peuplée de l Afrique de l ouest francophone. Les années 1950 enregistrent l explosion démographique de la ville : elle est passée de 1 000 habitants en 1920 à 48 000 habitants en 1946 pour atteindre en 2011 selon les estimations 6,8 millions d habitants pour l agglomération et 4,5 millions pour la ville, soit 20% de la population totale. De 1950 à 1960, le port devient l instrument essentiel du fonctionnement de l économie du pays. Ainsi, les grandes maisons d import-export ont, à la fois, leur siège et leurs entrepôts à Abidjan. C est également à Abidjan que convergent tous les grands axes routiers et aboutit le réseau ferroviaire. Important marché du travail, Abidjan devient en 1960, la plaque tournante de l économie de traite, la vitrine de la colonie. Ses fonctions de capitale politique et administrative, économique puis de principal port et aéroport du pays font d elle la principale bénéficiaire des investissements infrastructurels et industriels du pays. Tous ces investissements et fonctions qu elle abrite l ont rendue attractive. Son attractivité ne cesse de croitre avec notamment la concentration autour d elle, des capacités industrielles du pays. En effet, en l absence d une prime incitative à l implantation d entreprises dans les autres localités du pays, celles-ci ne s installent que là où les commodités sont réunies pour l épanouissement de leurs activités. En outre, les villes de Côte d Ivoire ne disposent pas de zones d activités aménagées comme à Abidjan. La ville d'abidjan dispose de plusieurs zones industrielles (Vridi, Koumassi, Treichville et Yopougon). Seule la ville d Abidjan réunit toutes les commodités pouvant valoriser les activités des entreprises. Abidjan regroupe d importantes activités liées au commerce, à l industrie, aux services et à l artisanat. Au plan économique, Abidjan est le principal port du pays. Cette fonction portuaire a favorisé l implantation de nombreuses industries. Abidjan concentre 95% de l implantation industrielle du pays. La ville offrait 60% des emplois du secteur industriel en 1988, 80% de la production industrielle et 90% de la valeur ajoutée du commerce moderne. Abidjan est le principal centre des affaires. Au Plan administratif et politique, Abidjan concentre toutes les instances du pouvoir administratif et politique et ce malgré le transfert de la capitale à Yamoussoukro depuis 1983. Au plan des équipements et des infrastructures, Abidjan a une offre sanitaire de qualité à tous les niveaux (primaire, secondaire et tertiaire). Au niveau de la formation, elle dispose d une offre de qualité au niveau primaire, secondaire, technique et supérieur. Cette qualité d offre est remarquable au niveau des installations culturelles et sportives. Cependant, la concentration de ces fonctions (d échanges - transports, commerce-, de production, la fonction urbaine d accueil et la fonction de capitale administrative et Page 9

politique) a entraîné une concentration de la population où la puissance publique du fait de la rareté des ressources financières n arrive plus à accompagner ladite population par des équipements et des infrastructures suffisants (eau, électricité, drainage des eaux, assainissement, transport, traitement des déchets solides, etc ) transformant ainsi l agglomération en un lieu où règnent d importantes poches de pauvreté, débouchant sur la délinquance, l insécurité, la pollution, la précarité et l insalubrité. La ville connaît en outre d énormes problèmes relatifs à la mobilité urbaine, et ce malgré l existence d un système de transport assez diversifié avec la SOTRA (Société des transports abidjanais) la première société de transport urbain organisée de l'afrique de l'ouest qui assure depuis 1960, la gestion des transports urbains d'abidjan et de sa proche banlieue via ses lignes d'autobus et de bateau-bus, les mini bus (appelés communément gbaka), les taxis compteurs, les taxis collectifs (Wôrô-wôrô). Le transport en Côte d'ivoire est un domaine où le pays s'est illustré. Les infrastructures de transports sont largement plus développées que dans les autres pays de l Afrique de l'ouest, malgré une crise qui a empêché leur entretien régulier ou leur développement. Le réseau ferroviaire est long de 1 260 km et relie le pays au Burkina Faso et au Niger. La construction de deux ports sur sa façade maritime a contribué au développement du transport maritime en Côte d Ivoire ; il s'agit du port autonome d Abidjan, qualifié de «poumon de l économie ivoirienne», et de celui de San-Pédro. Le port autonome d'abidjan est classé au premier rang de l Afrique de l'ouest et au deuxième en Afrique, après le port de Durban en Afrique du Sud. En 2008, le réseau routier total de la Côte d Ivoire s'étend sur 90 000 km, dont 75 500 km de routes en terre, 8 500 km de routes bitumées, et 220 km d'autoroutes. Il sert au trafic national et international avec les pays voisins (Ghana, Libéria, Mali, Burkina Faso...). Au plan national, le parc automobile est évalué à 800 000 véhicules environ, constitué aujourd hui à 75% de véhicules d occasion (de seconde main), en raison de la baisse du pouvoir d'achat depuis le début de la crise économique. 30 000 immatriculations sont effectuées en moyenne chaque année. La Côte d Ivoire possède trois aéroports internationaux, situés à Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké. Quatorze autres villes du pays possèdent des aéroports régionaux dont les principaux sont ceux de Daloa, Korhogo, Man, Odienné et San Pedro. En dépit de la crise, les pays voisins (Burkina Faso, Mali, Niger, et Guinée) continuent désenclavés à partir de ses installations de transport pour leurs importations et exportations et des transferts de leurs nationaux émigrés en Côte d Ivoire. Le réseau routier est pratiquement détruit ou impraticable du à la rareté des moyens financiers de l Etat et la crise post électorale. L Etat a mis en place un programme de sortie de crise post électorale en profilant l ensemble du réseau routier vétuste ou abimés. En réponse à la démographie galopante dans les agglomérations, à la mobilité et principalement l attractivité de la ville d Abidjan, le Gouvernement Ivoirien, à travers le Ministère de la Construction, du Logement, de L assainissement et de l Urbanisme vient de mettre en place le Projet pour le Développement du Schéma Directeur d Urbanisme du Grand Abidjan (SDUGA) dont le financement est assuré par l Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Ce projet a pour objectifs notamment (i) l évaluation et l analyse du schéma directeur d urbanisme du grand Abidjan établi en 2000 (ii) l élaboration du schéma directeur d urbanisme pour le grand Abidjan à l horizon 2030 comprenant un cadre de développement qui soutient les politiques régionales d utilisation du sol et un plan de zonage détaillé pour certaines zones urbaines et (iii) la réalisation d études de faisabilité pour 2 ou plusieurs projets prioritaires dans le secteur des transports urbains. La réalisation d une enquête de qualité serait indispensable pour l élaboration d un plan directeur urbain efficace pour notre capitale économique. Cette dernière garantira une Page 10

meilleure planification des investissements dans le secteur et partant ouvrira de bonnes perspectives pour le leadership de la Côte d Ivoire dans la Sous région. C est dans ce cadre qu une enquête sur la demande de transport (EDT2013) a été réalisée de juin à juillet 2013, conjointement par Oriental Consultants Co., Ltd et l Institut National de la Statistique (INS) pour répondre à l un des objectifs sus-évoqués avec le soutien financier de l Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Le présent document constitue le rapport de cette enquête. 2. Objectifs L'objectif de l'enquête est de caractériser la demande de transport dans le Grand Abidjan (District d Abidjan et la commune de Grand-Bassam), dans l optique de répondre efficacement à cette demande. De façon spécifique, il s agit de : Déterminer les caractéristiques des ménages et des membres du ménage (sexe, âge, profession, lieux d activité, possession de moyen de transport etc.) ; Déterminer les flux de déplacement (nombre de déplacements émis et reçus au niveau de chaque zone) ; Caractériser les déplacements selon les motifs, les horaires et les moyens ; Déterminer les coûts liés aux déplacements ; Déterminer les besoins de stationnement. Page 11

Chapitre i : méthodologie L organisation de l EDT s est articulée autour des points suivants : Cadre institutionnel ; Concepts et définitions ; Echantillonnage ; Collecte des données ; Traitement des données. 1.1. Cadre institutionnel L enquête sur la demande de transport 2013 (en abrégée EDT2013) s inscrit dans le cadre global de l élaboration du Schéma Directeur d Urbanisme du Grand Abidjan par le Ministère de la Construction, du Logement, de l Assainissement et de l Urbanisme (MCLAU) et bénéficie du financement de l Agence Internationale de Coopération Japonaise (JICA). La mise en œuvre de l enquête a été réalisée par l INS à travers la signature d un protocole d accord avec Oriental Consultants Co., Ltd. L INS avait pour mission de : Adapter les documents techniques ; Préparer les actes administratifs relatifs à l enquête ; Réaliser la collecte des données sur le terrain ; Faire la saisie des données ; Faire une analyse des résultats ; Elaborer le rapport préliminaire de l enquête ; Faire le rapport final. Pour atteindre ces objectifs, une équipe technique pluridisciplinaire (statisticiens, démographes, géographes, informaticiens, ) a été mise sur pied. 1.2. Concepts et définitions [1.] Ménage La population cible dans le cadre de cette enquête est composée des individus de 6 ans et plus rattachés aux ménages de l échantillon. Le Ménage (ou ménage ordinaire par opposition à ménage collectif) est un ensemble de personnes apparentées ou non, vivant sous le même toit (ou dans la même concession), partageant les mêmes repas, reconnaissant l'autorité d'un même individu appelé Chef de ménage (CM) et dont les ressources ou les dépenses sont également communes, tout au moins en partie. Les critères d identification du ménage : La définition du ménage suppose que pour identifier un ménage donné, les quatre critères suivants doivent être pris simultanément en compte : les individus du ménage doivent vivre dans la même résidence ; ils doivent généralement partager les mêmes repas ; dans le milieu urbain comme c est le cas pour la zone de l étude, ce sera le plus souvent le repas du soir ; ils doivent mettre en commun en totalité ou en partie leurs ressources pour les besoins du ménage ; c'est-à-dire que tout ou partie des dépenses réalisées avec une partie des ressources amenées par un membre profitent dans une certaine mesure à l'ensemble des individus qui composent le ménage ; ces individus reconnaissent tous l'autorité d une même personne du ménage qui est considéré de fait comme le chef ; c est le critère le plus objectif pour l identification du chef de ménage. Il y a cependant des cas de ménages particuliers dont les plus remarquables sont listés ciaprès : Page 12

