Printemps 2009. Succès. dans la recherche et le développement. Un bon début pour 2009!



Documents pareils
L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

Le bien-être animal : fiction ou réalité?

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

NOVEMBRE Rapport annuel du CPAC

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

Est-ce important si elle ne peut pas le faire?

RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE MODÈLES DE CALCUL

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

Conférence technique internationale de la FAO

& Que choisir. favoriser le bien-être

Un seul système national d étiquetage. pour l industrie laitière canadienne

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ



NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

POULET DE CHAIR. Manuel de Gestion. An Aviagen Brand

Parasites externes du chat et du chien

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe

Guide pour l installation en production avicole

Exigences en matière de bien-être animal Renée Bergeron, Ph.D., agr. Symposium sur les perspectives de l industrie laitière 2013

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Les Producteurs de poulet du Canada. Programme de soins aux animaux. Manuel

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

Sécuritaire Fiable Sans gluten Programme de certification sans gluten

Contexte : Objectif : Expérimentation :

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

Références technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011

Comprendre l efflorescence

Une nouvelle norme mondiale sur la comptabilisation des produits

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme

HAPPY PIGS! RÈGLES DU JEU

RAPPORT ANNUEL de notre famille à la vôtre

University of Tokyo Graduate School of Agricultural and Life Sciences et. Kanagawa Academy of Science and Technology

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Actualités sur la sélection des pondeuses Prospections futures. Dr. Matthias Schmutz, Lohmann Tierzucht

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

Programme de certification sans gluten

Revue des Marchés. Charles Gagné

des produits alimentaires Industry Fact Sheet Septembre 2012

Programme de certification d aliments transformés avec contrôle optimal d allergènes

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

Guide de référence. Programme d évaluation génétique des ovins à domicile

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

Allégations relatives à la teneur nutritive

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

ESSAIS DE MISE EN MARCHÉ

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Fiches techniques : Filière Porc Fleuri

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager


Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

SOFTSOAP LIQUID HAND SOAP PUMP SEA MINERAL / SAVON HYDRATATANT POUR LES MAINS POMPE MINERAL MARIN

RESOLUTION OIV-VITI GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

Puissant et écologique à la fois

F-MAR15. Brochure de produit

CHAPITRE V III: LES RESSOURCES MATÉRIELLES

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises

L entretien hivernal des routes : concilier protection de l environnement et sécurité routière

Moyens de production. Engrais

Proposition de standardisation des règles de classement du sirop d érable pur par l Institut international du sirop d érable (IISÉ).

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

LA FERME URUGERO. projet d aviculture bio au Rwanda. La lutte contre la pauvreté par la création d'emplois. Promoteur du projet Vénuste KAYIMAHE

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT

Manuel de gestion des parentaux ROSS308

La cohabitation des races ovines Ouled Jellal (OJ) et Beni Guil (BG) et développement de l'élevage ovin dans le système pastoral du Maroc Oriental

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

POLITIQUE ADMINISTRATIVE ET PROCÉDURE GESTION DES MATIÈRES DANGEREUSES

Le VIH et votre cœur

allianceautopropane.com

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Mythe : Le chien est un omnivore. C'est faux!!

LES CONTRATS EN AVICULTURE. Comité Volailles FranceAgriMer, 31 janvier

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Résumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines

Transcription:

Printemps 2009 Succès dans la recherche et le développement Un bon début pour 2009! Dyschondroplasie du tibia : le rôle des minéraux chelatés Dyschondroplasie du tibia chez les dindons Élevés sans antibiotiques mise à jour Nutreco Un atout pour la recherche et le développement Résultats 2008

Coup d œil sur la production avicole Printemps 2009 Éditorial Par Raymond Montcalm, T.P. Directeur des ventes et marketing Production avicole Shur-Gain 2008: l année en revue Cette année encore, il nous fait plaisir de publier à votre attention cette brochure qui se veut le reflet de plusieurs de nos motivations à toujours mieux vous servir. Notre objectif demeure le même, soit de vous apporter de l information susceptible de vous aider à améliorer et maximiser les rendements sur votre ferme. Depuis plus de 70 ans, Shur-Gain œuvre auprès des producteurs avicoles en contribuant à bâtir avec eux une industrie de la volaille d une grande valeur. Pour Shur-Gain, l année 2008 aura été la première complète sous la direction de Nutreco. Cette première année aura été particulièrement marquée par une hausse record du prix des intrants. Cette situation a eu comme effet d affecter négativement plusieurs secteurs de l industrie agricole. Par contre, de par leur structure, les productions avicoles ont réussi à traverser cette difficile période en maintenant une bonne rentabilité. Nous sommes convaincus que ces articles sauront vous intéresser et pourront contribuer à apporter quelques idées applicables dans vos entreprises. Si vous avez des commentaires, questions et suggestions, vous pouvez nous en faire part en tout temps. Nous sommes dans la période des assembles annuelles, tout le personnel Shur-Gain se fera un plaisir de vous côtoyer et d échanger avec vous lors de ces rencontres. Nous vous souhaitons une autre bonne année à succès. Raymond Montcalm Cette année aura permis de bénéficier d un apport de Nutreco par de nouvelles idées dans les pratiques d élevages, de recherche et autres initiatives en termes de nutrition et de nouveaux ingrédients. Nous nous considérons privilégiés d appartenir à une compagnie dédiée à la recherche qui fonctionne avec un programme de recherche basé sur les mêmes principes que ceux en vigueur dans nos installations québécoises et sur notre ferme de recherche de Burford, en Ontario. Nos programmes visent à améliorer la performance, la santé et la profitabilité des élevages. PAGE 2

