Ensemble de 5 maisons provisoires, baraques. 3 rue Reiterhart Dossier IA88030382 réalisé en 2015 Copyrights Copyrights Auteurs (c) Région Lorraine - Inventaire général Contributeur : Varvenne Vanessa Désignation Dénominations Précision dénomination Appellations Parties constituantes non étudiées maison Ensemble de 5 ; provisoires baraque jardin ; logement ; remise Localisation Aire d'étude et canton Localisations Aire d'étude : Canton : 3 rue Reiterhart 11 rue Trois Maisons (des) 50 chemin Epinettes (des) 17 boulevard Saint-Dié (de) 2 chemin Cercenée (de la) Historique 12 janvier 2016 Page1
Suite à la destruction de près de 85% de la ville lors du retrait des troupes nazies en novembre 1944, il est urgent de reloger les sinistrés, dans un premier temps dans des abris provisoires, avant la reconstruction proprement dite. En parallèle de la réparation des immeubles peu endommagés, des baraques sont alors élevées, généralement par les industriels et artisans locaux, selon les indications du Ministère de l'urbanisme et de la Reconstruction. Propriétés de l'etat, elles sont louées aux sinistrés pour un loyer très modeste. Environ 500 constructions provisoires sont alors édifiées, principalement en 1945 et 1946, puis démontées au fur et à mesure du relogement des habitants dans des constructions définitives. Certaines sont utilisées jusqu'à la fin des années 1950. Seules quelques baraques sont encore aujourd'hui conservées in situ. A la fin de l'année 1953, 180 baraquements de type "Mougenot-Houot", construits par la scierie Houot, sont dénombrés. Une quinzaine d'autres modèles sont réalisés parallèlement, entre autres, les baraques de type : - "Jean Cron", fabriquées par le syndicat suisse du bois, appelé "baraques suisses" : le modèle Helvétique.1 possède 3 pièces de logement, le modèle Helvétique.2 a 4 pièces de logement, et le modèle Helvétique.3 sert de salle de classe. - "Gillet", conçues par Charles Gillet (architecte) et relativement adaptées au climat local. - "Parvé", conçues dès février 1945 par Jean-Claude Parvé (architecte à Saint-Dié), accueillant souvent un commerce parallèlement à l'habitation, avec un toit à un seul pan. - "Mischler", petite baraque d'habitation monofamiliale. - "Souston" (25.5x7m) et "Châlon", servant de salles de classe. - "Tanzer", "Lecorché", "Curtius" et "USA", utilisées comme logements. - "Schirmeck", grande baraque en bande, provenant du camp de concentration de Schirmeck. La baraque n 1 (3 rue Reiterhart), portent les mentions "1946" et "Lo nue moteye" sur la façade. La baraque n 4 (17 boulevard de Saint-Dié) de type "Houot", est habitée par la famille Langle de juin 1946 à mai 1951, puis par la veuve Aimé Remy de septembre 1951 à octobre 1958. (cf. Durand, Gilles. dans l'épreuve, de l'occupation à la reconstruction. page 161). Périodes Dates Auteurs Principal : 2e quart 20e siècle daté par travaux historiques 1945 (daté par source) ; 1946 (porte la date ; daté par source) Auteur : Houot Michel (maître d'oeuvre, attribution par source) Auteur : Gillet Charles (architecte, attribution par source) Auteur : Parvé Jean-Claude (architecte, attribution par source) Auteur : Cron Jean (maître d'oeuvre, attribution par source) Description 12 janvier 2016 Page2
La quinzaine de type de maisons provisoires présente des formes variées, avec une ou plusieurs unités d'habitations accolées, avec une façade en mur gouttereau ou sur le pignon, en rez-de-chaussée ou sur plusieurs niveaux... Elles s'apparentent toutefois à des maisonnettes à double paroi de planches de bois, peu isolées. Elles sont généralement construites sur des murets maçonnés (en moellons ou briques) pour limiter la remontée d'humidité par le sol. Le plus souvent couvertes d'un toit à longs pans, celles du "type Parvé" possède un toit à un seul pan. Leur couverture initialement en papier goudronné sera progressivement remplacée par de la tôle ondulée ou plus rarement par des plaques de fibrociment. En 1946, 3/4 des baraques sont encore couvertes de carton bitumé, ce qui pose d'importants problèmes de fuite d'eau. La majorité des baraques n'est pas raccordée aux réseaux. La cuisinière à bois est le seul foyer et les meubles de dépannage en bois blanc proviennent de distributions (table, chaise, lit, buffet, armoire ). Murs Toit Plans Étages Couvertures boisessentage de planches pierre ; moellon ; enduit brique creuse ciment amianteessentage tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; tôle ondulée ; bitume plan rectangulaire régulier en rez-de-chaussée ; 1 étage carré toit à longs pans toit à un pan Références documentaires Bibliographie Durand Gilles Club Cartophile Gérômois dans l'épreuve, de l'occupation à la reconstruction Durand, Gilles. dans l'épreuve, de l'occupation à la reconstruction. Club Cartophile Gérômois. Déklic Graphique. Saint-Nabord. 2015 Illustrations 12 janvier 2016 Page3
Baraque n 1, vue de Baraque n 1, vue de vue de détail du nom et de la date portés. Baraque n 2, vue de trois quarts droit. Baraque n 2, vue de vue de détail de l'entrée du logis de droite. Baraque n 3, vue de la facade latérale droite, vue d'ensemble de trois quarts droit. Baraque n 3, vue de Baraque n 3, vue de la facade latérale gauche, trois quarts droit. facade antérieure, vue de détail des baies de l'étage. facade antérieure, vue de détail de l'avant-toit. 12 janvier 2016 Page4
vue de détail des baies du rez-de-chaussée. facade latérale droite, vue de détail des remises. vue de détail de l'entrée du logis de droite. facade latérale droite, vue de détail du bardage à clin. facade latérale droite, vue de détail du soubassement. facade latérale droite, vue de détail de la baie du rez-de-chaussée. Baraque n 5, vue de trois quarts droit. Baraque n 5 et remise, vue de la facade latérale gauche, vue d'ensemble de 12 janvier 2016 Page5
Autres dossiers concernés L'architecture de la seconde reconstruction à 12 janvier 2016 Page6