ménage réduit à une seule personne : ex : un locataire vivant seul (ce que ne peut être retrouvé dans cette enquête) ; cas d un ménage polygame où chaque épouse avec ses enfants et dépendants constituera un ménage si elles ne vivent pas ensemble dans la même concession ; un fils célibataire louant une chambre hors de la concession paternelle tout en restant dépendant de son père, fera partie du ménage de ce dernier bien que ne vivant pas sous le même toit s il partage le même repas ; une femme peut être chef de ménage ; il peut s agir : de femmes, célibataires, veuves, divorcées ou séparées en charge de leurs enfants ; de femmes (dans les ménages polygames), considérées comme chef de ménage lorsque le mari n est pas présent ; de femmes dont le mari est absent pendant une longue durée, pour cause de migration ; un employé de maison, une domestique, vivant dans le logement du ménage sont à inclure dans le dit ménage s il partage le même repas ; les femmes d un même mari avec leurs enfants forment un seul ménage à eux tous, s ils habitent le même logement ; un groupe d hommes ou de femmes célibataires qui partagent un logement, forment un seul ménage s ils prennent des dispositions communes pour les repas. Sinon, ils constitueront un groupe de ménages composés chacun par une seule personne ; un groupe de domestiques qui dorment ensemble et en dehors de leur lieu de travail, associant ou pas leurs repas constitue un ménage. [2.] Membre du ménage C est toute personne vivant habituellement dans le ménage. Les personnes de la «famille» absentes depuis six (6) mois ou plus, ne sont pas prises en compte. Les personnes qui ne sont pas de la «famille» mais vivant avec le ménage depuis six (6) mois au moins, ou ayant l intention d y vivre plus de six (6) mois, sont prises en compte. Les personnes déplacées hébergées par le ménage au moment de l enquête sont également considérés comme des membres du ménage. [3.] Chef de ménage C'est la personne qui coordonne les activités de production et d'utilisation des ressources. Il n'est pas forcément le plus âgé du ménage et n est pas forcément un homme. Les autres membres du ménage relèvent de son autorité budgétaire au moins en théorie. NB: En général l'époux est chef de ménage. Toutefois, s'il déclare pour une raison ou pour une autre (âge très avancé, infirmité grave: cécité, paralysie, etc.) que sa femme ou son enfant, ou toute autre personne, est chef de ménage, on s'en tient à sa déclaration. NB: Pour les besoins de cette enquête, les visiteurs de plus de six (06) ans ayant passé la nuit dernière ou ayant l intention d y passer la nuit à venir sont pris en compte. [4.] Voyage L un des objectifs spécifiques de l enquête était de caractériser les déplacements (Voyage) des enquêtés. Un voyage est un déplacement d un point A (origine) à un point B (destination) quelle que soit la distance parcourue. Un aller-retour constitue deux (2) voyages distincts dans le cadre de cette étude. L enquêté devrait décrire tout son parcours de la veille (jour précédent le passage de l agent enquêteur) et il revenait à l agent enquêteur de les décomposer en plusieurs déplacements (origine - destination) en vue de déterminer le nombre de voyages effectués par l enquêté. 1.3. Echantillonnage Page 13

[1.] L'univers de l'étude (couverture) Page 14

L'univers de l'étude est constitué des ménages résidents du District d Abidjan constitué des 10 communes de la ville d Abidjan (Abobo, Adjamé, Attécoubé, Cocody, Koumassi, Marcory, Plateau, Port-Bouet, Treichville et Yopougon) et des communes d Anyama, de Bingerville et de Songon et de la commune de Grand Bassam. [2.] La base de sondage La base de sondage est constituée par les données du dernier recensement général de population et de l habitation (RGPH) de 1998 dont la cartographie a été actualisée en 2012. Le tirage des unités primaires de l échantillon s est effectué à partir de cette base de données cartographiques actualisées. [3.] Le type d échantillonnage L échantillon a été obtenu à l issue d un tirage à deux degrés: Au premier degré, 1 000 unités primaires constituées de Districts de recensement (DR) ont été tirées par allocation proportionnelle. En effet, comme pour la plupart des enquêtes ménages, l unité primaire retenue est le district de recensement ou DR. Un DR est constitué d ilots contigus qui abritent en moyenne 1 000 personnes. Ainsi, un DR comprend généralement entre 150 et 350 ménages. Le territoire national a été découpé en 16 000 DR lors du RGPH98. Au deuxième degré, pour chaque unité primaire (DR), 20 ménages sont tirés systématiquement après un dénombrement. Le tableau suivant résume la répartition de l échantillon par commune : Tableau 1 : Répartition de l échantillon par commune Commune Nombre de DR Nombre de ménages ABOBO 213 4 260 ADJAME 70 1 400 ATTECOUBE 66 1 320 COCODY 89 1 780 KOUMASSI 96 1 920 MARCORY 54 1 080 PLATEAU 3 60 PORT-BOUET 69 1 380 TREICHVILLE 29 580 YOPOUGON 242 4 840 Ville d'abidjan 931 18 620 ANYAMA 25 500 BINGERVILLE 11 220 SONGON 16 320 District d'abidjan 983 19 660 GRAND-BASSAM 17 340 Ensemble zone d'étude 1 000 20 000 1.4. Dénombrement Les unités primaires tirées communément appelées grappes ont été réparties entre les équipes de collecte. Chaque équipe a dénombré les grappes qui lui sont attribuées. Le dénombrement consiste à enregistrer tous les ménages résidant dans la grappe sans double compte ni omission en leur attribuant un identifiant unique (une adresse géographique) et en collectant un minimum d informations sur eux. Page 15

1.5. Collecte des données 1.5.1. Outils de collecte Deux questionnaires (cf. annexe), l un ménage et l autre individuel, validés conjointement par l INS et Oriental Consultants Co., Ltd, ont permis de recueillir les informations nécessaires auprès des chefs de ménages ou leur représentant et les personnes âgées de 6 ans et plus sur leurs déplacements de la veille (jour précédant le passage de l agent de collecte). Le questionnaire ménage contient une série de questions regroupées dans les sections suivantes : Informations sur le ménage ; Informations sur les membres du ménage (personnes âgées de 6 ans et plus). Quant au questionnaire individuel, il a permis de collecter toutes les informations sur les déplacements effectués la veille par chaque membre du ménage, notamment : L origine ; L heure de départ ; La destination ; L heure d arrivée ; Le motif ; Le moyen de déplacement ; Le coût du déplacement La durée du parcours. 1.5.2. Collecte des données La collecte des données s est déroulée sur 25 jours effectifs d activités entre le 08 juin et le 13 juillet 2013. Elle a été menée par 400 agents qui, recrutés et formés, ont été repartis en 80 équipes (1 chef d équipe et 4 agents de collecte) et déployés sur le terrain. Les interviews individuelles n ont porté que sur les déplacements effectués du lundi au vendredi. Vingt superviseurs et l équipe technique ont assuré la supervision de ces travaux. Pour ce faire, un manuel de dénombrement (contenant les instructions sur le dénombrement et la procédure de tirage), manuel de l agent contenant les instructions de remplissage du questionnaire et un document tenant de termes de référence (TDRs) ont été élaboré pour servir respectivement de base de dénombrement, de collecte et d encadrement de la collecte. Pour le contrôle qualité, les questionnaires renseignés par l agent sont contrôlés par le chef d équipe puis validés par le superviseur. En cas d incohérence ou d erreurs, ces derniers peuvent exiger un retour sur terrain. 1.6. Saisie et traitement des données À la suite de la collecte, tous les questionnaires ont été centralisés, contrôlés, validés avant d être transmis à l équipe informatique. Cette équipe avait à charge d élaborer les masques de saisie, de former les opératrices de saisie et d assurer le bon déroulement de la saisie. La saisie s est déroulée du 10 au 30 juillet 2013, par 140 agents codificateurs et opératrices de saisie qui ont procédé à une double saisie. L apurement, la validation et la tabulation des données ont été effectués par la suite. Une équipe issue de l équipe d encadrement technique a procédé à l analyse des données. Au préalable, un plan d analyse a été élaboré et validé par l équipe technique. Page 16