Coup d œil sur la production avicole Printemps 2009 Article Par Greg Page, Ph.D. Directeur de la recherche en nutrition avicole Nutreco Canada inc. Traduit par Alain Lafortune, agr. Directeur Service Santé Animale Shur-Gain Dyschondroplasie du tibia : Le rôle d OPTIMIN Optimins Natrio CuMnZn Il est bien connu que la nutrition joue un rôle critique dans le rendement et le bien-être de la volaille. Les troubles de pattes sont une importante cause de mortalité rencontrés particulièrement chez le poulet à croissance rapide et chez le dindon âgé de plus de 12 semaines. Les troubles locomoteurs sont un problème complexe associé à un dévelop pement anormal des os (voir article de Amy Hall) pouvant dégénérer en dyschondroplasie du tibia (DT), problème des os le plus fréquent chez la volaille. Le zinc, le manganèse et le cuivre, sous forme chélatée (organique), jouent des rôles-clés dans la formation du collagène et des os. L absorption et l utilisation de certains oligo - éléments est un secteur ayant reçu beaucoup d attention. Les formes inorganiques peuvent se lier avec l acide phytique, ce qui les rend non disponibles. Les oligo-éléments chélatés évitent cette embûche et, tel que démontré par la recherche chez Nutreco, peuvent réduire de façon marquée l incidence de la DT, de même que le taux de mortalité dans les élevages commerciaux. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter votre représentant Shur-Gain. L histoire d Optimin en 30 secondes Les oligo-éléments (ex. : zinc, manganèse, cuivre,...) sont chimiquement actifs durant le processus de digestion. La plupart des minéraux inorganiques (ex : sulfate de cuivre, oxyde de zinc,...) consommés par l animal se dissocient facilement. Ces minéraux libres (métaux) peuvent participer à diverses réactions chimiques lors de leur passage dans le tube digestif. Ils peuvent ainsi former des chélats solubles ou insolubles selon les différentes conditions rencontrées au cours de la digestion. Lorsque des chélats stables et solubles sont formés, le nutriment (ex. : zinc) ne sera pas immédiatement disponible mais absorbé seulement plus tard. Toutefois, ces minéraux se retrouvent souvent dans des complexes insolubles et non disponibles. En alimentant des chélats «pré-formés» (minéraux chelatés ou organiques), tels Optimin, nous augmentons la proba bi lité que ces nutriments atteignent les sites d absorption et soient utilisés lorsque requis par l animal. La stabilité des chélats, c est ce qui détermine la probabilité de réussite nutritionnelle. OPTIMIN zinc établit la norme de stabilité Stabilité de la chélation (Qf) pour divers produits de zinc sous forme organique (ou chelatée) Qf, ou quotient de formation, est un indicateur de stabilité de la chélation Stabilité de la chélation (Qf) 500 400 300 200 100 30 25 20 15 10 50 OPTIMIN Zinpro Avalia Zn 1995-1996 Alltech CMC Sulfate Albion Stabilité de la chélation (Qf) 100,000 80,000 60,000 40,000 20,000 1,000 800 600 400 200 0 OPTIMIN Zinpro 2004-2005 Avalia Zn Alltech CMC Sulfate Albion OPTiMIN Natrio CuMnZn (Zn = 4 %; Mn = 3,5 %; Cu = 1 %) Taux d utilisation recommandé : Poulets à griller 1 kg/tonne Dindons 1 kg/tonne durant les 10 res semaines Holwerda, Texas Tech University Photo gracieuseté de Hybrid Turkeys PAGE 3