Chapitre Ii : caractéristiques des ménages et des enquêtés 2.1. Caractéristiques du ménage 2.1.1. Logement [1.] Mode de logement Tableau 2 : Répartition des ménages selon le mode de logement Communes Mode de logement Propriétaire Locataire Total ABOBO 17,70 82,30 100,00 ADJAME 18,30 81,70 100,00 ATTECOUBE 16,20 83,80 100,00 COCODY 32,10 67,90 100,00 KOUMASSI 17,60 82,40 100,00 MARCORY 22,40 77,60 100,00 PLATEAU 26,30 73,70 100,00 PORT-BOUET 31,40 68,60 100,00 TREICHVILLE 24,20 75,80 100,00 YOPOUGON 22,40 77,60 100,00 Ville d'abidjan 21,90 78,10 100,00 ANYAMA 50,50 49,50 100,00 BINGERVILLE 32,50 67,50 100,00 SONGON 55,90 44,10 100,00 District d'abidjan 23,30 76,70 100,00 GRAND-BASSAM 34,90 65,10 100,00 Ensemble 23,50 76,50 100,00 Au niveau du Grand Abidjan, moins du quart (23,5%) des ménages sont propriétaires de leurs maisons. Près de quatre ménages sur cinq (78,1%) vivant dans la ville d Abidjan louent les maisons qu ils occupent. La commune d Attécoubé enregistre la plus forte proportion de ménages locataires avec 83,8%. Elle est suivie des communes de Koumassi et d Abobo avec respectivement 82,4% et 82,3%. Les communes de Cocody et Port Bouet enregistrent les plus fortes proportions de ménages propriétaires de leurs habitations (respectivement 32,1% et 31,4%). Les communes d Anyama et Songon situées en dehors de la ville d Abidjan comptent les plus importantes parts de ménages propriétaires : ces taux sont respectivement de : 50,5% et 55,9%. Page 17

[2.] Type de logement Tableau 3 : Répartition des ménages selon le type de logement Communes Villa moderne Maison ordinaire Bande par ste immobilière/par particulier Type de logement Appar tement Cour commune Case ou banco Baraque ABOBO 3,40 9,90 17,40 5,30 63,00 0,10 0,80 100,00 ADJAME 1,10 3,90 5,00 12,60 75,10 0,10 2,20 100,00 ATTECOUBE 1,80 6,90 9,90 6,50 73,70 0,30 0,90 100,00 COCODY 21,80 10,90 16,50 18,30 20,20 0,40 11,90 100,00 KOUMASSI 2,10 5,70 12,00 10,20 60,40 0,40 9,30 100,00 MARCORY 8,90 5,50 17,00 14,50 42,10-12,00 100,00 PLATEAU 2,80 3,60 31,50 50,80 11,30 - - 100,00 PORT-BOUET 1,50 10,10 18,50 5,90 54,20 0,10 9,70 100,00 TREICHVILLE 0,30 3,20 10,00 17,90 66,60 0,20 1,70 100,00 YOPOUGON 3,20 13,30 32,00 15,20 32,40 0,40 3,40 100,00 Ville d'abidjan 4,90 9,20 18,50 11,30 50,80 0,30 5,00 100,00 ANYAMA 9,30 20,20 10,70 0,30 57,40 1,70 0,30 100,00 BINGERVILLE 10,90 27,50 19,50 8,50 28,60-5,00 100,00 SONGON 5,80 44,40 19,90-13,60 8,50 7,80 100,00 District d'abidjan 5,10 10,20 18,30 10,80 50,30 0,40 4,90 100,00 GRAND-BASSAM 18,30 12,20 3,90 1,40 60,80 1,70 1,70 100,00 Ensemble 5,30 10,20 18,10 10,70 50,50 0,40 4,80 100,00 Au niveau du Grand Abidjan, les cours communes, les maisons en bandes construites par des sociétés immobilières ou des particuliers ainsi que les appartements sont les types de logements les plus fréquents. En effet, 50,5% des ménages habitent des cours communes, 18,1% des maisons en bande et 10,7% des appartements. Cette tendance s observe également au niveau du District d Abidjan (avec respectivement 50,3% ; 18,3% et 10,8%) et de la ville d Abidjan (50,8%, 18,5% et 11,3%). Cocody est la commune qui enregistre la plus forte proportion de ménage vivant dans des villas modernes (21,8%). Grand Bassam et Bingerville viennent ensuite avec respectivement 18,3% et 10,9%. Les communes de Treichville et Adjamé enregistrent les plus faibles taux (respectivement 0,3% et 1,1%). Dans l ensemble du Grand Abidjan, cette part est de 5,3%. Environ un ménage sur vingt (5,2%) de l ensemble des ménages résidant dans le Grand Abidjan vit dans des cases ou des baraques. Cette tendance est pratiquement la même aussi bien au niveau de la ville que du District d Abidjan (respectivement 5,3% et 5,3%). Les communes de Songon, Cocody, Marcory, Port Bouet et Koumassi enregistrent les plus fortes proportions de ce type de ménage avec respectivement: 16,3% ; 12,3% ; 12,0% ; 9,8% et 9,7%. 2.1.2. Possession de moyens de déplacement Sur dix ménages vivant dans le Grand Abidjan, environ un seul (12%) possède au moins un moyen de déplacement. Les membres des autres ménages (88%) doivent nécessairement recourir au transport en commun ou utiliser un moyen appartenant à autrui pour effectuer leurs déplacements respectifs. Les communes de Cocody, Plateau, Marcory, Koumassi, Songon, Treichville, Yopougon et Bingerville ont les plus fortes proportions de ménages détenteurs de moyens de déplacement. Ces taux sont respectivement de : 32,7% ; 31,7% ; 20,6% ; 12,4% ; 11,5% ; 11% ; 10,3% et 10,1%. Abobo, Adjamé et Attécoubé enregistrent les plus faibles proportions avec respectivement : 7,8% ; 7,1% et 6,4%. Total Page 18

Tableau 4 : Proportion des ménages possédant un moyen de déplacement et son usage Proportion (%) de ménages Usage du véhicule Commune possédant ses propres véhicules Commercial Personnel ABOBO 7,8 81,9 18,1 ADJAME 7,1 78,3 21,7 ATTECOUBE 6,4 85,1 14,9 COCODY 32,7 95,4 4,6 KOUMASSI 12,4 88,2 11,8 MARCORY 20,6 89,7 10,3 PLATEAU 31,7-100,0 PORT-BOUET 8,8 83,2 16,8 TREICHVILLE 11,0 87,7 12,3 YOPOUGON 10,3 90,2 9,8 Ville d'abidjan 12,2 89,0 11,0 ANYAMA 8,5 79,4 20,6 BINGERVILLE 10,1 90,9 9,1 SONGON 11,5 89,9 10,1 District d'abidjan 12,1 88,8 11,2 GRAND-BASSAM 9,8 85,5 14,5 Ensemble 12,0 88,8 11,2 Au niveau du Grand Abidjan, l ensemble des moyens de déplacement que possèdent les ménages est composé de moto (22,5%), véhicule de passager (71,9%), camions/fourgonnette (18,9%), camion poids lourds (0,8%) et autres (2,4%). La plupart de ces moyens de déplacement sont destinés à un usage personnel, soit 88,8%. Dans la ville d Abidjan, ces différents types de véhicules se répartissent comme suit : 21,3% ; 73,1% ; 16,6% ; 0,8% et 2,5% respectivement dont 89% sont réservés à l usage personnel des ménages. 2.1.3. Taille des ménages (6 ans et plus) Tableau 5 : Taille moyenne des ménages Communes Taille moyenne par ménage ABOBO 3,9 ADJAME 3,7 ATTECOUBE 3,5 COCODY 3,6 KOUMASSI 3,3 MARCORY 3,5 PLATEAU 4,2 PORT-BOUET 3,6 TREICHVILLE 3,5 YOPOUGON 3,8 Ville d'abidjan 3,7 ANYAMA 3,8 BINGERVILLE 3,7 SONGON 3,3 District d'abidjan 3,7 GRAND-BASSAM 3,7 Ensemble 3,7 Page 19

Il faut entendre ici par taille moyenne, le nombre moyen d individus âgés de 6 ans et plus par ménage. La taille moyenne (personnes âgées de 6 ans et plus) par ménage, varie très peu d une commune à l autre et entre 3,3 (Koumassi) et 4,2 (Plateau). Et elle se situe à 3,7 dans la ville d Abidjan comme dans le district d Abidjan et même dans la toute la zone d étude. Il faut cependant signaler que l échantillon au plateau a été obtenu dans des DR situés dans des sous quartiers qui présentent des caractéristiques similaires aux autres quartiers à forte densité de population. 2.1.4. Consommation d électricité Tableau 6 : Consommation d électricité par ménage Consommation moyenne mensuelle Communes d'électricité (FCFA) ABOBO 5 426 ADJAME 5 933 ATTECOUBE 4 396 COCODY 14 109 KOUMASSI 6 233 MARCORY 10 321 PLATEAU 14 309 PORT-BOUET 6 159 TREICHVILLE 10 097 YOPOUGON 7 137 Ville d'abidjan 7 295 ANYAMA 4 975 BINGERVILLE 6 784 SONGON 4 225 District d'abidjan 7 179 GRAND-BASSAM 9 585 Ensemble 7 217 L étude sur la consommation mensuelle d électricité dans le grand Abidjan fait ressortir des communes a grande consommation : Plateau (14 308,77 FCFA) ; Cocody (14 108,63 FCFA) ; Marcory (10 321,34 FCFA) et Treichville (10 096,70 FCFA). La consommation dans la ville d Abidjan reste élevée (7 294,52 FCFA) par rapport à celle du district d Abidjan (7 179,23 FCFA) et du Grand Abidjan (7 217,39 FCFA). Dans la zone d étude la commune de Songon a la plus faible dépense de consommation d électricité avec 4 225,2 FCFA. Page 20

2.2. Caractéristiques des enquêtés 2.2.1. Caractéristiques sociodémographiques [1.] Sexe Tableau 7 : Répartition des enquêtés par sexe Communes Masculin SEXE Féminin Total ABOBO 49,5 50,5 100 ADJAME 49,2 50,8 100 ATTECOUBE 50,0 50,0 100 COCODY 45,9 54,1 100 KOUMASSI 47,9 52,1 100 MARCORY 47,9 52,1 100 PLATEAU 46,2 53,8 100 PORT-BOUET 47,9 52,1 100 TREICHVILLE 45,8 54,2 100 YOPOUGON 48,3 51,7 100 Ville d'abidjan 48,3 51,7 100 ANYAMA 49,1 50,9 100 BINGERVILLE 45,9 54,1 100 SONGON 50,9 49,1 100 District d'abidjan 48,3 51,7 100 GRAND-BASSAM 47,5 52,5 100 Ensemble 48,3 51,7 100 Le tableau 7 montre que la population de plus de 6 ans est majoritairement constituée de femmes dans le grand Abidjan avec 51,7% de femmes contre 48,3% d hommes. De plus, l on remarque les mêmes proportions pour les hommes et les femmes lorsque nous restreignons la zone d étude au district d Abidjan ou à la ville d Abidjan. Par ailleurs, deux communes se distinguent des autres, à savoir celle d Attecoubé et de Songon. La commune d Attecoubé est caractérisée par des proportions sensiblement égales pour les hommes et les femmes tandis que celle de Songon est dominée par le sexe masculin. Graphique 1 : Répartition de la population cible par sexe Page 21

[2.] Age Tableau 8 : Répartition des enquêtés par classe d âge Communes Classe d'âge 6-9 ans 10-19 ans 20-29 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans >=60 ans ABOBO 8,6 23,7 28,2 20,8 10,4 5,5 2,8 100 ADJAME 8,7 23,2 26,5 21,7 11,2 5,9 2,8 100 ATTECOUBE 8 22,2 25,9 22,7 11,6 6,3 3,2 100 COCODY 6,8 17,9 29,4 23,4 11,5 7,2 3,9 100 KOUMASSI 7,8 21,1 27,3 21,6 12,1 6,6 3,5 100 MARCORY 7,7 20,7 26,9 23,1 11,9 5,7 4,0 100 PLATEAU 4,8 19,8 25,9 20,8 13,4 9,8 5,4 100 PORT-BOUET 7,7 19,8 29,3 22,3 11,4 6,5 3,1 100 TREICHVILLE 5,7 21,4 26,8 20,9 12,8 6,4 5,9 100 YOPOUGON 7,3 21,3 29,2 21,9 11,6 5,7 3,0 100 Ville d'abidjan 7,8 21,6 28,1 21,9 11,4 6,1 3,2 100 ANYAMA 11,0 24,1 22,7 18,8 11,8 7,2 4,4 100 BINGERVILLE 9,3 25,6 30,3 15,7 10,8 4,4 3,9 100 SONGON 11,5 24,0 24,4 17,7 11,4 6,5 4,5 100 District d'abidjan 7,9 21,7 28,0 21,6 11,4 6,1 3,3 100 GRAND-BASSAM 8,8 21,4 22,4 23,2 12,6 6,7 4,9 100 Ensemble 8,0 21,7 27,9 21,6 11,4 6,1 3,3 100 Il ressort du tableau 8 que les personnes de 20 à 29 ans représentent la population la plus importante dans le grand Abidjan avec une proportion estimée à 27,9 % de cette population. Ce constat est le même pour le district d Abidjan et la ville d Abidjan et aussi pour presque toutes les communes, sauf les communes de Songon et de Grand Bassam. Les proportions des populations de 10 à 19 ans, de 20 à 29 ans et de 30 à 39 ans sont respectivement de 21,7%, 28% et 21,6%, ce qui dénote une prépondérance de la population de moins de 40 ans dans la zone d étude (70% de population âgée de 10 à 39 ans). Graphique 2 : Répartition de la population cible par groupe d âge Total Page 22

2.2.2. Activités/emploi [1.] Statut d occupation Tableau 9 : Répartition des enquêtés selon le statut d occupation Communes Occupés Autres Inactifs/Inoccupés Elève/Etudiant Total ABOBO 43,47 24,19 32,34 100 ADJAME 48,74 22,45 28,82 100 ATTECOUBE 47,94 24,48 27,58 100 COCODY 46,33 24,07 29,61 100 KOUMASSI 44,96 24,18 30,87 100 MARCORY 49,96 22,39 27,65 100 PLATEAU 36,35 26,95 36,7 100 PORT-BOUET 41,57 29,15 29,28 100 TREICHVILLE 47,73 24,33 27,94 100 YOPOUGON 40,32 26,42 33,25 100 Ville d'abidjan 44,16 24,93 30,92 100 ANYAMA 40,44 26,29 33,27 100 BINGERVILLE 37,05 29,16 33,79 100 SONGON 45,23 24,56 30,21 100 District d'abidjan 43,91 25,05 31,05 100 GRAND-BASSAM 43,46 23,98 32,56 100 Ensemble 43,9 25,0 31,1 100 Dans le Grand Abidjan, la proportion de personnes occupées est de 43,9% contre 25% d autres inactifs ou inoccupés et 31,1% d élèves et étudiants. Les plus faibles proportions d occupés sont enregistrés dans les communes du Plateau et de Bingerville avec des taux de 36,4% et 37,1%. Graphique 3 : Répartition des enquêtés selon le statut d occupation Page 23

[2.] Secteur d activités Tableau 10 : Répartition des occupés selon le secteur d activités Page 24

D une façon générale, les activités du grand Abidjan sont dominées par le commerce et l artisanat avec des proportions respectives de 30,4% et 22,4% de cette population. Ce constat se répercute sur toutes les communes en dehors des communes du Plateau et de Songon. Pour ce qui est de la commune du Plateau, elle est dominée par les activités de transport/tic et d administration publique & défense avec des taux estimés respectivement à 13,0% et 26,1%. Quant à la commune de Songon, elle est dominée par l agriculture qui représente près de 38% de ses activités. De plus, le transport vient en troisième position après le commerce et l artisanat avec un taux avoisinant les 9% pour chacune des trois grandes zones géographiques à savoir la ville d Abidjan, le District d Abidjan et le Grand Abidjan. Graphique 4 : Répartition des occupés selon le secteur d activités dans le grand Abidjan Page 25

[3.] Activité principale Tableau 11 : Répartition des occupés selon le groupe socio-économique Communes Entrepreneur Fonctionnaire Employé du privé Travailleur indépendant Personnel domestique Employé temporaire Coopérative Apprenti /stagiaire Autre Total ABOBO 2,8 6,6 24 55,8 1,6 4,5 0,2 2,7 1,8 100 ADJAME 3,4 4,2 20,9 62,7 2,3 2 0,4 2,8 1,3 100 ATTECOUBE 2,9 4,8 21,1 60,2 1,6 5,5 0,1 2,6 1,2 100 COCODY 3,4 18 27,1 29,2 15,6 2,2 0,1 2,1 2,3 100 KOUMASSI 3,9 5,1 30,2 47,6 4 4,3 0,1 3,2 1,6 100 MARCORY 2,2 4,3 31,6 47,5 6,5 3,8 0,2 2,2 1,8 100 PLATEAU 0,9 35,6 20,6 24,3 15,7 1,8 0 0,5 0,5 100 PORT-BOUET 1,9 7,6 26,7 45,7 2,6 5,5 0,4 2,1 7,5 100 TREICHVILLE 1 5,8 22,6 60,9 4,5 2,1 0,4 2 0,7 100 YOPOUGON 1,8 14 28,1 44 3,2 3,3 0,1 3,1 2,3 100 Ville d'abidjan 2,6 9 26 49,2 4,3 3,8 0,2 2,7 2,2 100 ANYAMA 1,5 5,4 18,6 66,1 0,9 2,5 0,3 3,3 1,2 100 BINGERVILLE 0,9 13,4 22,8 53,2 3,8 4,3 0 1 0,6 100 SONGON 2,7 6,6 23,6 56,7 1,7 1,6 0 3,2 3,9 100 District d'abidjan 2,6 8,9 25,7 49,9 4,1 3,7 0,2 2,7 2,2 100 GRAND-BASSAM 2,2 1,4 7,8 73,1 2,6 1,2 1,3 2,5 7,8 100 Ensemble 2,6 8,8 25,4 50,3 4,1 3,7 0,2 2,7 2,3 100 Près de 85% de la population occupées du Grand Abidjan se retrouvent dans les trois groupes socio économiques suivant : les travailleurs indépendants (50,3%), les employés du privé (25,4%) et les fonctionnaires (8,8%). Page 26