Coup d œil sur la production avicole Printemps 2009 Article Par Amy E. Halls, M.Sc. Conseillère en nutrition Nutreco Canada inc. Traduit par Dr Ghislain Hébert Consultant en médecine aviaire Dyschondroplasie du tibia chez le dindon PAGE 4 De nos jours, la production intensive du dindon est un défi en ce qui concerne les problèmes de pattes. Ceux-ci affectent la santé et le bien-être des oiseaux et occasionnent des pertes économiques pour le producteur. Les problèmes de pattes du dindon sont semblables à ceux du poulet. Par contre, les pertes financières sont supérieures, étant donnée la plus longue durée d élevage. La tendance à augmenter génétiquement le taux de croissance, l efficacité alimentaire et le rendement en poitrine cause une pression sur la structure osseuse du dindon. Bien que les généticiens aient augmenté la solidité des pattes, que de meilleures régies et programmes nutritionnels aient réussi à contrôler le problème, les divers facteurs en cause ont rendu le problème difficile à éliminer. La dyschondroplasie du tibia (DT) est un des nombreux problèmes de pattes rencontrés chez le dindon. La dyschondroplasie du tibia, maladie métabolique du cartilage chez le jeune dindon, se caractérise par le défaut du cartilage de la plaque de croissance à former de l os, ce qui cause la mort prématurée des cellules et la présence d un épais bouchon de cartilage (lésion). La présence permanente d une plaque de croissance inactive à l extrémité de ces os rend le dindon vulnérable à la douleur, à la difficulté à marcher et à la boiterie, à des difformités et des fractures. La DT est la princi pale cause de boiteries, de mortalité et de condamnations de la carcasse chez le dindon commercial. Bien que souvent attribuée à un taux rapide de croissance et à plusieurs autres facteurs, l origine exacte de la DT demeure inconnue. Les études ont démontré que jusqu à 80 % de tous les dindons âgés de plus de 12 semaines présentent différentes formes de DT, allant de modérées à très sévères. Les dindes de reproduction présentent un taux inférieur de DT explicable par un taux de croissance et un poids plus faibles. Au milieu de 2007, Nutreco Canada Inc. a mené un essai dans plusieurs troupeaux commerciaux du Québec afin d évaluer le bénéfice de l utilisation de minéraux chélatés sur la mortalité et la DT. Cet essai visait à réduire la mortalité due aux problèmes de pattes chez les dindons lourds âgés de 16 semaines. Une hypothèse supposait que les problèmes de pattes étaient dus à une pauvre minéralisation des tissus, et qu un ajout de minéraux chélatés (zinc, manganèse et cuivre) à la diète pourrait offrir une protection additionnelle étant donné qu ils sont plus facilement absorbés par le dindon. Des dindonneaux furent alimentés de deux rations alimentaires différentes avec ou sans minéraux chélatés. Des données furent recueillies pendant la durée entière de l essai et les oiseaux furent abattus entre 113 et 114 jours d âge. Bien qu aucune différence importante sur la croissance (P=0,792) ou sur la conversion alimentaire (CA) (P=0,685) ne fut notée, une réduction numérique de 1,3 % sur la mortalité totale (p=0,100) fut remarquée chez les dindons alimentés avec les minéraux chélatés. Les troupeaux nourris avec les minéraux chélatés présentaient une réduction importante de la DT (P=0,040). La baisse de mortalité et la réduction de la DT suggèrent que l ajout de minéraux chélatés dans la diète peut réduire la perte due à la mortalité, et donc, permettre une source de revenu supplémentaire pour le producteur.

Diagramme de la partie proximale du tibia d un oiseau normal et d un oiseau présentant une dyschondroplasie du tibia (DT). Normal DT Cartilage articulaire Zone proliférative Zone préhypertrophique Zone hypertrophique Os trabéculaire Os cortical Vaisseaux sanguins Figure 1. Diagramme de la partie proximale du tibia d un oiseau normal et d un oiseau présentant de la dyschondroplasie du tibia (DT). Le cartilage articulaire est la partie de tissu luisante, lisse et blanche recouvrant la surface de l articulation. Le cartilage de la plaque de croissance est divisé en 3 zones majeures : proliférative (ZP), préhypertrophique (ZPH) et hypertrophique (ZH). Les cellules cartilagineuses dans la ZP sont en croissance active et en division cellulaire constante. Les cellules cartilagineuses au repos, non en croissance, situées dans la ZPH, migrent éventuellement dans la ZH, où elles atteignent leur maturité. Les cellules hypertrophiques deviennent calcifiées et sont éventuellement remplacées par de l os trabéculaire (spongieux) dans la ZH. Des vaisseaux sanguins fournissent le sang à la ZH. En pésence de DT, l apport sanguin à la ZH est très faible et un bouchon de cellules de cartilage inactives (lésion) est apparent. Tableau 1 Projet ZT9520 Effet de l utilisation de minéraux chélatés chez les dindons. Âge (jours) Poids vif (kg) Conversion alimentaire Mortalité totale (%) Mortalité due à la DT (%) Contrôle 114,0 15,24 2,34 7,7 1,03 Test - minéraux chélatés 113,0 15,13 2,31 6,4 0,31 Valeur P 0,679 0,792 0.685 0,100 0,040 Différence majeure NS NS NS NS SIG NS : Non significatif SIG : Significatif Bien que la DT fût décrite pour la première fois il y a plus de 40 ans, les causes et les solutions à ce problème sont toujours, en grande partie, inconnues. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les causes de la DT et pour développer des méthodes de réduction ou d élimination de cette maladie d importance économique. Nutreco Canada Inc. mène continuellement des essais de recherche afin de trouver des solutions nutritionnelles à ce problème, dans le but d améliorer la solidité des pattes chez le dindon. PAGE 5