Graphique 5 : Répartition des occupés selon le groupe socio-économique [4.] Revenu Tableau 12 : Répartition (%) des occupés selon le revenu mensuel Communes < 60 000 60 000-100 000 100 001-200 000 200 001-400 000 400 001-600 000 600001-800000 800 001-1 000 000 > 1 000 000 Non déclaré /refus Total ABOBO 42,31 27,42 14,68 5,81 0,67 0,16 0,07 0,05 8,84 100 ADJAME 47,43 28,00 13,62 4,36 0,87 0,15 0,07 0,08 5,42 100 ATTECOUBE 49,86 28,64 12,58 4,07 0,22 0,05 - - 4,58 100 COCODY 29,81 17,64 10,73 12,46 5,09 1,89 1,00 0,74 20,64 100 KOUMASSI 38,44 30,99 16,11 7,10 1,09 0,47 0,06 0,04 5,70 100 MARCORY 35,62 27,21 14,97 7,35 2,26 0,85 0,22 0,29 11,23 100 PLATEAU 24,70 21,90 16,25 16,68 2,69 2,74 - - 15,04 100 PORT-BOUET 44,24 24,84 13,86 8,41 1,64 0,38 0,05 0,11 6,49 100 TREICHVILLE 39,53 35,65 12,03 4,65 1,00 0,27 0,07-6,81 100 YOPOUGON 37,09 23,58 16,52 12,28 1,52 0,46 0,07 0,03 8,45 100 Ville d'abidjan 40,05 26,05 14,44 8,14 1,55 0,50 0,17 0,13 8,97 100 ANYAMA 51,56 25,72 8,19 2,98 0,15 - - 0,14 11,24 100 BINGERVILLE 34,29 19,69 7,42 6,49 0,56 0,29 1,02-30,25 100 SONGON 61,74 19,66 10,30 3,82 0,25 - - - 4,24 100 District d'abidjan 40,52 25,90 14,09 7,91 1,48 0,48 0,18 0,13 9,31 100 GRAND-BASSAM 46,92 26,51 10,38 8,34 0,93 0,61-0,39 5,91 100 Ensemble 40,62 25,91 14,04 7,92 1,47 0,48 0,17 0,13 9,27 100 Près de 80% des occupés de la zone d étude gagnent moins de 200 mille Fcfa par mois : 40,6% ont un revenu mensuel inferieur à 60 mille Fcfa, 25,9% entre 60 et 100 mille FCFA, 14% entre 100 et 200 mille Fcfa. Page 27

Soulignons aussi que ces faibles revenus sont le plus observés dans les communes d Anyama et Songon, où respectivement 51,6% et 61,7% des personnes occupées perçoivent moins de 60 mille Fcfa par mois. Graphique 6 : Répartition (%) des occupés du grand Abidjan selon le revenu mensuel [5.] Lieu de travail Tableau 13 : Répartition (%) des occupés selon le lieu de travail Communes Hors lieu de résidence Lieu de résidence Ambulant Non déclaré Total ABOBO 80,61 11,45 7,49 0,45 100 ADJAME 78,81 13,61 7,21 0,36 100 ATTECOUBE 82,54 11,38 5,84 0,23 100 COCODY 75,89 19,04 4,96 0,11 100 KOUMASSI 76,41 16,35 6,83 0,41 100 MARCORY 73,50 17,17 8,19 1,14 100 PLATEAU 79,47 20,53 - - 100 PORT-BOUET 78,54 13,31 7,06 1,10 100 TREICHVILLE 75,22 21,81 2,86 0,11 100 YOPOUGON 83,48 12,01 4,11 0,40 100 Ville d'abidjan 79,57 13,92 6,07 0,45 100 ANYAMA 75,85 14,44 9,01 0,70 100 BINGERVILLE 76,83 14,65 8,52-100 SONGON 79,79 16,12 3,57 0,51 100 District d'abidjan 79,40 13,96 6,18 0,45 100 GRAND-BASSAM 78,76 14,79 5,11 1,34 100 Ensemble 79,39 13,97 6,17 0,47 100 Près de quatre travailleurs sur cinq exercent leurs activités hors de leur lieu de résidence aussi bien à Abidjan (79,6%) qu à Grand Bassam (78,8%). Avec 83,5%, Yopougon est la commune qui regorge le plus d habitants travaillant hors du lieu de résidence suivie des communes d Attecoube (82,5%) et d Abobo (80,6%). Page 28

Les communes de Treichville et du Plateau ont les pourcentages les plus élevés d individus exerçant sur leurs lieux de résidence (respectivement 21,8% et 20,5%). Graphique 7 : Répartition (%) des occupés selon le lieu de travail Source : INS/EDT 2013, calcul des auteurs Page 29

Chapitre III : caractérisation des déplacements et destinations 3.1. Situation géographique du lieu de travail/école Tableau 14 : Répartition des enquêtés selon la commune de travail/école Communes Travailleurs Elève/Etudiant Ensemble ABOBO 13,60 18,69 16,32 ADJAME 14,65 7,76 11,61 ATTECOUBE 2,19 3,54 2,81 COCODY 12,09 15,40 13,30 KOUMASSI 7,01 7,93 7,33 MARCORY 6,84 5,39 6,09 PLATEAU 6,70 3,99 5,25 PORT-BOUET 6,23 5,56 5,88 TREICHVILLE 7,60 3,43 5,51 YOPOUGON 16,55 19,86 18,30 Ville d'abidjan 93,46 91,55 92,40 ANYAMA 2,27 3,49 2,84 BINGERVILLE 1,33 1,75 1,48 SONGON 0,64 0,68 0,64 District d'abidjan 97,70 97,47 97,36 GRAND-BASSAM 1,41 1,50 1,48 Grand Abidjan 99,11 98,97 98,84 Hors zone d'étude 0,89 1,04 1,16 TOTAL 100,00 100,00 100,00 Les Abidjanais (Grand Abidjan) exercent leurs activités principalement dans quatre communes qui sont Yopougon, Adjamé, Abobo et Cocody. En effet, ces communes enregistrent respectivement 16,6%, 14,7%, 13,6% et 12,1% de travailleurs tandis que les autres sont à moins de 10%. Avec 2,2% de travailleurs, Attécoubé se classe au bas de l échelle en ce qui concerne la ville d Abidjan. On remarquera que les trois communes situées hors d Abidjan (Anyama, Bingerville et Songon) et faisant partie du District d Abidjan accueillent chacune, moins de 3% des travailleurs. On note également que moins de 1% des enquêtés mènent leurs activités hors de la zone d étude, c'est-à-dire hors du Grand Abidjan. Au niveau des élèves et étudiants, on note des observations similaires à celles des travailleurs. Sauf qu ici, trois communes (Yopougon, Abobo et Cocody) accueillent ensemble plus de 50 % des élèves et étudiants et ceux de la zone hors d étude ne représentent que 1%. Les communes de Koumassi (7,9%) et d Adjamé (7,7%) rivalisent la quatrième place. La ville d Abidjan fait à elle seule 91,2% d élèves et étudiants alors que le District en fait 97,5%. Page 30

Tableau 15 : Répartition (%) des travailleurs selon la commune de résidence et le lieu de travail Communes de résidence des travailleurs Abobo Adjamé Attecoubé Cocody Koumassi Marcory Plateau Communes de travail Portbouet Treichville Yopougon Anyama Bingerville Songon Grand Bassam Hors zone d'étude Total ABOBO 56,63 14,15 0,32 10,84 0,52 1,68 4,52 1,67 3,35 3,55 1,50 0,40-0,07 0,79 100,00 ADJAME 3,90 65,69 1,76 9,69 0,73 3,03 4,94 1,29 3,83 3,62 0,31 0,56 0,05 0,18 0,41 100,00 ATTECOUBE 1,90 34,01 25,62 5,54 1,04 2,25 8,08 1,63 6,43 12,52 0,36 0,16-0,04 0,40 100,00 COCODY 2,41 5,79 0,43 59,85 1,13 4,07 14,64 2,27 5,06 1,61 0,21 1,39-0,21 0,93 100,00 KOUMASSI 0,60 4,12 0,21 3,45 55,37 14,48 4,60 5,32 9,31 1,42-0,26-0,50 0,36 100,00 MARCORY 0,26 3,42 0,17 4,47 11,54 56,10 5,64 3,93 13,06 0,62 0,04 - - 0,14 0,61 100,00 PLATEAU 1,24 12,96-10,91 1,24 2,49 60,83 0,73 6,37 1,98 - - 1,24 - - 100,00 PORT-BOUET 0,77 3,74 0,30 2,70 5,47 8,62 4,35 60,94 10,89 1,44 0,12 0,03-0,21 0,40 100,00 TREICHVILLE 0,60 5,36 0,45 2,37 2,25 4,21 5,71 3,95 74,12 0,28 - - - - 0,69 100,00 YOPOUGON 1,12 6,56 0,85 7,25 0,74 2,15 8,58 2,21 4,43 63,49 0,38 0,39 0,26 0,03 1,56 100,00 Ville d'abidjan 14,14 15,28 2,34 12,47 7,46 7,21 6,97 6,60 8,00 17,56 0,52 0,42 0,07 0,14 0,84 100,00 ANYAMA 13,04 8,26-2,45 0,43 1,75 2,54 0,52 2,07 1,99 65,88 0,25 - - 0,81 100,00 BINGERVILLE 0,58 6,84-22,64 - - 3,52 1,64 0,45 - - 62,33-0,62 1,38 100,00 SONGON - 1,65 0,35 0,77 - - 1,28 0,65 0,93 7,10-0,59 82,10 0,59 3,99 100,00 District d'abidjan 13,80 14,86 2,23 12,27 7,10 6,90 6,76 6,31 7,67 16,79 2,31 1,35 0,65 0,15 0,87 100,00 GRAND-BASSAM 0,50 0,60-0,54 1,20 2,63 2,78 1,03 3,12 0,30 - - - 84,85 2,46 100,00 Grand Abidjan 13,60 14,65 2,19 12,09 7,01 6,84 6,70 6,23 7,60 16,55 2,27 1,33 0,64 1,41 0,89 100,00 Dans chaque commune, les travailleurs résidents y restent en général pour exercer leurs activités. Ainsi, près de six travailleurs sur dix sont dans cette situation avec des proportions plus importantes dans les communes de Treichville (74,1%), d Adjamé (65,7%), de Yopougon (63,5%), de Port-bouet (60,9%) et du Plateau (60,8%). Page 31