Coup d œil sur la production avicole Printemps 2009 Article Par Greg Page, Ph.D. Directeur de la recherche en nutrition avicole Nutreco Canada inc. Traduit par Alain Lafortune, agr. Directeur Service Santé Animale Shur-Gain Élevé sans antibiotiques En 2001, l UE (Union européenne) a interdit l usage d antibiotiques comme facteurs de croissance, en raison des inquiétudes concernant l augmentation de cas de résistance bactérienne chez l humain. Cependant, au cours des 6 années suivant cette interdiction, il y a eu une hausse estimée à 120 % de l usage d antibiotiques pour des traitements plutôt que pour de la prévention, de même qu une hausse globale de l utilisation d antibiotiques dans les élevages. On s inquiète aussi du fait que l UE considère restreindre l usage de certains antibiotiques, ce qui pourrait augmenter le risque d EN (entérite nécrotique). de l intestin par les Clostridiums aussi appelés exclusion compétitive) et finalement, les prébiotiques, produits non digestibles qui aident l oiseau en favorisant la croissance ou l activité d une bactérie ou d un groupe limité de bactéries. Les meilleurs résultats pour contrôler l EN ont été obtenus avec un programme combinant plusieurs types de ces substances. PAGE 6 En mai 2007, le plus important producteur américain de volailles «Tyson Foods» a été autorisé par l USDA (Département américain de l agriculture) à mettre en marché un poulet avec la mention «Élevé sans antibiotiques» (ESA) sur l étiquette. Celle-ci indiquait que les ingrédients utilisés dans les aliments des poulets pouvaient contenir des ionophores, antimicrobiens régulièrement utilisés dans les moulées. Curieusement, le USDA a renversé sa décision à l automne 2007, en mentionnant avoir fait une erreur, car les ionophores sont considérés par certaines organisations comme des antibiotiques, et ce même s ils ne sont pas utilisés dans la médecine humaine. En décembre 2007, l USDA approuve une nouvelle étiquette portant la mention «Élevé sans antibiotiques ayant une incidence sur la résistance aux antibiotiques chez les humains». Toutefois, à cause de l incertitude et la controverse entourant les règlements tant qu à l étiquetage et à la promotion des allégations, Tyson Foods a avisé l USDA en juin 2008 qu elle retirait volontairement l étiquette portant la mention poulets «Élevé sans antibiotiques». Au Canada, la surveillance réglementaire des allégations quant aux «méthodes de production» est assez stricte. Selon l Agence canadienne d inspection des aliments (ACIA), pour être considérée ESA, une viande ne peut être produite en utilisant des antibiotiques dans l eau ou dans l aliment. Cependant, l utilisation de vaccins au couvoir ou à la ferme est permise, comme le vaccin contre la coccidiose. Le Tableau 1 illustre les différences de produits autorisés selon les différents marchés mondiaux, autant pour les facteurs de croissance que pour les produits contre la coccidiose. Ce tableau a été mis à jour avec les informations disponibles depuis la dernière parution du Coup d œil en production avicole, Hiver 2008. Il existe quatre principaux types d additifs alimentaires pouvant être utilisés dans un programme ESA : les substances qui stimulent le système immunitaire, les substances inhibitrices (produits réduisant la croissance de Clostridium dans l intestin de l oiseau), les probiotiques (produits apportant des bactéries vivantes qui peuvent prévenir la colonisation Le succès commercial de Shur-Gain et Landmark du programme ESA s appuie sur la recherche intensive pour évaluer les nouveaux additifs et leurs effets sur la résistance aux maladies, plus particulièrement l EN. Cette maladie a été décelée chez les poulets, les poules pondeuses, les dindes et les cailles. Si cette maladie n est pas traitée, elle peut causer de 10 % à 40 % de mortalité dans un troupeau commercial. Incidemment, l entérite nécrotique est le principal défi à surmonter dans la production ESA. SANS ANTIBIOTIQUES