Cependant, un quart des travailleurs résidents de la commune d Attecoubé travaillent effectivement dans cette commune. Cette situation pourrait s expliquer par sa proximité avec le grand centre d activités commerciales qu est la commune d Adjamé qui accueillent 34% de travailleurs provenant d Attécoubé. Tableau 16 : Répartition (%) des élèves selon la commune de résidence et le lieu de fréquentation Communes de résidence des élèves/étudiants Abobo Adjamé Attecoubé Cocody Koumassi Marcory Plateau Communes de l école Portbouet Treichville Yopougon Anyama Bingerville Songon Grand Bassam Hors zone d'étude Total ABOBO 79,24 2,55 0,08 9,74 0,50 0,96 2,77 0,42 0,66 1,13 0,88 0,14 0,02 0,04 0,87 100,00 ADJAME 2,15 77,61 1,09 8,26 0,40 1,00 5,22 0,62 0,78 1,17 0,33 0,27-0,07 1,03 100,00 ATTECOUBE 0,52 12,64 58,51 6,94 0,36 0,93 7,09 0,62 1,42 9,74 0,08 0,19-0,06 0,89 100,00 COCODY 1,92 3,64 0,08 82,71 0,61 1,08 5,12 0,46 0,72 0,34 0,05 2,51 - - 0,78 100,00 KOUMASSI 0,41 0,26 0,13 5,90 73,26 10,82 3,09 1,16 3,92 0,25 0,07 - - 0,15 0,58 100,00 MARCORY 0,16 0,81 0,14 5,24 7,59 72,07 3,81 1,13 7,84 0,25-0,15-0,11 0,69 100,00 PLATEAU 2,36 8,84-30,01 0,54 2,36 40,35 1,88 7,98 2,79-1,82-1,07-100,00 PORT-BOUET 0,49 0,58 0,06 5,95 3,42 6,88 3,75 71,70 5,40 0,60 0,07 - - 0,11 0,99 100,00 TREICHVILLE 1,62 1,57 0,55 4,41 1,60 10,08 4,79 2,68 69,87 1,19 0,19 0,23-0,58 0,63 100,00 YOPOUGON 0,94 0,94 0,87 11,35 0,55 1,30 4,59 0,56 1,09 75,87 0,04 0,15 0,29 0,04 1,41 100,00 Ville d'abidjan 19,93 8,38 3,85 16,19 8,60 5,84 4,24 6,00 3,62 21,55 0,28 0,37 0,08 0,07 0,98 100,00 ANYAMA 9,74 0,89-3,51 0,68 0,15 1,48 0,15 0,36 0,81 80,59 - - - 1,63 100,00 BINGERVILLE - 1,48 0,19 18,57 - - 0,53 1,59 2,22 0,30-74,95 - - 0,19 100,00 SONGON 1,46 0,54 0,42 1,12-0,37 0,27 0,70 0,34 6,61-1,26 81,65 1,88 3,38 100,00 District d'abidjan 19,00 7,89 3,60 15,61 8,05 5,46 4,02 5,64 3,44 20,19 3,55 1,78 0,69 0,08 1,01 100,00 GRAND-BASSAM 0,26 0,42-3,20 0,69 1,38 2,21 0,82 3,19 0,56 - - - 84,80 2,47 100,00 Grand Abidjan 18,69 7,76 3,54 15,40 7,93 5,39 3,99 5,56 3,43 19,86 3,49 1,75 0,68 1,50 1,04 100,00 Page 32

Dans chaque commune, les élèves et étudiants résidents y restent en général pour fréquenter. Ainsi, plus de la moitié des élèves et étudiants sont dans cette situation avec des proportions plus importantes dans les communes de Cocody (82,7%), Abobo (79,2%), d Adjamé (77,6%), de Yopougon (75,9%). Cependant, moins de la moitié (40,4%) des élèves et étudiants résidents de la commune du Plateau fréquentent effectivement dans cette commune avec environ 30% de ces élèves et étudiants qui vont dans la commune de Cocody. 3.2. Moyen de déplacement pour le travail/école [1.] Permis de conduire Tableau 17 : Répartition des enquêtés par type de permis de conduire Communes Catégorie de permis de conduire A B BCDE aucun non déclaré Total ABOBO 0,2 0,6 19,3 79,3 0,5 100,0 ADJAME 0,2 1,7 17,5 79,8 0,8 100,0 ATTECOUBE 0,3 0,6 18,8 79,9 0,5 100,0 COCODY 0,5 9,2 26,7 63,2 0,4 100,0 KOUMASSI 0,3 1,9 20,8 76,5 0,7 100,0 MARCORY 0,4 3,1 21,1 74,5 0,9 100,0 PLATEAU 0,9 3,1 30,9 63,5 1,7 100,0 PORT-BOUET 0,5 1,6 19,0 77,9 1,1 100,0 TREICHVILLE 0,1 1,6 20,4 77,7 0,2 100,0 YOPOUGON 0,5 1,8 18,8 78,4 0,5 100,0 Ville d'abidjan 0,3 2,3 20,1 76,7 0,6 100,0 ANYAMA 0,1 1,8 13,3 84,4 0,4 100,0 BINGERVILLE 1,0 2,1 13,3 82,9 0,8 100,0 SONGON 0,2 1,2 9,7 88,8-100,0 District d'abidjan 0,4 2,3 19,7 77,1 0,6 100,0 GRAND-BASSAM 0,3 1,5 21,1 75,0 2,0 100,0 Ensemble 0,4 2,3 19,7 77,1 0,6 100,0 L enquête a porté sur la possession des permis de conduire A, B et BCDE. Le tableau cidessus révèle que plus des trois quart (77,1 %) de la population en âge de posséder l un de ces types de permis de conduire (16 ans) n en disposent pas, avec plus de 88,8% dans la commune de Songon. Cependant, plus de six personnes sur dix dans les communes de Cocody (63,2%) et du Plateau (63,5%) possèdent au moins l un de ces types de permis de conduire. Quelque soit la commune, le permis BCDE demeure le plus fréquent (entre 9% et 40% des personnes en disposent). Page 33

[2.] Moyens de déplacements pour le travail/école Tableau 18 : Répartition (%) des enquêtés selon le moyen de déplacement pour le travail/école Occupés Elèves/étudiants Ensemble Commune Véhicule personnel Véhicule personnel d'autrui Total véhicule personnel Transport public Véhicule personnel Véhicule personnel d'autrui Total véhicule personnel Transport public Véhicule personnel Véhicule personnel d'autrui Total véhicule personnel Transport public ABOBO 3,39 1,29 4,68 95,32 0,37 0,18 0,55 99,45 2,10 0,82 2,92 97,08 ADJAME 2,89 0,89 3,78 96,22 0,90 0,55 1,45 98,55 2,15 0,76 2,91 97,09 ATTECOUBE 2,95 0,76 3,70 96,30 0,21 0,51 0,72 99,28 1,95 0,67 2,61 97,39 COCODY 20,92 3,48 24,40 75,60 1,98 5,26 7,25 92,75 13,54 4,18 17,71 82,29 KOUMASSI 6,41 2,08 8,49 91,51 0,48 1,03 1,51 98,49 4,00 1,65 5,65 94,35 MARCORY 11,00 1,96 12,96 87,04 1,32 2,21 3,53 96,47 7,55 2,05 9,60 90,40 PLATEAU 20,21 1,79 22,01 77,99-3,66 3,66 96,34 10,06 2,73 12,79 87,21 PORT-BOUET 4,52 1,36 5,88 94,12 0,68 0,42 1,11 98,89 2,93 0,97 3,91 96,09 TREICHVILLE 5,95 1,67 7,63 92,37 1,36 2,31 3,68 96,32 4,26 1,91 6,17 93,83 YOPOUGON 5,33 2,18 7,51 92,49 0,40 1,65 2,05 97,95 3,10 1,94 5,04 94,96 Ville d'abidjan 6,58 1,79 8,37 91,63 0,67 1,39 2,06 97,94 4,14 1,63 5,77 94,23 ANYAMA 3,66 0,49 4,16 95,84 - - - 100,00 2,01 0,27 2,28 97,72 BINGERVILLE 5,50 2,55 8,05 91,95 0,82 1,54 2,36 97,64 3,27 2,07 5,34 94,66 SONGON 3,69 0,32 4,02 95,98 - - - 100,00 2,21 0,19 2,41 97,59 District d'abidjan 6,44 1,75 8,19 91,81 0,64 1,33 1,97 98,03 4,04 1,57 5,61 94,39 GRAND-BASSAM 3,85 0,17 4,02 95,98 0,24 1,22 1,46 98,54 2,31 0,62 2,92 97,08 Ensemble 6,40 1,72 8,12 91,88 0,64 1,32 1,96 98,04 4,01 1,56 5,57 94,43 Dans l ensemble, quelque soit la commune, le moyen de déplacement le plus utilisé est le transport public. En effet, très peu de travailleurs ou d élèves/étudiants se déplacent en véhicule personnel (que le véhicule leur appartienne ou pas) : plus de 90% des abidjanais utilisent le transport public pour se rendre au travail ou à l école. Toutefois, il faut noter que 8,4% des travailleurs utilisent un véhicule personnel (6,6% pour le véhicule personnel et 1,8% pour le véhicule personnel d autrui) pour se rendre au travail. Ces proportions sont plus importantes à Cocody (resp. 24,4%, 20,9% et 3,5%) et au Plateau (resp. 22,0%, 20,2% et 1,8%). Page 34