C est pourquoi Shur-Gain et Landmark ont investi beaucoup de temps et d efforts de recherche dans le développement d un modèle de «challenge» de l EN chez les oiseaux. Ce modèle est maintenant reconnu par des sociétés internationales qui l utilisent pour tester leurs produits. Mortalité liée à l entérite nécrotique (%) 20 15 10 5 0 Graphique 1 Impact d un nouvel audifiant dans deux aliments différents sur la mortalité liée à l entérite nécrotique chez les poulets X XY Contrôle Nouvel acidifiant Traitement alimentaire (1) Aliment A Y Aliment B (1) Essai ZB1189, 2008, poulets ayant reçus un challenge d entérite nécrotique. X Depuis la création de notre programme ESA, nous avons obtenu des améliorations notables. Aujourd hui, notre taux de réussite (pour 2008) est de plus de 95 % en Ontario et au Québec. Dans un essai récent effectué en 2008 (ZB1189), nous avons observé que 2 rations base-végétale (mêmes spécifications nutritives) donnent des résultats différents quant au taux de mortalité liée à l EN. Contre toute attente, une interaction a été observée lors de l utilisation d un nouvel acidifiant (graphique 1) pour moulée de Nutreco Canada Inc. Tableau 1 Produits autorisés pour la production de poulets ESA Des éléments autres que la diète peuvent être mis en place pour réduire le risque d EN et augmenter les chances de succès d un troupeau. Il a été démontré qu une haute densité dans la bâtisse augmente l incidence de l EN, ce qui est attribuable à l augmentation de spores de Clostridium dans la litière et à sa mauvaise condition (litière humide). Le type de litière affecte aussi la sensibilité à l EN, avec une plus faible incidence chez les oiseaux élevés sur ripe de bois ou sur écales de riz. Aliment standard Canada É.U. UE Aliment Base végétale Un vaccin commercial contre l EN est offert aux États-Unis, mais n est toutefois pas encore enregistré au Canada. Bien que ce soit un outil valable, ce vaccin aide à réduire la gravité et la mortalité lors de l apparition de la maladie, mais ne la prévient pas. C est pourquoi il est primordial que des technologies alternatives se développent en plus de la vaccination pour fournir une meilleure protection. Sans antibiotiques Sans antibiotiques Sans antibiotiques Anticoccidiens - ionophores Oui Oui Non Non Oui, certains Anticoccidiens - chimiques Oui Oui Non Oui Oui Modulateurs de la flore, niveau facteur croissance Oui Oui Non Non Non Modulateurs de la flore, niveau traitement Oui Oui Non Non Oui Vaccination coccidiose Oui Oui Oui Oui Oui Vaccination entérite nécrotique Non Non Non Oui Non Antibiotiques administrés dans l eau Oui Oui Non Non Oui Selon l information disponible au moment de mettre sous presse. PAGE 7