En outre, si à peine 2% des élèves et étudiants empruntent un véhicule de type personnel pour aller à l école, il faut signaler que 7,3% des élèves et étudiants de Cocody (dont 2% pour les véhicules personnels propres et 5,3% pour les véhicules personnels d autrui), 3,7% de ceux de Treichville (resp. 1,4% et 2,3%), 3,7% de ceux du Plateau (resp. 0% et 3,7%) et 3,5% pour ceux de Marcory (resp. 1,3% et 2,1%) utilisent ce type de moyen de transport. Graphique 8 : Répartition (%) des enquêtés selon le moyen de déplacement pour le travail/école Page 35

3.3. Titre de transport/jours de repos [1.] Titre de transport Tableau 19 : Proportion (%) des enquêtés disposant d au moins un titre de transport Commune Occupés Elèves/étudiants Ensemble ABOBO 1,68 10,13 5,29 ADJAME 1,02 6,68 3,12 ATTECOUBE 2,06 13,23 6,14 COCODY 0,92 18,84 7,91 KOUMASSI 1,8 14,55 6,99 MARCORY 0,69 9,88 3,96 PLATEAU 19 39,31 29,2 PORT-BOUET 1,23 22,66 10,09 TREICHVILLE 6,27 15,61 9,72 YOPOUGON 2,57 12,78 7,19 Ville d'abidjan 1,87 13,22 6,55 ANYAMA 1 3,91 2,31 BINGERVILLE 0,56 6,79 3,53 SONGON 0,08 1,39 0,6 District d'abidjan 1,81 12,65 6,3 GRAND-BASSAM 0,94 9,5 4,61 Ensemble 1,8 12,6 6,27 Environ 6,3% de la population possèdent au moins un titre de transport dont 12,6% d élèves et étudiants et 1,8% des personnes occupées. Toutefois, 39,3% des élèves et étudiants du Plateau, 22,3% de ceux de Port-Bouet et 18,8% de ceux de Cocody disposent d au moins un titre de transport. De même, 6,3% des personnes occupées à Treichville et 2,6% de celles de Yopougon disposent également d au moins un titre de transport. Tableau 20 : Coût moyen des titres de transport Mensuel Trimestriel Annuel Occupés 14 213 13 423 112 000 Elèves/Etudiants 4 232 37 855 103 181 Autres 3 000 3 800 59 382 Ensemble 7 148 18 359 91 521 Source : EDT 2013, calcul des auteurs Le coût moyen du titre de transport varie selon la périodicité de l abonnement. Il est en moyenne de 7 148 FCFA par mois, de 18 359 FCFA par trimestre et de 91 521 FCFA l an. Page 36

Tableau 21 : Proportion des enquêtés payant un coût additionnel de transport public Commune Proportion (%) des possesseurs de titre de transport Payant un coût additionnel de transport Ne payant pas de coût additionnel de transport ABOBO 47,12 52,88 100,00 ADJAME 64,53 35,47 100,00 ATTECOUBE 45,43 54,57 100,00 COCODY 33,00 67,00 100,00 KOUMASSI 34,82 65,18 100,00 MARCORY 27,75 72,25 100,00 PLATEAU 22,69 77,31 100,00 PORT-BOUET 12,57 87,43 100,00 TREICHVILLE 27,05 72,95 100,00 YOPOUGON 41,36 58,64 100,00 Ville d'abidjan 36,69 63,31 100,00 ANYAMA 66,73 33,27 100,00 BINGERVILLE 45,10 54,90 100,00 SONGON 23,81 76,19 100,00 District d'abidjan 56,21 43,79 100,00 GRAND-BASSAM 25,00 75,00 100,00 Total Ensemble 36,95 63,05 100,00 Plus du tiers (36,9%) des détenteurs de titre de transport dans le Grand Abidjan, paient un coût additionnel de transport. Dans le District d Abidjan, cette proportion est de 56,2%, et de 36,7% dans la ville d Abidjan. Dans la commune de Port Bouet, seulement 12,6% de personnes disposant d un titre de transport paient un coût additionnel contrairement à Anyama et Adjamé où cette proportion est respectivement de 66,7% et 64,5%. Tableau 22 : Coût moyen hebdomadaire additionnel payé par commune Coût moyen additionnel hebdomadaire de transport Communes public (FCFA) ABOBO 1 054 ADJAME 1 322 ATTECOUBE 1 249 COCODY 871 KOUMASSI 1 109 MARCORY 626 PLATEAU 184 PORT-BOUET 297 TREICHVILLE 1 117 YOPOUGON 1 188 Ville d'abidjan 983 ANYAMA 2 747 BINGERVILLE 1 088 SONGON 1 000 District d'abidjan 1 004 GRAND-BASSAM 1 292 Ensemble 1 008 Page 37

Le coût moyen additionnel hebdomadaire varie entre 184 francs CFA (Plateau) et 1 322 francs CFA (Adjamé) dans la ville d Abidjan où il se situe en moyenne à 983 francs CFA contre 1 004 francs CFA dans le district d Abidjan et 1 008 francs CFA dans la zone d étude. Les détenteurs de titre de transport vivant dans la commune d Anyama paient en moyenne 2 747 francs CFA par semaine pour leur déplacement : Coût additionnel hebdomadaire moyen le plus élevé dans toute la zone d étude. Graphique 9 : Coût moyen hebdomadaire additionnel payé par commune Page 38

[2.] Jours de repos Tableau 23 : Répartition (%) des enquêtés par jour de repos Premier jour de repos Deuxième jour de repos Samedi Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Plus de 2 jours Aucun Total Occupés Samedi 1,74 16,77 0,08 0,05 0,05 0,02 0,05 2,01-20,77 Dimanche 0,33 39,95 0,43 0,18 0,10 0,10 0,48 2,04-43,61 Lundi 0,02 0,11 2,38 0,11 0,08 0,04 0,10 0,52-3,36 Mardi 0,02 0,13 0,01 1,13 0,13 0,04 0,04 0,36-1,86 Mercredi 0,06 0,20 0,00-0,74 0,08 0,05 0,93-2,06 Jeudi 0,02 0,16 0,02 0,00-0,68 0,09 0,19-1,17 Vendredi 0,07 0,65 0,02 0,02 0,00 0,01 2,39 0,46-3,62 Aucun - - - - - - - - 23,56 23,56 Total 2,26 57,98 2,94 1,49 1,10 0,96 3,20 6,52 23,56 100,00 Elèves / étudiants Samedi 0,78 52,71 0,03 0,04 0,04 0,04 0,03 6,34-60,01 Dimanche 0,26 10,68 0,18 0,14 0,06 0,09 0,15 1,89-13,44 Lundi 0,00 0,02 0,18 0,02 0,00 0,02 0,01 0,19-0,44 Mardi 0,01 0,07 0,01 0,20-0,01 0,01 0,10-0,40 Mercredi 0,11 0,30 0,00 0,02 0,46 0,02 0,02 19,73-20,66 Jeudi 0,01 0,24 0,01 - - 0,09 0,09 0,38-0,80 Vendredi 0,01 0,25 - - 0,00-0,12 0,27-0,65 Aucun - - - - - - - - 3,58 3,58 Total 1,17 64,27 0,41 0,43 0,56 0,27 0,42 28,89 3,58 100,00 Ensemble Occupés et élèves / étudiants Samedi 1,34 31,67 0,06 0,05 0,04 0,03 0,04 3,80-37,03 Dimanche 0,30 27,82 0,32 0,16 0,08 0,09 0,34 1,98-31,11 Lundi 0,01 0,08 1,47 0,07 0,05 0,03 0,06 0,38-2,15 Mardi 0,02 0,11 0,01 0,74 0,08 0,03 0,03 0,25-1,26 Mercredi 0,08 0,24 0,00 0,01 0,62 0,05 0,03 8,72-9,77 Jeudi 0,02 0,19 0,02 0,00-0,43 0,09 0,27-1,02 Vendredi 0,04 0,48 0,01 0,01 0,00 0,00 1,45 0,38-2,39 Aucun - - - - - - - - 15,28 15,28 Total 1,81 60,59 1,89 1,05 0,88 0,67 2,04 15,79 15,28 100,00 Page 39