Coup d œil sur la production avicole Printemps 2009 Article Par Greg Page, Ph.D. Directeur de la recherche en nutrition avicole Nutreco Canada inc. Traduit par Martine Bourgeois, agr. Directrice nutrition et développement Production avicole Shur-Gain Nutreco Un atout pour la recherche et le dév Nutreco croit fortement en la valeur de la recherche et du développement comme base de développement des produits, des concepts et des technologies d avant-garde. Nos innovations dans la nutrition de la volaille sont le résultat d efforts déployés par nos équipes qui travaillent sans relâche à nos installations de Burford en Ontario, Canada, et au Centre de Recherche Avicole et Cunicole de Casarrubios del Monte en Espagne. Voici un bref aperçu de quelques secteurs de recherches récentes, orientées sur le rendement et sur la profitabilité dans le domaine du poulet à griller et de la poule pondeuse. Évaluation de races Une recherche récente (projet de recherche ZB1198), comparant 3 races de poulets à griller, met en évidence l avantage apporté au producteur et au transformateur du choix des races (tableau 1). Le rendement de carcasse et de poitrine a été supérieur pour les 2 races B + C. Tableau 1 Projet ZB1198 Effet des races sur les rendements des poulets (sexes mélangés*) Race A 44 jours Race B 45 jours Race C 45 jours Poids moyen (kg) 2,398 ab 2,313 a 2,408 a Poids vivant, kg (échantillons pris à l abattoir pour découpe) 2,559 a 2.404 b 2,584 a Poids carcasse (échantillons) 1,888 ab 1,796 b 1,949 a Rendement de carcasse (%) 73,9 b 74,8 ab 75,4 a Rendement de poitrine (%) (sans os ni peau) 24,6 b 26,4 a 26,8 a Qualité de l eau et densité d élevage Les facteurs de régie peuvent avoir une influence énorme sur les rendements des poulets à griller. Dans l essai ZB1181, les poulets élevés à haute densité (0,55 pi 2 /oiseau) étaient 2,7 % plus légers à 35 jours d âge que ceux élevés à basse densité (0,85 pi 2 /oiseau). Ceux élevés plus entassés avaient une litière de moins bonne qualité (57,9 % d humidité) comparativement à ceux à densité plus faible (48,8 % d humidité) et étaient plus touchés par des lésions sévères aux coussinets des pattes (52 %) que ceux moins entassés (12 %) (tableau 2). Tableau 2 Projet ZB1181 Effet de la densité d élevage sur les rendements des poulets (sexes mélangés*) 0,55 pi2/ oiseau 0,85 pi2/ oiseau Poids moyen (kg) (35 jours) 2,149 b 2,209 a Humidité de la litière (35 jours) 57,9 b 48,8 a % de lésions sévères (coussinets des pattes à 35 jours) 51,8 b 11,7 a Il a été récemment démontré qu une piètre qualité d eau, particulièrement avec de hauts niveaux de sodium (300 ppm) et de sulfates (600 ppm), a tendance à réduire le poids au marché de 9,5 %, principalement en réduisant la prise alimentaire des poulets (et possiblement la consommation d eau) sans affecter la conversion alimentaire! De plus, on semblait remarquer un taux de mortalité plus élevé chez ceux consommant une eau de moins bonne qualité (projet de recherche ZB1173) (tableau 3). PAGE 8

V l ill Développement Qualité o at eloppement Tableau 3 Projet ZB1173 Effet de la qualité de l eau sur les performances des poulets (sexes mélangés*) Poids moyen, kg (38 jours) Conversion alimentaire Mortalité (%) Contrôle 2,358 1,811 3,5 Sodium + sulfates élevés 2,134 1,799 5,1 Valeur P 0,087 0,135 0,099 Ces quatre exemples tirés de nos recherches en cours illustrent plusieurs orientations de nos efforts, y compris la nutrition quantitative, l évaluation comparative de la génétique, l évaluation de produits et les facteurs de régie et environnementaux dans la production et la nutrition moderne de la volaille. Notre orientation de la recherche et du développement a comme objectif d aider nos clients à obtenir un rendement optimal et une rentabilité maximale. Poules pondeuses Un nouvel additif de Nutreco donné aux poules en fin de ponte (de 50 à 58 semaines d âge) tend à augmenter le taux de ponte de 0,7 à 0,8 % et à diminuer la conversion alimentaire de 5 à 6 points ( 3 %) (projet de recherche ZL4719) (voir tableau 4). Tableau 4 Projet ZL4719 Effet d un additif de Nutreco chez les poules pondeuses Consommation moyenne quotidienne (g/p/j) Phase 0-56 jours Conversion alimentaire Phase : 0-14 jours Conversion alimentaire Phase : 0-56 jours Production d œufs (%/jour) 0-14 jours Production d œufs (%/jour) 0-56 jours Contrôle 105,8 1,871 1,877 91.6 90,4 Additif 103,4 1,811 1,820 92.4 91,1 Valeur P P>0,100 P<0,050 P<0,150 P<0.050 P>0,100 * On présente dans cet article des données pour élevages sexes mélangés. Des résultats coqs et poulettes élevés séparément sont aussi disponibles. PAGE 9