En Côte d Ivoire, les jours officiels de repos sont le samedi et le dimanche. A ces deux jours s ajoutent le mercredi pour l école primaire. Ainsi, 65,8% des travailleurs ont pour jours de repos samedi et dimanche quant les trois quart (74,5%) des élèves/étudiants se reposent ces jours. Aussi, 21,3% et 61,6% des travailleurs, se reposent respectivement le samedi et le dimanche (respectivement 60,4% et 67% pour les élèves). Par ailleurs, un travailleur sur quatre (20,9%) a exactement deux jours de repos, près du quart (23,6%) n a aucun jour de repos alors que 6,5% se reposent plus de deux jours et près de la moitié (49%) se reposent uniquement un jour, 40% se reposant uniquement le dimanche. Plus de la moitié des élèves et étudiants (55%) a exactement deux jours de repos quand 12,5% d entre eux n ont qu un seul jour de repos (10,7% ayant uniquement dimanche comme jour de repos). C est un peu moins de la moitié des élèves et étudiants (41,4%) qui se reposent le mercredi. Page 40

Chapitre IV : caractéristiques des voyages 4.1. Nombre, origines et destinations des voyages Sur la base des réponses des enquêtés sur leur déplacement à la veille de l interview, on peut estimer à près de 70% des individus de 6 ans et plus qui se déplacent par jour. Tableau 24 : Nombre moyen de voyages journaliers par individu Autres Commune Occupés inactifs/inoccupés Elève/Etudiant Ensemble ABOBO 2,22 2,25 3,10 2,66 ADJAME 2,19 2,27 3,28 2,68 ATTECOUBE 2,13 2,26 3,19 2,63 COCODY 2,22 2,27 2,71 2,45 KOUMASSI 2,28 2,37 3,09 2,67 MARCORY 2,35 2,37 3,08 2,65 PLATEAU 2,40 2,13 2,56 2,44 PORT-BOUET 2,21 2,36 3,10 2,66 TREICHVILLE 2,27 2,30 3,11 2,63 YOPOUGON 2,20 2,25 2,90 2,55 Ville d'abidjan 2,22 2,28 3,03 2,61 ANYAMA 2,20 2,35 3,55 3,05 BINGERVILLE 2,26 2,20 3,25 2,82 SONGON 2,65 2,29 3,51 3,07 District d'abidjan 2,22 2,28 3,07 2,64 GRAND-BASSAM 2,30 2,53 3,37 2,88 Ensemble 2,23 2,29 3,07 2,64 En moyenne, un individu effectue 2,6 voyages par jour aussi bien dans le District d Abidjan que dans la ville d Abidjan et le Grand Abidjan. Le groupe des Elèves et Etudiants est celui qui se déplace le plus dans l ensemble des trois (3) zones. En effet, dans la ville d Abidjan, le District d Abidjan et le Grand Abidjan, le nombre moyen de voyages que ceux-ci effectuent est respectivement de 3,03 ; 3,07 et 3,07. Environ 30% d individus ne se sont pas déplacés pour divers motifs : par habitude (39,3%), cas de maladie (12,0%), congé ou repos (8,8%), sans emploi (16,3%). Page 41

Tableau 25 : Répartition des enquêtés par motifs de non déplacement Commune Comme d'habitude Maladie Jour de repos Congé Sans emploi Autre Non déclaré Total ABOBO 36,99 12,26 4,10 6,14 14,75 22,57 3,21 100,00 ADJAME 43,55 13,23 4,49 3,93 10,73 21,67 2,41 100,00 ATTECOUBE 33,41 12,84 5,75 4,25 18,54 22,01 3,21 100,00 COCODY 36,71 12,89 3,13 5,13 20,40 19,03 2,72 100,00 KOUMASSI 45,24 11,15 4,17 3,26 16,83 15,28 4,06 100,00 MARCORY 31,79 13,62 3,96 3,73 17,92 26,11 2,88 100,00 PLATEAU 24,82 12,88 2,17 1,23 39,07 19,83-100,00 PORT-BOUET 38,70 9,84 2,39 3,80 14,37 26,06 4,84 100,00 TREICHVILLE 40,37 10,28 3,95 10,20 15,86 15,99 3,36 100,00 YOPOUGON 42,15 11,22 3,45 5,00 17,76 17,53 2,89 100,00 Ville d'abidjan 39,25 11,84 3,81 4,97 16,50 20,39 3,24 100,00 ANYAMA 31,46 15,76 6,23 2,08 19,20 23,04 2,23 100,00 BINGERVILLE 60,26 10,66 1,46 1,23 7,72 18,00 0,67 100,00 SONGON 38,71 10,07 5,52 3,65 17,90 22,85 1,29 100,00 District d'abidjan 39,30 11,97 3,88 4,77 16,47 20,48 3,14 100,00 GRAND-BASSAM 41,84 11,21 11,44 6,58 6,79 17,30 4,84 100,00 Ensemble 39,34 11,96 4,00 4,79 16,31 20,43 3,16 100,00 Page 42

non identifié Hors zone d étude JACQUE VILLE DABOU BONOU A AZAGUI E ALEPE GRAND- BASSAM SONGO N BINGER VILLE ANYAM A YOPOUG ON TREICH VILLE PORT- BOUET PLATEA U MARCO RY KOUMA SSI COCOD Y ATTECO UBE ADJAME ABOBO Tableau 26 : Répartition des voyages par commune de destination selon l origine et la destination Commune/ Région de destination Commune/Région d'origine Total ABOBO 15,6 1,1 0,1 1 0,1 0,1 0,3 0,1 0,2 0,4 0,3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 19,5 ADJAME 1,1 6,3 0,7 0,6 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,6 0,1 0,1 0 0 - - 0 0 0 0 0 10,3 ATTECOUBE 0,1 0,8 2,7 0,2 0 0,1 0,2 0 0,1 0,4 0 0 0 0 0 - - 0-0 0 4,6 COCODY 1 0,6 0,2 6,3 0,2 0,2 0,4 0,2 0,2 0,9 0 0,2 0 0 0-0 0 0 0 0 10,4 KOUMASSI 0,1 0,2 0 0,2 6,4 0,7 0,2 0,3 0,3 0,1 0 0-0 - - 0 0 0 0 0 8,6 MARCORY 0,1 0,1 0 0,2 0,7 3,1 0,1 0,3 0,3 0,2 0-0 0 0 - - 0-0 0 5,2 PLATEAU 0,3 0,2 0,2 0,4 0,2 0,1 0,2 0,1 0,1 0,6 0 0 0 0 - - - - 0 0 0 2,3 PORT-BOUET 0,1 0,1 0 0,2 0,3 0,3 0,1 4,8 0,3 0,2 0 0 0 0-0 0-0 0 0 6,5 TREICHVILLE 0,2 0,2 0,1 0,2 0,3 0,3 0,1 0,3 2 0,3 0 0 0 0 0-0 - - 0 0 3,8 YOPOUGON 0,4 0,6 0,4 1 0,1 0,2 0,6 0,2 0,3 16,6 0 0 0,1 0 0-0 0 0 0 0 20,6 ANYAMA 0,3 0,1 0 0,1 0 0 0 0 0 0 3 0 - - - - - - - 0 0 3,5 BINGERVILLE 0 0,1 0 0,2 0 0 0 0 0 0 0 1,3 0 0 - - - - - - - 1,7 SONGON 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1-0 0,7 0 - - - 0 - - - 0,7 GRAND-BASSAM 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0-0 0 1,4 0 0 0-0 0 0 1,6 ALEPE 0-0 0 - - - - 0 0 - - - 0 0 - - - - - - 0 AZAGUIE 0 - - - - - - 0-0 - - 0 0-0 - - - - - 0 BONOUA 0 0-0 0 - - 0 0 0 - - - 0 - - 0 - - - - 0 DABOU 0 0 0 0 0 0 - - 0 0 - - 0 - - - - 0 - - - 0,1 JACQUEVILLE 0 0-0 0 - - 0 0 0 - - - 0 - - - - 0 - - 0 Hors zone d étude 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 - - - 0 - - 0 - - 0,4-0,5 non identifié 0 0 0 0 0 0-0 - 0 0-0 0 - - - - - - 0 0,1 Total 19,4 10,3 4,5 10,4 8,6 5,3 2,5 6,5 3,9 20,5 3,5 1,7 0,7 1,6 0 0 0 0,1 0 0,5 0,1 100 Page 43

La population de 6 ans et plus est estimée à environ 3,1 millions de personnes dans les 14 communes d étude. Le nombre de voyages de ceux-ci a été estimé à 5 084 165 journaliers, qui prennent leur origine ou leur de destination, soit dans la zone d étude ou en dehors de cette zone. Ainsi, les destinations les plus fréquentes sont les communes de Yopougon (20,5%) et d Abobo (19,4%). Les voyages intra communaux sont les plus prépondérants avec 70,4% des voyages. Aussi, la plupart des voyages prennent leur origine dans les communes de Yopougon (20,6%) et d Abobo (19,5%). Graphique 10 : Communes d origine et de destination des voyages Page 44