Coup d œil sur la production avicole Printemps 2009 Résultats Par Asmae Gaizi, agr. Conseillère en nutrition avicole Shur-Gain Québec RÉSULTATS - POULETS À GRILLER - TEXTURE EN COMPRIMÉS - JANVIER À DÉCEMBRE 2008 COQS Alimentation standard méd. COQS Alimentation base végétale méd. 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % Nombre d oiseaux 4 491 149 2 204 249 406 432 5 360 594 2 522 940 508 100 Âge (jours) 38,2 37,7 36,8 37,7 37,1 36,3 % mortalité 0,90 0,57 0,24 1,12 0,78 0,54 % kg condamnés 1,98 1,66 1,39 2,63 2,08 1,71 Poids vif moyen, kg 2,442 2,478 2,483 2,384 2,428 2,436 Taux de conversion 1,786 1,741 1,681 1,784 1,743 1,688 Taux de conversion ajusté à 2,3 kg 1,739 1,682 1,620 1,756 1,701 1,641 Gain (g/jour) 63,9 65,7 67,5 63,2 65,1 67,1 Indice EPEF 154,8 164,4 175,6 153,5 162,9 174,2 RÉSULTATS - POULETS À GRILLER - TEXTURE EN COMPRIMÉS - JANVIER À DÉCEMBRE 2008 Alimentation standard méd. POULETTES 1,75-1,95 kg POULETTES 1,95 kg et + POULETTES 1,75 kg et - 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % Nombre d oiseaux 7 070 492 3 203 516 508 800 3 244 151 1 465 973 250 000 3 138 200 1 503 700 325 800 Âge (jours) 35,8 35,1 34,6 41,1 40,9 40,9 34,2 33,8 33,1 % mortalité -0,07-0,20-0,45 0,20-0,23-0,32-0,20-0,43-0,48 % kg condamnés 1,86 1,45 1,10 2,12 1,89 1,73 1,85 1,58 0,98 Poids vif moyen, kg 1,894 1,907 1,958 2,295 2,354 2,404 1,692 1,723 1,737 Taux de conversion 1,782 1,735 1,696 1,899 1,864 1,821 1,766 1,721 1,671 Taux de conversion ajusté à 1,8 kg 1,751 1,700 1,644 1,735 1,681 1,621 1,802 1,746 1,692 Gain (g/jour) 52,9 54,3 56,6 55,8 57,6 58,8 49,5 51,0 52,5 Indice EPEF 131,7 139,0 149,4 129,0 136,0 143,0 124,0 131,2 140,5 PAGE 10 Coqs conventionnels : Les meilleurs 50 % et 10 % des lots représentaient une meilleure conversion alimentaire ajustée à 2,3 kg de 5,7 et 11,4 points respectivement. Les 10 % supérieurs des lots auraient gagné 20,8 points en indice EPEF. Coqs alimentés base végétale : Dans cette production, l amélioration de la conversion alimentaire ajustée à 2,3 kg était de 5,1 et 11,1 points respectivement pour les 50 % et 10 % supérieurs des lots. Les 10 % supérieurs des lots auraient gagné 20,7 points en indice EPEF. Poulettes 1,75-1,95 kg : Les meilleurs 50 % et 10 % des lots représentaient une meilleure conversion alimentaire ajustée à 1,8 kg de 5,1 et 10,7 points respectivement. Les 10 % supérieurs des lots auraient gagné 1,2 jour de vide sanitaire dans le bâtiment et également en indice EPEF de 17,7 points.

RÉSULTATS - DINDES DE CHAIR - RACE LOURDE - TEXTURE EN COMPRIMÉS - JANVIER À DÉCEMBRE 2008 Alimentation standard DINDONS LOURDS FEMELLES LOURDES : âge moyen 77-87 jrs 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % Nombre d oiseaux 398 788 189 466 32 132 317 031 161 305 30 332 Âge (jours) 116,3 116,7 117,4 80,3 79,1 78,1 % mortalité 6,13 4,96 5,10 1,50 1,14 0,03 % kg condamnés 2,20 2,02 1,81 0,93 0,89 0,75 Poids vif moyen, kg 15,15 15,56 16,09 6,575 6,617 6,626 Taux de conversion 2,349 2,303 2,265 2,041 2,027 1,990 Taux de conversion ajusté à : 15 kg 2,329 2,225 2,113 6 kg 1,961 1,941 1,902 Gain (g/jour) 130,2 133,3 137,0 81,8 83,6 84,8 Indice EPEF 228,2 241,3 253,5 174,4 180,4 188,7 RÉSULTATS - DINDES DE CHAIR - RACE HYBRID MÉDIUM - TEXTURE EN COMPRIMÉS - JANVIER À DÉCEMBRE 2008 Alimentation standard MÂLES MÉDIUM FEMELLES MÉDIUM 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % 100 % des lots Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % Nombre d oiseaux 115 667 62 654 14 106 220 397 109 489 14 349 Âge (jours) 81,6 80,6 77,6 82,8 82,6 78,3 % mortalité 3,60 2,98-0,60 1,56 1,06 1,10 % kg condamnés 1,31 1,54 1,11 0,92 0,92 0,72 Poids vif moyen, kg 6,205 6,352 6,077 5,267 5,436 5,311 Taux de conversion 2,043 2,003 1,950 2,145 2,122 2,109 Taux de conversion ajusté à 5 kg 1,874 1,814 1,799 2,108 2,061 2,065 Gain (g/jour) 76,0 78,8 78,3 63,6 65,8 67,8 Indice EPEF 157,2 168,0 180,4 129,4 136,1 140,8 Ci-dessus, les rendements moyens obtenus à ce jour durant l année 2008. Il est important de noter que chaque lot devrait être analysé individuellement afin de tenir compte des conditions propres au lot, comme par exemple : la densité, un lot en détassement, etc. Pour la race lourde : La conversion alimentaire ajustée à 15 kg est de 2,225 avec un gain de 133,3 g/j pour 189 466 dindons de la tranche des 50 % supérieurs. La conversion alimentaire ajustée à 6 kg est de 1,941 avec un gain de 83,6 g/j pour 161 305 femelles lourdes de la tranche des 50 % supérieurs. Pour la race médium : Les 109 489 dindes femelles de race médium ont obtenu un taux de conversion ajusté à 5 kg de 2,061, et un gain de 65,8 g/j pour les lots 50 % supérieurs. Les 62 654 dindons de race médium ont un taux de conversion ajusté à 5 kg de 1,814 et un gain moyen quotidien de 78,8 g pour la tranche des lots 50 % supérieurs. RÉSULTATS - PONDEUSES D ŒUFS DE CONSOMMATION - JANVIER 2006 À DÉCEMBRE 2008 Meilleurs 100 % Meilleurs 50 % Meilleurs 10 % Nombre d oiseaux 1 398 492 692 958 347 035 % mortalité 3,77 3,87 3,78 Nombre douzaines/poule entrée/12 mois 26,64 27,32 27,56 Nombre d œufs/poule entrée/12 mois 319,7 327,8 330,7 Ponte moyenne/poule entrée, % 87,6 89,8 90,6 Nombre semaines Ponte 90 % et + 30,8 36,5 37,4 Nombre semaines Ponte 80 % et + 46,3 49,7 50,1 Conversion alimentaire kg aliments/douzaine 1,417 1,394 1,377 lbs aliments/douzaine 3,117 3,066 3,030 % œufs gros et extra gros 75,71 75,18 75,70 % œufs déclassés 3,96 3,37 2,93 Pour les lots de la tranche des 50 % supérieurs, le nombre d œufs pondus par poule entrée pour 12 mois de ponte a atteint 327,8 (27,32 douzaines). La conversion alimentaire en kg/douzaine est de 1,394 (3,066 lb/douz.) avec un taux d œufs déclassés de 3,37 %. PAGE 11

Shur-Gain salue fièrement vos projets d investissement et de technologie Ferme Hubert Saint-Isidore-de-Prescott En juillet 2008, le Groupe Hubert inaugurait un autre pondoir, celuici d une capacité de 40 000 poules érigé à Saint-Isidore-de-Prescott. Le bâtiment incluant une chambre à œufs est équipé, entre autres, de 5 étages de cages Miller. Un des propriétaires qualifie ce nouveau bâtiment de «ce qu il y a de plus simple et de plus efficace»! Ferme AVIPRO Saint-Dominique (Groupe Gaucher) Au cours des derniers mois, le Groupe Gaucher a complété la phase II de leur pondoir AVIPRO, ce qui élève sa capacité à 60,000 pondeuses. En 2009, un bâtiment d élevage complètera ce complexe des plus modernes. Le Groupe Gaucher exploite aussi de nombreuses fermes de poulets à griller, un plan de séchage et des grandes cultures. Ferme OVALCO Saint-Germain-de-Grantham (Groupe Houle) C est en décembre que ce nouveau pondoir de 52,000 poules pondeuses a été mis en production, un bâtiment de 340' x 47' incluant une chambre à œufs de 50'. Un entrepôt à fumier de 100' est annexé au bâtiment. Il est équipé, entre autres, de cages Hekkmann et d un récupérateur de chaleur. Ferme Annie Malo Saint-Alphonse À la fin de l année 2008, Mme Annie Malo a entrepris un premier lot de plus de 22 000 poulets à griller dans son tout nouveau bâtiment des plus modernes. De dimension de 140' x 30', incluant 3 étages, il est équipé, entre autres, d éleveuses électriques et d entrées d air couvertes de tôle solaire servant à tempérer l air entrant. Ferme P. A. Loranger inc. Saint-Jean-de-Matha Ferme P. A. Loranger inc. de Saint-Jean-de-Matha. Pour répondre au coût croissant du propane, M. Bruno Loranger a installé un système de chauffage à l'eau chaude pouvant utiliser divers types de combustibles; actuellement, il utilise des résidus de bois. Désireux de faire profiter cette nouvelle technologie très rentable aux autres producteurs avicoles, il a tenu une journée portes ouvertes le 3 avril. Ce système vous intéresse? Vous pouvez contacter Bruno au 450 898 6024. Bravo à vous, les producteurs, pour vos belles réussites!